BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 trying to cheat my way right through the game (langhild)

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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
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De retour d’un déjeuner avec Lance Farrow, en souvenir de leurs années de collaboration aux Usages abusifs de la Magie, Myrthild a trouvé un dossier sur son bureau, dans les locaux du Magenmagot. En l’ouvrant, elle prend connaissance du prochain procès à être convoqué devant le Magenmagot, le lendmain. Les faits sont assez minimes, un trafic illégal de baguettes qui avaient été marquées pour la destruction, une perquisition qui a permis de découvrir d’autres éléments indiquant un penchant pour le marché noir, sans doute relié à aucune des familles du Syndicat. C’est con, le mec s’est fait pincer comme un imbécile et va probablement finir ses jours comme divertissement à Gracefield ou rebut reconditionné pour mieux servir la société -lavage de cerveau au programme, que des belles idées de ce formidable gouvernement. Mais certains éléments semblent lui laisser la porte grande ouverte pour éventuellement balancer de plus gros trafiquants, et donc échapper à la mort certaine qui l’attend à Gracefield. Si l’accusation décide de pousser le type dans ses retranchements, il y a moyen qu’il lâche les informations qui signeront son arrêt de mort dans les bas-fonds.

Elle sent qu’elle va s’ennuyer pendant ce procès. Sauf que, à bien relire les informations d’état civil, ce nom, ça lui rappelle quelque chose. Fairbanks, ça sonne comme un sang-mêlé qui attend d’être remboursé par le boulet endetté qu’elle a pour beau-frère. Si c’est bien lui, ça lui donne une idée. Quelques minutes plus tard, elle signale à la secrétaire administrative du Magenmagot que si on la cherche, elle est quelque part au 2e Niveau du Ministère et qu’elle sera de retour pour la réunion hebdomadaire. Et une fois ces mots prononcés, elle quitte le service du Magenmagot et s’éloigne dans les méandres du niveau.

Son passage dans les bureaux de la Wizard Values Defense Brigade est on-ne-peut-plus bref, le temps de rentrer, de naviguer entre les tables de travail et de poser les mains à plat sur le bureau de Prewett, de lui demander avec un sourire aimable : « T’as deux minutes ? Faut qu’on cause. », et de l’entraîner à sa suite dans un couloir du N2, en s’éloignant de la porte d’entrée. Adossée au mur, les bras croisés, après un coup d’œil alentour, elle vérifie si son impression était bonne, à voix plutôt basse : « Un certain Hieronymus Fairbanks, ça serait pas un de tes créanciers, dis ? Parce qu’il passe devant le Magenmagot demain, et je me demandais si tu lui devais encore des Gallions. » Oui, ça veut dire qu’elle pourrait bien lui filer un coup de main, en l’aidant à se débarrasser d’un peigne-cul qui n’a pas encore compris que Langford Prewett a touché le fond du gouffre financier où il est tombé mais creuse encore heure après heure. On dira qu’elle est dans un bon jour, pour justifier cet élan de générosité à l'égard de son faux grand-frère.
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« Oh bordel, Sid, je crois que j’en tiens une ! »
Un grognement général s’élève depuis les occupants des bureaux voisins. On sait pas si, ce qui agace le plus, c’est ta familiarité ostentatoire et déplacée avec ton vampire (qui te rend même pas la pareille, ou du moins, qui te la rend à sa manière) ou bien le contenu de tes intarissables blagues sur les vampires.
C’est la pause déjeuner, et les Handlers qui n’étaient pas partis grailler à l’extérieur auraient bien voulu terminer leurs sandwiches en paix. Tu manques d’ailleurs de t’étouffer avec le tien tant ton idée est géniale. Ton Hound lève à peine le nez du rapport qu’il épluchait pour vous deux (bah oui, on allait quand même pas te payer à lire autre chose que le cours de la bourse). Ceci dit, il a eu cet imperceptible haussement de sourcils ; ce qui veut dire, en langage Von Wittelsbach, qu’il a toute ton attention (tu avais observé la même mimique quand Ophelia voulait que tu lui prêtes attention). Tu te penches en travers de la table, brandissant ton sandwich cheese and pickle magique sous son nez.
« Quels sont les bateaux préférés des vampires ? » que tu demandes, le sourcil mystérieux, laissant planer un suspens insupportable.

C’est à ce moment que choisit Myrthild pour faire irruption dans la pièce. C’est pas souvent qu’on voit quelqu’un extérieur à la brigade s’aventurer dans les passages ; de plus, ça n’était jamais bon signe. Et, de tous, la Prewett-Travers n’échappait pas la règle (si ce n’était pas elle qui en était à l’origine). Sauf que toi, t’es trop pris dans ta blague, alors tu ne vois rien venir. Tu prends une grande aspiration (Sid ne devine jamais la réponse de toute façon).
« Les vaisseaux sang- » « T’as deux minutes ? Faut qu’on cause. »

Tu écrases ton sandwich contre la table de frustration. Tu te retournes sur ta chaise, sidéré, jaugeant ta belle-soeur de malheur. « Maintenant ? Sérieusement ? » C’est qu’on te sentirait presque nerveux. Généralement, quand il fallait que quelqu’un te « cause », ton porte-monnaie n’en ressortait jamais indemne. Et de plus, dans le cas de Myrtle, tu n’étais jamais certain de l’issue de vos petites entrevues privées au sein du Ministère… Même si l’écart en question qui te faisait encore transpirer avait eu lieu avant même que Simone ne fasse un ménage de printemps dans ta vie.

