BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 House of memories - Sol Taylor

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sol taylor
Memories turn into daydreams become a taboo

 
scenary
âge » 25 ans  fréquence de connexion » Aléatoire. On va dire au moins deux fois par semaine je pense comment t'as connu le forum ? » Par hasard. J’ai tapé ‘forum Harry Potter trio d’or’ sur google et de partenariat en partenariat, j’suis tombé sur vous !  avatar » Linus Wördemann mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
nom prénom(s)  » Sol. Souvenir d’un voyage en Norvège durant lequel tu as été conçu, semblerait-il. Un mot qui a marqué tes parents, assez pour leur inspirer ce prénom qui t’allait comme un gant plus jeune alors qu’aujourd’hui, il n’est plus qu’ironie. Taylor. Un nom anglais qui n’est pas inconnu du monde anglais, synonyme de costumes et de luxe - un nom qui te met dans une lumière dont tu ne veux pas. Tu assumes ton héritage mais nul doute que tu aurais préféré naître avec celui d’un anonyme dans la foule.
surnom(s)  » Voilà bien longtemps que tu n’en as plus. Autrefois, il y avait bien quelqu’un qui te surnommait Corazón, par l’affection qu’il te portait et ses origines espagnoles qui avaient réagi à ton prénom. Mais non. Plus rien depuis. Si ce n’est que tu as raccourci ton prénom a une simple lettre - S - pour signer tes créations maintenant. Non pas le S de Sol, mais de shadow. Après tout, tu n’es plus que l’ombre de toi-même, tout comme ce que tu fais aujourd’hui.  
date de naissance » 14 février 1979 - 28 ans déjà passés et une date que tu t’efforces d’oublier chaque année. Pas besoin de s’ajouter une année quand tant de couples célèbrent déjà leur amour ce jour-là
origines & nationalité  » T’as hérité de la nationalité de ton père - anglais. Ta mère, elle, est une allemande qui, par amour, a choisi de quitter ses terres natales pour un pays qui n’est pas le sien, aussi ne l’as-tu jamais connu, ni même visité. Un jour peut-être. Mais pas pour le moment.
pureté du sang  » Même si depuis plusieurs générations, les Taylor semblent prendre leur compagne parmi les sorcières, il ne fait aucun doute que ton sang est mêlé. T’as jamais considéré ça comme une tare ou un manque - certains étaient bien moins lotis que toi. Aujourd’hui plus que jamais, t’es soulagé - ta vie est peut-être merdique, mais grâce à ce sang, t’évites la pire des situations.  
métier/études  » Ancien poufsouffle, t’as vécu à fond tes années à Poudlard. T’étais toujours là pour faire rire la galerie ou pour l’émerveiller - t’as toujours voulu faire sourire les gens. C’était ça ton plan de vie. Ce qui ne t’a pas empêcher de briller dans tes études. Elève intelligent, tu rêvais de spectacle, de chant et de danse. Mais t’as toujours eu les pieds sur terre. T’as toujours su ce rêve inatteignable. Aussi, après Hogwart, t’as tout laissé tomber pour rejoindre l’entreprise familiale et t’es devenu tailleur et styliste. A défaut d’autre chose, ce métier t’as permis de développer ta créativité. Assez pour que ton nom soit reconnu et que même les plus grands te demandent pour leur costume. A la mort de tes parents, t’as aussi repris l’affaire familial. T’es plus seulement un créatif maintenant, t’es aussi un entrepreneur à la tête d’un énorme empire dans le textile.  
orientation & état civil  » Voilà la vérité que tu ne peux avouer, celle qui te force à porter un masque aux yeux du monde. Tu aimes les hommes. Une chose dont tu as conscience depuis l’école déjà.  Une chose que tu gardes pour toi, maintenant que la seule personne avec qui tu as osé la partager est morte. T’es célibataire, sous prétexte que ta vie ne laisse pas de place à qui que ce soit dans ta vue - tu éconduis gentiment les demoiselles qui souhaitent faire ta connaissance. Mais tu leur mens autant que tu te mens à toi-même. T’as plus personne dans ta vie parce que ton coeur est vide.
camp  » T’es lâche. Tellement lâche que tu n’oses pas faire ce qui te fait vraiment envie - rejoindre la résistance. Si tu t’écoutais, sans aucun doute, le ferais-tu. Seulement, tu n’en as pas le courage. T’as déjà tellement perdu, t’es pas prêt à mettre plus dans la balance. Alors t’as beau détester ce gouvernement mis en place, tu ne fais rien. Tu attends. Tu restes là, à observer, tout neutre que tu es. Mais peut-être que tu n’attends que l’étincelle qui mettra le feu à tes poudres ?  
baguette  » Toujours la même depuis tes débuts - une histoire de nostalgie, sans doute. Bois de sorbier, crin de licorne, de taille plutôt moyenne, très fine et assez souple. Pas la plus puissante des baguette, mais t’es un sentimental et t’as pas besoin de puissance, alors pourquoi vouloir en changer ?
patronus  » Depuis que tu n’es plus qu’une ombre, t’as un mal fou à faire appel à lui. Peut-être parce que ta mésange a perdu ses couleurs en même tant que tu as perdu les tiennes ?
épouvantard  » Aujourd’hui, c’est ton propre reflet que tu vois lorsque tu croises ses horreurs. Même avant tout ça, c’était déjà le cas. Une version de toi édulcoré, triste, maussade, au visage creusé d’avoir trop pleuré, sans voix d’avoir trop crié. Une personne seule et esseulée. T’as peur de ne plus pouvoir compter sur personne. Que tout le monde te fuit. De te retrouver seul face à la réalité du monde. T’as peur de la solitude.
particularité(s)  » Métamorphomage - Inconstant et incertain. Tu l’as aimé ce don, puis il t’a intrigué et aujourd’hui, tu le hais, probablement autant que tu te détestes. Si tu pouvais le donner, lui et les questionnements incessants qui l’accompagne, tu le ferais - sans comprendre que le problème ne vient pas de là…

pensieve
About it. »

Famille + Si t’es bien chanceux sur un point, Sol, c’est au niveau de ta famille. T’as jamais douté de l’amour que tes parents portaient pour toi, parce qu’ils t’ont aimé de tout leur coeur, sans aucun doute. Encore aujourd’hui, tu sais que ta mère t’aime plus que tout, quand bien même elle est rentrée dans son Allemagne natale et tu es heureux de la savoir en sécurité. Pour toi, la famille c’est sacrée. T’as toujours regretté de n’avoir ni frère ni soeur avec qui partager ta jeunesse mais tes parents ont pu diriger leur amour sur toi, sans doute trop gâté plus jeune à cause de ça, rarement puni. Après tout, il faut bien que jeunesse se fasse comme disait ton père.

