BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 I STILL REMEMBER HOW WE STARTED TALKING (ZAYNAN#1)

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Conan Lee
ORDER OF THE PHOENIX
Conan Lee
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12 FEVRIER 2004 - LEAKY CAULDRON - @zayd selwyn
La neige tombe sur Londres, aujourd'hui. Des flocons à moitié fondus qui trempent le sommet de son crâne, ses cheveux et ses vêtements. Conan sait qu'il fait froid, parce qu'il voit tout le monde avec des grosses écharpes et des gros manteaux autour de lui ; il n'a jamais réellement eu à se faire de ce genre de choses. Il a toujours été résistant au froid. Il tient ça de maman. C'est parce que les selkies y sont tellement habitués, aux profondeurs de l'océan, qui les températures basses et polaires ne leur sont pas inconnues. On lui a déjà fait la remarque, plusieurs fois - sans délicatesse aucune. You must be made from ice ! Is your heart cold too ? That must be why you're never smiling ! Did your face turn to ice as well ? Pour se fondre dans la masse, et pour faire arrêter les regards, il a fini par porter des écharpes lui aussi en hiver. Et des bonnets. Et des grand manteaux. Peu lui importe l'inconfort de la chose si ça lui permet de se cacher, d'éviter mille et un yeux aussi acérés que des couteaux ; il se cache sous des couches et des couches.
Ses mains s'enfoncent un peu plus dans ses poches alors qu'il rase les murs, comme à son habitude. Il ressort de son check-in mensuel et les mots de son examinateur restent gravés au fer rouge dans son esprit. If standing on land is so painful for you, why don't you go back at sea Mr. Lee ? If the waves and the foam are calling your name, you might as well jump in. It's not like if you were wanted here anyway. L'oeil mesquin, masqué derrière de grosses lunettes, et une plume à papote qui retranscrit toutes les réponses sur selkie à l'interrogatoire mensuel. C'est exténuant, et intrusif : mais est-ce que la société sorcière en a quelque chose à faire, du quotidien des hybrides ? Absolument pas, bien au contraire. C'est bien pour se débarrasser d'eux et les mettre sous le tapis que ces procédés ont été mis en place.

Un flocon se glisse sur sa nuque, lui arrache un frisson de surprise. Il s'arrête un instant sous le perron d'une boutique moldue, à la vitrine de laquelle il peut voir une gamine essayer des vêtements sous l'oeil attendri de ses parents. Son coeur se serre, il détourne le regard ; maman lui manque. Ça fait des années et pourtant, il la voit partout. Dans ses rêves, dans ses errances, dans ses voyages, dans le regard d'inconnues. Elle est là, dans sa robe d'écume ; elle l'appelle, lui susurre de la rejoindre. Come back to me, my son chante-t-elle dans ses rêves, I missed you so much qu'elle sanglote au milieu des vagues quand ses pieds se retrouvent au bord de l'eau et qu'il fixe l'horizon, l'odorat embaumé par l'odeur du sel marin. Should I do it ? se demande-t-il à chaque fois, should I just go and never come back here ? Peut-être que c'est ça la solution. Peut-être qu'elle l'a toujours été, mais qu'il a toujours tourné le dos au côté drastique de la réponse juste par espoir qu'il trouverait une chose à laquelle s'accrocher ici, sur la terre.

Les flots lui ont toujours été plus familiers, de toute façon.
Il ne s'est jamais plus senti à la maison qu'au milieu des ondes aquatiques.

Le cœur lourd, il marche dans la rue le dos voûté de porter autant de pensées noires. Quelques moldus tournent la tête sur son passage, sûrement rendus curieux par le personnage singulier qu'il est. (Mom, why does this man smell like salt ? - I don't know, my love. - Why does he look so sad, then ? - I don't know either. That's how things are, sometimes.). Il ne sait pas si la neige le rend plus mélancolique encore, si ce sont les mots tranchants et cruels de son examinateur, ou si c'est la lune qui se rit encore une fois de lui et le fait plier sous son influence mortelle ; mais Conan est exténué. Il a envie de s'effondrer, de ne plus jamais de se relever (de fermer les yeux pour de bon et de se laisser aller).

Pourtant, contre toute attente, c'est bien la porte du Leaky Cauldron qu'il pousse en cette après-midi morbide. Alors qu'il tente de faire taire l'appel de la mer (trempé jusqu'aux os de la neige qui l'a inondé).

Peut-être un coup du destin, qui sait.
Une dernière chance qu'il se donne inconsciemment, aujourd'hui.

What are you searching for ?
- I don't know.
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12 FEVRIER 2004 - LEAKY CAULDRON - @conan lee
Il n’y a pas grand-monde aujourd’hui, au Leaky Cauldron. De temps à autre, Zayd sert une bière, un chocolat chaud, un thé ; ou quelqu’un vient se plaindre que sa chambre est en désordre, et Zayd doit gentiment dire qu’il ne s’occupe pas de ça, qu’il travaille en bas, lui, au pub et à la salle à manger (en tous cas, la majorité du temps). Il les renvoie vers Daisy, on lui dit que Daisy n’est pas là, alors il propose Then ask Tom, mais personne ne veut vraiment parler au patron à propos d’une chambre en désordre, alors ils repartent à l’étage comme si la conversation n’avait jamais eu lieu, et Zayd se dit qu’il passera quand même voir si tout va bien.
Le jeune homme s’appuie un temps au bar, puis met les couverts et tasses vides à la vaisselle – d’un coup de baguette, de loin, comme ça il peut lire trois lignes de plus dans son bouquin, ouvert devant lui. Un duo de sorcières entre, côté Diagon Alley, prend place; il prend les commandes, les apporte à la table, repart derrière son bar, tourne une page de son livre.
Et ainsi de suite. C’est la routine, et ça lui convient. Tous les jours – ou quasiment – la même chose. Il se permet de discuter avec les réguliers, ou avec ses proches lorsque ceux-ci passent par ici. Ça remplit son quotidien. Quoique, ces derniers jours, il a pris l’une ou l’autre réservation – la Saint-Valentin approche à grands pas, et certains pensent qu’un rendez-vous au Leaky Cauldron leur ferait gagner des points du côté du ou de la promis.e. Soit. Il est ravi d’aider, même si c’est simplement pour glisser une rose dans un vase et allumer trois bougies.

