BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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D’un revers de manche, tu essuies la mousse de Bièraubeurre accrochée dans les poils de ta barbe. « Sers-moi la p’tite fille » « Tu veux dire la p’tite soeur, nan ? » Tu fronces soucieusement les sourcils. Ce lapsus révélateur jette une ombre sur ton visage suffisamment inquiétant comme ça. D’un geste impérieux de l’index, tu ordonnes au barman de verser, généreusement. Il s’exécute, sans demander son reste. Après tout, les types qui macéraient dans son établissement venaient généralement pour noyer toutes sortes de problèmes dans ce qu’il pouvait se procurer comme alcool de contrebande. Aussi, ce gars-là ne faisait pas exception.
Il était plutôt rare que tu ne fasses pas trop tache dans un décor. Tu avais déniché le bar sorcier le plus miteux d’Ecosse, si bien que tu paraissais presque propre en en passant le seuil. La populace devait faire partie des plus recherchées de la région. En observant un peu les alentours, tu aurais juste eu à te pencher pour ramasser du repris de justice et autres rebelles en fuite à ramener au Lord…

Ah mais oui, c’est vrai, tu ne travaillais plus pour lui ! Tu ricanes tout seul dans le fond de ta pinte, oubliant momentanément tes responsabilités parentales. T’étais pas encore totalement habitué ; il faut dire que ça faisait des années que tu obéissais au doigt et à l’oeil (sauf les quelques fois au chalet) de cette bande de Mangemorts péteux et consanguins ! Même si les NSFW étaient de sales gamins ingrats et que Savage ne voulait pas se laisser mordre, tu n’avais jamais été aussi fier d’une décision, depuis le jour où tu avais mordu Fish. Il te vient même comme un élan de célébration ; pivotant sur ton tabouret menaçant de céder à chacun de tes mouvements, tu inspectes les alentours, voir s’il n’y avait pas un larron à qui tu aurais pu payer une tournée.

En plissant les yeux, tu remarques une silhouette terrée dans le fond de l’établissement. Ta vision de loup t’indique que l’individu n’était pas pourvu d’une tête plus grosse que la moyenne, mais bien d’un chef de taille normale, simplement rendu flou à cause de la bulle qui l’entourait. Intrigué, tu embarques deux pintes fraîches, et t’approches ostensiblement, souriant jusqu’aux oreilles.
Il s’agit d’une jeune femme, le regard lourd et méfiant (sans doute parce qu’elle t’a vu arriver) ; c’est difficile de lire ce qu’il se passe sur sa figure, parce que tu n’as jamais été très doué pour ça, et qu’en plus, les reflets de l’eau ne facilitent pas la lecture.
« Je peux ? » tu pointes la chaise face à elle du doigt, n’attends pas de réponse avant de t’asseoir. Après avoir poussé le deuxième verre dans sa direction, tu restes silencieusement gênant quelques instants, le temps de boire quelques gorgées, puis de poser la question qui fâche. « Tu fais comment pour boire ? » Tu penches la tête sur le côté, cherchant une valve ou la moindre issue qui expliquerait comment elle faisait pour simplement respirer. « T’as besoin d’une paille ? Ou alors tu transvases directement le contenu dans ta bulle ? » Le pire dans tout ça, c’est que tu penses pas à mal ; ton regard a l’air sincèrement curieux -et un peu soucieux-, comme quand Butter te racontait ses fabuleuses histoires avec ses amis imaginaires de la forêt…

Tu secoues doucement la tête, la bouche pincée « Pas sûr que cette pisse de Sombral passe mieux diluée dans l’eau… » Tu te penches vers elle, comme pour l’inclure dans la confidence à suivre, l’invitant à faire la même chose d’un mouvement discret de la main. « Oh tu sais, j’adore l’eau, dans vingt ou trente ans, y’en aura plus… » Tu te redresses, afin de ne pas attirer les oreilles indiscrètes par ton attitude conspiratrice. « Je t’ai confié un de mes secrets, alors à ton tour de m’expliquer ce que tu fais là-dedans ! » Et puis, de nouveau, plus bas, appuyé d'une pointe d'excitation comme un matin de Noël. « T'es une sirène ? »


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Kashmira Martillo
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Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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Qu’est-ce qu’elle fout dans les Highlands, sérieux. C’est vraiment pas une bonne idée, elle le sait pertinemment, mais elle fait quand même la connerie de s’y balader. Il paraît qu’un clan de vampires s’y donne un peu trop à cœur joie, alors elle a forcément eu la bonne idée de se porter volontaire pour aller jeter un coup d’œil là-bas, en tant que nouvelle officière voulant faire ses preuves et confirmer que la mission que l’Ordre lui a confié est justifiée.
Mira a besoin de se prouver qu’elle est capable. Que sa bulle d’eau ne la limite pas, ne la restreint pas. Qu’elle peut vivre normalement, comme avant.

