BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (Rira#1) A tale of miscommunication

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A tale of miscommunication
MAY 2007 - Sheffield
tw:consommation de drogue

De loin, Riley préfère les journées où son téléphone reste bien tranquille dans sa poche, quand aucune vibration ne vient la tirer de ses émissions favorites et qu’elle peut profiter de son canapé sans voir le temps passer, mélanger matin et soir et retourner se coucher comme s’il elle ne s’était jamais levée. Vraiment, la vie paraît beaucoup plus agréable quand elle est rythmée par les pages publicitaires et ses micro-siestes devant la télévision, que par les SMS de l’Ordre pour l’obliger à s’activer et préparer les commandes pour le reste des planques. Bien sûr, gérer le stock d’objets magiques vibrant sous ses pieds a toujours fait partie du deal - une maigre contrepartie pour se retrouver logée, nourrie et protégée par l’organisation résistante. Quand bien même elle a intégré ce fait en gardant ses molles protestations pour elle et Dennis, elle ne peut se retenir de rouler ses yeux dans leurs orbites dès que sa poche vibre et qu’elle est contrainte de se rendre dans le hangar qu’elle appelle sobrement “la cave”.

Mais le plus emmerdant dans cette histoire n’est pas tant de devoir tenir l’inventaire et préparer les colis, que de recevoir du monde chez elle. Comme si l’intrusion de ses trois nouveaux colocataires n’était pas déjà suffisante, il faut en plus qu’elle deal avec les allers et retours des livreurs de l’ordre entre les quatre murs de la planque de Sheffield. Et en ce moment, où règne dans la maison un dérangeant climat tendu, c’est un peu trop à supporter pour Riley, qui a l’impression qu’elle va finir par perdre un poumon à force de soupirer à longueur de journées.

"What’s with all the wands orders lately? Some really think this is an open bar...", peste-t-elle dans sa barbe, achevant d’emballer le dernier paquet avant de se laisser aller contre le dossier de sa chaise ; c’est vrai, depuis que l’Ordre a réussi à mettre la main sur un stock de baguettes neuves, tout le monde se précipite pour en réclamer une - et Riley doute qu’ils ont tous perdu ou cassé leur artefact. Whatever, pas comme si elle allait juger ceux qui abusent un peu du système ; cependant, elle ne se prive pas de râler au sujet de ceux qui lui rajoutent un peu plus de travail. "Ok it was the last one, here you go." Elle tend la paquet à Dennis, qu’elle entend se lever de sa chaise pour s’en emparer et le fourrer dans son sac à dos. Son petit frère de coeur l’embrasse sur le haut du crâne avant de disparaître de la cuisine, et bientôt, refermer la porte d’entrée sur son passage, la laissant seule avec Ruairi, son joint entre les lèvres qu’elle rallume rapidement avant de se lever en direction du salon.

A peine a-t-elle le temps d’allumer la télévision qu’on frappe à la porte. Merde - dans son empressement pour ne pas rater le dernier épisode de Doctor Who, Riley a complètement mis de côté le fait qu’elle devait encore recevoir de la visite. Komodo, disait simplement le SMS qu’elle a reçu, sans plus d’instructions sur le colis qu’elle devait préparer. Le nom de code ne lui dit rien, probablement un nouveau livreur venant de rejoindre l’Ordre qu’on envoie passer par la case Sheffield pour sa première course. Riley se lève avec peine, tirant sur son joint avant de se diriger vers la porte d’entrée, suivie par Ruairi qu’elle entend dans son dos. "Komodo, right? Come on in." Elle n’attend pas de réponse pour tourner les talons, avançant vers la cuisine avant de se retourner vers la silhouette qu’elle distingue sous ses yeux clairs. "I didn’t receive instructions so I couldn’t prepare your package. What do you need? Wands I guess?"
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Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
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Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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Elle ne sait déjà plus qui lui a donné l’idée d’aller fouiller dans ce coin-là. C’est peut-être bien Tommy, remarquez, qui lui a suggéré d’aller rôder du côté de Sheffield. De toute façon, elle ne sait plus vraiment à quel mage se vouer pour récupérer sa voix sans devoir affronter celui qui la lui a dérobée (dit comme ça, franchement, elle vient d’imaginer Marlon Travers sous la forme d’Ursula, la sorcière des mers dans la version Disney du conte d’Andersen et l’image est... à la fois immonde et terriblement hilarante). Par conséquent, elle a décidé d’explorer toutes les pistes qui ne demandent pas un apprentissage de longue haleine, et la voilà qui a obtenu l’autorisation auprès de Sofia de se pointer à Sheffield pour aller y faire (peut-être) son marché.

