BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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(nuit du 22 au 23 février 2007) T’sais plus combien d’verres t’a enfilé, t’sais pas comment t’es arrivé là. « M’sieur, ça va fermer, lâche le barman et les yeux torves, tu relèves le regard. A boire, tu geins, lui relançant l’verre vide. M’sieur, j’pense qu’vous avez assez bu pour la soi- A BOIRE, tu beugles et ça fait sursauter l’pauvre homme qui détale comme un centaure pour t’resservir. Depuis l’temps qu’tu fréquentes son établissement, il a appris qu’mieux valait te servir quand tu le réclames, plutôt que de contester, protester. Alors il se remet à nettoyer son bar, les yeux sur toi. Tu veux juste tout oublier, tu veux juste arrêter d’y penser. Encore », t’es à moitié écroulé sur l’bar, t’arrives à peine à l’souffler. Le monde tourne plus rond, il est flou, parfois même, il se dédouble.

Y a un rire qui s’étrangle dans ta gorge brûlante ; Lili aussi, tu la voyais en double. Et un geignement suit. Qu’est-ce qu’t’es con. T’aurais dû fermer ta gueule, t’aurais dû tellement fermer ta putain d’grande bouche. Leo, on ne peut pas se marier, ne dis pas n'importe quoi. Un râle d’animal blessé, exténué. Une douleur qui perce, agresse. Tu cognes ton poing au bar et tu gueules : « J’sais … J’sais … J’suis trop con … ». Pardon, pardon d’être un imbécile fini. Pardon d’être aussi débile.

Et t’as juste tellement envie de tout casser, de tout exploser entre tes grandes paluches. D’un œil vide, t’observes la jointure de tes mains, la blessure qui lance et pique. T’as mal et t’veux qu’les autres aient mal. Aussi fort que toi. Autant que toi.

Y a un rire d’un jeune plus loin, tu tournes le yeux. Tu l’as vu entrer avec sa meuf et c’soir, t’aimes pas l’amour. C’soir, ça t’donne envie de cogner tous ces couples heureux. Alors tu beugles : « T’as un problème avec ta belle gueule, connard ? L’insulte est gratuite et fait relever les yeux au jeune homme. Ne fais pas attention, c’est juste un homme ivre, mon chéri, tente de raisonner la petite alors que son homme serre les poings. Oublie-le, oublie-le, mais t’ris. J’suis sûr qu’t’as pas d’couilles et qu’tu t’caches derrière ta meuf. P’tet même qu’c’est elle qu’a les couilles. » Un rire mauvais claque dans l’espace et cette fois, il saisit sa baguette. Et tu te jettes sur lui sous les hurlements de la femme. Un soupire du barman qui continue à laver les verres. Au moins, cette fois, ce n’est pas son bar qui trinque.

(…)

Tu craches au sol, ta salive se mêle à la couleur de ton sang et tu repousses l’gars au sol avec un sourire goguenard. Sa respiration est sifflante, il a le nez en sang et sa meuf sanglote. « Mauviette, tu lâches alors qu’tu vois pas que toi-même tu pisses le sang. T’vois pas qu’t’as la gueule écorchée, brisée. Encore une fois. Et tu te redresses difficilement. P’tain, qu’est-ce qu’l’monde y tangue. Tous des pédales. » qu’tu claques à l’air, au vide alors qu’tu t’traines vers la cheminée. Tu prends trop d’poudre alors qu’tu la jettes dans l’âtre. Mais pour aller où ? T’veux pas retourner dans les bras du manoir familiale, t’as pas envie d’sentir la main de ta mère dans tes cheveux. T’as pas envie d’être un petit garçon. Un instant, la pensée s’égare vers Lili, ton refuge, ton eldorado, la vraie maison. Et puis d’un revers de main, c’est effacé, abandonné. Et puis les yeux sombres s’éclairent, tu balances la poudre qui font tourner les flammes au vert, t’jetant dans la chaleur du feu en baragouinant un truc qu’personne comprend.

