BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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diana selvaggio
You're picture perfect blue, Sunbathing on the moon, Stars shining as your bones illuminate, First kiss just like a drug, Under your influence, You take me over you're the magic in my veins, This must be love.
Cormac trouve que Kenneth a une tête de sale con et franchement, il ne comprend pas pourquoi Diana n'arrête pas de lui sourire. Ses blagues ne sont même pas drôles, et puis c'est pas sympa pour eux qu'ils soient toujours en train de pouffer de leur côté pendant l'entraînement quand ils écoutent religieusement leur maître. Peu importe le nombre de regards noirs qu'il envoie dans sa direction, Diana choisit de l'ignorer et de rigoler un peu plus aux blagues connes de Kenneth. Nul, tout ça, c'est super nul, mais Cormac n'ose pas ouvrir sa gueule pour une fois, il a mieux à faire.
Ils ont bientôt une compétition et il doit donner son meilleur pour la gagner. Ce serait sympa à avoir sur son CV lors de ses postulations universitaires dans quelques mois, et puis il a de toutes manières un esprit compétitif plutôt aigu. Il pratique le judo depuis sept ans, depuis que son père l'a abandonné dans le dōjō de la ville pour "essayer de le calmer un peu" comme il l'a dit. Ça a fonctionné, ça lui a aussi appris à se battre encore mieux qu'avant mais après quelques nez brisés, ses bullies ont bien fini par le laisser tranquille. Le fait que son père l'ait transféré dans un lycée privé dans la même foulée a aussi bien aidé.

La séance se finit après quelques mots de leur maître, et Cormac reste en retrait parce qu'il doit aider à ranger le dōjō - normalement, le mercredi, c'est lui et Diana qui s'en occupent, mais sans doute qu'elle va simplement rejoindre Kenneth dehors et aller avec lui il ne sait où. Trop nul.
Cormac a les traits froncés alors qu'il rassemble les tatamis un à un en essayant de ne pas trop réfléchir à Diana et Kenneth, ou juste à Diana. Il la détestait, avant, surtout quand ils devaient s'entraîner ensemble et qu'elle le battait à plate couture à chaque fois. Avec les années, il est devenu meilleur mais elle a gardé sa capacité fortement agaçante à l'envoyer bouler en deux temps-trois mouvements sans même perdre son souffle. Cormac lui dit toujours qu'il aime juste pas se battre avec les filles, même quand les filles comme elle lui donnent des coups dans les tibias sous la table quand ils sont au restaurant, et utilisent un peu trop de dents quand ils s'embrassent.

Il s'en fout, ils sortent même pas vraiment ensemble, c'était juste implicite, donc franchement, no big deal, Cormac s'en bat les couilles.
Mais putain, Kenneth est un sale con, quand même.

Il se retourne en entendant du bruit venant de l'autre côté de la pièce, et ses traits se crispent en voyant que c'est Diana. Il a quasiment fini de tout ranger, tout seul, comme un grand, il s'en fout, il a pas besoin d'elle. "I'm almost done." Cormac fronce les sourcils dans sa direction, en se promettant de ne pas même pas évoquer ce sale con de Kenneth. "What's wrong? Your Ken doll's not driving you home?" ...raté. C'est lui qui conduit Diana chez elle les mercredi soir, ils font généralement un détour pour s'emballer sur la banquette arrière sur un parking déserté. "Sucks to be you, I guess, uh?"


Dernière édition par Cormac McLaggen le Jeu 6 Aoû - 12:52, édité 1 fois
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Diana Selvaggio
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Diana Selvaggio
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cormac mclaggen
You're picture perfect blue, Sunbathing on the moon, Stars shining as your bones illuminate, First kiss just like a drug, Under your influence, You take me over you're the magic in my veins, This must be love.
"Fucking shit, why aren't you coming out?" Diana donna une violente tape contre la vitre du distributeur, jura devant l'inefficacité sensible de la machine ; elle se battait avec elle depuis cinq bonnes minutes, les yeux rivés sur la cannette de Coca de l'autre côté de ce putain de plexiglas qu'elle aurait bien voulu pouvoir exploser aussi promptement qu'elle avait pu exploser Rivage, durant l'entraînement du soir. Cormac l'attendait, à l'intérieur, comme tous les mercredis soirs – elle préférait éviter de se faire surprendre en plein bras de fer avec un distributeur, et filer rapidement le rejoindre pour leur session hebdomadaire de rangement. Avoir l'air conne, devant Mclaggen, faisait partie de ces choses qu'elle supportait de moins en moins, ces derniers temps ; figuraient à ses côtés, dans le top trois des petites épines que le quotidien prenait un malin plaisir à lui planter, manquer de se faire mettre au sol, pendant le cours et devant les autres, par Mclaggen, et voir Mclaggen parler, sourire, s'esclaffer avec Chelsea du cours de karaté. Diana ne voulait pas lier les points entre ces trois faits pénibles, qui faisaient ressurgir la colère latente, prête à être secouée au moindre appel, en une petite seconde.