Sauf que sa baguette volée récalcitrante n’a pas décidé de l’aider ce matin, lorsqu’elle s’est réveillée et qu’elle est sortie de la baignoire où elle dormait. Dégoulinante d’eau, elle s’est nouée les cheveux en chignon haut et a pointé sa baguette sur son cou, pour produire cette fameuse bulle d’eau qui lui permet de rester en vie encore et encore. Sauf que plutôt que l’écharpe d’eau habituelle, ce matin, c’est une bulle comme le casque d’un cosmonaute qui s’est formée, englobant l’intégralité de sa tête et étant quand même sacrément moins discret.
Foutu pour foutu.
Elle évitait de retoucher à sa bulle d’eau une fois qu’elle était formée : c’est que le sortilège lui-même était chiant à lancer et à maintenir, donc si elle pouvait éviter les longues circonvolutions de baguette, ça l’arrangeait.

Par conséquent, elle était sortie de sa piaule (ou plutôt d’une des salles de bains de St James Manor) et avait rejoint les autres pour le petit-déjeuner, ou plutôt sa bouillie du matin, pour cette fois. Heureusement que certains ici connaissaient des sortilèges culinaires, parce que ça n’était pas au manoir qu’ils avaient des ustensiles électriques moldus, donc broyer des œufs et du pain à la fourchette aurait pris mille ans. Un petit milkshake absolument infâme, une mixture qui ressemblait de très près aux mélanges qu’elle faisait avec Leonor et Ines quand elles étaient petites et jouaient à être des sorcières, comme Toni.
Une journée comme d’autres, mais pas forcément le meilleur début. Elle avait hésité un instant avant d’aller trouver un balai pas trop pourri et de prendre les airs pour se rendre en Écosse, histoire de surveiller un peu le secteur.

*

C’est comme ça qu’elle a fini dans un pub sorcier pourri d’Écosse. Elle a terminé sa ronde des planques que Sofia lui avait demandé de visiter, a pas trouvé grand chose de problématique (tant mieux !), mais a le sentiment de pas avoir été ultra efficace aujourd’hui. Ça a été assez chiant, sa bulle d’eau, pour l’observation qu’elle avait voulu faire. Avoir un champ de vision brouillé, parce que bien sûr la bulle est pas complètement lisse ni translucide, c’est jamais très pratique quand on veut parler avec d’autres membres. Enfin… « parler »… Ah ! Bref, le pub qui s’est dévoilé sur sa route s’est révélé être un havre bienvenu dans lequel elle décide d’échouer une petite heure, avant de retourner vers St James’ Manor. Elle se rassure qu’elle s’y pose pour vérifier qu’elle n’est pas suivie.
Après, en vrai, si avis de recherche il y a sur sa tête, il n’indique sans doute pas qu’elle a une bulle d’eau autour de sa caboche. C’est plus que probable que Travers l’ait crue morte, d’ailleurs.
Brrr…
Autant ne pas trop y penser.

Elle commande, en pointant du doigt une bouteille au dessin intriguant. Sans mot dire. Puis mime le fait de boire avec une paille -sauf que le patron ricane, goguenard, parce qu’il a compris qu’elle lui proposait autre chose de plus salace. Une fois qu’elle l’écrit soigneusement sur son calepin, il comprend, quand même. Elle s’installe ensuite dans le fond du pub, dos au mur, position défensive classique de celle qui se redoute traquée. Et, immobile, les branchies qui s’ouvrent et se referment lentement, l’eau ne tressaille plus autant qu’elle pourrait le faire, et son champ de vision se clarifie. Elle regarde autour d’elle, les silhouettes qui entrent et qui sortent. Elle essaie de deviner de quel côté est la baguette de chacune des personnes qu’elle suit du regard. Et puis elle se crispe, quand une silhouette plus imposante semble se rapprocher d’elle, certes avec des pintes dans les mains -une offrande ? la prend-il pour une déesse échouée ?
Muette, elle observe l’intrus s’installer à sa table et ne le reconnaît pas tout de suite. Non, ce qu’elle constate, c’est que face à son silence, il envahit l’espace de sa voix rocailleuse et elle se dit qu’elle l’a déjà entendue quelque part sans réussir à le placer. Il tourne le dos à la lumière, et les ridules de l’eau n’aident pas à l’identifier tout de suite, cela dit. Mais c’est peut-être lorsqu’il penche la tête sur le côté que l’angle lui permet de le remettre, et tout son corps se tend soudainement, alors qu’il lui demande si elle utilise une paille. Crispée, moyennement rassurée, elle prend la paille dans son verre vide et la lève en guise de confirmation, avant de la replonger dans son premier verre qui n’est plus que de l’eau froide, issue de la fonte des glaçons.

Fenrir Greyback.
À sa table.
Qui se penche vers elle et elle se retient de ne pas reculer dans un frisson d’horreur. L’eau l’empêche de sentir les effluves qui l’embaument, mais elle peut parier que ça sent le loup. Et ça ne lui plaît vraiment que très moyen. Il est pas traqueur, lui, normalement ? Fuck. Fuck. Fuck, elle aurait dû rentrer direct. La voilà, cette mort complètement conne, qui l’attend au tournant. Fuck. Fuck.

