BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 Touché, coulé (Ambros/Odalis)

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1er mars 2007 Ambros est certes téméraire, certes volontaire, certes enflammé, lorsque le sujet lui tient à coeur, mais il n’a pas mauvais caractère. Sa nature n’est pas colérique, ni susceptible, il n’est pas celui qui gueule et qui crie à tout bout de champ. Non, ça, dans la Seconde Ligue d’Ur, ça a toujours été le rôle de Lillian - toujours prête à mépriser le premier qui n’est pas d’accord avec elle, à élever la voix sur qui remet en question ses plans, sur qui ose proposer une meilleure idée que la sienne.

Cette pute de Lillian.

Il est revenu le jour même de l’Irlande, de son dernier contrat avant leur départ pour l’Irak, dans à peine deux semaines. Au logement occupé chez ses deux oncles, également sa propre adresse de correspondance considérant qu’il n’a pas de logis, il a trouvé une convocation au Ministère, au service des Portoloins. Enfin ! Excité d’aller récupérer en mains propres les autorisations et visas pour leur voyage et d’ensuite les distribuer aux membres de la Ligue, Père Noël nouveau genre (du genre sexy et harcelant), il s’y est présenté sans attendre davantage. Pas le temps de se changer, ou de défaire son sac : l’aventure n’attend pas un changement de pull ! Que pour se retrouver comme deux ronds de flan, hébété, devant l’employé ministériel lui expliquant que Macca, Lillian, a pris il y a deux jours un Portoloin pour l’Irak et que donc, leur propre Portoloin de groupe devra attendre. Considérant qu’il doit mettre à jour sa demande pour y retirer le nom de cette crétine de Lillian et que la bureaucratie étant ce qu’elle est… ils ne pourront probablement quitter qu’au début d’avril, au mieux (son air désolé, au type, il le lui aurait fait ravaler fissa).
Une vague de colère qui ne s’est pas calmée lorsqu’il est passé à leur dernier repaire connu pour le retrouver vide. Pas de cartes, pas d’artefacts, pas de matériel de camping, pas même un foutu grain de poussière laissé sur place, et encore moins d’explications.
Et surtout, surtout, aucune trace de cette pétasse de Lillian.

Il transplane directement sur le pallier de l’appartement d’Odalis et appuie frénétiquement sur la sonnette de la porte d’entrée, jusqu’à ce que la brune lui ouvre, le visage orné d’une expression circonspecte. Il entre chez elle sans s’arrêter, sans se déchausser, sans rien, et tonne : « LA GARCE ! » Ambros s’arrête et se retourne, à moitié dans le couloir, pour regarder Medea. Ses poings crispés, ses dents serrées, son visage rouge de colère franche, qui le fait trembler de tous ses membres. « Elle est partie SANS NOUS ! »
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Odalis Bayat
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touché, coulé.
C’est l’une de ces journées où tout va mal, où les maladresses s’alignent, jusqu’à ce que la seule solution soit de s’asseoir et de ne plus toucher à rien. Le doigt brûlé sur le côté de la bouilloire, la chaussure de la petite qui manque à l’appel, le coin du comptoir dans la cuisse (et un bel hématome en perspective).  Alors, quand la sonnette se met à retentir, à répétition, Odalis se méfie immédiatement, avant même de regarder par le judas. Et après avoir regardé, elle se méfie encore plus. Pas qu’elle ne fasse pas confiance à Ambros de façon générale, mais plutôt, son apparition subite à sa porte ne présage rien de bon.

Elle ouvre sans trop savoir à quoi s’attendre (leurs dernières discussions ayant été assez tendues), et surtout pas à une invasion de domicile. Et pourtant. « Bonjour à toi au- LA GARCE ! » … elle savait bien que son arrivée inopinée était mauvais signe. La porte claque, et il reprend de plus belle: « Elle est partie SANS NOUS. » Ambros est furieux. Odalis n’a pas souvenir de l’avoir vu si remonté depuis qu’ils se connaissent, et c’est dire : ils en ont vu de belles avec la Seconde Ligue d’Ur. « Quoi ? » Tellement abasourdie qu’elle en oublie même de relever ce nous qui semble l’englober et dont elle a refusé de faire partie. « Comment ça ?  » Ça ne fait aucun sens. Que Lillian refuse d’attendre qu’Odalis change d’avis, ça ne l’étonne pas, mais pourquoi est-ce qu’elle aurait laissé Aries derrière, alors qu’il est de son côté depuis le début ?