Elle a besoin d’espoir, en ce moment, Mira. Déjà parce que ça va bientôt faire trois ans et demi qu’elle ne parle plus, et qu’elle se demande si elle se souvient encore d’à quoi ressemble son timbre, et puis parce que toute révolte est fondée sur une part d’espérance, qui porte les soulevés jusqu’à la victoire finale. Si elle ne peut pas réussir à trouver une solution magique à un problème magique, alors ce monde est vraiment un monde de merde.

Elle est pas mal pessimiste en ce moment, ce qui n’est pas bon pour ses affaires, et surtout pour les missions qu’on peut vouloir lui confier. Résultat des courses, la voilà devant la baraque indiquée par le sms reçu, et elle toque, après avoir jeté un coup d’œil autour d’elle, histoire de prendre quand même ses précautions. La bulle d’eau scintillerait presque autour de son cou si elle n’avait pas mis une écharpe autour pour la dissimuler un peu. Il en faut des sorts, par contre, pour faire en sorte que l’écharpe elle-même ne soit pas trempée, reste en place, etc... des fois, Mira se dit qu’elle ferait mieux de se balader avec un bocal renversé autour de la tête, histoire de ne pas avoir tant à se concentrer sur des sortilèges qui ne sont là finalement que pour lui permettre de survivre.
Tiens peut-être qu’elle trouvera un truc comme ça dans le bric-à-brac de l’Ordre ?
À voir.

On lui ouvre et elle se retrouve face à une jeune femme, un peu plus petite qu’elle, aux cheveux raides, et qui tient ce que Kashmira identifie comme un pétard entre ses doigts. Ceci explique l’odeur qui embaume... ça a l’air d’être détendu ici, mais celle qu’on a nommé Ruaim en lui donnant les indications pour la trouver, enchaîne déjà, sans vraiment laisser le temps à Mira d’avancer davantage dans la baraque.  "I didn’t receive instructions so I couldn’t prepare your package. What do you need? Wands I guess?" Sortant les mains de ses poches, Mira secoue la tête de gauche à droite, avant de tirer sa baguette (volée) de sa poche arrière pour écrire dans les airs une réponse qu’elle espère assez claire et précise : Wands could be useful, but that’s not what I need. I’m looking for a device that could give me back my voice... or sort of. Let me show you... et tout en faisant apparaître ces derniers mots dans les airs, elle entreprend d’écarter les pans de son écharpe tout en faisant deux pas vers son hôte, pour révéler la bulle d’eau qui lui entoure le cou et alimente les branchies qui ont déchiré les parois de sa gorge au moment où la malédiction s’est enclenchée. Elle poursuit, une fois qu’elle a lâché son écharpe qui pendouille de part et d’autre de ses épaules et repris sa baguette : it’s a curse that prevents any air from going to my lungs... the upside is that I can breathe under water, but the downside is that I lost all ability to speak, shout, sing and so on... Moue un peu dépitée qui étire ses lèvres, la voilà à écarter ses mains dans les airs, comme pour dire voilà voilà... Si Kashmira a décidé d’expliquer sa situation d’emblée, c’est aussi parce qu’elle a encore cet infime espoir que la planque de Sheffield dispose d’un objet magique permettant d’annuler complètement la malédiction -on ne sait jamais, les miracles peuvent bien se produire, non?
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a tale of miscommunication
MAY 2007 - Sheffield
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Riley peut vaguement distinguer la silhouette s’avancer vers elle sans un mot, faisant son chemin jusqu’à la cuisine pour se positionner de l’autre côté de la table. D’un geste las, son visage se tourne brièvement vers l’écran de télévision qu’elle ne peut certes deviner à cette distance, mais dont le générique de Doctor Who se faisant entendre en fond attire brièvement son attention. En revenant vers la silhouette, un soupir discret lui échappe ; si elle est parfaitement consciente qu’elle ne profiterait d’une vie si confortable sans se plier aux responsabilités qui lui ont été confiées en s’installant à Sheffield, Riley s’en passerait bien la plupart du temps - par exemple, lorsque recevoir un résistant au coeur de sa maison signifie rater la suite de l’intrigue de l’une de ses séries préférées. Sans même compter sur le fait que les années à officier comme responsable du stock d’objets magiques de l’Ordre l’ont habituée à ce type de situations ; aucune instruction, et de longues minutes passées dans la cave à se creuser la tête pour trouver l’objet qui pourrait correspondre aux besoins du demandeur.