Tu te résous à la suivre, susurrant l’explication de ta devinette à Siegfried avant de lever le camp, laissant derrière toi une odeur de fromage et d’oignons. Vous vous calez dans un couloir -bonne idée, de s’exposer, ça refroidissait les ardeurs. Les mains enfoncées dans les poches, tu te balances d’un pied sur l’autre, incapable de tenir en place. « Hmmm, Fairbanks… » que tu répètes, le nez levé tandis que tu essayes de remettre, non pas un visage, mais une dette sur ce nom. « Qu’est-ce qui t’fait croire ça, d’abord ? » que tu finis par répondre, piqué au vif. C’est que la gueuse en savait long sur comment tu fonctionnais, puisqu’elle avait été sans doute la première à qui tu avais eu à faire financièrement, du temps de Poudlard. Elle avait onze ans à l’époque, et le Gallion déjà bien facile. Elle te juge en silence, et tu essayes encore de te justifier davantage. « Oui, bon, j’admets ; mais en même temps, avec un nom pareil, « Fairbanks », j’sais pas, ça met en confiance, tu vois ! » Même un élève de première année à Poudlard ne se serait pas laissé berner par une pareille magouille… Malheureusement pour toi, tu n’étais plus en première année depuis une paye.
« Par contre, son prénom est à coucher dehors, alors pas étonnant que j’ai pu oublier, éventuellement, de lui filer sa part… » Tu hausses les épaules. « Il a fait quoi, ce con ? Il a une chance de s’en sortir ? » Habituellement, il y a une nuance dans la voix qui donne le sentiment qu’on s’inquiète pour l’autre, quand on pose ce genre de question. Ceci dit, tu as beau avoir le regard bleu un peu larmoyant, surtout quand tu la regardes par en-dessous comme tu fais, à te tenir n’importe comment malgré ta grande taille, on sent que tu espères très fort qu’elle va te répondre par la négative.
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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Il en met du temps à confirmer ce qu'elle soupçonnait déjà, à tel point qu'elle se demande s'il n'essaie pas de la rouler dans la farine et de lui mentir alors qu'elle est en train de chercher à l'aider. La sentence est prononcée et la chance tourne sacrément pour Hieronymus Fairbanks, au nom si mal tombé : voilà le glas qui sonne pour l'homme ayant eu le malheur de sombrer dans les griffes du Magenmagot. Un rictus carnassier déforme la gueule de la charognarde dès lors que Prewett confirme l'identité du maraud. Ça tombe bien, elle avait besoin de passer ses nerfs sur quelque chose, quelqu'un qui ne lui chierait pas à la gueule en retour. Bras toujours croisés, dos contre le mur, Myrthild se détend, passe une main nonchalamment contre sa propre nuque, et daigne répondre à son interlocuteur dont l'absence de compassion pour son prochain est criante : « Navrée de te le dire, mais il ne va pas recevoir le baiser du détraqueur pour ses crimes... » Sourire en coin gêné, humour noir charbon, la voilà à plaisanter de l'hypothétique mort d'un type qui ne lui a pourtant rien fait de mal. Langford ne fait certainement pas ressortir le meilleur d'elle, si on oublie le fait qu'elle fasse régulièrement acte de charité et lui file un coup de main avec ses dettes. « Mais si Blackeye est hors d'elle, y a probablement moyen de faire en sorte qu'il ne sorte pas de sitôt d'Azkaban. » Jeu dangereux, que d'envisager d'énerver la haut-juge Blackeye, sinistrement connue pour être d'une férocité implacable dans l'antre des robes prunes. « Ça, ou tu vas bientôt pouvoir miser dessus dans un cadre tout aussi sympathique. »

Elle ne précise pas qu'elle parle des Battues de Gracefield : le Ministère de la Magie n'est pas officiellement au courant des agissements ni même des actions abritées par cet espace. Il saura probablement à quoi elle fait allusion sans avoir besoin de détailler. Langford est assez doué en sous-entendus, pour les faire comme pour les comprendre, même si elle tâche de ne plus en prononcer vraiment, parce que ça a quand même particulièrement dégringolé la dernière fois qu'elle a perdu le contrôle en sa présence.

Elle se baisse un instant pour éviter des missives ministérielles qui fusent en direction de la VB, et décroise ses bras pour enfoncer ses mains dans les poches de la jupe de son tailleur. « Bon, après, tu sais ce qu'on dit : les mensonges, c'est toujours mieux assaisonné de quelques gouttes de Veritaserum. Tu te souviens d'une connerie qu'il aurait dite ou faite -qui bien sûr ne t'attire pas dans la boucle du procès- , et permettrait de bien lester son balai ? » Avec le positionnement du corps du handler, la voilà à le toiser, hiérarchie des tailles assez rare pour être notée. « Un truc pas trop vieux pour être recevable, bien sûr. » Sourire goguenard qui étire les babines de la brune, alors qu'elle raille, manquant soudainement de respect à l'égard du Prewett : « Pas aussi vieux que toi, quoi. » Une silhouette qui traverse le couloir d'un pas énergique les dépasse en les saluant d'un signe de tête et d'un « Prewett. » censé les englober tous deux. Le regard se fait mauvais de la part de Myrthild, qui suit l'importun de ses billes couleur sapin, hésitant à lancer un impardonnable pour lui passer l'envie de se planter de nom de famille. Mais peut-être que l'autre n'a reconnu que Langford... Elle revient à son beau-frère quelques secondes plus tard, sans avoir bougé d'un poil pour autant : « Désolée. J'étais en train de me demander quelle partie du couloir repeindre avec les entrailles de ce type. » Charmante, à tous égards.
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Tu dissimules mal ta déception lorsque Myrthild commence par dire que ce cher Fairbanks n’avait pas trop à s’en faire pour sa survie… Pour le moment du moins, puisque le nouveau régime en place savait faire preuve d’imagination en ce qui concernait les alternatives au baiser du Détraqueur. On aurait presque pu croire que ta déception relevait d’un certain sens (tordu) de pitié ; il était plus enviable de perdre tout sens de la vie et du bonheur, plutôt que de passer le reste de ses tristes jours à fuir une horde de sang-pur sur leur terrain de chasse. Myrthild semble rallumer une lueur intéressée au fond de tes yeux. Comme beaucoup d’autres nouveautés à la sauce Mangemort, tu ne savais pas trop quoi penser des Battues, si ce n’est que tu y perdais, là aussi, beaucoup de fric. En soi, tu ne les regardais pas, tu te contentais de compulser les résultats. Une politique de l’autruche que tu commençait à maîtriser à la perfection. Ce que tu ne voyais pas ne pouvait pas t’empêcher de dormir.