Amis + T’as toujours été une lumière dans la nuit, à attirer à toi tous ces petits insectes égarés. T’as toujours eu besoin de t’entourer, d’aller à droite, puis à gauche, d’être ami avec le monde entier et plus encore. Mais t’as jamais eu à faire d’effort pour ça. T’étais naturellement sympathique, à tendre la main, à aider, à pardonner. Certes t’ont usé et abusé, mais tu leur as toujours pardonné d’un sourire. Parce que c’est ça, ta force. T’es pas seulement quelqu’un sur qui on peut compter, t’es quelqu’un qui s’évertue à trouver la beauté des gens, qui choisit de tendre la main, même aux oubliés. Enfin, étais. Aujourd’hui, tu n’es plus que l’ombre de tout ça. Tu as vu les gens s’éloigner autour de toi, partir - fuir peut-être ? - sans même chercher à les retenir, parce que tu n’avais pas le sentiment de les mériter. Après, il y en a encore quelques uns, toujours là, fidèles au poste, qui ne te laissent pas tomber. Tu les chéris plus que tout, mais tu ne peux pas t’empêcher de te demander : combien de temps encore avant qu’eux aussi ne t’abandonne ? Ton pire cauchemar est entrain de devenir réalité - t’es seul et pas certains d’être prêt à prendre la main que certains te tendent.
Mais pour les beaux yeux de la société, tu fais des efforts. Tu crées des liens factices. T’as commencé à devenir tout ce que t’as pu détester : un hypocrite qui veut juste faire bonne impression. T’as perdu ta flamme et ça se ressent. Mais t’as besoin plus que tout de gens autour de toi, alors tant pis si ce n’est que pour les apparences. Tant pis si ceux qui t’entourent aujourd’hui ne méritent pas le titre d’amis. T’as juste ce besoin vital de ne pas être seul…

Amour + Une fois, une seule fois t’as ressenti ça. C’était pas comme dans les livres, un coup de foudre instantané. Non, plutôt comme une fleur qui éclot doucement, avec le temps. Il t’a fallu un moment pour comprendre vraiment ce que tu ressentais pour lui, que c’était plus qu’une simple amitié. Parce que t’es comme ça, pour tomber amoureux, t’as d’abord besoin de connaître l’autre. Mais actuellement, t’as le coeur brisé, t’arrives pas à t’en remettre - c’était trop fort pour toi, d’aimer. Alors t’es pas sûr de vouloir que ça arrive à nouveau - tu sais que ce serait bien trop risqué de toute façon. Parce que même si tu ne l’as pas choisi, tu sais qu’il t’est impossible de passer le reste de ta vie avec une femme, même seulement pour faire bien pour les photos. Pour le moment, tu arrives encore à noyer le poisson, à dévier les conversations, mais tu sais qu’un jour, ce ne sera plus suffisant. Tu auras besoin d’autres choses, d’un véritable alibi. Ce jour-là, les choses continueront de se compliquer pour toi…

Travail +  T’as jamais pris le temps de te poser, de réfléchir à ce que tu voulais. Quand on te posait la question, petit, tu disais que tu voulais faire sourire les gens. Pour toi, il n’y avait rien de plus beau que ça. C’est pour ça que t’étais tout le temps un sourire aux lèvres. Sauf que tu l’as perdu ton sourire, en même temps que tu t’es perdu. Alors, t’as fait ce qu’on attendait de toi - plus encore, parce que t’avais une réputation à maintenir. Il fallait faire mieux que ton père - ce que tu as fait. Mais ce n’est pas pour autant que ça t’a rendu heureux. Tu aimes coudre, oui. Tu aimes réaliser des costumes sur-mesure et voir des clients heureux de repartir avec tes créations. Mais ça ne te fait pas vibrer. Ca ne te fait pas vivre. Tu fais ça parce qu’on t’a dit que c’est là qu’était ta place, aussi tu n’as pas cherché plus loin - pourquoi faire ?

Passion + Plus jeune, il te suffisait d’un rien pour te mettre à vibrer. Tu te découvrais une nouvelle passion tous les jours - le jonglage, le dessin, la photo… tout y est passé. Mais les seules choses qui sont vraiment restées sont celles qui te mettaient en scène. T’aimais le chant, la danse - même s’il te fallait une cavalière pour t’accompagner - défiler… Te mettre dans la peau d’un être - sans doute les prémices de tes hésitations. Une fois même, sous l’impulsion d'Alvaro, tu as pris le micro pour une petite scène ouverte, travestie en femme - travestie, vraiment ? - et tu ne t’es jamais senti aussi vivant. Mais tout ça, tu l’as mis au placard, dans une malle bien cachée. Tu continues encore de danser, à l’occasion, parce que ce n’est pas si mal vu, mais le reste… tu as enfermé cette partie de toi, cette réalité qui pourrait, tu le crains, te coûter la vie. T’es plus vraiment toi, même si tu ne peux pas t’empêcher de réaliser, de temps à autre, une robe que tu ne mettras jamais…

