BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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saäga van nhoy
arcana 16. la maison dieu

 
baba yaga
âge » vingt-trois ans fréquence de connexion » a peu près constante, on ne va pas se mentir  ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 1029237966  comment t'as connu le forum ? » j'ai creusé bazzart et après quelques heures à chercher THE one, je vous ai vu  :suspect:  avatar » bang yongguk mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
nom prénom(s)  » un blason de lettres tissées d'or, d’hémoglobine sacrée et de peaux aux tons d'ailleurs. Van Nhoy comme pour rappeler que la grandeur précède l'action. Mais de la grandeur il ne reste que l'ombre de l'effondrement. Les cendres des malheurs ont souillés l'or, les promesses du nom et les espoirs parentaux. Saäga comme unique concession à la mère, comme souvenir à chérir et polir de temps à autre quand le temps le permet. Ce qu'il ne fait jamais.  surnom(s)  » premier enfant d'une fratrie de quatre, ce n'est pas lui qui a hérité des surnoms affectifs de sa mère. non, très tôt on lui inculqua qu'à son égard il n'était respectueux que d'utiliser son nom, monsieur, ou son prénom complet (dans de très rares cas pour les personnes ne faisant pas partie de la famille). a dire vrai, seul sa femme s'est permis d'énoncer à son égard un my love discret et furtif.  date de naissance » enfant de l'hiver, ses cris retentirent dans les couloirs du domaine nhoy la nuit du 10 février 1978 après cinq heures de travail. fils unique le temps de quelques heures, quelques années, voilà que la vie faisait de lui le fils héritier d'un petit empire dont il n'a jamais réellement pris conscience. origines & nationalité  » ses yeux et son être révèlent très vite ses origines coréennes, marqué au fer naturel sur chaque parcelle de sa peau. si sa mère a vécue jusqu'à son mariage à daegu, en corée du sud, son père lui supporte le lourd héritage de l'exil. suite à un scandale incluant la lignée paternelle, ces-derniers ont quittés le sol coréen il y a de cela trois générations pour s'installer près d'amsterdam. abandonnant leur ancien nom au profit d'un patronyme se fondant d'avantage dans le décors néerlandais, ils ont ainsi pu replanter les racines de leur commerce et revaloriser leur famille et leur sang. c'est d'ailleurs là-bas qu'est né saäga, lui offrant ainsi la nationalité néerlandaisepureté du sang  » famille pure coréenne, les van nhoy ont monté un empire commercial en parallèle de carrières admirables dans le domaine juridique néerlandais et allemand. sujet précieux, sujet à garder pour les promotions, les mariages et les éloges funèbres. métier/études  » les années à durmstrang ont enhardis saäga de bien des façons. à l'instar du cheval que l'on endurcit après l'avoir maté. une scolarité efficace, sans tâches, qui le menèrent jusqu'à la branche commerciale des van nhoy. s'éloignant quelque peu du commerce d'ingrédients et de l'élevage d’hippogriffe et de sombrals, saäga s'est tourné vers la bijouterie. en quittant amsterdam, saäga emporte son commerce avec lui pour s'installer dans une des rue du chemin de traverse. orientation & état civil  » ses mains en tremblent toujours. quand il baisse les yeux, ses doigts sont encore recouverts de son sang. veuf depuis maintenant un an. il l'aimait, bordel qu'il l'aimait. sacrifié sur l'autel du devoir, saäga ressent encore la douleur de la déchirure et du deuil. un deuil vilain, profond, laid. de ceux qui transforment l'homme lambda en clébard enragé en devenir. profondément bisexuel il lui arrive d'enfoncer ses crocs d'animal blessé dans des peaux mixtes, au sein d'échanges charnels sans le moindre amour. pour passer la peine, pour taire la douleur quelques heures. camp  » sa naissance et son père ont fait de lui un partisan du lord automatique mais profondément indifférent. là-bas, aux pays-bas, c'était comme si rien ne se passait réellement. un mariage par-ci, une vie brisée par là, juste de quoi rappeler que leur sang prévalait. puis tout s'est précipité à leur arrivée à douvres, en angleterre, il y a de cela neuf ans...aujourd'hui saäga ne sait plus. il se révolte, comme si soudainement un bandeau auparavant inconnu s'était soustrait à son regard. le monde lui semble différent, là, avec d'un côté son rôle auprès du ministère, son devoir de taupe, de traître aux deux camps...puis de l'autre côté l'ordre. cet ordre qui lui murmure à l'oreille des vérités qu'il n'a jamais voulu entendre mais auxquelles il ne peut plus faire la sourde oreille. l'agent double flanche, il tangue, il coule.  baguette  » d'une longueur de vingt-six centimètres, la baguette de saäga a été taillée dans un bois de noisetier et renferme une corne de serpent cornu. patronus  » un loup à crinière. épouvantard  » les corps sans vie de ses petits frères. s'il fait tout ça, c'est pour eux. pour eux et pour personne d'autre. particularité(s)  » presque aucunes si ce n'est une certaine maîtrise des sortilèges et ensorcellements des bijoux qu'il confectionne. ça oui, pour creuser une bague de maux de têtes tonitruants, ça il sait bien faire. et puis il y a aussi shani, cet être qui l'accompagne depuis plus d'une dizaine d'année désormais. une magnifique femelle lynx à laquelle il s'est lié au travers de l'animixing quand il était encore un enfant.  

