BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (FREYLON 2) - A painless death

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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MessageSujet: (FREYLON 2) - A painless death   (FREYLON 2) - A painless death EmptyDim 15 Déc - 16:11
A PAINLESS DEATH
« Nous sommes sincèrement navrés, Monsieur Travers. Nous avons fait de notre mieux mais… » Tu n’écoutas pas le reste. Parce que tu savais que lorsque quelqu’un prétendait avoir fait de son mieux, c’était généralement que la mission relevait de l’impossible ou que la personne était un incapable. Dans le cas présent, tu n’avais nullement l’intention de remettre en question le talent de ce médicomage sang-pur, qui venait de t’annoncer la perte de ton enfant. Parce que lorsque tu avais vu le sang souiller la robe de Freya au niveau de son bas-ventre, tu avais immédiatement compris ce que cela signifiait. « J’aurais besoin d’une nouvelle chemise. » Surpris par cette réaction si détachée, le médicomage te lança un regard perplexe avant de finir par ordonner à un infirmier de t’apporter ce que tu exigeais. Tu restas un long moment assis dans ce lugubre couloir de Sainte-Mangouste. Tu redoutais la rencontre avec Freya, tu redoutais de ne pas savoir trouver les mots qu’elle aurait besoin d’entendre. Parce que vous étiez en froid depuis un bon moment, mais aussi parce que quelque part, tu ressentais un certain soulagement à l’idée de ne pas avoir à élever un enfant. Et puis, quelques heures plus tôt, tu avais revu les détraqueurs, ces monstres responsables du calvaire que tu avais vécu durant plus d’une décennie. Et c’était désormais un étrange mélange de sentiments à la fois complexes et contradictoires qui faisait rage dans ton esprit. Enfermé dans tes pensées, tu étais étranger à tout ce qui se déroulait autour de toi. Tu ne vis pas les regards interrogateurs de l’équipe médicale se posant sur toi tout en se demandant s’il ne faudrait pas t’offrir un soutien psychologique, afin de t’aider à surmonter ta perte. Tu ne vis pas non plus les nombreux blessés que l’on emmena à l’hôpital ce soir-là. Tu étais simplement désabusé, tu te demandais pourquoi et comment les détraqueurs avaient pu se frayer un chemin jusqu’à Clemency, tu te demandais où était passé le Seigneur des Ténèbres alors que l’Elite courrait un si grave danger. Tu étais contraint de constater que votre sauveur n’était jamais venu et que votre survie avait relevé du miracle. Et puis, on vint poser du linge propre sur la chaise d’à côté, et tu revins doucement à la réalité. Guère prude, tu déboutonnas au beau milieu du couloir ta chemise maculée du sang de Freya et l’ôtas avant d’enfiler celle que l’on venait de t’apporter. Tu te levas enfin et te dirigeas vers la chambre de celle que l’on ne pouvait plus véritablement considérer comme ton amante, car ces dernières semaines, elle avait été beaucoup plus que cela. Elle avait été destinée à devenir la mère de ton enfant.

Fidèle à toi-même, tu te passas une main dans les cheveux, signe de ta nervosité. Et puis tu poussas la porte et entras dans la chambre. Lentement, tu avanças en direction du lit, tout en prenant bien soin de conserver une certaine distance. Après tout, tu ne savais pas bien comment Freya allait réagir à ta présence. « Comment te sens-tu ? » Tu n’étais pas certain que ce soit la meilleure chose à dire en cet instant, mais faute de trouver mieux, tu choisis  d’entamer la discussion ainsi.


Dernière édition par Marlon Travers le Mar 17 Déc - 20:38, édité 1 fois
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Freya Abbott
PHOENIX SYMPATHISER
Freya Abbott
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Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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A PAINLESS DEATH
Tu te sens vidée. De ton âme et de ta force. Les dernières heures ont défilé telles des étoiles filantes, et de ton côté, tu as eu l'impression d'être à l'extérieur de ton enveloppe corporelle, spectatrice impuissante de ta douleur. Poupée de chiffon, tu fus projetée, écrasée. Mais cela n'est rien face à la douleur qui te comprime la poitrine actuellement. Les mots du médicomage qui a soigné tes blessures se répètent dans ton esprit, sombre litanie. « Nous n'avons rien pu faire, le traumatisme vécu par votre corps a déclenché une fausse couche. » Ta main reste posée sur ton ventre, tentant malgré tout de ressentir quelque chose sous ta paume. Refusant d'admettre la vérité pourtant annoncée sans détour. Ton inconscient refusant d'accepter l'inacceptable. Et rien ne frémit sous ta main. Tu ne verras pas ton ventre grossir au rythme de la croissance de ton enfant. Votre enfant. Celui de toi et Marlon. Fruit interdit de votre histoire clandestine. Miracle au milieu de la tempête. Envolé. À jamais. Dans le sang et la peur. Il ne reste plus qu'un corps meurtri et une âme brisée. Et votre relation dans tout ça ? Tu n'en sais rien. Le secrets et les mensonges ont semé le doute dans une histoire déjà compliquée. Que reste-t-il de votre amour ?

La porte de la chambre s'ouvre, dévoilant Marlon. Tu ne l'a pas vu depuis qu'il ta tiré du mouvement du foule à Clemency. Tu frémis au souvenir de la brutale fin de la luxueuse soirée où tu t'étais infiltrée. Où on t'avait arraché la chair de ta chair. Tu suis Marlon du regard, remarquant rapidement qu'il n'a pas l'air plus à l'aise que toi. Votre histoire a connu de nombreux tumultes, surtout ces dernières semaines. Et là dernière fois que tu l'avais vu, tu étais hagarde à te vider de ton sang dans ses bras. Comment te sens-tu ? Demande-t-il. Y-a-t'il un mot pour définir ta souffrance ? Surement pas. Tu réalises d'ailleurs que tu souffres tellement que tu es incapable de pleurer. Trop marquée, trop épuisée. Ton corps n'est que cicatrices. Ton âme n'est que charpie. Tu n'es que souffrance. « Je suppose que tu es au courant. » Ta voix est rauque, d'épuisement. « Finalement, ce n'est pas plus mal non ? De toute façon tu ne voulais pas devenir père à nouveau. » Pas d'agressivité dans ta voix, ni de colère. Juste le cri du coeur d'une femme brisée. Trop de non-dits, il était temps de faire face. Peut-on réparer ? Peut-on reculer ? Deux êtres qui s'aiment peuvent-ils survivre à cela ?