(…)

Y a un râle dans le gargouillis de sang quand tu t’effondres hors de la cheminée, tu rampes au sol. T’es moche à faire peur ; l’œil est tuméfié, le nez de travers, les mains pleines de sang. T’as toujours été laid mais là, y a quelque chose d’pire, y a quelque chose d’horrible. Comme si la douleur te faisait revenir de l’enfer. « Tra-Travers, tu craches, tousses alors que le sang s’étale sur son tapis. B’soin d’ai-aide. » Un autre râle sort de ta bouche alors qu’tu te retournes pour être sur le dos, respirer un peu, reprendre ton souffle très brièvement.

Un rire jaune s’écoule, résonne dans la pièce. P’tain, ils avaient tous raisons, t’es juste un déchet.


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Marlon Travers
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Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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(nuit du 22 au 23 février 2007) La tête de la petite créature dépassait à peine la table du salon et pourtant elle mettait un point d’honneur à ne manquer aucun détail. Depuis près de deux heures, elle s’affairait frénétiquement, remuait les quatre coins de la pièce pour retrouver de vieilles photos de mariage, et finissait de temps à autre par s’enfuir à l’autre bout du manoir pour t’apporter une liste d’invités ou un annuaire des meilleurs traiteurs sorciers. Dès qu’elle percevait que ton attention diminuait ou que ton esprit semblait divaguer vers d’autres préoccupations, l’elfe penchait sa grosse tête par-dessus l’accoudoir de ton fauteuil pour se rappeler à ton bon souvenir. Tu te sentais submergé par les informations et ne savait plus très bien si « The honey moon » était le nom de l’hôtel choisi pour la nuit de noce ou celui de pâtissier qui s’occuperait de la pièce montée. Autrefois, tu avais laissé l’organisation de ton premier mariage à ta mère et à ta future épouse, trop occupé que tu étais à parcourir le royaume pour le compte du Seigneur des Ténèbres. Mais cette fois-ci, tout était différent. Tu n’étais pas moins occupé qu’à l’époque mais tu savais parfaitement que la future mariée ne te permettrait pas de te défaire de toute responsabilité quant à l’organisation de la cérémonie. Alors que tu avais demandé à ton elfe de te donner un coup de main, tu ne t’étais pas attendu à ce que la créature prenne cette mission autant au sérieux. Sa dévotion à l’égard de cette tâche t’effrayait même quelque peu. Mais voilà que tes pensées divaguaient à nouveau et que tu fus brusquement ramené à la réalité par un bout de parchemin venu se poser plutôt brutalement sur tes genoux. « Le maître doit encore prendre une douzaine de décision avant que la future madame Travers n’arrive. Il faut rester concentré. » Le parchemin gisant sur tes jambes s’envola sous l’effet du soupir qui venait de t’échapper. Te redressant dans ton fauteuil, tu jetas un drôle de coup d’œil à la petite créature. « Cela fait déjà des heures que tu me parles du mariage de mes parents, de celui de ma sœur, de mon frère et même du mien au siècle dernier. Je ne serais pas surpris que certains des prestataires auxquels nous avons autrefois recouru ne soient plus en vie aujourd’hui. Alors arrête de vider le grenier, je n’ai pas envie que ce salon se transforme en bureau des archives. Yaxley serait fichu de s’y croire chez lui. Et puis Freya voudra sûrement choisir certaines choses elle-même, et de préférence rien qui ne lui rappelle mon premier mariage. » Cette réprimande sembla tout bonnement briser le cœur de ton elfe de maison, dont le visage se flanqua d’une expression outrée. « Bien, si le maître veut d’un second mariage tout aussi infructueux que le premier… » L’elfe a beau grommeler dans son coin, sa mesquinerie ne saurait pourtant t’échapper, trop habitué que tu es à l’entendre maugréer. Tu lèves alors ta baguette dans sa direction, prêt à lui infliger une bonne correction, quand le feu de la cheminée se met à frétiller et à prendre une mystérieuse lueur verte. Ton salut est enfin arrivé ! Tu ranges précipitamment ta baguette, peu désireux que Freya te voit lever la main sur ton serviteur. Les flammes s’agitent et en un bruit sourd, un homme est brusquement projeté à tes pieds, maculant par la même occasion ton tapis de son sang visqueux. Tu te lèves d’un bond et sors une nouvelle fois ta baguette, mais ton elfe te précède et bondit sur le nouveau venu en lui enfonçant le tisonnier dans les côtes. « Vous n’avez pas le droit de souiller le tapis de monsieur Torquil ! » La petite créature s’égosille et affuble l’homme à terre de tous les noms parce qu’il a ruiné le tapis préféré de ton père. Mais malgré le nez probablement cassé et le sang sur le visage, tu reconnais le sorcier qui réclame piteusement ton aide. « Leopold Crabbe ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? T’es encore plus amoché que d’habitude, c’est pas beau à voir. » D’un coup de baguette, tu verrouilles l’accès à la cheminée, au cas où quelqu’un d’autre aurait encore la brillante idée de débarquer dans ton salon sans prévenir. Puis, tu te rapproches de ton ancienne recrue et passes son bras par-dessus ton épaule avant de l’agripper par la taille pour la remettre debout. Face de troll était plus lourd que tu ne l’aurais imaginé, aussi tu l’installes sans ménagement sur le canapé le plus proche et laisses sa carcasse s’écrouler sur les photos du mariage de tes parents. D’un geste de la main, tu fais signe à ton elfe de maison horrifé d’aller chercher une carafe d’eau, pendant que tu observes Leopold d’un air curieux. Tu ne sais pas bien ce qu’il lui est arrivé mais il a l’air plus ivre que réellement blessé. Sans prendre la peine de le prévenir, tu lances un Episkey sur son nez qui se redresse dans la foulée. « Sorcière Hebdo ne te décernera pas le prix du nez le plus charmeur, mais je suppose que c’est déjà mieux. » Tu t’éloignes de quelques pas et viens porter tes lèvres au verre de vin que ton elfe ne t’avait pas laissé terminer. « Bon tu vas me dire ce qu’il s’est passé pour que tu te permettes de débarquer chez moi comme ça à une heure aussi tardive ? T’es pas vraiment la personne que je m’attendais à voir. » Le ton de ta voix était faussement maussade. Certes Leopold n’était pas Freya, mais il avait eu le mérite de te débarrasser de cette histoire de préparatifs de mariage.

