BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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MessageSujet: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyLun 13 Avr - 16:42
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@leopold crabbe

greece, end of summer 1993. Peut-être qu'elle aurait dû commencer par un autre pays. Un où le soleil ne brille pas avec autant d'enthousiasme dès le matin. Rude, songe-t-elle avec une mauvaise foi qui ne la fait pas rougir. Et elle roule dans le lit, manque d'en chuter. Tout de suite, la pluie irlandaise lui manque, un peu. Sans doute parce qu'après une nuit bien arrosée au Retsina, elle veut larver tranquillement dans son lit et pas se faire narguer par le soleil.

toc toc toc

« Mhhhhh. » Traduction: urgh, leave me alone. Mais les coups insistent, juste assez poli pour ne pas dégoncer sa porte mais pas assez compatissants pour la laisser re-sombrer dans le sommeil du juste. Décoiffée et débraillée dans son pyjama I'm a unicorn, talk to my corn, elle arrive à peine à reconnaître sa voisine trop nosey pour son goût. Le sourire de la vieille femme lui tire un sourire pas vraiment convaincu. « B-bonjour, madame Nikos, marmonne-t-elle en ravalant un bâillement, l'accent irlandais à trancher au diffindo : je peux vous aider ? » « Oh, non, ma chère ! Je vous ai entendue rentrer tard » Un regard mauvais de personne mal réveillée la fusille. Mais ça n'effraie pas plus cette dame que ça n'effrayait sa mère. « Je voulais savoir si ça allait et si vous aviez besoin d'aide. » Bullshit, songe-t-elle. La vieille dame a reconnu elle-même qu'il ne se passait pas grand chose dans le voisinage avant qu'elle arrive - le version polie pour je n'ai aucun ragot croustillant digne de ce nom dans ce patelin. Alors oui, c'est du bullshit. « Pardon ? » Oupsie. Lili offre un sourire chargé de cette cordialité de voisinage quand elle réalise qu'elle a marmonné et elle secoue la tête : « Rien, merci de vous être inquiétée, madame Nikos, avec un sourire : je ferai en sorte de ne pas attiser votre curiosité de commère être aussi bruyante la prochaine fois » Le corps recule de l'encadrement de la porte, s'apprête à se recoucher mais une silhouette immense accroche son regard, au coin de la rue, et lui tire un sourire plus large, plus sincère aussi.

« LEO ! » s'écrie Lili, abandonnant la voisine sur le pas de sa porte. Elle a sûrement l'air d'une folle avec ses cheveux blonds en vrac, son pyjama froissé, à courir pour sauter sur le géant qu'elle ne s'attendait pas à voir ici. Mais elle s'en fout, toute à la joie de revoir son ami. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu aurais dû me prévenir, je serais venue te chercher ! Enfin, ta surprise me fait plaisir mais quand même, rien n'est prêt pour t'accueillir. » Une bise est collée sur la joue du Crabbe. Et les méninges s'emboîtent enfin. Un sourcil s'arque alors qu'une phrase de sa dernière lettre lui revient en tête : It was AW-FUL. And so humiliating. I spent the next day crying my eyes out. « Leo ? » Il y a le début d'un don't tell me dans sa moue. « Fais gaffe, ils ont des journaux ici aussi. »


Dernière édition par Lile O'Neill le Sam 18 Avr - 22:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyLun 13 Avr - 17:34
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(Fin de l'été 1993) It was AW-FUL. And so humiliating. I spent the next day crying my eyes out. Les mots t’arrachent un rictus mauvais, une colère enfle dans l’estomac, dégueule sa haine dans l’œsophage, remontant comme une sensation de bile, de brulure amère. « J’vais l’buter ! », un grondement est lâché, léché dans la rage qui t’enveloppe alors qu’tu jettes la lettre sur ton bureau.  Qui a osé la faire pleurer ? Qui est-ce qu’tu vas bouffer ?

P’tain l’con qui l’a fait pleurer va bouffer sa race si fort.

« ‘Man, j’prends deux jours d’congés. Quoi ? Leo’, il y a un problème ? Nah, une amie a b’soin d’aide pour un truc. D’accord. Tu seras prudent, mon chéri ? Ouai, ouai. Oh et n’oublies pas de me ramener des souvenirs de Grèce. Ok, s’tu veux. » Machine de guerre, t’es déjà tourné vers quand, comment et pourquoi tu vas buter l’enfoiré qui a choisi d’lui massacrer l’cœur et les sentiments. On ne touche pas à ta Lili. Jamais. Si on veut continuer à vivre longtemps et paisiblement.

(…)


L’portoloin t’a retourné l’estomac, t’as un sale goût d’gerbe dans la bouche. Et pourtant, tu te forces à ravaler, à prendre ton sac et avancer. « Fais chaud dans c’pays d’merde. », tu claques d’la langue et dévales la pente jusqu’au village où Lili a envoyé sa carte postale. Tu sues dans ta chemise et t’as l’jean qui colle. Vivement qu’tu démontes la gueule d’c’connard et qu’tu retrouves ta pluie. « Euh. Salut ? Tu tentes auprès d’un mec croisé qui te regarde avec des points d’interrogations dans les yeux. Anglais ? Tu demandes au petit bonheur de la chance pour trouver ton chemin. Il fait non de la tête. Ok, pardon mec qui cause pas l’anglais, tu fais en guise d’excuse. Et tu tentes avec un nouveau type avant d’entendre un : LEO ! Sa voix te fait louper un battement de cœur mais étale un sourire sur ta face tordue, amochée. LILI. Et elle déboule à toute vitesse, cheveux en bataille, pyjama vaguement présentable alors que tu la soulèves comme un rien et que tu la fais virevolter dans tes bras. Et puis tu la serres fort. Elle est si menue, délicate entre tes grandes paluches, elle est si accrochée à toi alors qu’tu l’enveloppes de ta chaleur, de ta tendresse. De tes pupilles sombres, tu détailles son visage, ses yeux bouffis d’sommeil, son odeur de sommeil et d’alcool. Tout va bien, elle est entre tes bras. Tout va bien, tu la protégeras.

« Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu aurais dû me prévenir, je serais venue te chercher ! Enfin, ta surprise me fait plaisir mais quand même, rien n'est prêt pour t'accueillir. », elle souffle alors que le sourire s’étire un peu plus fort, te rendant plus moche à regarder. T’as d’ailleurs encore des points de sutures à l’arcade sourcilière : t’as jamais caché qu’les entrainements abîment l’corps et la face. Mais franchement, dans ton cas, ça change pas grand-chose. Tu veux répliquer un « tada surprise » mais Lili comprend qu’il y a anguille sous roche et le mouvement de son sourcil précède le « Leo ? » suivi d’une moue adorable, canaille un peu aussi. « Fais gaffe, ils ont des journaux ici aussi. Un rire lui répond, ricoche sur les murs. C’est joyeux, sincère, ça vient du cœur. Ah ouai ? Déjà des m’naces alors qu’j’viens qu’pour toi ? Un baiser doux, timide sur son front alors que tu la reposes au sol en faisant bien attention de pas la briser, de rien casser. J’m’suis dit qu’j’allais t’faire une surprise et apprendre à c’fils d’pute qu’on t’fait pas pleurer, ça y est c’est craché, jeté. T’as même pas l’air de t’émouvoir et y a que Lili qui peut comprendre à quel point t’es sérieux sur l’sujet. A quel point tu laisseras jamais personne s’en sortir entier pour avoir osé bousiller la plus belle personne qui existe sur cette terre. Y r’ssemble à quoi, ce gars ? » T’es sûr qu’c’est encore un joli cœur qui croit qui peut tout avoir et pisser sur la terre entière.

Il va apprendre qu’t’es celui qui pisse sur les autres.
Et qui les fait hurler. Bref, y a pas de soucis, en la matière t’es partageur et pas du tout voleur. T’aimes donner, donner et encore donner. Avec une douceur qu’on te connait peu, tu repousses une mèche de ses cheveux derrière son oreille avec une délicatesse tendre. « Sympa l’pédoc. J’crois qu’ta corne est juste là. » et tu touches un de ses épis avec un sourire d’abruti content.

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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyLun 13 Avr - 18:39
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@leopold crabbe

La vue du grand Crabbe lui fait tout oublier. Des bonnes manières à le regard judgemental de la vieille voisine sur le visage cabossé de Leo. Les bras noués autour du cou de l'homme, elle se laisse envelopper toute entière dans l'étreinte familière, dans cette chaleur bien connue, réconfortante. Merlin, elle déteste son odeur de clope froide, elle n'aurait jamais cru que ça lui manquerait autant. Dans les bras du tireur, il y a comme une réalisation, un peu surprenante, qu'ils lui ont tous manqué pendant cet été. Pio, ses parents, même Gem et Aries. Et Leo aussi.

Le sourire lui bouffe le visage, chasse la fatigue et tire ses questions à bout portant. Il aurait dû lui dire ! Elle aurait préparé sa venue, se serait arrangée pour prévoir des activités qu'il aime (manger, principalement). Et elle aurait rangé son petit studio « Où est-ce que tu as eu cette blessure ? » Les mains s'emparent du visage, le regard inspecte avec satisfaction les sutures, vérifient que tout a été bien fait (vieille habitude de fille de médicomages). « Rassure-moi, tu comptes pas débarquer à chaque fois que t'as une blessure, hein ? Parce que ça va te coûter cher en portoloin internationaux cette histoire. » Puis elle se rappelle. Puis elle comprend.

Leo reste Leo. Elle aurait dû s'en douter en écrivant sa lettre, elle s'en donnerait des coups de journal.
Elle ne pensait pas qu'il viendrait jusqu'ici though

« Ah ouai ? Déjà des m’naces alors qu’j’viens qu’pour toi ? » Le baiser sur son front ne défroisse pas le sourcil, n'amadoue rien du tout. Et les poings se posent sur les hanches, posture ô combien familière avec lui. « J’m’suis dit qu’j’allais t’faire une surprise » Elle fixe, sceptique, pas du tout convaincue. « et apprendre à c’fils d’pute qu’on t’fait pas pleurer » Elle secoue la tête. Leo reste Leo, hein ? Ce n'est pas comme s'il ne l'avait pas prévenue, il y a des années en arrière, quand il a quitté Poudlard. « Tu ne vas pas faire ça. » Ca fait des années qu'elle a perdu le ton patient, raisonnable avec lui. Des années qu'elle a compris qu'il fallait ordonner avec autorité, sinon il n'en fait qu'à sa tête. « Y r’ssemble à quoi, ce gars ? » Et encore, ça ne fonctionne pas toujours ... Les yeux roulent dans leurs orbites, blasés. Lili le connait par cœur. « Je ne sais plus. » Haussement d'épaules. Elle sait très bien mais elle ne va pas lui dire et risquer qu'il démolisse tous les bruns aux yeux noirs du coin (et ils sont nombreux en plus). « Et puis, c'est pas important. » Si elle sourit quand il replace ses cheveux, ce n'est pas pour faire la brave ou la dure. Elle dit la vérité, elle a pleuré une journée, vexée d'être tombée dans le panneau, cette blague de mauvais goût. C'est déjà plus que ce que ce mec mérite.