pensieve
cursed father  »Monsieur Van Nhoy n'est pas un homme que l'on peut qualifier d'appréciable. Au demeurant froid et calculateur, il fait partie de ces pourritures à mi-mot qui ne se satisfait que de plus. Profondément ambitieux dans les mauvais domaines, il aspire à s'élever dans la société anglaise après s'être imposé aux Pays-Bas. Ancien haut juge au département de la justice du Ministère de la Magie Néerlandais, il semblerait que la roue ai tournée en sa défaveur il y a de cela bien vingt ans. Une roue sourde et fourbe qui a prit la forme d'une malédiction jetée durant un des procès qu'il dirigea. Ignorant la nature perfide de l'accusée, Monsieur Van Nhoy fit tomber l'épée de Damoclès sur cette femme aux petits crimes dérangeant et dégoûtants. C'est à l'annonce de la sanction que la malédiction traversa l'assemblé et vint se rompre contre le destin de Monsieur. Cette femme, obligée ainsi à dire adieu à ses enfants, maudit son bourreau de la même ruine. Elle l'accabla d'une monstruosité humaine, celle de ne plus trouver son reflet dans les yeux de ses enfants à venir. Que chaque acte d'amour lui sera rendu comme un coup de poignard entre deux côtés. Le sang de harpie fit son oeuvre, et après la mort de sa seconde femme en 2001, et la découverte de la cécité de ses deux plus jeunes fils, Monsieur Van Nhoy s'ordonna de ne plus donner de descendance et de ne plus prendre pour épouse aucune femme au sang pur qu'il risquerait de condamner par l'alliance. C'est au travers de cette malédiction que Monsieur Van Nhoy laissa choir chacun de ses espoirs sombres, de ses ambitions désastreuses et morbides, sur les épaules de ses quatre enfants. Ils seront ce qu'il n'a jamais pu être et la responsabilité de la pérennité des Van Nhoy repose ainsi sur les dos accablés des quatre fils.

big brother  » Saäga est un grand frère dans l'âme. De ceux qui empochent systématiquement la responsabilité de chaque action associée au nom Van Nhoy. Que le plus jeune tire les cheveux du mauvais enfant et c'est Saäga qui s'interposera pour prendre le blâme. Une bonne pomme pour sa famille, un peu con. Mais c'est son rôle, c'est la responsabilité que son père lui confia a la naissance du deuxième. C'est comme ça. Tout ce qu'il fait, c'est pour protéger ses frères, c'est pour leur permettre de ne pas crever dans le caniveau. Un jour son père lui confia que sa tâche était précisément de ne pas laisser le nom Van Nhoy pourrir et être oublié. Et si cela impliquait de contrôler chaque parcelle de la vie de ses jeunes frères, alors ainsi soit-il. Saäga apporta une nuance à cette doléance. Il protégerait ses frère jusqu'au bout, qu'importe la forme du sacrifice demandé. Mais au grand jamais il ne s'abaisserait à contrôler et manipuler ceux qui partagent son sang. Jamais.
Ils sont quatre garçons, quatre fils aux ambitions parfois floues et souvent teintés de gloire désirée :
L’AÎNÉE - Saäga, âgé de vingt-neuf ans.
LE CADET - Sabal, âgé de vingt-quatre ans.
LE BENJAMIN - Sarän, âgé de dix-sept ans.
LE DEMI-FRÈRE - Nakoa, âgé de sept ans.  

soulmate  » L'enfant de l'époque se souvient parfaitement de l'odeur que projetait la nature dans tout son être, faisant de cette journée, une journée d'autant plus spéciale. C'était comme si toute sa personne se mettait à disposition, ouverte à un appel dont il n'avait que trop peu idée de la nature. C'était une requête de la mère, de celle qui avait abandonné sa famille et ses amis, son poste, son rang, à Daegu pour rejoindre son mari à Amsterdam. Madame Van Nhoy tenait à cette tradition magique qui était honorée dans sa famille depuis des générations, au grand damne du désir de modernité de Monsieur Van Nhoy. L'animixing n'était pas un sujet à prendre à la légère et Saäga le su très tôt, dès lors qu'il lui parvint des questions quant au serval qui ne quittait pas les côtés de sa mère. Une bête bien étrange qui semblait partager un lien tout particulier avec Madame Van Nhoy. Un lien à vie. Et en cette journée d'avril, Saäga était sur le point de s'engager dans un pacte identique. Un pacte plus solide que le mariage, plus solide qu'un enfant. Il fallut plusieurs heures au jeune homme pour trouver l'animal qui partagerait les années de sa vie. Une vie remplie d'échange, d'apprentissage, d'épreuves et de surprises. Quand le regard de l'enfant, âgé alors de huit ans, croisa celui d'un des lynx boréal de la réserve naturelle...quelque chose cliqua. C'était ça. C'était elle. Elle et aucun autre. Cette lynx intrépide et méfiante le regardait de loin comme on ne peut détourner le regard de son reflet la première fois qu'on le découvre. Ils se sont reconnus. Et puis ils ne se sont plus quitté. Plus tard, c'est Saäga seul qui accompagna Sarän dans une des réserve naturelle d'Angleterre.  

