BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 Pain will tear us apart

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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MessageSujet: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyMar 9 Juin - 16:26
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(2006) « Cette affaire-là a le potentiel de vous mettre dans un sacré pétrin. J'espère sincèrement que vous parviendrez à vous en dépêtrer sinon... » Les paroles lourdes de sens d’Abbas Shafiq résonnent encore dans ton esprit plusieurs minutes après son départ. Elles semblent se répercuter en écho contre les murs de la salle d’interrogatoire, qui te donne désormais l’impression d’être affreusement exiguë. Tu n’as jamais véritablement souffert de claustrophobie, non ce sentiment d’angoisse qui te tordait les tripes à Azkaban n’avait rien avoir avec cela. Mais à cet instant précis, alors que tu te retrouves enfin seul face à ta progéniture si méprisée, face à tes enfants qui semblent porter le visage de deux étrangers, ta respiration s’accélère, tes muscles se crispent, et tu sens une profonde chaleur monter jusqu’en haut de tes tempes. Tu as la sensation d’étouffer, tu éprouves l’irrépressible besoin de prendre une bonne bouffée d’air frais, seul, loin. Et pourtant, tu sais parfaitement que tu ne peux te permettre un tel luxe. Parce qu’aujourd’hui, le destin a décidé de te mettre face à ton échec le plus cruel, et il est désormais trop tard pour faire marche arrière. Si Shafiq a eu la bienveillance de t’assurer qu’il ne dirait rien, n’importe qui d’autre pourrait encore mettre la main sur les jumeaux et dévoiler leur terrible secret. Chaque seconde de plus passée au Ministère en leur compagnie compromettait tes chances de survie. Si tu étais d’ordinaire réputé pour ta capacité à prendre des décisions réfléchies en situation de crise, là tout de suite, tu ne pouvais rien d’autre que tenter de reprendre ton calme et de ne pas céder à tes pulsions meurtrières. Car non, tu n’étais pas certain que tuer tes enfants soit la meilleure solution à ton problème. Tu n’avais pas suffisamment réfléchi à la question, tu n’avais pas encore pris le temps de peser le pour et le contre. Disons simplement, que tu n’excluais pas cette option, mais qu’il y avait peut-être une alternative plus rentable à toute cette histoire. Tu tournes le dos aux prisonniers encore muets et attachés. Tu fermes les yeux, dans l’espoir d’oublier quelques secondes l’endroit dans lequel tu te trouves. Tu te concentres, tu tâches d’entendre ton propre pouls battant à tout rompre, puis tu inspires longuement jusqu’à ce que la pression entre tes poumons ne soit plus supportable. Et enfin, tu expires profondément mais silencieusement. Tu réitères l’opération plusieurs fois, jusqu’à ce que ta respiration soit à nouveau sous contrôle, jusqu’à ce que tes nerfs se détendent quelque peu. Lorsque tu te sens enfin prêt, tu te retournes vers eux, tu t’autorises à poser un regard sur leur visage défait. Tu les observes un bref instant et la vérité est criante. Azaël est le portrait craché de sa mère, une lueur de malice en plus dans le regard. Quant à Jarod… Non tu te refuses à t’avouer cette évidence, préférant songer qu’il doit les traits anguleux de son visage à son grand-père maternel.

Si tu ignores encore ce qu’il va advenir d’eux, tu sais pourtant déjà ce qu’il convient de faire avant de prendre toute décision qui pourrait sceller leur avenir. Lentement, tu passes une main à l’intérieur de ta veste, sans quitter les jumeaux du regard. Tu extirpes ta baguette magique de la poche intérieure de ton uniforme, puis, sans ciller, tu la pointes en direction de tes enfants. D’un geste vif, tu lèves le sortilège de Shafiq, qui empêchait jusqu’alors les jumeaux de parler. « Mon bureau est à l’autre bout du couloir. On va s’assurer d’y aller calmement, sans qu’aucun mal ne soit fait à personne. Ensuite, on utilisera la cheminée pour aller discuter dans un endroit à l’abri des oreilles indiscrètes. Je vous déconseille de tenter quoi que ce soit d’imprudent. » Le ton de ta voix a beau être aussi calme que menaçant, tu ne t’attends pourtant pas à ce que les jumeaux te suivent bravement, sans même avoir pris le temps de te déverser leur haine à ton égard.
 

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Jarod Nielsen
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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyMer 10 Juin - 19:18
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Jarod, Marlon et Azaël


C’est le bouquet. Le putain de bouquet. Ce n’est pas assez qu’ils se soient fait arrêter, il faut en plus que leur géniteur, le meurtrier de leur mère, celui pour qui ils ont nourris une haine sans bornes depuis leur jeunesse viennent les accueillir. Ils ne sont pas dans la merde un peu. Jarod tourne la tête vers sa sœur et devine bien rapidement ses réflexions juste en lisant son regard. Les mêmes que les siennes. Il trésaille en apercevant les petits yeux mesquins du Travers qui fuient les yeux bleus de sa progéniture souillée. « Lâche! » qu’il a envie de crier, mais sa voix reste muette par un sortilège lancé par le légimens qui vient tout juste de sortir de la pièce. Le garçon s’est toujours demandé comment il réagirait la première fois qu’il le verrait en chair et en os et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il le déteste du plus profond de son être. La rage et la colère se sont insinuées en lui à la seconde qu’il a passé la porte et qu’il l’a aperçu. Il n’est plus juste un objectif à atteindre, une simple photographie dans la gazette du sorcier ou un fantôme du passé à haïr, il est réel. Il est là, devant eux. En situation de force. Il peut faire ce que bon lui semble d’eux. Il peut en finir rapidement et ne plus avoir d’épines dans le pied. Aussitôt vus, aussitôt perdus. Ils sont à sa merci. Pourtant, Marlon semble nerveux et troublé. La fierté qui lui colle au visage sur les couvertures de journaux n’est pas présente. Il n’était sans doute pas préparer à affronter ses deux enfants aujourd’hui. Deux étrangers entrainés pour se venger. Deux étrangers qu’il déteste probablement par-dessus tout. Se doutait-il de les revoir un jour? Pensait-il pouvoir mettre cette partie de sa vie aux oubliettes? C’est mal connaître les jumeaux. Les circonstances de leurs retrouvailles ne sont pas celles espérées. Eux aussi sont pris au dépourvu. Jarod aurait aimé être plus préparé et surtout pas dans une situation aussi précaire dans laquelle il se retrouve attaché, muet, sans baguette et en territoire hostile. Le plus important est que leur présence le déstabilise, l’inquiète. Que ses fondations soient abimées pour qu’il perde pied et dégringole de son piédestal sur lequel il se tient droit depuis trop longtemps.