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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A PAINLESS DEATH
Au cours de ton existence, tu n’avais encore jamais éprouvé beaucoup d’empathie, et pourtant il t’était impossible de ne pas reconnaître l’étendue de la souffrance affichée sur le visage de Freya. En cet instant, alors qu’elle se décida à t’adresser la parole, tu eus l’impression d’être la source de tous ses malheurs, d’être le détraqueur qui l’aurait privée de ses souvenirs les plus heureux. C’était comme si elle te jugeait responsable de la mort de cet enfant, tout simplement parce qu’elle était persuadée que tu n’en voulais pas. Et toi, tu étais bien désemparé face à tout cela. La situation te dépassait complètement. Tu repensais à la réception de Zabini, tu revoyais les créatures encapuchonnées et Freya gisant sur le sol. Tu songeais à l’absence de Lord Voldemort, au chaos qui s’était propagé si sauvagement. Tu savais que bientôt, le Ministre te contacterait et te chargerait de mener l’enquête. Tu devrais essayer de comprendre pourquoi et comment les détraqueurs avaient pu commettre une attaque d’une telle ampleur. Et bien vite, tu serais à nouveau confronté à ton plus grand traumatisme. Et puis, à quelques mètres de toi, il y avait cette femme à laquelle tu tenais bien plus que tu ne serais prêt à l’avouer. Cette femme qui semblait éprouver une haine glaciale à ton égard. Au fond de toi, tu sais qu’elle n’a pas tout à fait tort de te jeter ces reproches à la figure, alors tu relèves la tête et reportes ton regard sur elle. « J’ai bien conscience que ma réaction n’était pas appropriée. Je n’aurais pas dû te demander s’il était bien de moi, c’était malvenu. » Tu reconnais certes ton erreur mais tu ne t’excuses pas pour autant. Après tout, tu ne pensais plus vraiment être en âge de procréer et la question ne t’avais alors pas paru aussi insensée que cela au moment où tu l’avais posée. « Tu connais la vérité à propos de mes enfants, tu sais que c’est une histoire compliquée pour moi. Mais cela ne signifie pas que je ne voulais pas de notre bébé. C’est juste que je ne m’attendais pas à l’apprendre ainsi, devant tout ce monde. » Devant cette horde de sorciers bien-nés auxquels tu avais toi-même choisi de confronter Freya… Ces derniers mois, tu avais enchainé les faux pas et fait de votre relation un véritable terrain miné, sur lequel il était bien dangereux de s’aventurer. Et puisque Freya semblait être d’humeur à mettre les choses au clair, il n’y avait donc pas de raison pour que tu n’entres pas dans son jeu. « Mais oui, tu as peut-être raison. C’est finalement mieux que nous n’ayons pas donné naissance à un bâtard. Je ne suis pas certain que l’histoire de la garde partagée aurait bien fonctionné entre nous. Et puis le Ministère aurait fini par l’envoyer directement à ton département. » Tes paroles sont dures et emplies de reproches envers cette femme qui t’avait une fois rejeté. Depuis l’instant où elle avait refusé d’officialiser votre relation, c’était comme si elle en avait inévitablement sonné le glas. Tout avait commencé à partir en vrille. Et vous voilà aujourd’hui face à face, à vous rejeter mutuellement la faute alors que vous veniez de perdre le fruit de votre union.
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Freya Abbott
PHOENIX SYMPATHISER
Freya Abbott
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A PAINLESS DEATH
Est-il possible de souffrir davantage ? Tu ne le pensais pas jusqu'à ce que Marlon ne finisse sa diatribe. Depuis votre dispute dans le bureau du death eater, votre relation ne tenait qu'à un fil. Et la grossesse surprise n'avait rien arrangé. C'était malheureusement inévitable, tu le savais à partir du moment où tu avais commencé à le fréquenter. Ta cible, ta mine d'information devenant ton amant. Tu es tombée dans ton propre piège, tel une libellule coincée dans une toile d'araignée. Et alors qu'explosait votre relation sous tes yeux impuissants, ton secret devenait de plus en plus difficile à porter. Parfois, après l'amour, quand vos corps et vos âmes étaient plus proches que jamais, tu avais hésité à tout lui dire. Lui avouer qu'initialement, tu l'avais séduit pour lui soutirer ses secrets. Avant de laisser tes sentiments t'emporter. Mais tu t'étais ravisée, à chaque fois. Car lui avouer, c'était signer l'arrêt de mort de votre relation. Et mettre en danger l'ordre du phoenix. Deux raisons de mentir. C'était pour cela que tu avais refusé d'officialiser votre couple après plus de quatre ans de secret. Ce refus avait fissuré la belle harmonie qui existait entre vous deux. La grossesse, son annonce et la fausse couche avaient achevé de briser votre histoire. Ce qui est brisé peut-il être réparé ? C'était la question qui subsistait, comme une mince lueur d'espoir tapie au fond de toi. Vacillante telle la flamme d'une bougie au vent, mais prodiguant néanmoins un peu de chaleur. Tu l'écoutais en silence, chacun de ses mots se fichant dans ta poitrine. T'entrainant un peu plus vers le fond. Garde partagée dit-il. Ainsi le chapitre est déjà clos pour Marlon ? C'est en tout cas ce que ses mots et son attitude te laissent penser.