ink body  » C'est récent, cette envie de faire de son torse, ses épaules et ses jambes des canevas pour un art si différent de la calligraphie de ses ancêtres. Et à la fois, les parchemins ont simplement fait place à la peau dorée d'un être qui ne s'autorise à être touché que par l'aiguille de professionnels. Sans en être totalement recouvert, son torse arbore dores et déjà plusieurs oeuvre tracés d'une encre sombre. Ses épaules, ses avants-bras et son mollet droit le sont également. N'y voyez pas là une tentative immature de rébellion envers l'ordre établi ou les vieilles traditions paternelles. Non, n'y voyez que l'expression artistique d'un homme et l'amour des gravures éternelles sur fond de chair blessée.

night owl  » La lune arbore des rayons qui sont plus violents que ceux du soleil. Ce-dernier protège les Hommes en les faisant détourner le regard. Un subterfuge que n'a jamais appris la Lune. Et cet astre influence Saäga de bien des manières. Insomniaque quand la lune est haute, la nuit plonge l'homme dans des réflexions que nul temps ne parvient à arrêter. Si le sommeil ne lui tombe pas dessus, ses idées ne trouvent pas de fin et cela résulte souvent en des remises en question inutiles et dénigrantes. L'été calme les nuits de tourment, mais il n'est pas rare que Saäga ne trouve simplement pas le sommeil. Pendant un temps, il trouva sa salvation dans l'alcool mais sa femme l'en sortie à grand coup d'injures et promesses terriblement effrayantes. Elle le connaissait trop bien...

papa can you hear me  » Malgré les années d'éducation rude et d'attentes ambitieuses, malgré les actes égoïstes et abominables de son père, Saäga n'en a jamais voulu à celui-ci, et ce, pendant des années. Non pas en lui trouvant des excuses, non pas par admiration ou par compréhension des motivations de Monsieur Van Nhoy. Non, Säaga ne s'est jamais amusé à essayer de comprendre son père. Les choses étaient tels qu'elles l'étaient. La communication n'étant pas le fort de la famille Van Nhoy, le jeune homme s'est toujours contenté de suivre la route que son paternel lui a tracé avec des outils souvent couverts de cendres, de sang et d'orgueil. Une part de son éducation résidait en sa capacité à dire "ce sera fait père" et à s'activer pour combler les attentes de son géniteur. C'est à cause de ce semblant de flexibilité et de loyauté rude que Saäga s'est retrouvé à s'engager dans la lutte contre l'Ordre du Phoenix là où jusqu'alors il n'avait eu que peu faire des conflits de sang, de rang et de cet inquiétant Lord Voldemort que son père admirait tant. Non, Saäga n'a jamais douté, n'en a jamais voulu, n'a à aucun moment flanché quant à son père. Jusqu'à une nuit où toute son éducation se brisa en un claquement de langue. Aujourd'hui c'est la douleur et le deuil qui creusent peu à peu un fossé funeste entre Saäga et son père.

golden neck  » Le Golden Neck c'est la création de Saäga, c'est un peu cet enfant qu'il n'a jamais eu avec sa défunte femme. C'est son business, c'est son entreprise, c'est son antre, là où c'est lui le patron, lui le créateur, lui l'ensorceleur, lui le maître. Le Golden Neck, c'est autant l'antre, que le cocon, que le royaume de Saäga. Une bijouterie a la devanture accueillante, aux vitrines magnifiques dont les bijoux sont taillés, assemblés, sublimés par les mains et doigts habiles du Van Nhoy. Une belle façade et de jolies choses qui cachent un sombre fond. En effet, il n'est pas rare qu'un client réclame un bijou aux particularités spécifiques. Des particularités que Saäga se fait toujours une joie d'apposer sur l'or, l'argent et le précieux de ses créations. Une bague qui ne peut être retirée sans provoquer une brûlure. Une broche qui altère les pensées, les brouillant, les embrumant. Mais aussi un gage d'amour sincère, ou un médaillon cachant un souvenir partagé. Tant de diversité de demandes, d'ensorcellements, de sortilèges, tant de choses qui forcent Saäga a ne jamais cesser d'étudier la magie, ses formes et formules. La fin de ses années à Durmstrang ne furent jamais la fin de l'apprentissage et de la curiosité de Saäga.