Etre + Tu étais une personne si lumineuse. Toujours là pour les autres. Toujours prêt à tendre la main, à tout le monde. Le pardon était ta philosophie de vie - tu étais persuadé que tout le monde peut être pardonné et tu l’es encore. Du moment qu’une erreur est reconnue, alors le pardon est possible. T’étais ce genre de personne avec qui l’on se sent directement à l’aise, à qui on a envie de parler, de se confier. Toi, t’écoutais sans juger, tu donnais ton opinion mais les gens étaient libres de l’écouter ou non. T’étais pas un leader, mais t’étais celui qu’on allait voir pour calmer les tensions dans le groupe - le négociateur. Le tampon qui encaisse les coups sans rien dire, parce que ça lui va, parce que ça lui plait. T’aimais te sentir utile - indispensable, peut-être ? Pas par orgueil, mais par besoin. T’as toujours eu ce besoin vital de voir les gens autour de toi heureux, c’est ce qui contribuait à ton propre bonheur. Tu voulais juste distribuer la joie autour de toi, petit soleil.
Mais aujourd’hui, t’es plus que l’ombre de toi-même. Une lumière qui a perdu sa superbe. T’arrive plus à rendre les gens heureux, rongé par la culpabilité. Tu t’en veux d’avoir abandonné tes amis, d’avoir été un lâche. Tu t’es enfermé dans un modèle - ce que l’on voulait que tu sois, au lieu d’être ce que tu es. T’as dû taire une grand partie de ce que t’es, juste pour survivre. Mais tu ne le supportes pas. Tu ne te supportes pas. C’est pas toi tout ça, tu le sais, mais t’as pas la force d’être toi, t’en as plus la force. Il ne te manque pourtant qu’un peu de courage pour tout envoyer balader. T’y as déjà pensé, bien plus d’une fois. Mais à chaque fois, il manquait quelque chose. La prochaine fois, peut-être ? T’es entrain de te faire ronger par tes regrets, tes peurs et surtout ta colère. Reste à voir qui prendra le pas en premier…

Avoir + Sur le papier, t’as tout ce dont beaucoup pourrait rêver. De l’argent, une réputation, du respect… Une entreprise familiale historique, une maison héritée de tes parents. Une vie de rêve, dans ce monde cauchemardesque. Bien sûr, ce n’est pas parfait - tu n’es pas un sang-pur. Mais tu t’en sors mieux que beaucoup. Pourtant, tout ce que t’as, tu serais prêt à le donner si ça te permettait de revenir sur tes erreurs. T’as jamais été quelqu’un de matérialiste. Les possessions, les biens, tout ça, tu le troquerais sans problème contre le pardon.

Elle ou lui ? + Depuis l’adolescence, t’as ce doute. Tu sais pas trop ce que t’es. Alors oui, bien sûr, t’es Sol, ce jeune homme roux et longiligne mais… Est-ce que t’es vraiment que ça ? Est-ce que l’univers ne s’est pas planté en te créant et à chercher à rectifier le tir en t’offrant la chance de pouvoir changer d’apparence ? Chance ou cadeau piégé ? N’est-ce pas là encore plus cruel que de ne pouvoir être soit que quelques instants ? Mais par moment, tu l’aimes bien, ce corps qui est le tien - l’original. Puis le lendemain, tu le détestes. T’es incertain, t’es pas sûr de ce que tu veux. Tu te cherches. Tu te cherchais - depuis l’arrivé du Lord au pouvoir, t’as conscient que ce genre de questionnement est particulièrement risqué. De toute façon tout ça, tu n’en as jamais parlé qu’une fois. Tu le gardes pour toi, ce secret qui te ronge de l’intérieur. Il finira par avoir ta peau. Ou exploser à la lumière du grand jour.

Anecdotes + Il joue du piano et danse le tango de salon, la valse, le slow fox et le quickstep + Il a toujours dans un placard la première chemise qu’il a faite avec son père quand il avait cinq ans + Il a arrêté d’acheter des vêtements et fait tout ce qu’il porte depuis qu’il est devenu tailleur + En magie, sa spécialité est l’enchantement, assez logique vu sa profession + Il est ambidextre + Il a toujours eu des facilités en sortilèges et enchantement. Par contre, les Défenses contre les forces du mal, c'pas son truc ! + Il a été déçu d'être réparti à Poufsouffle et pas à Serpentard parce que le vert est sa couleur préférée - et celle qui lui va le mieux au teint, bien sûr ! + Quand il a commencé la métamorphomagie, ce qui lui a donné le plus de mal, ce sont ses tâches de rousseurs + Il a toujours un carnet et un crayon qui va avec, peu importe où il va ; on ne sait jamais quand l'inspiration peut surgir + Il collectionne les plumes et écailles en tout genre. D'oiseaux communs à moins communs, de reptiles divers et variés - il est même très heureux d'avoir une écaille de dragons. Mais il s'assure toujours que les animaux n'aient pas été tués pour ça - sauf bien sûr s'il peut tomber sur une plume d'une espèce éteinte. Il adore de ce fait aller se promener dans des réserves ou des parcs pour chercher d'anciens nids abandonnés ou tout simplement des plumes tombées au sol + Il a, pendant des années, eu une peur bleue des canards. Tous, quels qu'ils soient. Ca va mieux maintenant, mais il a toujours cette petite appréhension quand il passe près d'une marre. Puis ils sont loin, mieux il se porte + Il ne fume pas ni n'a d'animaux de compagnie - trop de risque de détériorer les tissus + Il s'est rendu compte de la puissance de l'information, aussi reste-t-il attentif à toutes les rumeurs qui pourraient passer à sa porter - c'est aussi pour ça qu'il aime BEAUCOUP parler avec ses clients. Si vous saviez ce que les gens peuvent dire à leur tailleur... + Il achète tous les jours le journal pour la rubrique nécrologique ; une part de lui continue d'attendre d'y voir le nom d'Alvaro + Il parle anglais, allemand, espagnol et français parfaitement ou presque + Il a toujours aimé le sport mais n'a plus jamais fait de Quidditch suite à une mauvaise juste et une humiliation - à ses yeux - lorsqu'il a tenté de rentrer dans l'équipe de Quidditch de sa maison + Lors du tournoi des trois sorciers, il était pour Cédric, pour qui il a eu un crush passager. En même temps, Cédric quoi... + Si chez beaucoup de métamorphomage, ce sont les cheveux qui changent de couleur sous le coup de l'émotion, étrangement, chez Sol, ce sont les yeux - peut-être parce qu'il est attaché à cette idée que les yeux sont des fenêtres sur l'âme... ? C'est peut-être un peu plus simple à cacher, mais tout aussi embêtant ; ce n'est jamais agréable de ne pas pouvoir regarder quelqu'un dans les yeux...