Vu comme Colm a été horrible avec Sid, et avec elle (l'histoire autour d'Hazan a été un véritable fiasco), elle voudrait bien dire que ça ne lui fait rien, que la sorcière soit partie seule. Mais voilà, on ne jette pas sept années de camaraderie -oserait-elle dire d'amitié - par la fenêtre, et en place de l'indifférence qu'Odalis voudrait ressentir, il y a de l'inquiétude. « Vous aviez trouvé quelque chose ?  » Elle s'imagine que non, mais sait-on jamais. Peut-être bien qu'ils ont découvert tout ce qu'il leur manquait pour ne pas répéter l'expérience de leur premier essai, et que Colm a décidé de n'en rien dire à Medea par obstination, à la suite de son refus catégorique de retourner en Irak alors qu'ils ne savaient absolument rien du croissant de lune gravé dans chacune de leur main. Mais il faut bien une raison pour qu'elle ait agi de la sorte - l'argument principal pour que la Turque joigne leur petite mission suicide était bien que chacun des membres de la Ligue est irremplaçable. Mais partir seule ? Soit elle est devenue folle, soit elle a fait une découverte trop importante pour attendre.
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La surprise de Medea devrait lui faire plaisir : si elle est aussi décontenancée que lui, ça veut dire que cette merdeuse de Lillian ne lui avait aussi rien dit. Ça veut dire que ce n’est pas un complot contre lui spécifiquement, ni une machination secrète menée par la Ligue dans son dos. Ça ne le calme pas, non : ça ne fait que confirmer que cette garce s’est cassée sans un mot pour qui que ce soit, en pensant uniquement à son cul. Quand il va lui mettre la main dessus… « Vous aviez trouvé quelque chose ? » Il a envie de lui oui, que pour ne pas avoir à répondre non, qui est bien plus proche de la vérité. « Rien qui puisse justifier ça », répond plutôt stratégiquement Aries. Ce n’est pas un mensonge. Ni même un déguisement de la vérité. C’est sa plus simple interprétation des choses : ils ont avancé, mais il n’y a définitivement pas de quoi avoir le feu aux fesses et partir en peur pour l’Irak.

« On avait réussi à trouver un autre sens à son putain de charabia sumérien de mise en garde, quelque chose qui se rapproche de sight beyond sight. » Quelque chose qu’il est supposé éclaircir avec Abbas Shafiq sous très peu. Il lui en avait reparlé, même, avant de partir pour son contrat en Irlande ! Une note audible de mépris, dans les mots qui lui rappellent trop son père et son mysticisme. « Et d’autres trucs. Apparemment aussi qu’elle avait mis la main, ou pas, sur une amulette inconnue. » Ça n’a jamais été clair, cette partie-là. L’amulette la tourmentait, ça, par contre, il pouvait le jurer. Bien que Colm, tourmentée, c’est commun. Elle l’était perpétuellement. Tourmentée par Ur, par la Ligue, par son tapinage infini afin de rembourser une dette que pour mieux en aggraver une autre. « Mais là… Il tire de sa poche la convocation ministérielle chiffonnée, la balance dans le mur comme si ça allait faire quoi que ce soit. ... je reçois cette foutue convocation au Ministère, que pour me faire dire qu’elle est partie avant-hier. Deux jours. Deux jours qu’elle a quitté le continent. Ambros a un rire presque incrédule, devant le constat, toujours renouvelé, du front de la Macca. Avec tout notre matériel et rien, rien, pas un mot. »

Notre. Il ne lâche jamais le mot. Même si Odalis ne partait pas avec eux, aux dernières nouvelles, elle est encore dans l’équipe. L’offense s’étend à chacun d’entre eux, y compris à Cat, malgré son silence tenace des derniers mois. « Elle ne t’avait vraiment rien dit ? » Il espère, Ambros. Il espère que cette chiante de Lillian ait quand même laissé glissé quelque chose au détour d’une conversation insultante comme elle en a le secret. Un indice, une piste, n’importe quoi. Tout ne pas devoir se raccrocher au vide.


