BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      


 

 A tale of failed meals #1

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Brygida Strugatsky
VOLDEMORT SYMPATHISER
Brygida Strugatsky
Date d'inscription : 31/08/2020
Messages : 1059
Crédit : Avatar by everybodiesgraph gif by Adament <3
Âge : 24 ans
Occupation : Architecte / Board of Directors - The Golden Wands
Allégeance : Neutre - Voldemort sympathiser
Particularité : Don de Voyance et Troisième Oeil
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2637-brygida-i-fear-no-e
A tale of failed meals #1 Empty
MessageSujet: A tale of failed meals #1   A tale of failed meals #1 EmptyVen 6 Nov - 13:18
La leçon s'est achevée il y a bientôt une heure mais les notes continuent de s'élever dans les airs, le piano assez habitué à la mélodie pour s'offusquer lorsque l'on essaye d'enchanter les touches soi-même.
Satisfaite de sa performance, elle poursuit pourtant, le plaisir de varier les tons et les rythmes pour tenter de piéger l'instrument magique.
Il ne cède pourtant rien et elle finit par en rire, une caresse délicate sur le bois verni dont elle chasse les traces d'un coup de chiffon doux matérialisé par magie.
Elle n'a pas oublié l'heure, quelques coups d'œil à la lente course du soleil égarés lors des pauses autorisées, et, si elle n'a pas immédiatement quitté la salle c'est plus par crainte de se retrouver à faire les cent pas que par volonté de manquer le rendez-vous.

A date.

Because that's what it is. Right ?



L'inverse est peu probable, vraiment. D'autant plus qu'ils en ont déjà eu à Poudlard, sans davantage mettre le mot fatidique dessus que ce soir.
Son séjour à l'école britannique est derrière eux maintenant cependant et elle ne nie pas s'être posée des questions sur l'état de leur... non relation une fois rentrés au domaine.
C'est un cadre différent, où la familiarité s'accompagne de paires d'yeux plus curieux encore que celles des camarades temporaires et d'une proximité pourtant distante.

La porte de la salle de musique se ferme derrière elle, l'activation du mécanisme de sécurité un délicat ensemble de notes dans l'air frais du début de soirée et elle se dirige vers la clairière indiquée sur le message volant reçu ce matin même.

She kept it in an open cage, its paper wings fluttering nicely around her study.

L'emplacement exact un peu flou et elle hésite une fois sortie des sentiers délimités.
A sa droite, les arbres d'amort sont une forêt incendiaire sous les rayons du soleil couchant, les reflets d'ocre et d'or une vision captivante alors que les racines se meuvent mollement, lentes dans leur digestion.
Elle opte pour la direction opposée, peu convaincue qu'Izar ne pense des rangées d'arbres carnivores comme un décor approprié pour un diner, et s'enfonce sous les feuilles basses des saules pleureurs.

La clairière est d'un vert tendre, l'herbe épargnée des longues après-midi caniculaires par le cercle parfait des arbres qui l'entourent, leur branches tortueuses étrangement mêlée en une canopée au-dessus de leur tête d'où perce peu de lumière.

Ils ne termineront pas dans le noir pourtant ; des fleurs de lotus flottantes illuminent l'espace de halos doux colorés, disséminées dans un motif irrégulier, ou du moins, dont la logique lui échappe.
Un plaid est étalé au centre, agrémenté de quelques coussins mais la place d'honneur revient au buffet miniature étalé en son centre d'où elle distingue déjà un repas complet habillement déguisé sous forme de finger food.

Trying to trick her into eating more with smaller dishes uh ? Sneaky.


Izar est déjà là et elle réalise que, peut-être, elle s'est inquiétée inutilement. Leurs sourires se répondent instinctivement, plus doux que les lueurs tremblantes qui les éclairent et elle le rejoint, rassurée.

What could go wrong, when they're together ?


Dernière édition par Brygida Strugatsky le Lun 1 Fév - 21:14, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
A tale of failed meals #1 Empty
Langueur des paisibles soirs d'été, l'argent sélène timide dans le ciel encore clair, scintillant sur le domaine des Strugatsky et l'obscurité qui peine à s'installer. Le regard erre, sourire aux lèvres qui macule la pupille d'une même brillance. Les souvenirs à fleur de mémoire, si proches qu'il sent encore tout de la douceur de leur goût ; si proche que l'idée s'instille d'elle même, avec la facilité des évidences et de l'envie.
Tant pis pour les curieux. Pas vu pas pris.

Le papier frissonne entre ses doigts, les ailes palpitent comme le coeur d'un oiseau alors qu'il les quitte pour l'air déjà chaud du milieu de matinée. La nuit égarée dans les songes plus que le sommeil, passé de l'un à l'autre sans s'en apercevoir, n'a pourtant laissé que de rares vestiges sur son esprit.
Il délaisse sa chambre pour son entraînement et les préparatifs du rendez-vous, le coeur un peu battant. Il n'attend pas de réponse. Ne doute pas non plus qu'elle sera là.
Pas de prédiction ni de vision - une certitude tranquille et infondée, si ce n'est sur ce qu'ils ont commencé à partager durant cette année à Poudlard. Sur la proximité nouvelle, loin des yeux et des rumeurs, la douceur des gestes échangés sur le sol anglais. Sur l'absence de cette même proximité, malgré les regards volés et échangés, depuis leur retour au Palais pour les vacances d'été.

Occupé à prétendre de rien, la journée file, grapillant un peu de temps pour réunir de quoi réaliser leur pique-nique sans avoir trop l'air de rien, sa discrétion usuelle aidant, comme l'habitude à s'échapper parfois dans le domaine pour dessiner et s'imprégner de l'environnement - une illusion du bois, d'éléments du domaine, qu'il s'acharne à vouloir perfectionner et peaufiner jusqu'à la rendre la plus réaliste et captivante possible.

Le soleil darde, poursuit sa course enflammée même dans sa lente déchéance -rougeoie déjà sur les pierreries au cou de Zoya, s'y réfracte pour tacher sa peau et le livre sous son oeil. Il lui lance un regard, à la dérobée - à moins que ce ne soit à l'horloge derrière elle. « You're going to be late, if you don't hurry. Again. » Il constate pour elle, taquinerie sans autre fondement qu'une unique occurrence, affairée qu'elle est à se préparer pour aller passer la soirée avec- pour une fois, il ne saurait dire qui, le nom familier mais perdu dans son esprit, marque de la distraction qui l'a poursuivit toute la journée.

Bientôt, elle disparaît dans l'âtre et lui s'échappe, se glisse sans se faire remarquer, le panier allégé et habilement dissimulé sous un whisperings facile - juste de quoi tromper un regard inattentif.
L'air est encore chaud, ses pas froissent doucement le chemin qui se glisse dans les bois, s'étouffent sur l'herbe lorsqu'il le quitte, suivant les indications que l'oiseau aura amené à Brygida. L'oeil s'égare, une seconde, vers les arbres d'amor aux riches couleurs acajou, attiré par les effluves délicieuses des fleurs à leurs branches, par le silence de ce côté du bois sur le tapi dense des murmures, étroitement tissé ici plus qu'ailleurs. Même lui et ses mauvaises idées savent qu'il vaut mieux éviter.
A la place, il préfère se diriger vers la clairière circulaire, les couleurs et l'air frais sous la canopée, l'herbe et les fleurs qui s'y complaisent y prêtant une atmosphère magique et délicate.