Dernière édition par Sol Taylor le Lun 11 Mai - 3:11, édité 16 fois
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biographie
Don't you see? I'm the narrator and this is just the prologue.
01/06/1978
Elle était belle, si belle. Parmis tous ses mannequins, sans aucun doute, la perfection. Les yeux de Galahaad ne voyait que Katharina. Personne d’autre dans l’univers ne comptait plus pour elle. Quel joie cela avait été lorsqu’elle avait accepté ses avances, un petit sourire coquin au coin des lèvres - lèvres à son image, parfaites. Quel plaisir de l’embrasser, de la désirer, de la chérir chaque jour que Merlin fait. Il aurait pu lui offrir un bouquin de fleurs différentes chaques matins, si elle ne lui avait pas demandé d’arrêter au bout d’une semaine, n’ayant plus de place chez elle. Aujourd’hui, c’était son grand jour. Leur grand jour. Une nouvelle collection dévoilée aux yeux du monde sorcier. Encore un discours, pour remercier ceux qui ont pu faire le déplacement - et se payer l’entrée. Un peu différent cette fois. ‘Encore merci d’être venu ici aussi nombreux. J’espère que tout ce que vous avez pu voir ce soir vou. Avant que vous ne partiez tous, j’aimerais vous demander quelques instants de votre temps. Ainsi qu’à la plus belle femme de cette soirée, Katharina. Veux-tu bien me rejoindre s’il te plait ?’ Des murmures, des regards surpris. Ce n’était pas prévu - les gens s’interrogent, se questionnent. ‘Vous connaissez tous ici Katharina, ma muse depuis quelques années à présent. J’ai également la chance qu’elle partage ma vie, vous n’êtes pas sans le savoir, depuis deux ans à présent. Et ce soir, en votre présence, j’aimerais officialiser la chose.’ Genou à terre, Galahaad sort de sa poche une bague qui serait sans aucun doute ostentatoire si elle n’était pas en réalité une véritable oeuvre d’art - car rien n’est trop beau pour la future madame Taylor. 'Me ferais-tu l'honneur de devenir ma femme et de faire de moi le plus heureux des hommes ?' Demoiselle qui lui sourit et se penche pour l’embrasser, soufflant un oui du bout des lèvres à sa seule destination, avant de reprendre, plus fort pour que tout le monde puisse l’entendre. ‘Oui. Bien sûr que oui... Ce soir sera donc le soir des annonces, puisque j’en ai également une à faire… Ce soir avait lieu mon dernier défilé. Après tout, il va me falloir du temps pour préparer un mariage extraordinaire. Mais pas seulement. Après tout, il va aussi falloir que tout soit prêt pour l’arrivé du futur Taylor, n’est-ce pas ?’ La femme sourit, plus belle que jamais, à son futur époux. ‘Félicitation, tu vas être père.’ Décidément, Galahaad Taylor vivait aujourd’hui le plus beau jour de son existence.

14/02/1979
‘Allez-y, poussez madame !’ Après longs neuf mois, finalement, le jour arrive. Aucune complication, tout c’est bien passé. Jusqu’à présent. L’accouchement est toujours une épreuve en soit - pas plus dur pour Katharina que pour une autre, pas moins dur pour autant. Mais finalement, un petit garçon finit par voir le jour, le calvaire est enfin fini. Enfin, c’est ce que penser Katharina. Mais les médicomages continuent de s'affairer. Ils murmurent, chuchotent à voix basse. ‘Tout va bien ?’ La maman s’inquiète, après tout, elle n’a pas pu voir son fils, pas encore. Elle pensait pourtant qu’elle pourrait le voir et l’aimer tout de suite. Mais une infirmière vient la voir et la rassurer. ‘Il y a des contrôles à faire… Et la situation est anormale, semblerait-il. Nous revenons vers vous très vite.’ La mère n’a le temps de rien dire que la voilà seule, seule face au doute et aux craintes. Elle a peur - elle espère que son fils va bien. Finalement, au bout de quelques heures - une éternité - un médicomage vient la voir, un adorable bambin dans les bras. ‘Voici votre fils madame. Avant de vous le laisser, sachez que vous allez sans doute être surprise. Il se trouve que votre fils est un métamorphomage, c’est pour cette raison que nous avons dû le garder quelques temps. Mais ne vous en faites pas, il est en parfaite santé. Seulement, il faut le temps à son don de se stabiliser. Vous allez donc le voir changer de couleur d’yeux ou de cheveux de façon sporadique au cours des années à venir. Mais il sera un petit garçon comme les autres à part ça.’ Il finit enfin par lui tendre son enfant et sa mère sourit enfin, heureuse de l’avoir dans ses bras. Elle voit les yeux de son fils passer du vert au bleu - un mimétisme du petit pour imiter sa génitrice qui en cet instant est la plus heureuse des femmes. Sans doute plus encore que le jour de son mariage. ‘Vous avez décidé d’un nom ?’ ‘Sol. Il s’appelle Sol…’

05/06/1985
Pas plus haut que trois pommes, mais pourtant rempli d’une énergie débordante. Le jeune Sol court dans tous les sens, il s’amuse à découvrir les matières premières avec lesquels son père travaille, pendant que ce dernier s’efforce de garder son sérieux pour parler de son projet à de potentiels investisseurs. Il caresse les étoffes, les regarde voler autour de lui sous les coups de baguette habiles des employés. Il s’amuse parfois à en tirer un et à s’enrouler dedans. On devrait lui en vouloir, mais son sourire et son amusement font tout oublier. On s’amuse aussi de voir ses cheveux changer au gré des tissus qui passent - c’est court, rapide, incontrôlé, mais tellement mignon. Sol, lui, se plaît à voir les gens sourire autour de lui. Il aime ça. Il adore ça. Il veut encore plus de sourire. Encore plus de joie. Il le sait maintenant : plus tard, il répandra le bonheur autour de lui.