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T’as la vision, les sens embrumées, t’es pas bien sûr d’c’qui se passe quand la cheminée te crache sur l’tapis. Tout c’qu’tu sens c’est le tisonnier qui s’enfonce dans tes côtes et le cri qui s’échappe de tes lèvres est horrible tant c’est douloureux, tant la brûlure te donner l’impression de cramer et déjà tu te débats. « Enfoiré ! P’tain d’merde, j’vais t’exploser la gueule ! » Tu craches entre tes dents serrées, la haine, la souffrance t’animant soudainement, brutalement. « Vous n’avez pas le droit de souiller le tapis de monsieur Torquil ! » « J’t’assure qu’l’prochain qu’j’vais souiller, c’est toi ! Tu beugles à l’elfe de tes deux. T’as jamais aimé ces trucs et là tu t’jures qu’tu vas l’passer à la broche. Ou alors t’offriras sa tête à son maitre. Un grondement résonne dans la pièce et tu lui craches à la gueule : t’vas tellement prendre cher. » Et c’est un concert d’insultes qui s’échangent, de hanches qui bougent pour déloger la créature. « DEGAGE ! ELFE D’MERDE ! », qu’tu beugles, hurles, trop affaibli par l’alcool et l’combat précédent pour prendre l’dessus. Trop embrumé pour que tes mouvements soient corrects.