Too much? Il hésite avant de se décider. Tant pis, qui pour juger ses choix novices en matière de date, à part la principale intéressée.
Viendra-t-elle vraiment ? L'évidence a glissé, laisse le place aux bribes de quelques doutes alors qu'il dispose le plaid, les coussins et leur pique-nique. Un peu nerveux maintenant qu'il est là, maintenant qu'il n'a plus qu'à attendre et remettre ses certitudes en question, assis en tailleur d'un côté du plaid à la lueur des lotus qui se détachent doucement sur l'obscurité tombante.

Il tourne la tête vers le bruit étouffé de pas sur l'herbe fraîche.

L'oeil trouve les siens, leurs sourires se croisent et se rencontrent. Elle est là.
L'air s'allège dans la simplicité de leur coéxistence et il se rend compte que son coeur battait un peu vite, Izar, maintenant qu'il se calme.
« Hey, » s'échappe le souffle chaleureux, un instant retenu. An apparition in the low lights. Il se lève, un peu maladroit, sans trop savoir que faire, sans trop avoir idée de que dire, maintenant qu'elle est là. Il s'approche d'elle, glisse ses doigts autour des siens pour l'entraîner à reculons vers le plaid. « I wasn't sure you'd come, after all. I'm glad. » Il laisse filer ses doigts et lui sourit - jette alors un oeil plus critique au tableau qu'ils composent. « Almost looks like a painting doesn't it? Pretty sure critiques would be farily impressed. » He chuckles, finding it a little silly, maybe. « I really wished an encore to those times we shared in Hogwarts. Just us, like when we were there. »



Dernière édition par Izar Zherdev le Jeu 19 Nov - 16:12, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Brygida Strugatsky
VOLDEMORT SYMPATHISER
Brygida Strugatsky
Date d'inscription : 31/08/2020
Messages : 1059
Crédit : Avatar by everybodiesgraph gif by Adament <3
Âge : 24 ans
Occupation : Architecte / Board of Directors - The Golden Wands
Allégeance : Neutre - Voldemort sympathiser
Particularité : Don de Voyance et Troisième Oeil
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2637-brygida-i-fear-no-e
A tale of failed meals #1 Empty
Ses doigts se mêlent aux siens et elle perd une seconde à les contempler, au léger tressaillement de le retrouver. Son attention se reporte bien vite sur lui, de son visage à ses pas maladroits et elle garde un œil sur son dos, sur l'herbe traître qui cacherait une racine malvenue capable de le faire chuter.

« How could I not ? »

Elle se permet le commentaire, cheeky mais doux, gardant le secret de ses propres doutes juvéniles. Leurs mains se séparent et elle regrette un peu, la chaleur perdue comme l'occasion d'un mot plus doux, plus sincère.
Of course I came. You asked, why wouldn't I ?

Il continue après un coup d'œil au décor, rambling, really, et son rire se mêle aussi au sien, comme si, malgré toute leur maladresse, ils essayaient tout de même de se rencontrer quelque part.

A middle ground of awkwardness under soft lights.

« It's pretty. » Concis mais pas laconique, elle le regarde toujours, loin d'elle l'envie de faire dans le cliché mais elle est intriguée, presque obligée à le fixer, curieuse de leurs différences dans leurs similarités.
Son honnêteté la fait hésiter sur les demi mots qui voudraient encore lui échapper. I wasn't sure you'd still want me. «I wasn't sure you'd still want that. » Because I can't be who i was then. « It's different here.»
Elle finit la traversée, prétend choisir un coussin sans y prêter attention, les yeux rivés sur le velours sombre, l'esprit ailleurs, affairé à peser le pour et le contre, à peser les risques de dévoiler le fond de ses pensées.

I'm glad you invited me, thank you.

« I- I'm glad you invited me, thank you. »

Good Lord, what was wrong with her. This is what she settled for ? ThAnK YoU FoR InVItInG Me. Where were they, at a pureblood rally to gain some votes ?

Being honest and open was a nightmare.


La grimace lui échappe, certaine qu'aucune once du soulagement et du plaisir réel qu'elle avait eu à l'idée du rendez-vous ne se soit correctement exprimée ici, et, l'espace d'une folle seconde, contemple la seule sortie de secours qu'elle connaisse.

Maybe she should faint.

«  I kept the bird. »

La déclaration soudaine lui échappe, the non sequitur loaded with more meaning than any other lunacy she has uttered yet, and elle attrape le premier canapé qui lui tombe sous la main et l'avale dans l'espoir de stopper un autre flot de paroles insensées.

Le garder est un risque stupide. Léger, aussi.
Il ne leur arriverait pas grand chose si ce n'est quelques remontrances ou regards déçus et exaspérés, et n'a-t-elle pas déjà donné ? - mais surtout, ils seraient surveillés.

Sur le parchemin, c'est bien peu à abandonner. Une passade bredouillante l'espace d'une année. Une occupation dans un château étranger et soporifique.
That's what she could say

C'est bien plus et bien moins, plus vieux que ça et incertain. Elle n'aime pas s'y pencher ou devoir l'expliquer mais elle voudrait garder, encore un peu, cet espace qu'ils ont créé rien qu'à eux.
Baisser les yeux, gênée, se perdre dans ses pensées la journée pour des futilités qui n'intéressent aucun Strugatsky sauf elle – Did he ever notice that he gets a bit of a floral smell when he comes back from his sketching sessions in the garden ?

Sans surprise, ce qu'elle a avalé sans y jeter un regard – what would Mother say, what about poison and assassination attempts, she shouldn't trust Shadows that easily – est à son goût.
Et n'est-ce pas le problème de sa gêne ? Qu'ils sachent tout et rien ?
Le déséquilibre, infime et gigantesque, de découvrir de nouveau celui qu'on connait sans savoir. La facette, nouvelle et usée, que l'on n'a jamais observée ?
Se demander si, comme elle nous a été si longtemps cachée elle peut nous échapper de nouveau ?

Elle s'attarde sur le buffet, volontairement et avec minutie cette fois, fait son choix dans la multitude de tout ce qu'elle aime avant de relever les yeux vers lui puis de se perdre dans l'étude des alentours.
She'll stuff herself to death if she has to.

La lune pointe sérieusement le bout de son nez et commence à peindre de reflets argentés les petites feuilles immobiles dans l'air sec.
Les lotus ajoutent au surréalisme ambiant, statiques dans le silence.