Dernière édition par Ambros O'Neill le Ven 7 Aoû - 3:36, édité 1 fois
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Odalis Bayat
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Odalis ne veut pas l’admettre mais ça a définitivement piqué sa curiosité. Elle a une myriade de questions en tête, qu’elle repousse le plus possible, parce qu’il faut être logique et ne pas sauter aux conclusions. Et, surtout, sans l’histoire au complet, il est difficile de savoir ce qui s’est vraiment passé. Elle tourne et retourne les maigres possibilités dans tous les sens – s’ils n’ont rien trouvé de vraiment probant, alors pourquoi est-elle partie ? Il doit y avoir une raison, quelque chose d’autre que le caractère incroyablement buté de Lillian. Et Ambros doit voir les rouages cliqueter dans la tête de Medea, parce qu’il lui donne un peu plus d’information sur leurs progrès (qui n’ont pas l’air franchement époustouflants). « Sight beyond sight… répète-telle, avant de hocher la tête de gauche à droite. » Ça ne lui dit rien. Odalis est beaucoup trop terre à terre pour ce genre de choses, tout comme Aries, visiblement. « C’est… très peu. » Non seulement pour justifier le voyage, mais particulièrement pour partir seule. À quoi elle peut bien penser ?!

Medea soupire. C’est toujours compliqué, avec Colm. Elle ne s’arrête jamais, foutant le bordel partout où elle passe sans même sans excuser, sa propre petite personne en tête des priorités. Et le plus frustrant, c’est qu’Odalis l’aime bien, malgré tout. Elle s’est attachée à cette insupportable connasse, et maintenant elle en fait les frais.

D’un mouvement de baguette, la feuille chiffonnée se déplie, avant de se glisser entre ses doigts. Il n’y a aucune information, là non plus. « Oui, je suis certaine. » Sauf si t’es qu’une sale menteuse égoïste, tu m’as poignardée dans le dos puisse déceler quelque message caché, alors non, Lillian ne lui a rien dit. Elles ne se sont pas parlé depuis. « On ne s’est pas séparées en très bons termes, disons. Euphémisme. T’as parlé à Sid, Castor ou Pollux ? Peut-être qu’ils savent quelque chose. » Et Cat… Cat qui n’a pas donné de nouvelles, toujours pas, depuis leur retour. Une autre disparue. Odalis effleure le croissant de lune au creux de sa main d’un geste distrait; et si ça avait un lien ? D’accord, Lillian est partie de son plein gré, mais… L’idée de les voir tous disparaître l’un après l’autre est absolument terrifiante.

Elle se garde bien, toutefois, de faire part de ses inquiétudes à Aries, qui risque fort de les balayer de la main sans même y accorder un semblant d’intérêt.  Il ne s’agit pour lui que d’une trahison pure et simple de la part de Colm – et, quelque part, Odalis espère qu’il ait raison, malgré ce que ça implique – pas de quoi s’effrayer. « Combien de temps avant d’en avoir un autre… ? » Convocation à la main, comme pour désigner le Portoloin. Elle s’imagine qu’Aries ne restera pas au Royaume-Uni plus longtemps qu’il le faut, dans ces conditions. Seul, probablement. À moins que… « Je te jure Ambros, si c’est qu’un plan foireux que vous avez monté pour nous convaincre de venir… » elle ne termine pas la menace, mais compte sur lui pour s’imaginer mille et un supplices qu’elle pourrait très bien lui infliger, s’il essayait de la tromper à nouveau.
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« C’est… très peu. Je ne peux quand même pas tout t’expliquer en deux secondes, Medea », rétorque-t-il avec agacement, piqué par sa remarque. Il ne lui a même pas parlé de ses combinaisons runiques vouées à les protéger des glyphes ensorcelés du temple ! Il n’en a pas le temps, de toute manière : ce qui l’obsède en ce moment est bien plus grave et important. Bien plus décisif, même, que tout son travail depuis leur retour au Royaume-Uni à l’automne 2006.