« J’vais tellement te - Leopold Crabbe ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? T’es encore plus amoché que d’habitude, c’est pas beau à voir. Et là tu te stoppes, tournant tes yeux sombres vers lui. Baguette au poing, l’mangemort verrouille sa cheminée et vient ensuite t’aider à t’redresser. L’elfe tombe de toi et tu t’appuies sur Marlon. D’puis quand, j’suis beau à voir ? Humour, humour alors qu’t’as clairement l’cœur trop dans l’estomac pour l’faire. Mais au fond, c’est vrai. Y a jamais rien eu d’joli chez toi. La gueule cassée, brisée, ton corps est celui des colosses qui tuent, prennent par la force mais jamais par la puissance de leur charisme. T’es d’ceux qui vivent dans les combats, les batailles, les gloires. T’es né pour vaincre, pas pour séduire. T’es né pour prendre, pas pour demander poliment, gentiment. J’a-avais … T’as la gorge si sèche. Ça brule même dans l’gosier, t’as l’nez plus tordu qu’d’habitude et l’œil torve. La respiration est rapide. B’soin d’ai-aide. » Tu t’écroules sur l’canap’ dans un gémissement d’douleur. « Mais ton machin-là, tu désignes l’elfe qui part chercher un truc, il a un drôle d’sens d’l’accueil. » Il est même aussi accueillant qu’la porte d’Azkaban.

L’episkey t’fait grogner d’douleur et tu tournes tes yeux sombres où la pupille et l’iris se mangent. Tes yeux sous si noirs et injectés d’sang. « Sorcière Hebdo ne te décernera pas le prix du nez le plus charmeur, mais je suppose que c’est déjà mieux. » « Merci mec. T’souffles, l’haleine encore pleine d’alcool. Franchement, tu t’attendais pas à c’que ce soit un tendre, il l’a jamais été avec toi. D’un côté, vous êtes des hommes, des vrais. Vous pleurez pas pour un nez pété, mais un cœur brisé, saccagé, oui. Tu l’observes s’éloigner. J’t’laisse c’prix-là, tu glisses avec un petit rire qui se suicide dans une quinte de toux. Ok t’as encore trop mal aux côtes pour l’faire. Bon tu vas me dire ce qu’il s’est passé pour que tu te permettes de débarquer chez moi comme ça à une heure aussi tardive ? T’es pas vraiment la personne que je m’attendais à voir. J’m’disais qu’y a qu’toi qui pouvait m’ai-aider, t’expliques doucement, lentement. Et y a comme un poids qui tombe sur toi, y a comme les souvenirs qui reviennent à la gueule. Désolé, si j’interromps ta soirée – les yeux regardent autour de toi. Ça ressemble à une sorte de commémoration. Mémoire ? T’hasardes un peu, tu tâtonnes. Franchement, sa soirée en tête à tête avec ses souvenirs avait l’air bien chiante. P’tet qu’tu l’as sauvé. Un p’tit rire jaune, nerveux : j’ai bu et j’m’suis battu. Bien sûr, y a qu’à voir ton état et ton haleine. Tu pues l’alcool, tu sens le combat à plein nez. Pa-Parce qu’j’m’suis fait j’ter par ma meilleure amie … Un silence. Tu serres les dents, t’avoues : j’l’ai demandé en mariage. Elle a dit qu’c’était n’importe quoi. Les poings tremblent, la colère revient pernicieuse, rageuse. Elle avale tout cette putain de haine. Mais y a aussi le chagrin qui point à l’horizon. Une tristesse s’écoulant en vagues lentes à même l’âme, à même le cœur. Elle a ris. » Elle s’est moquée. Et t’as plus trop rien à espérer. Ouai, t’sais, t’es qu’un cas désespéré.