01/07/1985
’Sol ! Viens par ici s’il te plaît.’’Oui maman, j’arrive !’ Le petit garçon court pour arriver, le sourire aux lèvres, comme toujours. Aux côtés de sa mère se trouve un homme qu’il n’a jamais vu. Plutôt grand, plutôt imposant. Pourtant, quelque chose se dégage de rassurant. ‘Je te présente Aloïs. Il va t’aider à partir d’aujourd’hui et être ton professeur.’ Sol le regarde avec des grands yeux, un peu perdu. Aider ? Professeur ? A quoi donc ? Ses yeux le trahissent, virant au bleu, comme à chaque fois qu’il s’interroge sur quelque chose. Un réflexe inconscient qui semble faire sourire l’inconnu. Aloïs disparaît, sa figure change d’un coup pour devenir une copie de Katharina - on aurait dit deux jumelles. Aussitôt, le petit garçon comprit et se met à sourire, ses yeux soudainement devenus jaunes. Il est là pour l’aider, pour l’apprendre à se maîtriser. C’est une bonne chose, les transformations de son corps sont incontrôlables et très nombreuses ; il n’est pas rare que Sol tombe de fatigue dans l’après-midi et sa mère commençait à s’inquiéter grandement de cela. D’où la présence d’Aloïs, une de ses vieilles connaissances. ‘Tu seras un bon élève, pas vrai Sol ?’’Oui bien sûr ! Je serais le meilleur !’ Encore cet enthousiasme ultra présent. Sol est décidément incapable de se contenir…

17/10/1987
Un deux trois, un deux trois… La même musique, le même rythme entêtant. Un deux trois, un deux trois… Depuis qu’il sait marcher, son père lui a imposé des cours de bonnes conduites, d’histoire de la magie et des grandes familles existantes, de musique, de danse… De quoi bien paraître en société. Tout ça, ça l’a toujours ennuyé Sol. Il aurait préféré pouvoir aller courir dans le jardin, grimper aux arbres, tomber, se salir… Mais il a envie de faire plaisir à son père - il veut voir la fierté dans ses yeux, plus que tout au monde. Alors, jusqu’à présent, il n’a rien dit, il a fait ce qu’on attendait de lui, le sourire aux lèvres. ‘Papa… Tu veux bien me rappeler pourquoi je dois faire tout ça ?’’Parce que c’est important que tu ne perdes pas la face, devant personne. Tu es un Taylor. Tu n’es peut-être pas un sang-pur, mais tu ne vaux pas moins qu’eux. Ils sont une part importante de notre clientèle, tu sais…’ Oui. Oui, il savait. Cela lui avait assez été répété. Assez pour être imprimé à jamais dans sa petite tête d’enfant. S’il devait faire bonne impression, alors il le ferait… Mais même à son âge, il ne voyait pas les choses comme son père - lui, il voulait rendre tout le monde heureux. Pas juste une part de la population choisie. Alors il trouverait un moyen d’inclure tout le monde ! Tant pis si ça vexe quelques uns de savoir que les costumes qui leur sont fait ne sont pas seulement pour une élite mais pour tous - tant qu’ils ont les moyens. A regret, il retourne auprès de sa partenaire. Il adore danser, mais clairement, il aurait préféré une autre demoiselle, celle-ci à deux pieds gauches et aucun sens du rythme…

01/09/1990
Impatient. Non, impatient est un mot bien trop faible pour décrire l’état dans lequel se trouve Sol lorsqu’il met son premier pied à bord du Poudlard express. Euphorique serait sans doute bien plus approprié. Intenable, même. Des mois maintenant qu’il attendait ce moment - une pseudo liberté loin des règles strictes de ses parents. Il s’attarde sur le moindre détail. Résultat, avant de s’installer, il tombe sur un petit bracelet qu’il glisse dans sa poche, se disant qu’il pourrait partir à la recherche de sa ou son propriétaire une fois le train en route. Au final, il n’en a même pas besoin - c’est elle qui croise sa route. Son bon coeur ne peut s’empêcher d’aller aider une demoiselle qui semble en détresse. ‘Hey, ça va ? Tu cherches quelque chose ?’’Hein ? Euh… Oui. Je cherche un petit bracelet, c’est un porte-bonheur que m’a offert ma mère pour que tout se passe bien mais je suis incapable de le retrouver alors ça veut dire que tout va mal se passer, hein ? C’est ça que ça veut dire ! Il faut vraiment que…’’Calme-toi ! Respire ! J’ai trouvé un bracelet tout à l’heure, c’est peut-être le tien ?’ A peine a-t-il le temps de le sortir que la jeune fille lui saute au cou juste après avoir récupéré le bijou. ‘Merci merci merci ! C’est bien lui !’’Ahah ! De rien. Je m’appelle Sol, et toi ?’’Je m’appelle…’’Sol ? C’est espagnol non ?’ Difficile d’être tranquille dans ce train ! Cette fois, c’est un jeune homme qui les interrompt. La première chose qui interpelle Sol, c’est sa voix chantante, son accent qu’il n’a pas encore eut l’occasion de croiser. Le reste, c’est comme une évidence : il sait que cet inconnu vient de se faire une place dans sa vie en défonçant la porte. Il ignore encore laquelle par contre. ‘Peut-être, mais mes parent ont plutôt ramené mon prénom de Norvège. Un souvenir de vacances, comme ils aiment le dire.’’Et bien, enchanté, Sol de Norvège. Je suis Alvaro d’Espagne.’ Sol rit. Oui, Alvaro va lui devenir indispensable, il n’en doute pas un seul instant.