C'était stupide, que Cormac prenne autant de place dans sa tête – il avait été clair qu'ils étaient officiellement non-officiels.
Enfin c'était ce qu'elle avait compris, en tout cas. Il n'y avait pas de doute à avoir sur leur accord, lorsqu'ils s'arrêtaient toutes les semaines dans un coin de parking pour rouler l'un sur l'autre dans l'espace limité qu'offrait la banquette arrière – c'était autrement mieux lorsqu'ils se voyaient, certains week-ends, et qu'ils pouvaient prendre dans le lit de Diana toute la place qu'ils voulaient.

"Urgh!" conclut-elle avec un nouveau coup dans la machine, avant de s'y arracher avec frustration, se rabattant sur la bouteille d'eau à moitié remplie qu'elle avait amenée avec elle. Il était, techniquement, interdit de ramener à l'intérieur du dōjō autre chose que de l'eau –mais Cormac et elle ne se privaient pourtant pas de se faire une pause Coca lorsque l'envie leur en prenait, campant sur les tatamis au sol en ricanant bêtement aux plaisanteries de l'autre.
Pas besoin de Coca, pour les vannes ; Diana passa la porte, portant le goulot de la bouteille à sa bouche, son regard retombant sur la silhouette solitaire, qui se retourna à son arrivée.

La tension était palpable, sur le visage crispé de Cormac ; Diana fronça légèrement les sourcils, avalant sa gorgée d'eau en se heurtant à l'hostilité visible de Mclaggen. Qu'est-ce qui lui prenait, à ce couillon ? "I'm almost done." "Already?" Elle jeta un coup d'oeil dérouté aux piles de tatamis qu'il prenait leur temps pour entasser, d'ordinaire – quand le besoin de presser le moment parking ne se faisait pas ressentir. Lorsque son regard revint de nouveau à Cormac, elle se heurta à un froncement de sourcils accusateur ; ses yeux azur avaient viré à l'orage, et le changement d'humeur inopiné la heurta de plein fouet. "What's wrong? Your Ken doll's not driving you home?" Ken ? Kenneth ? Assommée par l'incongruité de cette attaque, Diana resta sans voix. "Sucks to be you, I guess, uh?"

Diana sentit l'énervement bondir hors d'elle avant qu'elle ne puisse l'en empêcher, piquée au vif par ce retournement de situation désagréable ; Cormac pouvait être un gros con, quand il s'y mettait, mais il prenait d'habitude au moins la peine de lui fournir une explication. "What's your problem?" fit-elle en fronçant également les sourcils, prête à en découdre – il n'y avait pas qu'au judo qu'elle pouvait le mettre au sol en quelques secondes. "I thought you were giving me a ride tonight, like every fucking Wednesday." Elle reboucha sa bouteille d'eau sans le quitter du regard, détaillant ses traits renfrognés sans de raison véritable. "Got your man period or something?"
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"What's your problem?" C'est elle son problème, en ce moment, c'est elle qui lui prend la tête à la moindre occasion. Que ce soit pour se décider sur quel film regarder sur Netflix (comme si ils avaient la patience de regarder le moindre film; les séances cinéma finissant généralement à s'embrasser et critiquer la moindre scène à l'écran) ou quel chemin prendre pour se rendre au McDo du coin (ça se finissait en disputes interminables et en silences tendus jusqu'à ce que Cormac lui pique une frite trop salée), ils sont tout le temps en désaccord, en train de s'agacer mutuellement à grands coups de regards noirs et de grognements dubitatifs. Diana est son putain de problème, réveillant en lui un déluge de sentiments à chaque fois qu'elle sourit, qu'elle l'embrasse, qu'elle le fait taire d'un regard, lui donnant toujours envie de revenir vers elle, de s'excuser alors qu'il déteste ça, de s'improviser à la fois kamikaze et danseur lorsqu'il veut lui plaire sans trop savoir sur quel pied sauter face à elle.
La plupart du temps, Diana le plonge dans un profond sentiment d'incertitude. Elle est trop: trop vivace, trop brusque, trop bruyante, réac' à souhait, grande gueule, arrogante et franchement insupportable. Elle est beaucoup trop et pourtant Cormac a toujours l'impression de ne pas en avoir assez, il en veut toujours plus, allant la chercher inlassablement à chaque fois qu'elle le repousse - et inversement.

"I thought you were giving me a ride tonight, like every fucking Wednesday." Cormac sent son coeur exploser dans sa poitrine, de soulagement à l'idée qu'elle semblait véritablement prête à quand même se faire reconduire par lui malgré avoir passé la plus grosse partie des deux précédentes heures à glousser aux idioties de Kenneth. "Got your man period or something? - Oh, fuck off." Elle lui donne envie de donner des coups de pied et de poing aux murs, aux tatamis qu'il a presque fini d'empiler, elle lui donne envie d'exploser parfois.
Et puis parfois, l'inverse. Il se souvient qu'une fois, ils conduisaient sans savoir aller toute la soirée, peu désireux de rentrer à la maison affronter leurs parents aussi insupportables qu'exigeants, et qu'ils avaient fini par se garer à un spot connu de Cormac non loin du parc local. Au lieu de s'embrasser à n'en plus pouvoir comme prévu, ils avaient stalké les comptes Instagram des gens du cours de sciences de Diana pour se foutre de leur gueule, et elle avait ri, un vrai rire clair et sincère, à l'une des énièmes conneries sorties de la bouche de Cormac. Si il avait pu, il aurait mis ce rire en bouteille et s'en serait fait un shot tous les soirs.