« Sympa l’pédoc. J’crois qu’ta corne est juste là. » « Pff ! » Mais un rire ourle les lèvres en sourire, Lili réalise qu'elle est en pyjama et ça ne la dérange pas. Ne la gêne pas. Elle a grandi avec trois frères, partagé une chambre avec l'un d'eux jusqu'à Poudlard. Des deux mains, elle aplatit les cheveux, essaie de mettre un peu d'ordre dans le chaos de sa chevelure du matin, façon crinière 100% bio. « Viens, rentre. Il fait plus frais à l'intérieur. » L'invite-t-elle en attrapant son sac pour l'obliger à la suivre (et ne pas partir en chasse immédiatement). « Tu dois avoir soif en plus. » L'irlandaise s'apprête à l'appâter avec une bière de midi, bien fraîche. Mais elle semble surprise en voyant que sa voisine n'a pas bougé. « Oh, madame Nikos, désolée. Vous vouliez autre chose ? » La main entre dans le champ de vision de la vieille femme qui dévisage Leopold comme s'il faisait potentiellement partie de la mafia ou d'un gang. « C'est mon ami, Leopold. Désolée, il ne parle pas le grec, s'excuse-t-elle : Au revoir ? » La voisine cligne des yeux, se reprend (alors c'est vrai que les irlandais ont du sang de géant ? se dit-elle) et les salue : « Oui, bonne journée ma petite ! Je vais préparer des feuilles de vigne farcies ce soir, je vous en rapporte. » « Oh non, madame Nikos, pas la peine de vous embêter, on ne sera pas là. » Un clin d'oeil entendu, un sourire saupoudré d'innocence et ses doigts s'enroulent autour du bras de Leo pour l'entraîner dans la minuscule maison. « C'est ma voisine, madame Nikos, explique-t-elle en allant fourrager dans le garde-manger magique pour en sortir une bière froide qu'elle fourre dans les mains de Leo : Ne fais pas attention à elle, c'est une vieille personne qui s'ennuie, elle est juste curieuse. Je vais poser ton sac en haut. Tu es là pour combien de temps ? » Et l'air de rien, elle grimpe les marches avec les affaires de Leo en otage.


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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyMar 14 Avr - 16:14

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Un sourire s’étale sur ta face aux mots, aux mains délicates, fines, féminines qui t’enveloppent la gueule pour t’attirer vers elle. « Entrainement, tu marmonnes alors qu’elle inspecte, détaille, caresse en douceur les reliefs de ton visage. T’inquiètes, l’médicomage était pas trop con et enrhumé d’la baguette. C’est ta mère qu’a insisté pour qu’t’y aille. Elle râle des cicatrices, du concours de la trogne la plus amochée qui traîne dans ta famille. D’façon, chez les Crabbe, soyons honnêtes, y a rien à sauver d’ce côté. On naît dégueulasse, on reste dégueulasse. Rassure-moi, tu comptes pas débarquer à chaque fois que t'as une blessure, hein ? Parce que ça va te coûter cher en portoloin internationaux cette histoire. Nah, fais trop chaud sur ton caillou, » le petit sourire la taquine, glissant en filigrane qu’elle a qu’un mot à laisser échapper et t’es là. T’as toujours été là.

P’tet qu’l’irlandaise l’a jamais vu ou a poliment détourné les yeux quand il fallait. Mais à Poudlard, t’étais toujours quelque pas derrière, t’étais toujours là pour crever ceux qui auraient eu l’audace, la crasse d’la toucher. On sait bien qu’t’as pas trop b’soin d’excuse pour cogner. On sait bien qu’t’as pas trop d’excuse pour vouloir la protéger. Parait qu’c’est ta sale façon d’aimer.

Elle sait bien Lili comme t’es, c’qu’t’es. Y a eu trop d’années à s’fréquenter pour pas qu’elle connaisse chaque petits détails, chaque petites subtilités de ton affreuse personnalité. Elle sait comme les poings se serrent vites, que la violence mâchonne et assaisonne un cocktail molotov de coups, d’horreurs, de peurs. Sa tête fait « non », mais tes tripes disent « oui ». Oui pour lui faire regretter, pour arracher ses intestins pour lui faire bouffer. « Tu ne vas pas faire ça. » « Et pourquoi pas ? », si elle est butée, t’l’es tout autant. « Il t’a fait chialer, les doigts craquent un à un, démangeaison sourde d’envie de frapper, briser quelqu’un. Ça m’suffit, perso. Rien besoin de plus pour faire pleuvoir l’enfer et fendre la terre pour elle. La question sur l’apparence tombe et elle fuit d’un : Je ne sais plus. Lili, m’prends pas pour plus con qu’j’su - Et puis, c'est pas important. Elle coupe alors qu’tu replaces une mèche de ses cheveux et tu grondes devant son sourire solaire, incendiaire. La méfiance te fait plisser les yeux et lâcher : J’t’jure qu’c’est pas fini. » T’auras une description et un nom. T’auras ta vengeance.

« Pff ! », qu’elle souffle et pouffe, laissant un rire lui échapper qui calme un peu l’appétit de rancune, mais qui fait pas reculer la future infortune d’ce type. Elle tente de lisser la crinière de lionne qu’elle a mais tu reviens y foutre le bordel de tes grosses paluches, semant pagailles et batailles dans ses cheveux. Un rire résonne, ferait presque trembler les murs devant sa bonhomie, la facétie. « J’les aime comme ils sont tes tifs ! Viens, rentre. Il fait plus frais à l'intérieur. Elle en profite pour choper ton sac qu’t’as envoyé valdingué quand tu l’as soulevé de terre pour l’enlacer, la presser dans tes bras. C’est là qu’tu réalises à quel point elle t’connait. Sûrement qu’t’aurais traqué tout ceux dont la face t’revenait pas et qui aurait pu coller. Tu dois avoir soif en plus. Ouai, fait trop chaud sur ton caillou, tu répètes en la suivant. Tu réalises même pas qu’y a une vieille sur ton passage. Sûrement qu’devant ton inconscience tu l’aurais envoyé pété dans l’décor sans manière. Faut dire qu’les petits ont pris l’réflexe d’dégager ton chemin parce qu’t’as pas qu’ça à foutre d’faire attention. Et c’est ça ou être aplati du plat de ta grole. C’est quand Lili ouvre l’bec dans la langue du caillou qu’tu lâches un : Salu’ » à ton prénom, ça ressemble plus à un grognement. Comme si t’étais pas vraiment un homme. Correction : t’as rien d’un homme.