01/09/1990
‘Sol Taylor.’ Ca y est. C’est son tour. Son coeur tambourine dans sa poitrine. Il a vu ses camarades voyagent être appelés avant lui. Il n’est pas le dernier - heureusement. Mais ça ne l’empêche pas d’être anxieux. Une bonne anxiété. C’est quand même avec le sourire qu’il écoute le vieux chapeau réfléchir à voix haute, avant de statuer assez vite. ‘Poufsouffle.’ Il est un peu déçu Sol. Le jaune n’est pas vraiment la couleur qui lui va le mieux au teint. Mais tant pis, il fera avec. Sa déception est bien vite chassée par les retrouvailles avec Alvaro, lui aussi réparti dans cette maison. ‘On dirait bien que tu vas devoir me supporter pendant sept ans Sol !’ Peut-être que ça, ça valait de porter des cravates qui ne lui irait pas vraiment…

01/09/1991
‘Harry Potter.’ Dès que son nom est prononcé, des murmures commencent à s’entendre. Après tout, c’est quand même Harry Potter, la légende. On lui avait parlé de lui - qui n’en avait pas entendu parler, après tout ? C’est lorsqu’Alvaro lui demande pourquoi tant d’agitation qu’il se rappelle que son ami a des parents moldus - il a sa réponse ; ceux qui ne viennent pas du monde magique doivent tout ignorer de son histoire. Alors Sol la lui raconte, il choisit avec soin ses mots, il murmure lui aussi. Il cherche malgré tout le héro du jour du regard - il est curieux de voir à quoi il ressemble. Un peu déçu de voir un garçon ordinaire. Mais son intérêt s’arrête là - le pauvre va suffisament être au centre de l’attention pour que Sol le plaigne. Ce n’est peut-être pas grand chose, mais il ne s’intéressera pas plus à lui - un regard de moins sur ses épaules, c’est toujours ça de moins, non ?

21/08/1993
Pour la troisième fois, Sol vérifie que la porte de sa chambre est bien fermée. Il a besoin d’être rassuré, assuré d’être seul. Il ignore pourquoi - après tout, ce qu’il s’apprête à faire n’est pas vraiment répréhensible, non ? Non, peut-être pas. Mais ça risque de déranger. De faire courir des bruits de couloir si ça s’apprend - il ne veut pas atteindre la réputation de ses parents. Maintenant qu’il est seul, il laisse enfin tomber son peignoire pour se retrouver seul face à son propre reflet. Un reflet qu’il a de plus en plus de mal à accepter. A aimer. Il en voit chacun des défauts. Voir son corps ainsi mit à nu est un vrai exercice. Parfois, il se demande ce à quoi il aurait pu ressembler sans ses taches de rousseurs. Aujourd’hui, il ne se demande plus. Il modèle son corps à cette image qu’il aurait aimé. Une peau parfaite, pour commencer. Des cheveux plus longs, un peu ondulé. Un visage plus doux. Plus rond. Définitivement plus féminin. Il travaille son corps pour aller avec ce visage. Quand il en est content, il attrape la robe qu’il a laissé sur son lit. Une robe qui ne serait pas allée sur son corps d’origine, mais qui épouse parfaitement cette forme factice qu’il a créé. Sol se sent belle dedans. Mais maintenir l’illusion est un exercice auquel Sol n’est pas encore rodé. Aussi finit-elle par éclater, le laissant seul face à cette réalité qui est sienne. Sol commence à pleurer. Il se sent seul. Il se sent perdu. Il ne se comprend plus. Il finit par retirer ce vêtement qu’il n’aurait jamais dû enfiler. Son secret mis au placard. Il enfile à nouveau son costume pour s’observer dans le miroir. Demain, il s’aimera à nouveau dedans. Il sait que ça marche par phase - des moments comme aujourd’hui et le reste du temps. Mais pour le moment, il détester l’image qui lui est renvoyé. Il n’y a plus qu’à attendre demain…

03/11/1994
‘Qu’est-ce que t’as, Corazón ?’ Pourtant, il sait qu’il ne peut pas mentir à son ami. Mais, il ne sait pas s’il peut lui parler. Lui expliquer son problème - et s’il se mettait à le détester ? A le voir comme un monstre ? Comme autre chose ? Après tout, Sol lui-même n’est pas sûr de lui de ce qu’il fait, de ce qu’il est. Comment en parler ? Mais Alvaro ne le lâchera pas tant qu’il ne saura pas - il le connaît trop bien. Sauf qu’il a trop peur de le perdre s’il ose parler. Tout se bouscule dans sa tête. Sol finit par craquer et s’effondrer. Il pleure sur l’épaule de son meilleur ami. ‘S’il te plaît, ne me déteste pas…’ C’est sa seule demande. Sol a besoin de lui, plus que de n’importe qui. Il vide son sac. Il lui parle de ses doutes. De ses hésitations. De ses expérimentations. Il lui dit combien il est perdu. Qu’il ne sait pas quoi faire - plus quoi faire. Quand il lui dit qu’il est le seul à qui il en a parlé, Alvaro le prend dans ses bras. Cette étreinte lui fait du bien, le rassure - c’est ce qu’il lui fallait. ‘Je serais toujours là pour quoi, quoi qu’il arrive.’ Cette phrase. Cette phrase à le don de dissiper les doutes restants en Sol. Il a fait le bon choix en lui parlant. Mais cette phrase, cette étreinte… Il y a autre chose. Une nouvelle question qui arrive au bord du coeur de l’anglais. Et si… Et si ?

20/12/1995
Sol cherche ses mots. Encore une fois. Il a l’impression de passer sa vie à ça. A chercher quoi dire pour ne froisser personne, pour ne blesser personne. Mais aujourd’hui, c’est bien plus important. Dans la vie, il y a différente ici. Ceci en est une. Alors c’est important de bien choisir ses mots. ‘Alvaro…’ Et parfois, les mots s’avèrent superflus. On les croit nécessaire alors que non. Parce qu’à la façon dont il a prononcé son nom, à l’endroit où ils sont, Alvaro a compris. Il n’a pas besoin de plus. A l’abri des regards, Sol sent les lèvres de son ami - de son amant - sur les siennes. Même si c’est caché, il est heureux. Il sait que ce sera mal vu si ça se sait - et donc cela ne doit pas se savoir - mais en cet instant, il est heureux. Parce qu’il pourra tout traverser avec cet homme à ses côtés. Il le sait. Il le sent. Après tout, Alvaro lui a promis de toujours être là, pas vrai ?