La brune lui assure que la Macca n’a rien glissé. Ça devrait le calmer, de savoir qu’elle n’est pas dans ce coup fourré, mais c’est tout le contraire. Ça n’a même pas le don de l’inquiéter, ou de lui faire penser au sort inconnu de Cat. Ça ne fait que rajouter de l’huile sur le feu, du rouge à ses joues et ses oreilles. Il nage en pleine incompréhension. « T’as parlé à Sid, Castor ou Pollux ? Peut-être qu’ils savent quelque chose. Pas encore. Je reviens d’Irlande. » Ça aussi, il n’a pas le temps de tout expliquer. Comme tous, il a ses contrats, sa vie, à côté de la Ligue, des occupations dont il n’entretient pas vraiment les autres briseurs de sorts. En ce moment, c’est de toute manière le cadet de ses soucis. Combien de temps pour un autre Portoloin ? Les épaules haussées en défaite. « Deux semaines, un mois, qui sait. » Qui sait quels dédales imbéciles le Ministère va-t-il encore lui faire suivre, que pour le mener en bourrique et les décourager de quitter le pays. Parce qu’Ambros sait bien que c’est de cela, dont il est question. De les retenir à terre. Plus ils s’éloignent, moins ils peuvent être contrôlés. Et s’ils sont des rebelles… Un grognement sourd de déception, à l’idée que ça puisse même être encore plus long.

« Je te jure Ambros, si c’est qu’un plan foireux que vous avez monté pour nous convaincre de venir… Tu ne crois pas que j’ai mieux à faire ? Il arrache le parchemin de ses mains - l’objet déchiré net en deux, une partie pour lui, l’autre pour elle. Tu crois pas que je vous connais assez pour savoir que ça ne fonctionnerait pas ? Tu penses que je suis si imbécile ? » Le ton levé jusqu’aux cris indignés, désormais, la voix grave tonnant dans le logement d’Odalis. Il n’est pas vexé, là : il est blessé. Blessé et surpris de la blessure, du flanc offert à celle qu’il considérait comme une amie. Ce qui s’en rapproche, pour lui. « Ça fait des mois, des putains de mois, que j’essaie de vous convaincre, que je vous attends, que je fais tout ça seul avec Lillian (et tout ce que ça implique de chiantise et d’engueulades variées) et là elle me plante, et tu m’accuses de, de, de - » Au stade du bégaiement de sa colère, au stade où il a trop chaud, où il lui semble même être étourdi. Il devrait s’asseoir. Il devrait respirer. Sa gorge en parchemin sec, sa langue sèche, sa tête qui pulse de rage dégoupillée. Le parchemin ministériel prend feu entre ses doigts et il lui reste seulement à le jeter à terre pour l’écraser avec sa botte, soufflant par les narines comme un dragon furieux.
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Odalis Bayat
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Odalis Bayat
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Il y a une raison pour laquelle Ambros et elle ne sont pas exactement les meilleurs amis du monde. Ils travaillent bien ensemble, par l’habitude forgée avec les années. Pas le choix – si tous les membres de la Seconde Ligue d’Ur sont tous d’excellents sorciers, les deux spécialistes de la défense, ce sont Aries et Medea. Mais cette symbiose, si jolie à voir aller lorsque les circonstances l’exigent, ne se retrouve pas exactement dans leur quotidien. Et bien qu’Odalis le considère comme un ami, comme un membre de sa famille au Royaume-Uni, il trouve toujours le moyen de lui taper royalement sur les nerfs. Exactement comme (à tout hasard) au moment présent, alors qu’elle s’agace de son attitude, lui qui n’explique rien mais s’impatiente de tout. Il s’est précipité chez elle apparemment (elle comprend mal pourquoi) directement après avoir appris le départ de Lillian, sans lui. Sans faire quoi que ce soit d’autre, ou presque rien, comme si Medea allait avoir toutes les réponses sans même savoir de quoi il retourne.

Les accusations franchissent la barrière de ses lèvres avant qu’elle ne songe à se retenir – elle le regrette presque immédiatement. Le sorcier s’emporte, dans un coup d’éclat assez caractéristique; ça rassure étrangement Odalis, qui voit dans sa réaction dramatique une certaine marque d’honnêteté.  « Baisse d’un ton, Ambros, elle prévient, élevant la voix elle aussi, contrairement à son habitude. » Il est encore plus furieux qu’à son arrivée, jusqu’au point où il en cherche ses mots. Le parchemin prend feu et atterrit sur son plancher, et Odalis espère que ça ne laissera pas de marque sur le bois. Manquerait plus que ça. « Tu l’as déjà fait une fois, je te signale ! Ou bien t’as oublié ? T’as pas le monopole de l’outrage, O’Neill. » Elle l’observe longuement, une pointe de rancune au fond du regard, avant de laisser un soupir résigné. Elle imagine bien que malgré sa réticence à retourner en Irak, c’est son problème aussi, maintenant. Elle se passe une main sur le visage, puis dans ses cheveux pour dégager les boucles qui tombent devant ses yeux. « Assieds-toi. » Ils ont beaucoup de choses à se dire, et il faut qu’Ambros prenne le temps d’expliquer s’il veut qu’elle l’aide (au lieu de le foutre à la porte).