Tandis que tu réfléchis à des affaires de moeurs qui pouvaient porter préjudice au bouc-émissaire du jour, la Myrthild patiente, trépigne, vibrant comme la guêpe qu’elle est. Tu ne fais pas trop attention à ce tierce sorcier qui vous salue, lui rends vaguement un signe de tête, les bras enroulés autour de ta taille, titubant d’un pied sur l’autre, comme un navire chaloupé. « Le plus dur, c’est de trouver un truc dans lequel j’suis pas inculpé… » que tu maugrées, infichu de te concentrer plus de quelques minutes. « Nan parce que t’es mignonne, bichette, mais moi j’ai pas une armada de petites voix qui me rapportent tout… j’suis obligé d’aller moi-même mettre les mains dans la merde d’hippogriffe… » Toutes ces jérémiades pour justifier que tu fréquentais des soirées assez peu recommandables de la haute. C’est que t’avais tendance à dénicher tes créanciers entre deux lignes de Perlimpimpin, avec tu ne sais quelle prétendue descendante de Vélane sur les genoux.

En relevant la tête, tu constates que ta belle-soeur est tout sauf en train de rebondir sur tes possibles motifs d’inculpation, courroucée comme elle est. « Hein ? Pourquoi, il t’a fait quoi, ce pauvre bougre ? C’est quand même pas parce qu’il t’a pas salué ?? … Ah bah si, attends, il t’a salué… » Tu fronces un peu les sourcils en pigeant au fur et à mesure ce qui se passait. « Attends, déjà que t’as refusé d’t’appeler Prewett comme mon frangin, tu pourrais au moins cautionner qu’on s’trompe de temps en temps, nan ? » Bon, il faut avouer que tu t’en indignais un peu aussi du fait de votre petit écart à deux dans les bureaux déserts du Ministère, où il aurait mieux fallu qu’à ce moment-là, elle ne s’appelle pas Prewett, justement… « A Poudlard, tu faisais moins de manière à t’faire passer pour quelqu’un de la famille… » que tu ricanes, désignant du pouce une période qui commençait à sérieusement remonter dans le temps. « Je sais que ça sonne moins franchouillard que Travers, mais quand même, t’aurais pu faire un effort, pour Bertram… On n’est pas les derniers des bouseux ! » Chose difficile à croire quand on voyait comment tu pouvais te comporter comme le pire des pochtron quand tu l’avais décidé. Heureusement qu’avant et après toi, on passait derrière pour faire le ménage, parce que sinon, la Myrthild n’aurait pas fini de cracher sur son nom d’alliance. « Nan parce qu’en plus, en voyant la dégaine de tes frangins, y’a pas besoin de trop fouiller pour savoir pourquoi on vous a baptisé comme ça… » que tu rétorques, armé d’un sourire de requin qui avait le don de mettre en rogne n’importe quel autre membre de la tentaculaire famille Prewett.


Dernière édition par Langford Prewett le Sam 31 Aoû - 11:34, édité 1 fois
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Myrthild Travers
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Elle entend d’une oreille vaguement distraite les grognements de son beau-frère, mais n’y prête pas attention, trop sanguine parfois, trop prête à sortir les griffes et déchiqueter l’impudent. Ainsi l’allusion aux petites voix qui lui rapporteraient tout -à tort, Langford n’a ainsi donc pas conscience qu’elle se renseigne elle-même en modifiant son apparence puisqu’il le faut- lui passe au dessus de la tête, comme cette merveilleuse image qui renvoie aux excréments odorants d’une créature ou d’une autre. Toutefois les couloirs du Ministère ne sont pas faits pour les esclandres, mieux vaut régler son compte à quelqu’un derrière une porte close d’un bureau magiquement insonorisé, et avec le sang-froid qui revient, l’attention qui est à nouveau accordée à l’aîné des Prewett, patriarche malchanceux et malavisé. À son tour pourtant d’être apparemment courroucé, pour une simple histoire de nom.

Elle le dévisage en soufflant lentement, alors qu’il lui rappelle que c’est elle qui supposément provoque la confusion au sein de la bonne société, à ne pas avoir pris le nom de son mari comme toute femme de sang-pur fait en général. Le regard sombre qu’elle lui adresse indique avec évidence qu’elle n’aime pas beaucoup qu’il se fasse l’avocat du diable en cet instant. Ce n’est pourtant pas très difficile -aux yeux de Myrthild- de comprendre les raisons qui ont causé cette réserve et le maintien dans l’état civil de son nom de jeune fille. Il sait bien l’inimitié qui règne chez les Travers, il ne peut l’ignorer puisqu’il a joué au grand-frère de la demoiselle qui n’en était pas du tout dépourvue à l’époque de Poudlard. Mais non content de lui renvoyer cette histoire de nom, il utilise justement Poudlard comme argument allant dans son sens, et Myrthild roule les yeux en arrière en expirant un râle d’agacement, léger et audible exclusivement de son interlocuteur. « Oh pitié Langford, arrête avec Poudlard… », grogne-t-elle, appuyée contre le mur, bras croisés et air mauvais qui se peint sur son visage las. Elle attendait un peu de soutien de sa part, en vrai, mais le voilà qui a décidé de lui mettre le nez dans ces merdes d’hippogriffes qu’il mentionnait plus tôt. Et tandis qu’il poursuit, elle glisse les mains dans ses poches, et l’observe, moue contrite sur la face, comme si elle attendait qu’il cesse son laïus, en vain : « Je sais que ça sonne moins franchouillard que Travers, mais quand même, t’aurais pu faire un effort, pour Bertram… On n’est pas les derniers des bouseux ! » Un ricanement qui franchit les lèvres, alors qu’elle aurait certainement dû le retenir.