Tu fermes quelques instants les yeux, inspirant profondément, grimaçant de douleur. Physique et psychique se mêlent. Tu rouvres les paupières, la vague de douleur passée. Tu plonges de nouveau ton regard dans le sien. « J'aurais préféré que les choses se passent autrement. » Oh oui, tu aurais largement préféré. À bien des égards. Malheureusement, tu étais là sur un lit d'hôpital en train de voir les derniers vestiges de votre histoire se déliter sous tes yeux. Impuissante. « Et je ne parle pas uniquement de l'annonce de ma grossesse. » Tu marques une pause, détournant un instant le regard pour regarder par la fenêtre. Londres est gris et pluvieux, à l'image de cette chambre où tout se joue et se déjoue. Comment peut-on aimer quelqu'un si fort que ça en fait mal ? Pourquoi continuer à rester accrochée à une relation qui ne peut que te détruire ? « Et maintenant ?  » Oui maintenant. Fallait-il que chacun reparte de son côté ? Sonner le glas de votre histoire, à jamais ?  « Tu sais, c'était compliqué, inattendu et clairement pas le bon moment. Mais j'étais heureuse d'attendre cet enfant. Je voulais être mère, ça tu le sais. Mais plus encore que d'avoir un enfant, c'était l'avoir avec toi qui me rendait heureuse. Je n'aurais voulu le faire avec personne d'autre. Cela va surement t'étonner au vu de notre dispute - et de mon refus d'officialiser notre relation, mais c'est la vérité. J'aurais aimé cet enfant autant que je t'ai aimé. Et que je t'aime encore. » Tu sens ta voix trembler, alors que tu pensais ne plus pouvoir pleurer. Tu reprends ton souffle, tentant de réfréner les larmes qui menacent de couler. « Tu es libre de partir si tu le souhaites. Tu as déjà risqué ta vie pour me tirer de la foule, je ne veux pas t'importuner davantage. Tu me détestes surement assez comme ça. » Tu avais tout gâché en refusant d'afficher ton couple. Tu le savais, et bien que tu avais détesté sa réaction, tu comprenais son trouble face à ton refus. Mais tu n'avais pas eu le choix. Et aujourd'hui, après avoir perdu votre enfant, es-tu en train de perdre l'homme de ta vie également ? Tu en avais bien l'impression. Cela valait peut-être mieux ainsi. Tu n'aurais ainsi jamais à lui avouer ton double jeu constant. Tu te sens comme cet animal blessé qui attend qu'on l'achève. Une larme se fraye un chemin au travers de ta barrière, traçant une ligne brillante sur ta joue. Comme une cicatrice. Une de plus.
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Marlon Travers
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A PAINLESS DEATH
Et maintenant ? Cette question désespérée semble se répercuter en écho contre les murs de la chambre. Ta respiration s’accélère inévitablement car tu es parfaitement conscient du sens caché de ces deux petits mots. Le court silence qui s’installe, avant que Freya ne reprenne la parole, est pesant, intimidant. Il prépare le terrain à des aveux déchirants, qui sonnent déjà comme un semblant d’adieu. Les paroles de Freya te font l’effet d’une douche froide, d’un doloris que le Seigneur des Ténèbres aurait lui-même pu lancer tant la violence était inouïe. Elle te pousse dans tes retranchements, te met devant le fait accompli, te pose un ultimatum injuste, te rend fou tout simplement. Alors oui, il était légitime de se demander ce qu’il convenait de faire à présent. Quelle suite donner à cette relation maudite ? Quel chemin emprunter pour surmonter cette perte qui lui déchirait le cœur ? L’espace d’un instant, tu songes effectivement qu’il te serait plus aisé de partir sans te retourner, de la laisser seule dans son coin puisqu’elle n’éprouvait apparemment pas le désir d’approfondir votre relation comme tu l’aurais voulu. Se séparer avant que cela ne fasse trop mal, oui, cela te semblait être une idée raisonnable. Mais face à elle, tu n’es pas véritablement toi-même, face à elle, tu n’es pas ce mangemort que l’on a envoyé à Azkaban pour le meurtre de son épouse. Tu t’approches de Freya et d’un geste de la main, tu viens essuyer cette larme ruisselant le long de sa joue. Un soupir, puis deux, et enfin tu te décides à briser le silence. « Freya, si je te détestais, je n’aurais pas passé la nuit à attendre dans un couloir d’hôpital pour avoir de tes nouvelles. » Tu n’avais jamais fait cela, pour personne, pas même pour la naissance de tes enfants légitimes. Ces heures passées sur une chaise inconfortable sans même rentrer au manoir pour te changer, c’est ta façon à toi de lui faire comprendre que tu tiens à elle malgré tout. Le dire clairement serait trop compliqué, bien sûr. « J’ai abandonné mon frère à cette stupide soirée pour venir te chercher. A l’heure qu’il est, je ne sais même pas s’il a survécu. Et toi tu crois sincèrement que c’est maintenant que je vais partir ? Je ne peux même pas te laisser tomber puisque nous n’avons jamais véritablement été ensemble. » Tu laisses échapper un rire nerveux devant l’absurdité de la situation. Tu ne comprends toujours pas pourquoi Freya se refusait à vous considérer comme un couple. Et ta tentative de sauver les meubles se transforme petit à petit en véritable sabotage alors que tu es incapable de trouver les mots qui conviennent. Au lieu de cela, tu t’enfonces dans tes propres mensonges et évoques ta prétendue inquiétude au sujet de Louis. Non tu n’aurais pas regretté sa perte, mais voilà que le Louis qui t’avait accompagné à la soirée n’était pas vraiment Louis, mais votre sœur Myrthild, ayant dérobé son apparence. « Tu prétends avoir voulu donner naissance à mon enfant, mais tu ne me laisses même pas entrer dans ta vie. Pourquoi ? De quoi as-tu peur ? Cela fait quatre ans que nous nous voyons, que tu es la seule femme dans ma vie… » Tu es à deux doigts de demander une médaille pour te récompenser d’un tel exploit, mais au vu de la situation, tu préfères garder ton humour déplacé pour toi. Tu prends une longue inspiration avant de venir t’asseoir auprès d’elle. « J’aimerais éviter de te perdre, mais maintenant tu me dois une explication. »