the dhole  » Pour le bien de sa mission, Saäga a du se construire un masque de doutes et de rébellion feinte. Pour que l'Ordre le croit, pour qu'il l'accueille et fasse de lui une pièce dans l'engrenage de leurs actions. En intégrant les rangs des Phoenix, des ombres murmurant l'ignominie du règne de Lord Voldemort, Saäga a ouvert la porte de son cœur pour en laisser sortir ses propres grondements. Arborant désormais le surnom du Dhole, Saäga agit sous le joug de l'Ordre tout en ne pouvant se déroger à ses comptes-rendus douloureux auprès du Ministère de la Magie, auprès du Lord. Parce que son père a des ambitions. Parce que son père a décidé de lancer son aîné dans la lutte active de son Maître. Monsieur Van Nhoy n'a jamais eu la marque, mais il compte bien faire en sorte que Saäga soit le premier Van Nhoy a s'illustrer dans la lutte contre l'Ordre, en les infiltrant et les détruisant de l'intérieur. Le premier Van Nhoy marqué, ce sera Saäga, et ce malgré la douleur des comptes-rendus, malgré la dualité s'inscrivant de plus en plus dans le cœur de cet aîné qui, au fond, ne souhaite que protéger ses petits frères.  


Dernière édition par Saäga Van Nhoy le Dim 29 Mar - 18:18, édité 12 fois
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biographie
i hear them chant : burn the witch.
15/07/1983
± ± L'été cogne aux carreaux teintés de la demeure. De hautes fenêtres contre lesquelles tu as l'habitude de passer quelques instants à admirer le domaine. Cette terre que tu as toujours connue comme étant ton havre de paix, tout autant qu'elle est le berceau d'enseignements plus pragmatiques. Tu connais la sensation de l'herbe contre ta nuque par cœur car tu y plonges par beau temps et lors des leçons de ton père. Les deux faces d'une même pièce. Joie et son contraire. Et puis il y a cette journée, où tu poses ta main contre le verre teinté. Tu attends. Tu suis du bout du doigt une feuille tomber de son arbre, bousculée par un écureuil hâtif. Mère est à l'étage, toi tu es en bas, dans le salon des invités. Père est à l'étage, lui aussi, dans le vestibule précédant la suite qu'il partage avec Mère. Tu n'es rentré que deux fois dans la suite de Père et Mère. Une fois lorsque tu es venu toi-même au monde, une seconde fois lors d'un soir d'automne alors qu'un mauvais rêve t'avait réveillé de terreur. Et Père t'avait renvoyé à ta chambre. Tu es l'aîné des Van Nhoy, tu ne peux pas te laisser manipuler par les feintes de ton âme. Un cauchemar n'est rien qu'une accumulation d'ombres fourbes. Tu te dois de les vaincre. Alors, depuis, tu n'es plus sorti de ton lit lorsqu'un cauchemar te foudroyait en pleine nuit. Tu es resté sous tes draps, à guetter le noir, à fendre l'obscurité d'une motivation stupide, celle de vaincre les ombres de ton crâne.

Cela semble durer des heures. Et puis, très soudainement, une des gouvernante déboule dans le salon où tu patientes.
- Si monsieur veut bien me suivre, vos parents vous réclament.
D'une fougue retrouvée tu sautes du rebord de la fenêtre et, d'un pas pressé, tu montes les longs escaliers de bois d'acacia menant jusqu'au premier étage. Sur tes talons, la gouvernante qui t'a elle-même aidé à venir au monde. Elle est la silhouette docile et humble qui te suit depuis tes premiers cris. Ouvrant la porte du vestibule, tu ne vois pas ton père, mais tu l'entends. Tes yeux cherchent la porte entre-ouverte de leur suite. Tu t'y précipites en oubliant l'étiquette. Un Van Nhoy ne court pas, mais là, qu'importe, te dis ton cerveau d'enfant. Tu as cinq ans, et tu es sur le point de faire la rencontre de ton frère, ou ta sœur, tu l'ignores encore. La suite se dévoile à toi, et là, dans un lit d'une taille démesurée aux draps décorés des emblèmes de votre maison, est allongée ta mère. Son front est trempé, et contre son torse, un petit être gazouille. Ton pas se ralenti, comme par peur de briser cette vision si belle, si apaisée. Ton père est debout, fier, souriant, à côté du lit. Il te regarde t'avancer jusqu'au chevet de ta mère.
- Saäga, je te présente Sabal, ton petit frère. Il est ta responsabilité.
Les paroles de ton père se gravent dans ton cerveau d'enfant. Et au travers de cette présentation, un pacte solennel s'inscrit en toi. Tu n'es plus l'enfant unique, l'héritier. Non, tu es l'aîné. Tu es le protecteur. Tu veilleras à ce que la vie ne blesse pas ce petit être, coûte que coûte.