Évidemment que les Prewett ne sont pas les derniers des bouseux. Leur arbre est aussi pur que celui des Travers, à la différence près qu’une branche aurait sans doute pu mieux se positionner dans la première guerre magique qu’a connu leur siècle. Le problème, comprenez : ce qui attriste Myrthild, c’est que Langford met en mots ce que la plupart des braves gens a dû se dire. Et que s’il les met en mots, c’est qu’il les pense, alors qu’elle pensait qu’il comprenait, qu’il avait compris pourquoi elle continuait de se faire appeler Madame Travers, contre vents et marées, malgré les moments où Prewett aurait sans doute été un nom lui ouvrant d’autres portes.

Elle pourrait laisser passer. Hausser les épaules et passer à autre chose. Revenir à leurs veaudelunes, et chercher avec Langford une solution pour éliminer politiquement et économiquement un créancier.
Mais il enchaîne sur les Travers, la verve assortie de son détestable rictus de squale.

Il faut bien comprendre une chose : Myrthild crache sur ses frères en petit comité, et Lang l’a déjà entendue persifler contre ses imbéciles de frangin, déjà quand elle avait onze ans, sans doute. Mais le problème se pose lorsqu’on commence à insulter sa famille devant elle, même si elle l’a potentiellement fait dans les exacts mêmes termes deux heures plus tôt. Une fibre loyale, inculquée dès la naissance. Faire front uni face à l’extérieur (tu parles que ça a marché quand Marlon a été flanqué à Azkaban). Et par conséquent, défendre les frérots même quand elle est fondamentalement d’accord avec ce qui a été dit.

Tout air amusé quitte son visage à l’instant et la voilà qui dégaine sa baguette pour la planter sous le menton de Langford, beaucoup moins affable que quand elle est venue le chercher en plein milieu de son sandwich. « C’est bon, t’as fini tes conneries ? » Elle n’utilisera pas sa baguette, non. Pas en plein couloir du Ministère, pas au niveau 2, pas pour une histoire de noms, pas contre sa propre famille -parce que, qu’elle le veuille ou non, Langford fait bel et bien partie de sa famille. Mais plutôt que de le clarifier, elle attend quelques secondes, la baguette contre la glotte du Handler. Ça fait bien longtemps qu’ils n’ont pas été aussi proches. La dernière fois remonte à vingt-cinq ans, give or take, peut-être. Et c’était dans un autre contexte, un où c’était elle qui avait besoin d’aide -pour oublier la plaie béante qu’on lui avait infligé à l’arme chauffée à blanc, l’équivalent d’un doloris qui ne s’arrêtait pour ainsi dire pas, couplé à une culpabilité infondée- que leurs souffles avaient pu se mêler. Elle cille, revient à l’instant présent, au visage où les soucis ont tracé des signes d’âge précoces. Calmant sa respiration, elle finit par décrocher ses prunelles des billes de Langford, écarter sa baguette du cou du beau-frère, et souffle, doucement, lasse de devoir s’expliquer : « C’est ton sourire là, ça donne envie de te sortir en vitesse par un ascendio bien mérité. » Pas de "désolée", ou autre mot d’excuse inutile. « En plus tu sais très bien pourquoi j’ai gardé ce nom. » La baguette retourne sagement dans son étui, et la main droite libre passe nerveusement dans ses cheveux aile de corbeau, trahissant la gêne de la Travers, tic familial à vrai dire. « Donc t’as rien sur lui ? Tant pis… » elle hausse les épaules, revenant au sujet principal, pour s’ancrer dans le présent plutôt que de vaciller vers des souvenirs réveillés par la proximité. Ce n’est pas qu’ils s’évitent, non. Pas en public, ni en privé. Ça serait on-ne-peut-plus-suspect. C’est vieux, c’était une erreur, ils ne la referont plus : les circonstances n’étaient pas les mêmes que maintenant. « Je trouverai quelque chose., poursuit-elle, avant d’enchaîner, histoire de ne pas l’avoir sorti de son bureau juste pour cette histoire, Ça va avec celui que tu surveilles ? Je sais plus son nom. » Référence au vampire dont Langford est le Handler. Elle cherche à faire un peu la conversation pour lui faire oublier la menace directe qu’elle a proféré verbalement et physiquement juste avant. Peut-être aussi pour lui faire comprendre sans le dire explicitement qu’elle regrette un peu son geste d’humeur. Que si elle pouvait revenir en arrière, peut-être qu’elle le ferait.
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Tu n’as jamais été le plus fervent défenseur du nom et de l’héritage Prewett. Disons que, jusqu’à présent, à part avoir hérité par le plus grand des hasards du statut d’aîné, et donc, de tous les droits et les titres qui vont avec, tu n’avais pas fait grand-chose. C’était même les autres membres de ta famille qui se bagarraient pour faire reluire encore un peu plus longtemps un nom que tu avais traîné dans la fange, faute de précaution. C’est un peu comme si tu avais subi ce nom, plus qu’autre chose, le trimballant comme un poids, t’en servant à des fins douteuses parfois.
Bref, autant dire que n’importe qui d’autre aurait mieux porté cet inestimable nom ; ainsi, tu ne comprenais pas trop le réflexe de ta belle-soeur de sortir les griffes pour défendre le sien, alors qu’elle savait mieux que quiconque qu’on ne balançait pas que des fleurs sur eux, aux soirées.