"Help me with that," lui grogne-t-il, désignant le dernier tatami à ranger. Bon gré mal gré, ils en attrapent chacun un bout et parviennent à le hisser sur la pile à proximité. "Fine, I'll drive you home." Il soupire comme si c'était une énorme concession, alors même qu'il s'avance vers elle et, sans lui laisser le choix, passe un bras autour de ses épaules en la tirant en direction de la sortie du dōjō. Dans le couloir, il voit le distributeur de snacks et il n'en croit pas sa chance en voyant une canette de Coca coincée contre le plexiglas. Un moment parfait pour avoir l'air cool, il se détache de Diana pour s'en approcher. "Check that out." Il donne un coup de hanche bien ajusté à la machine et la canette tombe dans le bac. "Hehe." Il la récupère et la lance en chandelle à Diana avec un air très satisfait. "You're welcome. Let's go?" Et puis comme si de rien n'était, comme quand ils sont seuls et qu'il n'y a personne pour les faire se sentir mal à l'aise, il lui tend la main timidement.
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Diana Selvaggio
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Diana Selvaggio
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cormac mclaggen
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"Oh, fuck off." Diana détailla sa grande carcasse butée en silence ; la bouderie surprise, incompréhensible, ne durerai pas – elle pouvait en voir les premiers signes dans ce fuck off défensif dénué d'hostilité, de ceux destinés à balayer le dernier assaut sans donner suite. C'était autre chose, quand ils s'écharpaient comme des idiots sur le chemin du retour, dans les mauvais jours – l'un comme l'autre avait une tendance remarquable à se vexer en une remarque, et à bondir sur ses grands chevaux pour protéger sa fierté mise à mal. Ces derniers temps, Diana était particulièrement sensible sur certains sujets devant les incursions de Cormac, qui, de plus en plus, et avec un naturel époustouflant, parvenait à se glisser sous sa peau sans peine ; c'était le contrecoup de leur aventure sur le côté, probablement un effet indésirable de leur rapprochement physique, comme une mauvaise IST qu'il lui aurait refilé en acceptant de la fréquenter en douce.

Diana déposa sa bouteille pour l'aider à hisser le dernier tatami sur la pile agencée – son aventure au distributeur, et l'entêtement de Cormac lui avaient permis d'échapper au rangement pénible que seule la présence de ce dernier avait rendu supportable. De nature peu ordonnée, elle aurait tout laissé en plan pour sortir rapidement en sa compagnie – qu'est-ce qu'étaient deux-trois tapis en désordre, devant la perspective d'un rendez-vous nocturne avec lui ? "Fine, I'll drive you home." "Like you didn't want to, Mister Pouty." Elle se laissa aller contre lui à l'étreinte de son bras autour de ses épaules, refermant le sien dans son dos pour s'accrocher à son T-shirt ; le contact du corps de Cormac contre le sien avait quelque chose de rassurant, lui apportant un sentiment de sécurité qu'elle peinait à expliquer, s'en gorgeant sans chercher à essayer de comprendre (encore une fois, il y aurait trop eu à dire et à réfléchir, et Diana n'avait jamais versé dans le cérébral). "Check that out." "Don't bother, I already tried that...", fit-elle tandis que d'un coup de hanche bien placé (une technique qu'elle avait bien entendu essayé, lors de ses tentatives acharnées contre la machine), Cormac décrochait le pactole pour lequel elle avait lutté d'interminables minutes. A croire que ses coups de hanche faisaient des miracles ; Diana était bien placée pour le savoir, et accueilli néanmoins cette injustice avec une expression outrée, sans pour autant s'énerver de ce retournement de situation où Cormac s'en sortait avec le beau rôle. "Hehe." "Oh come on, that's fucking unfair", râla-t-elle en réceptionnant la cannette qui leur était techniquement due depuis dix bonnes minutes. "You're welcome. Let's go?" Son regard tomba sur la main qu'il lui tendait, et, ravalant avec un nouveau grognement cet échec qu'elle aurait dans d'autres circonstances pris personnellement, Diana glissa sa paume contre la sienne, refermant ses doigts autour des siens avant de se diriger vers la voiture de Cormac.