15/02/1996
Sol, mon tout petit,

par cette lettre, je t’annonce que lorsque tu rentreras, je ne serais pas à la maison. Cela n’a rien à voir avec toi - je t’aime de tout mon coeur, n’en doute jamais. Si jamais tu as besoin de quoique ce soit, je viendrai. Mais comme tu t’en doutes sans doute déjà, voilà bien des années que la passion qui existait entre ton père et moi s’est éteinte et crois bien que je suis la première le déplorer. J’ai aimé ton père, comme je n’aimerais plus jamais un autre homme. Mais il est parfois inutile de chercher à raviver un feu mouillé. C’est s’acharner pour rien. Alors je préfère couper les ponts. Je rentre en Allemagne - j’ai trop longtemps délaissé ma famille. N’hésite pas à venir me voir, je suis sûre que tu prendras plaisir à les connaître. Sache que j’ai fait transférer mes parts de l’entreprise de ton père à ton nom - il m’est inutile de les garder. N’oublie pas : ce n’est pas toi. C’est nous. Tu as tout de garçon dont tous les parents pourraient rêver. Et c’est sans doute parce que tu es là que notre couple a tenu aussi longtemps. Mais il est temps de tourner la page, j’espère que tu le comprendras.


Avec tout mon amour,
Ta mère.

02/06/1996
Si des doutes avaient pu être permis, maintenant, ils ne l’étaient plus. Harry Potter a disparu. Le Lord est de retour. Une réalité terrible que nie Sol - parce que c’est plus simple comme ça après tout. Il fait plus d’effort encore pour essayer de faire sourire et rire autour de lui - mais l’ambiance est loin d’être à la fête. Il fait ça aussi pour détourner sa peur. Sa peur sur ses questionnements qui pourraient déranger, mais surtout, sa peur pour Alvaro. Ils continuent de se voir en secret, mais une tension commence à se faire ressentir. Pour Sol, jamais n’a importé le fait qu’il soit né de parents moldus, mais la réalité le frappe cette année. Lui s’en sort bien - les seules réflexions auquel il a droit concerne la présence de son ami à ses côtés - parce que son nom reste respectable dans le monde sorcier. Mais Alvaro… Alvaro est un né-moldu, une cible. Sol ne peut rien faire pour lui - si ce n’est être là. Il se sent impuissant. Sa lumière commence à se ternir. Il se sent faible. Il n’ose plus parler de ses propres problèmes - il ne se sent pas légitimes. Pourtant, il continue cette recherche sur lui-même, à taton, dans sa chambre fermée à double-tour lorsqu’il est sûr que son père ne peut pas le voir. Il est perdu, il ne le montre pas. Et ça le ronge petit à petit…

14/07/1997
’Je vais rejoindre l'ordre.... Viens avec moi !’ La demande prend Sol de court. Il devait s’y attendre - il s’y attendait depuis la prise de pouvoir. Il savait qu’Alvaro ne pourrait pas rester. Que c’était bien trop dangereux pour lui. S’il lui avait juste demandé de fuir avec lui, peut-être aurait-il dit oui - encore que… Mais là, il lui demandait de mettre sa vie en jeu, de se battre. De se battre pour lui. Sol en a envie. Il en a terriblement envie. Cependant, entre eux deux, ça a toujours été Alvaro le courageux. Sol, lui, a toujours fui le danger. L’a évité. Il sait déjà ce qu’il va répondre, mais les mots restent coincés au fond de sa gorge. Parce qu’il sait ce qui va se produire ensuite. Il ne veut pas. Il ne veut pas ça. ‘Je t’aime...’ C’est important de le rappeler. Sol aime Alvaro plus que tout. Mais il n’a pas le courage. Pas la force. Il sait qu’il ne le supporterait pas. S’il part, il condamne son père, ses grand-parents, bien trop de monde. Il ne veut avoir la mort de personne sur la conscience. Son coeur le pousse à suivre Alvaro, mais c’est sa raison qui finit par avoir le dernier mot. ‘Je t’aime tellement Alvaro… Mais je ne peux pas.’ Il n’ose même pas le regarder dans les yeux, de peur d’y voir sa lâcheté. Car là est la vérité ; il n’a pas le courage de prendre un risque pour cet homme qu’il dit aimer. Qui a toujours été là pour lui. Alors que Sol,  lui ne peut pas être là pour Alvaro. ‘Très bien. Adieu Sol.’ Le ton est si froid. Plus de surnom. Quelque chose c’est cassé définitivement entre eux. Plus rien ne sera comme avant. Sol l’ignore encore, mais c’est la dernière fois avant longtemps qu’il verra Alvaro - le reverra-t-il seulement un jour ? Sol. Sol. Son prénom, prononcé par son ancien amant, n’a de cesse de retentir en lui, le faisant pleurer.
Menteur. Maintenant, il ne peut plus être là pour lui comme il lui avait promis.
Juste retour des choses.

02/08/1997
Encore une journée à acheter le journal juste pour une seule rubrique. Encore à lire le nom des morts du jour. Qu’espère-t-il au juste, Sol ? Y lire le nom d’Alvaro et avoir définitivement le coeur vidé ? Ou ne pas le voir et rester à jamais dans ce doute incertain ? Sol dépérit. Il n’a jamais brillé - Alvaro a toujours été sa lumière. Il ne s’en rend compte que maintenant qu’il a perdu son sourire. Il se sent seul, même s’il est entouré. Tout devient une routine, mécanique, sans réflexion. Le monde devient peu à peu fade. La vérité est que Sol va bien - aussi bien que c’est possible dans cette situation. Il a avancé, rejoint la révolte. Mais tout ça, Sol ne peut que l’ignorer. Il se laisse dépérir dans ce flou incertain qui est le sien. Plus rien n’a d’importance maintenant. Il n’est plus qu’un automate privé de son coeur.