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Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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(nuit du 22 au 23 février 2007) Un air mi-amusé mi-affligé s’installe sur ton visage alors que tu observes le combat entre ton elfe de maison et un Leopold Crabbe manifestement ivre. Les insultes fusent à la même allure que les menaces et personne ne semble vouloir rendre les armes. Alors tu finis par intervenir en sommant la petite créature de disparaître à la cuisine. C’est bien à contrecœur que l’elfe s’exécute tout en prenant bien soin d’emporter le tisonnier à sa suite. Conscient qu’il valait mieux ne pas insister pour qu’il revienne avec une carafe, tu en fais apparaitre une sur la table basse et tends un verre rempli d’eau à Leopold, qui semble en avoir grand besoin. « Il est généralement plus accueillant lorsque les gens passent par la porte d’entrée et évitent de ruiner des choses ayant appartenu à son ancien maître bien aimé. » Le ton de ta voix est tout à fait neutre mais ton regard trahit l’éternel agacement que tu ressens devant la loyauté sans borne de ton elfe envers ton père mort depuis des années. Et puis les traits de ton visage se détendent à nouveau alors que Crabbe prétend que c’est toi qui allais recevoir le prix décerné par Sorcière Hebdo. « Maintenant que Rodolphus est à la tête du service de régulation des médias, je ne serais pas étonné s’il venait à rafler tous les prix cette année. » Rodolphus avait beau être un ami longue date, tu ne te lassais jamais de moquer sa soif de reconnaissance et de célébrité. Mais voilà que les propos de Leopold t’incitent déjà à reprendre ton sérieux. Il n’y avait que toi qui pouvait l’aider ? Mais à quoi faire ? Dans quel pétrin était-il encore allé se fourrer ? Alors qu’il n’était encore que ta recrue, Crabbe enchainait déjà les situations foireuses et plus d’une fois, tu avais dû prendre sa défense alors qu’il s’était montré un peu trop bagarreur. Crabbe avait un caractère et une face de troll, il était taciturne et bien souvent grossier, et pourtant, toi tu avais toujours cru en lui. Et il ne t’avait pas déçu une seule fois, alors tu pouvais bien lui laisser le temps de s’expliquer quant aux raisons de sa présence ici, chez toi. Mais lorsqu’il fait mine de s’intéresser à toute la paperasse étalée dans la pièce, tu feins de ne pas comprendre sa question qui ne tient qu’en un sol mot. Et tu le laisses continuer le récit de ses aventures. Jusque-là, oui tu avais bien remarqué qu’il avait bu et qu’il s’était battu, pas besoin d’être doté du troisième œil pour le comprendre. Maintenant il ne restait plus qu’à essayer de comprendre pourquoi il en était arrivé là. L’air perplexe, tu fronces les sourcils devant le reste de son histoire. T’es pas vraiment doué en relations humaines, y a qu’à voir ton premier mariage raté qui s’était achevé sur la mort de ta femme, mais tu vois bien que quelque chose cloche dans son récit. Alors tu te glisses dans ton uniforme de chef de la brigade de police magique et tu tentes de remonter jusqu’aux origines du problème. « Tu veux vraiment l’épouser ou est-ce à cause de l’alcool que tu t’es mis cette idée en tête ? Parce que généralement, on ne se marie pas avec ses amis. » Non chez les gens comme toi, on n’épousait pas une personne en raison de sa proximité affective mais plutôt pour la nature de son sang, c’est sûr que c’était beaucoup mieux… Tu étais clairement mal placé pour lui faire la leçon mais il était venu te voir toi, alors maintenant il fallait bien qu’il en assume les conséquences comme un grand. Haussant un sourcil comme pour marquer ta suspicion, tu observes Crabbe un court instant. « Tu avais bu quand tu lui as fait ta demande ? Parce que cela pourrait expliquer qu’elle se soit foutue de toi et t’ait dit que c’était n’importe quoi. C’est pas le genre de demande en mariage dont rêvent les femmes. » C’est exactement ce que Freya t’avais dit alors que tu lui proposais de t’épouser pour sauver la mise à vos familles respectives. Mais finalement elle avait fini par accepter, alors tout n’était pas perdu pour Leopold. « Mais bon, on peut peut-être arranger ça. C’est qui ta meilleure amie, je la connais ? » Quand Marlon Travers disait pouvoir arrange quelque chose, c’était rarement bon signe. Mais le pauvre Crabbe ne semblait pas avoir beaucoup d'alternatives.
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Le verre d’eau qu’il te donne t’arrache un semblant de sourire : « Merci. J’avais l’gosier sec, t’lâches simplement et tranquillement. Et tu le vides d’un trait avec un « ah » appréciateur, plein de chaleur. Ça te fait du bien, ça t’fait vraiment trop d’bien. Il est généralement plus accueillant lorsque les gens passent par la porte d’entrée et évitent de ruiner des choses ayant appartenu à son ancien maître bien aimé. Il aimait tellement ton paternel ? T’hausses un sourcil et pis tu compares avec Mimley. R’marques celle de ma mère mourrait pour elle. T’en as jamais voulu un tout neuf, t’sais ? Parce qu’il a l’air un peu trop accroché à son ancien maitre. » Toi, tu t’en débarrasserais vite fait bien fait. Plus d’questions, pas d’hésitations. Ta mère t’a répété comme un elfe trop attaché à son ancien patron pouvait être relou et peu fiable. C’est le genre de chose dont on se débarrasse en premier dans une maisonnée bien comme il faut. Tu te vautres un peu plus dans l’canap et t’observes l’mangemort : Travers a toujours été égal à lui-même, froid, implacable. Certains diraient même détestables mais franchement, c’est qu’des branquignoles ceux qui pensent ça. « J’peux même t’l’offrir pour ton anniv’, t’sais. » Cadeau d’un pote à un pote hein.