Dehors, il neige. De temps en temps, il regarde par les fenêtres les flocons tomber – et Tom passe derrière lui pour lui dire d’arrêter de rêvasser. Oh, I’m definitely not dreaming, Tom, lui traverse toujours l’esprit, mais il se contente de ne rien dire, se redresser, reposer son attention sur la salle et non sur le dehors.

La porte s’ouvre – côté Charing Cross Road – la clochette tinte. Zayd relève le nez de son livre ; un jeune homme vient d’entrer. Trempé jusqu’aux os, quelques traces encore de flocons (qui ne tarderont pas à fondre) sur ses épaules.
Il n’y fait pas trop attention, d’abord. Les gens entrent, s’installent ou viennent vers lui, et c’est là qu’il entre en scène. Mais force est de constater que le nouvel arrivant semble un peu perdu, à l’entrée du pub, avec son manteau qui dégouline. Alors Zayd attrape un plateau, en profite pour ramasser les verres qui traînent, puis se dirige vers l’inconnu.
De plus près, il a l’air encore plus… troublé. Mais Zayd n’en perd pas son enthousiasme pour autant – c’est mauvais pour le business, et puis il est comme ça, lui, pour saluer les gens. Hi, welcome! You’re looking for someone? Ça arrive, que certains attendent quelqu’un avant d’aller s’asseoir, ou tentent de repérer la personne qu’ils doivent rejoindre entre les tables, et dans ce cas Zayd retourne à ses occupations.
Il observe un peu son interlocuteur, maintenant qu’une petite distance les sépare. Il sent l’océan. Il a un air mélancolique. C’est peut-être une mauvaise journée pour lui, peut-être qu’il lui est arrivé quelque chose, ou peut-être que le froid de la pluie et de la neige fondue sur son manteau le rendent triste. À ce propos, le brun sort doucement sa baguette. Sorry, can I-… Il indique d’un petit geste la veste et les gouttes d’eau qui s’écrasent au sol, puis de sa main libre lance un sortilège pour sécher le vêtement. You can put it away, if you want, ajoute-t-il en montrant le porte-manteau non loin.
You need a room? A table? A hot chocolate is what he needs, il se dit en soi. Il attend avant d’en dire plus, il ne veut pas le noyer sous les questions – ou sous les mots : il semble déjà trop en porter sur ses épaules.
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Conan Lee
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12 FEVRIER 2004 - LEAKY CAULDRON - @zayd selwyn
Pendant plusieurs secondes il fixe les alentours, comme paralysé sur place. L'impression que des centaines d'yeux malfaisants sont collés sur lui quand, en réalité, personne ne s'occupe réellement de lui. Les quelques personnes présentes sont occupées à boire, ou discuter avec leurs compagnons : mais l'angoisse d'être à la merci de tous et toutes ne le quitte jamais réellement, Conan. C'est pour ça qu'il passe la plupart de ses journées seul : c'est bien plus simple comme ça. Moins douloureux. On ne peut pas être déçu si on ne se lie à personne : c'est ainsi qu'il vit depuis des années, en se limitant à très peu de connaissances et d'amis. Il les compte sur les doigts d'une main, ses proches : et encore.
Il réprime un sursaut quand quelqu'un approche. C'est un jeune homme, il travaille ici à juger sa tenue et le plateau qu'il tient dans les mains. "Hi, welcome! You’re looking for someone?" Il lui sourit et ça le prend de court : c'est rare qu'on lui adresse un sourire. Peut-être parce qu'il n'y prête jamais attention. "I'm alone." La réponse se perd dans un souffle alors qu'il passe une main dans ses cheveux trempés, qui lui collent au front. Soupir.

Le jeune homme sort sa baguette et le coeur de Conan fait un bon dans son esprit (le temps d'un instant il a peur : est-ce qu'on va le faire sortir ?). Il a un mouvement de recul, par réflexe. "Sorry, can I-…" Conan hausse légèrement les sourcils avant de suivre le regard du serveur. Oh. La gêne lui prend aussitôt la gorge. "Oh. Sorry." Un sort rapide et il est totalement séché : il s'en veut de ne pas l'avoir remarqué plus tôt. "Thank you." Il baisse légèrement la tête, se frotte l'arrière de la nuque en se demandant pourquoi il a mis les pieds ici : ce serait étrange s'il finissait par partir ? Sûrement. Il est coincé maintenant : il n'a plus qu'à prendre sur lui et faire au plus vite.
Il jette un regard au jeune homme. Il a un air si doux (mais il l'a appris avec les années, Conan : on ne peut faire confiance à personne, et un visage n'est qu'un masque). "You can put it away, if you want" Il secoue légèrement la tête en retirant son manteau et se contente de le serrer contre lui, comme s'il allait le protéger (de quoi ? bonne question). "I'll keep it with me. Thank you." Il relève légèrement la tête. "You need a room? A table?" Pause. Silence. What do you need ? Il ne sait pas lui-même.