02/09/1997
Sol quitte l'uniforme d'Hogwart pour apprendre à en faire. Il a réussi ses études, de façon plus que correct--après tout le départ d'Alvaro ne l'avait pas encore deprime. Il a fait ce qu’il fallait. Maintenant, c’est ce qu’il fait : ce qu’on attend de lui, rien de plus. Il commence à porter un masque. Il cache son amour pour les hommes - il rejoint le même placard que cette robe qu’il n’a plus jamais porté. Il se crée cette image parfaite. Il n’est plus lui, mais ce qu’on attend de lui. Il rejoint l’entreprise de son père et pendant un instant - un instant seulement - il redevient un peu plus lumineux. Une lumière qui finit étouffer par les ténèbres dans son coeur qui n’ont de cesse de grandir. Sol n’est plus le même - le redeviendra-t-il seulement ? Il se trouve même une petite amie - pour faire plaisir à son père. Mais ça ne marche pas entre eux - comme c’est étrange. Ni même avec les suivantes. Le coeur de Sol n’est pas prêt à faire de la place pour qui que ce soit, encore moins quelqu’un pour qui il ne pourra de toute façon pas éprouver de sentiment. Aussi laisse-t-il tomber. Il s’enferme dans sa solitude. Il est seul - après tout, ne l’a-t-il pas choisi le jour où il a laissé partir Alvaro ?
Heureusement que le masque qu’il porte, ornementé d’un joli sourire, est solide. Sol se fait un nom comme créateur - un artiste ne doit-il pas être au moins un peu torturé pour être bon ? Il est beau, il se fait une place dans cette société, se fait respecter. Que pourrait-on demander de plus ?

24/04/2001
Galahaad est mort. Taylor est mort. Vivre Taylor. A la mort de son père, Sol se retrouve définitivement seul. Depuis la séparation de ses parents, un vide avait commencé à s’installer entre eux, mais il aimait son père. La dernière personne qui lui restait vraiment. Il n’avait pas besoin de ça. Vraiment pas. Sa mère va bien, bien sûr. Mais elle est loin. Bien trop loin. Il la sait en sécurité, c’est déjà ça. Avec ça, Sol fini de sombrer. Son monde devient noir et blanc. Il garde ce masque, devenu armure au fil du temps. La seule chose qui lui permet encore d’un peu tenir, c’est l’entreprise - son entreprise à présent. Il a un nom à faire briller. A honorer. Après tout, il sait déjà qu’il sera le dernier des Taylor après tout…
Parfois, il regrette. Il regrette de ne pas avoir pris la main que lui tendait Alvaro. Il ne se sent pas à sa place dans ce monde.
Pour une fois, il aimerait faire quelque chose de bien. Oui, si l’occasion se présente, il fera les choses comme il faut. Il choisira d’aider ceux qui en ont besoin. Pas pour Alvaro - pas seulement pour lui. Mais pour lui-même aussi. Un peu. Voilà bien des années que Sol n’a pas vraiment aidé qui que ce soit. A commencer par lui-même. C’est ça de s’enfermer derrière des masques et des boîtes. C’est ça de se perdre et s’oublier…


Dernière édition par Sol Taylor le Mar 12 Mai - 13:43, édité 28 fois
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Ishmael Levy
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le métier, la bouille, damn quel chouette persow qui se dessine
bienvenue sur le forum sol, j'espère que tu te plairas parmi nous  House of memories - Sol Taylor  123712488
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Molly Weasley
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C'est intriguant tout ça ! Hâte d'en lire plus.
Bienvenue ici, et bonne rédaction House of memories - Sol Taylor  736882016 House of memories - Sol Taylor  736882016
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Oh dang j'aime beaucoup les infos que je peux lire de Sol DRAMAAAA C'est tout doux et triste, l'ambiance trop mélancolique, et ta demande de particularité je... :craque
Bienvenue avec ce joli garçon, bon courage pour la suite de la fiche que je suivrai avec attention :stare:
Si tu es en besoin de lien à un moment dans la suite, n'hésite pas à me contacter ! House of memories - Sol Taylor  736882016
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Un début de fiche si énigmatique que je suis allez voir ta demande de particularité et... wahou ça donne envie de lire la suite House of memories - Sol Taylor  941336645 !
Bonne chance pour la suite de ta rédaction et bienvenue ici ! House of memories - Sol Taylor  2074697252
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Ahn, mais vous êtes beaucoup trop des amours par ici :craque

@JOHANNES RUNCORN Merci petit chat, j'espère que la suite te plaira aussi House of memories - Sol Taylor  1150482778

@MOLLY WEASLEY n'est-ce pas ? Mais ce serait dommage de trop en dire d'un coup, non ? House of memories - Sol Taylor  422440023

@ERNEST MACMILLAN  Je fonds tellement devant ton message House of memories - Sol Taylor  1958205885 Mais j'ai la pression du coup. J'espère vraiment que la suite de Sol te plaira tout autant House of memories - Sol Taylor  2375806104

@ALEXANDRE U. SANTINI Ca me fait plaisir de voir que j’attise votre curiosité House of memories - Sol Taylor  1144129201 Merci pour tout House of memories - Sol Taylor  941336645

Bon, j'suis boosté à bloc là, trop de bonnes ondes House of memories - Sol Taylor  941336645
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Boris Bagshot
VOLDEMORT SYMPATHISER
Boris Bagshot
Date d'inscription : 19/04/2019
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Crédit : cassou!!!!!!! (av)
Âge : 27 ans
Occupation : hound effarouché
Allégeance : ceux qui gagnent
Particularité : vampire
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t281-my-baby-bagshot-me-d
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il est d'une douceur DRAMAAAA
ça se mange sans faim :allo:
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28 ans et poufsouffle, je veux trop un lien avec ma susan DANCE DANCE DANCE
bienvenuuuue House of memories - Sol Taylor  736882016 House of memories - Sol Taylor  736882016
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Anthea Rowle
DEATH EATER
Anthea Rowle
Date d'inscription : 25/04/2020
Messages : 352
Crédit : avatar ©awonaa, moodboard ©fidji (encore merciii♥), signature ©pp, gifs ©tumblr, quote ©declan mckenna.
Âge : vingt-trois ans seulement.
Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ?
Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit.
Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2000-leviathan-anthea
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TON PERSONNAGE EST DÉJÀ SI INTÉRESSANT DRAMAAAA
je suis fan de sol et j'ai envie d'en lire plus :craque j'attends la suite de ta fiche avec impatience... en tout cas, bienvenue chez nous, j'espère que tu t'y plairas et que tu passeras un bon moment à jouer sol House of memories - Sol Taylor  736882016 bonne rédaction ! House of memories - Sol Taylor  151180291
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