« Maintenant que Rodolphus est à la tête du service de régulation des médias, je ne serais pas étonné s’il venait à rafler tous les prix cette année. » « Ah ouai ? Pourtant, t’as un nez mieux qu’l’sien t’sais. Lui j’trouve qu’ça ressemble à une patate chaude et molle. » Ouai, t’es en train disserter sur la beauté de tel ou tel pif, mais tu t’y connais dans l’sujet. T’es versé dans les nez. Y a qu’à voir la gueule du tien et combien Lili l’a retapé. Tiens, pourquoi tu penses toujours à elle ? T’as pas appris combien ça faisait mal dans le poitrail ? Combien y a son rire moqueur, vengeur qui revient à tes oreilles ? Et tu secoues la tête comme un cleps qui s’ébroue pour la chasser.

Tu as pu envie d’penser à elle.
Et pourtant, y a qu’elle, tout le temps, en permanence. Où qu’t’ailles, elle est là. Elle est pas si loin de toi. Nouveau loupé au cœur, nouveau goût d’bile dans la bouche. « Tu veux vraiment l’épouser ou est-ce à cause de l’alcool que tu t’es mis cette idée en tête ? Parce que généralement, on ne se marie pas avec ses amis. » Ah première nouvelle ? Tu reposes tes yeux sombres sur Marlon, fronçant les sourcils à ses mots et l’écoutant. « Tu avais bu quand tu lui as fait ta demande ? Parce que cela pourrait expliquer qu’elle se soit foutue de toi et t’ait dit que c’était n’importe quoi. C’est pas le genre de demande en mariage dont rêvent les femmes. » « Alors faut faire comment ? Toi, tu d’mandes comment c’genre d’chose ? Genre genou à terre, musique à la con en fond et roses partout ? Un silence. Tu te grattes la tête. Et si elle est allergique aux fleurs, on fait comment ? On doit choisir un endroit comment ? » Et soudain, Marlon Travers devient ton coach en demande en mariage parfaite. « Et ouai, tu baisses un peu les yeux, j’étais torché. Mais elle sait qu’j’suis torché souvent mais Lili, elle m’aime comme ça. » Enfin, elle t’aime pas particulièrement quand tu t’es foutu la tête à l’envers mais elle t’aime comme t’es. Quand t’es pas bien, quand tu ronchonnes, quand t’es tout fêlé. Elle t’aime avec tes mains calleuses et sales et tes traits pas beau. Elle t’aime pour ce que t’es. Enfin, tu le croyais, tu l’pensais. «  C’est juste … Tu vois … qu’elle s’est jamais moquée. » C’est la seule qui s’est jamais moquée, c’est la seule qui t’a vraiment accepté. « Jusqu’à aujourd’hui. » Putain, qu’est-ce que ça fait mal.