Demandeur qui, en l'occurrence, ne demande rien. Le silence s’épaissit suffisamment pour que Riley le remarque, son attention désormais tournée vers l’intrus toujours positionné face à elle. La sorcière fronce les sourcils en tirant sur son joint, ses yeux clairs aussitôt attirés par la tâche scintillante qui se révèle au niveau de la silhouette muette. Elle a l’habitude, que ses pupilles la trahissent pour se jeter sur la première source de lumière qu’elles croisent, comme aimantées par la moindre stimulation visuelle, le moindre petit reflet qu’elles sont capables de percevoir. Cependant, un éclat si imposant directement attaché au corps d’un sorcier, elle est à peu près certaine de n’en avoir jamais observé - et son esprit habitué à recouper le peu d’informations que ses yeux lui transmettent à celles logées dans sa mémoire, s’active automatiquement pour en deviner la source. La piste du bijou est rapidement écartée - ça n’en a certainement pas la taille -, pour laisser place à la seule solution logique, aussi horrifique soit-elle : une écharpe pailletée. Impensable que l’on puisse porter une chose pareille, et si Riley en avait quelque chose à faire, peut-être même se permettrait-elle de faire remarquer qu’en 2007, même en temps de guerre, on ne peut décemment pas se permettre de se balader avec un tel accessoire autour du cou.

Plutôt, elle préfère porter à nouveau son joint à ses lèvres, ses yeux toujours rivés malgré elle vers la tâche lumineuse. ”So? What is it?” L’impatience qui la caractérise si bien dans l’exercice de ses “fonctions” pointe doucement le bout de son nez, alors qu’elle rompt le silence pesant que lui renvoie le résistant - ou la résistante, vue sa taille. Déjà, Riley peut entendre, en provenance du salon, son épisode débuter, et elle s’empresse d’expédier la commande en ajoutant dans un froncement de sourcils, ses pupilles parvenant enfin à remonter au-dessus du scintillement : ”It’s really not against you but I’m on a short timing right now. If we could get rid of this quickly, that'd be great. Come on, speak, I’m not gonna eat you.” Comme si du haut de sa taille et corpulence ridicules, elle pouvait représenter une menace pour qui que ce soit.
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Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
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La demande de Mira reste en suspens. Et, à vrai dire, c’est pas qu’elle aime avoir l’avoir d’être une débile, avec les bras écartés et un sourire vissé sur le visage, mais quand même... avec le temps, Mira a appris à prendre les choses avec philosophie, entre ceux qui veulent essayer de comprendre ce qu’elle a autour du cou, et ceux qui sont horrifiés par ce qu’ils voient. Pour l’heure, elle n’a pas vraiment l’impression d’être traitée comme une bête de foire par son hôte, loin de là. Et si jamais elle avait eu le nez creux, peut-être qu’elle aurait compris l’arnaque, qu’elle aurait fini par avoir la puce à l’oreille quant à la vision quelque peu altérée de la gardienne des objets de Sheffield.
Mais pour l’heure, ça n’était nullement le cas (cf résultat du dé) : elle ne comprenait pas non plus que sa manière de communiquer ne lui serait d’aucune utilité pour s’adresser à celle qui l’accueillait, mais cette dernière lui faisait plutôt l’effet de quelqu’un d’assez gonflé et assez peu compatissant, ce qui l’étonnait pas mal dans une planque de l’Ordre, mais après tout, faire partie de l’ordre ne voulait pas dire « être super sympa et super chouette » pour tout le monde. Si bien qu’après s’être immobilisée une première fois tandis que l’anonyme voulait savoir ce qu’il en serait de sa recherche, comme pour la faire cracher l’information plus vite, Mira commença néanmoins à tâcher d’être plus claire : Well, do you think you have something that could enable me to- pour aussitôt être interrompue par cette bien peu patiente taulière, qui la coupa : It’s really not against you but I’m on a short timing right now. If we could get rid of this quickly, that'd be great. Come on, speak, I’m not gonna eat you.

