BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 cassis ⊹ the loneliness of filling every need.

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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
Date d'inscription : 16/08/2019
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Crédit : poésies cendrées (avatar). tumblr (gifs). inconnu & sylvia plath (quotes).
Âge : vingt-quatre ans (15/01).
Occupation : fugitif-terroriste-boytoy.
Allégeance : sa propre poire. depuis récemment, l'Ordre.
Particularité : métamorphomage, animixé (Percival, un pangolin), illuminary (Venus), un huitième triton, un quart être de la forêt, occlumens novice.
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dennis creevey
And I know that I'm saying too much Even though I'd rather hold my tongue And I'll pull you closer holding on to Every moment 'til my time is done, And this ain't right, you've been the only one to make me smile In so long, I've succumbed to what I've become.
tw: racism mention

2004. Caesar est un habitué du Pegasus et de ses règles implicites, délicat entremêlé de normes hors-norme et d’habitudes cachées. Ça fait des mois qu’il fréquente ce bar, ou des années, il ne sait plus trop et franchement, ça n’importe que peu. Ce qui importe, c’est le sentiment de liberté qu’il ressent lorsqu’il s’y trouve, cette impression trompeuse qu’il peut y être qui il est - non pas Caesar Rosier, mais juste Caesar, un énième visage perdu dans l’ombre, un corps à adorer et à baiser et auquel ne plus penser une fois le soleil levé.
Le plus dur, c’est de se séparer de Jelabi, qui reste inconsolable à l’atelier et pleure quand Caesar lui demande gentiment de rester calme. Il ressent lui aussi cette absence d’une manière douloureuse et affolante - mais qui amène un paon en boîte de nuit? Il passe de longues minutes à le câliner à chaque fois, à caresser ses plumes, à le laisser picorer ses doigts, alors que monte en lui une impatience dévorante, une faim qui n’a pour l’instant pas trouvé de quoi se satisfaire. Caesar sait que quelque chose ne va pas chez lui, mais depuis une soirée ayant dérapé à la LAAW et le rire de Gavin contre son cou lui parlant de ce safe haven inespéré, perdu à Blackpool entre un pub moldu et un betting shop, il n’y pense plus.
Une fois passés les Gardiens du Secret à l’entrée, Caesar se faufile dans les couloirs étroits, ignore le premier comptoir pour s’engager dans la salle principale, où les ombres et les lumières clignotantes se succèdent au rythme exaltant de la musique qui tonne à en faire trembler le sol. Caesar pourrait se déplacer au Pegasus avec les yeux bandés tant il connait l’endroit. Il connait aussi le rythme de l’endroit, la danse incessante qui s’y déroule chaque soir.

Comme à chaque fois, il s’assied à une table après avoir lâché une généreuse bourse de Gallions à un manager, et commande un verre de soda, ses yeux scannant la foule à la recherche de son fun de ce soir.
Ce n’est même plus du fun à ce stade, mais un besoin. Un besoin viscéral qui le prend aux tripes, y foutant le feu après les avoir tordues dans tous les sens. Le sentiment de honte est enterré bien profond, ne ressortira que le lendemain, quand il sera confronté au regard incompréhensif de Basil, à son jugement inquiet et silencieux. Les frères se disputent souvent à propos des virées nocturnes de Caesar, mais le status quo demeure - quoiqu’il fasse, Caesar sait que Basil l’aidera toujours à mentir et à polir sa réputation sans accroc.

Caesar regarde les corps se presser sur la piste de danse, des couples se faire et se défaire à la vitesse de la lumière - il observe, jalousement, des silhouettes s’entraînant mutuellement vers les toilettes ou les salles plus privées où règne une lumière noire presque mystique. Il est un artiste, il a besoin d’aimer, de baiser pour créer; sa productivité n’a jamais été aussi satisfaisante que les lendemains de soirée quand, gorgé d’amour, Caesar se met à peindre et à sculpter.
Son regard accroche un autre, qui se détourne. Un second, qui disparaît entre deux chansons. Il observe un homme qui danse sur un podium, puis deux qui s’embrassent - sans honte, sans peur, sans gêne. Il sent quelque chose se réveiller en lui, l’impatience qui grandit comme une vague annonciatrice d’un tsunami. Il finit par verser un fond de vodka - bouteille généreusement offerte par un management reconnaissant ses habitués aux poches profondes - dans son verre, peu importe que ça lui donne l’air d’une tomate - de quoi le détendre, et d’effacer le sentiment d’inconfort provoqué par la distance le séparant de Jelabi.

Un autre regard, entêtant, qui ne le lâche pas. Il est loin mais Caesar discerne sa carrure, qui réveille en lui un feu lancinant, un désir inavouable - aussi rapidement que ça. Il sourit, l’autre aussi, et le coeur de Caesar s’accélère. C’est bon, il a trouvé ce qu’il cherchait.
Entre deux chansons, les lumières s’éteignent, quelqu’un dit quelque chose dans un micro magique et des cris d’excitation se font entendre dans la foule. Le regard a disparu, et Caesar sent son coeur retomber dans sa poitrine. Il finira par trouver, il le sait, quitte à abandonner son trône et se jeter lui-même sur la piste de danse. Les “gens comme lui,” n’ont pas la côte, lui a-t-on dit. Il pensait que ça voulait dire “riches et purs,” mais ça n’a pas sa place ici - non, ça veut dire “bridés” ou “au visage plat.” L’angoisse de ne pas plaire lui fait finir son verre d’une traite.

