BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 engel ft. friedhelm

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MessageSujet: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptySam 25 Avr - 14:25
ENGEL
@FRIEDHELM TIEDEMANN + BARTHOLOMEUS PREWETT
Une légère bousculade le sortit immédiatement de sa rêverie. Placé devant l’entrée du FDD, le garçon n’avait jamais autant hésité à sauter le pas. si d’ordinaire il n’allait seul ou accompagné dans cet endroit que pour observer son monde, depuis peu, une nouvelle identité était l’objet de son obsession. Le prewett avait commencé à discuter avec le colosse alors qu’il traînait dans les coins les moins fréquentables de l’établissement. L’hybride était haut comme une montagne, fort comme un titan et semblait très à l’aise avec le milieu marin. Tout du moins, c’était ce qu’il avait découvert en passant des heures avec lui. Rien de charnel pour le moment ; mais la soif était bien présente, et c’était ce qui faisait fuir l’enfant qui revenait pourtant sans cesse. Quand il pénétrait dans l’enceinte de ces murs, il cherchait aussitôt friedhelm et ils s’isolaient tous les deux comme pour faire connaissance dans la limite du possible. La couche est dure à gratter, les mots sérieux ne sortent pas facilement contrairement aux vacheries. Bart versait des pièces par-ci par-là pour n’éveiller aucune curiosité mal placée et il ne sortait de ce lieu qu’une fois complètement fatigué. La première fois que le runiste avait réellement aperçu l’allemand était un soir où, avec marlon, ils partaient à la chasse de ce hadès cromwell. Le regard s’était posé sur cette masse qui faisait un peu tâche entre les créatures plus subtiles. Sourcils froncés, air de désarroi, le gamin se demandait que faisait un type pareil au filet du diable ; était-ce un client ou un membre de l’établissement ? peu probable qu’il bosse pour engel celui-là : pensa dans un premier temps bartie. Il ne mit pas un siècle pour savoir qu’il avait eu tort, son oncle le poussant déjà dans les bras de cet homme.

La première approche fut maladroite, l’enfant entra aussitôt dans la vanne pour cacher son malaise. Mais s’il n’avait pu duper val, il ne réussirait pas à tromper un colosse de cet âge.  

Il revint une fois, puis deux, puis trois, les langues se déliant dans des discussions parfois courtes, parfois futiles, mais toujours bartholomeus était au rendez-vous. Il avait gardé ces genres d’entretien pour lui, connaissant le mépris que sa famille pouvait ressentir pour les hybrides, surtout envers ceux qui semblaient indomptables.

Ce soir encore, il s’apprêtait à revoir le demi-selkie, toujours en proie à ce même stress de se plonger dans le monde inconnu de la proximité physique. O ses rêveries et son imagination débordantes n’avaient pas épargné le sorcier de penser à tout autre genre de rendez-vous mais pour le moment il avait tenu bon, bien que souvent la boisson lui avait donné une certaine confiance qu’il ne se connaissait pas jusqu’alors. Il fallait dire que cette créature était la première à susciter autant de désir chez le marmot, toujours inavouable, toujours difficile à assumer comme nouveauté.