Jarod fixe son dos avec un rictus accroché sur les lèvres. Il a envie de lui sauter dessus et de lui fracasser le crâne sur la table métallisée. Il a envie de lui crever ses petits yeux perçants avec sa propre baguette. Il a envie d’enrouler ses liens magiques à sa gorge et de serrer jusqu’à l’asphyxie. Il a envie de le faire souffrir, de le voir souffrir. Un tas d’actions violentes lui traversent l’esprit qui le fait sourire bien malgré lui. Il se doute qu’aucune ne verra jamais le jour parce que même s’il refuse de se l’avouer, Marlon n’est pas un sorcier bidon. Il le sait très doué et redoutable. Il a entendu parler de sa réputation et de son tempérament. Après tout, il n’aurait pas atteint son rang et son titre au ministère s’il avait été mauvais. Une part de lui aurait aimé qu’il soit misérable, qu’il regrette et surtout qui reste à Azkaban toute sa vie.

Au bout d’un moment qui semble interminable l’homme se retourne enfin vers eux. Il prend enfin son courage pour leur faire face. Jarod plisse les yeux et serre la mâchoire. Pas question de montrer qu’il est inquiet quant au sort qui leur sera réservé. Il ne lui donnera pas la satisfaction de montrer qu’il l’intimide. Il retient sa respiration lorsque l’autre bouge la main pour sortir sa baguette de sa poche. Et voilà, il a pris sa décision. C’est triste comme fin. Il tourne la tête vers sa moitié. Il veut qu’elle soit la dernière chose qu’il voit avant de mourir sous la baguette de leur paternel. Ce n’est toutefois pas le sort tant redouté qui jaillit de la baguette de Marlon, mais leur voix qui est revenue. "Va te faire foutre!" crache-t-il dès que le sort est levé. Minime comme invective, mais ça lui fait un bien fou. "Oh, parce que tu crois qu’on va te suivre sagement comme des petits moutons?" Il se lève et manque de tomber vers l’avant lorsqu’il oublie que ses chevilles sont aussi ligotées. "Pourquoi tu ne te débarrasses pas de nous ici? Ça sera bien plus simple. " Il le toise, le défi. Jamais, il ne va le suivre.


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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyMar 23 Juin - 22:47
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Jarod, Marlon et Azaël


Elle n’aurait jamais pensé que leur rencontre avec leur père se ferait dans de telles conditions et elle enrage de voir la tournures des événements. Ils sont là, seuls face à lui mais désarmés et prisonniers des entrailles du Ministère. On ne peut pas imaginer pire pour eux. Ils sont entièrement dépendants de ce type qu’ils haïssent et dont ils veulent la peau par dessus tout. Pourtant c’est bien Marlon qui tient leurs vies entre ses mains à ce moment précis. Alors quoi ? Ils se seraient entraînés toutes leurs vies pour ne même pas avoir même une once d’occasion de mener à bien leur vengeance ? On dirait bien que oui. Quelle putain d’ironie du sort à la con, il avait que ca à foutre le destin pour les mettre dans cette situation ? Ou alors peut être qu’il a de l’humour ? Si c’est le cas, il s’agit d’un humour qu’Azaël ne comprend pas et qui ne la fait définitivement pas rire. Pas du tout même.

Ils ne peuvent ni parler, ni bouger, ni rien faire d’ailleurs. Dans la tête d’Azaël, ca fuse dans tous les sens le tout sous fond d’enragement. Elle croit déjà que son heure est venue et ne peut se résoudre à se laisser faire sans même tenter de se défaire de ses liens qui la scotchent sur place. Alors elle gigote à s’en laisser des marques sur la peau. Elle ne partira pas sans tenter quoique ce soit, même de désespéré, et ce jusqu’à la fin. Fin qu’elle croit proche. Après tout, ne sont ils pas la preuve de la supposée déchéance de Marlon ? Pourtant l’éclair vert ne vient pas et leur père s’entête à leur tourner le dos. Azaël, elle, s’impatiente, si elle doit y passer, autant le faire vite et bien. Oui, même dans la mort elle est d’une impatience folle. Il se retourne finalement et sa main glisse dans sa veste pour en sortir sa baguette. La norvégienne ne s’arrête pas pour autant de gesticuler, comme si, sur un malentendu ses liens magiques allaient lâcher et la laisser miraculeusement libre de sauter sur son paternel pour lui tordre le cou.

La suite a le mérite de la faire se tenir en place, il faut dire qu’elle ne s’attendait pas du tout à ça. Elle, elle était plus partie sur pas de discours du tout, on les tue, emballé c’est plié, thank you next. A la place Marlon s’adresse à eux après leur avoir délier la langue. « Mon bureau est à l’autre bout du couloir. On va s’assurer d’y aller calmement, sans qu’aucun mal ne soit fait à personne. Ensuite, on utilisera la cheminée pour aller discuter dans un endroit à l’abri des oreilles indiscrètes. Je vous déconseille de tenter quoi que ce soit d’imprudent. » C’est Jarod qui parle le premier et il opte pour un langage plutôt fleuri qui aurait même peut être pu donner un peu plus sur les insultes, enfin tout du moins c’est l’avis d’Azaël. « Va te faire foutre! » Oui, c’est l’idée générale et la jeune femme ne peut qu’être en accord avec son jumeau sur ce point là. L’idée même qu’ils puissent suivre Marlon bien gentiment est presque risible. Presque, parce qu’ils se rendent quand même bien compte que leurs options sont limitées. Mais suivre Marlon, alors là plutôt crever. C’est qu’ils sont fiers ces norvégiens. « Oh, parce que tu crois qu’on va te suivre sagement comme des petits moutons? » Et puis quoi encore ? Il a que ça à faire les trainer dans son bureau pour après prendre la cheminée et taper la discut ? Il leur offrira une tasse de thé scones bien chauds aussi peut être ? A d’autres. De toutes manières il les tuera au final non ? Ici ou ailleurs, elle ne voit pas la différence. D’ailleurs Jarod met les mots sur cette pensée et poursuit. « Pourquoi tu ne te débarrasses pas de nous ici? Ça sera bien plus simple. » Des questions, trop de foutues questions.