Quand il le repose d’un mouvement brusque sur la table en verre, quelqu’un s’est approché de sa table. C’est lui, Caesar le reconnait, qu’il vient de voir. Il fait rapidement l’inventaire: jeune, blond, le torse à moitié découvert par sa chemise ouverte, parfait. Caesar lui sourit, ravi. “Just on time: I’ve just finished my drink.” Sa voix lui semble toujours différente, sourde, le Caesar du Pegasus empruntant un rythme à mille lieux de l’accent courtois et poli comme un joyau de Caesar Rosier. Ce dernier n’existe pas en cet instant précis. Il ne veut pas exister.
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Bairagi Curran
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bairagi Curran
Date d'inscription : 12/08/2020
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Crédit : queen bé urgh (avatar).
Âge : Inconnu (née dans les années 70).
Occupation : Hound spé varappe, ancienne membre de l'Acromantula, une guilde de joyeux assassins (non) vieille comme le monde.
Allégeance : Au semblant d'unité de la VB, que son compas moral éclaté va jusqu'à considérer comme ce qui se rapproche le plus d'une famille.
Particularité : Vampire, magie sans baguette, enhanced par des tatouages runiques dont les effets sont absorbés par la rune de la VB.
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caesar rosier
Pegasus, 2004
Flottait sur les lèvres de Dennis un sourire béat, détendu, qui creusait dans ses joues deux fossettes d'un bonheur extatique depuis déjà de longues minutes. Il avait agréablement chaud, au contact des corps sur la piste de danse, et assez fumé pour planer sur un nuage ouaté où se mêlaient les couleurs bien connues du club. Les regards qu'il croisait étaient électriques, chargés d'une lourdeur qu'il recevait comme un souffle frais sur sa peau découverte, et Dennis avait, cerise sur le gâteau, écoulé une bonne partie de ses SMILEs quand bien même il n'était, comme il l'avait dit à Riley, que « de sortie ». La sorcière avait, une fois encore, insisté pour qu'il l'emmène ; et Dennis, sentant l'appel pressant d'un corps contre le sien, au détour d'une des alcôves dédiées du Pegasus, et le besoin d'écouler sa marchandise, avait refusé en invoquant la moitié de la vérité, celle que Riley connaissait depuis qu'il avait commencé à lui parler de ses aventures : il avait envie de baiser, et Riley serait un obstacle conséquent sur sa course au plaisir. Couper court à ses rêves de sortie était toujours mieux que de devoir la dérider, après l'avoir laissée une partie de la soirée au bar et écopé de sa rancoeur. Lorsqu'il sortait solo, il pouvait lui revenir avec de nouvelles histoires – les siennes, celles des autres, le club regorgeait de ce thé qu'il aimait servir à sa colocataire de sa voix éraillée par une nuit de fête.

Dennis se sentait bien – et il voulait se sentir mieux encore.

Son regard accrocha le sien, l'arrêtant tandis qu'il balayait la salle, et même s'il se trouvait encore loin, il put voir fleurir immédiatement sur ses lèvres un sourire, auquel Dennis répondit tout aussi rapidement, le souffle légèrement court au contact de ses yeux bruns, noirs, qu'importait pour l'instant – les lumières basses du club faussaient toute la donne, et rendaient tous les regards sulfureux, engageants, propices à se mêler au sien pour le couvrir de toute cette attention dont il avait trop manqué, le jour.

Il s'écarta de la piste alors que s'abattait sur celle-ci un brusque noir ; devant les cris qui retentirent, Dennis lâcha un rire heureux, partageant la vague d'excitation qui parcourait la foule, sans arrêter sa route. Lorsque la lumière revint, il avait atteint sa table, et sourit lorsque les traits de l'inconnu s'éclairèrent d'une surprise légère en le voyant.

Cute... Hot. Son cerveau abandonna cette lutte perdue d'avance consistant à trancher sur la teneur de son visage finement dessiné, comme l'oeuvre de coups de pinceaux précis, discrets, habitués à dépeindre la beauté. “Just on time: I’ve just finished my drink.” "Cool, perfect timing", commenta Dennis en détaillant le visage qui s'était ouvert à lui comme une fleur élégante, dont il ne tenait plus qu'à lui de caresser les pétales. Il détonnait presque, sur ce décor décadent où d'un moment à l'autre, tout pouvait basculer en direction d'une des salles plus intimes – il devait avoir son âge, ou plus jeune, et semblait visiblement aussi à l'aise que lui dans cette ambiance sulfureuse. "Wait wait," Dennis s'accouda à sa table, sa chemise pailletée baillant généreusement sur son torse athlétique, les yeux au niveau des siens, son sourire vacillant légèrement sans disparaître, tandis qu'il grappillait sur son visage les quelques indices à sa disposition. "I think I've seen you before." Dennis referma son pouce et son index sur ses propres lèvres, fronçant légèrement les sourcils en tentant de décoder cette énigme – puis la lumière fut brutalement, et les yeux de Dennis s'éclairèrent tandis qu'il remettait le visage sur ses souvenirs engourdis par le frisson de cette soirée. "You play music, don't you? Classical show, I remember. Not my style if I'm being honest but your performance was bloody stunning." Et la musique restait la musique, quelle qu'elle fût ; ses yeux s'arrondirent en deux demi-lunes, ravi d'avoir mis le doigt sur cette rencontre lointaine.
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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
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Cool, perfect timing.” Malgré lui, Caesar sent son sourire s’agrandir, légèrement rassuré de ne pas voir le jeune homme se détourner et s’en aller maintenant qu’il peur plus précisément voir son visage. Caesar, quant à lui, continue de le dévorer des yeux, s’attardant sur des détails qui pourtant n’importent que très peu. Caesar n’a pas vraiment de préférence, pour être honnête, même si une belle gueule est toujours préférable. Il préfère de toutes façons baiser dans le noir, les yeux fermés, plus focalisé sur son propre plaisir et désir que le reste.
Le jeune homme en face de lui fera l’affaire, Caesar en est désormais convaincu. “Wait wait.” Il arque un sourcil en l’entendant, souriant toujours en le voyant se pencher, ses yeux observant sans gêne la merveilleuse vue offerte par le col de sa chemise. “I think I’ve seen you before.” Caesar sent son coeur louper un battement. Il espère que l’autre veut simplement dire qu’il l’a déjà vu au Pegasus, puisqu’il y vient souvent, et non autre part. “Have you, now?” demande-t-il d’une voix qu’il espère séductrice et ne montrant rien de son trouble.