Pourtant il ose. Sentant la chaleur de la maison envahir son esprit, comme si on cherchait à le faire perdre pied. Son premier réflexe, encore timide, est de se rendre au bar et, désormais, avec l’habitude, on le sert aussitôt : le même breuvage que marlon mais pas trop dosé toujours par peur d’être malade. Il s’adosse, le verre à la main, reniflant ce nectar avant d’y tremper seulement les lèvres. Il grimace mais le besoin de courage se fait sentir. Il aperçoit la créature, marche jusqu’à sa banquette. Les jambes flagellent pour finalement s’assoir définitivement, étouffé par la foule présente ce soir. Il laisse son verre de côté. Bien le bonsoir, regarde donc ce que je t’amène, ment bart en lui tendant le cristal. On n’a pas fini de parler de l’Allemagne et de ce que tu fous ici. Ses yeux fixent finalement les étages, impatients, il se sent épié et l’isolement lui semble soudainement une nécessité. On monte ?
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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyDim 26 Avr - 13:01
ENGEL
FRIEDHELM TIEDEMANN + @BARTHOLOMEUS PREWETT
La tête encapuchonnée tu pousses la porte de l’entrée des artistes et pénètres discrètement à l’intérieur du Filet du Diable. S’il était bon de prendre l’air de temps en temps pour effectuer quelques courses au nom d’Engel von Bäume, la peur de retomber entre les mains de Travers ne te quittait jamais. Aussi c’est toujours avec une pointe de soulagement que tu retrouvais l’atmosphère sulfureuse de l’établissement. Même la face de gnome d’Hades Cromwell parvenait à te mettre un peu de baume au cœur, tant elle participait à ce sentiment de familiarité qui te gagnait lorsque tu rentrais au refuge. Tu lui fourres dans les mains l’enveloppe que l’on t’avait donnée sans lui adresser un mot, un simple grognement s’échappe d’entre tes lèvres. Au fil des mois, il semble s’être habitué à ton cruel manque de communication et ne relève même plus ta brusquerie. Tu le laisses planté là et te diriges vers les vestiaires avant qu’il n’ait l’idée de t’adresser la parole. Tu laisses ta veste de voyage dans ton casier et enfiles ton pourpoint d’employé du FDD, prêt à prendre ton service en salle. La musique mêlée aux bribes de conversation et autres gloussements étouffés te parvient déjà aux oreilles. L’atmosphère semble se réchauffer à mesure que tu te traverses le couloir menant à la salle principale. Tu ouvres la porte du bout du pied et te retrouves propulsé au cœur de l’agitation qui régnait déjà sur les lieux. Plissant les yeux pour tâcher de les habituer à l’obscurité striée de rais de lumière colorés, tu entreprends de débarrasser les tables désormais vides. D’un coup de baguette magique, tu envoies les verres valser jusqu’au comptoir du bar où tu crois reconnaitre le client qui y est nonchalamment accoudé. Toi tu l’appelles Bart, parce que son prénom complet est vachement plus chiant, il lui donne l’air d’avoir au moins quatre-vingts ans. Alors qu’en réalité Bart est un jeune homme dans la fleur de l’âge. La première fois que tu l’avais repéré ici, il était en compagnie d’un sorcier à l’air peu sympathique, le genre de gars prétentieux et suffisant jusqu’à la moelle. Alors t’avais rien dit, et tu les avais laissés faire le tour du propriétaire sans rechigner. Mais lorsque Bart était revenu tout seul quelques jours plus tard, tu n’avais pas manqué l’occasion de lui demander ses papiers. Le Filet du Diable était peut-être un lieu de perdition, on faisait quand même gaffe à ce que les mineurs ne viennent pas s’y échouer. Et à ta grande surprise, tu avais remarqué que le jeune homme était âgé de vingt-cinq ans. T’avais maugréé un truc du genre « ouais ok c’est bon » en guise d’excuse et tu lui avais autorisé l’accès au bar. Tu ne savais pas trop ce qu’il cherchait ici, pourquoi il venait trainer dans un tel endroit alors que tu ne l’avais encore jamais vu payer pour un numéro privé ou apprécier le spectacle comme les autres le faisaient. T’avais décidé de l’avoir à l’œil jusqu’à ce que tu comprennes ce qu’il voulait vraiment en se pointant ici aussi régulièrement. Ce garçon était étrange mais d’une certaine façon, il te rappelait le jeune homme que tu avais un jour été. Réservé, mal à l’aise en public, différent de ses pairs. C’était sûrement la raison pour laquelle tu le laissais t’approcher, te faire la discussion. Faut croire que tu avais fini par éprouver un semblant de compassion à son égard. Tu ne comprenais pas toujours ce qu’il te racontait parce que ton anglais était loin d’être parfait, mais sa compagnie avait quelque chose de divertissant. Alors lorsque tu le vois s’effondrer sur la banquette près de la table que tu étais en train de débarrasser, tu lui adresses un signe de tête et le salues dans ta langue natale. « Guten Abend. » Tu regardes alors avec une certaine curiosité le verre qu’il te tend et renifles brièvement le contenu. « Je bois pas d’alcool. Mais si c’est trop fort pour toi, je peux le débarrasser. »  Il n’y avait aucune animosité dans ta voix, simplement un brin de moquerie. Bart n’était clairement pas le genre de jeune homme à boire un truc aussi fort pour se détendre après une dure journée de labeur. Tu ne comprends pas bien pourquoi il essayait de se donner des airs de gros durs, d’imiter ce gars avec qui il était venu la première fois. « Tu vois bien ce que je fais ici non ? Et puis si tu t’intéresses tant à l’Allemagne, tu devrais aller y faire un tour plutôt que de traîner ici. » Tu ne te départais que rarement de ce pragmatisme à l’allemande qui te poussais à lâcher des réponses aussi terre à terre. Et puis lorsqu’il était question de ton passé, tu faisais preuve de la plus grande des méfiances. « Tu veux monter quoi ? » T’étais pas sûr d’avoir bien compris sa dernière question mais t’avais quand même tenté le tout pour le tout et osé une réponse, qui tu l’espérais, t’aiderais à mieux saisir le sens de ses paroles.
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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyMar 30 Juin - 13:18
ENGEL
@FRIEDHELM TIEDEMANN + BARTHOLOMEUS PREWETT
Il ne savait pas vraiment ce qu’il ressentait quand il le voyait, mais bien souvent, un vent de panique lui envahissait l’esprit et il se mettait à être paralysé et à déblatérer aussi vite que possible comme si le garçon souhaitait ne pas être compris. Bart restait affalé sur son canapé, les bras écartés et appuyés sur le dossier, de la même manière qu’aurait été positionné Marlon s’il avait été en bonne compagnie. Tout comme ses oncles donc. Le Prewett contempla, sans broncher et sans pouvoir, son verre être emmené ailleurs et une moue lui prit ; il demanda alors j’pensais que tous les hommes s’évanouissaient dans l’alcool et que c’était bon. Une grimace lui déforma le visage mais en fait c’est dégueu. Évidemment, ce n’était pas un scoop ; le garçon avait déjà eu l’occasion de goûter un bon vieux scotch comme l’appréciait son père mais le résultat était le même et il s’avérait peu convaincant. Bart se tourna vers Fritz, il était à deux doigts de lui demander un jus, breuvage enfantin qu’il avalait d’habitude en quelques secondes, mais il se ravisa : il ne devait pas avoir l’air de ce qu’il était vraiment je pense que j’apprécierai davantage le vin. Mais le boire tout seul ça n’a aucun intérêt. Et puis il ne pouvait pas prendre le risque d’avoir un coup dans le nez, ça le rendrait un peu trop honnête et transparent.

Le runiste se mit à ricaner, affichant cet éternel air immature. Borf, j’sais pas, j’connais pas les allemands mais ils ont l’air eum. Tu sais un peu, bruts de décoffrage ? Puis si tu m’sers pas de guide ça sert à rien d’y aller. Plaisanta le gamin affichant un immense sourire denté avant de redresser sa carcasse. C’est nous qu’on va monter. Répond le gamin se retenant légèrement de glousser. J’ai quelques questions à te poser et comme tu travailles au FDD je pense que tu seras le plus à même de me répondre. Un silence, puis le gosse inspecta rapidement son entourage avant de se diriger vers les marches. T’as qu’à faire comme d’hab, comme si je prenais une séance avec toi. Comme chaque fois que les deux hommes se voyaient. Un contraste entre la robustesse et la fragilité qui se suivent dans les parties plus intimes du club. Des regards curieux qui les dévisageaient sans cesse, se disant que ce n’était certainement pas normal, que l’hybride était menaçant et que le jeune de bonne famille ne devait rien avoir à faire avec ces choses-là. À y regarder de plus près, cette clientèle n’était pratiquement issue que de riches lignées se répétait le garçon comme s’il cherchait constamment à se rassurer.