Elle fronce les sourcils « This place is really pretty. Why don't we ever come out here ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
A tale of failed meals #1 Empty
La taquinerie tintinnabule, claire, sa voix légère dans la soirée chaude et estivale. L'expiration silencieuse d'un rire trahit son amusement, éclat non pas de sons, mais qui s'épanche dans l'oeil et le sourire. Il s'attarde sur ses traits, savoure cette chaleur qu'il trouve dans la simplicité espiègle de sa question. « One can never know for sure, » il hausse les sourcils, faussement mystérieux d'une malice subtile, marquant une de ces évidences plus profondes, qu'eux seuls comprennent vraiment. « But you're right. Who could refuse such a polite invite? »

Ses doigts se resserrent un peu sur les siens, a light squeeze, les prémisses un peu tendre d'une étreinte qu'il voudrait déjà lui donner, s'il osait. Si c'était plus comme eux. What's preventing them, though? They're alone,  here. Together. They get to reinvente their rules and their habits, tonight.
S'il lâche sa main, le pouce s'attarde, s'oublie en une caresse sur ses phalanges. Malgré l'air chaud, c'est froid contre sa paume - peut-être aurait-il dû la garder, encore un peu.

Maladresse adolescente dans laquelle ils se retrouvent, impossible à ne pas voir. Inattendu, le compliment le fait sourire, baisser l'oeil une seconde, content mais un peu timide. Incertain, aussi, malgré l'évidence de son regard sur lui. Le sien y revient, erre un instant sur son visage. « Yes. It is. »
La surprise pour suite. Il penche un peu la tête sur le côté, étonné des doutes qu'elle exprime, auxquels il ne s'attendait pas. « How could i not? » S'il lui renvoie l'expression, les intonations sont douces, en lieu de malice. « Of course here is different. It doesn't mean everything has to change. » No need to deny it. The pressure and expectations have always been different, stronger, here - at least for him and Zoya ; and he knows how hard Ekaterina puts it on her. Il repousse la pensée et le froid, la dureté qu'elle éveille en lui, se concentre plutôt sur la chaleur du moment.
« It doesn't mean i don't want you. » Il s'arrête, gêné, les joues un peu chaudes. « I mean- hm- be with you. » Come on, Izar. Stop making a fool of yourself - il grimace. S'éclaircit la gorge. Yeah let's forget he said anything.

Distrait pas l'assertivité habituelle qui manque dans la voix de Brygida, il se détend un peu, retrouve la légèreté sincère du sourire qu'il a pour elle. « Of course. » Après tout, ce n'est peut-être pas grave, s'ils sont malhabiles et incertains - au moins le sont-ils ensemble. He was about to aknowledge the Nundu in the room ; he forgot all about it at the mention of the bird.

« You did? » Surprise sincère, la confession d'apparence innocente est loin d'être anodine. Il sait, aussi bien qu'elle, les risques que les mots portés par l'oiseau peuvent représenter pour eux et leur histoire naissante. Le geste a son importance, une signification qui le dépasse.
Machinalement, il mâchonne sa lèvre,  joue avec un pli du plaid, près de son genou. Un peu troublé par la chaleur qui l'envahit sans lien avec les restes de l'après-midi, le coeur léger et heureux. « Would you want me to put an illusion on it, so only you know what it says? » Son regard croise le sien, et ajoute, un peu empressé. « You don't have to, if you wanna keep it like that. It's as you wish. »

Il pioche après elle dans les canapés et autres mets qu'il a choisi volontairement - il prête attention, Izar, il sait ce qu'elle aime, même si elle ne semble jamais manger assez.
Son regard se perd à nouveau sur son visage lorsqu'elle tourne la tête pour observer la clairière - malgré la beauté du cadre, il préfère admirer la manière dont les rayons encore timorés de la lune embrassent son visage déjà éclaboussé par les lueurs féeriques des lotus ; comme les ombres soulignes ses traits ciselés, doux pourtant, qu'il retrace des yeux. Il aimerait la dessiner, capturer l'instant sur le papier, rien que pour lui, ou plutôt- « Hm? » Tiré de ses pensées, il suit son regard, perplexe un instant, observant les arbres et leur cercle parfait. Les doigts s'enfoncent dans les boucles, scratching the back of his head. « You're right, we don't. I fell on it one time i wandered to draw, though it was daylight. » C'est à son tour de froncer les sourcils, maintenant. « But it's indeed very strange we never come here, given the beauty of the clearing. Any idea why? » La possibilité que l'endroit ne soit connu de personne dans la famille est trop infime pour être valable, alors il cherche sa mémoire pour une information ou une histoire concernant l'endroit, à un lien, peut-être, qu'il n'aurait pas fait.

Une lueur clignote contre celle d'un lotus, avant de s'éveiller vraiment. Elle s'élève, flottant paresseusement dans l'air. « Oh, look! » qu'il prononce à voix basse, et il se penche vers Brygida, s'approchant d'elle sur le plaid pour observer la lueur avec elle, désignée d'un mouvement de tête.
Il a un doute, soudain, de ce qu'est la lumière.
Mieux vaut ne pas la pointer du doigt.



Dernière édition par Izar Zherdev le Mer 18 Nov - 15:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Brygida Strugatsky
VOLDEMORT SYMPATHISER
Brygida Strugatsky
Date d'inscription : 31/08/2020
Messages : 1059
Crédit : Avatar by everybodiesgraph gif by Adament <3
Âge : 24 ans
Occupation : Architecte / Board of Directors - The Golden Wands
Allégeance : Neutre - Voldemort sympathiser
Particularité : Don de Voyance et Troisième Oeil
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2637-brygida-i-fear-no-e
A tale of failed meals #1 Empty
MessageSujet: Re: A tale of failed meals #1   A tale of failed meals #1 EmptyJeu 12 Nov - 18:05
He is warm.
Des mots au sourire, du rire silencieux à sa main qui étreint la sienne et y fait durer la douceur comme le soleil se traîne à l'horizon.

Sa gêne l'attendrit, amusée de le voir un peu gauche face au compliment qui tient de l'évidence. Elle a du mal à le croire inhabitué à ce genre de commentaires mais le mauvais goût des anglais ne l'étonnerait pas pour la première fois.
Qui pour compter sur des fanatiques de puddings à tout ce qu'il y a de plus immonde pour juger de la qualité de quoi que ce soit ?

Son assurance la surprend un instant, peut-être surtout parce qu'elle a pris son hésitation habituelle, sa propre pondération souvent tranchée, renversement de caractère qu'elle n'arrive pas à détester ni à aimer complètement.

Tout élan sentimental, aussi touchée soit-elle par sa conviction – mais tout questionnement aussi, l'envie de savoir ce qui lui fait croire qu'un changement, même anodin, n'est pas à même de voir ce qu'ils n'osent pas nommer s'effondrer - disparaît sous un sourire réjoui, la maladresse notée et impossible à laisser passer.

La taquinerie prend le dessus, toujours plus rapide et plus aisée que l'affection sincère, petite chose délicate qui tend à rester tapie dans un instant de silence confortable partagé ou dans la commissure d'un sourire un peu trop doux, et sa voix se fait traînante, laisse la malice s'installer dans un simulacre d'acceptation désabusée.