Et là, stupeur.
Blanc.
Incompréhension.
Les bras lui en tombaient, vraiment.

C’était une caméra cachée, hein ? Genre, Boom était passé ici avant elle et avait suggéré à cette flavescente jeune femme de jouer un bon tour à sa meilleure amie, du style de faire exprès de ne pas lire ce qu’elle écrivait dans les airs pue vraiment l’encourager à trouver un objet utile. Ou non, même pire, ce couillon avait persuadé la gardienne de cette caverne d’Ali Baba de lui prêter son apparence juste quelques heures ? Tout ça pour faire chier Mira comme le gros débile qu’il était ?
(franchement, ça aurait pu être son style)
(Mais il savait qu’elle enrageait avec cette situation, donc peut-être pas quand même)
(Et puis aux dernières nouvelles, il ne se shootait pas à l’herbe)

Conclusion, ça n’était pas Tommy Brisbane face à elle. Et il allait donc falloir trouver une solution pour lui faire comprendre que les plaisanteries les plus courtes étaient à coup sûr les meilleures : i’d love to, but I simply can’t speak. fait-elle apparaître calmement, la fumée flottant sans mouvement, avant de faire apparaître une ligne de soulignement de plus en plus épaisse sous le « can’t ».
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a tale of miscommunication
MAY 2007 - Sheffield
tw:consommation de drogue

Les secondes s’étirent, trop longues, presque étouffantes désormais, tandis que Riley détaille de son regard clair et incertain la silhouette - ses yeux revenant inlassablement à la tâche lumineuse sous le visage de l’inconnue, dont ils peine à se détacher sans qu’elle n’en provoque l’effort, comme des papillons de nuit attirés bêtement par une simple lumière. Une idée effleure la surface de son esprit, alors que le silence s’épaissit dangereusement : et si elle avait fait rentrer un parfait inconnu chez eux - chez elle ? Et si la personne en face d’elle n’était absolument pas Komodo et qu’elle était, en réalité, en train de se mettre sans même le savoir en danger ? Un frisson parcourt son échine, la perspective d’être nez à nez avec une potentielle menace (un membre du gouvernement) coinçant les mots dans sa gorge un instant supplémentaire. Que pourrait-elle bien faire pour se défendre ? Elle a non seulement négligemment, comme toujours, laissé sa baguette trainer sur la table basse du salon, mais elle serait en plus incapable de se battre pour sauver sa vie. Ce n’est pas du haut de son mètre quarante-neuf - sans même parler du fait que son handicap la rend plus vulnérable encore que le reste de ses pairs - que Riley pourrait se sortir d’une telle situation.

Son joint reste à l’entrée de ses lèvres sans qu’elle ne tire dessus, empêtrée dans cette naissance de panique et ce sentiment de vulnérabilité insupportable face auquelle elle ne s’est pas retrouvée depuis longtemps. Il faut dire que vivre à l’écart des autres et ne pas chercher à sortir de chez soi, si ce n’est pour promener Ruairi, a toujours su porter ses fruits quand il s’agit d’éviter le moindre contexte risqué. Elle est seule, dans la petite maison du campus étudiant moldu, et elle a peut-être ouvert la porte droit sur la gueule du loup.

Pourtant, l’immobilité de la silhouette, semblant la fixer dans tenter un quelconque pas de côté, lui indique qu’elle est probablement en train de se laisser emporter par son esprit fertile - que Riley vient aussitôt faire taire d’une nouvelle salve de fumée au fond de ses poumons. Son instinct affûté le lui souffle : il y a autre chose, qui ne rentre dans le spectre de ses pensées, probablement trop éteintes par la drogue pour se diriger vers l’évidence qui gratte tout de même aux parois de sa boîte crânienne. ”Wait.” Riley plisse les yeux en penchant la tête sur le côté, son pouce caressant son menton lorsqu’elle guide le joint à ses lèvres closes.