Elle grimpa rapidement à l'intérieur, referma la portière, et, au moment où elle faisait glisser le bout de son index sous l'opercule de la cannette, s'immobilisa soudainement, comme frappée par la foudre. "Wait", fit-elle, les sourcils froncés en relevant son regard de la cannette, pour fixer un point invisible devant elle, réfléchissant visiblement à tout allure en reliant les points disparates qu'elle n'avait pas vus, quelques minutes plus tôt. "All the fuss with Kenneth, elle tourna la tête vers Cormac. are you like, jealous or something?" C'était stupide, parfaitement incongru, et Diana elle-même peinait à y croire, en détaillant le visage de Mclaggen à la recherche de l'infirmation de cette hypothèse surréaliste – qui pourtant, à la lumière de cette réalisation brusque (et à la lumière de ses propres agacements, lorsque Cormac frayait de trop près avec d'autres), lui semblait étrangement concevable.
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Diana prend sa main dans la sienne et Cormac sent de nouveau quelque chose comme du soulagement exploser dans sa poitrine. Il a toujours peur qu'elle le repousse et qu'elle se foute de sa gueule. Cormac prend tout à coeur, surtout quand ça vient de la bouche de Diana; déjà qu'il est du genre suspectible, avec elle, c'est décuplé.
Il serre un peu ses doigts entre les siens, réprimant un sourire satisfait alors qu'il sorte du petit bâtiment où ils pratiquent plusieurs fois par semaine, pour rejoindre sa voiture, relâchant sa main à contre-coeur quand il ouvre la portière pour s'installer derrière le volant.

"Wait." Cormac jette un regard en coin à son adresse, occupé à connecter son téléphone à la voiture pour mettre un peu de musique. À tous les coups, elle a oublié quelque chose à l'intérieur du bâtiment. "What?" la presse-t-il. Si elle a oublié un truc, elle ferait mieux de filer maintenant parce que Cormac déteste attendre. "All the fuss with Kenneth. Are you like, jealous or something?" Cormac devient blême. "Fuck no I'm not jealous!" explose-t-il aussitôt. Il devient alors très, très rouge, jusqu'au bout des oreilles. "Why are you being so fucking weird? Of course I'm not fucking jealous, he's a fucking stupid prick." Ugh, et en plus il a genre un eight pack, c'est à dire deux abdos visibles de plus que lui, c'est dégueulasse et puis elle aime pas non plus les mecs trop musclés, Diana, si?
...okay, peut-être qu'il est un peu jaloux, mais si il a du mal à se l'admettre intérieurement, il n'a aucune chance de le dire à haute voix. "What the fuck," ponctue-t-il donc en finissant de connecter son téléphone et le lançant sur les genoux de Diana. "Stop talking shit and put some tunes on."

Il démarre la voiture, mains crispés sur le volant et yeux résolument fixés sur la route pour ne pas jeter un coup d'oeil anxieux en direction de Diana. Il n'a aucune véritable bonne raison d'être jaloux, elle fait ce qu'elle veut avec qui elle veut, il s'en fout... mais bon, Kenneth quoi. "He's so fucking dumb and I could take him down in like, two movements tops." On dirait qu'il est parfaitement incapable de ne pas parler de lui et de sa longue liste de défauts. "What could I possibly be jealous of? Ugh, Diana, you're a fucking weirdo." Il secoue la tête, essayant apparemment de se convaincre, ralentissant un peu la cadence quand ils débouchent sur une grande rue. "Are you hungry?" demande-t-il quand ils passent devant le diner du coin, soucieux de grapiller quelques minutes de plus à partager avec Diana, Kenneth ou non.
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Diana Selvaggio
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Diana Selvaggio
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cormac mclaggen
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"Fuck no I'm not jealous!" L'explosion de rougeur sur le visage de Cormac, à la lumière blanche du petit spot, juste au-dessus du siège conducteur, acheva d'indiquer à Diana qu'elle avait mis le doigt (ou plutôt éclaté son poing, au vu de la réaction épidermique de Mclaggen) sur un point chatouilleux de son anatomie – qu'elle croyait pourtant assez bien connaître désormais. "Why are you being so fucking weird? Of course I'm not fucking jealous, he's a fucking stupid prick." Diana, soufflée par la violence de cet violent retour, se sentit rougir de colère – le weirdo faisait toujours son effet, particulièrement lorsqu'il sortait de la bouche de Cormac. "What's wrong with you? Calm your tits, jeez", répliqua-t-elle en fronçant les sourcils, considérant le visage renfrogné de Mclaggen avec un mélange d'incompréhension et d'agacement profond. "What the fuck." Il lui lança son téléphone sans lui jeter un regard – visiblement, être énervé lui donnait le droit de se comporter comme un enfoiré. "Stop talking shit and put some tunes on." "The hell I won't, you're the one being a damn prick right now." Elle repoussa rageusement le téléphone dans le vide-poches entre leurs deux sièges et se laissa aller contre le dossier du sien en croisant résolument ses bras sur sa poitrine, serrant les mâchoires face à ce revirement soudain qui composait, de plus en plus, leurs entrevues mouvementées du mercredi soir.