Tu comprenais qu’elle veuille défendre ses frères ; tu étais le premier à vanter les mérites de ton cadet. Mais c’était entre autres parce que Bertram était réellement respectable, alors que les aînés Travers avaient le don de flanquer la frousse comme un passage de Détraqueurs.
L’instant d’après, c’est elle qui s’essaye à te coller les miquettes, sa baguette plantée dans ta gorge. Tu écarquilles les yeux, lèves les mains. « Woh, on se calme, chérie. » que tu bafouilles. Quelle idée de te menacer au milieu du Ministère. Mais elle ne va pas plus loin, tes sueurs froides retombent. Elle ne va pas plus loin ni plus près d’ailleurs, parce qu’elle s’est effectivement un peu trop rapproché. Et que la dernière fois où tu l’avais sentie aussi tendue, disons que ça avait fini à l’horizontale.
A croire que ton type de femmes, c’est celles qui pourraient te marcher sur la figure que tu les remercierais… Et tu le perçois, cet instant de flottement, où elle a l’air de réaliser que vous étiez encore tous les deux sur une pente glissante, et que de vous deux, tu n’aurais pas été le dernier à céder à la tentation. Ça se voit dans tes yeux. Tu ne manquais pas une occasion de faire un pas de travers, et quand cette opportunité se présentait avec une femme comme elle, autant dire que tu sautais à pieds joints. Les Travers étaient certes tarés, mais c’est aussi ça qui les rendait fascinants.

Tu étais en train de passer en revue les salles qui auraient pu être vides à cette heure-ci de la journée, lorsque Myrthild remballe sa baguette, et avec elle, tes échauffements.
« Si tu le dis » que tu approuves, sans vraiment trop posséder la réponse, si ce n’est celle d’un dernier acte de fierté avant de mêler sa magie à celle de ton frangin. Elle enchaîne sur l’affaire qui vous a initialement conduits à cette petite entrevue. « Je sais pas trop, pour l’instant ; mais j’pense que si tu vas fouiner du côté du lupanar à l’autre germain, là, tu trouveras forcément quelque chose… » Un haussement d’épaules, nonchalant. « Et dans l’pire des cas, si j’lui dois encore de la thune, j’ai repéré un petit commerce de whisky pur feu sans alcool… j’pense qu’on peut en faire quelque chose… » Tu hoches la tête, reparti pour un nouveau délire pécuniaire lorsque Myrthild se met à s’intéresser à ta vie… bon, et plus particulièrement à Sid, c’est surtout pour ça que tu fronces les sourcils.

Un voile de panique traverse ton regard. Tu n’aimais pas qu’on se penche sur votre duo, parce qu’on risquait de découvrir que tu passais un peu trop de temps dans les pattes de ton vampire, empiétant même sur vos heures libres. Sid, c’était ta crypte, c’était ton caprice de nom de jeune fille à toi. Alors si c’était une combine de la Travers-Prewett pour se venger, elle allait en avoir pour son argent.
« Celui qu’je surveille ? » Petit un, faire semblant que tu ne vois pas du tout de qui elle parle. Petit deux, ronfler son nom imprononçable. « Ah ! Von Wittelsbaum ? » Hop, une petite coquille, parce que ça t’intéresse vraiment pas. « Ou -bach, je sais jamais… » Bon, t’en fais peut-être un peu trop, là. « Ouais, bah écoute, il est plutôt docile, le gaillard, depuis le temps. Il a été tamponné comme les autres, là. Moi j’te l’dis, ç’ui-là, on a pas intérêt à se le mettre à dos, parce qu’à l’entendre, il a engendré toute l’Allemagne ! » Une blague de mauvais goût, pour détourner l’attention. « C’est pas comme les jeunes vampires qu’on nous ramène, en ce moment, de vraies têtes de mules ! Heureusement qu’on a notre petit Général pour les faire filer droit. C’est un chenil là-dedans ! »


Dernière édition par Langford Prewett le Sam 21 Sep - 15:11, édité 1 fois
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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
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Elle trouvera un moyen de nuire davantage à Fairbanks que ce qui lui arrive déjà sur la gueule. Suffira de creuser un peu plus. Elle note dans un coin de son esprit d’aller fouiner du côté du lupanar du frère Von Bäume -pas Wolf, l’autre, là, Engel si elle se souvient bien. Pour l’heure, elle reporte ces considérations à plus tard : apaiser les tensions avec Langford, déjà, sans pour autant ouvrir la porte vers une nouvelle pente glissante. Lui faire oublier la baguette qu’elle lui a collé à la glotte sans autre forme de procès. Ça ne se fait pas de se menacer en famille. Enfin, pas avec les Prewett : chez les Travers, c’est presque une tradition familiale inscrite dans leur code génétique. Langford a l’air de mettre du temps avant de comprendre ce qu’elle veut dire. Un demeuré ne connaissant pas vraiment le Prewett n’y aurait peut-être vu que du feu, mais le voilà qui en fait trop dans son indifférence à l’égard de son collègue -sous-fifre ? larbin ? elle ne saurait pas vraiment comment parler de la relation unissant un Handler et un Hound. Toujours est-il que le lien hiérarchique est évident, sans pour autant qu’elle sache vraiment si devenir ami avec un inférieur est possible. Alors c’est logique qu’elle l’interroge là-dessus, sans vraiment chercher une aiguille dans une botte de foin.