« Je t’ai confié un de mes secrets, alors à ton tour de m’expliquer ce que tu fais là-dedans ! », affirme-t-il alors qu’elle a clairement pas suivi ce qu’il lui murmurait parce que son cerveau a préféré capoter à ce moment-là. Une bonne chose, que sa bulle d’eau dissimule les micro-expressions qui pourraient certainement la trahir à l’intrus. « T'es une sirène ? », demande-t-il enfin, et c’est un regard consterné qu’elle lui rend. Sa stupeur d’avoir une question aussi absurde la laisse coi, et elle le fixe quelques instants encore, avant d’esquisser un sourire hilare et de secouer sa tête de gauche à droite. Elle sort le calepin de la poche de son long manteau et le crayon à papier pour griffonner sa réponse : Jusqu’à preuve du contraire, j’ai deux jambes, hein. Mais peut-être fait-il référence à la Petite Sirène ? Qui donne sa voix pour avoir des jambes ? Est-ce que les sorciers connaissent cette histoire, d’ailleurs ? Tant de questionnements qui resteront sans réponse, ce soir.
Elle finit son premier verre, sauf que la fin de son verre ne se passe pas comme prévu : là où elle se serait beaucoup amusée à faire beaucoup de bruit en aspirant et en formant des bulles dans le fond de son verre, elle se retrouve à tenter d’aspirer du liquide, qui n’existe plus, et à s’étouffer dans la tentative. Sa gorge la serre, la brûle, et elle réussit à retirer la paille de sa bouche in extremis, alors que ses yeux se sont désormais injectés de sang et qu’elle a cru qu’elle allait y passer de façon extrêmement débile.
Point de soupir de sa part, puisque l’air n’entre ni ne sort. Mais elle met quelques instants avant de se reprendre et décide de passer à une autre technique pour boire, et tant pis si ça se mélange un peu : la pinte en main, elle l’entraîne jusqu’à sa bouche, à travers la bulle d’eau qui ne se brise pas -heureusement que ce sort nécessite un minimum de concentration. Puis, après une première gorgée, elle repose la pinte avec une grimace entendue et se dit qu’il est peut-être temps d’être polie, surtout en sachant qui est son squatteur. Reprenant son crayon, elle griffonne, en dessous de la première phrase : Merci. Et après une seconde d’hésitation, elle poursuit : C’est une malédiction, qu’un connard m’a lancée parce que j’ai préféré le quitter. Pas trop déçu que je sois pas une vraie être de l’eau ? C’est qu’il y a quelque chose de grisant -c’est absurde, ça devrait être le contraire- mais ça reste grisant d’être face à une créature qui a autant embrassé sa nature d’hybride… Enfin, de ce qu’on a pu lui raconter, en vrai elle n’a jamais vraiment su qui était Greyback.
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La première déconvenue est apparue avec sa réponse hâtive, secouant le chef pour signifier qu’elle n’était pas une sirène… A moins qu’elle ne réponde à autre chose ? Peut-être que, contrairement à ce que tu pensais, la bière dégueulasse passait bien avec de l’eau ? Peut-être même qu’elle ne savait pas que l’eau allait disparaître dans plusieurs décennies ? Tu suis le mouvement de tête fébrilement, les yeux écarquillés en attente d’explication. Lorsque l’une de ses mains disparaît dans son manteau, ton visage se crispe subitement et tes griffes se plantent dans le bois de la table, comme si tu allais t’y appuyer pour bondir sur elle. Bah, old habits die hard. Mais la potentielle sirène se contente d’en extirper un carnet, et d’y tracer d’obscures lignes et courbes. Tu te penches encore plus en avant pour deviner ce qu’elle dessinait…
Ah merde.
Elle écrit.

A force de croiser des rapports au Ministère ou des avis de recherches, tu savais désormais déchiffrer quelques mots. Mais disons que dans ta tendre enfance, tu n’avais pas vraiment eu l’occasion d’apprendre à lire, ni à écrire.
Tu lances de furtifs coups d’oeil au carnet pour ne pas donner l’impression que tu vas passer trois heures à déchiffrer les quelques mots. Ton oeil mort depuis longtemps n’aide pas à ta lecture sommaire. Tu reconnais les plus simples : deux jambes. Tu jettes un regard sous la table. Oui, effectivement, ça paraissait évident...
La nervosité grandissante, tu gagnes un peu de temps pour déchiffrer sa phrase lorsqu’elle s’étouffe à moitié dans le fond de son verre. En temps normal, tu te serais levé pour lui flanquer une tape dans le dos si forte qu’elle aurait fait éclater sa bulle. Heureusement pour elle, tu étais trop occupé à déchiffrer le papier qu’elle finit d’ailleurs par reprendre pour en ajouter encore plus. Bien plus.

Il y en a trop, tu laisses tomber et décides de comprendre ce que tu veux. Après tout, à cause du régime instauré par ton ancien patron, il était normal que les hybrides ne vendent pas la mèche aussi facilement. Tu pointes un index vers elle, l’oeil luisant. « Ah… je vois… » Puis de poser ton doigt sur ta bouche, pour conserver le secret, un tant soit peu agité à l’idée qu’on puisse réaliser que tu ne sais pas lire. Jusqu’à présent, en travaillant pour le gouvernement, tu avais réussi à passer sous le radar, reléguant toujours tes rapports à ton handler. Pour ce qui était de l’épluchage des avis de recherche, les photos faisaient amplement l’affaire.
Ceci dit, tu aurais peut-être dû faire un peu plus attention à certaines annonces, puisque si tu avais tout compris de ce qu’elle avait écrit, tu aurais sûrement deviné que la jeune femme était en fuite… Mais une fois encore, quelle bonne blague ! Tu n’étais plus en service ! Quelle étrange sensation ! Et le plus drôle, c’est que la ribambelle de marmots faisant office de résistants n’étaient certainement pas au courant que tu n’avais désormais plus aucune raison de les arrêter ! (Ceci dit, rien ne t’empêchait de les mordre pour ton bon plaisir…)