Il se met à pleuvoir dehors, la neige se transforme en gouttes (il peut les entendre s'écraser contre les vitres, sur le toit du bâtiment). Il a un léger frisson. "A table, yes." finit-il par répondre avant de se distancer légèrement d'un pas, mine de rien (toujours mal à l'aise quand il se retrouve à proximité d'autrui : sa bulle, il la cultive avec une grande attention). Il hésite pendant quelques secondes, fixe les tables libres. "Is it okay if I sit there ?" Il pointe du doigt une table isolée dans un coin, autour de laquelle personne n'est installée. Ça lui convient bien, comme ça. "Do you have anything warm ?" demande-t-il ensuite à nouveau, peut-être un peu candidement. Son regard se pose dans celui du jeune homme avant de se détourner un peu (toujours mal à l'aise quand il s'agit de soutenir le regard d'autrui : et puis, il l'intimide avec ses tatouages, ses bijoux et ses grands yeux chaleureux).
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12 FEVRIER 2004 - LEAKY CAULDRON - @conan lee
Blue a envie de lui demander s’il va bien. Vraiment. Il se sent instinctivement proche des êtres perdus, bizarres, seuls. Son intérêt n’est piqué que par ce qui l’intrigue - fort bien, un grand nombre de choses et d’êtres, sans doute trop, attisent sa curiosité. Comme lui, là, avec son air pensif et son manteau qu’il serre dans ses bras comme une barrière entre eux, ou entre le monde et lui, Blue ne sait pas et Blue ne s’y attarde pas vraiment.
Il le regarde pendant l’instant de battement entre sa demande - une table ou une chambre - et la réponse. Pas intensément, ni inquisiteur ; il le regarde, c’est tout. Et attend. Sir, are you alright? cogne dans sa tête, mais il se tait, patient. Finalement, l’inconnu se décide : une table ce sera. Poli, Zayd a un hochement de tête pour montrer qu’il l’a entendu. Puis il suit du regard la direction pointée du doigt. Of course it is. Le coin, endroit préféré de ceux qui veulent être tranquilles. L’inconnu hurle la discrétion. Whom are you hiding from? Or from what?
Mais après, il demande, Do you have anything warm? et Blue le regarde à nouveau.
On l’interpelle à une autre table. Blue! Y’a que les habitués qui l’appellent comme ça, ceux qui viennent souvent, ceux qui en ont quelque chose à faire. Sinon, c’est Zayd (oh, like the letter? / no, not really… yeah if you want) et, plus souvent encore, c’est Selwyn, hélé à une table, au bar, par Tom à l’étage. L’intéressé tourne rapidement la tête et jette un coup d’oeil à l’heure qu’il est - c’est bien l’heure à laquelle Alfie passe de la bière au Whisky Pur Feu. Il lui fait un signe du menton qui veut dire J’arrive, et repose son attention sur le nouvel arrivé, son visage s’illuminant d’un petit sourire. I’ve got exactly what you need... Il veut lui toucher l’épaule comme on le ferait à un vieil ami, mais la pensée meurt avant qu’il ne fasse quoi que ce soit. Il se contente d’un petit hochement de tête, et ajoute, I’ll be right back. Make yourself at home.
Il marche à reculons pendant un ou deux pas, le temps de regarder à nouveau le jeune homme, puis se retourne et retrouve son bar.

Home. Ils devraient changer la devanture du Leaky Cauldron, y placarder un panneau Home For The Lost Souls.

Zayd dépose son plateau, prépare le verre pour Alfie et une tasse pour l’inconnu. Il s’applique, comme d’habitude. Il va même déposer le whisky devant Alfie pendant que le lait chauffe - Three glasses tonight, Alfie ; order of your wife, qu’il lui dit en passant, ce qui fait grogner Alfie, mais Blue sait qu’il ne causera pas de problèmes et s’en ira au bout de trois verres, en titubant un peu.
De retour au milieu des verres, contenants et contenus, Blue regarde un instant l’inconnu, à sa table, dans son coin. Affreusement seul. Il ne sait pas quoi en penser, si ce n’est qu’il l’intrigue. Il a cet air triste, lourd. Mélancolique. S’il devait lui attribuer une couleur, ce serait gris ou bleu. Il ressemble à la mer un matin brumeux, la couleur de l’eau se confondant presque avec le ciel.
Il finalise en dessinant minutieusement un flocon dans la mousse de lait, avec de la poudre de cacao, et va déposer la tasse devant le sorcier. Specialty of the house! Tom’s Hot Chocolate. The name is dumb, but it’s worth it, avoue-t-il à voix basse, pour que Tom - certes absent dans la salle présentement - ne l’entende pas.
Et il s’assied. En face. Il s’en rend à peine compte, et pointe un doigt bagué - et tatoué - vers la tasse en énumérant les ingrédients, concluant par ...and cinnamon. Some flowers - rose - too. I hope you’re not allergic.
Il lève la tête pour balayer le reste de la salle du regard, s’assurant qu’il n’est pas demandé ici ou là. Son attention revient sur le brun ; il croise doucement les bras devant lui, curieux. I’ve never seen you around. Ni ici, ni dans les rêves. Il retient les visages, Zayd ; il essaye. Ça peut toujours servir : à défaut d’arrêter certains inconnus dans la rue pour leur dire Hey I’ve seen your face in a dream I think you’re going to die soon, no, actually, I am sure of it, I can see the future, il peut au moins comprendre la vision, savoir de qui elle parle. Il n’espère pas voir cet inconnu, parce que cet inconnu semble déjà si proche du mirage, il a peur qu’il s’évapore, parte en fumée, right here.
First time here? est tout ce qu’il dit, pourtant, après un court silence, avec un semblant de sourire.
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Conan Lee
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12 FEVRIER 2004 - LEAKY CAULDRON - @zayd selwyn
"Of course it is." Un poids se retire des épaules de Conan, et il se détend un peu. L'angoisse qui le prend pour tout et rien, qui lui retourne constamment l'estomac et lui donne l'impression que sa vie se résume à monter et descendre des montagnes russes là où there's no big deal actually. Quelqu'un hèle le jeune homme depuis une table (Blue ! semble entendre Conan, mais son esprit est trop brumeux pour relever). Il a l'air d'être déjà assez occupé et le selkie s'en veut de lui faire perdre son temps - il sait qu'il est plutôt lent et long, quand il faut discuter et de s'adapter. Il n'a jamais été un grand rapide, quand il s'agissait de se sentir à l'aise et de s'installer quelque part.
"I’ve got exactly what you need..." Il hoche de la tête sous l'oeil du jeune égaré qui reste silencieux. "I’ll be right back. Make yourself at home." At home, pense Conan sans rien dire, se contentant de hocher doucement de la tête avant de s'asseoir à la table isolée. Déjà, les doigts se mettent à tapoter le bois polis (le bruit est noyé par les conversations et les cris des clients, pour certains déjà alcoolisés). Il se mordille légèrement la lèvre inférieure avant d'attraper une serviette dans le distributeur et de se mettre à la tordre sous ses doigts.