Que fera-t-il si l’autre lui parle de son nom de famille, de sa position dans le monde, de son sang, de la Marque sur les bras de ses parents et de sa soeur? Caesar apporte son verre à ses lèvres en observant l’autre faire un spectacle de sa réflexion, masquant la grimace que le goût pourtant presque indiscernable de l’alcool force sur son visage. “You play music, don't you? Classical show, I remember. Not my style if I'm being honest but your performance was bloody stunning.” La surprise lui fait agrandir deux yeux ronds avant qu’il n’esquisse un petit rire plaisant et bizarrement satisfait. “That would be my twin brother,” explique-t-il rapidement remis de sa stupéfaction. “But you’ve seen my work too. I have designed and made the sets for all of our shows.

Il regarde le blond d’un air incertain avant de légèrement se décaler sur la banquette et de rapidement tapoter le cuir à côté de lui. “Please sit down, I have a few questions for you. You’ll forgive me for my surprise I’m sure: you just don’t seem like the type of person who usually enjoys our shows. What play did you attend?” Caesar se permet rarement de discuter, quoique ce lui arrive, mais seulement quand c’est intéressant et non des platitudes tant ennuyeuses que douloureuses. Pour un rien de conversation à propos du spectacle, Caesar veut bien étouffer le désir lancinant alimenté par toute la peau de l’autre jeune homme et son regard sombre qui n’a presque pas quitté le sien. “You can call me Kaz.” Il n’aime pas ce surnom réducteur, mais il aime encore moins entendre son prénom dans la bouche de ses amants. “Is there anything I could sign for you, an autograph of sorts?” Il sourit en lui servant un verre - plutôt serré - avec un naturel désarmant et sévèrement pratiqué. “I could imitate my brother’s signature too, if you insist.
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Bairagi Curran
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Bairagi Curran
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caesar rosier
Pegasus, 2004
Le sourire de Dennis s'agrandit au rire du sorcier, qui résonnait agréablement contre ses oreilles tandis que son regard embrassait généreusement cette explosion de joie sur ses lèvres. Cute. “That would be my twin brother. But you’ve seen my work too. I have designed and made the sets for all of our shows.” Ses yeux revinrent immédiatement s'arrimer aux siens, leur dérobant l'expression de surprise sincère, parfaitement plaisante, qu'ils avaient affiché un peu plus tôt. “No way, there are two of you?“, fit-il sans se départir de son sourire, décortiquant du regard le visage si semblable à celui qu'il avait vu, depuis les coulisses, en allant livrer ses pilules à un Garrett en sueur, qui, les mâchoires serrées, avait grogné lorsque Dennis avait voulu rester.“Please sit down, I have a few questions for you.“ Questions ? Cool ; il adorait discuter, et si les yeux sombres et la silhouette fine de l'inconnu restaient parfaitement dans la ligne de mire d'un Dennis intéressé, il n'était pour autant pas pressé de les entraîner dans l'une des backrooms de l'établissement – de nombreuses fois, sa mère l'avait comparé à la tortue dans les fables moldues de son enfance. Une tortue avec un indécrottable sourire, et un spliff pendu aux lèvres. Les intonations légèrement posh du sorcier, sur cette découverte effarante, lui donnaient envie d'en savoir plus ; et puis, il avait de jolis yeux.

Assis à côté de l'artiste, il s'accouda de nouveau à la table, couvant le sorcier de ce même regard, et de ce même sourire, découvrant au fil des secondes ce visage qui, quelque part, avait un double (woah, Dennis aurait bien voulu les voir ensemble, à la lumière du jour). “You’ll forgive me for my surprise I’m sure: you just don’t seem like the type of person who usually enjoys our shows. What play did you attend?” Dennis s'esclaffa brièvement, chassant d'une main un pardon superflu, dans ces circonstances ; la salle où ils s'étaient produits, à elle seule, avait fait tourner la tête d'un Dennis qui n'avait jamais vu des dorures qu'aux musées où ses parents les avaient traînés, enfants, avec son frère. “I'm not sure, I was backstage, a friend had an emergency, needed me there... It was like, five or six months ago I think?“ Un de ses sourcils se fronça devant la gymnastique réclamée à son esprit paresseux, agréablement engourdi par les effluves apaisantes des herbes, et le sourire charmant de son interlocuteur. Impossible de se souvenir de quoi que ce soit d'autre que de la musique, plantée dans ce décor absurdement exquis – l'admiration teintait désormais le regard d'un Dennis, bluffé d'être aux côtés d'un artiste accompli. “You can call me Kaz.”