Malédiction. Quitter. Pas. « Tu sais… moi aussi, j’ai été maudit ! » Afin de noyer le poisson sur ton analphabétisme, tu t’es de nouveau penché vers elle, faisant tanguer dangereusement la table à cause de ton poids. Tu tends la joue, grattes un peu de terre et soulèves une compresse tellement sale qu’elle a pris la couleur douteuse de ta barbe. Tu découvres alors le triangle brun, un sale souvenir de ton ancienne allégeance. Tu n’en avais pas grand chose à faire qu’elle te reconnaisse -si ce n’était déjà fait, puisque tu t’étais toujours amusé de cette relative notoriété. C’est que t’as l’air fier, malgré tout.
Tu la laisses digérer l’information, posant de nouveau un oeil hagard sur son carnet.

Merci. Connard ?
Ton corps énorme se fige. Attends, est-ce que depuis le début, elle t’envoyait chier ? Après tout, tu t’étais invité tout seul à sa table, alors qu’elle s’était terrée au fond de l’établissement, dans l’espoir qu’on la laisse tranquille. Après tout, vu la tronche de l’enseigne, quiconque en passait les portes souhaitait se faire oublier, ou au contraire, se prendre la tête avec le premier venu.
Et disons que, dans ton cas, t’étais pas du genre à vouloir passer inaperçu.
Ton regard a changé. Il ne pétille plus comme celui d’un grand-père sympa. S’il y a une pointe qui brille, c’est plutôt celle d’une bête féroce qu’on vient de réveiller au fond de sa caverne.
Elle pouvait avoir écrit « connard » en parlant de quelqu’un d’autre. Il y avait énormément de chances pour que ce soit dirigé vers n’importe qui d’autre que toi. Et pourtant, tu réagis au quart de tour, rongé par le doute et la honte. « C’est qui que tu traites de connard ? »


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Kashmira Martillo
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Elle a fait quelques erreurs ce soir, en vrai. Déjà, elle s’est pointée dans un bar des Highlands, alors que c’est pas franchement là qu’on fait les meilleures rencontres. Ensuite, elle a commandé à boire et, sérieusement ? Pas une bonne idée.
Et enfin, elle a pas cherché à se barrer aussitôt qu’elle avait reconnu son squatteur de table, peut-être trop sciée de se retrouver face à un monstre pareil pour croire avoir une échappatoire.

Résultat des courses, elle a commencé à expliquer ce qui lui était arrivé, à l’écrit, en espérant que le lycanthrope à la sinistre réputation comprendrait ce qu’elle lui racontait et les sous-entendus qu’elle laissait pudiquement, préférant ne pas rentrer dans les détails. Il jette un coup d’œil un peu soutenu à ce qu’elle a écrit, fronçant un rien les sourcils, et revient à elle, réagissant à cette histoire de malédiction : « Tu sais… moi aussi, j’ai été maudit ! »
Franchement, s’il s’arrêtait là, ça serait bien. Mais le problème, c’est qu’il tend un côté de son museau vers toi, et décolle une compresse pour dévoiler un triangle que Mira a appris à associer aux lycanthropes, à force d’en croiser quelques uns marqués ainsi à Sweet River. Elle trouve ça vachement barbare, comme technique, et ça lui rappelle tout ce qu’elle a lu dans les livres d’histoire moldue du temps où elle attendait avec impatience sa lettre pour Poudlard, mais où il fallait quand même qu’elle travaille bien à l’école moldue parce que c’était important. Pour autant, elle se demande si la malédiction à laquelle il fait référence n’est pas plutôt simplement sa nature de loup-garou. La simplicité avec laquelle il lui a dit ça, et l’impudeur avec laquelle il a dévoilé à l’inconnue cette joue assombrie, surprennent Mira, qui se demande si tout ceci n’est pas un traquenard.

Faudrait peut-être foutre le camp, en fait.
Non parce que ça pue, tandis qu’il se concentre à nouveau sur le carnet où elle a commencé à étaler sa vie. Limite elle se demande s’il attend pas que ses potes débarquent. Et c’est là qu’elle sent la tension monter d’un cran en identifiant une sorte de mouvement statufié chez Greyback, comme s’il changeait d’attitude à son égard.
Eh merde.
Elle-même s’est tendue et repose lentement la chope de bière qu’elle avait reprise le temps de se donner une vague contenance. Il la dévisage et, quoiqu’à travers la barrière aqueuse trouble de sa bulle, Mira sent que ça va être pour sa pomme, les ennuis. « C’est qui que tu traites de connard ? »

Il est complètement con ou quoi ?
C’est du moins ce que son expression faciale indique, alors qu’elle est frappée de stupeur face à la question, tournée de telle façon à ce qu’il est impossible qu’elle ne sente pas le courroux chez son interlocuteur.
Bon sang, si seulement elle pouvait juste parler !
À la place, rapidement, elle s’empare de son carnet et trace en majuscules le nom de son ancien propriétaire et tortionnaire notoire : MARLON TRAVERS, avant d’ajouter une flèche qui relie le terme « connard » à ce nom qui lui glace les sangs rien qu’à le lire.