Ses mains sont liées tout comme ses pieds et tout ce que voit Azaël c’est qu’il faut qu’ils en soient libérés, plus que ça, il leur manque quelque chose d’important si ils veulent survivre à tout ce merdier. C’est un peu osé mais elle n’a jamais été des plus subtile de toutes manières. Et puis, qui ne tente rien n’a rien hein. Alors elle sa question c’est : « Où sont nos baguettes ? » On pourrait alors lui dire « Une chose en son temps meuf » mais elle enchaîne aussitôt, expéditive, c’est plutôt son genre. « Si tu veux qu’on t’accompagne, commence par nos libérer de ces foutus liens. » Autant dire qu’elle ne compte pas le suivre sagement, mais il faut qu’ils retrouvent un certain degré de liberté pour pouvoir envisager quoique ce soit.


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Marlon Travers
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Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyVen 26 Juin - 23:28
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(2006) Tu avais entendu dire que dans les contes moldus, les baguettes magiques avaient des pouvoirs si spectaculaires, qu’elles parvenaient toujours à réaliser les vœux les plus fous que l’on puisse imaginer. Quelle idée saugrenue ! Encore une preuve de l’idiotie évidente de ces gens-là. Et pourtant cette simple pensée te laissait un arrière-goût amer, comme si tu venais de te rendre compte que l’on t’avait arraché ta dernière once d’espoir. Si tu avais eu en ta possession une baguette aussi extraordinaire, tu aurais fait en sorte que cette journée n’existe jamais, que tu n’aies pas à te lever pour finalement apprendre que tes deux rejetons sont des criminels ayant le pouvoir de mettre un terme à ta carrière en un simple claquement de doigts.

Tu ne les connaissais pas, tu ne les avais pas vu grandir, tu n’avais jamais cherché à savoir ce qu’ils étaient devenus, tu ignorais tout d’eux. Et pourtant, leur réaction ne t’étonna pas le moins du monde. Il était évident qu’ils devaient éprouver une certaine rancœur à ton égard, voire même une haine incommensurable. Mais tu avais passé l’âge de te soucier de ce que l’on pouvait bien penser de toi. Ici, dans cette pièce, c’était toi le chef, toi qui décidais, toi qui étais leur père. Il allait rapidement falloir qu’ils comprennent qu’il n’existait aucune alternative à celle que tu leur proposais bien gentiment. Et s’ils décidaient d’abuser trop longtemps de ta patience, alors tu les contraindrais à te suivre, sans qu’ils n’aient leur mot à dire. Alors que Jarod t’indique d’aller te faire foutre, tu demeures imperturbable. Croisant les bras sur ta poitrine, tu viens t’adosser au mur qui leur faisait face. Un rictus amusé vient étirer tes lèvres alors qu’il se demande pourquoi tu ne leur règles pas leur compte ici même. « Je ne sais pas ce que l’Ordre vous a mis dans la tête mais au Département de la Justice Magique, on n’exécute pas les gens comme ça. » Enfin la plupart du temps. Mais pour l’heure, tu préfères garder ce petit commentaire pour toi. D’autant plus qu’Azaël semble elle aussi avoir quelque chose à dire. Et à l’annonce de sa requête, tu ne peux te retenir de sourire d’un air mi-amusé, mi-offensé. Elle ne manque pas d’audace, c’est certain. Face à quelqu’un d’autre, tu aurais certainement pu répondre sur le ton de l’humour, mais la discussion actuelle se tenait dans des circonstances plus qu’inconfortables. Aussi c’est une réplique plus cinglante que tu leur renvoies à la figure. « Tu es affreusement prévisible, Jarod. Non, je ne m’attendais pas à ce que deux jeunes gens de votre rang obéissent en silence. Par contre, la requête de ta sœur m’a surpris, je dois l’avouer. » Tu marques une courte pause, le temps de te détacher du mur et d’avancer silencieusement dans leur direction. Plus la tension monte, moins tu as d’emprise sur ton visage, qui affiche peu à peu les marques d’une colère ancienne et profonde. A la manière de celle d’un détraqueur, ta silhouette se rapproche dangereusement. Un craquement sonore retentit alors que tes mains viennent se poser sans ménagement sur la table. Le temps paraît terriblement long alors que tu t’enfermes dans ton mutisme. Tes épaules se courbent, tu te penches en avant. Tu es désormais suffisamment proche de tes enfants pour qu’ils puissent apercevoir la couleur sombre de tes pupilles. « Azaël. Regarde-moi dans les yeux. Crois-tu vraiment que je suis un débutant, que je ne sais pas ce qui te passe par la tête en ce moment même ? Cela fait presque quarante ans que je suis un mangemort, que je mène des interrogatoires sur des gens comme vous. Alors non je ne vais pas remettre leur baguette à des criminels, au sein même du Ministère. Mais puisque tu sembles plus futée que ton frère, tu dois bien te douter que j’ai d’autres moyens de vous faire obéir. Le sortilège de l’imperium devrait suffire. Dans un premier temps. » Tu n’avais pas prévu de jouer la carte de la menace aussi tôt, mais plus le temps s’écoulait, plus il devenait urgent de quitter les lieux. Comme à ton habitude lorsque tu te retrouves dans une situation qui te met mal à l’aise, tu te passes une main dans les cheveux, éternel signe d’anxiété que tu partages avec ta sœur. « Écoutez, si je vous ai sauvés du directeur du Département des Mystères, ce n’est pas pour me débarrasser de vous cinq minutes plus tard. Il faut que l’on décide ensemble de ce qu’il va se passer maintenant. N’imaginez pas que l’Ordre vous accueillera à bras ouverts après que vous soyez passés par les salles d’interrogatoire du Ministère. Alors soit vous sortez d’ici de votre plein gré, soit je m’en charge à votre place. »

 