”Cool name. I'm Dennis.” Son sourire s'élargit alors qu'il lui présentait sa main libre pour une poignée de main purement pour la forme – et l'excuse d'un premier contact, tandis qu'il observait inlassablement les traits de Kaz. “Is there anything I could sign for you, an autograph of sorts?” ”You'd do that?” Il eut un rire surpris, sincère, se redressant tout juste pour prendre le verre de vodka qu'il venait de lui servir. ”I could imitate my brother’s signature too, if you insist.” “That'd be sick, yeah.” Il poussa une nouvelle expiration amusée, avant de prendre une gorgée rapide de son verre, qu'il repoussa légèrement sur la table ; il lui présenta l'intérieur de son avant-bras, passant l'autre à l'arrière du dossier, le torse ouvert, tourné vers Kaz. “Sorry, I'm not really a paper sort of bloke, I hope you don't mind“, fit-il avec un sourire en coin, quasiment certain que Kaz ne rechignerait pas à signer sa peau chaude, légèrement moite sous la chaleur du club, plutôt qu'un bout de parchemin.  “If I don't wash my arm long enough, would that grant me a ticket to one of your shows? I sure wouldn't mind getting dirty for it.“ Sourire aux lèvres, son regard dériva le long du profil du sorcier, comme pour le découper mentalement sur le fond devenu flou du Pegasus.
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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
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Dennis alors, avec son sourire presque béat et son énergie tranquille, sa chemise pailletée à la limite du vulgaire donnant envie à Caesar d’en arracher tous les boutons un à un pour mieux retracer du doigt les muscles s’y cachant. Il apprécie beaucoup le regard que Dennis porte sur lui, entre curiosité sincère et admiration retenue, et Caesar doit se faire violence pour ne pas l’avalancher de remarques pédantes et prétentieuses dans l’espoir dr l’impressionner. Il a même dû s’en mordre les doigts en l’entendant douter du nom de la pièce (“Ah, that must have been “The Hollows” then, interesting,” lui a-t-il dit d’un ton détaché et volontairement mystérieux), redoutant de le voir s’éclipser trouver quelqu’un d’autre pour la nuit ou du moins, une partie.

Mais comment douter de Dennis quand il le regarde comme ça, se tourne vers lui tout à fait, entoure son espace avec ses longs bras et lui donne l’impression d’être le centre même de l’univers? “That'd be sick, yeah. Sorry, I'm not really a paper sort of bloke, I hope you don't mind.” Caesar renifle un peu, imaginant déjà Eun-Ji rouler des yeux d’épouvante en lui rappelant que quelque chose d’aussi précieux que l’encre mérite pas moins qu’une matière noble tel le parchemin comme canevas. “I’ll make do,” lui répond-t-il avec un sourire, relâchant son verre pour approcher ses mains de l’avant-bras de Dennis. “If I don't wash my arm long enough, would that grant me a ticket to one of your shows? I sure wouldn't mind getting dirty for it.” Caesar relève les yeux vers lui alors que ses doigts effleurent son poignet. “I’ll give you a private show instead, how about that?” propose-t-il, révélant quelques dents dans son sourire en coin, son coeur s’accélérant au ton suggestif de sa propre remarque.

Il reporte son attention sur le bras, ses doigts se glissant sous le tissu de sa chemise, déboutonnée là aussi sans surprise. Il caresse doucement l’intérieur de ce bras chaud, moite, vibrant d’énergie, jusqu’au creux de son coude. “You have very nice skin,” le complimente-t-il en sortant sa baguette, la faisant courir à la surface de sa peau. D’un geste expert et grâce à un rapide sort d’encre projetée - idéal pour les croquis et rapides idées -, Caesar signe le bras de Dennis de son nom et de celui de Basil avec aise. “There you go.” Sa baguette est rangée d’une main mais celle-ci revient caresser son bras près des doigts qui ne l’ont pas quitté. “It won’t fade unless you dispel it,” lui indique-t-il avec un sourire, caressant doucement sa peau. “Although I hope you’re still game for getting dirty.
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Bairagi Curran
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Bairagi Curran
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caesar rosier
Pegasus, 2004
Le regard de Dennis resta rivé sur le visage de  Kaz, quand bien même ce dernier avait reporté son attention sur son bras. Il y avait dans ses traits une délicatesse inconnue à Dennis, qu'il retrouvait dans son toucher et l'esquisse de gestes gracieux ; même sa remarque rentre-dedans, qui lui avait tiré un large sourire, était empreinte d'une élégance contrastant avec la teneur de son invitation. C'était une nouveauté sans précédent, dans la vie d'un Dennis partagé entre monde moldu et résistance, habitué à une simplicité de vivre flagrante qui lui apparaissait, désormais, presque grossière face au visage et aux manières de l'artiste. C'était autre chose que les moues de Riley, la démarche décidée d'Alexis, le sourire enjôleur de Stan – Dennis, fasciné, s'enivra de cette finesse qui leur faisait, à lui et à son entourage, cruellement défaut.

La caresse lui tira une légère décharge électrique, qui remonta le long de son bras jusqu'à sa nuque. “You have very nice skin.” “You too“, répondit-il en embrassant du regard la peau de Kaz qu'il devinait lisse, dans son cou, en dépit de l'éclairage mensonger du Pegasus, connu pour sublimer les défauts des physiques les plus disgracieux. Dennis baissa les yeux sur son bras en sentant un fourmillement sur sa peau ; une écriture fine, nerveuse, recouvrait désormais l'intérieur de son avant-bas. “There you go.” “Caesar ?“ fit-il d'un ton interrogateur en relevant le regard vers ce dernier. “That's a cool name too.“ Un sourire revint s'emparer de ses lèvres, arraché par le ton intime de leur conversation et la caresse agréable sur son bras, entraînant Dennis dans la spirale entêtante de l'envie, grandissante au fil des secondes, des gestes, des sourires.