C’est qu’elle guette les journaux qu’elle peut récupérer et essaie de trouver une éventuelle occasion pour se débarrasser de celui qui lui a lancé cette malédiction la forçant à avoir une bulle d’eau autour du cou. Et à chaque fois, ça ne manque pas, revoir son nom dans les colonnes louant la réussite de telle ou telle opération de la BPM, sous l’égide de son brillant chef, ça lui hérisse le poil.
Elle déglutit sa salive, puis change de page du carnet, une fois qu’il a bien eu le temps de constater qui elle traitait de données, pour écrire lisiblement, comme si son instinct lui disait (lui hurlait même) qu’elle était face à quelqu’un qui avait du mal à la déchiffrer (loin d’imaginer que le lycan était un piètre lecteur tout court) :  Tu fais quoi ici ?  T’attends quelqu’un ?
Après tout, passé l’instant tendu autour du terme connard, il lui semblait qu’il n’était pas forcément là pour la coffrer. Alors, autant profiter de l’irréel situation, et faire la conversation avec cette force de la nature. Quant à des questions de malédiction, ils y reviendraient peut-être plus tard... ou jamais. Elle redoutait que le sujet fâche son interlocuteur qui avait l’air de prendre la mouche aisément.
On n’était même pas la pleine lune cela dit, alors elle était safe, non ? Et puis, non, vraiment, c’était débile mais il fallait bien le reconnaître, elle était curieuse et limite fascinée. Pas follement envie de rejoindre la meute de l’ancien chien de chasse du Ministère, certes, mais quand même intriguée et ayant presque envie de se divertir pour avoir une histoire à rapporter à l’Ordre, si la soirée se passait pas trop mal...
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La réaction de la jeune femme ne se fait pas attendre. Ses yeux rendus globuleux par les effets d’eau s’agrandissent, dévorant la moitié de son visage déformée par la bulle. Elle récupère promptement son carnet pour modifier son message, ou peut-être pour s’excuser. Tu n’en sauras rien puisque tu n’auras pas appris à lire dans les secondes qui suivent. Heureusement pour elle, elle commence à capter le truc (et donc à comprendre, lentement mais sûrement, qu’elle a à faire à un analphabête). Tu arraches le carnet de ses mains fébriles, les sourcils et les narines froncées, comme s’il s’en dégageait une odeur nauséabonde (et quand on dégage un doux fumet dans ton genre, il fallait pas y aller avec le dos de la cuillère).

Marlon. Travers. La longueur de ces deux mots t’indique qu’il s’agit très probablement d’une identité. Tu plisses les yeux pour déchiffrer s’il ne s’agissait pas de ton prénom (bah oui, tu savais quand même repérer les bases, à force de voir ton nom mentionné dans les rapports de la Brigade). Non, le nom de famille est trop court. Aussitôt, tes épaules se détendent, et la jeune femme doit sûrement se remettre à respirer (ou allez savoir quel équivalent pour les poissons).
Elle profite de l’accalmie provisoire pour rajouter quelques lignes, plus concises, qui, pour un lettré, pourraient passer pour de vulgaires injonctions. Ceci dit, pour toi, c’est du pain béni, car tu as moins de mal à la relire. Néanmoins, tu es resté focalisé sur le nom quelques lignes au-dessus.
Travers. Travers.

L’inconnue doit être en train de passer en revue toutes les manières dont tu pourrais l’éviscérer aux yeux et à la barbe des autres clients, ou moins sordidement, toutes les issues possibles, tandis que tu gardes le silence, le nez en l’air, rassemblant tes souvenirs en pagaille. Tu tapotes le patronyme, étalant l’encre sur la feuille et sur le bout de ton index. « J’connais ça, Travers. » Maintenant que tu n’étais plus dans le camp du Lord, libre à toi de donner en pâture tous les idiots qui restaient encore planqués dans ses robes. « Il bosse au Ministère, pas vrai ? » Ceci dit, tu étais incapable de savoir s’il s’agissait d’un nom que tu assimilais au Magenmagot, ou à la Police… Bah, vu comment ils se pistonnaient et comme ils se reproduisaient tous entre eux, tu ne serais pas étonné que le Ministère fourmille de Travers. « Il est à la Brigade, nan ? » Que tu es l’air plus renseigné que tu n’en es l’air ne semble pas t’indisposer. « Ou alors dans le truc qu’il y avait avant… Ça existe encore, la Police Magique ? » Non, parce qu’entre ça et la Brigade d’Extermination des Hybrides, ça commençait à faire beaucoup de milices armées dans le gouvernement…

On ne dirait vraiment pas qu’il y a à peine une minute, tu voulais lui sauter à la gorge. Cette histoire de Travers semble t’intéresser plus que de raison. « C’est lui qui t’as fait ça, du coup ? Nan parce que, si ça te chante, je connais un gars qui connait un gars qui pourrait t’amener à ton bonhomme… » Kashmira aurait pu raconter à n’importe qui que Fenrir Greyback lui offrait son aide pour dézinguer du Mangemort que personne ne la croirait. Et pourtant, c’était ce qui était en train de se passer… Il n’y avait rien de mieux que de se mêler des affaires des autres pour oublier ses propres ennuis. « J’attendais justement un de mes… zouaves, on aurait pu magouiller pour t’amener à ton Travers, là. Rien de tordu, hein, c’est bibi qui régale. »