Quand les doigts s’accrochent, tu entres sans broncher, ni résister. « C'est ma voisine, madame Nikos. Elle est p’tite, la voisine. Vas falloir qu’j’fasse attention où j’pose mes pieds pour pas en faire une purée un d’ces quatre. Tu observes Lili aller chercher la bière froide. Cool ! Merci, et tu la décapsules sans sommation, en prenant une longue gorgée, suivi d’un bruit d’gorge appréciateur. P’tain, ils s’foutent pas d’ta gueule sur ton caillou. Ne fais pas attention à elle, c'est une vieille personne qui s'ennuie, elle est juste curieuse. Je vais poser ton sac en haut. Tu es là pour combien de temps ? » « Deux jours, elle monte déjà poser ton petit sac. Et puis tu réalises et la suit. Les marches craquent légèrement sous ton poids. Un nouveau grognement s’échappe, témoin d’la rage, de la frustration que pratiquement rien soit fait pour toi dans c’monde. La vieille t’emmerde ? T’sais qu’il suffit qu’j’lui braille un coup d’ssus et c’est bon, plus d’emmerdes. » Et puis tu la retiens par les hanches, posant la bière à tes pieds. « Attends t’fais quoi avec mes trucs là ? T’essaierais pas d’m’voler pour pas répondre aux questions ? » Et sans attendre, tu la décolles du sol pour la balancer sur ton épaule.

« Mais à la BPM, ma grande, ils nous apprennent des techniques d’batard pour faire parler tous les criminels d’monde. » Tu récupères ta bière. Un autre bruit de satisfaction s’échappe, de plaisir brut alors qu’d’un mouvement, tu retombes au rez-de-chaussée, Lili juchée sur ton épaule. « Ouaip, ma petite dame, des techniques effrayantes et imparables ! T’as l’humour qui danse sur la langue alors que tu poses ta bière sur un meuble au passage et te jettes sur l’canap’. Le mobilier gémit sous toi, hurle sous ton poids mais t’as le réflexe d’faire qu’Lili soit sur toi quand vous atterrissez. Tiens j’t’en montre une ! » et tu commences à lui chatouiller, impitoyable, redoutable, un sourire s’étale goguenard, revanchard.

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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyJeu 16 Avr - 19:46
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@leopold crabbe

« Ça m’suffit, perso. » Il suffit toujours d'un rien pour qu'il démarre dans le rouge, parte dans un crachat de mécanique colérique. Les tempêtes de violence ne sont jamais bien loin, elles rôdent sous la peau, sous les muscles. Ce n'est pas la première fois, Lili sait bien que le raisonner ne sert pas à grand chose. « J’t’jure qu’c’est pas fini. » Mais elle n'aime pas ça, l'irlandaise. Elle n'aime pas cette violence parce qu'elle sait qu'il est tellement plus, qu'il grandit au-delà de ce qu'on lui a appris, du moule dans lequel il a été coulé. Alors ses doigts prennent en otage son sac, s'emparent de ses affaires pour l'obliger à le suivre. « J’t’jure qu’c’est pas fini. » Elle acquiesce sans vraiment prêter attention à ses promesses, propose une bière à la place, en filigrane. Lile n'est pas Mrs Crabbe, elle ne sait pas le soumettre, mais elle sait le faire plier et avec douceur, le faire dévier de ses sentiers de guerre.

Et son « cool ! merci » et son gargouillis content ne sont que les premiers pas sur un nouveau chemin qui ne l'amènera pas au poste de police magique du coin. « P’tain, ils s’foutent pas d’ta gueule sur ton caillou. » Le rire éclate, fait pétiller le regard. « Ce n'est pas grec ! J'ai trouvé un monsieur qui fait de l'importation de bière irlandaise moldue » Moldue, sorcière - tant que c'est irlandais, c'est tout ce qui importe. C'est comme un peu de chez elle dans une bouteille, dans les saveurs riches. « Ici, ils ont d'autres alcools mais la bière, ce n'est pas vraiment ça. » De toute façon, aucune bière n'est meilleure que celle de la maison.

« La vieille t’emmerde ? T’sais qu’il suffit qu’j’lui braille un coup d’ssus et c’est bon, plus d’emmerdes. »
(bon, peut-être qu'elle ne l'a pas fait dévier assez loin)

« Attends t’fais quoi avec mes trucs là ? T’essaierais pas d’m’voler pour pas répondre aux questions ? »
(no comment)

Un cri de surprise, un rire. Tout se mélange sur la langue de Lili quand elle bascule, se retrouve perchée bien plus haut que son mètre soixante-treize. « Mais non ! Tu es là pour deux jours et je ne vais pas te laisser dormir sur le canapé, tu es l'invité ! » Proteste la sorcière alors qu'il se laisse tomber sur le canapé (heureusement solide) en évoquant les terribles techniques, les horribles méthodes des interrogatoires de la BPM. « Tiens j’t’en montre une ! » Menace-t-il et un sourcil s'arque, sévère dans la négociation : « tu préfères dormir ici ? Elle propose avec un avertissement : Ce n'est pas très confort, tu sais. » Mais les futurs dos cassés, torticolis et autres désagréments, ça n'arrête pas Leo, pas une seconde et Lili hurle de nouvelles menaces entrecoupées du fou rire qui lui secoue les côtes, qu'il réveille sans pitié. « Arrêteeeeeeeeee - Leoooooooooo ! » ordonne-t-elle et le corps fin se tortille, cherche à lui échapper en se lever pour battre en retraite. « J'te nourrirai paaaaaaaaaas - sinon » Les menaces ne font ni queue, ni tête. Mais tournent toutes plus ou moins autour de la bouffe (et de la bière). Chacun, ses armes - pas de jugement, eukay ? « Alleeeeez, arrête ! Et j'te - on ira dans un buff - eeeet - à volontééé ! »


Dernière édition par Lile O'Neill le Sam 18 Avr - 22:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyVen 17 Avr - 17:25
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Le rire fait pétiller la malice sur sa langue, l’ourle d’un sentiment de joie, de chaleur doucereuse. « Ce n'est pas grec ! J'ai trouvé un monsieur qui fait de l'importation de bière irlandaise moldue. Un sourire s’étire, grandit et tu lui lâches. Nothing like home, huh. Et tu penses un peu que sans Lili dans l’coin c’est pas vraiment la maison. C’est comme si le monde avait perdu un peu de ses couleurs, de son bonheur aux alentours. C’est comme si l’irlandaise donnait toute sa saveur à la vie, à l’existence aussi. Ici, ils ont d'autres alcools mais la bière, ce n'est pas vraiment ça. En tout cas, t’as trouvé un chouette plan. Une nouvelle gorgée, un nouveau son de gorge appréciateur : j’t’confirme, j’kiffe ça. » Faut dire qu’t’es pas trop difficile en terme d’alcool, tu bois tout c’qui se passe. T’aimes tout c’qui s’trouve entre tes lippes, tant qu’ça t’désaltère l’gosier et ça t’rince la gueule.