Cormac pouvait être un connard, quand il s'y mettait – il lui donnait l'envie de remballer ses questions, ses sourires et son cul cinq étoiles dans la minute, et tant pis s'ils ne se revoyaient plus jamais (tout du moins, en dehors des entraînements et des compétitions, où Diana, elle en était persuadée, serait parfaitement capable de l'ignorer). Ce ne devait pas être si dur à faire ; et pourtant l'idée eut aussitôt fait de lui effleurer l'esprit qu'elle s'envola, rattrapée par le silence buté où s'enfonçaient les deux adolescents, et où Diana pouvait sentir l'eau de cologne de Cormac, restée sur ses vêtements.
Ce con ne comprenait visiblement pas que ni Kenneth, ni n'importe qui d'autre en ville ne sentait aussi bon que lui. Fucking dumbass.

"He's so fucking dumb and I could take him down in like, two movements tops." Diana serra les dents, le regard résolument rivé sur le paysage, par-delà la fenêtre passager. "What could I possibly be jealous of? Ugh, Diana, you're a fucking weirdo." "Stop calling me that", lança-t-elle avec un regard noir, piquée au vif par l'utilisation double de ce mot qu'elle détestait entendre chez lui, particulièrement, et qu'il s'acharnait à lui servir. C'était de sa faute ; il lui avait donné l'habitude des pretty et des ses compliments stupides, qui l'avaient engourdie d'une satisfaction incongrue. "Are you hungry?" "I don't know, are you done with your bullshit?", interrogea-t-elle sur un ton indiquant parfaitement qu'elle le trouvait stupide, que ses propos l'avaient vexée (voire pire, mais on ne parlait pas de blessures ni d'émotions avec Mclaggen ; on contentait de s'emballer un ou deux soirs par semaine, à la discrétion des regards), et que la situation resterait tendue jusqu'à ce qu'il décide de changer de ton. On avait fait mieux, comme répartie ; mais Cormac la chauffait sensiblement, avec ses sautes d'humeur aussi brusques qu'incompréhensibles qui ne lui laissaient pas le temps d'en placer une calmement.

Merde. Son regard coula jusqu'à l'enseigne du diner, qu'ils allaient dépasser d'une seconde à l'autre –elle avait faim, et le cadre lumineux, les plantant l'un en face de l'autre (voire l'un à côté de l'autre, mais ils ne s'étaient jamais assis sur la même banquette qu'aux heures où le diner était désert), serait peut-être plus propice à la conversation. Diana n'avait pas envie de rentrer chez elle avec, au cœur, cette impression lourde qu'elle récoltait de chacune de leurs disputes. "Pull over." Avec humeur, elle indiqua de la main le restaurant, sans décrocher un autre regard à Cormac – et lorsque la voiture s'arrêta, Diana ouvrit la portière, sortit de l'habitacle dans un silence buté, et fit claquer la portière avant de s'éloigner rapidement en direction de l'entrée.
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"I don't know, are you done with your bullshit?" Cormac ne prend même pas la peine de répondre, ses mains devenant blêmes sur le volant alors qu'il y raffermit sa prise, gardant ses yeux rivés sur la route comme si il y avait quoique ce soit d'intéressant à y voir. Diana le fait chier, elle est incapable de lâcher le morceau, et c'est absolument terrible puisqu'il est pareil. Leurs disputes sont rapides, pleines de feu et de répliques cassantes et parfois blessantes, et surviennent un peu trop souvent au goût de Cormac.
Des fois, il se dit qu'ils ne sont pas compatibles. Elle le rend dingue, de la meilleure façon possible, mais aussi de la pire. Même sa mère a remarqué le changement, quand il vient la voir à l'hôpital, et depuis les deux derniers mois, Cormac s'est mis à lui en parler. Il lui a dit qu'il y avait cette fille à son cours de judo qui le rendait dingue, qu'il ne savait pas comment lui parler, comment lui faire comprendre ses sentiments, ses envies, ses attentes; il lui a dit qu'elle avait un beau visage, avec des longs cheveux bruns et des yeux à s'en damner; il lui a dit que Diana lui avait volé son hoodie préféré, une fois, et qu'il ne l'avait pas lavé pendant trois semaines pour garder son odeur; il lui a dit qu'elle lui foutait des raclées légendaires dès qu'elle le pouvait et qu'il détestait (adorait) ça.
Sa mère lui a dit qu'il devrait l'emmener la voir, une fois. N'importe quoi, Diana s'en fout de sa mère, et puis, c'est pas comme ça entre nous, Maman, tu comprends rien.