« Well, If you want me then, I guess there's nothing we can do about it. » A thinly veiled snort, amused, and she sighs, heavy with the burden of her bad acting « I can deal with being with you too, probably. »

« You did? »

Sa surprise la prend au dépourvu et elle se demande une ridicule seconde combien de temps pourrait durer ce cercle avant qu'ils n'arrivent à une communication claire. (Serait-il surpris que sa surprise la surprenne ?)

Elle n'aime pas se répéter et elle sait que la question tient plus de la rhétorique que du véritable questionnement, mais quelque chose dans son étonnement la gêne et la pousserait presque à lui assurer que oui, évidemment qu'elle l'a gardé.
Le sentiment, rare et étrangement devenu familier, d'avoir encore échoué.
L'idée, imprécise et floue, qu'il ne devrait pas avoir l'air incertain ou embarrassé quand elle le complimente et encore moins surpris quand elle exprime... un certain... attachement à son encontre.

Peut-être est-ce un peu présomptueux de vouloir mettre les autres à l'aise et de rêver à de grandes déclarations quand elle peine à user des bons mots dans la sécurité relative de ses propres pensées.

Dear Lord this is awkward.

« I'd like that. Thank you. »

Elle ne coupe pas ses propos mais ses doutes, l'embarras facile à lire dans son empressement et elle se sent déjà un peu plus sereine, si ce n'est un peu coupable, de retrouver ses marques dans ce rôle de calme tranchant.

He knows that she means well, right ? She doesn't want him to stress over useless things and they can't fumble around like lovesick puppies forever. Not that they're in love or anything but -  

Yeah, these snacks are good.


La clairière est silencieuse, détail qu'elle note enfin maintenant que sa gêne est enterrée sous plusieurs petits fours et une couche de fake it til you make it, et elle porte un regard curieux sur Izar, intriguée du phénomène et de son absence de réponse qui y contribue.
Elle le trouve occupé à la dévisager et elle l'aurait taquiné de nouveau si elle ne s'était pas laissée distraire par sa moue perplexe.

He is so cute. Like a puppy.
Except she wants to get her fingers in those curls and kiss him stupid.


« No. Nothing comes to mind. »
Personne n'a dit qu'elle devait avoir passé son silence à réfléchir à la question.

L'exclamation murmurée attire son attention et, si elle suit son mouvement de tête dans la direction indiquée, elle en profite néanmoins pour s'appuyer contre lui, le dos calé contre son torse, opportuniste comme tout Strugatsky, alors qu'elle plisse les yeux pour inspecter la lueur suspecte.

Elle tente sans succès de faire revenir à elle les souvenirs des leçons sur la faune et la flore du jardin du palais, heures passées sous le soleil de plomb artificiel des serres ou dans le froid des courants d'air qui balayent les allées, mais rien ne semble coller à la frêle lumière qui s'élève vers le ciel dans un tournoiement balbutiant.
Le point lumineux zigzague, manque de percuter l'un des lotus avant de faire demi tour et un looping mal assuré.
Petit à petit, d'autres apparaissent, paresseuses et tout aussi instables dans la nuit qui s'installe.

« What the heck ? »

Sa consternation soufflée à voix basse, elle se tourne légèrement vers Izar, contemple un instant leur proximité et les quelques centimètres qu'il a pris pendant l'été et qui l'obligent à lever davantage les yeux pour trouver les siens, à laisser sa joue glisser contre la sienne : « Shouldn't we go ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
A tale of failed meals #1 Empty
MessageSujet: Re: A tale of failed meals #1   A tale of failed meals #1 EmptyMer 18 Nov - 18:06

Mélodie encore fragile, les notes jouent les funambules dans les portées figuratives et invisibles de l'instant. L'élan de confiance, de calme certitude, qui tombe avec la pointée d'une saute et se rattrape maladroitement dans une double croche précipitée en lieu des simples croches - oops, c'est un raté.
S'il se rattrape, un peu gêné, le sourire réjoui qui pare les lèvres de Brygida efface un peu de son embarras. Ce n'est peut-être pas si grave, après tout, s'ils se cherchent un peu, et avec eux la facilité délicate des soirées anglaises qu'ils avaient partagé.

Les accents désabusés de sa voix camouflent mal la malice de l'intention, le soupir trop lourd d'une taquinerie évidente. Attendue, même - pas besoin d'être voyant pour le savoir. Il la connaît, simplement, et ce sourire aussi.
He chuckles, his breath light in the warmth of the evening.
« Since it appears we have no choice, i fear we'll have to take this deal, dear. » Il hoche la tête, faussement grave, tâchant d'oublier les restes de sa maladresse et de ses joues encore un peu chaudes. « I sure hope this incredible feast will make up for it, though. And convince you i'm more than a 'probably'.  »
L'amusement brille dans l'oeil, mélange de douceur et d'une assurance qui se construit dans la quiétude des silences.

Il est surpris, malgré cela, par la confession de l'oiseau. Non pas qu'il ait pensé qu'elle ne tient pas à lui ; non pas qu'il ne croit pas en cette affection, pour le moins, qu'ils ont l'un pour l'autre - elle ne serait pas là, sinon, n'est-ce pas ? Mais il ne s'attendait ni au geste ni à l'aveu, au risque pris. Il en est touché, sincèrement. Un peu troublé par le coeur qui s'agite, un court instant, par la chaleur qui l'envahit.
Si elle interrompt presque sa proposition gauche et un peu incertaine - bien plus qu'il ne l'aurait souhaité - elle a le mérite de calmer l'agitation qui s'est emparée de lui. Son oeil croise les siens, regards qui se soutiennent et se confortent. He lets go. L'hésitation, ridicule, et les soupçons de timidité, malvenus, n'ont pas leur place ici. Pas lieu d'être, non plus.
Il expire en un sourire, la tendresse un murmure dans le pli chaleureux des commissures. Il s'approche sur l'îlot de la couverture partagée, tend la main pour reprendre la sienne.
« Good. Tomorrow? » Promesse d'un autre jour, d'un autre moment à partager. La volonté, plus que l'espoir, de prolonger celui présent, sur lequel il veut déjà se concentrer pour ne rien en laisser filer.


Le silence reprend ses droits, à nouveau confortable dans le flot de leurs souffles. Il n'en a jamais eu peur, Izar, de ce non-bruit, il aime l'intimité délicate qui fleurit dans le secret de ses entrelacs.
Pris sur le fait de la contemplation où le temps joue aux évadés, l'errance heureuse du regard sur le crépuscule qui baigne son visage, il coupe à la taquinerie par la perplexité sincère. How come they never came here? Her guess is as good as his. « Yeah, nothing seems to come to mind. »
Lui aussi, aurait pu retourner la situation, conscient des positions échangées, maintenant qu'elle le regarde. Il est distrait, pourtant, intrigué par le mystère luminescent qu'il désigne sans pointer du doigt.
And what's this floating light, exactly?