Il grimpa une marche, puis deux, se convainquit qu’il entendait des murmures mais n’y prit pas garde. Il s’enfonçait dans le couloir, se doutant qu’il était suivi par Fritz. Il réfléchit. Et si cette fois-ci il confirmait les dires ? Et si cette fois-ci il comptait s’enfoncer dans la gueule du loup ? Et s’il donnait raison à ces ragots ? Non il n’était pas prêt pour ça. Pourtant quand il était seul dans sa chambre, il se persuadait sans cesse du contraire. Mais était-ce bien prudent tout cela ?

Pénétrant dans la chambre, le corps se laissa s’installer sur le lit. Il détailla la pièce qu’il connaissait par coeur et un silence lourd de sens envahit la cage. Finalement, et, à sa grande surprise, le gamin le brisa. Je ne suis pas sûr d’avoir grand-chose à raconter cette fois. Laissa sous-entendre Bart qui ne leva pas son regard du sol. Il maugréait. Enfin je veux dire, on peut faire autre chose que parler.

Si Val le voyait, elle en rirait certainement, répétant qu’il n’était pas normal que le jeune homme n’ait reçu aucune éducation, aucune information sur le monde des plaisirs. Mais ça n’étonnait pas la jeune femme, compte tenu du tempérament de Myrth et de sa volonté de surprotéger ses enfants. Il y avait bien sa sœur, avec qui il avait pu en discuter mais, les hommes n’étaient pas son bord alors ce n’était pas pareil.

T’en penses quoi ?
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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyMer 22 Juil - 21:39
ENGEL
FRIEDHELM TIEDEMANN + @BARTHOLOMEUS PREWETT
Le garçon est étrange, tu as bien du mal à comprendre ce qu’il peut bien vouloir de toi. Tu peines à croire qu’un hybride dans ton genre puisse exercer une telle fascination sur un jeune homme de sa trempe. Tu ignores qui il est réellement mais les signes ne trompent guère.  A commencer par son prénom suintant la vieille tradition sorcière, en passant par sa dégaine nonchalante, toute sa personne criait son appartenance à cette caste prétendument supérieure. Que représentais-tu donc à ses yeux, une sorte d’expérience ? De rébellion à l’encontre de sa famille bien née ? Difficile de percer ses intentions à jour, difficile même de le repousser et de lui opposer ta méfiance. Car malgré toutes ces choses qui semblaient vous rappeler incessamment que vous n’apparteniez pas au même monde, Bartholomeus dégageait une sorte de sincérité si innocente, que tu avais fini par t’habituer à sa présence. Alors oui, tu le laissais t’approcher, te poser toutes ces questions dont les réponses semblaient véritablement le captiver. Mais tu t’étais promis de ne plus jamais baisser la garde, de ne plus jamais accorder ta confiance à qui que ce soit. L’enjeu était bien trop important, ton père y avait autrefois perdu la vie. « Si tu n’aimes pas ça, alors tu ne devrais pas te forcer à boire pour te donner un genre. L’alcool est une bien mauvaise chose, qui fait perdre le contrôle plus rapidement qu’on ne le croit. On est euphorique, on se sent invincible, et l’instant d’après une personne malintentionnée abuse de notre faiblesse en un claquement de doigt. » Bart n’est pas un mauvais garçon, simplement un jeune homme de bonne famille un peu paumé et inexpérimenté. Si ses parents n’ont ni le courage ni l’envie d’aborder ces sujets-là avec lui, toi tu ne vas pas t’en priver. Un sang-pur un peu mieux éduqué que ses pairs ne ferait pas de mal à la société londonienne. « Ça te ferait du bien de voir autre chose que ce club de débauchés. Si je pouvais voyager librement, je t’accompagnerais bien. » Bart n’est plus vraiment un étranger, tu pourrais certainement faire un bout de chemin avec lui. Revoir l’Allemagne, revoir la mer, tu en rêves encore et toujours, comme une rengaine qui t’obsède. Mais comme tout le reste, c’est bien trop compliqué, trop dangereux pour une créature comme toi. Alors en attendant, tu te caches dans ce trou à rats bien élevés et tu cèdes aux caprices de ton jeune client. Tu sais bien que votre duo est étrange et que les gens parlent lorsque la frêle silhouette de Bart s’enfonce dans l’obscurité, suivie par ta carcasse de monstre. Nombreux sont ceux qui pensent que le jeune homme signe ses adieux en s’engouffrant dans les escaliers, qu’il remet son destin entre les mains d’une créature du mal. Et pourtant ils sont bien loin du compte, tous ces sorciers aux fantaisies sordides. Bart parle beaucoup, et toi tu écoutes, tu commentes de temps à autre, même si tu ne comprends pas toujours tout. Tu as bien compris que quelque chose ne tournait pas tout à fait rond chez lui, qu’il n’était pas comme les autres jeunes hommes de son âge. Et c’est bien la raison pour laquelle tu acceptes de passer autant de temps en son compagnie. Toi aussi tu es différent, et tu es sûrement à même de le cerner mieux que la plupart des sorciers de son entourage. Même si ses véritables intentions demeurent encore un mystère, sur lequel il convient de lever le secret.