Cormac sait pas trop comment c'est, entre eux. Ils sont officiellement non-officiels, c'est à dire qu'ils sont bons à s'embrasser à n'en plus finir sur sa banquette arrière tous les mercredis, et à voler quelques moments un peu plus intéressants dans le grand lit de Diana quand son père n'est pas à la maison, mais c'est tout. C'est super, mais c'est aussi un peu nul. Cormac sait parfaitement ce qu'il veut (qu'ils soient officiellement officiels, genre instagram official, qu'elle le supporte lors de ses combats de compétition et qu'elle en fasse de même, qu'elle lui vole ses fringues plus souvent et qu'ils se tiennent la main même quand il y a des gens autour, bref, la totale) mais il a peur qu'à lui dire, Diana ne ferait que se braquer et le rembarrer sévère. Adieu les frites partagées trempées dans les milkshakes, les baisers aussi fébriles que messy, et les Coca partagés sur les tatamis du dōjō le mercredi soir. Et même si ça le rend un peu malheureux, ce status quo pesant auquel il pense tous les jours, il préfère ça à être complètement malheureux à l'idée que Diana l'éjecte de sa vie.
"Pull over." Cormac obéit, sans même se poser de question, grommelant quelque chose sous sa respiration, quoiqu'un peu rassuré à l'idée qu'elle veuille bien passer un peu plus de temps avec lui. Il a à peine le temps de se garer que Diana s'est tirée, claquant la portière derrière elle. "Fucking..." Cormac donne un coup à son volant avant de récupérer son téléphone et de quitter la voiture avec un claquement de portière plus grand encore.

Elle a déjà disparu et il se hâte pour la rejoindre à l'intérieur, les traits fermés, balayant la salle du regard jusqu'à la trouver assise à leur table habituelle. Cormac la rejoint et puis il décide de s'asseoir à côté d'elle, même si le diner est blindé à cette heure, même si ils ne font jamais ça. Il fait comme si de rien n'était, adressant plutôt un sourire rapide à Dennis qui vient prendre leur commande. "I'll have fries and a vanilla milkshake," dit-il comme d'habitude, l'estomac tordu à l'idée de manger plus que ça, lui qui a pourtant tendance à se gorger de toute la carte en temps normal.

Une fois Dennis reparti après avoir rapidement noté leurs commandes sur son calepin, un silence un peu pesant s'installe. Cormac aurait presque envie de sortir son téléphone pour prétendre avoir quelques amis à textoter, mais c'est plus fort que lui: il finit par tourner la tête vers elle, content de trouver son regard. Il est en train de la coincée entre la fenêtre et son propre corps, elle n'a aucune porte de sortie... à moins de carrément lui marcher dessus, ce dont elle serait probablement capable. Peu importe. "You were right, maybe I'm a bit jealous." Aussitôt, ses joues se colorent d'un rouge intense qui lui en donnerait presque le vertige. "He's- he's- he's... he fucking sucks! And you were laughing with him all night and I don't know. He sucks. He just fucking sucks." Cormac se détourne pour ne pas affronter tout le jugement qu'il peut déjà deviner dans le regard de Diana et croise ses bras sur la table, avant d'y enfoncer le menton, se pliant en deux comme un gamin privé de dessert.
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Diana Selvaggio
ENEMY OF THE STATE
Diana Selvaggio
Date d'inscription : 29/07/2019
Messages : 445
Crédit : jool (avatar), queen pp (edit).
Âge : Vingt-huit ans (19/04).
Occupation : Ex-terroriste, ex-victime des Battues (short-term), lost and confused.
Allégeance : Numa, ce qu'il reste de la NSFW.
Particularité : Ceinture noire de taekwondo. Personne n'est surpris.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2231-warm-flesh-diana
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cormac mclaggen
You're picture perfect blue, Sunbathing on the moon, Stars shining as your bones illuminate, First kiss just like a drug, Under your influence, You take me over you're the magic in my veins, This must be love.
Elle se laissa tomber sur la banquette du diner, avant de s'accouder à la table et de se prendre la tête entre les mains, y enfouissant son visage chaud d'énervement. Elle ne voyait plus clair au-delà de son propre agacement, le fucking weirdo proféré par Cormac tournant en boucle dans son esprit, au milieu des insultes qui, elle le savait sans pourtant parvenir à l'intégrer, ne lui était pas destinées, à elle ; seule la crétinerie congénitale de Mclaggen lui apparaissait, une énorme tache l'empêchant de réfléchir et masquant ce qui avait motivé ce brusque accès de colère. Il  était con comme ses pieds – et elle se trouvait encore plus bête d'en être blessée. Elle se frotta le visage comme pour en dégager les sensations désagréables qui lui collaient à la peau, effacer l'image d'un Cormac aux traits fermés et hostiles ; puis clignant des yeux comme pour les en chasser définitivement, elle sortit son portable de sa poche, et alors qu'elle venait tout juste de déverrouiller son écran, il s'arrêta à la hauteur de leur table, et, alors qu'elle lui jetait un regard peu amène, se glissa à côté d'elle, la forçant à se décaler légèrement, le cœur battant devant ce comportement peu habituel.

Il était tout proche – trop proche, ce con envahissait son espace vital sans la moindre considération pour sa fierté bafouée. Peut-être lui avait-elle signifié, lorsqu'elle lui avait pris la main pour la première fois, ou s'était répétitivement collée à lui pour l'embrasser, qu'il pouvait se permettre des incursions sur son périmètre bien gardé. Il lui fallut une seconde pour se rappeler ce qu'elle avait voulu faire, et ses doigts s'animèrent soudain de nouveau pour envoyer rapidement un message à son père. "I'll have fries and a vanilla milkshake." Diana jeta un coup d'oeil à Dennis, qu'elle n'avait, dans sa confusion, pas vu arriver. "Huh, a cheeseburger with cheese fries, and Coke, thanks", fit-elle en revenant à son téléphone avant même d'avoir terminé sa commande. Eating out, see you later. Elle aurait peut-être dû commander son propre milkshake, et des frites classiques, pour pouvoir se livrer à cette orgie sucrée-salée à laquelle ils s'adonnaient régulièrement avec lui – mais le tout n'aurait pas eu la même saveur s'ils ne partageaient pas, se moquant de l'autre lorsque ce dernier ressortait du verre des frites ramollies par la vanille sucrée. Tout était une question de timing.