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Jarod Nielsen
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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyMar 30 Juin - 20:03
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En ce moment, Jarod est un piètre résistant et il ne mérite pas les cinq cercles apposés sur son avant-bras. Il a honte de lui. Honte d’être tombé dans le piège de la VB. Honte d’être en détention au ministère. Il a surtout honte de ne pas être en mesure de garder son sang-froid devant cet homme qui le répugne au plus haut point. Ça a toujours été sa force de ne pas s’emporter. Ce n’est pas lui. Il n’est pas un impulsif, il sait garder son contrôle. Il a cette capacité à garder un visage sans émotions, même si à l’intérieur, il bouille. C’est Azaël habituellement qui explose. Lui, il sait se gérer. Mais, c’est tout le contraire qui s’est produit lorsqu’il a vu ce visage tant haï débarquer dans la pièce d’interrogation. Sa colère est montée en flèche et il n’a pas su la faire redescendre. Il s’est entrainé toute sa vie pour cette rencontre, mais les émotions ont pris le dessus et il s’en veut. C’est comme si tout ce pour quoi ils ont travaillé toute leur vie, tous les sacrifices qu’ils ont fait et leur enfance perdue n’ont servie à rien. Parce qu’à la seule vue de leur cible à détruire, Jarod se dégonfle et oublie comment se comporter, comment agir. Il déteste encore plus le Travers pour ça. Son fils est déstabilisé et il n’arrive plus à reprendre le dessus. Ce qui le fait encore plus rager. Il est entré dans un cercle vicieux. Il n’aurait pas dû ouvrir sa bouche pour lui dire d’aller se faire foutre, même si ça lui a fait du bien. Il a envie de dire pire, mais il se retient. Pas la peine de faire une autre erreur et de donner l’occasion à Marlon de leur offrir son rictus amusé qui met Jarod dans tous ses états. Encore plus lorsque le mangemort lui dit qu’il est prévisible. Cet adjectif pour le désigner lui rentre en plein de dedans. Il serre la mâchoire en prenant une grande respiration alors que ses yeux bleus le fixent. Il ne réplique pas et il réussit à ne pas détourner le regard, mais Jarod est ébranlé. Ce n’est vraiment pas comme ça qu’il s’est imaginé leur première rencontre avec le meurtrier de leur mère. Au moins sa jumelle semble encore capable de surprendre. Heureusement qu’elle est là, d’ailleurs. Il lui en veut toujours de s’être mise en danger, mais au final, il est bien heureux qu’elle soit à ses côtés. Il ne croit pas qu’il aurait pu affronter leur père seul. Il lui jette un regard rapide avant de retourner vers l’homme adossé au mur.

Marlon s’avance finalement vers eux et Jarod a un mouvement de recul. De loin, son géniteur est impressionnant, de près, il est imposant. Il n’arrive pas à détacher ses yeux de son visage vu des milliers de fois en photo. Pour la première fois, il peut voir ses traits prononcés avec distinction. Ses cicatrices, ses rides, ses rictus, ses yeux très bruns, ses lèvres minces, ses cheveux qui lui tombent devant les yeux. C’est Izzy tout craché et ça lui donne un peu la nausée. Ça lui fait tout de même drôle de le voir d’aussi près. Pour lui, c’est un étranger. Il n’a aucun souvenir de ses deux années passées en « famille ». Il a encore bien du mal à croire que ce type est son père. Et qu’il a présentement leur avenir entre les doigts. Jarod n’a aucune envie de le suivre, surtout pas sagement. Il sait pourtant que les types comme Marlon en ont vu d’autres. Il a de l’expérience. Comme il le mentionne avec une certaine fierté à Izzy, ça fait quarante ans qu’il est un mangemort et qu’il interroge des rebelles. Ce ne sont certainement pas eux qui vont l’arrêter. Du moins pas ici. Pas maintenant. Jarod reprend peu à peu son calme. Il se focus sur la voix du Travers, fixe un point de son visage. Il ne doit plus s’emporter et répliquer. Il doit rester de marbre. Être la glace. Il réagit à peine sous la menace. Le sortilège de l’Imperium. Il oserait vraiment? Bien sûr que si. Il n’en a rien à cirer d’eux. Ça serait trop facile, même pour lui. Lorsqu’il reprend la parole plus doucement, il semble juste dépassé par cette rencontre dont il se serait bien passé. Ça lui fait du mal de l’affirmer, mais Marlon n’a pas tort. Ils connaissent le fonctionnement de l’Ordre et ils ne seront pas accueillis en héros après leur passage dans les sous-sols du ministère. Il tourne la tête vers Azaël en soupirant. Ils n’ont pas trop le choix. Ça ne sert à rien de résister. Ils sont liés et désarmés. Ils n’ont aucune issue de secours. Il laisse le choix à sa sœur. Lui, il va la suivre quoi qu’elle décide.



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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyJeu 27 Aoû - 16:43
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Jarod, Marlon et Azaël



Ca la rend dingue que les choses se passent comme ça. De la pire des manières enfin tout du moins selon elle. D’autres diraient que genre mourir aurait été bien pire, mais ce n’est pas vraiment son cas. Mourir au combat, ça a toujours été une possibilité lorsqu’on grandit dans l’idée trop bien ancrée de prendre sa revanche contre quelqu’un comme Marlon. Alors que là, être devant lui et ne rien pouvoir faire, ça c’est l’enfer. Surtout qu’elle découvre quelque chose sur son père à ce moment là : le gars cause, genre beaucoup. « Je ne sais pas ce que l’Ordre vous a mis dans la tête mais au Département de la Justice Magique, on n’exécute pas les gens comme ça. » Azaël étouffe un rire jaune. Il ne lui fera pas croire que le Ministère suit vraiment ses propres règles, ils ne sont pas non plus nés de la dernière pluie, sans compter qu’ils sont maintenant hors système, à la merci de Marlon. Ce dernier regarde Jarod et rien que pour ça, Azaël voudrait juste lui arracher les deux yeux. Simple réflexe dû son côté protecteur envers son frère. Heureusement qu’elle est attachée, ça l’empêche de lui sauter dessus. Elle se contente de serrer les poings en réponse, c’est toujours mieux que rien. « Tu es affreusement prévisible, Jarod. Non, je ne m’attendais pas à ce que deux jeunes gens de votre rang obéissent en silence. Par contre, la requête de ta sœur m’a surpris, je dois l’avouer. » Il la regarde et elle plante son regard dans le sien sans sourciller. Elle lui adresse même un rictus plein de haine qui pourrait s’apparenter à un sourire presque fier. Elle a cette tête qu’elle fait souvent quand elle a envie de faire chier son monde. Si son frère peut parfois être un petit con, elle, elle est souvent une petite conne à vrai dire. La simple idée de faire enrager Marlon lui remonte d’ailleurs le morale. Ah, les enfants !

