BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
Date d'inscription : 16/08/2019
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Crédit : poésies cendrées (avatar). tumblr (gifs). inconnu & sylvia plath (quotes).
Âge : vingt-quatre ans (15/01).
Occupation : fugitif-terroriste-boytoy.
Allégeance : sa propre poire. depuis récemment, l'Ordre.
Particularité : métamorphomage, animixé (Percival, un pangolin), illuminary (Venus), un huitième triton, un quart être de la forêt, occlumens novice.
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dennis creevey
it was good he paused before me, this sudden storm of light, stirring dead hope, clear spark of beauty uncut by pain. these times give meaning to my life and make me whole: my cup has many cracks yet the wine always kissed the brim.
Caesar a vidé l'atelier parce que, de toutes façons, il ne lui sert plus à rien. Il n'arrive plus à créer depuis des mois maintenant. Il y pense tout le temps, pourtant, mais dès qu'il se met en tête de peindre, de sculpter, de s'asseoir et de dessiner, rien ne vient. Il regarde ses mains pendant de longs instants, des mains puissantes et inspirées et sûres d'elles et pourtant incapables de faire sortir quoique ce soit ces derniers temps, malgré les directives de Zabini. Il y est allé, pourtant, à ses meetings et ses répétions et ses brainstorming sessions, avec les employés de Zabini, avec l'argent de Zabini, sous l'égide de Zabini. Mais même ça n'a pas suffi. Zabini l'a viré.

L'atelier est vide, maintenant, sauf pour son dernier projet en date qui trône au centre de la pièce, incomplet, en suspens, en l'attente d'un peu d'attention et de temps.
Après l'incendie, et quand il avait appris que les corps de sa famille avaient été réduits en cendres, Caesar avait voulu les sculpter chacun pour au moins immortaliser leurs traits et leur beauté au monde, les montrer à l'enterrement, qu'on se rappelle des Rosier tels qu'ils l'avaient toujours été: élégants et éternels.
Il avait commencé par Basil mais n'avait jamais pu finir.

Même si il n'est jamais parvenu jusqu'à son visage, Caesar a l'impression que la statue de son frère le perce de son regard. "I'm sorry, hyung," dit-il doucement, en se laissant tomber parterre à même le parquet. "I don't think I can give up the workshop just yet..." Il jette un rapide regard à l'atelier, le studio qu'ils louent depuis des années au sein du Londres sorcier. Il y avait un grand piano dans un coin, d'autres instruments désormais soigneusement rangés dans sa chambre chez Benjamin. Il y avait des peintures et des morceaux de décors affalés contre les murs, des blocs de marbre, de pierre, d'argile, d'obsidienne même parfois, des outils, des feuilles, des pinceaux, de la peinture partout, des notes sur les murs, des dessins faits rapidement, des peintures ayant pris des mois, une radio sorcière dernier cri, un lit défoncé pour les siestes de l'après-midi, un emploi du temps soigneusement entretenu par Basil.
Maintenant, tout est vide, sauf pour la silhouette titanesque de Basil qui l'écrase.

"If you were here, you'd say it's a waste of money but then again, that means we'll have it when you're back." Il enserre ses genoux de ses bras, plongé dans ses pensées, ignorant proprement les voix qui lui répètent constamment que son frère n'a pas disparu, qu'il est mort. Il le saurait, si Basil était mort. Ils sont jumeaux. It's a twin thing, a-t-il tenté d'expliquer à Benjamin - en vain, il n'a rien voulu entendre. "And we can resume our work... together." L'art n'a jamais été fait qu'à deux, pour Caesar. Bientôt, il retrouvera son frère et ils pourront reprendre leur travail là où ils l'avaient abandonné par la force des choses.

Il est interrompu dans son tourbillon de pensées par trois coups portés à la porte.
Caesar fronce les sourcils en se relevant, époussetant son pantalon avant d'aller ouvrir, se demandant si ce n'est pas la voisine qui lui apporte son courrier ou le propriétaire. Mais non, quand il ouvre le battant, Caesar fait face à un visage tiré tout droit du passé et il ne sait, pendant un instant, comment réagir face aux yeux sombres de Dennis.

Il cligne les siens lentement, son visage ouvert par la surprise, avant de se crisper brusquement. Quelque chose s'enfonce au plus profond de lui et s'y enferme, à double-tours, et il a un léger mouvement de recul en gardant précautionneusement la porte pas tout à fait ouverte, laissant Dennis sur le pallier.
Caesar sent son coeur se serrer dans sa poitrine et il s'éclaircit la gorge avant de dire d'un ton aussi ferme qu'il peut: "Good afternoon. Can I help you?" Avec toute la politesse lisse et détachée qu'on adresserait à un voisin qui aurait besoin d'emprunter du sucre.
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Bairagi Curran
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bairagi Curran
Date d'inscription : 12/08/2020
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Crédit : queen bé urgh (avatar).
Âge : Inconnu (née dans les années 70).
Occupation : Hound spé varappe, ancienne membre de l'Acromantula, une guilde de joyeux assassins (non) vieille comme le monde.
Allégeance : Au semblant d'unité de la VB, que son compas moral éclaté va jusqu'à considérer comme ce qui se rapproche le plus d'une famille.
Particularité : Vampire, magie sans baguette, enhanced par des tatouages runiques dont les effets sont absorbés par la rune de la VB.
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caesar rosier
it was good he paused before me, this sudden storm of light, stirring dead hope, clear spark of beauty uncut by pain. these times give meaning to my life and make me whole: my cup has many cracks yet the wine always kissed the brim.
tw: mention de drogues, sensation de manque