Pas assez distrait pour ne pas remarquer sa manoeuvre, le mouvement tout naturel d'apparence, qui vient la caler contre son torse. Sa chaleur l'envahit et ses cheveux chatouillent son cou et il sourit, plus opportuniste qu'elle encore, heureux de leur nouvel arrangement. Il enlace sa taille d'un bras, avec le plaisir un peu égoïste, peut-être, de la garder si proche ; de la garder pour lui pour quelques instants ou un peu plus, les lignes de leurs corps brouillées où ils se touchent. Il se presse un peu plus près, assez pour effleurer sa joue de la sienne, le contact presque plus fait de chaleur que de leurs peaux.

Les yeux, toujours, suivent la lumière et ses hésitations, jusqu'à ce que d'autres la rejoignent. Sur le tissu nocturne de la clairière, une autre galaxie prend vie. Chaque instant changée, vivante de ses étoiles mouvantes.
Izar incline la tête en arrière, observant les motifs qu'elles tracent au-dessus, surveillées par leurs soeurs ancestrales, esprits tutélaires et immobiles dont l'éveil estival paresse plus encore.

Brygida s'est tournée vers lui, et son regard la retrouve, troublé une seconde de leur proximité, distrait par ses yeux sombres et par sa bouche, par son visage où danse le reflet des lueurs aux airs de secrets. Sous le couvert de la supérieure, les dents pressent la lippe. He told himself to not lose time hesitating, didn't he?
Ses lèvres sont douces contre les siennes. Sa joue un peu chaude sous sa paume, ses cheveux soyeux sous la pulpe de ses doigts.

Il se redresse, juste un peu, sans encore vraiment s'éloigner. Les yeux encore fermés, il apprécie leurs souffles qui se mélangent, ses expirations qui s'échouent sur ses lèvres. « I don't know, » le murmure traîne, languissant.
Il se redresse, davantage, assez pour trouver son regard sans qu'ils n'aient à loucher, la tête un peu penchée. « Should we? » Le sujet de sa question détourné, un peu délaissé ; il la retourne pour la laisser décider - de quoi, la question serait plutôt là. Partir ou rester ? Personne pour venir les déranger, les lumières pour seuls témoins.

Peut-être veut-il profiter encore de la quiétude de la nuit, de sa présence contre lui.

A couple lights float closer in their halo. A slow intent of sort - or is it just a breeze? It's hard to tell. Izar les observe, un peu curieux, intrigué par le mystère de ce qu'elles sont. Tout autour, elles semblent s'entraîner dans un ballet féerique mais un peu gauche, comme pour reprendre sa maladresse de plus tôt.
Elles sont assez proches, maintenant, pour discerner des formes dans la lumière. Pour croire apercevoir, dans la pénombre grandissante, les miroitements d'une poussière irisée.
La surprise reprend ses droits. « What even is that? Dust? » Son regard retrouve Brygida, hésite entre l'étonnement qui se poursuit et  les nuances d'un amusement venu comme de nulle part. « Are their... fiaries? or something? »
Il devrait peut-être sans inquiéter, il n'y parvient pas. Tout semble s'alléger, douceur allègre et d'un émerveillement naissant.
Izar sourit. Maybe they don't have to worry.



Revenir en haut Aller en bas
Brygida Strugatsky
VOLDEMORT SYMPATHISER
Brygida Strugatsky
Date d'inscription : 31/08/2020
Messages : 1059
Crédit : Avatar by everybodiesgraph gif by Adament <3
Âge : 24 ans
Occupation : Architecte / Board of Directors - The Golden Wands
Allégeance : Neutre - Voldemort sympathiser
Particularité : Don de Voyance et Troisième Oeil
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2637-brygida-i-fear-no-e
A tale of failed meals #1 Empty


Sa maladresse lui fait oublier la sienne et ils retombent, un instant, dans une dynamique habituelle. Elle taquine, se réjouit de son embarras et de son visage gêné, et il la surprend, de sa sincérité dont il ne semble vouloir se séparer.

Elle laisse le silence s'étirer quelques instants, contemplation de ce « more than a « probably » » qu'elle n'est pas certaine qu'il puisse offrir.
He is Zoya's. Or is she his ?

Le résultat importe peu, tant elle est éloignée de cette équation. Elle peut prétendre néanmoins, pour un jour ou une nuit, pour une ribambelles d'instants figés, que la question n'a pas de raison d'être posée, que l'illusion qu'ils ont tissé ne continue pas de s'étioler.

Il reprend sa main et, une fois de plus, elle se demande comment Zoya et lui ont pu rester si chaleureux. D'où vient cette douceur qui ne tarit jamais, qu'il se permet de laisser déborder de chaque sourire, qu'il a le culot de gâcher en soupirs amusés quand elle est trop éloignée pour en deviner la naissance ou en apprécier la disparition en souffles tièdes contre sa peau.
Elle accepte naturellement, la sécurité nécessaire comme la simple envie de le retrouver demain déjà.

Le silence et le mystère s'allient en un mélange tranquille dont ils ont l'habitude, voyants peu bavards plus habitués à faire parler leur arts que leur entourage. Si la quiétude garde une saveur toute particulière pour elle, l'esprit encore un peu fragile, bien plus qu'elle ne voudrait l'admettre, elle l'est toujours davantage à ses côtés, même au sein du Palais où les voix demeurent les plus insistantes, leurs timbres familiers une porte grande ouverte sur sa psyché.  
Elle ne saurait l'expliquer, ne pourrait pas même dire s'il s'agit de la réalité ou d'un choix inconscient qu'elle fait, mais une fois à ses côtés, le monde se tait.

Les informations qui se pressent aux portes de ses pensées, siennes comme aliènes s'effilent de murmures en silences et, s'il n'y avait pas les battements de son cœur emporté ou ce nœud à l'estomac qui l'étreint, non pas d'angoisse comme les pressentiments usuels mais d'une anticipation juvénile, elle se dirait parfaitement sereine.

She wouldn't change it for peacefulness, or for anything.
Reveling in innocent giddiness was as new as whatever they were, old crushes nowhere close enough to compare, and she was cautiously enjoying it.


Elle voudrait se concentrer sur la question, d'apparence anodine comme rien ne l'est sur leurs terres, mais entre le bras qui l'enserre et la chaleur partagée, le ballet des lueurs qui se poursuit au-dessus de leurs têtes comme derrière ses paupières closes au contact de ses lèvres, son attention est malheureusement accaparée.
Elle fait durer le baiser, un peu, sans forcer même si elle ne pense pas qu'il refuserait. C'est un équilibre fragile à gérer quand on a l'habitude de tout se voir donner que celui d'apprendre à laisser. Alors la seule chose qu'elle prend c'est son temps, celui de ne pas rouvrir les yeux tout de suite, celui de se raviser quand elle a envie de reposer davantage son visage contre sa paume, de l'y laisser là, tenu comme quelque chose de précieux, et de tout ignorer sauf l'entrelac des sensations élicitées.

It's weird and needy. And that's not something she should be.

Elle finit par ouvrir les yeux et s'écarter, poussée par la question qui demande son attention, et si le mouvement est un peu lent et fait glisser ses doigts sur sa joue, c'est un pur accident.