Ce serait absurde, presque trop pour être réel. Cela semble pourtant être l’une des explications les plus rationnelles s’offrant à elle - une qu’elle préfère largement à l’hypothèse d’un danger potentiel. ”Is it… You can’t speak, can you?” Cela expliquerait de plus les quelques mouvements de la silhouette qu’elle peine à percevoir, si elle cherche à s’exprimer en langue des signes. Et bien malgré elle, Riley laisse échapper une expiration amusée, presque le début d’un rire engourdi par les remontées insidieuses du cannabis. ”That’s really awkward. Reaaaally awkward.” Cette fois, son rire est plus franc ; Riley s’approche d’un pas de la table, sur laquelle elle pose une main pour chercher son carnet, sans détacher ses yeux de Komodo. ”I’m blind, so in no way would have I been able to see whatever it is you’re doing to communicate.” Ses doigts effleurent enfin le carnet, qu’elle glisse en direction de la silhouette - avec l’espoir, enfoui sous la surface de son sourire quelque peu gêné, qu’elle n’est pas dans le faux, et que la situation ne se montrera pas encore plus embarrassante qu’elle ne l’est déjà. ”I can read though, here you go.”
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Kashmira Martillo
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Kashmira Martillo
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Elle attendait toujours. Franchement, si c’était une plaisanterie, son interlocutrice ne connaissait pas le principe des blagues les plus courtes qui étaient les meilleures... mais, à force d’attendre, Mira se disait bien qu’il y avait un problème, et elle allait pour ressortir son téléphone portable et relire le sms envoyé pour tacher de vérifier un truc quant à celle qui l’accueillait à Sheffield, lorsque la petite blonde eut l’air de se rendre compte de quelque chose en même temps : "Wait" dit-elle et Mira arrêta le mouvement qu’elle avait entamé vers sa poche de pantalon, le laissant en suspens.
Et tandis que l’autre semblait finalement prendre ça à la rigolade, les sourcils de Mira s’élevaient davantage encore vers le plafond, alors qu’elle ne comprenait pas pourquoi c’était drôle, qu’elle ne puisse pas parler. ”That’s really awkward. Reaaaally awkward.” La suivant toujours du regard, Mira en venait à froncer légèrement les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce qui était gênant dans cette histoire, jusqu’à ce que l’hôte de cette caverne d’Ali Baba explique : ”I’m blind, so in no way would have I been able to see whatever it is you’re doing to communicate.”

Oh, firent les lèvres de Mira en silence, d’un arrondi parfait qui montrait clairement sa surprise, avant qu’un sourire amusé ne prenne place sur ses lèvres sans qu’elle ne puisse rire en retour, mais quelques bulles troublèrent la bulle autour de son cou. Elle s’approcha de la table et du carnet que lui tendait l’anonyme, se demandant bien si ça allait vraiment marcher, si le carnet allait vocaliser les mots qu’elle y tracerait. L’autre avait encore une surprise pour elle, puisqu’elle affirma qu’elle pourrait la lire.

Si avec ça, elle ne trouvait pas ce qu’elle cherchait, un objet magique lui redonnant sa voix comme un existait pour redonner ses yeux à cette femme aveugle, elle considérerait que le monde magique était perdu. Prenant un stylo dans sa poche arrière (elle ne sortit pas son propre calepin, supposant que celui tendu était adapté à la lecture magique que l’aveugle en ferait), elle traça ses mots en minuscule, en faisant attention à être particulièrement lisible : I have to admit I was scared it all was a cruel joke. Sorry for assuming you could see clearly, that was wrong of me. Franchement, pour une meuf qui ne pouvait pas parler, l’ableism était une sale pratique dont il fallait qu’elle se débarrasse pour de bon. Sorry for scaring you as well, that doesn’t usually happen to me. I’m of much of a colossus. Il allait falloir lui expliquer son problème et, plutôt que de tout écrire, Kashmira eut une autre idée : Can I... It’s going to sound weird but can I take your hand, to show you, to make you feel what is the thing I’m trying to fix? C’est qu’elle ne se sentait pas vraiment de raconter toute sa malédiction, l’apparition des branchies, l’impossibilité de formuler une syllabe, de faire bouger même d’un micromètre ses cordes vocales.
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MAY 2007 - Sheffield
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La nervosité de Riley n’est pas disparue, pas tout à fait - comment se détendre complètement quand elle est sans défense, chez elle, et que l’idée de s’être jetée dans la gueule d’un danger potentiel effleure son esprit ? Mais la sorcière s'accroche à cette possibilité saugrenue, une explication improbable, qu’elle privilégierait autrement - son dernier espoir, pour ainsi dire. Elle se voit déjà avoir à se précipiter dans le salon pour s’emparer maladroitement de sa baguette ; baguette qui ne lui saurait, de toute façon, pas d’une grande aide face à un agresseur. Si elle a suivi avec désintérêt quelques cours de défense en rentrant à l’Ordre, la plupart des sorts qu’elle connaît et pratique régulièrement son principalement utiles pour le quotidien, pas pour un duel. Quant à ceux qu’elle a pu apprendre lors de sa scolarité à Hogwarts, ils sont enterrés avec tout le reste, sous des couches de souvenirs poisseux et de drogue.