"Nah mate, that's premium luxury stuff now, you better get that money soon or you can kiss these pillies goodbye." Le goût amer de l'impuissance était resté sur la langue de Dennis, que l'anxiété rendait lourde, autrement moins volubile que d'ordinaire ; il peina à la décoller de nouveau, ses doigts fébriles trouvant l'épaule du sorcier en une accolade complice, les coupant du campus de la LAAW d'où ils s'étaient écartés pour discuter au calme. "Come on Charlie, be a friend just for this once, I'm having a bit of a hard time at the moment." Il lui offrit un de ces sourires engageants, solaires, forçant une énergie qu'il peinait à grappiller sous sa peau irritée par le manque – depuis une semaine, son humeur sombrait lentement mais sûrement vers des tréfonds où Dennis redoutait de s'enfoncer de nouveau, accablé par l'absence de la dose de joie concentrée contenue dans ses pilules du bonheur. "Sorry mate, you know how it works, show me yours and I'll show you mine." Dennis déglutit une bile acide, administrant une tape amicale dans le dos de Charlie avant de le relâcher. "Alright alright, I'll get you your money." L'argent n'avait jamais été un problème chez Riley et Dennis, qui avaient vécu confortablement avec la vente occasionnelle de leurs variétés de weed et les extras de Dennis du temps de son occupation de dealer, en plus des fonds débloqués par l'Ordre pour leur modeste planque ; pas un problème, jusqu'à ce que l'arrêt de la production des SMILEs ne fasse exploser les prix, et que Dennis se rende compte qu'il était désormais parfaitement accro à la consommation de ces pilules en voie de disparition.

Il ne pouvait pas piocher dans leur caisse commune – celle qu'il partageait seulement avec Riley, le produit de la vente de leurs cultures, et qui de fait avait été sérieusement entamée par l'achat d'une télévision moldue dernier cri (il était essentiel de voir dans le détail les expressions exagérées des Moldus américains se faisant nexter) et un appareil à karaoké. Riley lui en aurait voulu, et il n'aurait pu supporter la culpabilité mordante d'avoir écoulé leur fortune pour une consommation d'un mois tout au plus ; il y avait d'autres ressources à exploiter, avant de s'attirer les foudres de sa sœur de cœur. Dennis connaissait un moyen, autrement plus effectif, d'obtenir assez d'argent pour se payer ce qui était désormais le caviar de la drogue ; un moyen qui lui apporterait surtout, avec un peu de chance, un apport régulier pour satisfaire sa consommation sur la durée.

Le studio n'était pas loin du campus. Il s'arrêta dans le hall du bâtiment, et prit le temps de se recoiffer à la faveur d'un miroir, chassant les quelques gouttes de la pluie fine qui tombait depuis le matin. Puis il grimpa les escaliers, ralentit sa course sur le palier, rajusta sa veste.

La nervosité légère provoquée par l'imminence de la rencontre raviva l'angoisse sourde, le sentiment écrasant que l'éclaircie s'éloignait au fil des minutes, étouffée par les épais nuages sur son horizon morne, sans les SMILEs, sans Kaz. Ils ne s'étaient pas vus depuis presque trois mois ; il n'était même pas sûr de le trouver à l'atelier. N'était-ce pas là que lui et son frère créaient ensemble ?

Dennis l'avait attendu, certains soirs, tous les week-ends, assis à l'une des tables où ils se retrouvaient pour parler. C'était une habitude qu'ils avaient fini par prendre, une fois assurés de la conclusion immanquable de leurs rencontres ; aussi Dennis avait-il tablé, après cette soirée d'anniversaire où Kaz lui était apparu désespérément mutique, sur cette routine plaisante qui s'était tacitement instaurée entre eux.

Caesar n'avait pas reparu depuis, et Dennis n'avait pas cherché à le revoir. Malik lui avait confié, sur un ton grave tranchant avec la musique explosive du Pegasus, la tragédie Rosier. Dennis comprenait le deuil autant qu'il le redoutait ; inconsciemment, égoïstement, il avait cherché à s'en tenir éloigné, autant que possible (il n'évoquait que peu la famille de Riley, ou Colin). Ainsi voir Caesar souffrir la perte de son frère lui aurait rappelé la sienne – pire, devoir le consoler quand il n'avait pas encore digéré la disparition de Colin lui aurait été insupportable.

Il frappa trois coups à la porte, et guetta, cœur battant, les bruits de l'autre côté du battant. Il releva la tête en entendant des pas approcher, une vague d'espoir déferlant sur son cœur ; et son sourire, qui avait déjà commencé à fleurir, s'épanouit entièrement sur ses lèvres en accrochant le regard sombre de Caesar.

"Hey", fit-il avec entrain, redécouvrant avec délice la lueur dans ses yeux, ses traits fins et lisses, arrangés en une surprise sincère – le mouvement de recul l'amusa légèrement, creusant une fossette dans sa joue en constatant l'effet qu'il avait sur Rosier. Puis les traits se fermèrent, le battant de la porte immobile, à moitié clos, laissant Dennis sur le pallier. "Good afternoon. Can I help you?" Devant la distance, le sourire de Dennis flancha légèrement, rattrapé in extremis par son naturel nonchalant et l'espoir que cette apparition suffisait à entretenir dans son torse. "Sorry to disturb you", fit-il en s'appuyant d'un bras contre l'encadrement de la porte, attiré à la silhouette fine de Kaz comme à un aimant, repoussant le désagréable pressentiment qui l'assaillait, à la réaction polie de Rosier, et l'absence de ce sourire qu'il avait espéré retrouver sur ses lèvres. "Can we talk for a bit?" Il lui adressa le regard qu'il avait servi à Charlie un peu plus tôt, un mélange entre désespoir et nonchalance, avant de préciser, pour abattre des malentendus qu'entretenait son sourire, tandis qu'il le détaillait du regard : "I've got a favour to ask."