02/08/1992
± ± Les moustaches de Shani chatouillent doucement la paume de ta main. Sa langue rappeuse y dépose un baiser animal, presque protecteur. Du haut de tes quatorze-ans, te voilà bien stressé, pour ne pas dire angoissé. Aujourd'hui semble plus pénible que ta rentrée à Durmstrang, et pourtant cette-dernière ne fut pas la plus plaisante des expériences non plus. Là, dans ce salon des invités secondaires, situé dans l'aile gauche de la demeure Van Nhoy, tu patientes, encore. Dans la pièce annexe, celle des lectures, tu entends Sabal réciter une poésie à la gouvernante. Elle est autant une figure maternelle pour lui qu'elle ne l'est pour toi et le sera également pour Sarän, le plus jeune, dès que ce-dernier pourra quitter les bras de madame Van Nhoy. Sa naissance fut l'une des plus difficile. La maladie de Mère avait rendue le travail laborieux, douloureux au possible. Cela fait quelques années maintenant que Mère ne sort plus beaucoup de la suite parentale. Tu ne l'a toi-même pas vu depuis quelques semaines. Parfois tu entends sa voix réclamer la gouvernante ou Père. Mais pas plus. Sa présence dans les couloirs s'est affaissée. Sa présence aux repas également. Tu aimerais avoir confiance en la médecine magique, mais il semblerait que ce mal soit d'un tout autre registre.

Tes rêveries sont interrompues par la porte qui s'ouvre solennellement. Tu te relèves et Shani se redresse, fière lynx à tes côtés qui expose sa stature comme un avertissement préliminaire. La silhouette de Père s'avance dans la pièce et t'adresse un hochement de tête guindé. Tu lui réponds, automatiquement. A sa suite, un homme, un noble, ça se sent à ses yeux, à la matière de sa cape, au rythme de ses pas. C'est beau-père. Tu déglutis discrètement quand progressivement la silhouette d'une demoiselle se concrétise dans l'embrasure de la porte.
- Bien, Monsieur et moi-même avons beaucoup de choses à déterminer quant à cette union. Nous serons dans mon bureau, qu'on ne nous dérange pas. Père s'adresse au personnel de maison a sa suite. Toi, tu ne l'écoute même plus.
Ton regard est figé sur l'adolescente a quelques mètres de toi. Tu la jauges, et elle fait de même. Quand la porte se referme sur les ombres des Pères, vous demeurez silencieux. Alors, ce sera elle, n'est-ce pas ? Ce sera elle, la femme de ta vie. Tu ne sais pas si elle a voulu de cette union, si comme toi elle n'a pas eu son mot à dire. C'est votre devoir, après-tout, non ? Tu ne sais pas si tu l'as veux. Mais quand, dans ce salon un peu froid, tu vois apparaître un sourire timide sur sa bouche, tu te promet sans réfléchir que tu l'as protégera. Que tu la rendra heureuse, parce qu'il en va de ton honneur, et qu'au fond, oui, ce sera elle la femme de ta vie.


05/03/1995
± ±
- Je n'arrive pas à me réveiller ! cri l'enfant alors que tu es prostré à l'entrée de la chambre de Sarän.
La gouvernante est là, tenant l'enfant apeuré dans ses bras. Le petit pleure, le petit sert fort ses petites phalanges autour des bras de la femme demeurant la seule figure maternelle pour lui. La seule mère depuis la mort de Madame Van Nhoy l'année dernière. Quatre ans c'est pas un âge pour perdre sa maman. Toi, ça fait des années déjà que tu l'as perdu. Depuis la maladie, bien avant ton entrée à Durmstrang. Tu as appris à être fort sans elle, mais pas Sarän, pas le petit. L'aube transperce les carreaux de la demeure. Ce sont les appels désespérés du plus jeune de tes frère qui t'ont réveillés en sursaut. Je n'arrive pas à me réveiller. Il le cri, il le pleure, et pourtant...pourtant ses yeux sont grands ouverts.

Quand ton père entre dans la chambre de son plus jeune fils, il ne laisse apparaître aucune trace de crainte ou de panique. Sa voix autoritaire exige des réponses à la gouvernante. Elle n'en sait rien, mais le petit ne la voit pas. Il ne voit rien. Il se croit piégé dans la nuit. Toi, tu restes là, figé de haut de stature, avec Sabal à tes côtés. Il est plus agité que toi, ses mains trahissant son agitation. Toi, toi tu reste planté là. Parce que tu te rappelle quelques leçons de l'année dernière. Parce que tu sais que le métier de ton père l'amène à croiser des êtres abjects et dangereux. Parce qu'au fond...peut-être qu'au fond ton père vous a condamné en voulant s'élever.  


20/10/2000
± ± La demeure de Douvres n'a rien a voir avec celle de Nhoy. Elle est plus petite, plus modeste, et le domaine n'a pas les arbres et l'herbe des Pays-Bas. Tu as du mal à concevoir cet endroit comme étant la suite logique des Van Nhoy. Et quand ton père a prit pour femme une sorcière d'ici, tu n'as que trop bien compris ses intentions. Peut-être que quitter les Pays-Bas était une tentative vaine de s'élever, encore et toujours. Avec la victoire du Seigneur des Ténèbres, leur sang reprenait une valeur à la limite de la royauté. Mais pour acquérir un siège aux côtés du Lord, il allait falloir prouver sa valeur, prouver sa supériorité, sa loyauté, sa droiture aux idéologies du Seigneur noir...Jusqu'à présent tous ces débats sur la valeur du sang t'avaient toujours parus futiles. Tu avais de quoi te permettre de n'en avoir que faire. Ton sang pur te donnait le droit de ne pas en souffrir. A l'instar d'un garçon à la fortune établi qui ne comprend pas les soucis des plus pauvres.