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Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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Par moments, Kashmira ne peut s’empêcher de se féliciter d’avoir un plutôt bon instinct. Bon, quand elle est dans une phase destructive et cherche la merde avec un Mangemort notoire, l’instinct n’existe plus, mais quand elle se retrouve face à un hybride, un sorcier lycanthrope autant dire qu’elle s’en sort plutôt pas mal. En effet, ça fait quelques minutes qu’elle échange péniblement avec un type qui doit avoir du mal à déchiffrer son écriture, et que Fenrir Greyback, connu pour ses tueries sanglantes et autres faits d’armes qui feraient grincer les dents de Mira, n’a pas encore essayé de lui dévisser la tête des épaules. Un bon point pour elle.

Et même curieusement, un superbe point pour elle presque, puisqu’il se met finalement, un peu de nulle part, à tapoter sur le nom qu’elle a écrit en majuscules. Le nom de son ancien propriétaire. Le nom du fumier qui l’a maudite.
Et non seulement il tapote ce nom, mais il le prononce, et il semble situer l’énergumène.

Mira, interdite, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passe, loin d’imaginer que Greyback ne roule plus que pour sa propre pomme, hoche néanmoins la tête lorsqu’il émet des affirmations qui correspondent à ce qu’elle sait de Marlon Travers. Oui oui, le type du Ministère, à la Brigade de Police Magique, parfaitement, ce fumier là, précisément même !
Le monde est petit, franchement.
Un instant, elle se demande s’il n’est pas en train de l’enfumer, salement et sournoisement. Parce qu’il ne lui a toujours pas dit si quelqu’un doit le retrouver ici, et que ça pourrait allumer des signaux d’alarme dans son esprit méfiant, à un moment.

Mais la suite la sidère encore plus, tandis qu’il fait le lien entre sa malédiction et Travers, faisant preuve là encore d’une vivacité d’esprit et d’une sagacité et que Mira ne lui aurait concédée immédiatement. Surtout qu’il poursuit en lui signalant qu’une chose pourrait se régler, faisant s’ouvrir des yeux ronds à la maudite, incrédule et presque... oui, presque intéressée ?

L’offre de Fenrir Greyback semble néanmoins être un pacte avec le diable. La facilité avec laquelle il lui propose d’entrer en affaires la retient, et alors qu’elle s’était davantage penchée vers lui, elle se retient de lui saisir l’avant-bras comme pour sceller son sort dans une poignée de main entendue. Elle se retient parce que ca pue, quand même (moins lui que son offre, quoique). Elle reprend son carnet et, après un regard en biais à son voisin de tablée, elle inscrit, en majuscules toujours : COMBIEN ?
On lui a toujours appris à demander les prix, avant de dépenser sans compter, et elle préfère se dire qu’elle ne tombe pas bêtement dans la gueule du loup.
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C’est un régal d’observer la stupeur se répandre sur le visage (flou) de la jeune femme. C’est pas tous les jours que tu proposais de l’aide à quelqu’un hors de ta meute. En effet, au campement, tu étais plus du genre à être un peu trop présent, voire même encombrant… Bon, sauf quand tu te décidais à disparaître, comme présentement. Alors, peut-être que cette vieille habitude d’envahissante courtoisie et de volonté de tout contrôler tout le temps revenait au galop, si bien que tu proposais ton aide à la première venue… Bon, il faut dire aussi qu’elle ne te demandait pas n’importe quel service (enfin, elle avait rien demandé du tout, mais tu l’avais saisi comme tel) ; maraver du Mangemort par esprit de vengeance, c’était un titre suffisamment ronflant et prometteur en terme de carnage pour te faire sourire comme un bienheureux.

Elle écrit un dernier mot que tu reconnais, pour l’avoir vu, entre autres, sur des avis de recherches (ou dans les commentaires écrits de Kalen Yaxley, quand il s’offusquait du nombre de fautes dans les rapports de mission de ton ancien hound). Tu ricanes, secouant la tête. « T’as pas besoin d’me payer pour ça, voyons… » Tu te foutais bien du fric (au grand damne du comptable de la meute qui en avait plus qu’assez que tu caches tes sous dans une boîte en ferraille régulièrement dévalisée par ton halfer).

« Fenrir ? » Tu détaches ton œil de la jeune maudite pour le poser sur la nouvelle arrivante. Wyvern se tenait, comme à son habitude, droite comme un piquet, comme si on l’avait empalé sur un nimbus 2000. Elle serre les mâchoires, jetant de vifs coups d'œil à ton invitée, à croire qu’elle sentait sa malédiction à plein pif, ou autre tourmente propre aux intellectuels. Tu lui fiches une bourrade dans l’épaule qui manque de l’envoyer valser à l’autre bout de la pièce, si elle n’était pas aussi bien campée sur ses jambes. « Viv’ ! Bah reste pas plantée là ! Tiens, assieds-toi ! » Tu tires une chaise, elle s’exécute. Tu pousses ta chope de bière sous ses narines retroussées ; difficile d’imaginer, avec ses manières, que vous faisiez partie de la même famille. « Mon loustic » que tu expliques succinctement à ton obligée embullée, appuyant ta révélation d’un clin d'œil de ton œil mort.