Dernière édition par Dennis Creevey le Sam 12 Sep - 20:41, édité 1 fois
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Taliesin de Briancourt
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Le sourire de Dennis, voilà une image qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Il ne sait pas trop quoi en penser, et un mauvais pressentiment s'empare de Caesar alors qu'il s'efforce de ne pas paraître trop suspicieux et méfiant et qu'il fait de son mieux pour ne pas balayer le couloir des yeux - il est vrai que, de toutes façons, le joli sourire de Dennis est quelque chose d'autrement plus beau à observer.
Il a arrêté de compter les jours depuis leur dernière entrevue, qui avait été aussi dégoûtante qu'insatisfaisante, mais il est bien difficile d'oublier combien Dennis le faisait se sentir bien pour toutes les fois où ils se sont croisés au Pegasus quand ils n'étaient pas occupés avec d'autres hommes ou ailleurs. Toutes les fois où il l'a fait rire, toutes les fois où il l'a embrassé, toute les fois où il l'a regardé comme il le fait maintenant: comme si Caesar était le centre de son attention et méritait sa tendresse naturelle. "Sorry to disturb you." Caesar a un mouvement de recul quand Dennis s'appuie à l'encadrement de la porte, et se crispe un peu en serrant les dents et fronçant les sourcils. Il a la gorge nouée et les lèvres sèches rien qu'à l'entendre, demeurant dans l'attente du retour de flamme.

Basil lui avait bien dit que cette vie secrète finirait par revenir le hanter; Caesar ignorait que ce serait de sitôt. "Can we talk for a bit?" Non, le réponse aurait dû tomber, irrévocable et immédiate, sans l'ombre d'un doute; et pourtant Caesar se retrouve incapable de dire quoique ce soit, inquiet et curieux à la fois du regard de Dennis posé sur lui, une demi-teinte d'expectative et de sa nonchalance habituelle. "I've got a favour to ask." Le coeur de Caesar fait une embardée, et il essaye vainement d'imaginer la teneur de telle faveur. Surtout envers lui.
Comme pour se rassurer, il raffermit sa prise sur la poignée de la porte qu'il tient toujours, appuie un peu plus le battant contre son épaule. "We can talk here." Inutile de le laisser entrer (surtout qu'il serait embarrassé de lui laisser voir l'état de l'atelier; les rares fois où il y a emmené Dennis, pour baiser à même le sol et rarement sur la couchette à l'écart de la pièce, il était plein de d'art et d'amour et de bonheur d'oeuvres et de vie: tant de choses qui ont quitté l'existence de Caesar en même temps que sa famille), inutile aussi de lui faire croire qu'il a la moindre place dans sa vie. Mais ne ferait-il pas mieux de le cacher dans le secret de l'atelier, par peur que les voisins soient en train d'espionner derrière leurs serrures?

Les yeux de Caesar se détachent, presque à contre-coeur, du visage de Dennis pour balayer le couloir d'un regard nerveux. Que penseraient-ils si...? Non, après tout, Dennis pourrait tant être un ancien ami qu'un camarade de classe qu'une simple connaissance. Personne n'irait croire qu'ils sont amants, à les voir ainsi: Caesar distant et froid, Dennis gardé à une distance raisonnable.
Combien de fois s'est-il lové, avec plaisir, dans ses bras, riant à la moindre de ses blagues, caressant son corps avec une admiration dévote? Combien de fois a-t-il gémi pour lui, l'a-t-il attendu à leur table du Pegasus, combien de fois a-t-il pensé à lui sous la douche le matin et dans le secret de son lit le soir? Des amants réguliers, Caesar n'en a eu que trop peu; et aussi réguliers que Dennis, encore moins. Comment résister, après tout, à quelqu'un comme lui: dédié, volage, désintéressé, prêt à exaucer toutes ses envies sans se poser de question?

Facile de lui résister, Caesar découvre-t-il désormais, étouffé d'une pression qui n'a pas lieu d'être. Facile de résister à ses yeux, à son sourire, et à sa manière agaçante de s'approcher comme si il avait encore le moindre droit sur son espace personnel. "What do you need?" Mais avec Dennis, il a appris très vite, il y a que peu de choses dont il a besoin. "I don't have any poppers and you know I've never rolled, I wouldn't even know where to find SMILEs." Il grimace en prononçant ses mots dans un chuchotement furieux. "I'm not about that life anymore." Ses mots lui brûlent la bouche d'une manière désagréable. "So be quick. What do you need?" répète-t-il, pressant, ses yeux revenant explorer le couloir qui lui semble désormais interminable et peuplé de mille oreilles curieuses.
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Bairagi Curran
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bairagi Curran
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caesar rosier
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"We can talk here." Le pressentiment de Dennis se mua en une brûlure désagréable dans son torse, y ravivant le souffle anxieux induit par la trop longue absence des rires chimiques des SMILEs. Si on grattait à la surface, dans ces instants pénibles, on y aurait découvert un poids lui oppressant la poitrine, le maintenant au sol, ralentissant sa course de joyeux invincible ; lors des rechutes, Dennis aurait volontiers rejoint Riley au fond de son lit, pour fumer, s'abrutir devant la télévision qu'il aurait remontée du salon, ne pas avoir la force de se relever pour autre chose qu'un aller-retour pesant aux toilettes. Coincé sur le pallier par un Caesar nerveux, jetant un regard derrière lui comme pour s'assurer qu'il était seul, Dennis sentit ses forces chuter, décrocher comme un lendemain de fête le sourire qu'on avait accroché à ses lèvres. "Yeah, okay", fit-il d'un ton conciliant, s'emparant de la nonchalance qui faisait sa réputation depuis de nombreuses années ; tout était facile, avec Dennis, qui ne semblait s'écorcher sur aucun des écueils qui se présentaient à lui. Que Caesar le reçoive comme une nuisance, après leurs étreintes pressées et leurs soirées passées à rire, ses bras enroulés autour des épaules du sorcier, était un autre de ces rochers qu'il suffisait de contourner d'un sourire.