Marlon n’a pas envie de s’amuser, aucun d’eux ne l’a d’ailleurs. Histoire d’asseoir son autorité il s’avance et frappe des deux mains la table qui se trouve entre eux, de quoi regagner un peu d’autorité bien qu’Azaël ne bouge pas d’un poil à ce geste. Il ne lui fait pas peur, mais en réalité peu de choses lui font réellement peur. Alors qu’il se penche vers eux, tout ce qu’elle s’imagine c’est de lui planter un couteau en plein dans l’œil. « Azaël. Regarde-moi dans les yeux. » Elle le regarde droit dans les yeux depuis tout à l’heure à vrai dire et ne cille pas lorsqu’il lui demande ça. Il y a un air de défi dans son regard et une fierté toute norvégienne aussi, un parfait mélange qu’elle maitrise à la perfection. « Crois-tu vraiment que je suis un débutant, que je ne sais pas ce qui te passe par la tête en ce moment même ? » Elle sourit en coin, encore ce sourire de petite conne impertinente, il ne lui reste que ça pour garder la face après tout. « On sait jamais. » Sa réponse se meurt dans un long discours. Ouais, Marlon parle beaucoup et Azaël n’a pas beaucoup d’attention, surtout qu’elle n’a pas envie de l’écouter. Elle ne veut rien de lui, même pas ses mots. « Cela fait presque quarante ans que je suis un mangemort, que je mène des interroga...blablabla. » Certains concepts arrivent pourtant jusqu’à elle, si bien qu’elle a le message général, mais elle est trop occupée à réfléchir pour s’arrêter sur les détails. Elle essaie de faire le tour de leurs possibilités de sortir de là en vie et libres de surcroît. Elle sait que l’Ordre ne leur fera pas confiance tout de suite, ils devront faire leurs preuves mais elle s’en fiche. La jeune femme est trop convaincue par la cause des résistants pour envisager autre chose que de les rejoindre. Elle y a ses amis et Aslan, il n’est donc pas imaginable pour elle de leur tourner le dos. Tant pis si elle se retrouve en quarantaine, tant pis si elle doit repartir de zéro, elle endurera ça parce qu’elle considère que c’est la seule action juste à faire.

Elle tourne les choses rapidement dans sa tête, se faisant tous les scénarios possibles. Mais même en faisant preuve d’imagination, des échappatoires, elle n’en voit qu’une. « Faen i helvete, vi har ikke noe valg! » (ou encore: Putain de merde, on a pas le choix !) Elle bout de l’intérieur et son regard passe de Marlon à Jarod. Elle a l’impression de le trahir en disant ça, de trahir leur oncle aussi. Mais mourir maintenant ne leur servirait à rien (duh obviously), alors que si ils partent, ils pourront trouver un moyen d’échapper à Marlon, de fuir, pour mieux le retrouver ensuite et lui faire mordre la poussière. Un regard échangé avec son jumeau et elle sait qu’il en est arrivé à la même conclusion. Un coup de sang, elle s’agite sur sa chaise à cause de l’énervement, tirant sur ses liens désespérement. « Jeg er sint ! » (Ou encore: Ca m’enrage !) Oui, ca l’enrage mais elle ne voit pas d’autres solutions. Alors elle se retourne à nouveau vers Marlon, le corps en tension en anticipation de ce qu’elle va dire parce que ça lui coute mêm physiquement de céder : « Ok. » Putain que ça lui coûte, le mot sort difficilement de sa gorge serrée. Elle a perdu son sourire de petite conne et répète d’une voix que sa fureur rend presque tremblotante. « Ok. » Elle relève la tête et tranche pour Jarod et elle mais elle sait qu’ils sont à l’unisson, comme toujours. « On te suit. » La jeune femme se sent pourtant l’obligation d’ajouter,  sa haine résonnant presque dans ses mots. « Mais ne crois pas que ça changera quoique ce soit. » Son regard bleu profond n’a rien de glacial, à vrai dire on aurait presque pu croire qu’elle allait allumer un brasier avec et brûler Marlon sur place au passage. Pourtant elle va le suivre, parce que bien qu’elle ait envie de l’étrangler là tout de suite, Azaël sait qu’ils n’ont pas trop le choix.

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyMar 8 Sep - 12:35
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▼▲▼

(2006) En dépit de leurs liens apparemment si solides, les jumeaux te semblent incarner deux parfaites opposées. L’un est le feu et l’autre la glace. Si Jarod reste parfaitement muet devant tes menaces et autres sombres discours, Azaël ne peut s’empêcher de jurer, de s’agiter sur sa chaise. Tu perçois sa colère bouillir, tu comprends qu’elle n’a d’autre envie que de te massacrer sur place. Ils ne connaissaient rien de tes intentions, toi-même tu ignores encore ce que tu comptes véritablement faire d’eux. Tu te demandes ce qu’ils peuvent bien savoir de toi, jusque dans quelles profondeurs s’enfonçaient les détails que leur famille maternelle leur avait contés à ton sujet.

Azaël finit par céder, par baisser les armes. Elle se résigne à te suivre, là où tu voudras bien les emmener elle et son frère. Sans plus de cérémonie, tu lèves le sortilège qui entrave leurs mouvements, tout en prenant bien soin de ne pas toucher aux menottes magiques qui lient encore leurs mains. Tu ouvres la porte du couloir et leur fais signe de sortir. A cette heure-ci, le département de la justice n’est plus arpenté que par les quelques elfes chargés du ménage. Tu indiques aux jumeaux le chemin qu’ils doivent emprunter pour se rendre jusque dans ton bureau, qui n’est qu’à quelques dizaines de mètres. Une fois la porte déverrouillée, vous pénétrez dans ton antre, aussi froide et ordonnée que d’habitude. Pas un papier futile ne traîne, pas la moindre photo personnelle ne vient réchauffer l’atmosphère si stérile. Sans un mot, tu envoies ta progéniture se placer au cœur de la large cheminée située de l’autre côté de la pièce. Tu saisis une poignée de poudre de cheminette et viens te placer à côté de Jarod. Ce sentiment de promiscuité avec les jumeaux te déplaît, mais l’âtre ne pouvait vous permettre de jouir de plus d’espace. « 16 Kensignton Square ». Une adresse encore bien mystérieuse, prononcée d’une voix ferme et décidée. Un grondement s’échappe des entrailles de la cheminée et un instant plus tard, vous disparaissez dans les flammes verdâtres.