Il sait pas trop combien de temps passe, Conan (mais il sait qu'il s'est empêché de fuir au moins quatre fois). Finalement, le serveur tatoué revient et dépose devant lui une tasse avec un grand sourire. "Specialty of the house! Tom’s Hot Chocolate. The name is dumb, but it’s worth it." Le reste de la phrase est lancé dans un murmure, sur le ton du secret. Le selkie cligne des yeux face à la tasse, surpris (l'odeur rassurante et sucrée apaise un peu son esprit). "Thank you." murmure-t-il, reposant doucement la serviette sur la table (maintenant roulée en boule). Il relève un oeil vers le jeune homme, surpris que ce deernier s'installe en face de lui - il se tend un peu, avant de souffler un coup. "...and cinnamon. Some flowers - rose - too. I hope you’re not allergic." Tous ces ingrédients lui donnent le tourni. L'oeil du selkie va du doigt (tatoué et couvert de bagues) à la tasse décorée d'un flocon de neige. Un peu clueless, il reste quelques secondes à la fixer. "I'm not." pense-t-il bon de préciser, avant de poser timidement ses mains autour de la tasse. La chaleur lui arrache un léger frémissement.
Il ne sait pas trop quoi dire, Conan. Il se contente de fixer le jeune homme en face de lui, trop intimidé par ce-dernier pour pouvoir oser dire quoi que ce soit. Il les a toujours admirées, les personnes dans son genre. Leur sociabilité qu'il ne peut qu'envier et rêver d'avoir un jour lui met des étoiles dans les yeux. "I’ve never seen you around." Pas de réponse, Conan baisse légèrement les yeux. "First time here?" Son estomac fait un bond quand leurs regards se croisent et qu'il lui adresse un sourire (la surprise, sûrement).

Le selkie passe une main dans la chevelure humide qui commence déjà à sécher. La tignasse brune commence déjà à boucler, l'inconfort monte. "Yes." finit-il par répondre dans un souffle avant de détourner le regard pour fixer le mur. Il se frotte l'arrière de la nuque, comme si ça allait magiquement le sauver de la gêne et l'angoisse dans lesquelles il patauge minablement. "I don't usually go to crowded places." I think he already knew genius siffle une voix mauvaise dans un coin de son esprit (mais elle a sûrement raison). Il prend une légère inspiration avant de hausser des épaules, fixant le flocon en mousse de lait toujours intact à la surface de la boisson). "They do not suit me." My kind pense-t-il avec un peu plus d'amertume. Il s'empêche de prononcer ces mots, trop effrayé de la réaction qu'il pourrait avoir en face (pour une fois qu'il ne se fait pas chasser ou mépriser, il aimerait garder la conversation ainsi).
"I'm Conan by the way." laisse-t-il finalement échapper d'une petite voix, trop timide pour pouvoir oser lui demander son prénom de lui-même. C'est déjà un grand pas, pour lui. Le selkie embrasse l'intérieur du regard (les tables animées, les allées et venues, le jeune homme en face de lui qui semble bien connaître les habitués). Et, pendant un instant, il se surprend à l'envier. "Do you like working here ?" demande-t-il innocemment, parce qu'il est curieux, Conan. Curieux et différent. Il ne se verrait pas travailler dans ce genre d'endroit, le bruit et la foule le fatiguent : la magizoologie lui sied bien mieux. Il peut bouger, et tout faire tout seul : c'est moins embarrassant. "It's good." dit-il après avoir porté le chocolat chaud à ses lèvres, enivré par l'arôme de rose et de cannelle qui réveille ses papilles atrophiée par le froid et le sel de mer.
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12 FEVRIER 2004 - LEAKY CAULDRON - @conan lee
Il n’est pas très bavard, l’inconnu, mais ça n’ennuie pas Zayd. Il est patient, il s’adapte, se contente d’attendre une réponse. Ça lui permet de savourer le silence, d’étudier la salle, et d’étudier plus discrètement encore le jeune homme. Il se demande toujours qui il est. Ce qu’il fuit, s’il fuit quelque chose. Ou ce qu’il cherche, en dehors d’un peu de chaleur, d’un chocolat chaud. S’il est perdu. Métaphoriquement. De nature. Out of place. Zayd aimerait lui demander - et puis, ce serait si facile, finalement, il pourrait le toucher une fois et savoir. Mais il ne fait rien de cela. La curiosité, malsaine ou bien placée, n’a jamais été une bonne excuse pour briser l’intimité d’autrui.
Il a toujours haï faire ça, de toute façon.
Et le jeune homme en face en particulier - un instinct, une intuition - ne mérite pas ça.