Par conséquent, elle qui parlait plutôt pour faire la conversation est assez surprise en constatant qu’il y a sirène sous rocher dans cette affaire. Il semblerait qu’elle ait misé dans le mille de façon totalement imprévue et même involontaire, et elle ignore s’il faut en rire ou en pleurer, compte tenu de la situation. Ça fait neuf ans déjà que Lang est à la Brigade des Mœurs, et de ce qu’elle se souvient, il n’a pas changé de Hound depuis tout ce temps -ou bien elle a loupé un épisode, mais elle en doute fortement. Mais le voilà qui essaie de noyer le strangulot, à jouer au débile. Elle tique à l’entente du nom de jeune fille de sa mère, mais ne l’arrête pas pour autant, se laissant porter par le flot de mots du bonimenteur. Son Hound serait-il un lointain parent ? À éclaircir un autre jour. Parce que là, il baratine et il fait le gai luron mais il semble aussi soudainement se débattre contre des soupçons qu’elle pourrait porter sur lui… Et de renchérir, en taillant un nouveau costume au petit Général, Corban Yaxley de son véritable nom, comme pour la détourner de ses magouilles à lui.

Oui, définitivement, Langford a une attitude sacrément louche. « Ford… », qu’elle commence doucement, avec un sourire forcé, en penchant la tête sur le côté, faisant un pas en avant et lissant d’une main le col de son beau-frère, ce faisant glissant de nouveau dans une attitude malheureusement ambigue : « Tu serais quand même pas en train de m’entuber, là, hm ? » Le sourire est charmeur et complice, mais les prunelles se font inquisitrices et peut-être même un brin inquiètes : « Parce que je commence à te connaître un peu, hein. Ceux qui passent dans le couloir s’en douteront sans doute pas, mais c’est évident que tu caches quelque chose, au cas où tu crois que t’es capable de me tromper. » Point de menace dans la voix, pourtant, qu’elle baisse davantage pour demander, sans s’écarter : « C’est quoi ton problème ? »

Pas très malin de demander en plein milieu d’un couloir du deuxième niveau du Ministère. Peut-être qu’elle aurait dû l’entraîner dans un bureau désaffecté, comme la dernière fois où… Mais la lueur fugace perçue dans les yeux de son beau-frère indique à Myrthild qu’il y aurait probablement un risque qu’il prenne ça comme une invitation, à tort. Alors elle reste, là, face à lui, et elle essaye de faire jour sur ce nouveau mystère, sans vraiment savoir pourquoi elle a besoin de mettre son nez dans cette histoire.
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Toutes les sottises que tu venais de déblatérer avaient eu au moins l’avantage de te donner le temps de retomber sur tes pieds pour la suite. Bien entendu que ta belle-soeur ne croirait pas un mot de ce que tu venais de réciter. Ça faisait même bien longtemps que tes proches avaient arrêté de te croire et de t’écouter. Bah, elle t’avait pris de court, voilà tout. Maintenant que ses griffes étaient solidement plantées, comme son regard dans le tien, tu ne flancherais pas une seconde de plus.

Aussi, si Myrthild joue un peu plus sur un contact peu à peu envahissant, et sur des roucoulements on ne peut plus menaçants, tu ne vas pas te faire prier pour entrer dans la danse. Quitte à éloigner le sujet de Siegfried, autant que ce soit pour l’enterrer sous votre petit secret à vous deux ; sur ce terrain-là, elle était aussi coupable que toi. C’est pour dire, tu préfèrerais encore remettre le couvert avec elle, quitte à trahir et blesser Mona et Bertie, plutôt que de vendre la mèche pour Sid. Sid, c’est ton secret, ton refuge et tu laisseras pas les Travers, les rois des magouilles, du chantage et autres sordides affaires, mettre leurs sales pattes dessus.

« Qu’est-ce que tu voudrais que je te cache ? » Tu préserves la proximité qu’elle a insinué entre vous, comme une arme, appuyé d’une épaule contre le mur, tout le corps un peu arqué vers elle. Si elle ne veut pas qu’on vous voit comme ça, ce sera à elle de faire un pas en arrière ; comme quoi, c’était utile, de ne plus avoir de réputation au Ministère.
Tu hausses un sourcil, faisant mine de réfléchir à ce qu’on pouvait s’imaginer avec le discours douteux que tu avais tenu. « Qu’est-ce que j’ai bien pu dire qui a pu te mettre la puce à l’oreille ? » Tu te tapotes le menton de l’index, peinant à dissimuler un rictus goguenard ; connaissant la gazelle, elle était capable d’imaginer le pire. Peut-être que vous aviez monté un trafic de sang ? Ou bien que la gamine qu’il se coltinait était en fait l’un de tes enfants illégitimes qu’il avait transformé pour l’effacer de ton arbre généalogique ?? Myrthild devait en connaître un rayon sur les familles dysfonctionnelles, alors les possibilités étaient infinies ! « Ça fait dix ans que je bosse avec lui, tu crois pas que s’il se passait vraiment quelque chose, tu serais pas déjà au courant ? » C’est ça, fais genre tu trouves qu’elle a un don inné pour aller chercher la merde dans tes affaires. C’est un miracle, d’ailleurs, qu’elle n’ait jamais pensé à fouiller du côté de ton hound. Ça avait du bon, ça aussi, qu’on considère les vampires plus bas que terre, ça évitait d’attirer trop l’attention sur eux.