« Donc t'es revenu d'Irlande, commence-t-elle en énumérant sur ses doigts, t'es passé au ministère pour te faire dire que Colm était partie, t'as vérifié que c'était le cas, et t'es venu directement ici. J'ai tout bon ? » En attendant sa réponse, la brune met l’eau à bouillir, récupère deux tasses joliment ouvragées tirées d’un service à thé importé de Turquie, et déniche une théière qui ne fait définitivement pas partie dudit service pour y balancer négligemment des feuilles de thé bon marché. « T’as deux options : cette histoire de sight beyond sight, ou bien l’amulette. Commence par ce que tu veux. » Pas question de se faire embobiner à coup de j'ai-pas-le-temps-Medea; il n'ont que ça, du temps. Qu'Ambros modifie la demande sur le champ ou le lendemain ne risque pas de leur faire gagner bien du temps. Autant en profiter.
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« Tu l’as déjà fait une fois, je te signale ! Ou bien t’as oublié ? T’as pas le monopole de l’outrage, O’Neill. Fais pas comme si tu ne savais pas déjà ce qu’on allait te demander », qu’il s’exaspère, en sachant très bien qu’elle a raison (ce qui ne l’empêche pas d’être de mauvaise foi). Le ton baissé, parce qu’il est si rare que Medea lève le sien qu’il n’ira pas tenter le diable et sa baguette en continuant de gueuler à tout va. Même si c’est uniquement ce qu’il a envie de faire. Même si ça ne va absolument rien régler à la situation. La brune lui récapitule ce qu’elle a compris des événements qu’il lui a balancé en pagaille. « Tout bon », approuve-t-il en s’écrasant sur une chaise à la table de la cuisine, les deux bras croisés sur celle-ci, le menton posé sur ses poignets.

« T’as deux options : cette histoire de sight beyond sight, ou bien l’amulette. Commence par ce que tu veux. Un soupir à fendre l’âme. Un adolescent excédé et non pas un briseur de sorts expérimenté. Autant commencer par ce qui peut être réglé rapidement : Je ne peux rien dire pour l’amulette, je ne l’ai jamais vue. Colm répétait quelque chose à propos d’un ami de son frère… Une histoire floue dont les détails se perdent dans ces instants où il ne l’écoutait pas vraiment, la Macca encore emportée dans des colères inutiles et des rancunes floues. Pris aussi de la mesquine joie de la voir être si embêtée, de l’imaginer trompée pendant si longtemps par une personne de confiance. Ça lui apprendra, à penser qu’elle est le nombril du monde, avec ses obsessions (et venant de lui, surtout en cet instant, c’est très riche de penser cela). Merlin sait ce qu’elle a fait avec ça. Elle a peut-être cambriolé le type, pour ce que j’en sais. » Pour ce qu’il s’en fout.

Et sight beyond sight ? Un autre soupir, alors que la bouilloire siffle en fond sonore et qu’il tente de ramasser l’ensemble de leurs recherches et travaux des derniers mois en quelque chose de digeste. De facile à comprendre pour une personne gardée à l’écart de la chose. Ambros observe Odalis alors qu’elle ramène la théière et les tasses à la table de la cuisine, accepte enfin de se redresser, le dos appuyé contre le dossier de la chaise. Sa main attrape sa tasse encore vide, observe les motifs ouvragés pour y chercher une inspiration quelconque. « J’ai analysé les épithètes des murs du temple en les comparant à des suites et des cercles runiques d’un peu partout, pour tenter d’en tirer un sens différent, une autre lecture, n’importe quoi. Au point où il en était, il tirait dans le noir en espérant que quelque chose ferait du bruit. Il dépose la tasse sur la table, doucement, pour ne pas la casser dans sa frustration brusque. On m’a prêté un livre sur les inscriptions royales et religieuses sumériennes (et il s’est arraché les cheveux à traduire lui-même le livre écrit en arabe prêté par Abbas) et j’ai retrouvé des épithètes presque semblables. On a recoupé avec ce que Lillian avait déjà traduit et c’est... complexe. » Complexe d’expliquer comment les épithètes ont été modifiés, comment les glyphes se sont assemblés sous leurs yeux, comment il s’est cassé la tête pendant des jours et des nuits à donner un sens aux gribouillis akkadiens et sumériens de leur partenaire de missions, aux photographies du temple.