Les lumières maladroites scintillent de plus bel et leur éclat ne fait que s'accentuer à mesure que le velours du firmament se pare de teintes de plus en plus profondes. Le chaos en leur sein semble croître lui aussi et les collisions se multiplient, l'image d'insectes sots et malhabiles désormais plus prégnante que celles de lueurs féériques.

« It seems harmless enough. »

En contraste à ses propos, bien que loin d'un ton catégorique, elle plisse les yeux dans l'obscurité installée, curieuse de la nature du phénomène mais tout de même méfiante sans réellement être inquiète sur sa dangerosité.
Si de nombreuses rencontres peuvent s'avérer mortelles sur le vaste terrain des Strugatsky elle n'a jamais entendu parler de petits points lumineux meurtriers.
Ils s'approchent pourtant et leur forme se redessine, quitte les contours flous de vagues taches irisées trop brillantes pour ne pas être suspectes et, dans les mouvements étrangement lents et erratiques, se découpent les battements désordonnés de petites ailes.

Elle ne remarque pas immédiatement la poussière, trop concentrée sur l'identification de la minuscule créature humanoïde – Doxies ? Pixies ? Fairies ?

« Yes, I would say faeries. » Un instant de flottement alors qu'elle parcourt sa mémoire à la recherche de ce qu'elle a pu retenir sur les nuisibles vaniteux qui vivent dans leurs bois et elle poursuit pas bien plus avancée si ce n'est le sentiment renforcé que quelque chose est anormal. « That's peculiar. Don't they usually avoid this area because of the trees ? »

Les arbres sont voraces, surtout lorsqu'ils préparent fleurs et fruits, et, lors des rares visites qu'ils autorisent, les Strugatsky se plaisent à demander à leurs invités s'ils ne remarquent rien, ici, au cœur des bois, une fois l'orée et les premières couches verdoyantes passées. L'attente varie alors, l'attention aux détails, la sensibilité au danger et l'instinct de survie différents chez chacun mais, en invités de qualité, l'un finit toujours par commenter le silence singulier qui les entoure. Sur l'absence de vie flagrante et malaisante.
Les fées ont un intellect extrêmement limité mais même elles savent se tenir éloignées du verger. Certes, les arbres sont plus lents à cette période, déjà gorgés de chair et de sang, toute l'énergie tournée vers la production des fruits, le pollen une plaie à enlever des vêtements une fois porté par le vent, sa texture particulière collante et -

Elle n'est plus sûre de s'en soucier.
La poussière a le même miroitement que les ailes des stupides créatures qui continuent de batifoler dans le ciel et elle s'étale facilement entre ses doigts alors qu'elle observe les reflets nacrés qui parent désormais sa peau sous les rayons sélènes.


What was it again ? Ah yes. Sticky.

- collante et attirant les insectes pour la pollinisation. Cependant, une poignée d'espèces sont à tenir éloignées à tout prix, notamment le pipaillon de nuit dont le bruit de vol si caractéristique agace particulièrement les arbres, et qui pourraient les blâmer et vouloir être entouré de papillons ricanant, mais aussi les fées -

Pipaillon.
Papillon.

Pipallon papillon.
Non.

Pi-paI-llon papallon.

Pipaillon pipallon papaillon.

Elle glousse.

Ses yeux s'écarquillent et elle relève le regard vers Izar abandonnant enfin la contemplation inutile de ses doigts désormais recouverts de particules de poussière. Un mélange d'incrédulité et d'effroi dans la voix, une délectation improbable et incontrôlable s'immisce dans son ton. « Did I just - ?  Did I just giggle ? »

Pipaillon.

Un nouveau gloussement lui échappe malgré la main qu'elle a porté devant son visage, comme si la décence allait l'empêcher de recommencer. Elle réprime un nouvel élan alors que ses épaules se secouent d'un rire silencieux.

« You need to understand -  this is the most ridiculous word -»

PIPAILLON

Elle se laisse tomber en arrière, attérit de nouveau contre Izar, solide derrière elle alors qu'elle se sent si légère.
L'hilarité reprend de plus belle et, d'entre ses doigts qui tentent toujours d'endiguer le flot, son rire s'écoule, unabashedly open.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
A tale of failed meals #1 Empty
MessageSujet: Re: A tale of failed meals #1   A tale of failed meals #1 EmptyDim 13 Déc - 0:21
Fluttering lights and invisible butterflies, portés par la même lenteur, la même candeur adolescente, douce dans ses hésitations futiles. Le bout de ses doigts se perd un peu plus dans ses cheveux, vers sa nuque, comme pour l'attirer un peu plus près. Ils prennent leur temps, celui d'oublier quelques instants le monde extérieur malgré le spectacle des lueurs - et il se sent un peu idiot, à éprouver l'envie de vouloir suspendre le temps, juste un peu, pour faire durer le moment et leur baiser. So cheesy, really.
Même une fois rompu, Izar reste encore un peu là, à profiter de leur proximité malgré les bribes de distance instaurés, comme si garder les yeux fermés suffirait à repousser un peu la réalité, à rester dans la bulle qui les a enveloppé. La légèreté du frisson éveillé par ses doigts, paresseux sur sa joue, ne fait rien pour la percer, caresse qui la préserve et dont il profite, égoïstement, sans chercher à savoir si elle est hasard ou volontaire.

Le regard s'égare à nouveau sur les lumières et leurs mystères - et il lui semble que plus encore ont fleuri sur le velours nocturne, depuis qu'ils ont fermé les yeux. A moins qu'elles ne scintillent juste plus fort, plus assertives maintenant que leur luminosité a cessé de vaciller et clignoter.
La question se pose toujours, interrompue mais à nouveau d'actualité, de savoir s'il serait plus avisé pour eux de partir. A choisir, Izar aimerait rester, profiter de la douceur de la nuit d'été, propice au secret de leur rendez-vous, de leur relation jamais nommée, et de la beauté de la clairière éclairée. Et peut-être aussi un peu par curiosité.
« It seems harmless enough, » présume Brygida et, malgré le manque de certitudes partagé, il ne peut que confirmer d'un hochement de tête, la bouche déjà occupée d'un rire léger en assistant à la collision improbable de six ou sept lueurs - insectes, qui sait vraiment « Clumsy little ones, at the very least. »

Gagnant en témérité, s'ils ont seulement été remarqués, ce qu'il suppose maintenant être des créatures d'une nature encore indéterminée s'approchent de plus en plus, venant jusqu'à les entourer. Danse imprévisible aux mouvements erratiques, jamais identiques ni statiques, Izar croit percevoir une aile, une forme vague que son esprit humanise machinalement, avant de remarquer l'air irisé par la poussière qui flotte dans son sillage. Etonnement allègre, le mystère s'éclaircit de cette découverte alors que s'endorment les dernières notes d'incertitude inquiète - à quoi bon ? Tout est beau, la nuit d'été est douce comme un songe éveillé. Fairies aren't deemed dangerous, anyway.