A peine arrivé dans ta chambre sous les combles, Bart vient s’affaler sur le lit sans même y avoir été invité. Tu ne t’offusques pas pour si peu, mais ne te prives tout de même pas de lui faire remarquer son aisance. « Pas besoin de te dire de faire comme chez toi. » Mais les pensées du jeune homme semblent être ailleurs. Son regard est fixé sur le sol, on a presque l’impression qu’il tente de lancer un sortilège informulé. Tu le laisses prendre son temps, tu ne veux pas le brusquer. Tu viens t’appuyer contre l’encadrement de la fenêtre et sors une cigarette de la poche intérieure de ta veste. Seule le bruit du briquet brise le silence durant une infime seconde. Les volutes de fumée s’échappent peu à peu d’entre tes lèvres, et lorsqu’elles atteignent enfin le plafond, Bartholomeus se décide à reprendre la parole. Un léger frisson parcourt ton échine. Tu ne réponds pas tout de suite, pourtant tu es pratiquement certain d’avoir bien saisi le sens profond de ses paroles. Si les Allemands n’étaient pas très familiers avec les insinuations et les tournures de phrase plus tortueuses, tes années de captivité auprès du maître en la matière t’avaient formé à les repérer dans la plus innocente des déclarations.

Tu te retournes afin d’être face à Bartholomeus et de pouvoir fixer ton regard sur son visage. Était-ce donc cela qu’il voulait depuis le début ? L’échange charnel serait-il la consécration de tous ces tête-à-tête platoniques ? Si tu n’avais pas un seul instant pensé que Bart puisse attendre ce genre de choses de ta part, ce serait mentir que de prétendre que tu n’avais jamais eu la moindre pensée de ce genre à son égard. A chaque fois que tu t’étais surpris à l’imaginer entre tes bras, tu avais ressenti une pointe de culpabilité. Parce que cela te paraissait immoral, parce qu’il était bien plus jeune, bien plus pur. Tu n’avais pas le droit de lui voler ses premières expériences, pas le droit de le souiller. Mais quelque chose en lui t’attirait irrémédiablement. D’un geste vif, tu écrases la cigarette dans le cendrier posé sur le rebord de la fenêtre. Puis, tu t’avances aussi précautionneusement que possible, tu tentes de te faire moins menaçant que tu n’en as l’air. Ta respiration s’accélère quelque peu alors que tu viens t’asseoir sur le lit, juste à côté de lui. « Je crois que l’homme qui t’a accompagné ici pour la première fois n’apprécierait pas que l’on fasse autre chose que parler. Je me trompe ? » Un mince sourire provocateur étire tes lèvres, avant que tu ne fisses par t’allonger sur le dos. Tes yeux évitent précautionneusement la silhouette du jeune homme et viennent se planter sur le plafond. « Komm in mein Boot. Ein Sturm kommt auf und es wird Nacht. Wo willst du hin? » Tu fredonnes l’un de ces airs, dont les marins allemands raffolaient lors des longues nuits en mer. Les paroles sont désormais lourdes de sens mais tu sais bien que Bart n’en aura pas conscience. « Si tu ne veux pas parler, on peut toujours chanter. » Tu n’as pas le droit de le souiller.
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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyMer 2 Sep - 21:45
ENGEL
@FRIEDHELM TIEDEMANN + BARTHOLOMEUS PREWETT
pourquoi tu ne peux pas voyager librement ? aux côtés d’un rejeton de famille reconnue tu ne risquerai pas grand-chose. On pourrait disparaître un temps et tant pis pour les autres.

Bart revoyait le visage de sa mère. Ce froncé de sourcils inquiet. Ce sourire en coin qui respire la bienveillance. Pendant longtemps, le garçon avait l’impression de tromper sa confiance si précieuse en allant contre sa volonté avec marlon ou ford. Mais il ne pouvait s’en empêcher. L’appel, l’attirance et la peur de l’inconnu l’emmenaient toujours un peu plus loin dans les expériences : un pas de plus au sein du FDD, une balade de trop dans la forêt avec reinir, un chat de la voisine qui se retrouve mutilé trop vite. Les lèvres blafardes se trituraient sans cesse. Il ne faut pas trahir la famille ; il faut être au service du lord ; il faut honorer les sang-purs, il faut se marier, il ne faut pas. il ne faut pas être attiré par un homme et encore moins un monstre. Parfois, lorsque l’apprenti runiste nettoyait ses scènes de crime il pensait : qui est le plus inhumain entre un gamin qui tue pour assouvir une pulsion, ou un homme qui n’a pas choisi sa condition. La pensée est vite balayée. Un sourire revient et puis, et puis revoilà le jeune sorcier dans cet endroit sordide. L’oncle travers avait bien déconné sur ce coup-là. Il avait laissé place libre à la seule personne qui manque d’expérience dans la famille. Bartholomeus au milieu de ce bordel. Bartholomeus au milieu de la chambre de Friedhelm soupirant presque de désarroi. Il n’avait pas fait tout un plan dans sa tête : la soirée avait débuté sans embuche, normalement, mais pourtant, le clapotement de ses chaussures bouclées sur les marches semblait l’avoir fait lâcher prise.

Bart lutte contre ses psychoses maladives, pour l’intégrité de la famille, pour rendre fier son père et sa mère qui lui donnent tout ce dont il a besoin. Mais rien ne peut remplacer la chaleur d’un corps et le prewett en avait assez de se battre, de résister, de se convaincre que passer du temps avec fritz n’était que le caprice d’un enfant curieux. Bart n’est pas un idiot et, malgré son manque affreux de pratique dans le domaine, il sait reconnaître le désir de la simple envie. Les jambes qui tremblent, les yeux qui affrontent les meubles de la pièce pour ne pas avoir à regarder l’autre et cette soudaine pulsion qui force à dire des conneries pour tenter de justifier la seule chose qui n’a pas à être expliquée. Le garçon avait choisi d’assumer son bord, bien que pour les penchants cela puisse attendre, et surtout, il n’aurait pas pu choisir quelqu’un d’autre de friedhelm.
Il est grand, il est fort, il est robuste et surtout : c’est un homme bien bien qu’il inspire le danger. Il le faut ; sinon ça n’aurait pas attiré le maigrelet jusqu’à sa porte.