Mais bon, tu comptes pas la laisser s’en sortir comme ça. T’oublies pas (sauf quand t’es bourré). Tu pardonnes pas (sauf ses coups d’journaux). Et t’as trop souvent la violence qui t’démange, t’embrase, te ravage. T’as trop souvent le cœur en vrac pour correctement penser, raisonner. On t’a pas assez éduqué à réfléchir avant d’agir pour pas qu’t’fasses d’conneries. Pourtant, avec Lili, tout s’oublie, se pardonne.

Pourtant, avec Lili, t’es plus que débile.

Alors tu l’attrapes entre tes paluches, tu la soulèves comme un rien. Sachant très bien, qu’l’creux de tes bras, c’est sûrement l’endroit le plus sûr du monde. Sachant très bien, qu’t’aimerais bien qu’elle y reste. Tu voudrais que rien ne lui fasse mal. Tu voudrais que rien ne la fasse chialer, pleurer. « Mais non ! Tu es là pour deux jours et je ne vais pas te laisser dormir sur le canapé, tu es l'invité ! » Niah, niah, t’es con mais quand même pas assez con pour t’faire avoir. Et t’sens bien qu’elle essaie de t’embobiner. Le sourire est pas un brin menaçant malgré les mots qui s’échappent de tes lèvres et elle réplique avec un : « tu préfères dormir ici ? Une pause et elle prévient : Ce n'est pas très confort, tu sais. » « Peuh peuh ! L’canap’ m’va bien ! Mais j’crois qu’j’vais l’défoncer. » Tu ris à la remarque, faut dire qu’avec ton grand corps, tu casses, ravages le monde et le mobilier. C’est pas d’ta faute à toi si tout est fait pour les nains d’jardins. Et le canapé gémit alors qu’t’agites tes doigts sur elle, ses côtes, souriant terriblement. « Arrêteeeeeeeeee - Leoooooooooo ! » qu’elle hurle entre deux rires, deux sanglots qui font agrandir ton rire. Et c’est fou comme, certes, t’es pas beau, mais qu’c’est sincère. Ça s’lit sur toute ta gueule, sur tous les reliefs amochés de ta face, qu’t’es heureux, qu’t’es bien.

Plus Lili se débat, plus tu la ramènes contre toi, agitant encore et encore tes paluches, la laissant s’tortiller, remuer, t’foutre un ou deux coups d’pied aussi. « J'te nourrirai paaaaaaaaaas - sinon » et cette fois, durant un court instant, ça te fait sourciller et puis hésiter avant de revenir à la charge. T’aimes tellement son rire, t’as l’impression qu’c’est un des sons qu’tu pourrais entendre toute ta vie. « [color:59d9=lightcoral#cccccc]Alleeeeez, arrête ! Et j'te - on ira dans un buff - eeeet - à volontééé ! » Et puis, soudainement tout s’arrête, elle peut enfin respirer et tu l’observes longuement : «  Ah ouai ? T’en connais un bien dans l’coin ? ». Ah l’appel du ventre, p’tet un des seuls qui parvient toujours à t’atteindre, te restreindre.

Et tu t’mets par terre pour laisser Lili reprendre son souffle. En tailleur, tu l’observes, la gerbe de ses cheveux blonds en désordre tout autour de sa tête, son pyjama à moitié défait. De tes grosses paluches, tu l’aides à se rhabiller, tirant sur le haut pour qu’il se remette sur son nombril, un p’tit peu gêné. Y a un peu de rouge sur les joues. « On bouffe quoi sur l’caillou ? », la demande est basse, le regard fuit. Le légendaire courage des rouges et ors semble s’être tiré, envolé dans un battement d’ailes.

Et tu farfouilles dans tes poches pour tirer un paquet de clopes sorcières. Une se tire de son habitacle en carton, de la pointe de la baguette, elle s’embrase. Tu tires dessus, la détente se lit sur les muscles, le visage et enfin tu la regardes de nouveau. « T’m’as donné faim. J’t’laisse t’habiller et t’laver avant qu’on y aille ? Petit sourire, un brin d’humour trébuche : Après tout, ta corne a pas encore disparue. » Ouai, c’est bien l’humour pour tuer la gêne. C’est bien pour éviter de penser, de réfléchir. On t’a toujours dit, après tout, t’es le mec fait pour cogner. Pas pour éclairer l’monde de tes trois neurones qui se connectent de tant à autre. Ouai, mieux vaut s’contenter d’c’qu’t’sais faire.


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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptySam 18 Avr - 22:09
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@leopold crabbe

Leopold aurait pu finir à Poufsouffle s'il avait été un peu plus travailleur, Lili en est certaine. Parce qu'il est entêté comme une dragonne protège sa ponte, comme un hippogriffe qui fait sa mauvaise tête. Et parfois, bien sûr, ça se retourne contre elle. Comme aujourd'hui, alors qu'il cherche à la faire capituler sous ses chatouilles, ses tortures de guilis.

Et Lile aurait pu finir à Serpentard, si elle avait été plus ambitieuse. Parce qu'elle n'hésite pas à appuyer pile là où il faut pour le faire stopper.