Quand son interlocuteur prend la parole et dit ne pas être familier avec les endroits bondés (et encore, le Leaky Cauldron a déjà été bien plus rempli que ça), Blue n’est pas étonné. Ça se ressent. Ça se voit. They do not suit me. Zayd hoche la tête, lentement. Une épaule nonchalante se hausse. Well, good thing you’re here today and not, like, in two days... Ou, sinon pas à la Saint-Valentin, alors le matin. Les sorciers attrapent parfois leur café en quittant Diagon Alley, les clients qui ont passé la nuit dans l’une des chambres à l’étage viennent prendre le petit-déjeuner dans cette même salle principale ; une vraie fourmilière qui grouille de monde. L’inconnu est plutôt bien tombé, lui qui n’aime pas la foule.
Oh. Et peut-être qu’il veut être seul. Ça ne lui traverse l’esprit que maintenant, à Blue, qui se redresse alors légèrement, ramenant davantage ses bras, ses mains vers lui.
Mais il ne part pas pour autant, parce que son interlocuteur se présente. À voix basse certes, mais il se présente, et ça fait pencher la tête à Zayd, presque imperceptiblement. Conan. Il peut désormais mettre un nom sur un visage. Zayd, répond-il en écho, avant de se reprendre, But you can call me Blue. Everyone does... Non, pas tout le monde... ...at least most people do. Ses proches, surtout. Pas plus d’explications. Il juge que Conan peut connaître cette information.
Conan.
Conan qui, finalement, ne semble pas vouloir être seul - ça rassure Blue - puisqu’il lui demande s’il aime travailler ici (avant d’enfin goûter au chocolat chaud). Le jeune Selwyn attend un commentaire sur la boisson, comme un gamin qui attendrait un compliment sur son oeuvre d’art. Le verdict tombe. It’s good. Glad you like it.
Il attrape entre ses doigts un bracelet, joue distraitement avec, et répond presque par automatisme. Yeah, it’s nice. Et ça passe le temps… It’s quiet… most of the time anyway, ajoute-t-il sur un ton qu’il veut indifférent. Il arrive que les choses s’animent ici ; quelqu’un qui a trop bu, une dispute qui va trop loin, un sorcier mis dehors pour l’une ou l’autre raison, ou encore des descentes de rafleurs et des forces du Lord de temps à autre. Il ne s’en mêle pas, pas plus qu’il ne se mêle de ce qui se passe dans les arrière-salles où certains clients se retrouvent. Il lui arrive d’écouter. Il lui arrive de recevoir des bribes de conversations passées, comme un flash, en serrant la main de l’un ou l’autre sorcier qui lui dit au revoir.
En dehors de ça, il apprécie son travail : il voit du monde, ce n’est ni compliqué ni épuisant, c’est proche de chez-lui, et que ferait-il d’autre de toute façon ? Il apprécie soutirer quelques Gallions en tirant les cartes, en lisant les lignes de la main, en lançant les dés, mais faire ça à temps plein lui paraît trop lourd à porter. Peut-être devrait-il devenir artiste… Il relâche son bracelet, bouge sur sa chaise, revient dans la conversation. I can do my own thing and meet people so… yeah, that’s nice. Il n’y pense pas souvent, à ce que son travail représente. Il faut bien faire quelque chose, et ça lui offre une routine.
Libre. Mais pas trop.
C’est à son tour de détourner le regard. Il balaye la salle des yeux, s’assure à nouveau que personne ne l’appelle à une autre table ou au guichet, qu’il n’y a pas de nouvel arrivant… puis il repose son attention sur Conan. Son air se fait soudain plus sérieux. Il prend quelques secondes pour vérifier son intuition. Il se repose souvent sur elle, et il aime se dire qu’elle le trompe rarement (ses soeurs lui ont souvent dit de faire attention, que parfois il n’y a pas de mal à être plus paranoïaque que naïf).
Conan n’est pas de ceux-là, il en est quasi sûr.
You can stay here for as long as you want. Et par ici, il veut autant dire ce coin de la salle, tranquille, seul, que le pub dans son ensemble. People won’t bother you. Peut-être que c’est pour ça qu’il s’est assis, naturellement, en face de lui. Une façon de dire, hey, this is my friend, so don’t try anything.
Mais rien ne va arriver. Il le saurait sinon.
Son air grave s’évapore, et Blue retrouve un sourire, un ton enjoué. And what are you doing with your life, Conan? Il penche à nouveau la tête sur le côté, légèrement. You came in here like a mysterious traveler. Il est curieux, à la frontière avec l’inquisition - et la taquinerie. You don’t look like a Ministry guy… Est-ce que ça peut sonner comme dégradant, de dire ça ? Blue a une seconde de panique et corrige. In the good way, I mean! Il se coupe, soudain - et si Conan bossait réellement là-bas ? Et s’il se trompait sur toute la ligne ? Et s’il ne pouvait pas faire confiance à sa propre intuition ? Alors, il reprend, plus bas, You’re not working at the Ministry, right...? Le jeune serveur espère presque que quelqu’un va passer commande, pour s’échapper, mais les conversations vont bon train, Alfie est encore sur son premier verre (il boit étrangement lentement aujourd’hui) et force est de constater que, si Conan est bien un ministériel, il devra faire avec.
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Conan Lee
ORDER OF THE PHOENIX
Conan Lee
Date d'inscription : 24/03/2020
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Occupation : MAGIZOOLOGISTE EN FUITE ; ELECTED REPRESENTATIVE DE SWEET RIVER À LA HOUSE OF ASHES DEPUIS DÉCEMBRE 2007
Allégeance : ORDRE DU PHÉNIX ; FREEDOM FIGHTER ET PLUS PRÉCISÉMENT ELECTED REPRESENTATIVE (NOM DE CODE : MELPOMENE)
Particularité : DEMI SELKIE - TROU DANS LE COEUR QUI VIENT AVEC ; MAGIE SANS BAGUETTE ; ANIMAGUS EN APPRENTISSAGE (BÉLUGA)
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I STILL REMEMBER HOW WE STARTED TALKING
12 FEVRIER 2004 - LEAKY CAULDRON - @zayd selwyn
Les mots se meurent doucement sur les lèvres du selkie, dont l'oeil sonde l'expression du jeune sorcier en face de lui. Les doigts dansent nerveusement autour de la tasse chaude entre ses mains hésitantes, la sensation de tenir quelque chose de brûlant lui permet de garder les pieds sur terre. Comme un rappel qu'il est réellement là, que c'est bien son corps et pas encore un autre de ces rêves qui semble beaucoup trop réaliste et qui lui pourrit ses nuits.
Il ne sait pas trop ce qui le pousse autant à rester, Conan, là où n'importe qui d'autre l'aurait fait fuir. Peut-être que c'est le regard du sorcier qui le met en confiance, ou l'énergie tranquille qui émane de lui. Ou bien, c'est le chocolat chaud fait son effet. "Zayd." répond le serveur à son tour. Zayd. Les lettres d'or se gravent dans son esprit brumeux, un phare à l'horizon qui éloigne les nuages gris. "But you can call me Blue. Everyone does ... at least most people do." Le selkie penche légèrement la tête, il hésite. Est-ce qu'il a réellement le droit de l'appeler ainsi ? "Okay." répond-il tout de même après un court instant de silence à peser le pour et le contre. Y a une petite voix dans son esprit qui lui souffle quand même de garder une distance. Don't let your guard down, it's the best way to be deceived.