Le voyage est bref, après tout votre destination ne se situe qu’à quelques kilomètres à peine du Ministère. A votre arrivée, tu sors le premier, pressé de briser cette proximité étrange avec tes enfants. Alors que tu poses un pied dans le salon, tu as l’impression de ressentir un léger frisson. Tu n’étais jamais revenu ici depuis ce jour si fatidique. Et pourtant rien ne semblait avoir bougé. Tout était encore là. Chaque meuble, chaque cadre et autre objet de décoration étaient encore à leur place. Oh bien sûr, des montagnes de poussière s’étaient accumulées au fil des ans, et l’obscurité qui régnait dans la demeure ne rendait pas les lieux plus accueillants, mais en soi, rien n’avait changé. Bien des souvenirs vinrent immédiatement te happer lorsque ton regard commença à parcourir les environs. De majeurs pans de ta vie s’étaient déroulés à l’intérieur de ta villa londonienne. Vingt-trois longues années s’étaient écoulées depuis le jour où tu en avais franchi le seuil pour la dernière fois, et pourtant, tout te semblait encore si familier. C’était comme si le simple fait d’être ici te permettait de revivre ces instants du passé, comme si tu parvenais encore à attendre les rires de tes bambins, les cris de Vivien. Il te fallut encore un instant avant d’émerger complètement. Et puis, ton attention finit par se reporter sur les jumeaux. « Bienvenue à la maison ». Le ton de ta voix était vide de toute raillerie, il témoignait uniquement d’une sorte de lassitude profonde. « Je m’étais promis de ne jamais m’escrimer à faire entendre la vérité, car je savais que personne ne croirait les paroles d’un monstre. Cela ne changera probablement rien à l’opinion que vous avez de moi, mais j’estime vous devoir des explications. » Tu marques une courte pause et en profites pour te déplacer vers la porte qui menait au couloir. Tu observes le mur, à la recherche de la moindre entaille, la moindre marque. Si tes yeux ne décèlent rien, tu as pourtant l’étrange impression de ressentir de vieilles traces de magie. « C’est ici même que votre mère est morte. » Cette annonce semble tomber comme un couperet. Sans la moindre once d’émotion ou de ressentiment. C’est comme si tu évoquais un fait parfaitement banal. Seules les rares personnes qui pouvaient se targuer de véritablement te connaître auraient pu lire au travers de cette apparente indifférence que tu te forçais à afficher. « Cela faisait près d’un an qu’elle vous avait envoyés en Norvège, un an qu’elle m’avait avoué la vérité sur la duperie orchestrée par sa famille. Elle n’était pas coupable de cela, personne ne lui avait vraiment laissé le choix. Mais j’estimais qu’elle était coupable de m’avoir menti pendant toutes ces années. Durant une énième dispute, mes doloris lui ont arraché des cris si perçants que notre voisinage sorcier, un peu trop à l’affut du moindre racontar, s’est précipité à l’intérieur de la villa. Vivien profita d’un instant d’inattention pour s’emparer de ma baguette. » Les souvenirs sont vifs, ils rejouent leur histoire sous tes yeux perdus dans le vide. « Votre mère a alors lancé un avada kedavra, qui s’est retourné contre elle. »


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Jarod Nielsen
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Jarod Nielsen
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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyLun 21 Sep - 21:04
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Jarod, Marlon et Azaël


Il s’en veut de mettre une telle décision sur les épaules d’Azaël, alors que c’est à cause de lui s’ils sont là, devant celui qu’ils devraient appeler leur père. S’il avait été plus prudent lors de sa mission, ils seraient en train de boire le thé à St-James, pas en pleine réunion familiale à deux doigts d’être exécutés. Jarod sait qu’elle va prendre la bonne décision. Elle est plus impulsive et moins réfléchie, certes, mais elle n’est pas stupide et elle est très rusée. Elle est la meneuse, il est le cerveau des opérations. Mais pour ce coup-ci, il n’ose pas. Quelque chose l’en empêche et la présence de Marlon n’y est pas étrangère. Il déteste cet homme. Il le déteste incommensurablement. Et malgré cela, il est figé devant son imposante posture, devant sa hauteur et sa fierté. Il a encore de travers son commentaire. Prévisible. Il veut être tout, sauf ça. Pourtant, s’il ne l’avait pas été, il ne serait pas attaché et fait prisonnier. Il rage à l’intérieur. Marlon a vu juste. Il a su touché là où il fallait pour lui clouer le bec. Oui, vaut mieux que sa jumelle choisisse pour eux. Il peut faire une bêtise, une autre, s’il ouvre encore la bouche. Il ne veut pas donner la satisfaction au mangemort de lui faire d’autres reproches, d’autres invectives.

Azaël comprend vite, par un simple regard, ce que Jarod attend d’elle. Il voit que ça la travaille. Il sent qu’elle a envie de résister et de ne pas utiliser la facilité. Il sait qu’elle veut se battre. Il se doute qu’elle est en colère. Il ferme les yeux quand elle se met à parler en norvégien. Ça ne lui plait pas, lui non plus d’ailleurs, mais comme elle le dit, ils n’ont pas le choix. Ils n’ont aucun choix en fait. Il boue à l’intérieur de cette situation enrageante, mais il ne démontre rien.Ils sont dans l’antre de Marlon, ils sont en territoire ennemi. L’endroit grouille de mangemorts, ils n’ont aucune chance. Mais, ils ont une porte de sortie inespérée. Et c’est Marlon qui leur offre. L’homme a-t-il un cœur? Ou c’est juste un moyen de les exterminer plus facilement sans avoir de paperasse à remplir? Alors qu’Izzy s’active, enragée, sur sa chaise, Jarod est plutôt calme. Il lui sourit pour la calmer, lui confirmer que c’est la chose à faire. Il roule des yeux malgré lui, parce qu’elle est incapable de se taire. Même dans les pires situations, il faut qu’elle l’ouvre. Juste pour énerver l’autre parti, juste pour montrer qu’elle est une battante. Lui, il se contente de soupirer. Il n’a pas abdiqué. Il préfère observer Marlon dans l’espoir de trouver une faille.

Ce dernier ne rajoute rien devant la résignation de ses enfants. Il lève le sort qui les empêche de bouger. Jarod se lève et regarde durement Izzy. Ses yeux bleus foncés lui intiment de ne rien tenter et de rester calme. Il lui promet silencieusement que tout ira bien. Sans plus de cérémonie, ils se retrouvent dans les corridors, déserts à cette heure. Combien de temps ont-ils été enfermés dans cette pièce? Impossible à dire, mais les voilà dans le bureau de Marlon. Aussi austère que l’habitant des lieux. C’est froid et vide, rien qui ne laisse présager la présence d’une nouvelle femme ou de d’autres enfants dans sa vie. Le garçon espère qu’il est seul. Malheureux et seul. Ils sont poussés vers la cheminée et Jarod attrape la main menottée de sa sœur. La suite est un mystère pour eux. Il n’a aucune idée où Marlon compte les amener.