« Ah ouai ? T’en connais un bien dans l’coin ? »

Acquiescement de la tête qui fait bouger la masse emmêlée, embrouillée de ses cheveux blonds. « Par, la main esquisse un geste vague vers la porte alors qu'elle cherche son souffle dans les joues rougies, dans la poitrine brusquée. Le regard brillant encore de son fou rire et coiffée à la décoiffée, elle a des airs plus jeunes que ses dix-huit ans : là-bas. » Lile ne remarque même pas le débardeur remonté. Et elle le fixe tendre les mains pour tirer le tissu plus bas, sur le nombril dévoilé. Lili remarque son trouble, ne le partage pas. Soeur de trois frères, dont un avec lequel elle a partagé une chambre, la pudeur n'a jamais vraiment complètement été son fort. « On bouffe quoi sur l’caillou ? » « Tu verras, ça va te plaire ! J'ai pensé à toi quand j'y suis allée la première fois. » Il ne faut qu'un instant, en le voyant fouiller ses poches à la recherche d'une clope, pour que s'installe la certitude qu'il craint qu'elle lui en veuille. Parce que Lile ne l'a jamais connu pudique ou gêné pour un peu de peau exposée.

Alors la blague et le rire, rassurants, s'échappent : « et tu sais bien que mes écailles sont sur le dos et pas sur le ventre » Une tape amicale s'abat sur l'épaule du géant, sans l'ébranler un instant. Et pourtant, elle y a mis toute sa force.

« T’m’as donné faim. J’t’laisse t’habiller et t’laver avant qu’on y aille ? » « Yup, mer- » « Après tout, ta corne a pas encore disparue. »
« EH ! »

Nouvelle tape, poing fermé, mais pas bien forte. Juste pour protester.
Il n'y avait aucun journal à portée de main.

« Fais comme chez toi, prends une autre bière si tu as soif » déclare-t-elle. Les affaires de Leo sont de nouveau saisies, remontées à l'étage. Qu'il le veuille ou pas, il dormira dans le lit, là où il ne se cassera pas le dos. (Elle est poufsouffle, après tout) « Je reviens vite ! »

Et Lili tient promesse. Vingt minutes plus tard la voient dévaler les escaliers, sandales aux pieds et ses cheveux encore humides enfermés dans un chignon brouillon. L'irlandaise n'a jamais été une de ces femmes qui passent du temps à se préparer et se pomponner. Elle admire celles qui savent assortir les vêtements, celles qui savent naviguer sur les eaux capricieuses de la mode ; mais elle n'est tout simplement pas de ce type-là, elle ne sait pas faire. Ca a toujours désespéré sa grand-mère de voir sa tenue prendre de mauvais plis durant les repas de famille.

« On peut y aller ! » claironne-t-elle, revigorée par la douche autant que la présence de Leo. « Ce n'est pas loin, la promesse se ponctue d'un sourire alors qu'elle verrouille sa porte d'un sort, glisse sa baguette dans le grand sac passé à son épaule : et j'ai pris des serviettes de bain, on ira te chercher un maillot de bain après le repas, il y a un super coin pour se baigner à la sortie du village. » Un sourire lui dévore le visage, la joie de passer du temps avec Leo brille jusque dans le regard posé sur lui. « On y va ? »

Et avec simplicité, Lile s'empare de sa main pour l'entraîner dans la rue.
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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyDim 19 Avr - 14:29
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Le souffle est court, les joues rouges et les cheveux en bataille signent la fin de la guerre. Il n’y a pas une entaille, juste les corps malmenés, poussés vers leurs retranchements. « Par, elle commence d’un geste et tes yeux reviennent s’ancrer, se presser aux siens. Et tu lances un regard vers la porte où elle a la force de marquer la suite : là-bas. » et puis ça revient sur sa peau découverte, dévoilée. T’sais qu’c’est pas bien normal d’avoir un excès de pudeur, t’es pas un enfant d’chœur : t’as déjà touché des femmes, des hommes, tes lèvres ont déjà courues sur les ventres, semées plaisirs, ravages. Mais là, ça t’gêne un peu, c’est comme si il y avait un truc de dérangeant à voir ce corps se dévoiler, se préciser. Y a comme un truc qui t’gêne et t’arrives pas à vraiment à foutre l’doigt d’ssus, alors, pour oublier, apaiser la gêne, tu tires sur son haut, recouvrant ce ventre et les questions qui trébuchaient dans ton esprit. A la question, elle répond simplement, évidemment : « Tu verras, ça va te plaire ! J'ai pensé à toi quand j'y suis allée la première fois. », qu’elle glisse alors que tu tires la cigarette sorcière, tu tires une taff dessus que t’expires dans une lente fumée. « Ah ouai ? T’penses pas tout l’temps à moi ? » La taquinerie tue les doutes, les dernières interrogations qui s’égarent. Faut croire qu’les cons dans ton genre, c’est doué pour pas trop s’emmerder de choses auxquelles t’es pas sûr d’avoir la réponse. Ou bien la réponse ferait trop mal.

Et elle se prête au jeu, embrasse les blagues, le jeu d’humour d’un « et tu sais bien que mes écailles sont sur le dos et pas sur le ventre » « C’est parc’qu’t’es une dragonne qu’a pris l’corps d’une femme. » Tu lâches dans un petit sourire taquin. « Sauf qu’toi tu craches pas du feu, tu frappes avec des journaux. C’est une attaque encore plus mortelle. » Un rire résonne, rend à l’atmosphère toute sa chaleur, sa douceur. La gêne est éclipsée, détruite en une fraction de secondes alors que la joie est contagieuse, se répandant entre vous deux, éclaboussant les murs et étirant des sourires sur vos deux visages. Elle frappe ton épaule mais tu tangues pas d’un millimètre, tu ris juste un peu plus.

Et tu sais comme elle te fait du bien.
Comme là, y a rien qui peut vous atteindre.

La langue claque d’humour et elle hurle : « EH ! ». Outrée, elle frappe mais ça te fait juste te gausser, te marrer un peu plus. T’en as les larmes aux yeux et tu te calmes juste un peu quand elle souffle : « Fais comme chez toi, prends une autre bière si tu as soif » « T’as toujours su recevoir », qu’tu lâches avec un presque ronronnement d’chat content, d’animal repu. Et cette fois, tu la laisses embarquer tes trucs alors qu’tu vas te rechercher une bière avec ta clope. « Je reviens vite ! » « T’inquiètes j’vais pas m’envoler ! J’suis même collé à ton cul. » Parc’qu’t’as pas oublié pourquoi t’étais là. Pourquoi t’seras toujours là, à quelques mètres dans son dos, pour la garder en vie, pour la protéger.