Et Kaz déployait ses charmes avec une adresse à laquelle Dennis était particulièrement sensible ; il voulait en savoir et en connaître plus, et dans le cadre familier du club, rapidement devenu un spot incontournable pour ses ventes, et pour lui, il se laissa aller à cette attirance sans se poser de questions. “It won’t fade unless you dispel it, although I hope you’re still game for getting dirty.” Dennis eut un rire, touché au ventre par cet assaut aussi frontal que plaisant. Si la première invitation avait été indéterminée, valable pour plus tard comme pour jamais, celle-ci était immédiate, et il ne suffisait qu'à tendre la main pour s'en saisir. Aussi Dennis baissa-t-il les yeux sur les lèvres de Kaz avant de se pencher vers lui avec un sourire, franchissant aisément la distance saugrenue entre leurs deux corps, pour venir l'embrasser ; ses propres doigts se refermèrent sur le coude de Kaz, en une prise légère pour compléter cette étreinte tandis qu'il le sentait lui répondre, goûtant à sa bouche parfumée à la vodka, et d'une note sucrée qui électrisa ses sens.

Le Pegasus avait des codes singuliers, déterminés par le secret de son existence et la libération sexuelle qu'on pouvait y trouver. Dennis avait rapidement trouvé ses repères, peu désarçonné par l'évolution rapide des échanges, d'un regard à un baiser, à un tour dans l'une des salles du fond. Quand ils se séparèrent, Dennis récupéra son sourire béat, enivré par la promesse de la peau de Kaz, de son contact, de ces gestes délicats dirigés sur et contre lui, et retira son bras du dossier pour venir prendre sa main. “Come with me.“ Ils auraient pu continuer à s'emballer sur la banquette sous le regard alerte de Malik et les yeux scrutateurs des clients ; mais la tension insupportable dans le corps de Dennis le poussa à se lever pour mieux entraîner Caesar, de son pas assuré, entre les tables, puis le long de la piste de danse, adressant un coup d'oeil et un sourire engageants au sorcier, découvrant rapidement sa carrure fine et élancée. Dennis se serait inventé un type simplement pour pouvoir dire que Kaz en était la parfaite incarnation, le goût de ses lèvres encore sur les siennes.
Lorsqu'ils quittèrent la salle pour s'enfoncer dans le couloir, la musique retomba pour ne plus constituer qu'un agréable bruit de fond, accompagnant leurs pas jusque dans une pièce à l'éclairage sensiblement plus bas. Ils n'étaient pas seuls, et Dennis choisit un coin tranquille, relâchant la main de Kaz pour l'attraper par le bord de son pantalon. “What is it you were saying about a private show?“ Et il lui adressa un sourire charmeur et charmé, dos au mur, le considérant de ses quelques centimètres en plus tandis qu'il l'attirait à lui par des gestes trahissant l'habitude, ses mains ayant glissé sur ses hanches étroites.
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Taliesin de Briancourt
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tw: explicit content

Le rire de Dennis fait se rosir les joues de Caesar, de plaisir et d'impatience aussi. Il sent son coeur s'arrêter dans sa poitrine pendant un bref instant en voyant les yeux sombres de Dennis se baisser sur sa bouche, et il se redresse machinalement en le regardant se pencher vers lui pour l'embrasser. Caesar ferme les yeux, ses doigts se crispant un peu sur l'avant-bras de Dennis, comme pour s'y ancrer.
Le baiser est électrique pour Caesar, exaltant, et il s'y abandonne complètement, soupirant contre les lèvres de Dennis avec plaisir et envie, le laissant nourrir le désir qui monte déjà en son sein depuis de longues minutes maintenant. Il en veut plus, maintenant, tout de suite, et pourtant se contente du baiser, sachant très bien que l'attente ne fera qu'attiser son plaisir quand Dennis lui en offrira. Il sait déjà qu'il ne va pas s'ennuyer.

Quand ils se détachent, les yeux de Caesar sont noirs et brillants comme des joyaux et s'ouvrent sur Dennis avec impatience et intensité. Ils savent tous les deux qu'un baiser n'est jamais qu'un baiser au Pegasus, et qu'il entraîne souvent d'autres choses dans les nombreuses salles pourvues à cet effet qui sont éparpillées autour de la piste de danse. Le bras de Dennis quitte le dossier de la banquette et sa main trouve la sienne, tirant un peu sur celle de Caesar et il doit retenir un bref soupir de soulagement. "Come with me." Ces trois petits mots lui tordent les entrailles et Caesar lui emboîte le pas impatiemment, ravi de découvrir que Dennis, en plus d'avoir des épaules d'un télamon classique, est légèrement plus grand que lui et se déplace au Pegasus comme un prince en son fief, avec une assurance qu'il ne peut qu'imiter sans jamais véritablement l'effleurer.
La musique devient de plus en plus sourde, lointaine, et Caesar ne regarde que le profil et le dos de Dennis alors qu'il le laisse l'entraîner dans les tréfonds du Pegasus.

Il avait eu peur, la première fois, et mal aussi. Ça avait été maladroit, frustrant, un peu apeurant. Maintenant, il était habitué et savait à quoi s'attendre. En passant, il ne peut pas s'empêcher de regarder un peu ce qui se passe, quoiqu'il soit difficile de rien voir de précis dans la lumière artificielle et magique de la pièce, découpant des ombres noires sur un fond rouge sombre partout où il regarde. Mais même les silhouettes indistinctes font deviner des positions sulfureuses, des baisers enivrés, des choses indécentes qui enverraient tout le monde ici à Azkaban - ou pire.
L'excitation de Caesar ne fait qu'augmenter quand il effleure quelqu'un en passant, quand une main s'attarde sur sa hanche comme pour les attirer Dennis et lui dans une étreinte à plusieurs; mais son prince du soir ne s'arrête pas et les emmène à l'écart, au grand plaisir de Caesar qui lui sourit lorsque l'atlante lui fait face de nouveau. Il se laisse attirer, ravi. “What is it you were saying about a private show?“ Et de rire, légèrement, levant les mains pour les poser dans le cou de Dennis avant de se glisser dans l'encolure de sa chemise. Il ne répond pas et se contente de se pencher pour l'embrasser, empressé, ses mains caressant la peau nue révélée par son col ouvert avant que ses doigts n'aillent défaire un autre bouton comme si ils n'avaient pas assez à explorer.