Le sang-pur pivote sur le lit et se tourne vers la fenêtre, il se sent déchiré entre l’amour qu’il porte à son clan et l’envie de découvrir les endroits dont lui parle l’allemand. Il pressentait bien que de ce genre de voyage il pouvait en sortir bouleversé et la tentation n’en était que plus forte. Seulement l’immaturité et la crainte l’emportent toujours chez l’oisillon.

Ce soir pourtant il avait osé exprimer une de ses envies, de ses idées : passer à l’acte non pas car cela doit être fait, mais parce qu’il veut le faire. La pression qu’il se mettait seul sur les épaules n’avait finalement pas eu raison de lui, car la sensation douce d’intimité s’était faite ressentir bien avant.

tu veux parler de mon oncle ? je crois qu’il y a suffisamment de drames dans la famille pour que mes escapades passent inaperçues. D’autant plus que je tiens énormément à mon libre arbitre tu vois. marmonne le sorcier.

Il laisse la créature s’approcher vers le lit. Ses poings se serrent entre les draps qu’il humidifie de son appréhension. Une goutte invisible perle sur sa mèche noire, lui retombe sur le front. Un frisson le traverse quand l’homme commence à chanter de sa voix menaçante mais pourtant si poétique. Bart s’allonge à ses côtés, il saisit dans ses paroles presque murmurées, le mot « bateau » et se tourne vers fritz : j’ai peur d’avoir mal au cœur si je monte sur ton navire. souffle l’apprenti runiste avant de se redresser sur son coude.

Une main se pose sur celle de l’homme. Elle est rugueuse, abimée, pleines de fissures ou de boursoufflures, une main qui a certainement connu plus d’horreur que ce que le prewett ne verra jamais en l’espace de son existence. Bart reste quelques secondes subjugué par la taille de ces doigts. Il ne trouve pas le courage d’avancer, comme s’il attendait une énième autorisation.
Finalement la garde baisse et le gamin franchit le cap. Dans sa chute, ses cheveux lui chatouillent le cou. Ses lèvres inexpérimentées ne lui accordent que quelques secondes de répit. Le goût du sel et l’amertume du mégot le font tenir un peu.

Il se retire brusquement pour se remettre dans sa position initiale sur le lit. Pour une fois, le petit ferme son caquet et n’a pas le dernier mot.
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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyJeu 1 Oct - 11:51
ENGEL
FRIEDHELM TIEDEMANN + @BARTHOLOMEUS PREWETT
La question de Bartholomeus demeure sans réponse. Alors que ses derniers mots flottent encore dans l’air, tu deviens songeur. Tu réfléchis un temps à ce qu’il vient de dire. Disparaître sans rien dire, sans laisser de trace. C’est déjà ce que tu as fait il y a quelques mois, et pourtant l’idée te tente encore aujourd’hui. La mer te manque, les magouilles d’Engel t’asphyxient, ce lieu et tout ce qui s’y passe te répugne. Mais tu ne peux t’accorder le moindre répit, pas tant que ta soif de vengeance n’aura été assouvie. Pas tant que Louis Travers vivra. Et puis à quoi bon partir avec Bart ? Ce que tu supposais déjà depuis un bon bout de temps vient de t’être révélé par sa propre bouche. C’est un monde qui vous sépare, toi le monstre et lui le fils de bonne famille. C’est justement ce genre de personnes que tu t’étais fait le serment d’éviter depuis ta fuite. Et voilà qu’à la première occasion, tu te précipites à sa rescousse. Mais de quoi cherches-tu véritablement à le sauver, hein ? De son tragique destin de privilégié, de sa phase de rébellion ? La situation est si grotesque, tu pourrais presque en rire. Bartholomeus n’a nullement besoin de toi, bien au contraire, il se porterait bien mieux si tu l’empêchais de tomber dans tes filets. Lorsqu’il évoque finalement son oncle, tu retiens de justesse un rire empli de sarcasme de s’échapper d’entre tes lèvres. Quel genre d’oncle pouvait bien emmener son jeune neveu dans un tel endroit ? Que pouvait-il bien avoir derrière la tête en balançant un gamin au beau milieu de la dépravation la plus totale ? Et pourtant, bien que tu ignores encore la sombre vérité au sujet de l’identité du gamin, une chose était sûre, Marlon Travers n’était pas l’oncle le plus cruel qu’ait Bartholomeus. Quelle sordide ironie que le destin t’ait jeté sur le chemin du neveu de l’homme qui avait brisé ta vie. « Si ton oncle savait, je suis certain qu’il regretterait. » Plus qu’une simple affirmation, c’était une vérité lourde de sens, à double tranchant, valant autant pour Marlon que pour Louis. Mais cette situation ne semblait pas pour autant refroidir les ardeurs du jeune homme, qui continuait à avancer à l’aveuglette vers l’inconnu. Dangereusement allongé à ses côtés, tu le détailles très sérieusement. As-t-il pleinement conscience de ce qui est en train de se jouer dans cette pièce ? A l’abri de tous les regards, de tous les secours… « Tu ferais mieux de descendre et de rester à quai si tu as peur. » Une façon quelque peu implicite de le congédier, de le renvoyer dans le cocon surprotégé que devait être le manoir familial. Une fois à bord, tu n’es pas certain de pouvoir le sauver de la tempête qui s’annonce. Mais ton propre désir de mettre les voiles est si fort, que tu te sens bien incapable de le faire débarquer. Incapable même de repousser sa main qui se pose sur la tienne, ses lèvres qui cherchent ta bouche à tâtons. Son innocente tendresse te frappe de plein fouet. Tu voudrais bien en redemander mais tu crains de le brusquer. Finalement, il rompt le contact sans crier gare, et te file entre les doigts. Cette sensation de vide et de manque qu’il a su réveiller en seulement quelques instants te pousse à reconsidérer tes choix. Était-il vraiment aussi fragile que tu le pensais ? Ou son libre arbitre était-il aussi fort qu’il le prétendait ? Tu avais laissé Bartholomeus s’approcher de toi, tu lui avais permis d’entrevoir des bribes de ton existence. Tu avais partagé des instants d’intimité avec lui, chose qui ne t’était pas arrivé depuis plus d’une décennie. Tu ne te souvenais même plus du nom de la dernière personne qui t’avait côtoyé d’aussi près. Et voilà qu’aujourd’hui, Bart venait de ranimer ce qui faisait de toi un homme plus qu’une créature. Tiraillé entre les relents de ta culpabilité et cette drôle de sensation qui te dévore les entrailles, ton regard sombre se pose à nouveau sur le jeune homme prostré à tes côtés. Tu tends lentement le bras dans sa direction, comme si tu craignais qu’il ne s’agisse là que d’un mirage, voué à disparaître lorsque tu serais un peu trop près. Ta main vient se poser sur sa nuque, tes doigts s’enfoncent doucement dans sa peau. Tu uses de cette emprise pour le contraindre à te regarder dans les yeux. « Est-ce vraiment ce que tu veux ? Après cela, il n’y aura pas de retour en arrière. » Le dévorant du regard, tu ne perçois plus l’innocence perler dans ses yeux. Tu le vois enfin tel qu’il est, un homme libre de ses choix. Un être que tu désires, envers et contre tout.
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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyVen 30 Oct - 15:21
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@FRIEDHELM TIEDEMANN + BARTHOLOMEUS PREWETT
La soif de liberté de bart ne cessait de s’accroître de jours en jours face aux réticences constantes de son entourage. Fritz réagissait comme les autres : et il ne pouvait pas lui en vouloir. Lui demandant de reconsidérer ses choix car ces derniers étaient certains d’apporter le chaos dans la famille si irréprochable du jeune homme. Cette phrase aurait pu être dite par myrthild ou par bertram et aussi bien pour une simple désobéissance de premier ordre que pour une véritable trahison à la pureté de la fratrie. Pendant plusieurs années, le môme avait acquiescé, néanmoins convaincu que son air faussement rebelle trompait sans le moindre doute. Il ne cessait de clamer son indépendance, soutenant que par devant il était aussi docile qu’un agneau, alors que derrière il se vouait à des activités aussi cruelles qu’inutiles. Là, pensait-il, était son véritable pouvoir : la duperie. Mais il s’avérait que, plus le sorcier avançait dans ses activités, plus il se désabusait de ses propres actes. Il n’était pas libre, mais prisonnier de l’importance de son nom, et torturer des animaux ne le rendait pas plus révolutionnaire. C’était seulement un gamin craintif que ses parents avaient bien trop protégé. Le prewett n’était pas l’empereur du foyer comme sa maman laissait croire, mais bien un vulgaire moustique qui se cognait contre les vitres pour s’échapper mais qui, une fois devant une opportunité d’aller dehors, restait près de la lumière pour se carboniser à la chaleur. Bruyante bête qui tourne en rond.