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Freya Abbott
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Freya Abbott
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Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
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A PAINLESS DEATH
Tu frémis quand ses doigts se posent sur ta joue, tu trembles à l'écoute de ses mots. D'abord rassurants, puis qui viennent s'engouffrer dans ton plus intime secret. Tu y es, c'est arrivé. Te voilà face au vide. Funambule, tu vas tomber. Et tu ne peux voir le fond. Tu lui dois une explication, c'est certain. Et malgré l'affection suggérée par ses paroles, tu sais que ton secret dévoilé gâchera tout. Quatre année de regards langoureux et de baisers. Quatre années d'une histoire enivrante. Balayées comme un château de carte face au vent. Ce qui est étrange, c'est qu'alors que tu as imaginé mille fois ce moment, tu sembles plus craindre de le perdre que de ce qui va t'arriver. Tu crains plus la rupture inévitable que les chaînes qui enserreront tes poignets quand ton allégeance sera révélée au gouvernement. Tu te rends compte que cela fait un moment que c'est le cas. Tu détournes les yeux un instant. Vigilance constance que disait le vieux. Plus que de vigilance, tu as manqué de jugeote. À l'image d'Icare, tu t'es brûlée les ailes. Trop enivrée par ton amour grandissant. Et plus dure sera la chute. Tu plonges de nouveau tes yeux dans ceux de Marlon. Dans lesquels tu t'étais tant de fois noyée. Cet homme était si différent de toi. Pourtant, tu avais appris à l'aimer plus que tu n'avais jamais aimé qui que ce soit avant lui. Tu t'es éprise du loup, et aujourd'hui ta gorge est à la merci du prédateur. « Je te dois une réponse, c'est vrai. » Tu n'imaginais pas que ce serait si difficile. Un instant, tes pensées divaguent vers le manoir Saint-James, où siège l'ordre du phoenix. Une cause dans laquelle tu t'es jetée, corps et âme. Allant jusqu'à y perdre ton identité. Tu as fait de la Freya curieuse et généreuse que tu étais une pièce d'échec pour le gouvernement. Le soutenant en apparence. Agent-double. Double jeu. Pile tu gagne, face tu perds. C'était toi qui t'étais perdue. Tu songes un instant à cette petite potion, que tu as toujours sur toi. Normalement, tu devrais l'ingérer. Pour protéger l'ordre et ses secrets. Tu ne sais pas où sont tes affaires, perdues dans la tempête. Plus le choix. Il faut parler. Ou en tout cas essayer.

Comment avouer à quelqu'un que vos premiers ébats n'étaient que mensonges ? Que celle qu'il embrasse avec avidité n'existe pas. Tu inspires. Profondément. « Une fois que j'aurais parlé, plus rien ne sera comme avant. Et je veux que tu saches que j'en suis sincèrement désolée. Et que je t'aime. Du plus profond de mon être. Cela ne changera rien au fait qu'une fois que tu auras entendu ce que j'ai à te dire, tu me détesteras. Pour de bon cette fois. Mais c'est la vérité, je t'aime. » Pardonnez-moi murmures tu intérieurement à ceux que tu as vu jadis tomber. Ces sorciers et sorcières qui ont combattu le mage noir et ne s'en sont pas relevé. Tu t'adresses aussi à ceux qui sont encore là, et qui n'imaginent pas que tu es en train de tout avouer. De te donner à l'ennemi. Parce que tu ne veux plus mentir, tu ne le peux plus. L'ennemi devient amant. Et l'amant redevient ennemi. C'était inévitable. « Marlon, je n'ai pas toujours été sincère avec toi. Je ... Pas au début en tout cas. » Fauché en plein vol, l'oiseau de proie chute. Ailes brulées, plumes arrachées, coeur en miettes. « Je ne suis pas une adepte de ce gouvernement, c'est même plutôt l'inverse. Je crois profondément en l'égalité entre les hommes. Qu'ils aient le sang pur ou non. Qu'ils soient hybride ou non. Et à ma manière, je le combats chaque jour. Parce que ce sont mes convictions. » Tu ne le quittes pas des yeux, tremblante comme une feuille. « Au début, j'ai voulu te soutirer des informations. Pour ma cause, parce que tu étais tout ce que je détestais, tout ce que je combattais. » À chaque mot, la fin de ta chute se rapproche. Bientôt, tu seras brisée au sol. Pantin désarticulé. « Le temps a passé, et j'ai commencé à t'aimer. Sincèrement. Profondément. Si bien que j'en ai vendu mon âme au diable. Trahissant à la fois notre relation, basée sur un mensonge et mes convictions et ceux qui la défendent avec moi. Et j'ai continué, toujours plus. Parce que je t'aime, et parce que tu as pris une importance dans ma vie que je n'imaginais pas. » Tu prends sa main dans la tienne. Ton corps pris de sanglots déchirants. « J'étais sincère quand je t'ai dit que je t'aimais. Tout comme j'étais sincère que je t'ai dit que j'aurais été heureuse de porter notre enfant. Je le voulais tellement. » C'est la fin. La chute. Ton corps se serait brisé en mille morceaux sur le sol que la douleur aurait été moins vive. Tu n'as plus rien. À l'image de ton ventre qui ne porte plus d'enfant, tu es vidée. Comme la morte que tu seras sans doute bientôt. « Je suis désolée je ... » Tes larmes coulent le long de ton visage, ruisselant sur tes mains qui enserrent les siennes. « Je ... je comprendrais que tu me livres. Je ne mérite que ça. Mais s'il te plaît Marlon, si tu m'aimes. Si tu m'as aimé ... Je préfèrerais que tu me tues plutôt que tu ne me livres. Par pitié. Je ne mérite que ça. Et je préfèrerais que ce soit de ta main. » Tu as perdu ton enfant. Tu as perdu ta couverture. Et tu viens sans doute de perdre Marlon. À quoi bon après tout ? Un faucon peut-il voler sans ailes ? Non. Il n'est bon qu'à agoniser au sol. Espérant qu'on l'achève.