Ton regard glisse sur elle de haut en bas. « A moins que tu ne sois un peu rouillée ? » Bon, il s’agirait pas non plus de trop la vexer, au risque qu’elle sorte les crocs et n’aille retourner ta vie professionnelle pour collecter de maigres indices. Après tout, une Travers vexée pouvait se mettre à soupçonner l’insoupçonnable. Tu hausses les épaules, chasses cette dernière perspective d’un mouvement de main. Tu te penches encore un peu plus vers elle, pour venir susurrer au creux de son oreille de la manière la moins discrète du monde. « Tu sais, Myrtle, si ça te rend toute chose d’avoir de l’ascendant sur moi, j’pourrais toujours te dégoter un petit dossier croustillant, hein… » Tu relèves la tête, épinglant ton regard bleu au sien. « On pourra même faire genre, y’a un prix à payer, et ce sera même pas du fric, en souvenir du bon vieux temps~ »
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Pourquoi vouloir à tout prix percer à jour le secret à peine effleuré de Langford Prewett ? Si la question lui était posée par une tierce personne,  il y aurait probablement une réponse préfabriquée de tentative désespérée pour anticiper les merdes pouvant échoir sur la famille Prewett. Mais il y a probablement une autre raison, beaucoup moins avouable et impossible à reconnaître pour cette sorcière qui regrette le dérapage du quart de siècle précédent : elle a beau faire, cet investisseur raté doublé d’un Handler à la VB ne lui est pas sorti du crâne, malgré les années. Voir Bartholomeus grandir et porter des traits si proches de son géniteur a fait partie des piqûres de rappel dont elle n’avait pas besoin quant à sa trahison du lien conjugal, trop multiples pour ne pas que la culpabilité la ronge d’année en année. Myrthild n’a jamais été amoureuse ou éprise de Langford, même quand, lors de sa première année à Poudlard, il lui avait paru semblable à un Fondateur de Poudlard, cupide certes, à bien vouloir la défendre quand ça ricanait un peu trop de ses changements d’apparence incontrôlés. Elle n’était pas non plus raide dingue de Bertram lorsque leur mariage avait été arrangé, mais à leur surprise mutuelle un amour solide et fort avait fleuri entre eux, lentement mais sûrement, et aujourd’hui, elle était heureuse et chanceuse d’être mariée à Bertram, quoique honteuse de n’avoir pas été à la hauteur de sa confiance.

Tout ça pour dire qu’elle n’était pas aveugle sur ce qu’était Langford aux yeux de la société en général, de sa famille plus particulièrement, et du Ministère pour compléter le tableau. Elle partageait certaines considérations à son égard, n’étant pas dupe vis-à-vis du personnage. Néanmoins dans le même temps, elle avait une forme de tendresse -de faiblesse- face au père de famille aux mille tares, quelque chose qui avait ancré profondément un attachement pour le sorcier. Elle cherchait à se persuader que le penchant qu’elle ressentait encore pour Langford était une amitié réelle, alimentée par celle qu’elle avait tissée avec Simone depuis des années -Simone qui savait pour leur lien adultérin et emporterait le secret dans sa tombe. Mais là, dans ce couloir pourtant emprunté assez couramment par des collègues pressés, elle se surprenait à esquisser des gestes dont l’ambiguïté trahissait une attirance qui avait persisté. Le fait que les frères Prewett, mari comme beau-frère, soient plutôt agréables à regarder n’arrangeait rien à la situation, puisqu’en dévisageant Langford à la recherche de signes évidents de gêne une fois le baratin mis en accusation, elle s’attardait sur les coins des yeux, les traits familiers mais plutôt évités avec les décennies, les lèvres étirées en ce rictus détestable et détesté. Prise au piège dans ce ballet malsain qu’ils démarraient, consciente déjà depuis quelques minutes qu’il serait sans doute favorable à un autre dérapage, elle n’arrivait pas à instaurer la distance salvatrice qu’il aurait fallu étendre entre eux pour éteindre les ardeurs réveillées de leur long sommeil.

Mettre de l’huile sur le feu, voilà ce qu’elle avait fait en lissant le col du Handler.

Elle avait remisé les souvenirs d’étreintes fiévreuses au fin fond de son esprit, mais la proximité physique et olfactive avait fait remonter à la surface jusque là tranquille de son esprit des bribes d’un passé scandaleux, déjà rejaillies le matin précédent . Et non content de feindre d’avoir été pris la main dans le sac avec cette histoire de Hound, il la prenait à son propre jeu, alors qu’elle croyait avoir le dessus, à insister sur l’attention supposément apportée à son cas par Myrthild, raillant des soupçons sans y donner suite et sans daigner s’expliquer. Ce faisant, l’habile roublard ravivait quelque chose qui aurait du être étouffé dans l’œuf et détournait admirablement bien l’attention de la Travers, toutefois assez lucide pour sentir que le contrôle de la situation glissait de ses mains, tandis qu’il se penchait vers elle pour lui murmurer une solution des plus scabreuses à l’oreille, balayant l’échine féminine d’un frisson à l’ancrage des billes bleues du Prewett dans les siennes.

Elle devrait s’écarter.
Rompre la tension.
Prendre ses responsabilités.
Maintenir ce statu quo qui jusque là fonctionnait très bien.