"What do you need?" Le regard de Caesar revint à lui, s'ancrant au sien avec une fermeté déplaisante. "I don't have any poppers and you know I've never rolled, I wouldn't even know where to find SMILEs." Dennis se redressa légèrement, sa main toujours dans l'encadrement de la porte, soudainement moins encline, devant le feulement furieux de Caesar qui avait coupé court à ses illusions naïves, à se faufiler de nouveau dans l'atelier de l'artiste. D'un côté, il était arrangeant que Caesar ne soit pas dupe et en vienne directement aux faits – il lui évitait l'embarras de révéler que sa visite était intéressée. De l'autre... Dennis aurait préféré devoir se répandre en explications confuses devant un thé, se heurter, peut-être, à la déception de Caesar face à l'objet de sa visite – l'un des deux objets, lui aurait-il dit avec un sourire qui aurait alors réparé la brisure. "I'm not about that life anymore." Oh. "So be quick. What do you need?" Oh.

Riley l'avait prévenu, pourtant, qu'un jour Caesar retournerait à sa vie de Sang-Pur où quelqu'un comme lui n'aurait pas sa place : fugitif, Né-Moldu, aux antipodes du nom ancestral de Rosier dont il avait appris les détours au travers de ses discussions avec Malik, qui décidément en connaissait un rayon sur le sujet de la généalogie de l'aristocratie sorcière, et des indices dispersés par Kaz lui-même. Et Dennis, comme toujours, y avait bêtement cru – quand il l'avait retrouvé dans les coulisses de son show, hors du contexte particulier du Pegasus, comme pour se prouver que Caesar voudrait encore de lui en dehors des backrooms, qu'ils existaient, à l'extérieur, qu'il ne s'était pas entiché d'une ombre qui disparaîtrait à la lumière du jour, que Caesar n'était pas l'un des red flags toxiques que Riley lui pointait du doigt (avec une justesse dont l'importance disparaissait aussitôt lorsqu'il revenait avec le cœur en miettes), qu'il était différent du reste – un espoir stupide qu'il avait gardé pour lui, chassant les inquiétudes de sa colocataire avec un rire, qu'il savait que ce n'était qu'éphémère, que les choses se finiraient quand elles devraient se finir, que rien ne servait de s'inquiéter pour lui.

"I need money." Les mots avaient franchi ses lèvres avec une simplicité déconcertante, pressé d'accéder à la requête de Caesar – pressé d'obtenir enfin les quelques pilules qui pourraient le faire repartir, lui faire oublier les déceptions, et le vide, la tristesse qu'il sentait lui évider le cœur au fil des heures. "Look Kaz, can we talk inside? Please", continua-t-il d'une voix basse, incapable de chuchoter depuis toujours, ses paroles portant légèrement dans le couloir sous la nervosité qui l'étreignait désormais. "It's not safe for me to be out here, you know... I won't be long, I promise." Il esquissa un faible sourire d'excuse, coincé entre sa propre impatience où se confondaient le désir de récupérer sa dose et celui de récupérer Caesar, et les risques qu'il prenait à chaque minute passée en plein jour, à découvert, loin de Sheffield.
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Taliesin de Briancourt
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"I need money." Le regard de Caesar, occupé à chercher le moindre signe de vie dans le long couloir menant à l'atelier et derrière chaque porte, se tourne vers Dennis dans un sursaut, alors que ses sourcils se froncent et qu'une expression désapprobatrice vient se faufiler sur son visage. Bien sûr qu'il a besoin d'argent, tous les camés dans son genre ont besoin d'argent: Caesar ne peut plus compter le nombre d'hommes qu'il a rencontré au Pegasus, qui interrompaient tout pour se faire un rail, avaler une pillule, poser un buvard sur leurs langues ou diluaient de la poudre dans leur verre, comme on prendrait un médicament. Lui n'a jamais consommé que du poppers, et plus pour ses propriétés tant désirées quand il allait cruise que pour son effet euphorisant. Il a vu trop de fois Dennis avec ses sourires trop grands, et ses attitudes déconnectées, les pillules qu'il lui a proposées maintes fois sans jamais s'offenser face à ses refus. "Look Kaz, can we talk inside? Please." Ce devrait être simple de lui dire non, de lui claquer la porte au nez et de lui dire d'aller voir ailleurs; il n'est ni son ami, ni son boyfriend, ni son sugar daddy ou il ne sait quoi encore.

Sauf que Dennis en sait trop de lui, réalise Caesar. Il pourrait parler, laisser la rumeur enfler, et la famille de Seung Wan pourrait l'apprendre et-- "It's not safe for me to be out here, you know... I won't be long, I promise. - Listen--" Son ton conciliant s'étrangle quand le bruit immanquable d'un transplanage résonne dans le couloir. Une silhouette apparaît devant une porte, prête à toquer, et le sorcier jette un coup d'oeil autour de lui par réflexe; déjà, Caesar a attrapé le devant du t-shirt de Dennis, et l'attire brusquement avec lui à l'intérieur de l'atelier.