Friedhelm n’avait pas raison sur toute la ligne : certes le jeune homme avait bien trop peur pour embarquer avec lui, même si l’envie lui tiraillait l’estomac, cependant, il ne trouvait pas, dans le marin, qu’une lubie de gamin capricieux. Lui-même s’était fracassé la tête contre les murs au vue de sa difficulté à assumer une envie nouvelle et surtout une sexualité des plus taboues : partagé entre ses idéaux envers le lord mais cette injustice de ne pas pouvoir librement aimer, admirer. Bart ne connaissait que l’amour d’une mère pour son enfant, une relation plus forte que n’importe quelle autre, pourtant, les envies d’ailleurs avaient pris le dessus au moment même où il avait croisé la froideur du combattant en face de lui.
Le runiste tentait tant bien que mal de se rassurer : il ne ressentait ça pour personne d’autres que lui alors ça voulait dire qu’il était presque dans la légalité. De plus, le but du FDD n’était-il pas d’assouvir toutes les pulsions mêmes les plus étranges ? Ah si bart pouvait se rendre compte qu’il n’était pas aussi insolite qu’il le pensait, il ne se déchirerait pas autant la couenne.

Trop tard. Souffle-t-il, le bateau est déjà parti, et je vois bien deux personnes sur le pont. Un rictus étrange envahit sa figure, illuminé par la curiosité, à la fois narquois et ému, renfrognant son air sans cesse provocateur. Il ne se voulait pas romantique, loin de là, parce qu’il ne savait pas faire, et parce qu’aucun nom ne pouvait décrire la relation que les deux sujets s’apprêtaient à démarrer. Simplement, il était bien plus facile pour un – érudit – comme bart (dont le cerveau tournoyait beaucoup) de parler avec des métaphores qui l’éloignaient de la réalité et de ses pièges.

L’hybride le met en garde, une nouvelle fois, lui ouvrant cependant un chemin vers la découverte. Le prewett ne sait pas vraiment où il veut en venir lorsqu’il parle de retour en arrière impossible : mais ça ne lui importe pas pour le moment. Le gamin veut vivre, ressentir quelque chose d’inédit et si son dévolu s’est jeté sur un type à la fois calme et menaçant, peut-être est-ce pour pallier sa propre folie.
Une main se pose sur un bras, non loin du poignet qui avait presque enfourché sa nuque. Bart ne répond pas tout de suite, le regard presque sévère. Il se dit : pourquoi les gens paient pour ça alors que ça paraît si important, si capital ?
Il n’a pas la réponse à cette question et doute que la poser maintenant à friedhelm soit judicieux alors que la coquille s’ouvre enfin. les retours en arrière ne m’intéressent plus.

Le buste se redresse, timide : l’homme sous lui est grand, fort, il a vécu mille vies alors que bart ne connaît que la chaleur de son foyer et le confort de la richesse. Pourtant ça ne l’empêche de venir se lover tout près, les sourcils éternellement froncés face à toutes ces interrogations. Et toi ? est-ce que c’est ce que tu veux ? est-ce que tu te considères comme devant me rendre service ? ou simplement gagner une ma fidélité ? car après tout, l’allemand pourrait simplement se plier aux désirs de sa clientèle tout en jouant sur l’ambiguïté qui les lie depuis le départ.
Bartholomeus ne veut pas y croire, en tout cas, pas pour le moment.