Oui, tu ne comprenais pas ce que ton sang avait à voir avec tout ça. Tu t'en fichais, il ne te définissait pas. Mais ici, si. Ici, sur le sol anglais, ton sang prévaux sur ce que tu as a offrir en tant qu'homme, en tant que sorcier, que bijoutier, que frère. Le sang avant tout depuis que la guerre a été gagnée...Tu sais que ton père a de grands objectifs pour toi. Tu sais qu'il aspire à voir sur ton bras la marque des ténèbres. Mais toi, tu ne sais pas. Tu le feras, tu obéiras à ton père. Mais...

Encore un salon, encore une attente. A nouveau une femme venant te chercher, t'indiquant de monter à l'étage. Sabal te rejoint, Sarän non. Il est  dans le jardin avec sa gouvernante. Un nouveau vestibule vide, une nouvelle suite parentale où se repose une femme en sueur. Et sur son torse, un garçon, un bébé. Ton demi-frère. Une nouvelle responsabilité. Nakoa. Tu le protégeras.


19/06/2004
± ± Tu te tiens droit devant le bureau en chêne de ton père. Lui est assis, les mains jointes en un poing presque agacé. Son corps est vêtu d'un noir de deuil qu'il n'a pas délaissé depuis maintenant trois ans. Depuis la mort de sa femme, la mère de Nakoa. Et ce matin, Nakoa ne parvenait lui non plus pas à se réveiller, à vraiment ouvrir ses yeux. Il n'y avait que l'obscurité. A l'entente des cris de l'enfant, Sarän s'était mis à pleurer. Silencieusement. La rage froide de Monsieur Van Nhoy s'était répandu dans tout le domaine. Figeant chacun des fils en une stupeur sourde. Ce n'était pas un hasard, et ce n'était pas de la malchance.

- Saäga, je me dois de t'expliquer la situation.
- Vous avez été maudit, père.

La surprise se lit quelques secondes sur le visage de Monsieur Van Nhoy. Puis un sourire fier. Oui, tu es bel et bien son aîné, son fils.
- Cette femme, que vous avez condamné il y a des années. C'est une harpie, n'est-ce pas ?
- En effet. Je l'ignorais au moment du procès.
- Quelle était-elle ? La malédication.
- Il me serait désormais impossible de voir mon reflet dans les yeux de mes enfants. C'est ce qui a provoqué la cécité de Sarän et, désormais, de Nakoa.
- Et mère ? A-t-elle également été une victime des mots de cette femme ?
Ton père baisse la tête à l'évocation de ta mère. Tu sais qu'il a honte. Tu sais qu'il l'aimait. Mais tu sais aussi qu'il avait été prêt à tout pour une meilleure place dans la société. Tu sais que c'est son ambition, sa soif de pouvoir, qui a mené ta mère à la tombe de façon prématuré. C'est à cause de lui que Sarän avait grandit sans mère et avait du faire face à sa cécité absolue du jour au lendemain. Avoir deux enfants aveugles, et être veuf de deux femmes, tout ça pour du pouvoir. Tu n'as pas la force de lever la voix, là, maintenant, face à ce père qui te fige dans tes devoirs, qui a sur toi une influence maladive. Mais à l'intérieur, tu bouillonnes, tu commences à gronder. Un meilleur siège au Ministère de la Magie valait-il la peine ?
- Cela restera entre nous.
- Bien.
Et après une inclinaison de la tête vers ton père, tu te diriges vers la sortie de la demeure. Tu passes devant un petit salon où tu t'arrête un instant dans l'embrasure de la porte. Nakoa est assis au sol, les mains agiles et examinant chaque parcelle de la plume entre ses doigts. Sa gouvernante, face à lui, est accroupie et veille à ce que rien n'arrive. Les yeux de l'enfant ne fixent rien, ne voient rien, ils s'incrustent dans tes rétines. Toi, tu le vois. Lorsque sa petite voix déclare que la plume est celle d'un hibou, la gouvernante le félicite et réitère les différences entre quelques plumes utiles à tout sorcier. Tu soupires et te retire.

Un pop caractéristique indique que tu viens d’apparaître dans l'appartement. Un joli duplex spacieux et décoré avec un style proche de l'art déco, que tu partages avec ta femme, Kiana. La femme de ta vie, la fameuse, celle que tu as pris pour épouse l'année dernière mais que tu connais depuis des années maintenant. Le bruit de ses pas résonne sur le carrelage et le parquet alors que tu l'entend s'approcher de toi. Un mariage arrangé, pour préserver le sang. Mais un mariage d'amour, parce que les années à se taquiner et à se découvrir ont fait se rapprocher plus que jamais les jeunes tourtereaux que vous étiez et êtes toujours. Bientôt, vous fonderez une famille. Bientôt. Pas ce soir. Ce soir, les mots de ton père vont résonner dans le creux de ton crâne et te maintenir dans un semi-éveil agité qui ne sera calmé que par les caresses affectueuses et les mots doux de Kiana.  