Il déteste cette situation, déteste sentir Dennis lui forcer la main; mais à choisir, il préférerait encore que jamais, jamais leurs vies ne soient liées aux yeux de quiconque. Ou plus exactement, que sa vie d'avant et sa véritable vie se mélangent.
La porte est refermée dans un claquement, et les doigts de Caesar s'enfoncent dans le tissu et le torse derrière en l'y plaquant; et puis aussi rapidement qu'il l'a attrapé, tiré à l'intérieur, et épinglé contre le battant, il le relâche et fait un pas en arrière.
Il était si simple de sourire avec Dennis, de se détendre. De se laisser charmer et de rire, de l'observer parmi les lumières vacillantes du Pegasus, de l'embrasser et de le toucher et de le désirer. Tout était simple avec Dennis, et tout aurait dû le rester.

Caesar sent sa colère enfler en lui, et la ravale difficilement, serrant les poings en faisant un nouveau pas en arrière. La main qui a effleuré Dennis lui donne l'impression de s'être brûlée à son contact. Il serait si simple, désormais, d'abandonner dans le secret de son atelier.
Dans son dos, l'imposante sculpture qui devait représenter Basil, qui représente sa famille et son art et son futur, garde ses yeux aveugles vissés sur sa nuque. Caesar se redresse, conscient de cette pression, conscient aussi de sa voix ferme: "how much do you need?" Autant s'en débarasser au plus vite, et ne pas le laisser se faire des idées. Cette vie, qu'ils partageaient, n'est plus la sienne: Caesar l'a jetée en pâture à son deuil, et elle n'existe plus pour lui, tout comme Dennis.
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Bairagi Curran
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Bairagi Curran
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"Listen –" Le ventre de Dennis se tordit devant le ton conciliant de Caesar – et il crut qu'il allait lui fermer la porte au nez à la vague de panique investissant brutalement ses traits au craquement dans le couloir. Susan l'aurait engueulé, qu'il n'était pas assez vif pour un résistant en territoire ennemi ; mais ses yeux restèrent rivés sur le visage de Caesar, accrochés par le désespoir de ne pas y lire un énième sourire, pour lui, de ne plus déceler la lueur qui éclatait dans son regard, lorsque Dennis lui lançait un « hey » avec son habituel sourire.

Au lieu de le repousser, Caesar l'attira soudainement à l'intérieur ; la porte claqua, le dos de Dennis rencontra durement le battant, les doigts de Caesar crispés sur son col – une seconde avant que les phalanges se relâchent, qu'il s'éloigne, et que le silence retombe aussi brusquement que s'était déroulé l'enchaînement.

Une pointe de soulagement naquit dans le torse de Dennis. Il l'avait entraîné à l'intérieur par crainte, mais Dennis avait eu ce qu'il désirait : un entretien privé avec Caesar dans l'intimité de son atelier. Quant bien même les circonstances étaient peu idéales, et entretenaient le malaise triste dans le torse de Dennis. Ce dernier ne put empêcher un coup d'oeil à la forme brute, derrière Caesar. "How much do you need?" Le regard de Dennis revint sur lui aussi sec, rappelé à la réalité peu agréable – un troc, de simples faits dénués des sentiments tièdes et des sensations explosives de leurs rencontres au Pegasus. "Two hundred, cash." Il se rendit compte qu'il avait le souffle plus court, mutilé par le contact, une empreinte brûlante entre ses clavicules, son anxiété une masse tumultueuse battant contre son sternum.

Dennis passa une main sur la base de son cou, déglutissant difficilement devant ces espoirs fraîchement écrasés par le comportement distant de Caesar, une expression traduisant sensiblement sa colère et son inconfort devant cette apparition impromptue. Dennis digérait difficilement le fait que Riley, encore une fois, ait eu raison au sujet de Caesar ; il pouvait sentir l'expectative du déchirement à venir lui coller désagréablement au ventre, la même sensation, familière, à ce nouveau rejet d'un amant devenu important trop vite et trop fort. Il savait d'avance que s'il ne faisait rien, Kaz et lui se sépareraient sur cette note amère, un deal tacite d'un chèque signé contre la tranquillité d'esprit du Sang Pur.

Dennis s'humecta les lèvres, ouvrit les mains en sentant une bouffée d'angoisse remonter jusque dans sa gorge. "Listen, I get that you don't want me here, but I'm not here to stir things up. We're cool", prétendit-il avec un nouvel essai de sourire, qui s'accrocha mollement à ses lèvres fatiguées par cette désagréable surprise. Il disparaîtrait s'il le voulait après deux cents Gallions en pièces sonnantes et trébuchantes ; Dennis ne pouvait lui demander plus, maintenant que Caesar avait nettement explicité sa rupture d'avec sa vie d'avant. "I'm sorry if I startled you, I didn't mean to. I thought it was cool for me to come here, or rather I didn't think at all before I did. Sorry." Un sourire d'excuse aux lèvres, il chercha du regard la trace d'une réaction chez Caesar, décortiquant la moindre vague de changement sur ses traits, dans ses yeux sombres – de la colère, de la peur, un relâchement soudain dans sa réticence à le recevoir. "Why did you stop coming?" s'entendit-il demander, pris par la présence de Caesar après de longues semaines d'absence inexpliquées. "I waited for you."
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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
Date d'inscription : 16/08/2019
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Crédit : poésies cendrées (avatar). tumblr (gifs). inconnu & sylvia plath (quotes).
Âge : vingt-quatre ans (15/01).
Occupation : fugitif-terroriste-boytoy.
Allégeance : sa propre poire. depuis récemment, l'Ordre.
Particularité : métamorphomage, animixé (Percival, un pangolin), illuminary (Venus), un huitième triton, un quart être de la forêt, occlumens novice.
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Voir les yeux de Dennis s'égarer par-dessus son épaule et sur son oeuvre inachevée réveille en Caesar une frustration mordante et honteuse; il aurait peur que Dennis s'invente critique et lui liste tous les défauts de sa sculpture posthume maladroite et bourrée d'angles et de pleins inégaux et détestables. Néanmoins, il ne peut retenir la crispation de ses muscles et l'intensité de son expression quand les yeux de Dennis reviennent sur lui, le plantent là et lui rappellent douloureusement tout ce qu'ils ont pu partager un jour.
C'était juste des sourires et des baisers et des conversations sous la basse assourdissante du Pegasus. Des étreintes rapides et fiévreuses dans une des backrooms, et une fois au théâtre, et quelques fois à l'atelier. C'était rien. Rien de particulier, juste un énième éphèbe duquel il s'est entiché pendant un temps, et il serait passé à autre chose- non, il est passé à autre chose, comme avec Karim, comme avec Logan, comme avec Carson, comme avec toutes ces autres belles gueules qu'il a découvert dans le clair-obscur du Pegasus, entre deux verres et deux chansons électriques.