Zayd - no, Blue - attrape un bracelet et commence à jouer avec. Sans un mot, Conan le regarde faire (l'oeil passant du bracelet au visage du sorcier, qui lui semble toujours aussi avenant). "Yeah, it’s nice. It’s quiet… most of the time anyway." Il se demande bien ce que ça fait que de travailler dans ce genre d'endroit, le selkie. Est-ce que les gens se battent, parfois ? Est-ce qu'ils sont gentils ? Est-ce que c'est fatiguant ? Il admire Blue, parce qu'il ne tiendrait sûrement pas une journée dans ce genre d'endroit. Trop fermé. Trop bruyant. Trop animé. Conan, il se débrouille mieux quand il est seul (ou c'est ce qu'on lui a forcé à croire, après l'avoir conditionné pendant des années à ne se fier à personne et à s'éloigner de tous). "I can do my own thing and meet people so… yeah, that’s nice." Le selkie hoche doucement de la tête, sans rien dire. Ça, il peut le comprendre. La liberté, c'est une chose à laquelle il tient plus que tout : l'unique vestige de son humanité à laquelle il rêve encore.
Blue se fait soudainement plus sérieux, Conan remarque la légère lueur dans son regard qui change (et il ne peut s'empêcher de se tendre : a-t-il remarqué quelque chose ?). He knows murmure son esprit, you should leave before he makes you. "You can stay here for as long as you want." lance-t-il finalement, en contradiction totale avec son esprit. Pris de cours, l'ancien Poufsouffle cligne des yeux. "People won’t bother you." Comme pour s'en assurer, Conan embrasse les alentours du regard : c'est vrai que personne n'a l'air de s'intéresser à eux. Il se détend alors, un petit peu.

"And what are you doing with your life, Conan ?" La question soudaine prend de court le selkie, qui serre ses doigts autour de la tasse comme par réflexe, se forçant à garder une contenance. "Not that much .." marmonne-t-il, toujours aussi secret et peu habitué à parler de lui. En soit, ce n'est pas un mensonge : à ses yeux, il ne fait pas grand-chose. Il arpente le pays, évite le gouvernement et les autorités parce qu'il se porte mieux ainsi. "You came in here like a mysterious traveler." Ça le surprend, Conan. C'est pas du tout comme ça qu'il se voit. "Did I ?" Les yeux s'écarquillent un peu, le masque sombre et réserve craque un peu - il reprend soudainement sa contenance, se gratte la nuque d'un air embarrassé. "I'm sorry for that." C'était une critique, pas vrai ? Il l'a pris comme ça, en tout cas. Il n'a jamais été très doué pour repérer le sarcasme ou les commentaires sans aucune malveillance.
"You don’t look like a Ministry guy…" La mention du Ministère insuffle une légère panique chez Conan, qui se mord l'intérieur de la joue. "In the good way, I mean !" Il ne dit rien, garde la tête baissée et fixe la surface encore un peu fumante du chocolat chaud. "You’re not working at the Ministry, right...?" reprend Blue d'une voix plus basse. La question est si absurde pour lui, paria du gouvernement actuel, qu'il aurait pu en rire si ses traits n'avaient pas été gravés dans des eaux glacées et engourdi par le sel. "Not at all." laisse-t-il échappe d'une voix toute aussi basse (une pointe d'acidité dans la voix, parce que penser au gouvernement le rend toujours amer). "To be honest, I couldn't even if I wanted to." Il fronce légèrement les sourcils, son pouce suivant les tracés de la tasse. "I'm not really wanted there anyway." C'est lancé un peu dans le vide, mystérieux et accusateur.