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Marlon Travers
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Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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A PAINLESS DEATH
Les paroles de Freya s’abattent sur toi comme la lame de l’échafaud. Le secret inavouable est enfin dévoilé. Tu as la réponse à cette question qui te tourmente depuis si longtemps. La machine est lancée, les mots s’enchainent sans que tu ne parviennes à véritablement en capter le sens.  C’est comme si tu assistais à un discours que tu n’es pas à même de comprendre. Plus l’obscure vérité grandit, plus les mains de Freya se resserrent sur les tiennes. Elle cherche à retarder l’inévitable, à prolonger votre dernière étreinte. Mais toi, tu es déjà loin, tes pensées virevoltent dans tous les sens alors que tu tâches de mettre tes idées au clair. Ton visage demeure impassible parce qu’il semble que ton esprit n’ait pas encore réalisé ce que tout cela signifiait. Ton regard se détache de celui de Freya, et tes mains quittent brusquement les siennes. Tu te lèves calmement et extirpes ta baguette magique de la poche intérieure de ta cape. Il te serait alors si simple de mettre un terme à cette discussion pour de bon, de faire disparaître cet énième problème avant que quiconque n’en ait eu vent. Après tant d’années de service auprès de Lord Voldemort, c’était comme si ton avant-bras connaissait le mouvement par cœur, comme si lancer un Avada Kedavra était devenu un réflexe des plus communs. Et pourtant, c’est d’abord en direction de la porte que tu lances un sortilège, afin d’insonoriser la pièce. « Il est dangereux de dire de telles choses dans un lieu public. » Le ton de ta voix est froid, mais il ne laisse suinter aucune once de colère. Du moins pour l’instant. Sans un regard de plus pour Freya, tu t’avances vers la fenêtre de la chambre et observes la pluie ruisseler sur les carreaux. Alors que tu te perds dans la contemplation du paysage grisâtre, les paroles de ton amante retentissent une nouvelle fois dans ta tête. Et peu à peu, tu sembles prendre conscience de tous les enjeux liés à son secret. Et plus il te paraît clair qu’elle s’est jouée de toi, plus tes doigts se resserrent sur ta baguette. Elle aura tardé à se manifester, mais voilà qu’elle te gagne lentement, cette colère si familière. Celle-là même que tu avais ressenti il y a bien des années, lorsque tu avais découvert le secret de ton épouse, le secret qui avait bien failli mener à ta perte. « Tu t’es servie de moi. Tu m’as trahi, tout comme tu as trahi le Ministère, le gouvernement ainsi que tous ceux qui se battent pour que des gens comme toi et moi puissent jouir des privilèges qui leur reviennent de droit. » Ta voix était montée d’un ton, le rythme de tes paroles s’était accéléré. Tu te retournes vivement et avances vers Freya d’un pas menaçant. « Tout ça pour quoi ? Pour aider des criminels qui sont très probablement responsables de l’attaque ayant conduit à la mort de ton enfant ! Ce serait bien trop simple que de te tuer, alors que je pourrais t’accuser d’avoir organisé le raid sur Clemency et ainsi clore l’enquête avant même qu’elle n’ait débuté. » Tu ne lui parles plus, tu lui hurles dessus tout en gesticulant frénétiquement. Tu viens de te laisser dominer par une colère incandescente. Tu fais les cent pas à travers la pièce dans le vain espoir de te calmer. Comme à l’époque, comme avec Vivien, avant qu’elle ne décide de mettre fin à ses jours. Son souvenir te revient subitement en mémoire et tu t’arrêtes dans la foulée. Tu attrapes la chaise qui gisait non loin de là et finis par t’asseoir. La tête plongée dans les mains et le corps secoué de spasmes nerveux, on pourrait te confondre avec le Marlon Travers autrefois enfermé à Azkaban. D’un point de vue extérieur, on croirait reconnaître l’une de ces crises de folie qui te frappaient alors sans prévenir. De longues minutes s’écoulent sans que tu ne sois capable de reprendre la parole. Et puis, tu finis par émerger et reprendre lentement le contrôle de tes émotions. « Et moi qui croyais que tu ne voulais pas être avec moi parce que tu avais découvert que ce n’était pas à cause de la Marque que j’avais été envoyé à Azkaban, mais bien pour le meurtre de ma femme. J’étais loin du compte… Mais cette fois-ci, je ne referai pas la même erreur, non, je ne te tuerai pas Freya. Je ne te livrerai pas non plus, cela ne constituerait pas une vengeance satisfaisante. Je vais te laisser affronter seule ta culpabilité, tes remords face à la trahison que tu as commise, mais surtout la perte de ton enfant. » A travers ces paroles assassines, tu tentes simplement de dissimuler l’étendue de ta tristesse. Freya t’avait hypnotisé dès le premier jour, elle t’avait séduit, elle avait donné un nouveau sens à ta vie, et voilà qu’aujourd’hui, elle venait de te briser. Et toi, tu avais toujours été incapable de faire face à la douleur de façon rationnelle. Ton esprit tourmenté pouvait passer de la colère à l'abattement en une fraction de seconde. Et alors que tes paroles résonnent à nouveau dans ta tête, tu réalises avec effroi que tu es sur le point de perdre ce qu'il te reste de plus précieux à ce jour. Alors tu te relèves et prends place une dernière fois au pied du lit de Freya. Tu plonges ton regard dans le sien et tentes un dernier sauvetage désespéré de votre relation. « Si ce que tu dis est vrai, si tu m’aimes vraiment, alors quitte l’Ordre pour de bon. Et épouse-moi. »