Si une main se glisse définitivement sous le tissu pour aller sculpter la forme de son torse, y découvrir les muscles qui se cachent sous la peau chaude, l'autre vient déjà le caresser à travers son pantalon, retracer des doigts le début d'un désir qui ne fait que nourrir celui de Caesar. Comme d'habitude, il ressent un frisson d'excitation à l'idée qu'on puisse les voir et les surprendre, les observer et penser qu'ils sont beaux, à baiser comme si le reste du monde n'existait pas. C'est un frisson d'excitation, de peur, de honte, de plaisir aussi. Caesar a honte, tout le temps, de ces penchants dangereux pour sa position dans le monde; c'est seulement quand il pénètre enfin dans les salles sulfureuses du Pegasus que cette honte s'efface, que l'embarrass laisse place à une désinhibition totale.
Il continue de l'embrasser en laissant sa main abandonner son torse pour aller impatiemment ouvrir le pantalon de Dennis afin de laisser ses doigts le trouver sous ses sous-vêtements, soupirant contre sa bouche lorsqu'il effleure sa peau tendue et brûlante, la caresse de manière presque dévote. "If I give you a good show," murmure-t-il contre les lèvres de Dennis, avant de venir embrasser son menton, sa joue, sa mâchoire, son cou, "will you still perform well for me?" Pas question de le sucer si c'est pour que le feu impatient qui s'est logé au fond de Caesar reste sans exutoire.
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Bairagi Curran
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bairagi Curran
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Âge : Inconnu (née dans les années 70).
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Particularité : Vampire, magie sans baguette, enhanced par des tatouages runiques dont les effets sont absorbés par la rune de la VB.
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caesar rosier
Pegasus, 2004
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Le rire léger de Kaz renfloua le sourire conquis de Dennis, baignant dans une aura de béatitude voluptueuse au corps du sorcier contre le sien. Leurs bouches se retrouvèrent de nouveau, impatientes, provoquant une nouvelle bouffée de chaleur dans le ventre de Dennis, les mains de Kaz contre sa peau tandis que les siennes glissaient dans le bas de son dos, découvrant le corps mince et anguleux de l'artiste. Sa respiration s'accéléra aux doigts déboutonnant sa chemise, puis embrassant son torse, la pression sur son pantalon lui arrachant le souffle, tandis qu'il se perdait contre sa langue, refermant, en des gestes miroirs, une main sur son cou pour le garder contre ses lèvres.

Il y avait rarement de demi-mesure, dans les salles annexes du Pegasus ; aussi Dennis poussa-t-il un soupir de bien-être lorsque les doigts de Caesar se refermèrent sur lui, à même sa peau, répondant à ce dernier sur un même souffle, rempli d'un désir extatique, mutuel, enflant au fil de ce baise. Son contact était aussi suave que ce qu'il avait pu imaginer, aux gestes gracieux qu'il avait pu voir, de brefs indices qui se vérifiaient désormais sous sa caresse. Ce n'était sensiblement pas la première fois que Kaz se prêtait à ce genre de rencontres éphémères, accélérées par l'ambiance lascive du club et l'accord tacite entre ses clients – Dennis l'avait compris dès qu'il avait croisé son sourire quelques minutes plus tôt, trop engageant, trop sûr de lui pour une première expérience.

"If I give you a good show," Dennis inspira le souffle brûlant de Kaz, sa voix basse et, les yeux clos, accueillit pleinement les lèvres embrasser son visage, puis son cou exposé, "will you still perform well for me?" Un sourire étira ses lèvres, une chaleur grisante montant dans son bas-ventre à la proposition délicieusement indécente, aux doigts glissant sur lui, à la pression humide de sa bouche contre sa peau. "Yeah", souffla-t-il en pressant ses doigts contre la nuque de Kaz, "I'll tell you when to stop."

Il suivit la course de Kaz du regard, tandis qu'il descendait sur lui, baissant les paupières pour embrasser entièrement la vision qu'il lui offrait sur le décor rouge sombre de la pièce. Une vague électrique lui remonta le long du sternum, explosant dans sa gorge à la bouche sur lui. Ce n'était définitivement pas la première fois que Kaz s'y prêtait ; une main dans ses cheveux, l'autre sur sa nuque, arrimant ses doigts dans le haut de ses épaules, sous la chemise dont il avait pu ouvrir les premiers boutons, Dennis laissa aller sa tête en arrière, ses soupirs se muant en gémissements bas, allant rejoindre le fond sonore où résonnait l'écho de plaisirs voisins.