« Mais bon, on peut peut-être arranger ça. C’est qui ta meilleure amie, je la connais ? » « C’est Lile O’Neill. On s’connaît d’puis Poudlard. Elle a toujours été gentille avec moi. » Et pas beaucoup de monde a été gentil avec toi. Pas beaucoup t’ont pardonnés ta grosse voix, tes airs patibulaires, ta colère. Pas beaucoup ont appris, compris les reliefs de ton cœur. « Et pis, elle est jolie, Lili. » Elle a pas ses beautés sophistiquées, ses coupes parfaites et les dernières fringues à la mode mais elle est naturelle, belle à sa manière. Tu te tritures les doigts, regardes Marlon de temps à autre et lâche : « T’arrangerais ça comment, toi ? » Parce que toi, tu sais pas bien comment faire ; tu sais casser mais pas réparer. Tu sais tuer mais pas pardonner. Tu sais prendre mais pas donner. « Avec des fleurs, un g’nou à terre et de la musique à la con ? »

Parce que maintenant, tu regrettes.


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Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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(nuit du 22 au 23 février 2007) Leopold avait beau être fortement imbibé, il n’avait pas tort pour autant. Cela fait déjà bien des années que tu aurais dû te procurer un nouvel elfe de maison, plus soucieux de tes préoccupations à toi et non de celles du cadavre qui te servait de père. Mais voilà qu’il demeurait un problème dans l’équation. « J’ai bien songé à prendre un nouvel elfe. Mais l’entreprise de mon frère Louis a le monopole de la vente d’elfes de maison au Royaume-Uni. Et je suis certain qu’il s’arrangerait pour me refourguer une créature encore pire que celle-là. » Tu ne cachais que rarement le mépris que tu vouais à l’égard de cet aîné trop imposant, trop brillant. Néanmoins la proposition de Leopold de t’offrir un nouveau serviteur pour ton anniversaire parvint à t’arracher un maigre sourire. Tu doutais fort qu’il connaisse véritablement ta date de naissance, mais inutile d’aborder le sujet alors que d’ici quelques heures, il ne s’en souviendrait même pas, trop occupé qu’il serait à lutter contre sa gueule de bois.