Ses nerfs se détendent tout juste, lorsqu’elle peut apercevoir la silhouette se rapprocher de la table, pour finalement l’entendre tirer le carnet dans sa direction. Riley a l’impression que ce moment dure une éternité, à ne pas réellement savoir dans quoi elle s’est fourrée - ou plus exactement, ce dans quoi le mystérieux SMS de l’Ordre l’a jetée. Le temps s’étire, interminable, jusqu’à ce que le carnet glisse de nouveau sur la table, jusqu’à elle lui semble-t-il. Peut-être que son éclair de génie dans le brouillard qu’est sa boîte crânienne n’était pas si ridicule - peut-être Komodo ne peut vraiment pas parler.

Avec précaution, Riley sort le thimble de sa poche, l’enfilant d’un geste rodé au bout de son index, avant de chercher à taton son carnet, qu’elle ne tarde pas à trouver. Et sitôt que l’artefact effleure les lettres minuscules se dessinant dans son esprit, une vague de soulagement souffle dans sa poitrine. ”I have to admit I was scared it all was a cruel joke. Sorry for assuming you could see clearly, that was wrong of me.” La bouche de la sorcière s’arrondit en découvrant, enfin, les mots de la résistante vers laquelle elle relève la tête. ”No no, don’t be, it’s not written on my face or anything, people usually don’t notice”, répond-elle avec un temps de retard, au fur et à mesure qu’elle prend connaissance du message écrit de Komoto. Clairement, dans une situation comme la leur, il n’y a aucune chance que la communication soit fluide ; pourtant Riley n’est pas mécontente d’avoir eu cette surprenante idée - c’est toujours mieux que de rester éternellement face à face.

L’ébauche d’une sourire, un discret pincement, naît sur ses lèvres fines à la tentative (réussie) de la rassurer, un écho, dans les mots de la sorcière à son propre vécu : Riley non plus n’est clairement pas du genre à impressionner qui que ce soit, ni à représenter un danger potentiel. ”Can I... It’s going to sound weird but can I take your hand, to show you, to make you feel what is the thing I’m trying to fix?” Oh. ”Oh.” L’idée d’être touchée par une parfaite inconnue qu’elle pensait être une potentielle assaillante il y a quelques instants ne la met pas exactement à l’aise - l’idée qu’on la touche, tout court, n’a jamais été particulièrement agréable, trop habituée à être agrippée avec maladresse et sans avertissement pour la guider contre son gré, ou sans avoir requis la moindre aide. Komodo fait au moins l’effort de le lui demander en amont, et Riley est bien obligée de reconnaître que ce sera certainement plus rapide et pratique que d’avoir à faire tout écrire à la résistante.

”O...kay?”, hasarde-t-elle, peu assurée, en fronçant légèrement malgré elle les sourcils. Whatever. Sa main fait un rapide aller-retour dans sa poche pour y ranger son thimble, avant que Riley ne contourne la table et ne s’approche lentement de la silhouette. Un discret sursaut la prend lorsque des doigts viennent se refermer sur sa peau, réprimant presque l’envie de grimacer à ce contact pourtant attendu ; puis, par la suite, incapable de retenir ladite grimace en effleurant quelque chose d’humide, mouillé même, dans lequel ses doigts semblent pouvoir s’enfoncer.  ”Oh my...”, souffle Riley en laissant la sorcière guider sa main sur le relief de ce qui lui semble être une poche liquide ; l’écharpe pailletée prend soudain tout son sens. Et en découvrant cette sensation particulière, un frisson la parcourt et la laisse gênée. ”So that’s why you can’t talk...”, dit-elle tout bas, pour elle-même, sous la réalisation dérangeante de ce qu’elle peine toujours à comprendre et visualiser. Elle finit par reprendre sa main, s’essuyant le bout des doigts sur le haut de son pantalon en faisant un pas en arrière. ”Sorry, I wasn’t expecting that, it must be… Anyway.” La suite reste coincée sous sa langue, portant plutôt son joint à ses lèvres en un réflexe. ”I don’t know if that’s why you’re here, but I don’t think I have anything that could get rid of it. This is- this is strong magic.” Son toucher sensible ne lui fait que rarement défaut - et si vivre au-dessus d’une réserve d’objets magiques l’a affaibli, il n’en est pas moins souvent juste.
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Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
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Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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tw: consommation de drogues (mention)

Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle fait lorsqu’elle demande à la gardienne de la cache aux objets magiques si elle peut lui montrer ce qu’elle a de spécial. Mira n’a jamais vraiment eu à mettre de mots sur ce qu’il s’était passé avec les deux côtés de sa gorge, parce que les gens voyaient bien, rapidement, que ça n’était pas naturel, et que ça n’était pas elle qui s’était amusée à faire ça.
Doucement, en essayant d’être la moins brusque possible, elle prend le poignet que la membre de l’ordre lui tend et guide, lentement, sans tirer la main de l’aveugle vers sa gorge, à travers la bulle d’eau qui lui entoure comme une écharpe le cou. "So that’s why you can’t talk..", commente l’alliée qui semblait moins méfiante qu’avant. Mira hoche la tête affirmativement, oubliant un bref instant que son interlocutrice ne peut toujours pas la voir -il est difficile de se débarrasser de certains réflexes pourtant bien ancrés. Le carnet, dans tous les cas, est derrière l’occupante de la planque, donc à moins de la bousculer pour remettre la main dessus, il va falloir qu’elle trouve un moyen de n’avoir rien besoin de dire (d’écrire) pendant quelques secondes.

”Sorry, I wasn’t expecting that, it must be… Anyway.” Kashmira hausse encore les épaules -définitivement n’arrive pas à ne pas tout faire passer par son attitude, mais qu’importe, ça ne demandait pas vraiment de réponse. Observant sa camarade de résistance, la née-moldue s’interroge : elle-même est désormais habituée à la sensation qu’elle peut avoir en passant la main sur ses branchies, dans cette bulle d’eau qu’il faut parfois faire en sorte de réchauffer pour ne pas attraper froid. Elle serait curieuse qu’on lui décrive vraiment ce qu’on ressent en la touchant, là, contre ces parties de peau fendues à des endroits improbables pour des humains. Elle se souvient qu’on lui a demandé un jour si c’était une tentative d’animagie qui avait foiré, et elle aurait voulu pouvoir répondre que c’était ça, mais elle n’était pas trop fan de mentir à ce sujet… Ayant glissé ses mains dans les poches de son pantalon, elle ne savait pas vraiment quoi dire ou quoi faire, et espérait que Riley, qui venait de porter tranquillement un joint à ses lèvres, reprit : ”II don’t know if that’s why you’re here, but I don’t think I have anything that could get rid of it. This is- this is strong magic.” Moue dépitée en coin, la résistante maudite ne peut même pas laisser s’échapper un soupir trahissant sa déception, mais ce n’est peut-être pas plus mal. Après tout, elle savait bien qu’il n’y aurait pas de miracle ici et que la malédiction lancée ne se lèverait pas de sitôt avec les moyens du bord dont disposait l’Ordre. Elle sort de la poche arrière de son pantalon son propre carnet et attirant la plume que lui avait tendue plus tôt Riley d’un mouvement de baguette et d’un sort informulé, elle inscrit brièvement quelques mots : It’s okay. I wasn’t expecting to get rid of it anytime soon of these… Et d’ajouter, sur la ligne du dessous : But do you think you have anything here that could give me back my own voice? Elle avait l’impression d’être Ariel, la petite sirène du dessin animé disney qu’elle avait pu voir dans un cinéma moldu avec ses sœurs, un peu moins de dix ans avant que tout ne parte en sucette dans sa vie. Elle ignorait si Ruaim avait les mêmes références qu’elle, incapable de dire si quelqu’un qu’elle venait de rencontrer était né-moldu ou avait des sorciers dans sa famille dans les générations précédentes. Elle verrait bien. Elle tendit le carnet à son interlocutrice en tout cas, et une fois qu’elle n’avait plus que la plume dans les mains, elle croisa les doigts, en espérant qu’elle aurait un peu de chance dans toute cette merde.
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