Il garde le silence à nouveau, pendant quelques secondes. Why don't you say something you idiot ! Sous la table, les genoux tressautent nerveusement. He told you about himself, you should do the same. Mais par où commencer ? Que lui dire, qui ne le dégoûterait pas ? C'est la première fois depuis bien longtemps qu'on pose un regard bienveillant sur Conan (il ne supporterait sûrement pas que ça change, le pauvre). "Actually, I'm a magizoologist." Conan relève légèrement la tête, pose son regard sur Blue un court instant avant de jeter un coup d'oeil derrière lui pour suivre du regard un client qui quitte la taverne. "I get to be alone, independant and to move around the country. I like that." Ça lui plaît énormément - il adore son métier, Conan. Et puis, les créatures sont un peu comme lui, parfois. "As you said, I get to do my own thing." Il hausse doucement des épaules, se frotte l'arrière de la nuque pour chasser un frisson. "I've seen amazing things out there. Met even more amazing people." Il a une pensée pour Nassim, qu'il n'a pas revu depuis des années. "Thus, you don't need to worry." The Ministry's the last place I'd be working at.
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12 february 2004 - leaky cauldron, london - @conan lee

Les gens du Ministère, du gouvernement, de la politique, de tout ce qui se passe là-bas… Blue ne s’en méfie pas forcément, mais il préfère s’en tenir éloigné. Plusieurs de ses proches trempent là-dedans, et ça lui suffit amplement. Il ne s’est jamais senti concerné, ni attiré par ces emplois-là… mais il y a toujours la peur qu’un jour, ils viennent le voir, le chercher, l’obligent à travailler pour eux d’une manière ou d’une autre (alors que, très franchement, il ne serait pas d’une grande aide, avec ses rêves flous qu’il peine à décrypter ou analyser et qui le rendent plus malade qu’utile au gouvernement).
Mais l’appréhension est toujours là, et il attend la réponse de Conan avec elle. Et quelle réponse. Claire, nette, amère. Zayd en est immédiatement rassuré, mais observe longuement son interlocuteur. Of course. Il hoche doucement la tête, silencieux. Not wanted there anyway. Ce n’est pas à lui de sauver les gens, ou de les rassurer en disant que ça ira mieux, parce que ça n’a pas l’air d’aller mieux dehors (tout ce qu’il voit dans ses rêves, peu nombreux en ce moment, lui semble trop funeste) et parce que Conan est clairement mieux placé que lui pour savoir ce qu’il en est, sans doute possible.
Alors ils sont tous les deux silencieux, mais le silence ne dérange pas Blue, qui en profite pour jeter un coup d’oeil à la salle en espérant que personne n’ait besoin de lui - il apprécie de discuter avec Conan, veut en savoir plus, le faire parler, pas par inquisition mais par… curiosité ? Intérêt ? Intérêt. Son intention n’est toutefois pas de le forcer, et s’il voit que Conan est réticent à l’idée de poursuivre la conversation, alors il le laissera savourer son chocolat chaud et retournera derrière le comptoir.

Magizoologiste. Conan se confie soudain, et Blue se tait, l’écoute avec curiosité, dénote un semblant de passion dans la voix du jeune homme qui le fait très doucement sourire et, surtout, ne l’interrompt pas, son regard allant tantôt de ses mains à son visage pour ne pas se faire insistant ou trop intense. Quand le brun finit en rappelant qu’il n’est effectivement pas du Ministère, il prend la relève, le ton à nouveau joueur. “So you are a traveler.” Il est un peu impressionné. Des magizoologistes ou des sorciers qui parcourent le pays (voire le monde) comme ça, il n’en connaît pas beaucoup. Certains viennent prendre une pause ici, au Leaky Cauldron, pour une heure ou pour une nuit, mais sans plus. Il a envie de poser tout un tas de questions, demander à Conan s’il a étudié des dragons ou même juste aperçu. Gamin, il se voyait bien dracologue, avant de réaliser que la proximité des créatures plus grosses qu’un cheval l’effraie un peu (et pour, des années encore après, complètement mettre cette lubie de côté pour ne pas savoir quoi faire à la fin de ses études, et finir serveur dans une auberge). “Wow,” réussit-il à dire au bout d’un moment, avec un sourire, toujours. Même s’éloigner trop de ce qu’il connaît désormais par cœur - la ville, Londres, ses habitudes - lui semble… beaucoup, trop pour lui en tous cas. Il se rassure en se disant qu’il peut rester au même endroit, lui, parce que les étoiles qu’il aime tant observer sont les mêmes partout en Grande-Bretagne, mais il reste admiratif, Conan faisant ce qu’il aime (rencontrer des gens) sur une plus grande échelle. Blue entrelace ses doigts entre eux, et tente de ne pas se faire trop enthousiaste. “That sounds nice. Have you ever seen dragons ? Unicorns ? Augureys ?” Il est à deux doigts de s’emballer, de dire, Hey, I’ve got some animals at home, they’re named X and X and X, mais se contrôle, et il devient un peu rêveur, les yeux fixés sur un point derrière Conan alors qu’il s’imagine les paysages, événements ou créatures que Conan a pu rencontrer. “You must have seen such beautiful places...” Blue repose son attention sur Conan, se penchant un peu sur ses mains, la voix basse comme s’il confiait un secret. “They say the night sky is clearer in the middle of nowhere than here. Is that true ?
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Conan Lee
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Conan Lee
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12 FEVRIER 2004 - LEAKY CAULDRON - @zayd selwyn
Il ressent un léger malaise, Conan, et une certaine offuscation à l'idée d'être comparé aux employés du gouvernement. Est-ce qu'il a l'air de quelqu'un qui supporte ce régime ? Il se pose quelques questions sur son apparence, et l'énergie qu'il dégage (parce que, même si c'était une question désintéressé et sûrement une blague, il ne peut pas s'empêcher de suranalyser tout ce qu'on lui dit - un de ses défauts dont il aimerait bien se passer, car très chronophage et vampirique). "So you are a traveler." fait finalement Blue, avec une pointe de malice. Y a un léger instant de flottement durant lequel Conan effleure sa tasse du bout des doigts, pour garder les pieds sur terre et empêcher son esprit de trop divaguer comme il le fait souvent durant les conversation dans lesquelles il se retrouve à participer. "You could say that, yes." Les yeux sont rêveurs et l'ombre d'un sourire menace d'apparaître sur ses lèvres : un sourire qui ne naît jamais, un sourire éternellement en suspens.
Il n'a pas voyagé autant qu'il l'aimerait, Conan, mais il a pu arpenter le Royaume-Uni à quelques occasions. Ca lui a permis de rencontrer des personnes qu'il n'aurait jamais pu autrement, comme Nassim, qui a pu lui léguer beaucoup de ses connaissances. Dire qu'il aime ce qu'il fait, ce serait un euphémisme presque criminel : Conan adore sa profession. "Wow." Le selkie sait pas trop quoi répondre, parce qu'il n'est pas du genre à parler de lui, de ses passions, de ce qu'il fait. Il n'est pas de ces personnes habituées à se faire praise ou être admirées pour leur travail, déjà parce que tous les magizoologistes ne sont pas forcément célèbres, et qu'il y a beaucoup d'apriori sur les personnes exerçant cette profession. On les prend pour des irresponsables, les parias d'une société qui n'en a que faire des esprits trop volatiles.