01/05/2006
± ± Tes pas sont pressés, ils cognent contre les pavés du chemin de traverse comme jamais auparavant. La maison n'est plus très loin, deux rues à peine. Tu accélère le pas, encore. Quelque chose ne va pas, quelque chose va arriver et tu as peur. Une lettre reçue il y a quelques jours t'avais pourtant dores et déjà mise la puce à l'oreille. Ton père y parlait d'une idée de génie qui te propulserait en quelques semaines dans les rangs des Mangemorts. Une lubie de sa part, c'est ce que tu as toujours pensé. Cela fait des années qu'il clame haut et fort que les Van Nhoy recevront la marque, que tu recevras la marque. Mais tu ne t'étais alors jamais impliqué dans les affaires du Ministère. Jamais tu n'avais tenu un quelconque discours en faveur d'un système réprimant les individus sur la base de leur sang. Complice par le silence que tu as toujours porté, tu n'avais jamais agis. Et voilà que cette lettre parlait d'action, de changement, de preuves d'un soumission totale à l'idéologie du nouveau chef de la nation magique anglaise.
Et puis il y a eu cette lettre, reçu il y a quelques minutes à peine. Celle qui a tout basculé, celle qui t'a fait fermer boutique avant l'heure. Celle qui fait battre ton cœur d'anxiété et d'appréhension. La lettre ne disait pas grand chose, juste quelques mots, quelques phrases : Je t'attendrais chez toi, avec ta traîtresse d'épouse.

Ta femme n'a jamais trahi qui que ce soit, quoi que ce soit. Tu connais Kiana depuis votre adolescence, vous êtes liés. Tu ne comprend pas. La porte du hall de l'immeuble te laisse entrer à la hâte, tu grimpes les deux étages en un temps record. Arrivé devant ta porte d'entrée, tu te redresse. Tu ouvres. Tu marche le long du couloir menant au salon. Il est là. Elle aussi. Les yeux de ta femme croisent les tiens. Elle les referme, comme résignée.
- Saäga, réjouis-toi, car un avenir glorieux t'attend, mon fils.
- Père, pourquoi êtes-vous ici ? Et que lui avez-vous dit ? Et que voulait dire votre lettre ?
- N'ais crainte, il fallait une trace écrite de sa traîtrise.
- Traitrise ?!
- Tu vas infiltrer l'Ordre du Phénix. dit doucement Kiana, le regard relevé vers toi.
Tu ne comprend pas, tes sourcils se froncent. Le reste de ton corps demeure stoïque, immobile. Comme on t'a appris. Ton père s'avance vers Kiana et lui pose la main sur l'épaule. Elle ne bouge pas.
- Laisses moi te raconter une histoire, mon fils. il s'éloigne de Kiana et s'approche d'un buffet. C'est l'histoire d'un jeune couple marié, deux personnes de sang pur dont la lignée est tout à fait admirable. Tout se déroule à la perfection, un avenir correct se promet à eux. Jusqu'au jour terrible où monsieur découvre que madame est une traître à son sang et entretient depuis des années une relation secrète avec un né-moldu.
Tu regardes ton père, tu regarde ta femme. Tu ne comprend pas, ou tu as peur de comprendre. Ton père instaure un temps de pause, il ouvre le buffet et en ressort une petite fiole. Tu la reconnais, c'est toi qui la faite.
- Terrifiée à l'idée d'être punie pour son terrible adultère, madame s'empare d'une fiole préparée par son époux à d'autres fins, bien évidemment. il s'empare d'une tasse posée près de là, et y verse le contenu de la fiole. Tu ne bouge toujours pas. Désespérée, elle en oublie l'amour de son mari, et commet un acte bien funeste.
Ton père tend la tasse à Kiana. Tu ne comprend pas pourquoi elle la prend entre ses doigts. Tu ne comprend pas pourquoi elle ne se révolte pas. Tu ne comprend pas pourquoi ce qui se passe devant toi et en train de se passer. Ton père s'éloigne de ta femme et vient se tenir à tes côtés, dos à elle. Il pose sa main sur ton épaule.
- Fou de chagrin, le mari se lança à la poursuite de l'Ordre pour rejoindre leurs rangs. Et ainsi, venger la mort de sa femme et mettre un terme à cette société gouvernée par la haine et la répression des sangs inférieurs. Toi ? Infiltrer l'Ordre ? Quoi. Tu. Tes idées s'entrechoquent et ton corps ne daigne toujours pas bouger. Tu es horrifié. Tu es tétanisé et tu ne peux détourner le regard de Kiana. Elle porte la tasse a ses lèvres. Et boit. Tu ne bouges pas. J'attend ton premier compte-rendu de mission d'ici deux semaines. Sois efficace, et la marque sera à toi.
Les pas de ton père s'effacent et le silence se romps sur le parquet. Quand le pop retentit, Kiana repose la tasse vide sur la table à côté du canapé où elle est assise.