Il quitte les bras de fritz. Sa garde et son pull tombent : premier pas vers la découverte.

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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyLun 2 Nov - 13:08
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FRIEDHELM TIEDEMANN + @BARTHOLOMEUS PREWETT
Tant de choses semblent vous séparer, et pas seulement les années ou le degré de pureté du sang qui coule dans vos veines. Là où tu es sûr de toi, de savoir exactement ce que tu désires et comment t’y prendre pour l’obtenir, Bartholomeus se montre encore si maladroit, si avide de questionnements. Tu as bien conscience d’être une sorte d’expérience pour lui, comme tu l’as un jour été pour Louis Travers, dont tu ignores encore les liens qui l’unissent au jeune homme. Bart titube tant bien que mal sur le chemin de la découverte, ses gestes oscillent entre impatience et prudence. Dans ton for inconscient, tu sais que c’est sa toute première fois. Pas uniquement avec un homme, mais avec un autre être humain. Cela fait si longtemps que quelqu’un d’aussi pur n’a pas côtoyé ta couche. Tu avances à tâtons, avec la plus grande des précautions, tâchant de réfréner ton désir du mieux que tu pouvais. La mine provocatrice qu’affiche le visage de Bartholomeus lorsqu’il te répond, te conforte dans l’idée qu’il est enfin prêt à sauter le pas. Et voilà que les rôles s’inversent peu à peu, il se redresse comme pour se donner confiance et reprendre l’ascendant sur votre petit jeu. Et désormais c’est lui qui pose les questions. Cependant, ses interrogations vont bien au-delà de la simple mise en bouche. Tu n’es pas surpris qu’il veuille comprendre le fond de tes intentions, tu le connais suffisamment pour savoir que malgré les apparences qu’il cherche à se donner, il souffre d’un perpétuel besoin d’être rassuré et reconnu par ses pairs. Tu n’es pas de ces hommes qui peinent à exprimer leurs sentiments par peur de se sentir honteux ou trahi. Alors tu te redresses légèrement sur tes coudes pour reprendre un peu de hauteur et regarder le jeune homme droit dans les yeux. « Ni l’un ni l’autre. Ce n’est pas te rendre service que t’offrir mes faveurs d’hybride par les temps qui courent. Quant à ta fidélité, je ne suis personne pour t’imposer de renoncer à ta liberté pour moi. Quelque chose en toi m’attire depuis le jour de notre rencontre, et ce soir… ich will dich. » Ton regard parcourt le torse du jeune homme. S’il est aussi frêle que tu te l’imaginais, des muscles se dessinent pourtant à la surface. Tu te relèves jusqu’à sa hauteur et tes doigts viennent prudemment suivre le contour de ses pectoraux, alors que tes lèvres partent à l’exploration du creux de son cou. Tes sens de selkie sont exacerbés, son odeur si caractéristique emplit tes narines et te procure un léger frisson. De ta main libre, tu entreprends de lui caresser tendrement le dos, tout en prenant soin de t’arrêter au bas de sa colonne vertébrale, pour l’instant. « Tu peux commencer à déboutonner ma chemise. » Tu le guides prudemment en murmurant à son oreille. Pas à pas, tu l’entraînes avec toi dans un monde qui lui est encore inconnu, et qui effraye certainement une partie de son âme. Tu veux lui promettre que cette nuit sera riche en émotions, tout en demeurant aussi douce que nécessaire. Jamais ta dévotion envers un partenaire n’aura été aussi grande que ce soir. Tu te laisses alors bercé par les pulsations de son cœur dont le rythme s’accélère sous tes lèvres, et par les bribes de musique qui s’élèvent du rez-de-chaussée.
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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyJeu 5 Nov - 14:17
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Ses gestes hésitants et maladroits traduisaient son naturel et sa spontanéité. En effet, bien qu’étant hypocondriaque, bart ne supportait pas de laisser ses émotions les plus réalistes prendre le dessus sur son paraître. Il devait rester le gosse narquois et provocateur qu’il avait appris à être et à aimer malgré lui. Les sentiments liés à la peur, le désarroi et l’empathie n’avaient pas de place dans son univers parfaitement maîtrisé. Pourtant, souvent, il perdait pied, et se consolait dans ses folies salvatrices nocturnes. Ce soir, il ne pouvait faire semblant. Le sujet était trop sérieux, le terrain trop inconnu et le cœur trop emballé. Alors il se laissait guider par son instinct : celui d’un jeune homme qui découvre, avec un certain calme, les douceurs charnels auxquels semblaient s’adonner tout son entourage avec une facilité plus que déconcertante. Bartholomeus n’était pas un idiot, il sentait bien que ce qui gouvernait principalement le monde des sorciers se rattachait au sexe : brutal, dissimulé, cette soif insatiable de pouvoir du Lord n’avait d’origine que sa position de mâle dominant désireux d’assoir son pouvoir sur tous les autres.