Ce n’est pas que tu n’apprécies pas sa présence, mais disons que tu n’as pas envie d’écouter Leopold pleurnicher toute la nuit sur ton canapé, alors tu le laisses continuer son histoire et espères en obtenir rapidement le fin mot. Tu avais vu Crabbe dans bien des états, mais jamais tu ne l’avais connu aussi abattu et désespéré. Il avait tant de questions et absolument aucune réponse. Il se perdait dans le flot de ses propres divagations, se demandant comment offrir des fleurs à une femme qui y serait allergique… Son discours semblait avoir perdu tout son sens. Alors soudain, tu plantes un regard dur sur sa gueule amochée et poses une main ferme sur son avant-bras comme pour lui intimer de se tranquilliser. Tu restes silencieux durant quelques instants et tâches de remettre de l’ordre dans ses propos. Lile O’Neill. Une sang-pur, c’est déjà beaucoup venant de la part de Crabbe. Tu n’aurais pas été étonné qu’il s’entiche d’une femelle troll. Ce garçon avait toujours été si imprévisible, sans parler de son goût pour l’inhabituel. « Des fleurs et de la musique, pour quoi faire ? Réveille-toi, on n’est pas chez les moldus. On vaut mieux que cela. » Et pourtant si Freya t’avait dit que c’était la seule condition à laquelle elle te dirait oui, tu te serais sûrement retrouvé à ramper jusqu’à ses pieds avec un bouquet de roses glissé entre tes dents. Mais là devant Leopold, tu avais une certaine réputation à entretenir. « Si elle s’est vraiment foutue de ta demande, alors c’est à elle de revenir vers toi. Il ne manquerait plus que tu te rabaisses à lui faire la cour. Le mieux pour l’attirer dans tes filets c’est de jouer sur la corde sensible, frapper là où ça fait mal. Elle a des frères et sœurs ou des proches que tu pourrais menacer ? Je te garantie qu’il n’y a pas mieux pour la faire accourir sur ton palier, folle de rage et prête à tout pour sauver les siens, y compris à t’épouser. C’est peut-être pas ce qu’il y a de plus romantique, mais c’est ainsi que j’ai poussé Freya Abbott à me dire oui. » Si Freya t’entendait te vanter de l’avoir faite succomber d’une manière aussi odieuse, il y a fort à parier que sa sentence serait terrible. Mais heureusement pour toi, ta chère et tendre se faisait désirer et n’était pas encore rentrée au manoir, sûrement retenue par quelques-unes de ses affaires avec l’Ordre. Désormais persuadé de retenir l’attention de Leopold, tu lâchas enfin son avant-bras et revins t’enfoncer dans ton fauteuil. Reprenant ton verre de vin d’une main, tu remis de l’eau dans celui de Crabbe du bout de ta baguette. Laissant un temps raisonnable à Leopold pour assimiler tes paroles, tu laissas ton regard se perdre dans l’observation des photos que ton elfe avait éparpillé un peu partout dans la pièce. Tes pupilles sombrent vinrent alors se poser sur un cliché de ton premier mariage. Ta mine s’assombrit inévitablement devant le sourire éclatant qu’arborait alors ton épouse. Tu poussas un long soupir avant de t’intéresser à nouveau à ton visiteur. « Les parents de ma première femme ont marchandé leur fille contre une poignée de partisans pour le Lord. J’ai accepté de la prendre pour épouse et en échange j’obtenais une dizaine de larbins prêts à faire le sale boulot. Cette femme s’était retrouvée au rang de simple marchandise. Et pourtant elle n’avait pas l’air d’être malheureuse le jour du mariage. » Tu tendis alors la vieille photo à Leopold avant de reprendre cette argumentation que tu jugeais très sensée. « Finalement ce n’est pas tant la demande en mariage qui compte, mais plutôt ce que tu leur fais miroiter. Si tu parviens à prouver à Lile qu’à tes côtés elle aura une vie remplie de bonheur et d’aventures, alors elle finira sûrement par céder. Le tout c’est de ne pas baisser les bras trop vite. Le mariage, l’engagement, ce sont des choses qui font peur. Regarde Freya, elle n’a jamais voulu officialiser notre relation et maintenant elle va annoncer notre mariage sur des faireparts choisis avec amour. » Un rire amer s’échappa d’entre tes lèvres avant que tu ne portes ton verre de vin à ta bouche. Ce n’était pas peur de l’engagement que Freya refusait d’officialiser votre relation, mais tu ne pouvais pas avouer à Leopold que ta future épouse craignait les représailles de l’Ordre. Alors une fois de plus, tu t’enfermas dans tes faux-semblants.

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