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Freya Abbott
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Freya Abbott
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Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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A PAINLESS DEATH
C'était inévitable, comme une histoire dont tu connaissais déjà la fin. Lune et soleil ne sont pas faits pour être ensemble. Deux astres diamétralement opposés. Nuit et jour. Ténèbres et lumière. Phoenix et serpent. Pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est le phoenix qui a trahi le serpent. Cet oiseau de paradis, associé au soleil et à la guérison a poignardé dans le dos le vil reptile. Montrant ainsi que les limites entre le bien et le mal sont des plus floues. Que la victime n'est pas forcément celle que l'on croit, et que le bourreau n'a pas forcément les mains tachées de sang. C'est toi qui a trahi. Et tu ne peux que comprendre  la colère que tu vois monter en lui. Dans sa manière d'agir, de se mouvoir. Dans le son de sa voix et dans le rythme de sa respiration. À mesure que grimpe son courroux, tu te sens défaillir. Ta respiration s'accélère et ton corps est parcouru de mille frissons. Ses mots semblent s'enfoncer dans tes chairs comme une centaine de poignards acérés. Tu pourrais presque sentir le sang couler de ces nouvelles blessures, comme quelques heures auparavant il suintait entre tes cuisses. Laissant s'échapper la dernière chose qui vous liait encore. Votre enfant, non. Ton enfant, comme Marlon le dit si bien. Veut-il te faire souffrir autant que tu l'a fait souffrir de ton aveu ? Ou bien est-il vraiment en train de balayer d'un revers de la main ces quatre années. Des années qui ont fait de toi l'amante d'un death eater. Mais qui ont pavée ta vie de couleurs chatoyantes et d'une chaleur réconfortante. Parce que derrière la marque noire qui orne son bras, tu as trouvé un homme. Avec ses secrets et ses démons, mais capable d'être bon, généreux et aimant. Tu l'as aimé, sincèrement et comme jamais tu n'avais aimé jusque là. Quarante ans, l'âge de raison. Tu parles. En un aveu, tu viens de détruire ton couple, ta couverture et sûrement ta vie. Ces cauchemars où tu te voyais, exécutée par l'ordre pour trahison. Ce n'est plus seulement un mauvais rêve, mais surement ton destin. Étonnement, cela ne te fait plus aussi peur. À quoi bon vivre ? Tu n'as plus rien. Ni personne. À mesure que les mots de Marlon défilent, tu essayes de te redresser. Envisageant un instant la fuite. Mais à peine eus-tu tenter de te redresser de ton lit qu'une douleur aiguë te traverse le corps, partant de ton bas-ventre. Incapable de fuir, tu es juste bonne à voir ta vie se déliter devant tes yeux. Tu ne peux fuir l'ultimatum que te proposes Marlon. Face à toi, au pied du lit, il t'emprisonne dans son regard. Tandis que ces mots, eux sont comme des chaînes à tes poignets. Cette scène, tu l'as imaginée mille fois en rêve. Parfois, c'était un mariage clandestin. Vous deux sur une île déserte, sans regards indiscrets vous disant oui pour la vie. Vision naïve d'un bonheur impossible. Pourtant alors qu'il est face à toi, ce n'est pas un avenir qui se profile devant toi. Mais une cage. Pas de bonheur en perspective, juste de la colère et de la trahison. Tu poses ta main sur ton ventre, parcouru de vagues intenses de douleur. À moins que ce ne soit que la réaction de ton corps à ton coeur qui se brise. « Et si je te demandais de quitter le mage noir pour te battre avec moi le ferais-tu ? » Tu connais déjà sa réponse. Il a été suffisamment clair quelques instants plus tôt en insistant sur ta trahison. « Tu t’es servie de moi. Tu m’as trahi, tout comme tu as trahi le Ministère, le gouvernement ainsi que tous ceux qui se battent pour que des gens comme toi et moi puissent jouir des privilèges qui leur reviennent de droit. » Tu as toujours su que vos allégeances étaient différentes. Pourtant, l'entendre ainsi déblatérer ses idéaux monstrueux t'avait fait plus de mal que tu ne l'aurais cru. Tu te battais pour l'égalité, il défendait la ségrégation. Comment pouvait-on être si opposé ? Et si finalement ces quatre années de bonheur n'avaient fait que dissimuler qui vous étiez vraiment ? « Pas la peine de répondre, je sais déjà ce que tu vas dire. Ce n'est pas un avenir que tu me propose Marlon, c'est une cage. Et tu ne peux espérer que je change radicalement celle que je suis. Je crois que ce n'est pas notre sang qui fait notre valeur. Et tu ne m'enlèvera pas ces croyances. Comme je ne t'enlèverais pas les tiennes. C'est étrange non ? Que je sois tombée amoureuse de toi malgré tout. Tu es un death eater, tu soutiens ce gouvernement que je déteste. Pourtant, c'est arrivé. J'aurais du tout arrêter avant que nous ne nous engagions trop loin dans cette voie. Au final, je n'ai fait que nous faire souffrir tous les deux. » Tu marques une pause, tes yeux plongés dans les siens. Tentant derrière toute cette colère d'y lire encore une once d'amour. En vain. « J'ai imaginé mille fois notre vie à tous les deux, dans un monde idéal sans guerre. Là, je t'aurais dit oui sans hésité. C'est même surement moi qui t'aurait fait la demande. Mais nous savons tous les deux que c'est impossible. Par ailleurs, est-ce par amour que tu veux m'épouser en cet instant ? Ou par colère ? Ou bien pour me posséder ? Dans tous les cas, ce ne sont pas de bonnes raisons. Ni pour toi ni pour moi. » Tu hésites un instant à de nouveau poser cette question. Et maintenant ? Que faire ? Tu tentes de nouveau de te