Caesar repense amèrement au refus clair et net de Dennis, la dernière fois qu'il l'a vu au Pegasus, et à l'intense déception heurté qu'il avait ressenti en allant chercher son salut ailleurs. Il s'efforce de se concentrer sur ça, plutôt que sur les nombreux rires que Dennis a su lui arracher contre toute attente au mesure de leurs rencontres harsadeuses. "Two hundred, cash." La réponse vient rapidement et avec, als urprise de Caesar qui vient agiter rapidement ses traits, les ouvre pendant un bref instant avant qu'il ne reprenne contrôle dessus et les crispe. "Merlin, Dennis," souffle-t-il entre ses dents. C'est quasiment le loyer mensuel qu'il paye pour l'atelier. C'est une somme énorme pour la quasi-totalité des citoyens britanniques, et Caesar ne devrait même pas effleurer du doigt la possibilité de la lui offrir sans rien en échange; et pourtant, il pense déjà à la boîte en métal que lui et Basil ont toujours gardé à l'atelier, avec suffisamment d'argent pour payer le loyer au propriétaire et pour toutes les emplettes possibles et imaginables d'urgence qu'ils auraient à faire durant leurs longues séances inspirées de création. Il y aura sûrement assez dedans.

Il devrait s'y rendre, ouvrir la boîte, prendre son fric et le lui jeter au visage avant de le mettre à la porte; mais le regard de Dennis, toujours planté sur lui, l'immobilise malgré lui et il se surprend à l'observer en retard, caresser ses traits du visage. Il a toujours trouvé Dennis beau, vraiment beau, dégeageant quelque chose d'indescriptible. Et même à la lumière du jour, même avec ses traits creux et ses petits yeux, il est toujours aussi beau. "Listen, I get that you don't want me here, but I'm not here to stir things up. We're cool." Les yeux de Caesar s'étrécissent, et s'engoufrent dans la possibilité que Dennis soit en train de lui mentir, qu'il soit là pour commencer un terrible chantage qui va le plumer jusqu'à sa dernière Noise. "I'm sorry if I startled you, I didn't mean to. I thought it was cool for me to come here, or rather I didn't think at all before I did. Sorry." Un léger sourire sur ses lèvres, un froncement de sourcils appuyé de la part de Caesar. "Well, you were wrong to come," réplique-t-il d'un ton ferme mais dénué de la sécheresse précédente. Il pince des lèvres, s'en voulant presque de lui avoir offert quoique ce soit, même sous la forme de quelques mots lâchés du bout des lèvres. Il lui a déjà trop donné.

"Why did you stop coming? I waited for you." Caesar cligne des yeux et secoue la tête. "Why, did you get bored without me? Please." Il lève les yeux au ciel et se détourne en soupirant. Difficile pour quelqu'un comme Dennis de s'ennuyer au Pegasus. "I thought you were being pretty clear that we'd be better off going our separate ways, last we saw each other." Il commence à faire un mouvement vers le côté bureau de l'atelier et jette un regard noir à Dennis. "You stay here."
Il s'approche du bureau et jure à mi-voix sans trouver la boîte, déplaçant quelques liasses de papier et classeurs tenus par Basil, avant de mettre la main dessus. Il la déverrouille d'un sort et d'une clef qu'il produit de la poche de son pantalon, et utilise un autre sort pour décompter deux cent Gallions (Merlin) tout juste, qu'il dépose dans une petite sacoche au fond extensible. Il revient vers Dennis mais hésite à la lui donner au dernier moment. "What do you mean it's not safe for you 'out there'?" demande-t-il lentement, sourcils froncés, essayant de s'imaginer Dennis pourchassé par des créanciers vendeurs de drogues - il essaye de ne pas s'imaginer l'autre possibilité, pourtant criante et presque absurdement évidente. "And how can I be sure you won't be coming back for more once you've snorted all this money up, or whatever it is you do now?"
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Bairagi Curran
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bairagi Curran
Date d'inscription : 12/08/2020
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Crédit : queen bé urgh (avatar).
Âge : Inconnu (née dans les années 70).
Occupation : Hound spé varappe, ancienne membre de l'Acromantula, une guilde de joyeux assassins (non) vieille comme le monde.
Allégeance : Au semblant d'unité de la VB, que son compas moral éclaté va jusqu'à considérer comme ce qui se rapproche le plus d'une famille.
Particularité : Vampire, magie sans baguette, enhanced par des tatouages runiques dont les effets sont absorbés par la rune de la VB.
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caesar rosier
it was good he paused before me, this sudden storm of light, stirring dead hope, clear spark of beauty uncut by pain. these times give meaning to my life and make me whole: my cup has many cracks yet the wine always kissed the brim.
"Why, did you get bored without me? Please." Le soupir de Caesar fit flancher le sourire de Dennis, honnête, sincère ; Caesar le renvoyait à sa place (de rien du tout, de rêve éphémère), avec ses sentiments déplacés, d'une simple pichenette. "I thought you were being pretty clear that we'd be better off going our separate ways, last we saw each other." Cette fois, Dennis fronça légèrement les sourcils – quelques secondes trop tard, devant l'incompréhension provoquée par ces paroles. "What?" demanda-t-il en repassant dans son esprit le fiasco de cette soirée au Pegasus – l'ébriété et le mal-être profond de Caesar, son rejet face à un Dennis refusant de l'embrasser, we can talk, let's get out of here, le refus carabiné de Kaz, l'étreinte avec un autre que Dennis avait surprise, en le cherchant ensuite. Ils ne s'appartenaient pas ; et pourtant l'image avait laissé à Dennis une sensation douloureuse, un sentiment de trahison malvenu qui l'avait fait quitter la pièce. Il avait attendu, près de la piste de danse, avant de s'en aller au bout de quelques minutes, vaincu par le sentiment d'abattement qui l'avait saisi – non sans un mot à Malik, au cas où Kaz ne reparaîtrait pas ensuite. "You stay here." Le regard que lui envoya Kaz était sans appel ; aussi Dennis ravala-t-il son inconfort incrédule, et tourna-t-il naturellement, une fois le sorcier détourné de lui, son regard sur l'objet qui avait attiré le premier son attention en se faisant entraîner à l'intérieur de l'atelier.