Wyvern renifle le contenu du verre et, malgré sa grimace, finit par en boire une petite gorgée. « Tu vois, Viv, elle, c’est une p’tite maudite qu’aurait bien besoin d’un coup de pouce pour une affaire personnelle… » Wyvern, unimpressed, hausse un sourcil de derrière son verre, t’incitant à poursuivre. « T’aurais quoi en réserve, pour l’aider à retrouver le salaud qui lui a fait ça ? » Elle essuie la mousse sur sa lèvre supérieure. « Bah, y’a le sortilège qu’on utilise sur les petits là… pour savoir où ils sont… Mais sinon, dans le même genre, une rune sur le poil et bim… » Ton regard s’éclaire. « Bah voilà ! » Tu observes la réaction de Mira. « Une rune de traque ; j’la colle sur le Travers, et comme ça, tu sais où nous retrouver, lui et moi, c’est pas beau ça ? »

Tu pouvais aussi bien lui faire la peau toi-même, mais tu te disais qu’elle aurait peut-être envie de s’en charger elle-même ; parce que c’est ce que toi, tu ferais…
Wyvern sort un calepin, emprunte le stylo de Mira et dessine la rune en question. « Et normalement, si tu portes la même sur toi, ça t’indiquera le chemin, oui… » Elle lève enfin ses yeux de savant fou sur Mira. « Mais sinon, je te dis, un petit persequi et c’est réglé ; les mômes ont toujours pas capté pourquoi on les trouvait toujours dans leur cachette pour le rendez-vous du dentiste » et, à voir le sourire impeccable, et légèrement terrifiant qu’elle aligne, il allait sans dire que c’était elle, le dentiste.

Soudain, tu tapes sur la table, pour conclure le marché. « Bon bah c’est super ça ! T’en dis quoi, la sirène ? » Wyvern fronce les sourcils, infichue de savoir quel cirque tu avais encore inventé.
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Kashmira Martillo
ORDER OF THE PHOENIX
Kashmira Martillo
Date d'inscription : 10/08/2020
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Crédit : avatar©icemacklin | gifs crackship@leslie (l: cloubusting by kate bush)
Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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Elle ne cesse d’être surprise. Maintenant, Greyback s’offre comme un chevaleresque exterminateur ? Si elle pouvait encore faire passer de l’air dans ses poumons, elle sifflerait sans doute, impressionnée. Mais il pourrait peut-être le prendre pour une insulte, donc c’était mieux qu’elle ne puisse plus faire ça et ait de surcroît la tête dans une bulle d’eau. Et puis, il avait l’air si heureux de jouer au bon samaritain (sans doute pas un rôle dans lequel il avait autrefois eu l’habitude d’être sélectionné). Elle avait encore du mal à se rendre compte que c’était bel et bien Fenrir Greyback qu’elle avait face à elle, qui avait l’air serviable et plutôt sympathique. Franchement, à chaque fois qu’elle y repensait, elle se demandait s’il fallait pas qu’elle se pince.

Et c’est à ce moment qu’une silhouette longiline se pointa dans le conciliabule. La femme avait l’air… vachement plus classe que Greyback. Et pour un instant, Mira se demanda si elle avait bien entendu la nouvelle venue appeler son interlocuteur, mais le doute n’était plus vraiment permis puisque la grande dame s’installa avec eux. Kashmira avait d’autant plus de mal de comprendre comment elle pouvait être la fille de Greyback, parce qu’ils avaient l’air d’avoir à peu près le même âge et…
Oh.
Loustic, genre, personne qu’il avait mordue.
Ça expliquait beaucoup de choses d’un coup.

Un instant très bref, Mira se demanda s’il comptait la faire rentrer également dans sa meute, mais il n’avait pas l’air d’être d’humeur à mordre, et aurait sans doute fait ça plus tôt si ça l’avait intéressé, hein ? Et puis bon, quand ça n’était pas la pleine lune, elle ne craignait rien, pas vrai ?
Pas sûr.
Écoutant avec attention la discussion presque surréaliste entre les deux Greyback (Viv… Viviane, peut-être ? et Fenrir avaient l’air de s’estimer mais il semblait évident qu’ils n’étaient pas du même monde), Kashmira tentait d’imaginer dans quelles circonstances l’alpha avait pu mordre son loustic. Fronçant les sourcils lorsque ladite Viv’ commença à parler de runes -franchement, c’était pas sa tasse de thé, s’il fallait dire la vérité- la maudite dévisagea Fenrir qui l’épatait par sa certitude de réussir à coller une rune de traque sur le chef de la Brigade de Police Magique. Faudrait sans doute se réveiller tôt le matin pour réussi à faire un truc comme ça. Et en même temps, est-ce que ça l’engageait à quelque chose, cette proposition ? Si finalement elle ne se sentait pas de tenter d’affronter Travers, elle ne serait pas obligée de le faire, n’est-ce pas ? Laissant l’experte runiste lui emprunter son stylo, elle suivit attentivement le tracé du symbole runique. Elle poserait probablement la question à Hermione un soir, ou Alvaro peut-être… 

