BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (FREYTA) El Pájaro de Fuego

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MessageSujet: (FREYTA) El Pájaro de Fuego   (FREYTA) El Pájaro de Fuego EmptyLun 23 Mar - 16:57

EL PÁJARO DE FUEGO

Un pájaro que canta hay en tus ojos,
de brillante plumaje y negro pico
y poderosas garras que desgarran
mi pecho con fiereza.

@Freya Abbott & Leta Abbott
— appartement de Freya, regent's canal, London. (present days).



E
lle était assise à la table de la cuisine, le dos droit et sans dire un mot. Les phalanges anxieusement entrelacées entre-elles, la cadette détaillait d'œillades délicates la pièce dans laquelle elle attendait, patiemment. Elle occupait le temps en comptant les tuiles du plancher, les tasses dans les armoires, le nombre de fois exact qu'elle était venue la visiter dans son appartement. Leta avait toujours respecté le sanctuaire que s'était battit son aînée ; appartement familiale, légué par leurs parents (depuis qu'ils étaient allés s'installer dans leur nouvelle demeure), il lui appartenait tout autant qu'à elle. Leta avait les clés, après tout. Elle aurait pu venir s'y installer à la fin de ses études de médicomagie. Mais la Sorcière avait toujours respecté et considéré cet espace avec diligence. Il y avait cette défense de profanation non-écrite qui lui avait toujours interdit d'y prendre ses aises comme Freya l'avait fait. Elle s'était conditionnée à lui laisser dès l'enfance, sans qu'une jalousie fraternelle ne l'envahisse. Il faut dire qu'elle n'accordait que très peu d'importance aux biens matériels et qu'elle se trouvait plus que satisfaite du petit nid douillet qu'elle s'était construit à Harley Street. Mais elle avait dû faire le deuil de perdre sa sœur, lorsqu'en temps venu, elles en sont venues à ne plus partager la même chambre. Ce deuil qui ne faisait que s'élargit comme ce cratère entre elles. Et tandis qu'elle imaginait plus encore les secrets de la vie intime de sa sœur, à travers ce qu'elle observait de la cuisine, la Abbott se laissait gagner par le sentiment désagréable qu'elles n'étaient plus que des étrangères l'une pour l'autre.

Elle ne se serait jamais invitée dans sa cuisine en son absence si ce n'avait été de la convocation ministérielle qu'elle avait subit quelques jours auparavant. Elles ne se seraient probablement pas parlées avant la fête qu'organisait leurs parents, chaque année, pour célébrer le solstice du printemps. Les sœurs Abbott avaient des vies très différentes, et décidément plus de secrets l'une pour l'autre que ne l'aurait initialement pensé la Leta. Des secrets qui les amenaient aujourd'hui à discuter de l'avenir de leur clan tout entier. Des mensonges qui auraient pu lui coûter la vie, en d'autres circonstances - quoi que les leurs étaient exceptionnellement déroutantes. Freya amoureuse d'un Mangemort. Un Mangemort amoureux d'une agent-double pour l'Ordre du Phénix. Freya, agent-double pour le compte de l'Ordre du Phénix. À bien y penser, Leta se serait cru dans un mauvais télésorcier - ce genre d'émission dont raffolait les moldues encabanées et les sorcières brimées.

Un bruit lui fit lever la tête qu'elle avait momentanément laissé s'effacer dans un dos arrondit entre des épaules remontées. Il ne lui fallut que quelques secondes d'analyse qu'il s'agissait de sa soeur qui rentrait. Finalement. Après quelques heures d'attentes, à s'imaginer mentalement ce qu'elle lui dirait, comment elle réagirait, ce qu'elles décideraient. Le moment d'entrée en scène était inévitable, alors Leta se leva, doucement, plantée au beau milieu de la cuisine, à entendre de voir la silhouette de sa soeur passée l'antre de la cuisine. Nul doute qu'elle ne s'attendrait pas à l'y voir... elles qui ne s'étaient pas vu depuis longtemps. « Je-euh... » Quel droit de sentiment était-ce de la voir, là, dans la commodité de sa cuisine, dans l'hémisphère privé de sa vie. « Bonjour, Freya. » Son cœur aurait pu exploser au bonheur d'entendre ce nom prononcé par sa bouche, mais son esprit, quant à lui, se tordait de colère sous les motivations véritables de leur réunion. « Tu as l'air bie-mieux. Tu sembles allée mieux. » Elle se rappelait sa pauvre dégaine, malmenée et blessée, ce jour où elle avait perdu son bébé. L'image lui déchirait le cœur d'un chagrin qu'elle ne s'était jamais pensée capable de ressentir. « Je-euh... » Ses mains flattent nerveusement le tissu de son long manteau bleu, comme pour le défriper de quelconque froissement imaginaire. Même les entrevues avec Marlon Travers et Dolores Umbridge ne lui avaient pas fait le même effet. « Je dois te parler. » L'intonation n'était sans doute pas aussi grave que ne le laissait présagé la situation, et pourtant, les sœurs discuteraient immanquablement du destin de leur famille, des Abbott. « Je-hmm... que représente Marlon Travers pour toi? Sincèrement? » Et qu'elle ne lui mente pas. La cadette ne le supporterait pas. Pas encore. Plus jamais.