Brygida rejoint son hypothèse, les possibilités restreintes face à ce qu'ils ont pu observer. Instant de flottement à peine remarqué, profitant de ces quelques secondes pour tendre les doigts vers une fée, lentement, sans chercher à la toucher, appréciant les reflets iridescents qui viennent moirer la nuit et la surface de son derme sous sa lumière. Sa perplexité suspicieuse le détourne de sa contemplation, le ramène au sujet de leur conversation. « I don't know. Maybe? » Admission légère, un sourire qui courbe les lèvres sans d'autre raison que la légèreté qui l'envahit. Il penche un peu la tête, considérant la question sans vraiment s'en inquiéter. « But yes, i guess it's a bit peculiar. Maybe they just got lured by their smell? Or too tempted to resist it? » Malgré la dangerosité avérée des arbres d'amort, personne pour nier l'odeur enivrante qu'exhalent leurs fleurs pour attirer leurs proies - et la période floraison semble être à son apogée. Il baisse la voix pour ne pas risquer d'offenser les vaniteuses, murmure bas et amusé. « They're very pretty but really not known to be the most- you know. »
He chuckles - for nothing, really.

Attrapant un petit four, déjà mangé avec un hm presque silencieux qui explicite assez sa satisfaction à ce sujet, il se tourne vers Brygida pour lui en offrir un, mais la trouve plongée dans la contemplation de ses doigts. Il tend les siens à leur rencontre, appréciant la douceur du contact qu'il fait durer, s'amuse un peu de la manière dont les iridescences de la poussière de fée semblent se nuancer d'une infinité de teintes au contact de leur peau.
N'en oubliant pas ses moutons, y revenant même, il attrape tout de même le plat de mets pour le proposer à Brygida. « There. We shouldn't forget to eat a bit, » responsable capricorne qu'il est - does it make him a goat, instead?

Le silence se réinstalle, un peu, comme il le fait souvent, agréable et sans prétention, à peine troublé par leurs souffles et le bruissement des centaines d'ailes battantes. Les paupières les imitent avant de se fermer, juste quelques secondes, quelques instants qui s'étirent, pour écouter.

Rouvertes au son du gloussement, pour croiser le regard incrédule de Brygida, ses grands yeux sombres écarquillés, la voix un mélange étrange qui sonne presque enchanté. Izar arque les sourcils, « you definitly did! » et l'amusement coule de ses lèvres avant même qu'il ne puisse songer à le retenir.
Elle se laisse aller en arrière, à nouveau contre lui et Izar l'entoure de ses bras, amusé de pouvoir à présent sentir son hilarité se mêler à la sienne. « What word? » Il n'a absolument aucune idée de ce dont elle parle, de ce qui la fait rire ainsi, chemin de pensées connu d'elle seule, mais ça n'importe pas - l'air est si léger, l'allégresse partagée. He giggles - already past that, a delighted laugh joining her bright one, filling the air. A bit lightheaded, he leans back a bit, careful not to make her fall. It's fun and he's happy, and she's so pretty under all those moving sta- « Zvezda!! » exclamation joyeuse, le visage fendu d'un large sourire alors qu'une fée volette devant le visage de Brygida comme pour se poser sur son front. D'un geste, il l'éloigne et ses doigts échouent sur sa peau. La caresse se perd sur sa joue, douce. Elle s'y oublie. « You're so pretty. » Awe-inspiring like the ones in the sky ; prettier than the shiny, moving ones, when their glint reflects on her skin. Damn, he's so mushy and he doesn't even care right now.
How terrible.

Revenir en haut Aller en bas
Brygida Strugatsky
VOLDEMORT SYMPATHISER
Brygida Strugatsky
Date d'inscription : 31/08/2020
Messages : 1059
Crédit : Avatar by everybodiesgraph gif by Adament <3
Âge : 24 ans
Occupation : Architecte / Board of Directors - The Golden Wands
Allégeance : Neutre - Voldemort sympathiser
Particularité : Don de Voyance et Troisième Oeil
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2637-brygida-i-fear-no-e
A tale of failed meals #1 Empty
MessageSujet: Re: A tale of failed meals #1   A tale of failed meals #1 EmptyMar 26 Jan - 21:55


Elle pioche dans le plat qu'il a rapproché d'eux sans s'attarder sur son contenu, les formes et couleurs trop nombreuses pour qu'elle puisse espérer y fixer son attention filante, et enfourne un amuse bouche pour étouffer le rire qu'elle sait imminent.
Toute sa bonne volonté ne suffit pas, pas plus que ce qu'elle reconnaît désormais comme une gougère aérienne, et un nouveau rire, un gloussement, vraiment, lui échappe de nouveau.
Noyé sous l'hilarité qu'elle tente d'apaiser et les restes du petit four, un outré et mensonger « I did not ! » résonne dans la clairière, sa véhémence suffisante pour surprendre une fée trop proche et l'envoyer voleter plus loin, mal assurée.

Il rit aussi, d'elle ou avec elle, et elle n'arrive pas à s'en formaliser malgré la moue boudeuse qui vient ourler ses lèvres et qu'elle maltraite, les dents appuyées sur la pulpe pour l'empêcher de retrouver la béatitude hébétée.
La tâche n'est pas anodine, sa chaleur tout contre elle une tentation à laquelle succomber, leurs rires partagés, une onde doucereuse qui se répand partout où leurs corps sont pressés, une incitation à céder. C'est sa question innocente qui pourtant la fait craquer, le rappel de son ridicule chemin de pensée.
Elle balaye la question d'un revers de la main, se sait incapable d'aligner les mots qui l'ont menée à s'esclaffer ainsi, pas certaine non plus, d'y trouver un sens désormais.
Elle se sent tomber, à moins qu'elle n'ait juste abandonné, enfin sous l'emprise d'un doux laisser aller. Izar les maintient dans une position stable, moins affecté peut-être malgré l'amusement qu'il continue de laisser filer.

L'exclamation la surprend et elle peine à y mettre du sens, le regard hésitant entre le firmament et les fées qui s'aventurent sans peur jusqu'à eux, tout éclat confondu éclipsé par celui du sourire dont elle n'arrive à se détacher.
Les bords de sa vision se brouillent et les couleurs se mêlent, étoiles célestes et éphémères entremêlées, le ciel paré des robes moirées qui étincellent doucement en un adieu qu'elle met du temps à réaliser.
Elle laisse la réalité lui couler entre les doigts, trop habituée à s'effacer pour accueillir les visions, trop habituée pour s'inquiéter des effets de la drogue magique. Laisse la palette de la nuit s'estomper, le bruit des bruissement d'ailes devenir un souvenir feutré, consciente, à peine, d'une lueur chassée devant ses yeux, de la voix douce d'Izar qui disparaît, la transition à peine remarquée.
Elle le discerne toujours sans pourtant le voir, la certitude basée sur un rien.
C'est sa main, douce et chaude, sur sa joue, la sienne aussi, brûlante et assurée, qui remonte lentement le long de son dos, caresse rassurante quoi que distrayante.

The embrace is warm. It speaks softly, yet unabashedly, of habit, of trust.
Of intimacy.
A well known secret, kept hidden in the small sliver of them they could spare.