Quand elle débarque, t’es installé comme un roi dans l’canap’, sifflant ta bière et la clope encore fumante dans l’cendrier. Tu lui souris alors qu’tu reconnais bien ta Lili : pas d’emmerdes inutiles, pas d’questions à six sous sur ses graules. Combien d’fois t’as dit à ta mère qu’elle avait juste la même paire en 36 exemplaires ? Et qu’elle a rétorqué que « tu te trompes, mon chéri. Chaque chaussures et vêtements sont pour des occasions spéciales ; je ne porterai jamais la même chose à un enterrement qu’à un mariage. ». Pour toi, c’est des foutaises, c’est des conneries. Et t’aimes juste la simplicité d’Lili. T’aimes juste qu’elle se prenne jamais la tête.

« On peut y aller ! », qu’elle lâche et ça te fait sourire en grand, de toutes tes dents. « Ouai ! Faut qu’tu nourrisses ton géant d’meilleur pote, tu lâches avec humour. Avant qu’il mange des petites vieilles. Ce n'est pas loin, qu’elle jure et t’hoche la tête, la laissant verrouiller sa porte. Et j'ai pris des serviettes de bain, on ira te chercher un maillot de bain après le repas, il y a un super coin pour se baigner à la sortie du village. Et le sourire qu’elle te jette te donne du baume au cœur, réchauffe l’âme et te pousse si loin des drames. Y a quelque chose de solaire, d’incendiaire dans l’irlandaise. Y a quelque chose qui inlassablement t’ramène à elle. Ok, déso’, j’suis parti sans maillot mais j’veux bien m’baigner avec toi. T’es prêt à tellement d’trucs pour elle, t’es prêt à soulever des empires, à ravager des pays tant qu’elle peut t’sourire toute ta vie comme ça. On y va ? » Et t’acquiesces, serrant sa petite main fine et délicate dans ta grosse paluche. Tu donnerais le monde entier pour que vous soyez tout le temps comme ça. Tu donnerais tout pour qu’elle reste avec toi.

Alors la main se serre un peu plus fort et tu la suis, les rues filent et défilent. C’est du blanc et de l’eau bleu qui lèchent l’paysage. C’est beau, c’est calme. Tu siffles, admiratif : « Les vacs dont tous les sorciers rêvent. » et tu comprends pourquoi elle y a trouvé refuge. Même si c’est si loin du vert de son Irlande natale et des pluies écossaises. « T’sais. Un silence un peu gêné et puis tu avoues : j’pense qu’tu m’manques beaucoup. ‘Fin tu dois manquer à tout l’monde mais c’est pas pareil sans toi, t’sais ? Tu te grattes le crane de ta main libre, les yeux rencontrant les siens. Y a personne pour frapper avec les journaux quand on fait des conneries. Tu parles autant de ton frangin et toi que des siens. Y a personne pour vous garder sur le droit chemin. Y a personne pour vous dire qu’c’est pas bien d’être des gamins. Tu penses revenir dans longtemps ? Pas qu’ça m’emmerde d’venir t’voir. C’est même cool, hein. J’aime bien bouffer avec toi, m’baigner, tout ça. » t’explique avec une douceur bourrue, une sincérité timide. Mais c’est vrai qu’c’est pas pareil sans Lili dans ta vie.


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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyDim 19 Avr - 18:35
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@leopold crabbe

Sur le pavé inégal, Lili a le pas sûr, serein. Elle n'a peur de rien. Avec la main de Leo dans la sienne, qu'est-ce qui pourrait arriver de mal ? Rien que le savoir avec elle jusqu'à demain éloigne les spectres de solitude, amène le soleil dans son coeur autant que dans sa journée. « Les vacs dont tous les sorciers rêvent. » Elle acquiese, opine du chef - même si elle sait pertinemment, sûrement qu'il ignore à quel point il rend ces deux jours tellement parfaits.

« T’sais. » Un temps d'arrêt et les yeux ambrés viennent chercher son regard, détailler ses traits. La curiosité se lit dans les arrondis du visage encore juvénile. « j’pense qu’tu m’manques beaucoup. ‘Fin tu dois manquer à tout l’monde mais c’est pas pareil sans toi, t’sais ? » « Vous me manquez aussi tous, admet-elle, sans doute pour la première fois. Ses lettres sont toujours chargées de soleil et de sourires, poudrées de joie et de bonne humeur. Elle n'y glisse jamais un peu de cette mélancolie qui lui serre le cœur quand la journée se termine et qu'elle se retrouve seule dans sa petite maison. Même face à Leo, elle n'avoue pas alors qu'un sourire plie en grand sa bouche, fait briller les yeux : je suis tellement contente que tu soies là ! Tu m'avais beaucoup manqué aussi ! » De tous, il est sans doute la présence la plus regrettée. Pendant toutes ces années sans lui à Poudlard, elle s'était toujours dit qu'après ses NEWT, ils pourraient se voir tous les jours.

« Y a personne pour frapper avec les journaux quand on fait des conneries. » La remarque amène un petit rire, un peu de nostalgie. Ca fait longtemps, aussi, qu'elle n'a eu personne à martyriser d'un coup de journal. Avant, ça la faisait toujours soupirer et crier ; mais aujourd'hui, quand Leo en parle, ça lui manquerait presque. « Je reviendrai aux fêtes pour vous donner vos coups de journal, juré. » Sans lui laisser le choix, elle vient attraper le petit doigt de Leo du sien. Pinky promise. « Tu penses revenir dans longtemps ? » Une hésitation s'égare, brille dans le regard. « Pas qu’ça m’emmerde d’venir t’voir. C’est même cool, hein. J’aime bien bouffer avec toi, m’baigner, tout ça. » « Je ne sais pas encore quand je vais revenir. » Elle va revenir, c'est certain. Sa maison est là-bas, auprès de Leo, et Pio, et ses frères. Alors la main le lâche, les bras viennent l'étreindre avec affection, avec le coeur. Lili se tend sur la pointe des pieds pour venir poser une bise tendre sur la joue où s'étale une ombre de quelques jours. « Mais avant, je dois trouver des réponses. »

Elle a besoin de mieux comprendre qui elle est. Ce qu'elle est.
Mais elle sait que si elle lui dit, il risque de se moquer comme l'a fait Aries.