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Freya Abbott
PHOENIX SYMPATHISER
Freya Abbott
Date d'inscription : 27/07/2019
Messages : 541
Crédit : dovakhiin (avatar), old money (signature), poupoune (gif 1) .serendipity (gifs signature + gif 2 du profil) charles beaudelaire (textes signature)
Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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EL PÁJARO DE FUEGO
UN PÁJARO QUE CANTA HAY EN TUS OJOS,
DE BRILLANTE PLUMAJE Y NEGRO PICO
Y PODEROSAS GARRAS QUE DESGARRAN
MI PECHO CON FIEREZA.

@Leta Abbott


Tu tournes tes clés dans la serrure. Geste routinier, familier. Qui marque une certaine transition. Celle qui sépare le monde extérieur de ton chez-toi, de ton refuge. Tu avais toujours considéré cet appartement ainsi. Tu y avais construit ton nid. Petit à petit, en partant d'une photo posée sur un meuble à un pan de mur repeint. Ton cocon. L’endroit où après des heures, des jours de mensonges tu pouvais laisser tomber le masque. Te mettre à nue. Être toi. Freya Abbott. Enfant chérie, chercheuse accomplie, résistante aguerrie. Tu savais fait de cet appartement ta safe place. Mais les semaines qui avaient précédé avaient fait voler en éclats espoirs et certitudes. En quelques instants.

Plus d’envie. Plus d’avenir.
Plus rien.

Ne restaient que la peur et les doutes. Et un avenir plus qu’incertain. Et si par amour tu avais condamné ceux et ce pour lesquels tu avais décidé de te battre ? Cette pensée, tu ne cessais de la ressasser. Ritournelle morbide, comme une marche funèbre. Tu étais encore en vie, ton corps l’était encore tant que battait ton coeur. Mais Freya Abbott respirait-elle encore ? Tu n’en étais plus tout à fait sûre. Tu avais l’impression d’être la figure froide et inaccessible, presque spectrale que l’on peut voir dans un miroir. Un double tout à fait semblable à celle que tu étais, mais parfaitement différente. Geste routinier, tu pousses la porte avant de laisser pendre les clés au petit clou prévu à cet effet, avant de t’enfoncer dans ton appartement. Comme si rien ne s’était passé.

Mais elle était là.
Face à toi.

Des cheveux sombres, qui contrastent avec une peau pâle. Des yeux d’un bleu intenses qui cachent difficilement leurs émotions. Des lèvres rebondies dont les courbes habillent leurs visages. Tu partages de nombreux traits avec ta petite soeur. Pourtant, rarement tu ne t’es sentie si éloignée d’elle. Par choix tout d’abord. Tu avais délibérément décidé de t’éloigner des tiens. Pour les protéger de toi. De ta mission. Puis parce plus que de les perdre, tu craignais de les décevoir. Comment assumer auprès de ceux qui t’avaient appris le respect, l’équité et la bienveillance que tu travaillais pour ce gouvernement ? Mais maintenant que ta couverture avait volé en éclat, maintenant que ta soeur avait assisté, impuissante à la perte de ton dernier espoir de porter la vie, il allait falloir assumer. L’affronter. Leta semble toute aussi gênée que toi. Cherchant ses mots et tripotant nerveusement son long manteau bleu. Tu soupires, tapotant nerveusement le bar pendant que Leta se préoccupait de ton état. Sujet que tu préférais éluder. Les potions et sortilèges des médicomages avaient fait disparaître la douleur physique. Mais tu avais l’impression de sentir en permanence le sang couler le long de tes cuisses. Une douleur fantôme s’était installée au niveau de ton bas ventre, sans jamais disparaître. Rappel cruel de la triste véritée. Comme un coup de fouet pour une bête trop fatiguée pour avancer. Puis la question fatidique. Marlon. Un simple nom prononcé, qui te donne l’impression d’une incantation maléfique. Un doloris aurait été moins pénible. Ainsi elle savait. Tu ne répondis pas tout de suite, prenant le temps de te diriger vers un placard, duquel tu sortis une bouteille de vin rouge. Un pinot noir, de France. Ton préféré. D’un coup de baguette magique, tu fis voler deux verres que tu remplis aux trois-quarts. Tu fis glisser l’un d’entre eux vers ta soeur avant de porter le tien à tes lèvres. Tes papilles expertes frémissant au goût de l'excellent cépage français. T’octroyant ainsi quelques secondes de répit avant une nouvelle confrontation.

D’abord Marlon. Puis Elrik.
Maintenant Leta.

Autant de personnes auxquelles tu t’étais ouvertes ces derniers temps. Lasse des secrets et des mensonges. Avais-tu encore des choses à perdre après tout ? À quoi bon mentir maintenant. « Si tu me poses la question, c’est que tu dois avoir une idée de la réponse non ? » Pas d’agressivité dans ta voix. Juste une certaine lassitude. Fatigue accumulée de ces peines enchaînées. Et tu te doutes que si Leta a fait le chemin jusqu'ici après ce qu’il s’était passé à Sainte-Mangouste, c’était qu’elle en savait plus qu’elle ne voulait le montrer. Mais tu connaissais suffisement ta soeur pour savoir que c’était de ta bouche qu’elle avait besoin de l’entendre. « Marlon était ma cible. Il est devenu mon amant. Et plus encore. Mais tu t’en doutes, puisque tu étais à Sainte-Mangouste quand ...  » Tu ne parvenais pas à finir cette phrase. Impossible de mettre les mots sur cet évènement. Sur ce que tu avais perdu. « Qu’attends-tu de moi Leta, des excuses ? Que je me justifie ? À quoi bon ? »  
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(FREYTA) El Pájaro de Fuego

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