Elle posa son téléphone sur la table, et replia une jambe pour caler sa chaussure sur le bord de son siège en se laissant aller contre le dossier ; de nouveau, ses yeux coulèrent naturellement vers Cormac, silencieux depuis de longues secondes (un exploit, particulièrement après son explosion de quelques minutes auparavant), et accrochèrent le regard clair de ce dernier. Diana tourna un peu plus franchement la tête, encouragée par la lueur dans ses yeux, où ne figurait plus de colère. "You were right, maybe I'm a bit jealous." Sous l'aveu d'autant plus soudain qu'il lui avait beuglé le contraire un peu plus tôt, l'expression fermée de la lycéenne vira à la surprise ; une bouffée de chaleur fleurit dans son torse, à l'idée que son sursaut de jalousie n'était que l'expression du fait (en plus du fait qu'il soit, encore et toujours, un idiot incapable de faire la part des choses) qu'elle comptait pour lui. "He's- he's- he's... he fucking sucks! And you were laughing with him all night and I don't know. He sucks. He just fucking sucks." La franchise sans filtre de Cormac la laissa sans voix, quelques secondes le temps d'appréhender sa mine contrariée et sa bêtise. "Dumbass", fit-elle finalement sans le quitter des yeux, englobant du regard ses joues rougies, ses longs cils et les boucles blondes que l'effort physique avait rendues mousseuses."I just like, laughed to some of his jokes, that's not a big deal. It's not like I was having the time of my life or something, he just sat there and we talked." Elle se justifiait trop, prenait trop de peine à lui expliquer en quoi il était différent de Kenneth, avec lequel elle n'avait, de fait, jamais eu envie de faire le dixième de ce qu'elle pouvait bien faire avec lui. Ses sourcils se froncèrent légèrement, considérant un instant Cormac, agacée de s'expliquer, quand il ne lui avait de fait rien demandé. Idiote. "I don't even like him, reprit-elle en baissant les yeux sur les lacets devenus gris de ses baskets sur lesquels elle tira légèrement. He's like, a friend or whatever." Et elle haussa les épaules comme pour achever de balayer cette comparaison qui n'avait pas lieu d'être, relevant les yeux vers lui. "Next time you come sit next to me, moron."
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Cormac regarde résolument devant lui, le visage et les oreilles en feu, les traits fermés. Il peut sentir la stupeur de Diana à côté de lui et il a honte, tellement honte et... peur, aussi. Qu'elle se barre, qu'elle lui rappelle qu'il est pas son boyfriend, qu'elle se moque de lui parce qu'en cet instant précis, il sait bien qu'il est ridicule et pathétique. Qu'elle a toutes les raisons de l'envoyer bouler, comme d'habitude. Putain, il se déteste, il n'aurait rien dû dire. Il a envie d'enfoncer son visage dans ses bras et de s'y cacher pour toujours.
"Dumbass." L'insulte, très étrangement, lui fait du bien - alors qu'il a tendance à tout prendre à coeur, chaque remarque décortiquée et analysée encore et encore jusqu'à devenir insipide. À ça, il ose jeter un coup d'oeil incertain en direction de Diana, redoutant de la voir... il ne sait pas. Se moquer ouvertement de lui? Ou au contraire, être en colère contre lui?
Non, elle a juste l'air... vaguement surprise, elle aussi. "I just like, laughed to some of his jokes, that's not a big deal. It's not like I was having the time of my life or something, he just sat there and we talked." Cormac fait la moue. De son point de vue, ça n'en avait pas l'air du tout... et puis, il pouvait aussi bien voir que Kenneth, lui, était en train de passer le meilleur moment de sa vie. Enfoiré...

"I don't even like him." Cormac sent son coeur bondir dans sa poitrine. Elle aime bien qui, alors? "He's like, a friend or whatever." Un ami? Putain mais il est si con, comment peut-elle être amie avec lui?
Oui mais elle l'aime pas comme ça, right? Oui, voilà, tout va bien, alors. Normalement. À part si elle lui ment? Non, elle n'a aucun intérêt à lui mentir. "Next time you come sit next to me, moron." Cormac grogne un peu en levant les yeux au ciel, se redressant pour croiser ses bras sur sa poitrine plutôt que sur sa table. "Sure." Il dit ça comme si sa proposition ne lui donnait pas envie d'aller faire la roue partout dans le parking et des saltos dans le diner. Il reste néanmoins tendu et prostré, regardant devant lui la banquette vide sur laquelle il serait normalement assis. Il est content de ne pas l'avoir fait. Lentement, les muscles de Cormac se dénouent et, prétendant avoir besoin de s'étirer, il pose son bras sur l'arrière de la banquette sur laquelle ils sont assis. Il n'ose pas toucher Diana, de peur qu'elle le repousse, mais il peut sentir quelques un de ses cheveux sur son avant-bras nu et sa main.