« Je dois savoir ce que je veux devenir. Tu comprends ? »


Dernière édition par Lile O'Neill le Lun 10 Aoû - 17:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LEOLI (fb) ; sunflowers   LEOLI (fb) ; sunflowers EmptyJeu 23 Avr - 18:44
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Et y a comme un soulagement dans la poitrine, y a comme quelque chose qui se relâche dans ton grand corps quand elle lâche : « Vous me manquez aussi tous, parce que ça fait du bien dans le cœur, parce qu’t’es pas l’seul à ressentir ça. Parce qu’tu te dis qu’c’est pas toi qui as déliré sur à quel point elle te manquait et qu’c’était pas vraiment pareil sans ses sourires, sans ses regards, sans ses coups d’journal. Y a personne pour t’garder dans l’droit chemin, y a personne pour t’dire qu’c’qu’tu fais, c’est pas bien. Alors tu l’fais. Y en a plein qui disent qu’tu vas pas tourner bien, t’penses qu’t’es un peu mieux avec Lili. T’es pas trop con quand elle est là. Enfin t’aimes bien l’croire. Le sourire charrie le firmament, les étoiles et toute la beauté qu’tu connais. Parce qu’elle est belle quand elle est heureuse, Lili. Elle est belle comme seule elle sait l’être : je suis tellement contente que tu soies là ! Tu m'avais beaucoup manqué aussi ! » « A moi aussi, Lili, t’hésites un peu et pis, tu lâches : ça m’fait du bien d’t’voir. J’avais b’soin d’toi. » Comme t’as toujours besoin d’elle, comme t’es toujours un peu seul sans elle.

C’est juste pas pareil quand elle est loin.
Y a pas son rire, y a pas ses coups d’journaux, y a pas cette chevelure libre et toujours un peu en batailles. Y a pas c’qu’tu vois là, c’qu’t’aimes là. Elle met des soleils dans ses lettres, tu trouves qu’le papier dit jamais assez bien comme Lili est plus que quelques mots. Tu trouves qu’ça dit pas comme elle a toujours eu le cœur sur la main, quand tu l’imagines froncer les sourcils devant une de tes idioties et qu’tu ris tout seul, quand tu sais qu’elle sourira parce qu’elle te sourit toujours. Y a des choses que l’encre et les mots oublient de dire. Y a des choses que la distance guérit pas et qui rend son absence plus compliquée, plus difficile à tolérer. « Je reviendrai aux fêtes pour vous donner vos coups de journal, juré. Et quand elle attrape ton doigt, tu souris jusqu’aux oreilles, lui cédant et soufflant : Promis, juré, pas craché, avec ce sourire heureux, si simplement heureux. Y a jamais eu de question avec Lili. Y a jamais eu de colère. Y a juste eu cette sensation douce et tranquille de bonheur. Et que tout est la bonne place comme ça devrait l’être. Comme ça l’a toujours été. Je ne sais pas encore quand je vais revenir. » Le corps se raidit un peu, avouant que dans la tête, y a un peu de déception, y a un peu d’hésitation. Y a un peu d’cœur qui sait pas trop quoi faire car on lui a jamais appris à faire. Et pourtant, y a quelque chose qui te dit qu’c’est bien quand elle te prend dans ses bras, quand cette chaleur se diffuse. Quand ça va bien et mieux là au fond du ventre. Alors tu la réponds en l’enveloppant de tes grands bras, en passant une de tes paluches dans ses cheveux blonds. Et tu tends même la joue vers elle, fléchissant les genoux pour qu’elle vienne la poser. T’es souriant, t’es bien, c’est juste si bien avec elle. « Mais avant, je dois trouver des réponses. Je dois savoir ce que je veux devenir. Tu comprends ? J’sais pas bien si j’comprends mais j’sais qu’si t’as b’soin d’jouer au briseur d’sort, bha, ok. T’sais, la maison sera toujours là. Une hésitation, un raclement de gorge, quelque chose s’extirpe plus fragile, plus timide : ‘fin, j’s’rais toujours là. Où tu veux, quand tu veux, à n’importe quel heure d’jour ou d’la nuit, j’serais là. »

Parce qu’il y a des choses qui ne connaissent jamais de fin. Parce qu’il y a des serments qu’on garde greffés au cœur et au corps. Parce que c’est comme ça et ce sera toujours comme ça. « T’as juste à m’envoyer un hibou et pouf, t’as un Leo qui traverse un portoloin. » Parce que tu la protèges.

Et t’embrasses ses cheveux, tu traces ses joues « Viens on va grailler avant d’chialer au milieu du village d’vant tant d’sentiments. » Parc’qu’t’es pas habitué à tout ça. Toi, on t’a appris à cogner, à frapper. On t’a appris pas appris à correctement aimer, à parler de tout ça, tout c’qui s’remue dans la carcasse et qui t’fracasse parfois. « Et pis si t’as b’soin d’ça, bha t’en as besoin et c’est tout. » Y a pas 36 questions, y a juste Lili et ce dont elle a besoin pour être heureuse. Et si c’est un peu loin de toi, t’acceptes, tu veux bien.

Et tu sais, tu la connais ; elle reviendra, elle l’a dit. P’tet pas maintenant. Mais elle r’viendra et vous serez ensemble. Tu la relâches et l’attires de ta main dans la sienne : « Salut, j’ai la dalle » et y a un rire qui traîne quand tu le dis et qu’le restaurateur t’regarde avec d’grands yeux. « ça un jour, t’sais. » Juste parce que le pauvre homme ne voit pas sur quoi t’installer sans tout péter ou alors il se dit qu’une fois qu’tu te seras goinfrer, il d’vra mettre la clé sous la porte.


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