"That sounds nice. Have you ever seen dragons ? Unicorns ? Augureys ?" Des questions, encore. Mais bizarrement, ça le dérange pas, Conan. Pas autant que ça le devrait. Y a quelque chose qui monte en lui, quelque chose qu'il n'a pas ressenti depuis longtemps. Un semblant d'excitation mêlé à de la fierté, parce qu'il aime ce qu'il fait, il aime ses recherches et ses études. S'il n'a eu que trop peu d'occasion d'en parler, ce n'est pas pour autant qu'il ne les chérit pas dans le secret de sa propre intimité. "I've been to Ireland and saw some Augreys, they're beautiful, really." Un voyage court, mais intense, au sein d'un petit village reculé ; il a pu observer de très beaux specimens, et en apprendre plus sur leur mode de vie, à ceux plus familièrement appelés les phénix irlandais. "I also travelled across the country to study bowtruckles." Il se garde de préciser qu'il partage son domicile avec un petit nombre de botrucs et qu'il passe beaucoup de temps à les observer, à les laisser faire leur vie : parce qu'il se sent un peu honteux à l'idée de reconnaître qu'il a plus de contact avec des créatures magiques aussi minuscules qu'autrui. "No dragons or unicorns yet, but I hope I'll spot some one day." Une légère pointe de dépit dans la voix, mais il est assuré qu'un jour, il pourra en voir ; c'est une des quelques choses qui lui permettent de tenir. La pensée qu'un jour il pourra en voir de ses propres yeux.
"You must have seen such beautiful places..." Il observe Blue un instant, sans rien dire (il n'en a pas le temps de toute façon, le serveur le bombarde). "They say the night sky is clearer in the middle of nowhere than here. Is that true ?" Il cligne des yeux, garde le silence quelques secondes : ça fait beaucoup de question, il a le tournis. Blue a l'air d'être ce genre de personnes qui lancent tout ce qui leur passe par la tête, et si c'est rafraîchissant, ça le fatigue - ça lui pompe son énergie d'introverti. En temps normal, le selkie serait déjà exténué ou en train de chercher un moyen de s'extraire à cet interrogatoire ; mais étrangement, ça ne le gêne pas. Il ne saurait pas dire pourquoi. Peut-être parce que son interlocuteur dégage une aura aussi apaisante que le chocolat chaud qu'il tient entre ses doigts : mystère. "It is." Il hésite un instant, avant de souffler à son tour, sur le ton de la confidence, comme on le ferait à un amie de longue date : "If you've never looked at the stars in the middle of the sea, then you've never really looked at the stars." Ce n'est que son avis sur la question mais, ayant eu l'occasion de les observer de ses propres yeux, il en est persuadé. "They shine brighter than anywere in the universe." Les étoiles au milieu de l'océan, loin de toute trace de civilisation, brillent d'une lueur nouvelle ; elles dévoilent leurs secrets à qui veut bien les étudier, sans aucune pudeur. Elles ont pu lui murmurer mille et unes choses, et il a pu leur confier la même quantité. "I've never been outside of Britain yet, but I wish to see more of the world as soon as I can." Déception, l'excitation qui retombe un peu. Il n'est pas de ceux qui peuvent se permettre de quitter le territoire, on le lui a bien fait comprendre ; alors il est coincé sur leur grande île à attendre il ne sait pas trop quoi. "Do you travel, Blue ?" Il est curieux, Conan, de savoir si Blue a voyagé aussi. Est-ce qu'il a vu des choses incroyables, lui aussi ?

Ils discutent pendant une bonne demi-heure, à parler de leurs aventures, de certaines choses qu'ils aimeraient faire ou voir ; au fil de la conversation, Conan se détend considérablement. Les mots qui s'échappent des lèvres de Blue sont doux et chauds, enveloppent l'atmosphère dans une accolade affectueuse - et le selkie oublie presque l'angoisse qui lui ronge les os. La tasse entre ses doigts devient tiède, puis froide lorsqu'il termine son contenu - signe qu'il est temps pour lui de partir, même si une petite voix dans sa tête souffle don't go, stay, it feels nice. "I have to go." annonce le selkie d'une voix tranquille, avant de hocher doucement de la tête à l'attention de Blue. "Thanks for the chocolate - and the stories. It was nice." C'est sincère, même si soufflé d'un visage complètement figé ; les mots contrastent avec l'air qui habitude ses traits. "Goodbye, Blue." I hope we'll see each other again.

( rp terminé )

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