redresser, de quitter cette chambre. De fuir. Loin de cette chambre. Loin de cet homme que tu as brisé. Loin de cette guerre et loin de cette vie. Mais prisonnière d'un corps brisé, tu retombes mollement sur ton lit. Jurant sans t'en rendre compte. « Tu veux savoir la chose la plus ironique ? Depuis que j'ai commencé cette mission, j'avais toujours sur moi une petite fiole de poison. Afin de ne plus pouvoir rien révéler si je me faisais prendre. J'ai hésité mille fois à l'ingurgiter. Pour ne plus avoir à choisir entre toi et l'ordre. Mais à chaque fois, il suffisait que je croise ton regard pour me raviser et m'enfoncer un peu plus dans cette histoire impossible. Et alors qu'aujourd'hui, cette petite fiole semble l'issue la plus simple, je l'ai perdue. Surement à Clemency. Du coup je suis là, coincée dans cette chambre sans pouvoir bouger. À attendre de savoir ce que tu vas faire de moi. Ironique, n'est-ce pas ? »

« Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop vouloir te regarder j'en oubliais les miennes »
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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A PAINLESS DEATH
L’heure du dernier ultimatum a sonné et tu l’entends retentir pompeusement dans ta tête. Les aiguilles avancent inéluctablement et tu sens le contrôle de la situation te glisser entre les doigts. Tu n’aimes pas cela, on ne t’a pas élevé ainsi. Tu es un mangemort, membre de l’Elite qui plus est, c’est toi qui es censé être aux commandes et personne d’autre. Surtout pas une traitresse défendant le camp ennemi envers et contre tout. Et pourtant, quand tu plonges ton regard dans le sien, ta colère à son égard se dilate comme par magie. A la manière d’une bête blessée, tu souffres de sa trahison mais l’espoir de ne pas être rejeté à tout jamais subsiste et te permet de tenir bon. Face à n’importe qui d’autre, tu te serais emparé de ta baguette magique et aurais mis fin au problème sans même réfléchir une seconde de plus. Mais voilà que Freya Abbott n’était pas n’importe qui. A quelques détraqueurs près, elle aurait pu être la mère de ton enfant, de ton seul et unique héritier sang-pur. Alors tu fais preuve d’une folle clémence que l’on ne te connaît d’ordinaire pas. Tu fermes un instant les yeux sur le fait qu’elle ait d’abord cherché à se servir de toi pour nourrir l’avidité de l’Ordre. Dans un dernier espoir malsain, tu songes qu’une demande en mariage résoudrait tous vos problèmes, mettrait un terme à ses dangereuses allégeances. Espoir fou, espoir vain. C’était là votre dernière chance et Freya vient la balayer brutalement et son incroyable réalisme te fait l’effet d’une puissante gifle. Et pourtant tu sais qu’elle a raison et que toi tu as tort. Tu ne sais pas bien ce qui est le pire à encaisser. Alors, l’air songeur, tu te lèves calmement et t’éloignes d’elle. Il semble que tu aies besoin de mettre une certaine distance entre vous afin d’être à même de réfléchir comme il se doit, de ne pas te laisser hypnotiser par son regard émeraude, qui n’a que trop de fois exercé son pouvoir sur toi. « Je ne sais pas ce qui me blesse le plus. Que tu m’aies trahi ou bien que tu penses réellement que je pourrais vouloir mettre fin à tes jours. Si tu crois sincèrement que cette option fait partie de mes plans, alors tu n’as jamais su voir au-delà des apparences. Tu n’as jamais su me considérer autrement que comme un monstre prêt à tuer une personne à laquelle il aurait dit… ces mots-là. » Tu avais cru que Freya était parvenue à te percer à jour, à découvrir qu’il y avait encore du bon en toi. Tu pensais ne finalement pas être condamné à n’être que l’invention cruelle façonnée par ton père. Freya t’avait fait comprendre que tu étais un être humain avant tout. Et ta dernière chance de lui prouver qu’elle ne s’était pas entièrement trompée avait enfin sonné. Il fallait la saisir maintenant ou la laisser filer pour toujours. « Malgré tous tes mensonges, tu es la seule personne à s’être véritablement soucié de moi. Tu n’aurais pas hésité à mettre ta carrière et ta couverture en danger pour sauver mes enfants si je te l’avais demandé. Alors que n’importe quel membre de ma famille se serait servi de cette information pour m’éliminer du jeu. Toi tu es restée malgré tout, malgré ce que tu savais sur moi, malgré mes secrets et mon passé. » Tu marques une pause, ce trop-plein d’honnêteté et de sensibilité te met mal à l’aise. Un mélange de sentiments dérangeants s’empare peu à peu de toi. Le timbre de ta voix se transforme petit à petit, il se fait moins assuré, moins froid également. « Tu es loin d’être la seule résistante, et je ne suis pas le dernier des mangemorts. Des gens comme nous, il en existe des centaines dans chaque camp. Alors pourquoi s’affronter l’un et l’autre tant qu’il nous restera des ennemis ? » Si l’ambiance n’avait pas été aussi pesante, tu aurais presque pu rire devant le ridicule qui émanait de la folle proposition que tu étais sur le point de lui faire. « J’étais sincère quand je disais que je t’aimais, Freya. Et si je ne suis pas prêt à tourner le dos aux mangemorts, je ne tiens pas non plus à te laisser partir. Si tu acceptes de donner une dernière chance à notre relation, je te promets de ne pas laisser ma carrière ni mes idéaux nous barrer le chemin. » Tu sacrifiais ton honneur et ton égo pour ses beaux yeux. Il ne fallait plus qu’elle te déçoive, plus jamais. Sinon, tu ne pourrais plus répondre de rien, après tout, tu étais bien capable de passer du calme à la folie en une fraction de seconde.