Le sien grimpa avec une lenteur langoureuse, accélérant les battements étourdis de son cœur, et Dennis, ravala un autre soupir de plaisir sonore, sa langue une pierre spongieuse et brûlante dans sa propre bouche, tandis qu'il baissait de nouveau les yeux sur Kaz. "That's enough, come up..." Ses mains, au lieu de le relâcher, l'enveloppèrent d'autant plus lorsqu'il remonta à sa hauteur, le regard brillant en retrouvant les yeux de Kaz ; il repoussa doucement sa hanche pour l'entraîner contre le mur, inversant les positions avec autant d'adresse que lui permettait son jean, légèrement descendu sur ses hanches. "You are a true artist", fit-il en avec un léger rire, dont les notes joyeuses s'étaient teintées d'une envie poignante, s'éteignant lorsque son regard retomba sur sa bouche ; Dennis revint les saisir avec empressement, y écrasant son sourire, tandis que ses mains venaient défaire la boucle de sa ceinture. Il rompit le baiser avec réticence, étourdi par les marques de la bouche de Kaz sur lui, et baissant les yeux, glissa une main dans la poche de son propre jean, résistant l'attirance irrémédiable du souffle de l'artiste contre le sien, une brève seconde. Ses lèvres revinrent trouver les siennes, en un baiser plus bref mais non moins intense, et, retrouvant l'éclat vif de son regard, il présenta à Kaz le petit flacon qu'il avait récupéré. "How do you want it?" Il pouvait, pour lui, pour les autres, pour tous ceux qui croisaient sa route avec dans les yeux un désir qu'il pouvait assouvir, devenir n'importe qui, le temps d'une étreinte. Il plongea dans son cou pour y presser ses lèvres et sa langue, ses mains enveloppant les hanches de Kaz. "If you turn around, I'll perform any way you like."
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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
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Caesar aimerait prendre le temps d'apprécier le corps de Dennis sous ses lèvres, trouver en lui la patience d'admirer son torse ciselé et les muscles qui le parsèment pour s'en imprégner, s'en inspirer, les faire renaître sous une prochaine sculpture. Mais dans la pièce sombre et sulfureuse, où les ébats sont aussi brefs qu'intenses, il n'a pas d'autre choix que d'aller vite, laissant sa bouche et sa langue parcourir sans s'attarder, ses mains quant à elle baissant un peu les vêtements de Dennis pour le révéler à lui, gorgé de désir, envoyant un tiraillement d'impatience dans les entrailles de Caesar.
Il a fait ça des dizaines de fois, ou des centaines de fois, il ne sait pas, ne sait plus, ne veut pas savoir. Parfois plusieurs fois en une soirée, parfois trop rapidement, parfois jusqu'au bout: peu importe, à Caesar, tant qu'il est adoré pendant un bref instant et que la pression qu'il ressent quasiment constamment s'allège un peu, rien qu'un peu, sur son crâne et derrière ses yeux.

En le prenant dans sa bouche, Caesar hume un peu en sentant les doigts de Dennis se serrer dans ses cheveux et dans la peau de son épaule, encore plus satisfait quand il l'entendant soupirer et gémir sous ses attentions. Caesar se laisse porter par la musique, les bruits autour d'eux et, surtout, l'habitude; comme un automate bien huilé, il s'attèle à la tâche avec zèle, ravi de chaque son qui passe la barrière des lèvres de Dennis, sentant son propre plaisir et désir enfler, enfler, enfler, comme un ballon de baudruche prêt à exploser dans son bas-ventre, un feu lancinant qui, il le sait, ne tarira jamais.
Mais pendant quelques instants, au moins, il peut prétendre, s'abandonnant complètement à la tâche, ravi qu'en cet instant précis Dennis semble à la fois le désirer et le comprendre. Ce n'est qu'une illusion, bien entendu, comme toutes ces relations éthérées du Pegasus. Mais Caesar a appris à s'en contenter.

"That's enough, come up..." Les mains de Dennis l'accompagnent alors qu'il se redresse, tant déçu de ne pas avoir pu le finir qu'impatient de la suite. Il sourit un peu en se laissant faire, extatique à la perspective de la suite, une main revenant le caresser comme si maintenant qu'il y avait goûté, il ne pouvait plus se séparer du corps de Dennis. Comment lui résister après tout quand il était si beau dans son plaisir et son désir, quand il l'a senti se tendre et se réchauffer dans sa bouche, l'a entendu soupirer et gémir sous la musique sourde de cette salle hors du temps? "You are a true artist." Caesar est bien trop impatient pour en rire, le compliment réveillant une chaleur bienvenue dans sa poitrine - comme si il n'avait pas assez chaud, à l'étroit dans son pantalon, sa chemise blanche lui collant à la peau, tout son corps frémissant à l'idée de sentir celui de Dennis tout contre lui. Le baiser ardent de Dennis le fait gémir contre ses lèvres, ses doigts sur son bas-ventre et sa ceinture envoyant des dizaines de frissons douloureux par leur intensité partout dans son corps. Il a envie de lui, a besoin de lui; un besoin impérieux et renversant, étourdissant par son intensité.
Caesar aimerait pouvoir accélérer la soirée, être satisfait, pleinement, pouvoir rentrer retrouver Jalebi et Basil; mais en même temps, il aime se perdre dans l'instant présent, contre les lèvres avides de Dennis, vivre dans ce monde illusoire que seul le Pegasus sait entretenir.

Il rouvre les yeux à contre-coeur quand il se détache, et regarde avec des yeux étrécis par le désir le liquide bleu vif que Dennis lui présente, emprisonné dans une petite fiole qui lui tient dans le creux de la paume. Caesar sourit - il a lui-même son propre stock - en reconnaissant la potion, incontournable dans ce monde-là. "How do you want it?" I don't care. La réponse s'impose à lui naturellement. Dennis plonge sur lui, embrasse et lèche son cou, les bras de Caesar se refermant sur lui avec force tandis qu'il ferme les yeux. "If you turn around, I'll perform any way you like." Sa respiration se bloque dans sa gorge, l'étouffe un bref instant, ses doigts se glissent dans les cheveux impossiblement blonds de Dennis et s'enfoncent dans son crâne, le ramenant à ses lèvres pour un baiser brûlant. "I want you," souffle-t-il d'une voix rauque. Caesar se fiche bien de comment il est pris et par qui, de ce qu'on veut faire de lui, tant qu'on lui apporte un modicum de plaisir et d'attention.
Il se détache seulement pour tendre la langue, le dévisageant en laissant Dennis y déposer quelques gouttes salvatrices qui explosent dans sa bouche de leur saveur anisée et familière.