Elle ne savait pas vraiment si Viv blaguait pour la traque avant le dentiste, mais rien qu’à repenser à ses visites chez le dentiste moldu de la famille, elle était légèrement crispée maintenant. Et ils la regardaient tous les deux, maintenant, avec un Fenrir Greyback vachement enthousiaste. Sauf qu’une question venait de poindre dans l’esprit de Mira, qui récupéra son stylo que Viv avait reposé sur la table. Griffonnant sur son propre carnet la réserve qu’elle voulait émettre, elle hésita un très bref instant, mais mit quand même son carnet entre les deux lycanthropes, en espérant que la nouvelle arrivante saurait mieux déchiffrer ses majuscules que le père de la meute : JUSTE UNE QUESTION : EST-CE QU’IL POURRAIT UTILISER LA RUNE À L’ENVERS ? POUR ME RETROUVER ?

Oui parce que c’était bien mignon, mais si ça marchait en inversé, elle pouvait très vite se retrouver dans la merde, et elle préférait franchement éviter. Manquerait plus que ça, que Marlon Travers lui retombe dessus parce que son plan revenait lui mordre le cul parce qu’elle n’avait pas assez réfléchi. Et tout en attendant la réponse de la dentiste runiste, qui serait sans doute celle détenant les clés de ce mystère, tu coulais un regard et un sourire amical à Greyback : après tout, à bien y réfléchir, il avait l’air d’un chic type, non ?
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Tu avais toujours l’impression qu’il se passait trente-six mille trucs à la fois dans la cervelle de Wyvern. Parfois, au campement, elle pouvait être en train de gérer une épidémie de gastro chez les mômes d’un côté, et de l’autre d’essayer de ne pas avoir à amputer le bras de Balls, tout ça en retouchant la couleur capillaire de Hoshi. Tu pouvais donc être certain qu’elle s’imaginait déjà comment traquer le Travers jusqu’aux confins des Enfers s’il le fallait. Heureusement pour vous deux, Kashmira, elle, savait où elle voulait aller… Et où elle voulait s’arrêter. De nouveaux gribouillis sur son carnet, lu plus rapidement par l’un que par l’autre. Tu pensais qu’elle avait compris, pourtant, que t’aimais pas les phrases trop longues. Mais maintenant que Wyvern lui avait servi la solution sur un plateau d’argent, elle n’avait d’yeux que pour elle. C’est donc le docteur Greyback qui répond en premier à ses inquiétudes, tandis que tu essayes tant bien que mal de déchiffrer ce qui est écrit, avant d’abandonner et de raccorder les morceaux en écoutant la réponse. D’ailleurs, Wyvern sent ton regard insistant (en plus de ton aura d’alpha) et ajuste donc le tir.

« S’il peut retourner la rune contre toi ? » (Hé, elle avait déjà répondu à une interview pour un obscur magazine sorcier sur les élevages de dragon, la consigne avait été claire, toujours répéter la question avant d’y répondre, ça permettait aux plumes d’y voir plus clair.) Elle échange un regard avec toi, afin d’être certaine que tu avais fait le lien ; mais aussi pour mesurer à quel point ce genre d’inquiétude te passait au-dessus du crâne. Tu hausses les sourcils, attendant qu’elle ne délivre sa science. « A la rigueur, tu peux toujours porter cette rune-là sur toi » Elle en trace une autre, plus nette, juste en-dessous de la première. « Elle brouillera les pistes une bonne fois pour toutes. »
Tu souris à pleines dents, satisfait que ce petit contretemps ait été expédié aussi rapidement ; c’est fou tout ce qu’elle connaissait, Wyvern ! « Bah voilà, y’avait qu’à demander ! » que tu chantonnes, finissant le verre que tu partageais avec ta louve.

« Fenrir, par contre, il va falloir y aller maintenant… » susurre Wyvern.
- Roh la la, vous les intellos, ce que vous pouvez être pinailleur sur le temps !
- Sauf si tu veux faire attendre Chip… »
Tu grommelles dans ta barbe, recules ta chaise pour te lever. « Bon, la poiscaille, si t’as besoin d’autre chose, hésite pas à traîner dans le coin ; j’risque pas de te louper, de toute façon ! » Il est vrai qu’à la base, tu étais venu la faire chier sans qu’elle demande quoi que ce soit. « Hâte que tu te débarrasses de ton copain, là ; j’aimerais bien être à ta place ! » Wyvern se lève à son tour, droite comme un jeune saule cogneur. « A la prochaine, la sirène ! »

Tu vas pisser dans une ruelle à quelques pas du bar où vous aviez bu un coup. « Hé, Viv ?
- Hm ?
- C’est vrai ton truc de rune de brouillage là ? » Tu réajustes ton pantalon, boucles ta ceinture. Elle tend élégamment le bras pour que vous transplaniez ; « Bien sûr que non, mon brave. » Tu te saisis de son poignet sans aucune prestance, en ricanant.
« Du coup, si nous on colle ça sur Travers, et qu'elle garde son petit carnet sagement sur elle, elle est dans la merde ?
- Cela va sans dire.
- C'est encore un de tes coups à la trust me, I’m a doctor, hm ?
- Tu commences à connaître la rengaine. » Et vous disparaissez, le craquement du transplanage faisant pâle figure comparé à ton éclat de rire.
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