Il fit un pas de côté, pour mieux en voir le visage, s'arrêta en faisant grincer le vieux parquet de l'atelier. La sculpture était encore brute, grossière, une première esquisse dans la pierre – Dennis considéra les yeux vides, deux globes aveugles parmi les traits de cette figure qu'il distinguait mal, à distance.
Il s'en détourna en entendant Kaz refermer un tiroir ou un coffre, revenant au sorcier – un coup d'oeil à la sacoche qu'il tenait entre ses mains. Il venait réellement de lui donner deux cent Gallions, somme énorme, proportionnelle à la volonté de Kaz de le voir disparaître de sa vie, se rendit compte Dennis avec une nouvelle vague d'amertume. "About what you sai..." "What do you mean it's not safe for you 'out there'?" Dennis ravala un instant ses doutes, enfoncé par cette prise de parole inattenue. Pris entre les feux du regard de Caesar et l'expectative de l'argent à portée de main, Dennis sentit l'étau de l'angoisse se resserrer sur lui ; une sensation peu familière dans son monde d'insouciance, qui fut balayée par l'intensité des pupilles de l'artiste dans les siennes, maintenant qu'il avait relevé le regard vers lui. Pour qui s'inquiétait-il : Dennis, ou lui ? "And how can I be sure you won't be coming back for more once you've snorted all this money up, or whatever it is you do now?" La réponse était évidente ; il n'y avait qu'à voir la peur sur les traits de Caesar, retenant son argent comme un otage précieux, à s'assurer avant de lui céder, qu'il s'achetait bel et bien sa tranquillité de vie.
Il y avait néanmoins quelque chose de faux, dans cette transaction, une dissonance aux oreilles sensibles de Dennis – le goût amer du regret lui restait en bouche, derrière celui de l'impatience à l'idée qu'il effleurait du doigt la libération d'une semaine de manque. Il fit un effort, dans ses yeux, conscient de ce qui se jouait derrière cette demande aux airs de chantage."You can't, fit-il avant d'ajouter, avec un léger sourire, but you can trust me. I won't come back if you don't want me to." Dennis resta accroché à ses yeux, sondant une demi-seconde son regard, en sentant son cœur se fendre d'un bonheur douloureux, désormais teinté du rejet de Kaz. "Cause you don't, right?" Puis d'ajouter, le cœur battant : "I didn't come here just for the money, you know." Il étendit la main et vint refermer tendrement ses doigts autour du poignet de Kaz, à mi-chemin entre eux ; son pouce rencontra son pouls, battant sous sa peau chaude. "I missed you."
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Taliesin de Briancourt
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Caesar regrette immédiatement s'être approché: confronté au regard de Dennis, à sa belle gueule et à sa petite moue, il sent déjà ses maigres résistants s'effriter. Difficile de ne pas se perdre dans ses grands yeux fauve, et d'ignorer l'intense satisfaction qui s'étale dans sa poitrine quand il voit un rapide sourire effleurer la bouche de Dennis. "You can't, but you can trust me." Caesar fronce d'autant plus les sourcils, un réflexe face à la risette de son amant, comme pour rétablir l'équilibre entre leurs deux expressions. La tension qu'il peut sentir sur les traits de son visage lui rappelle sa frustration et la déception de leur dernière rencontre, et lui rappelle aussi Seung Wan. Seung Wan, sa fiancée, sa future femme, qu'il ne pourrait pas déshonorer en... en quoi, exactement? En sentant ses défenses s'effriter face au rictus de Dennis? En cédant à l'envie pressante qui s'est réveillée en lui lorsqu'il l'a tiré à l'intérieur? Il sait qu'il est faible et tordu, cassé, que quelque chose ne va définitivement pas bien chez lui; et pourtant, c'est tellement naturel pour lui de subir tous ces émois face à Dennis, face au plaisir qu'il lui donnait fût un temps. C'est pour ça que c'est dangereux. C'est pour ça que Dennis est dangereux.