Ich will dich. Même sans parler l’allemand, le jeune homme avait compris ces quelques mots. Ça lui mit comme un coup derrière la nuque et, déséquilibré, il se rattrapa au restant de son sang froid qui ne tarderait pas lui aussi à se faire la malle avec son assurance. Lui aussi il le voulait, il l’avait silencieusement emprisonné dans ses fantasmes les plus fous au moment où il avait posé ses pupilles rondes sur cette masse qui se camouflait tant bien que mal au fond des rires et des verres qui valdinguaient. Ça n’avait pas suffit à enlever le garçon des pattes de l’hybride qui avait, dès lors, dû se le coltiner lors de longues conversations intrusives sur sa vie d’avant.
Fritz n’avait pas raconté grand-chose, ou du moins, il s’était contenté de rester vague, lors de leurs entretiens. Alors que bart avait le digne comportement d’un adolescent en pleine crise qui se plaignait auprès de sa psy imaginaire. Il avait certainement dû renvoyer une piètre image de sa famille et de son quotidien des plus chiants et pourtant il ne semblait pas en avoir souffert tant que ça : ou du moins c’était ce qu’il se répétait au fond de sa caboche pour ne pas vriller.
L’allemand était un être bien plus respectable que les différents spécimens qui composaient la tribu des prewett-travers et au fond de lui, bart espérait qu’il pourrait trouver auprès de lui une stabilité différente de celle qu’il avait dans les jupons de sa mère.

Les doigts experts sur sa peau pale le firent frissonner d’une sensation qu’il ne pouvait plus attendre de découvrir. On ne l’avait jamais touché : le sorcier interdisait tout geste tendre qui s’apparentait à le tripoter et il ne laissait personne palper ses endroits qu’il passait tant de temps à camoufler. Les lèvres dans son cou enflammèrent son épiderme et le bas de son ventre. La main passa alors dans le bas de son dos, caressant ses runes de protection. Bart tenta de rendre la pareille puis, une aide qui fut la bienvenue lui commanda toute autre chose.
Le runiste se redressa, prenant soin de rester toujours au-dessus du selkie pour qu’il puisse l’admirer du meilleur angle. Il s’attaqua dès lors, aux boutons qui le séparaient de sa peau. Le jeune homme vint réclamer un baiser maladroit, pressé avant d’écarter les pans de la chemise. Le corps devant lui aspira toute son intention. Elle était à la fois marquée d’histoire et sécurisante. Les mains anguleuses de bart partirent alors à la découverte de chaque surface et une émotion soudaine le submergea. Il prit enfin conscience du sérieux de la chose.

Un second baiser, moins précipité vint conclure cette exploration : serré contre l’étranger en face de lui, les phalanges venant desserrer sa propre ceinture sous l’étouffement de son corps qui ne demanda qu’à respirer et qu’à se lier librement à l’offrande. Bart se retrouva alors dans le plus simple appareil, totalement à la merci de friedhelm qu’il souhaitait ressentir.
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MessageSujet: Re: engel ft. friedhelm   engel ft. friedhelm EmptyJeu 5 Nov - 17:07
TW : relations sexuelles explicites

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FRIEDHELM TIEDEMANN + @BARTHOLOMEUS PREWETT
Cela faisait si longtemps que tu n’avais pas expérimenté les plaisirs de la chair, que tu en aurais presque oublier le festival de sensations qui les accompagnait. Durant près d’une décennie de captivité, tu n’avais alors eu que ta seule imagination pour compagnie. Et autant dire qu’avec les diverses expériences subies, tes fantasmes étaient vides devenus fades, insipides, voire même sans intérêt. Tu n’avais alors plus ressenti ce besoin si humain de contenter tes envies. Du jour au lendemain, les effluves du désir s’étaient évaporés entre les quatre murs de ta cellule. Le chemin parcouru avant de retrouver une once d’attirance avait été particulièrement long. Il avait fallu beaucoup de corps en extase sur la scène du Filet du Diable, et de nuits de débauche avant de recouvrer un semblant de vie intime. Oh bien sûr, Bartholomeus avait généreusement participé à ce chemin vers la redécouverte de ton corps et de ses pulsions. Ce soir encore, son aura à la fois malsaine et naïve venait te procurer de délicieux frissons. Le guidant pas à pas vers une lente satisfaction de ses sombres désirs, tu encourages ses gestes encore timides et maladroits. Bientôt, son innocence appartiendra au passé, vestige d’une enfance prolongée plus de fois que nécessaire.

Au fil des baisers dont il te gratifie, tu sens le jeune homme gagner en assurance. Ses jambes enserrant fermement ta taille laissent la chaleur émanant de son corps se propager jusqu’au tien. Le contact de ses doigts pâles libérant ton torse de ses entraves t’électrise. Peu à peu, il devient évident que ton corps fait écho à cette affirmation servie quelques instants plus tôt et que tu réitères à nouveau entre deux soupirs bestiaux. « Ich will dich ». Tes yeux ne le quittent pas une seconde du regard alors qu’il entreprend de se débarrasser des quelques vêtements dont il était encore affublé. Au-dessus de toi, tu ne vois plus rien d’autre que l’homme avec lequel tu aspires à ne faire plus qu’un. Sa soudaine nudité semble décupler ta soif de désir. Tes mains devenant de plus en plus impatientes entreprennent enfin une lente descente vers ses attributs masculins que tu gratifies finalement de tes caresses les plus irrésistibles. Bientôt, ta respiration s’accélère et rend la pareille à ton bas-ventre qui se contracte sous l’effet de ce redoutable sentiment de manque qui supplie d’être comblé. Toujours avec la douceur dont tu t’es juré de faire preuve à l’égard de Bartholomeus ce soir, tu libères l’abri de son désir et viens le saisir par les hanches pour le faire basculer sur le côté. Te redressant sur le lit, tu te débarrasses de ta chemise d’un coup d’épaule avant de t’occuper du reste tout en continuant de laisser tes lèvres effleurer le dos du jeune homme. Ce n’est qu’une fois libéré de tous tes habits que tu viens te glisser à ses côtés. L’une de tes mains robustes se pose sur l’os de son bassin, alors que la seconde se recroqueville de plaisir sur l’oreiller. Lentement, tendrement, ton corps brûlant effleure le sien avant d’en prendre finalement possession. L’intimité de votre relation atteint alors son paroxysme et tu laisses échapper des gémissements au doux rythme de vos mouvements. Tes hanches habiles continuent de le guider précautionneusement alors que tu veilles à ne pas laisser ton avidité prendre le chemin le plus rapide vers la sainte délivrance.

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