Les deux mains passent dans ses boucles, les hérissent sur son crâne en une couronne auburn. Les yeux tournés vers Medea, la réflexion terminée. « Peu importe ce qu’on a vu, ou pas vu, c’est ça qui nous empêche de nous en souvenir. » Est-ce cela qui les a marqués comme un bétail particulièrement précieux ? Ambros ne absolument rien dire à ce sujet, mais son instinct lui hurle que tout est lié. La main droite sur la marque de Nanna, le réflexe désormais bien ancré dans les moments de réflexion ou de stress. « J’ai construit des glyphes pour maîtriser tout ça. Il me reste juste à vérifier un dernier truc, avec le type qui m’a prêté le bouquin, et ce sera bon. » Un dernier truc comme une séance de magie mnésique à haut potentiel de danger, qu’il aborde avec nonchalance.
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Odalis Bayat
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Il ne sert à rien de s’attarder sur toute cette histoire avec Lillian et Sid, mais Odalis ne peut pas s’en empêcher. Aries n’a pas tort, de dire qu’elle se doutait bien du sujet de la rencontre, mais c’est plutôt le principe qui la vexe. Ils ont voulu l’embobiner, et c’est là que réside le véritable problème. Au moins, la conversation s’arrête là, se recentre sur des affaires bien plus importantes – et pressantes.
Aries est à demi couché sur sa table, et pendant un instant, les ressemblances sont frappantes entre Hazan et lui; le petit air exaspéré, les yeux au ciel, elle se demande soudainement si ce n’est pas de lui qu’elle a appris ça. Ils s’entendent un peu trop bien, tous les deux, et ça l’attendrit autant que ça l’irrite.

« Je ne peux rien dire pour l’amulette, je ne l’ai jamais vue. Colm répétait quelque chose à propos d’un ami de son frère… » Super, encore un truc vague sur lequel ils n’ont aucune information ! Décidément, quelle belle équipe ils forment. Odalis se retient de ne pas faire de commentaire, prenant toutefois note de l’amulette, qui pourrait éventuellement être une piste à remonter, s’il réussit à se souvenir de qui Colm parlait.

Une fois la théière posée sur la table, sur un sous-plat métallique poli par l’usage, elle s’affaire à dénicher des biscuits sablés au fin fond d’une cachette compliquée, dans une armoire haute, sans cesser de prêter attention à ce que son collègue lui explique.
Odalis regrette presque de s’être retirée du projet, rien que pour avoir à éviter les explications agacées et/ou floues d’Ambros. La sorcière laisse filer un soupir. Elle a cette espèce de regret au fond du cœur, de n’avoir pas été là pour leur prêter main forte, alors même qu’elle ne connaît absolument rien à tous ces artefacts et gribouillis anciens. Par principe, probablement.

Lorsqu’elle se pose enfin sur une chaise, c’est pour observer Ambros, les sourcils froncés. Elle tente de faire sens de son charabia (il le lui a expliqué le mieux possible, elle le sait bien), et n’est pas certaine d’y parvenir. Il faut dire que c’est un petit peu dans les nuages, ce qu’il raconte. « Et t’es certain de ce que t’as traduit ? » Sight beyond sight, la mémoire effacée pour quelque chose d’intangible, quelque chose qui n’existe peut-être pas ? Tout ça lui semble de plus en plus risqué, de plus en plus dangereux. Odalis contemple les sablés qu’elle a déposés entre eux deux, et en prend un malgré le manque d’appétit apporté par les explications d’Aries. Elle croque sans entrain, et comme anticipé, la pâte sucrée lui roule dans la bouche – elle s’empresse de la chasser avec une gorgée de thé brûlant. « J’imagine qu’on n’a pas trop le choix… » Elle se promet rendre la monnaie de sa pièce à la Macca, lorsqu’ils vont la retrouver là-bas. « Je vais contacter les autres, pour voir si j’arrive à leur faire changer d’avis, elle offre d’un ton résigné, presque dédaigneux. Ça la fait royalement chier, de concéder la victoire comme ça, parce que Lillian a décidé de s’aventurer seule en Irak. Comme s’ils allaient la laisser affronter peu importe ce qui s’y trouve sans lever le petit doigt. Dans quel merdier elle les a encore embarqués ?