Il retourne embrasser Dennis avec avidité, laissant les effets de la drogue s'imprégner en lui, faire naître en lui une euphorie qu'il transmet dans son baiser tant maladroit qu'empressé. Bien vite il se détache, finit d'ouvrir son propre pantalon et le baisse légèrement en se retournant, ses yeux révulsés dans leurs orbites en même temps que la potion s'installe confortablement dans son cerveau et ses muscles, le désinhibant complètement de ses dernières réticences et hésitations. Il arque le dos, comme pour essayer de chercher l'érection de Dennis de ses hanches, impatient et toute retenue oubliée. "I want you," répète-t-il d'une petite voix où manque de se glisser un rire euphorique. "Make it rough."
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Bairagi Curran
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bairagi Curran
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caesar rosier
Pegasus, 2004
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"I want you." Dennis esquissa un sourire contre ses lèvres, enivré par la voix lourde de désir de Kaz – c'était pour ça, qu'il fréquentait le Pegasus en dehors de ses ventes, pour satisfaire les envies de partenaires en recherche d'un quelque chose qui au bout de quelques caresses devenait lui. Cette transformation était d'autant plus grisante que Kaz était un visage comme un autre, un rêve éphémère qui disparaîtrait à la fin de la nuit, au plus tard – quelques minutes après leur étreinte, tout au plus. On voulait rarement apprendre à se connaître, après une virée si rapide dans les arrières-salles du club – et une part de Dennis, au-delà de la lourde enveloppe de désir qui lui annihilait les sens, regrettait la fugacité programmée de cette rencontre, retenu au corps fin et à la bouche chaude de Kaz contre la sienne, au regard brillant d'envie tandis qu'il faisait tomber sur sa langue les quelques gouttes du philtre miracle. Riley soulignait souvent sa propension à s'enticher trop vite et trop fort ; et accroché aux yeux noirs du sorcier, l'empreinte de ses lèvres autour de lui, Dennis pouvait sentir l'emprise de Kaz se refermer sur lui.

Ils s'embrassèrent de nouveau, avec un empressement qui arracha un léger rire à Dennis, rangeant la fiole dans sa poche avec maladresse contre la langue goût anis de Caesar. Ce dernier se retourna, les yeux de Dennis dégringolèrent le long de son dos moite, jusqu'à sa chute de reins dévoilée ; ses mains avaient naturellement glissé sur ses hanches et une onde électrique le saisit en le voyant arquer le dos pour se presser contre lui. "I want you." Une onde tiède parcourut la peau chaude de Dennis, tandis que ses doigts coulaient jusqu'au ventre de Kaz pour mieux remonter sur son plexus, embrassant de sa paume ce corps encore inconnu ; sa bouche avait naturellement trouvé le creux de son cou, enserrant Caesar entre lui et le mur. "Make it rough." "Okay", souffla-t-il près de son oreille. Tout ce qu'il voulait. Ses doigts se refermèrent de nouveau sur sa hanche, et Dennis baissa les yeux sur lui, se prenant en main pour se frotter contre lui, la sensation grillant un peu plus ses sens, orientant ses pensées sur la seule demande de son partenaire : make it rough.

Kaz lui avait demandé un show de qualité – aussi Dennis, niché dans ses cheveux, ses mains sur ses hanches, se laissa-t-il guider par ces seuls mots, le souffle court, se transformant bientôt, au rythme de ses hanches, en râles contre la peau de son cou, alimentant l'atmosphère à la fois étouffante et étrangement familière de la backroom. Dans le brouillard brûlant qui les étreignait, ses doigts vinrent s'enrouler autour de l'érection de Caesar ; puis Dennis se détacha de son dos (make it rough), ses phalanges se refermant sur son épaule, l'invitant à se pencher un peu plus (make it rough). Ils ne furent plus que deux corps au milieu de l'enchevêtrement de dizaines d'autres, dans les coulisses aux lumières rouges du Pegasus.

Dennis, la peau rendue moite par l'explosion qui venait de le saisir, se retira pour passer une main dans ses cheveux humides ; il détourna les yeux du corps à moitié découvert qu'il laissait sous lui, tirant sur le rouleau de Somalin qui était apparu à leurs côtés quelques secondes après le début de leur étreinte. Il tendit quelques feuilles froissées vers Kaz, relevant le regard vers lui, un léger sourire ornant ses lèvres encore béates de plaisir ; puis un petit rire le saisit, euphorique, hésitant face à cet après où leur statut d'inconnus respectif (et la promiscuité des conséquences techniques, comme s'essuyer l'un devant l'autre) revenait s'écraser contre l'intimité de leurs deux corps à peine séparés l'un de l'autre. "Shit, that was..." Il remonta son pantalon sur ses hanches, le referma en même temps que sa bouche, détournant le regard de Kaz un bref instant. "Yeah", conclut-il avec une de ces expirations amusées qui balayaient le reste avec légèreté, remontant jusqu'à son regard, "care for another drink?" Et sa main libre s'invita sur le poignet de Caesar, passant son pouce à l'intérieur de sa peau, un contraste sensible suite à leur échange.
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