L’adresse lancée lui semble familière, mais très lointaine. Une adresse aperçue dans les vieux papiers de sa mère chez leurs grands-parents. Une adresse entendue par son oncle et ses grands-parents. Un frisson lui parcoure l’échine alors qu’il sort de la cheminée. Il aurait dû s’en douter. Bienvenue à la maison. Ça lui fait tout drôle de revenir dans la maison qui l’a vu naître, même s’il n’a absolument aucun souvenir. Juste de savoir qu’il a déjà foulé le parquet de bois de cette maison poussiéreuse et à l’abandon le rend nostalgique. Son regard plissé parcourt les pièces et il a du mal à s’imaginer se retrouver dans les bras de Marlon sur ce canapé défoncé. Leur père prend alors la parole. Jarod écoute d’une oreille distraite alors que sa main à attraper une photographie d’eux quatre. Il suppose qu’elle a été prise au premier anniversaire d’un an des jumeaux. Vivien sourit tristement. Jarod est assis sur ses genoux le visage sans émotion, obnubilé par la caméra. Azaël est sur les genoux de Marlon et elle n’a aucune envie d’y être et elle grimace et lui, il a l’air agacé. Rien ne se lit sur son visage que la froideur. Le portrait de famille malheureux. Il déglutit et enfouit la photo dans sa poche. Il pouffe légèrement en entendant les derniers mots de l’homme. Il a bien hâte de savoir ce qu’il tient tant à leur expliquer. C’est évident qu’il chercherait à les amadouer. Jarod se tourne vers lui, l’air las. Prêt à écouter ses bêtises. Il sert les poings lorsque Marlon leur désigne l’emplacement où leur mère est morte. Platement, froidement. Sans aucun scrupule. Le médicomage ne peut s’empêcher de regarder l’endroit. Il y voit Vivien, les yeux grands ouverts, stupéfaite par le sort vert aveuglant. Il sent la rage monter. Comment peut-il leur balancer ça comme si de rien était? Alors que pour eux, c’est une information difficile à réaliser. À quoi pouvait-il s’attendre du Travers? Il a tout de même tué sa femme de sang-froid. Il réussit à décrocher son regard de l’endroit maudit. Ce que raconte le mangemort est intéressant.

Il serre les dents pendant le récit. S’il s’est calmé à l’égard de son géniteur jusque-là, la haine remonte à une grande vitesse et sans le remarquer, il a fait un pas vers l’homme. Il ne peut s’imaginer tout ce que leur mère à subit. Tout ce qu’elle a encaissé pour les protéger. Il a du mal à comprendre la supercherie de ceux qui les ont élevés. Il n’y a jamais eu mention de ces mensonges. Il fronce les sourcils et regarde Azaël. Connait-elle cette histoire? Jarod sait qu’il ne doit pas croire tout ce qui sort de la bouche de ce monstre et il s’en veut d’hésiter, mais il a l’impression qu’il leur a toujours manqué une pièce du puzzle. "Et on est supposé te croire?" Première chose qui sort de sa bouche depuis plusieurs minutes et avec dédain. "On a lu les rapports du magenmagot. On a vu ton procès. Et tu veux nous faire avaler que Vivien s’est tuée elle-même?" Il secoue la tête. Il n’en revient pas d’être là, avec lui, là où elle est morte. C’est trop.

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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyMar 10 Nov - 22:22
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Jarod, Marlon et Azaël


Elle ne s’attendait pas à ce qu’il les amène ici. Et lorsqu’elle comprend - parce que Marlon s’en vante presque - elle trouve ça à la fois tordu et glauque à vrai dire. Alors qu’elle contemple la maison de son enfance, elle ne peut rien contre le frisson qui la traverse. Elle ne bouge pas d’un poil, ne le quitte pas des yeux après ca. Peut être qu’il l’hypnotise ou peut être simplement qu’elle ne compte pas lui offrir un seul instant d’inadvertance. Elle le croit capable de tout, et il l’est alors elle restera sur ses gardes. La jeune femme fait pourtant attention à toujours rester proche de son jumeau. Ils n’ont plus de baguettes et sont clairement à la merci de Marlon, alors ils ont tout intérêt à faire attention aux fesses l’un de l’autre.

Comme si les choses n’étaient pas suffisamment glauques et tordues justement, Marlon se lance dans un récit qu’elle n’a nullement envie d’entendre. Elle n’aurait pas pensé atteindre un jour ce niveau de tension en elle. Ses poings sont serrés, à tel point que ses phalanges sont blanches et que ses ongles marquent sa propre peau. Ses dents grinceraient presque. Ses muscles sont noués de toutes part. Un bon massage et une bouteille de vin - voir plusieurs - c’est le minimum dont elle va avoir besoin après toute cette histoire. Non, en fait ce qui va lui falloir après ça, c’est un putain de punching ball pour se passer les nerfs (puis un massage et plein de bouteilles de vin, dans cet ordre là exactement).

Il leur raconte une histoire à dormir debout mais annonce au préalable le décor : ca ne changera rien à ce qu’ils pensent de lui. C’est bien vrai. Rien, surtout pas quelque chose qui sortirait de sa bouche à lui, pourra mettre en doute les jumeaux. Et pourtant, leur père continue sur sa lancée. Il aime parler apparemment, et Azaël n’a pas d’autre choix que des l’écouter. Elle aimerait le faire taire - oh ça oui, elle adorerait même - mais ses mains sont toujours liées et se casser de là en passant simplement par la porte d’entrée ne parait pas être l’idée du siècle. Ca reste une possibilité qu’elle garde dans un coin de sa tête cependant (en courant très vite, on sait jamais, ca peut peut être passer =>), mais elle préfère trouver mieux d’ici à ce qu’ils aient besoin de fuir. Le fait est qu’elle a le temps de cogiter, vu qu’il parle. Encore.

Ce n’est pas vraiment qu’elle ait envie de l’écouter mais plutôt qu’il n’y a que lui à attendre. Lui et son histoire sortie tout droit d’une mauvaise fiction. Pourquoi leur dire tout ça ? Pourquoi leur parler de leur mère ? Leur dire pourquoi il lui en voulait autant et avouer ce qui lui a infligé ? Pourquoi mentir sur la manière dont elle est morte ? Azaël a du mal à comprendre la finalité de ce récit. Si c’est une manœuvre pour les troubler, ça a sûrement réussi d’une certaine manière sauf que connaître le pourquoi du comment, ca n’a jamais été essentiel pour elle. Surtout qu’elle ne le croira jamais lui. Alors, plus que troublée, elle bouillonne encore plus, enfin si c’est même possible d’ailleurs, je crois qu’elle a atteint son niveau max depuis son arrivée ici en fait.