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Freya Abbott
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Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
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Tu ne sais vraiment si c'est ta douleur ou la sienne qui te blesse le plus. Tout en Marlon hurle son trouble : de sa gestuelle à son regard. Deux prunelles d'aciers, qui te transpercent. Un regard dans lequel mille fois tu t'étais noyée. Et qui aujourd'hui te jetaient tes mensonges à la figure. Tu avais trahis l'ordre, mais pire encore tu l'avais trahis lui. Lui que longtemps tu avais pris pour un monstre. Finalement, n'est-ce pas toi ? Telle une Circée à la voix envoûtante, qui attirent Ulysse dans ses filets avant de lui jeter ta malédiction. Toi qui longtemps a jugé ses actes et sa réputation, toi qui évitait du regard la marque de son bras, valais-tu mieux ? Bourreau ou victime, la limite est parfois bien ténue. Tu le suis du regard, sentant ton coeur battre à tout rompre quand il s'éloigne de toi. Tu as peur de ce qu'il va te faire, mais pire que tout, tu as peur qu'il ne parte. Sans se retourner. Il a raison dans un sens. Malgré tout l'amour que tu lui portes, tu as toujours eu peur de la marque qu'il arbore avec fierté. Cependant, tu n'as jamais douté de la sincérité de votre amour. Inattendu. Toi qui n'y croyait plus. Après des histoires belles mais fugaces. Tu vais aimé par le passé. Passionnément. Mais chacune de ces histoires s'étaient achevées dans les larmes. De plus, la guerre faisait que tu avais d'autres priorités. Tu n'y croyais plus. Pourtant, c'était arrivé. Cette voie toute tracée avait bifurqué. Tu croyais ta ligne de vie droite, rectiligne. Pourtant, une courbe s'était présentée à toi. Difficile, ardue. Mais intense. Course folle contre la montre, que tu venais de perdre. Et pourtant, en observant Marlon, tu pouvais sentir une once d'espoir. Les reproches, devenant confessions, devenant proposition. Puis, en lieu et place du vide : un nouveau chemin. Une nouvelle courbe.

Elle est accidentée, cette nouvelle route. Dangereuse. L'emprunter serait une très mauvaise idée. Ta raison te le souffle. Tu te redresses légèrement, grimaçant quand ton corps te rappelle à l'ordre. Marlon est là, face à toi. Sincère, comme rarement il ne l'a été. Le death eater , mais surtout l'homme. Celui que tu aimes sincèrement. Que tu as vu s'ouvrir, celui que tu as découvert derrière la marque des ténèbres. Un homme dangereux, capable du pire. Mais aussi du meilleur. Et finalement, n'est-ce pas toi la vile chasseresse ? Qui l'a emprisonné dans tes filets ? Veuve noire. Mante religieuse. Femme. Freya. Juste toi, et ton coeur. Tu vas devoir faire un choix. Un ultime choix. Raison et sentiments. Loyauté et trahison. Amour et souffrance. Danger et solitude. « Marlon je ... » C'est difficile n'est ce pas ? Mais plus question de mentir, les masques sont tombés. Il faut jouer cartes sur table. « Tu as conscience de ce que cela signifie ? Des secrets et des mensonges. Encore. Ma raison me hurle de refuser. » Ce serait plus sage, en effet. « Pourtant, je ne veux pas te perdre non plus. J'ai l'impression de plonger dans le vide, sans filet. Mais tu sais ce qui me rassure ? C'est de savoir que tu sautes avec moi, c'est le cas n'est-ce pas ? » Tu l'espères. Sincèrement. « Tu es fou de me demander cela, mais je dois être encore plus folle que toi. Puis-ce que je ne peux pas refuser. Je ne le veux pas. Je veux être avec toi. Pour le reste de ma vie, même si elle doit être courte. » Il n'abandonnera pas les death eaters. Tu n'abandonneras pas l'ordre non plus. Que faire donc ? « Tu  combats mes idéaux, je me bats contre les tiens. Comment garantir notre histoire malgré cela ? Comment nous assurer que notre amour sera toujours plus fort que ce qui nous oppose ? » Tu marques une pause, encore une. La douleur de la perte de votre bébé est encore là, comme un spectre qui te hante. Cet enfant, votre enfant aurait été le fruit de votre amour. Il était la réponse à cette question. La chose qui vous aurait liée, à jamais. Un peu de lui, un peu de toi. Beaucoup de vous. « Marlon, marions-nous. Personne n'est obligé de le savoir, mais nous saurons que nous pourrons toujours compter l'un sur l'autre. Que nous pouvons nous aimer. Essayer de vivre notre histoire malgré tout. Pour nous, pour les moments que nous avons vécus, et qui étaient vrais. Pour notre enfant, qui aurait été le fruit d'un amour sincère. Nous ne savons pas comment cette guerre va finir, forcément mal. Mais je veux que nous soyons liés, à jamais. Qu'importe ce qui arrivera. Je t'aime. Donc, je te le demande, en étant plus sincère que je ne l'ai jamais été. Épouse moi. » Que vos âmes et vos coeurs soient liés. Dans la victoire tout comme la défaite. Dans la vie comme dans la mort. Au milieu de ce chaos. Es-tu en train de sombrer dans la folie ? Tu l'ignores. Mais tu ne peux détacher tes yeux de ceux de Marlon.
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