Un énième soupir, tandis qu’elle porte les mains à son visage, pressant la paume de ses mains sur ses yeux fermés, puis sur ses tempes. « On n’a pas assez d’informations. Un euphémisme. Et l’amulette – tu pourrais retrouver où elle l’a prise ? Ou à qui. Colm n’a pas mentionné de nom ? » Elle a l’impression de se raccrocher aux branches, que peu importe ce qu’ils font, peu importe le nombre d’heures qu’ils y passent, la solution va continuer à leur échapper.
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Les explications de l’Irlandais laissent la Turque circonspecte et certainement pas plus avancée, alors qu’il ne peut pas résumer des mois de travail en quelques phrases. Pas sans devoir y passer des heures, devoir tracer des schémas, sortir ses bouquins, les photos du temple, et se frapper à une Odalis qui s’est sortie de l’expédition. Qu’il est quand même venue voir, par réflexe. Parce qu’il ne pouvait pas ne pas lui dire. Ne pas la voir. « Et t’es certain de ce que t’as traduit ? Oui. Lil’ aussi était sûre. » Ça ne veut rien dire, vu que ses précédentes traductions étaient incomplètes et erronées, mais c’est encore elle leur spécialiste de Sumer, que ça leur fasse plaisir ou non. Que tout ceci soit de sa faute ou non.
Ils n’ont rien de mieux que des épithètes effacées par le temps et une mémoire désespérément fermée.

La décision d’Odalis, celle qu’il perçoit dans ce ton si dédaigneux, celle de venir en Irak avec lui, devrait le rendre heureux. Elle ne porte pas moins d’amertume, pourtant, alors que c’est sans entrain qu’elle se résigne à ce sort et à tenter de convaincre le reste de la Ligue. Avoir su, il aurait vraiment prétendu plus tôt avoir perdu Lillian (mais la supercherie découverte, il serait mort tué des mains de la Bayat, et ç’aurait été bien dommage de mourir aussi connement). « On n’a pas assez d’informations. No shit. Une véritable Auror en action. Remplacez Marlon Travers par Odalis Bayat, la BPM ne sait pas qu'une véritable enquêtrice se cache ici. Et l’amulette – tu pourrais retrouver où elle l’a prise ? Ou à qui. Colm n’a pas mentionné de nom ? Je ne sais même pas si elle a réussi à l’avoir. » Si elle ne l’a pas, ça pourrait vouloir dire qu’il reste quelque chose d’utile en Angleterre. Si. Un si de trop, alors que cette putain de connasse a levé les feutres et les a tous laissés ici, comme les derniers des cons. « Un ami d’école de son frère, reprend-il après quelques secondes de réflexion, en tentant de revenir dans ses souvenirs distraits des récriminations furieuses de Lillian, qui travaille au Ministère. L… Landon, Lawrence… » Non, vraiment, il ne replace plus son nom. Peut-être plus tard, lorsqu’il sera plus calme et qu’il pourra faire le point sur les cartes qu’ils ont en main.

Il se prend une poignée de biscuits qu’il trempe un à un dans son thé avant de les manger, plus par gourmandise que réelle faim. Besoin d’occuper sa bouche à quelque chose que maugréer contre Lillian et sa tête à de quelconques pensées de mauvaise foi envers Odalis. Son amie. Sa partenaire. Son alliée. Pas son ennemie. La pâte sucrée écrasée contre sa langue et son palais, le goût du çay bon marché cachant le goût un peu passé des sablés. « Le type du bouquin, commence lentement Aries, une fois les biscuits avalés, c’est le frère d’Hisham. Abbas. Un autre biscuit, tapoté contre la table, trempé dans le thé noir, avalé en une seule bouchée. Il s’intéresse à la magie de l’esprit. On va essayer de voir ce qu’il y a dans ma mémoire. S’il y a quelque chose. » Un petit tapement de son index contre sa tempe. Il ne dit pas à quel point c’est risqué. À quel point tout ce qu’il a lu sur le rituel à venir est inquiétant. À quel point d’un faux mouvement, une seule erreur, et il se peut qu’il termine complètement lobotomisé, ou pire encore (oui, parce qu’il est possible qu’il y ait pire). À quel point aussi il est possible qu’ils échouent, ou ne trouvent rien du tout (une option qui le dérange bien plus qu’une potentielle lobotomisation)(Aries a toujours eu un étrange sens des priorités, lorsqu’il en vient à son travail). « Au moins, on aura essayé. »