Tes jambes se délient. Au travers de pas tremblant tu t'avances, tu rejoins ta femme. Tu t'accroupis face à elle tandis que son visage commence à grimacer. Tu sais qu'il est inutile de chercher à la sauver, tu n'as pas le contre-poison. Ton visage est à sa hauteur. Du silence s'élève de petits geignements, les siens. Tu poses tes mains sur ses joues tandis que ta gorge se sert.
- Pourquoi n'as-tu rien fait ?
- Pour les même raisons que toi. C'est notre devoir. dit-elle entre deux inspirations difficiles.
A ses mots ton visage se tord, tes lèvres se crispent et ton regard se brouille. Kiana meurt. Par devoir. Parce que ton père en a décidé ainsi. Par une suite de gestes doux, par peur de la briser trop vite, tu te relèves et te glisse sur le divan. Elle pose son torse contre le tien, et tu enroules sa taille et ses épaules de tes bras qui tremblent. Se recroquevillant contre toi, vous ne dites plus rien. A quoi bon. Et puis après une éternité d'adieu muets, son corps s'affaisse. Et du silence percent des sanglots que tu ne connaîtra plus jamais après cette soirée-là.

Tu trouveras l'Ordre. Tu protégeras tes frères. Et ton père...tu ne sais pas.




Dernière édition par Saäga Van Nhoy le Mar 31 Mar - 19:28, édité 5 fois
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Ishmael Levy
Ishmael Levy
Date d'inscription : 13/09/2019
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Crédit : profile; (avatar) writerinafoxhole, (gifs) harleystuff — signature; (gifs) ardethbayrulez
Âge : silver fox (or his he, avec la magie on sait plus)
Occupation : charmeur de métal, inventeur, aventurier et accessoirement docteur en archeomagie spécialiste des golems
Allégeance : plus ou moins neutre, il débarque un peu dans ce bordel ambiant, woops
Particularité : magie sans baguette, maître runiste, alchimie (?), occlumen élémentaire et maudit (cey un truc de groupe)
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DRAMAAAA ce début de fiche, cette bouille, ce prénom original, damn.
il y a rien a jeter et j'ai hâte de lire la suite.
bienvenue sur le forum et bonne continuation de fiche ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 1989451666
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Molly Weasley
ORDER OF THE PHOENIX
Molly Weasley
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Âge : cinquante-six ans
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Allégeance : ordre du phoenix, septième cercle
Particularité : super maman
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Ce début est je dois dire fort prometteur, vraiment hâte d'en savoir plus, ton personnage est très intriguant ! ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 1172237334 Sur ce, je te souhaite la bienvenue, bonne rédaction !
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
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Ce perso si swag et intrigant ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 1634921035 Ce fc et ce nom sont juste perf, j'ai hâte d'en découvrir plus ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 941336645
Bienvenue sur SM et bon courage pour la suite de ta fiche ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 736882016
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ce début si cool !
bienvenuuuue ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 736882016
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Rafaela Goyle
ENEMY OF THE STATE
Rafaela Goyle
Date d'inscription : 10/02/2020
Messages : 233
Crédit : ultraviolences (av). ultraviolences & poupoune & tumblr (gifs). emily corwin & ken follet & libba bray (quotes).
Âge : vingt-cinq ans (14/05).
Occupation : anciennement dragonologue agrégée; désormais fugitive.
Allégeance : l'Ordre, bien entendu.
Particularité : maudite - elle a littéralement donné sa langue au chat.
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ouuuuh, j'aime beaucoup ce début. ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 1105522298 mystérieux et à la fois poignant: me tarde de lire la suite! I love you BIENVENUE PARMI NOUS et bon courage pour cette fiche! ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 736882016 à la moindre question, n'hésite pas à venir nous voir ou à réjoindre le discord du forum. ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 123712488
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BIENVENUE PARMI NOUS I love you
je ne peux que valider ce choix d'avatar ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 1172237334 je l'ai vu en concert l'année dernière et c'était ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 1172237334 je te souhaite bon courage pour la rédaction de ta fiche, on est à dispo si tu as des questions :craque en tous cas ce personnage me rend hyper curieuse ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 1215722860
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Bienvenue ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 683602271

Omg, j'ai tellement hâte d'en savoir plus sur ce personnage,
Ce début est si prometteur ± SAÄGA ( and make death proud to take us ) 941336645
Et l'originalité du Nom, je valide DRAMAAAA

Bon courage pour la suite de ta fiche ;)
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Boris Bagshot
VOLDEMORT SYMPATHISER
Boris Bagshot
Date d'inscription : 19/04/2019
Messages : 582
Crédit : cassou!!!!!!! (av)
Âge : 27 ans
Occupation : hound effarouché
Allégeance : ceux qui gagnent
Particularité : vampire
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t281-my-baby-bagshot-me-d
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ça fait longtemps que j'avais pas vu cette belle gueule, j'en connais une qui va être contente hehe

bienvenuuuue don't talk to me or
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