« Et on est supposé te croire? » La blonde se tourne vers son jumeau et lit toute sa conviction dans son regard. Elle le reconnaît bien là et dans d’autres circonstances elle aurait sûrement sourit fièrement parce qu’elle sait qu’il a de la répartie. C’est ca d’avoir un cerveau bien fait, ca lui fait avoir des arguments implacables. Arguments qui ne tardent pas à arriver d’ailleurs. « On a lu les rapports du magenmagot. On a vu ton procès. Et tu veux nous faire avaler que Vivien s’est tuée elle-même? » Lorsqu’elle entend Jarod dire ça, elle se rend compte à quel point l’idée même de cet « incident » semble ridicule. Il les prend vraiment pour des crétins (oui bon kof kof). Azaël a beaucoup moins d’arguments que son frère, mais elle meurt d’envie de dire à son père ce qu’elle en pense de tout ça, elle ne s’en prive pas d’ailleurs même si c’est nettement moins intelligents que ce que peut dire Jarod. « Et même si c’était vrai, des doloris c’est pas plus acceptables espèce de taré ! » Parce qu’elle le prend définitivement pour un fou psychopathe là. Son oncle les y avait préparé mais toutes les préparations du monde n’auraient pas été suffisantes face à ce petit speech sorti d’outre tombe.

Ca la gonfle. Clairement, tout ça, ça la gonfle. C’est pas qu’elle est pressée d’en finir mais plutôt crever sur place que d’écouter toutes ces conneries. Tout du moins selon l’avis de la jeune femme et elle n’a jamais été du genre à taire son avis. « J’en ai rien à foutre de tes mensonges. » Elle s’avance face à son père, déterminée comme jaja. Non, Azaël n’a pas peur et elle aime que les choses soient claires. Ils sont ses prisonniers, leur destin est entre ses mains, alors qu’est ce qu’il va faire d’eux en fait ? C’est tout ce qu’elle veut savoir. Le reste, elle s’en contrefout. « Qu’est ce que tu comptes faire de nous ? » Son regard glacial se plante dans celui de son père dans l’attente d’une réponse.

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MessageSujet: Re: Pain will tear us apart   Pain will tear us apart EmptyMer 11 Nov - 9:42
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Tu ne sais pas à quoi tu t’étais attendu en leur livrant un tel aveu. Enfin si, précisément à cela en fait. A une véhémence aux relents de rancœur et de trahison. Tu savais qu’ils ne croiraient pas le moindre mot sortant de ta bouche, et pourtant tu avais pris la décision de leur raconter la vérité, ce que tu t’étais toujours refusé à faire jusqu’à aujourd’hui. Parce que tu savais que personne ne te ferait confiance. C’est finalement Jarod qui se décide à réagir le premier. Tu ne peux retenir un léger rire face à sa naïveté candide. « Oh vous avez vu mon procès ? Celui-là même où je n’ai pas dit un seul mot pour ma défense. Celui durant lequel les membres du Magenmagot ont pris la parole pour débattre d’un fait auquel personne n’avait assisté ? » Secouant la tête en signe de ton incrédulité, tu extirpes le paquet de cigarettes qui gisait au fond de la poche de ta cape. Tu as l’étrange impression de devoir calmer tes nerfs. Portant la Lucky Centaur à tes lèvres, tu laisses la fumée prendre possession de ton corps avant de la relâcher et d’observer le mouvement de ses volutes. Azaël te gratifie à son tour d’une insulte salée. Il fallait bien reconnaître qu’elle faisait preuve de plus de bravoure que sa pauvre mère de son vivant. Mais tu préfères conserver ce commentaire pour toi. Alors que ta fille se rapproche pour mieux te faire face et te défier de son regard haineux, tu ne bouges pas d’un millimètre. Elle est hors d’état de nuire et tu le sais pertinemment. Mais au lieu de la provoquer encore un peu plus, c’est avec une sincérité déroutante que tu choisis d’aller dans son sens. « Tu as raison. Les doloris n’étaient pas appropriés et rien ne saurait excuser leur usage. » Vivien t’avait menti, elle t’avait trahi, dupé même en t’accablant d’une progéniture impure, mais Vivien était ta femme et tu n’aurais jamais dû laisser la situation s’envenimer à ce point-là. C’était un être si doux, si aimant. Lorsque tu repensais parfois à elle, une petite voix à peine audible te laissait supposer qu’elle n’avait peut-être pas songé à mal, qu’elle avait espéré qu’au fil du temps tu finisses par l’aimer et l’accepter telle qu’elle était réellement. Aussi ironique que cela puisse paraître, c’était sûrement ta relation avec Freya qui t’avait affaibli, rendu sentimental au point de revenir t’attarder sur un chapitre de ta vie que tu avais clôturé depuis si longtemps déjà. Pour être tout à fait honnête, tu n’avais jamais songé à la possibilité de revoir un jour les jumeaux. Tu ne t’étais pas préparé à ce moment, ni à ce que tu ferais si comme en cet instant, tu avais leurs vies entre tes mains. « Il est encore trop tôt pour dire ce que je compte faire de vous. Cela fait vingt-trois ans que nous ne sommes pas vus, je crois qu’il faudrait que l’on discute encore un peu. » Loin de toi l’idée de chercher à rattraper un temps perdu que personne ici n’avait envie de revivre. La vérité étant que tu ignorais encore ce qu’il convenait de faire d’eux. Oh bien sûr, la raison te dictait déjà la seule marche à suivre conforme à tes idéaux et aux lois du gouvernement. Et pourtant, voilà que face à la chair de ta chair, le cœur doute, il flanche, il hésite un instant de trop pour sauter le pas. Il semblerait néanmoins qu’il n’y ait plus rien à sauver de cette relation qui ne vous unit même plus. Et malgré cela, tu t’accroches encore à quelque chose d’invisible, d’impalpable, demeurant au beau milieu des ruines de votre passé commun, forçant tes enfants à rester à tes côtés. Comme si tu pouvais les retenir dans une sorte d’espace-temps qui n’appartiendrait qu’à vous trois. « A la mort de vos grands-parents, c’est Sören qui vous a élevés, n’est-ce pas ? C’est lui qui vous a appris tout ce que vous croyez savoir aujourd’hui, je suppose… » A l’époque, le frère de Vivien avait été le seul à s’opposer à votre mariage arrangé, le seul à savoir que mentir sur la pureté de son sang ne pourrait entraîner qu’un flot consécutif de malheurs sur sa famille. Pas étonnant qu’il ait ensuite passé les deux dernières décennies à lobotomiser tes enfants en empoisonnant leur esprit de sa réalité déformée par le chagrin et la colère. Tu aurais parié qu’il ne leur avait pas raconté tous les détails de l’histoire. « Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vos grands-parents ont-ils trouvé la mort si prématurément ? » La question paraissait simple et pourtant, elle avait pour véritable but de confronter les jumeaux à la réalité, de les encourager à mener une réflexion nouvelle sur l’implication de leur famille maternelle dans la mort de leur mère.
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