Un autre biscuit tapoté sur la table, sur chacun de ses côtés, le sucre sec tombant en pluie autour du sablé. Les yeux clairs fixés sur le biscuit, sur ses mains, sur sa marque, sur le croissant de lune qu’il connaît par coeur et dont il rêve la nuit.

« Merci. De contacter les autres. »
Il sait que ce n’est pas de gaieté de coeur.
Il est quand même content.
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Odalis Bayat
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Odalis Bayat
Date d'inscription : 03/10/2019
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Âge : 30 ans
Occupation : briseuse de sort
Allégeance : partagée entre la Ligue et sa fille
Particularité : maudite; on la croit de moins en moins
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Il n’y a rien, rien du tout, zéro, absolument rien qui lui plaît dans ce qu’Ambros lui dévoile. Toute cette histoire n’est qu’un charabia incomplet, que des fragments de peut-être pistes. Rien de tangible, de concret, de vérifiée – c’est peut-être là qu’Odalis réalise que Lillian les a embarqués dans une histoire impossible, quelque chose de bien plus grand qu’eux, de bien trop dangereux. Et, pour ne rien aider, Aries n’a même pas toutes les informations en main, pas même un nom pour le détenteur de la possiblement utile amulette dont Colm lui a parlé. D’après ce qu’il lui raconte, il a bien essayé de faire sa part, de traduire d’autres sources que celles de Lillian – une bonne chose – mais malgré la confiance qu’elle a en son collègue de longue date, elle n’est pas le moindrement rassurée. Ils n’ont, à l’heure actuelle, que ça.

« Et t’es certain que ça vaut le coup ? » Elle sait que la question risque de l'agacer avant même qu’elle ait fini de la poser – pour Aries, rien n’est plus important que cette expédition, il le lui a bien fait comprendre. Le travail d’une vie, qu’il a dit. Il n’a visiblement pas changé d’avis. Si c’est possible, il semble même encore plus convaincu du bien-fondé d’un autre voyage en Irak, à présent. « Au moins, on aura essayé. » Elle hoche la tête, observe la seconde moitié de son sablé d’un œil critique avant de l’enfourner. La texture lui semble toujours aussi déplaisante, le goût toujours aussi fade alors qu’elle n’a pas faim. Mais se concentrer sur son déplaisir à manger des sablés a au moins l’avantage de rediriger une partie de sa nervosité, et ça n’est pas plus mal. « Merci. De contacter les autres. » Les remerciements chassés d’un geste de la main, comme si c’était tout naturel – parce que ça l’est. « Ne me remercie pas encore… rien ne dit que j’arriverai à les convaincre. » Même si les chances sont diablement plus hautes si c’est elle qui s’en occupe.

Elle ne sait pas encore qu’il ne lui faudra qu’un seul regard sur le visage fatigué de Pollux pour comprendre qu’il ne viendrait pas; que leur discussion sera portée vers son fils, avant qu’elle ne lui apprenne que Lillian est partie sans eux, et qu’elle raconte ce qu’Ambros a découvert. Qu’elle lui promettra, avant de partir, qu’ils feront tout en leur pouvoir pour les débarrasser de la marque gravée dans leur chair.

Elle ne sait pas encore qu’elle réussira à peine à convaincre Beppe, peu désireux de repartir sans son binôme, mais qu’avec un peu d’effort (et en plaçant leur quête sous un jour plus lumineux – après tout, ils le font pour Pollux) elle y parviendra.

Qu’il ne faudra que mentionner le départ soudain de Lillian, et la disparition de Cat (avec toute la culpabilité qui vient avec l’utilisation d’un stratagème si bas) pour que Sid accepte de rejoindre l’expédition.


Sujet terminé.
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