Au lieu de ça, elle maintient cette position dangereuse et continue de jouer, oubliant peut-être un instant que ce n’est pas lui, le Prewett qu’elle a épousé. « Si tu cherches à me rassurer, comme quoi t’as pas changé... » oubliée, la suspicion de sirène sous rocher quant au vampire Von Wittelsbach « disons que... » envolée, la culpabilité qui l’a rongée en voyant Bertram élever Bart sans se douter un instant de la trahison, et la ronge encore  « va falloir que tu sois plus explicite que des promesses en l’air. » Disparues les promesses qu’elle avait faites à son propre reflet, et à Mona, que rien de tout cela n’arriverait plus. Nul doute que les aveux faits à Marlon la veille n’ont fait que remuer la fange de ses souvenirs du bon vieux temps, et qu’en d’autres circonstances, elle aurait probablement su garder raison et désir froids pour creuser davantage le mystère entourant le duo Von Wittelsbach/Prewett. Mais il est déjà trop tard, et elle n’y pense même pas, grisée par une nostalgie absurde et prise dans un tourbillon d’envies toutes plus répréhensibles les unes que les autres. « À moins que tu ne sois un peu rouillé ? » qu’elle raille en écho à la moquerie lancée par son interlocuteur juste avant, cédant définitivement à un jeu qu’elle regrettera probablement par la suite.
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C’est pas une bonne idée. C’était déjà arrivé une fois par le passé (et même plusieurs fois une fois). C’est pas une bonne idée. Vous vous étiez faits violence pour vous faire entrer dans le crâne que coucher avec son beauf, ça se fait pas. C’est pas une bonne idée. Si c’est ce qu’il faut pour détourner les soupçons de la Travers, alors tu es prêt à tout. Mais c’est pas une bonne idée. Myrthild et toi aimiez inconditionnellement Bertram et une fois de plus, vous étiez sur le point de trahir sa confiance. Alors c’est vraiment pas une bonne idée. Et c’est pour ça que c’est la seule qui te vient en tête.

Te voilà donc fin prêt à commettre une nouvelle erreur. La seule différence c’est qu’autrefois, tu n’aurais pas cherché de raison particulière pour lui rouvrir tes bras. Et aujourd’hui, c’était dans l’unique but de détourner son attention, de la rendre aussi fébrile que toi, afin qu’elle passe à autre chose, et qu’elle se préoccupe davantage de son propre bousier de vie sentimentale, plutôt que d’aller fouiner dans le tien. C’était sans doute la première fois que tu allais voir à droite à gauche dans un but autre que simplement passer du bon temps ou oublier ta dernière ruine financière. S’il fallait de nouveau sacrifier la confiance de ton frère, de ta femme, de ce fils que tu t’ignorais, pour conserver un semblant d’intimité avec Siegfried, alors qu’il en soit ainsi. Tu n’en étais plus à une déception près auprès des tiens, tandis que ton vampire semblait nourrir encore quelques illusions à ton égard.
Cela étant dit, on se serait presque attendu à ce que Myrthild et toi repassiez à table bien plus tôt. Plus de vingt ans s’étaient écoulés, et vous vous étiez à peu près tenus à carreaux. Oh, il y avait toujours les regards en coin à Myrt, les regards fuyant ceux de Bertram, la déception constante dans les beaux yeux de Mona. Mais tout portait à croire que l’arrivée de son second enfant mais premier enfant encore en vie avait suffi à Myrthild à combler le vide affectif.

Tu ne prétends pas avoir été là quand Bertram n’y était pas. Disons plutôt que tes moeurs légères et ta propension à te complaire dans ton chaos avaient momentanément fait de l’oeil à la mère endeuillée. C’est que tu es infoutu de régler quelque problème que ce soit ; ceci dit, tu es plutôt doué pour les mettre de côté au profit de quelques étreintes dans des lieux un peu trop publics. Désormais, tu ne sais pas quels tourments rongent ta belle-soeur. Mais toujours est-il que tu la sens céder peu à peu. De vous deux, elle aurait pu être la seule à poser des limites, parce que pour ta part, tu étais trop irresponsable. Sauf que tu la sens se tendre peu à peu vers toi, comme une lame ou une baguette pointée sous ta gorge. Tu avais presque oublié l’effet que vous pouviez vous faire tous les deux. L’effet palpitant de commettre la bourde de l’année, la pression d’être susceptibles de se faire prendre la main dans le sac (ou n’importe où ailleurs). C’est qu’il fallait au moins que ça t’excite un tant soit peu d’être une déception ambulante, pour que tu persévères autant.

Tu croises les bras, une main calée sous le menton, comme si tu réfléchissais. Ça faisait près de quarante ans que tu avais cessé de réfléchir, en réalité ; la peur et la bêtise étant deux carburants qui ne t’avaient jamais laissé tomber jusque là. « Explicite, carrément ? » que tu répètes, feignant l’ébahissement. « Bah écoute, j’me ferais une joie d’expliciter tout c’que tu veux dans le bureau de Yaxley, une fois qu’il sera parti... » La fin de ta phrase se perd un peu dans la conversation tenue par deux autres employés qui passaient par là. Tu te pousses un peu pour les laisser passer, profitant du mouvement pour te coincer si proche de Myrthild que si tu pinces les lèvres, tu peux sentir ses cheveux corbeau titiller ton menton. Tu tends tes bras le long du corps, dans une gymnastique un peu trop fiévreuse. Les deux autres sont partis, le passage est libéré mais tu ne t’éloignes pas d’elle pour autant, sa jambe presque calée entre les tiennes. La fréquentation du couloir ajoute au piment et à la complexité de la situation. « Tu m’connais ; un peu d’huile dans la machine, ou jetée sur le feudeymon, et j’suis reparti » et à voir comment tu la regardes, il y avait fort à parier que c’était elle qui tenait le bidon d’essence. « J’perds difficilement la main » que tu ricanes, appuyant ton jeu de mots douteux en venant caresser discrètement sa cuisse, de ton bras collé contre le mur, l’ongle accrochant à l’épaisseur de sa jupe, dans un geste faussement échappé.
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