Il tourne la tête vers elle, au final, pressant son menton contre son épaule. "I'm sorry I called you a weirdo," dit-il posément, fronçant un peu les sourcils à son adresse, l'air peu sûr de lui. "That sucked. I'm sorry I called you a weirdo, you're not a weirdo, you're- you're-" Elle est beaucoup de choses, Diana. "You're great." Ça ne touche même pas du doigt tout ce qu'elle est mais déjà, Cormac est en train de rougir de nouveau et de détourner le regard, ayant peur de sa réaction.
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La bombe venait d'être désamorcée ; Cormac se redressa en grognant, sans encore la regarder franchement, le regard vrillé droit devant lui. Diana attendait que ses paroles fassent, comme toujours, chemin jusqu'à son cerveau de bourrique qui avait la fâcheuse tendance (comme le sien) à rester bloqué au moindre grain de sable d'agacement coincé dans l'engrenage. Parfois, elle se disait qu'ils étaient trop semblables pour qu'ils puissent marcher – et bien trop souvent désormais, cette conclusion abrupte était aussitôt balayée sitôt qu'ils se retrouvaient, se réconciliaient, ou s'embrassaient comme s'ils en avaient été privés durant de longues semaines.
C'était un peu l'impression qu'elle avait, certains jours ; elle se montrait d'autant plus agacée par le standing du lycée privé de Cormac qu'il l'empêchait de le croiser entre les pauses ou de lui envoyer des boulettes de papier en cours – si elle voulait le voir en semaine, il fallait tendre une perche. Diana préférait encore ravaler sa fierté et souffrir en silence, en attendant un mercredi qui lui paraissait interminable, quand ils ne trouvaient pas une excuse pour se rejoindre les week-ends.

Son cœur dérapa en le voyant étendre son bras juste derrière sa tête, avant d'être confrontée à son regard azur, qu'il lui lançait légèrement par en-dessous, comme une bête craintive et penaude. Fucking cute, pensa-t-elle en se forçant à garder ses yeux arrimés aux siens, devant la tentation de le dévorer du regard à cette distance désormais réduite. Cormac pouvait être aussi con qu'il était adorable, quand il s'y mettait. "I'm sorry I called you a weirdo." Cette fois, ce fut un battement que rata son cœur, un loupé prodigieux qui résonna lourdement au fond de sa poitrine. "That sucked. I'm sorry I called you a weirdo, you're not a weirdo, you're- you're-" Quoi ? Diana, dans l'expectative, s'était redressée devant l'imminence de cette réponse qui pouvait faire basculer de nouveau la balance d'un côté comme de l'autre dans son torse déjà malmené par Cormac. "You're great." Une bouffée de chaleur fleurit dans son plexus, avant de lui remonter au visage ; Diana se mordit légèrement la lèvre, détourna le regard de concert avec Cormac, se passant une main dans les cheveux pour retrouver la contenance éclatée par ce simple compliment qui, comme à chaque occurrence, la mettait dans tous ces états.
Elle détestait autant qu'elle aimait cette décontenance qu'un seul mot de lui provoquait, un pouvoir dont il ne semblait pas (heureusement) avoir conscience.

"That's huh, that's okay", balbutia-t-elle légèrement, avant que ses yeux ne grimpent de nouveau jusqu'au visage de Cormac. Impossible de savoir qui d'elle ou de lui était le plus rouge. "I think you're great too. Even though you can be a jerk sometimes." Un sourire embarrassé étira ses lèvres – elle était plus habituée à renvoyer des balles enflammées que des douceurs. Son genou replié s'ouvrit pour s'appuyer contre la jambe de Cormac, en l'un de ces contacts dont ils avaient pris l'habitude lorsqu'ils étaient seuls ; il y eut un léger silence, où Diana se contenta de le regarder en souriant, avant de finir par détourner les yeux avec un petit rire. "Fuck, hm...", fit-elle en fronçant légèrement les sourcils sans se départir de son sourire, un sentiment de flottement s'attardant dans son esprit embrumé par le parfum de Mclaggen. "There's uh, there's a party Friday night at Aoife's."  L'inviter à une fête donnée par sa meilleure amie n'était pas foncièrement non-officiel, mais ils restaient, au-delà de leurs escapades sauvages sur la banquette ou dans sa chambre, deux amis qui pouvaient très bien traîner ensemble sans être étiquetés par les autres. "And uh, you could come over, and hang out on Saturday too... If you want. My dad's out of town for the weekend", conclut-elle rapidement, comme si cette explication finale allait couvrir le reste – son envie de le voir en extra, en public puis chez elle, à la faveur de l'absence de son père.
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