"I won't come back if you don't want me to." Caesar serait tenté de le croire, parce que Dennis a toujours été respectueux et dévoué, et qu'il ne lui a jamais donné une seule raison de douter de lui. Mais même Caesar sait qu'on ne peut pas faire confiance à un camé. "Cause you don't, right?" Caesar ouvre la bouche pour répondre mais déjà Dennis reprend: "I-- - I didn't come here just for the money, you know." Malgré lui, le coeur de Caesar s'emballe dans sa poitrine et sa peau le brûle là où Dennis le touche, ses doigts venant lentement entourer son poignet; il a un bref mouvement de recul, un spasme qu'il ne peut pas réprimer, mais au final s'abandonne à ce toucher, tendre et chaleureux.
Il ne se rappelle pas de la dernière fois où quelqu'un l'a touché comme ça. L'a touché tout court. "I missed you." Ou lui a dit ça. Ou a voulu sa présence. Ou l'a regardé comme ça, avec ce petit sourire incertain, et ces yeux doux, son pouce caressant légèrement la peau fine et délicate de l'intérieur de son poignet. "I..." Caesar cligne des yeux, les mots finissant leur course dans son crâne.

Il sait, dès alors, qu'il a perdu le combat et il sent quelque chose se dénouer dans son estomac, ses muscles se détendre en s'approchant d'un pas de Dennis, hésitant. Il lui tend la sacoche aux Gallions trébuchants, la plaque contre son torse avec un peu de rudesse, mais ne se débat toujours pas sous ces doigts qui lui enserrent toujours le poignet. "Here, just... don't come back, alright? I can't have you here, it's too dangerous, someone could see you." Il garde sa main sur la sacoche, toujours pressée contre le torse de Dennis. "I'm engaged now. I'm- I have to take my family forward, and I won't let anything jeopardise that." Et surtout pas lui.
Et pourtant, il ne se détache pas, le regarde dans les yeux intensément, s'attarde là où il devrait déjà le mettre à la porte. "Did you?" Il se passe la langue sur les lèvres, jetant un coup d'oeil à celles de Dennis malgré lui. "Miss me?"
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Bairagi Curran
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"I..." Les yeux de Dennis s'agrippèrent à ceux de Kaz avec d'autant plus d'expectative, le cœur battant lourdement contre son torse meurtri. Il y avait le manque, des SMILEs, de la chaleur de Caesar, la brûlure du rejet qu'il se refusait d'accepter, la perspective de le voir disparaître de son paysage, comme les autres – comme d'habitude, lui aurait dit Riley. Mais Riley ne comprenait pas la crainte qui le saisissait à l'instant, le fait que Kaz était invariablement, parfaitement différent du reste ; c'était une évidence, révélée dans cet instant de lucidité anxieuse, pendu à ses lèvres, son pouce balayant avec fébrilité l'intérieur de son poignet. Riley ne voyait pas tout ce que lui pouvait voir chez Kaz : ses rires sincères, l'élégance tendre de ses gestes, les éclairs pétillants dans ses yeux après le premier hit du Poppers.

Cela n'avait rien à voir avec le besoin pressant de se raccrocher à ce qu'il connaissait, à cet entichement comme un autre dans une des backrooms du Pegasus, à la possibilité de lui demander, à l'avenir encore, plus d'argent s'il le gardait – pas entièrement, pas exactement, tout du moins.

Le contact perdura, et Kaz, imprimant le mouvement contraire au brusque mouvement de recul, quelques minutes plus tôt, s'approcha ; les doigts de Dennis s'enroulèrent avec la même douceur autour de son poignet, un espoir dangereux, impérieux dans son torse, naissant de la blessure de constater les traits fermés du sculpteur. "Here, just... don't come back, alright? I can't have you here, it's too dangerous, someone could see you." Dennis cilla légèrement, au devant des cils fins de Caesar, ourlant délicatement son regard sombre, la pression sur son torse enfonçant dans ce dernière une nouvelle vague de chaleur, traçant un léger sourire sur les lèvres du résistant. "I'm engaged now. I'm- I have to take my family forward, and I won't let anything jeopardise that." Un petit coup au cœur de Dennis, qui, à défaut de comprendre la piété filiale des Sangs-Purs, en avait entendu parler comme ce qui lui avait paru être alors une lointaine légende. Fiancé ? Caesar allait se marier ? "Alright", répondit Dennis en retour, par réflexe, sans perdre son sourire ténu en endiguant difficilement la révélation quant au statut actuel de Caesar.

Ce n'était pourtant pas le regard d'un homme amoureux de sa fiancée qu'il posait sur lui, la sacoche toujours pressée contre son torse. "Did you?" Le regard de Dennis, en miroir du sien, glissa sur les lèvres de Kaz, attrapant cette habitude familière de le voir s'humecter les lèvres. "Miss me?" "Yeah", fit-il en relevant les yeux vers les siens, après un bref temps battement – celui de son cœur angoissé par la peur de le perdre encore. Il n'y avait aucun doute à avoir, ainsi arrimé yeux de Kaz ; il aurait pu lui dire tout ce qu'il souhaitait entendre, en se raccrochant à ce maigre fil d'espoir. Et son sourire s'étira, retrouvant les répliques enjôleuses qui avaient juché leur aventure au Pegasus. "The club has actually grown boring without you in it." Les doigts autour de son poignet glissèrent jusqu'à sa main pour s'y refermer, ses phalanges cherchant à se mêler aux siennes. "I missed you, Kaz." Ses pupilles agitées papillonnèrent d'un œil à l'autre de Caesar, une brève seconde, avant qu'il ne vienne refermer une main dans son cou, et se penche, d'un même mouvement, vers lui pour l'embrasser avec empressement.
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