Elle se love davantage dans l'étreinte, sans discerner laquelle, un soupir satisfait au contact trop souvent refusé. Seconde nature engrenée, le contact est forcé, chassé, recherché ou repoussé, les mécanismes de son esprit, et de ses portes spirituelles, capricieux et sans règle infaillible, une nécessité à supporter plus qu'une envie à assouvir.

She yearns.

Son souffle s'égare sur son visage et s'évade le long de sa nuque, fait naître un frisson à contre-courant qu'il ignore pour venir s'échouer contre son épaule. Ses lèvres y scellent la promesse d'une éternité offerte sans question ni concession, les paroles indistinctes contre son derme pourtant limpides dans leur signification.

Elle tourne son visage dans l'écrin de sa paume pour y déposer un baiser, let the movement drag a bit, lingering, as if she had all the time in the world, not barely a handful of seconds lost in between two realities.
Les yeux plus qu'à demi ouverts, elle porte son attention fuyante sur son image vacillante, les traits à la fois inconnus et familiers, la courbe d'une machoire plus définie, le bleu des yeux plus intense. Plus triste aussi.
Ses doigts se resserrent sur ses habits sans savoir si elle y voit le désir de s'ancrer dans le présent ou celui de retenir l'illusion un instant de plus, le tissu un détail perdu dans le flou du moment, mélange inconciliable de deux monde divergents.

« Time to go, zvezda.
 »

Oh. That's her.

Quelques battement de cils alanguis et la superposition disparaît. Le diptyque s'efface, rend à son visage sa jeunesse innocente et au monde sa palette vivace.
Elle garde les yeux rivés sur lui, de son air maintenant curieux à son t-shirt qu'elle étreint toujours et, si la poudre des stupides fées intoxiquées fait toujours son effet, rien de son état presque second ne lui enlève cette certitude.

She won't let go.
This now, just like their later
They are hers


Elle ne sait pas si l'instant s'est produit ailleurs que dans son esprit et la réponse lui importe peu alors qu'elle presse un nouveau baiser contre sa paume qui n'a pas bougée – à moins que ce ne soit le premier ? - la voix basse mais résolue.

« Котик, let's get home. »

Home.
Ce n'est ni la vastitude du palais ni l'intimité de ses propres quartiers, aucune autre location, pas même, peut-être, une personne comme elle l'a souvent imaginé.
C'est la complétude d'un futur discerné à l'horizon, du moment où ils se retrouveront, enfin entiers, parfait dans sa fugacité.
Elle se contentera, en attendant, du désir impatient d'y parvenir et, plus tard, du désir imparfait d'inlassablement le recréer.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
A tale of failed meals #1 Empty
MessageSujet: Re: A tale of failed meals #1   A tale of failed meals #1 EmptyMer 24 Mar - 16:44
Elle nie avoir gloussé, et à son étonnement succède le goût vif de son outrage, malgré le rire qui l'a précédé. Izar n'y croit pas ; l'ensemble ne fait que le conforter dans sa certitude du gloussement et du mensonge tout juste proféré, que le pousser davantage au rire qui s'échappe de ses lèvres pour inonder l'air, déborder partout sur son visage.
« You definitly did, you liar, » l'éclat continue à se déployer, heureux.

La raison première de l'hilarité de Brygida reste un mystère, elle se contente de balayer sa question d'un geste de la main. Les lueurs sélènes et les scintillements des étoiles mouvantes et tout aussi menteuses font s'iriser sa peau, encore couverte de la poussière des fées. Ca le distrait à nouveau, assez longtemps pour s'oublier, pour un instant indéterminé, à la contemplation légère et fascinée des couleurs qui se fondent, psychédéliques, en un ensemble de formes et de motifs, kaléidoscope de chair et de particules, d'autant plus hypnotisant qu'il confond ses sens - les lignes sont douces, un chant mélodieusement murmuré sous ses doigts qui les retracent ; sa peau magnifiée de fragrances bariolées pour l'oeil qui l'admire. Un autre monde qu'il trouve et qu'il voudrait déposer là pour elle, entre ses doigts.

Elle s'est laissée aller contre lui, serrant son tshirt entre ses doigts, et elle se love un peu plus dans l'étreinte, ramenant son attention à une réalité différente et moins aliène que celle dans laquelle il s'est plongé. Un soupir bruisse, aisé, inconscient du privilège qu'il a de s'échapper des lèvres de Brygida.
La main d'Izar quitte la sienne et ses reflets moirés, ceux où il ne sait s'il lit un avenir heureux à deux parce que c'est ce qu'il veut ou parce que l'éther le lui murmure. Elle remonte le long de son bras nu, lente, un frôlement qui se laisse aller à la caresse, ouvre le chemin pour l'oeil qui suit les doigts et creuse leur sillage d'une douceur pas si intangible.

Il trouve son visage. Ses lèvres. Ses yeux à demi fermés, qui l'observent sans le voir. C'est une étrange certitude. Une de celles, pas si rares, qu'il ne peut expliquer. It's more than guessing or wondering - he can read it in the way they seem unfocused on him, without seeming lost, without her fully feeling not here. It's strange, and ethereal.
Doucement, Izar repousse une mèche de cheveux de son visage, laisse ses doigts se perdre un instant dans leur soie qui coule entre eux comme de l'eau. Il ne dit rien. Il observe, silencieux, un sourire tendre aux lippes. Il admire, sans rien dire, les ombres se mouvoir sur sa peau, s'enroulant comme de la fumée, l'obscurité pressée de retrouver la place dont elle a été chassée par le ballet des lueurs féeriques, qui dansent avec elle. Elle est belle.
Brygida or the darkness, one could wonder - but why even choose? It's draped around her like a cape or an embrace, and she wears it like blades and jewels. Why choose, when they seem almost one, at this exact moment?

Elle bat des cils, la vision chassée comme l'air sous les ailes des fées, et Izar en fait de même. Il attend, regarde la réalité revenir à Brygida, reprendre le pas sur les images murmurées de l'éther. « You're back, » il constate en un souffle et un sourire, alors qu'elle tourne la tête pour embrasser le creux de sa paume, là, juste sur le coeur. Il caresse son visage, glisse jusqu'à sa gorge qu'il pare de ses doigts comme d'un collier, sans rien ajouter de plus. Il hésite à laisser filer ou à se laisser aller à la curiosité légère qui lui passe par la tête. Si elle veut partager, elle le fera. Et ce devait être une vision belle, agréable tout du moins, puisqu'elle semblait détendue.

Il chuchote quelques notes taquines, cependant. « Did you dream of me? » Ni la vision probable ni la réalité ne tiennent du rêve, mais il les glisse tout de même contre sa peau lorsqu'elle se redresse et qu'il l'attire à lui, enfouit son visage dans ses cheveux avant de l'embrasser.
« Yeah, let's get home, » l'accord est simple, et il replace leur pique nique dans le panier amené, sans s'inquiéter de rien d'autre que d'eux, ni du poids de ce mot sur lequel sa phrase se meurt. L'insouciance encore adolescente.

La nuit a laissé place à la soirée. Elle est toujours à eux.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
A tale of failed meals #1 Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

A tale of failed meals #1

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés