BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 discovery (valeska)

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MessageSujet: discovery (valeska)   discovery (valeska) EmptyLun 21 Oct - 13:09
discovery
bart & valeska
Des semaines qu’il n’était pas retourné au filet du diable cet endroit qu’il ne connaissait que depiuis quelques mois, l’ayant découvert contre son gré aux côtés de son oncle marlon (lui qui pensait aller jouer aux méchants interrogateurs ce jour-là, il avait été servi en surprises). Bart ne savait pas comment qualifier l’endroit, est-ce que cette place devait être ouverte aux plaisirs ou est-ce que ça avait un côté malsain de regarder toutes ces créatures se faire traiter comme des objets ? le prewett s’était déjà interrogé là-dessus ; mais le sourire avait rapidement repris le dessus quand il pensait à ce que lui avait le droit de faire sur ces gens s’il payait assez. Pourtant, le gosse n’avait jamais craqué : il ne s’était jamais approché d’un hybride pour l’emmener dans une pièce où on aurait ramassé la chose dans un piteux état. Non. Bartholomeus n’en avait pas envie. La seule chose qui lui avait valu de se faire remarquer avait été de proposer à quelques employés de partir avec lui, comme un délirant étranger désireux de se réserver une place de choix dans leur tête. Certaines créatures avaient envie d’accepter, d’autres, le fixant d’un air décontenancé, appelaient la sécurité qui remettait le gosse en place illico-presto.

Bart n’avait jamais rencontré personnellement le patron du filet du diable ; oh il l’avait entraperçu à l’étage, guettant, victorieux, son royaume. C’était d’ailleurs un homme plutôt charismatique.
En revanche, Valeska, il ne s’en souvenait que trop bien. Elle l’avait pris la main dans le sac, tenant par le poignet une danseuse qui, à la vue, de la femme, se carapata, laissant bartie tout penaud en face de la sorcière. Ses sourcils s’étaient froncés sous l’affront, il toussa un Vous m’avez fait perdre mon déjeuner avant de se retrouver en tête à tête avec cette imposante figure.

Madame Von Baüme était une belle femme, dépassant presque le garçon, quand elle était perchée sur ses hautes échasses. Elle avait le regard sévère, comme maman, et une malice dans le sourire qui n’était pas non plus inconnu au garçon. Elle n’avait pas été trop méchante avec le gamin ; tentant simplement de lui faire comprendre que dans la vie il fallait mettre une barrière entre le raisonnable et la folie. Bart avait hoché la tête faisant mine de comprendre et c’est là qu’elle saisit la complexité du personnage.

La question des préférences et des désirs ne mit pas très longtemps à être posée sur la table comme un fracas qui interrompit bartholomeus dans ses nombreuses pensées. Il ne savait pas trop pourquoi mais cette femme l’intriguait, et il semblait que l’inverse était également le cas. Il ne lui avait pas tout dit, feignant ses questions pour cacher encore son pucelage mais la dame n’était pas dupe.

Hormis les hommes qui avaient déjà grillé bart en train de les reluquer, seule la dame Von Baüme avait compris que le penchant du garçon ne se limitait pas à un seul genre. Non pas qu’il le lui ait avoué à cœur ouvert autour d’une tasse de café, mais il semblerait que le manque de quête sexuelle ait « frustré » la patronne au point qu’elle déchiffra une partie l’enfant en quelques phrases.
Alors le revoilà ce soir, pénétrant dans la chaleur de ce fabuleux cocon, ses dents taillées perçant l’intérieur de ses joues sous une certaine appréhension. Il aperçoit la reine au loin qui semble l’attendre, prête à initier cet ignorant à ce que les gens autour de lui ont tant de mal à renoncer. L’air sévère et quelque peu méfiant, bart s’avance et d’un regard inquiet lance Bonsoir m’dame Von Baüme, vous attendiez mon arrivée ? promis pas de bêtises ce soir.
Et déjà les yeux se perdent déjà sur les silhouettes illuminées et d’un déglutit, une requête Aidez moi à trouver ce que tous recherchent ici.
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MessageSujet: Re: discovery (valeska)   discovery (valeska) EmptyDim 16 Fév - 16:50

Discovery


@Bartholomeus Prewett & Valeska Von Bäume


Tentative désespérée de maintenir le contrôle, d'avoir l'ascendant, de triompher de l'ennemi, les combats illicites étaient régis par le même instinct primal que les autres. Excepté que ceux qui se déroulaient dans les caves du Filet du Diable étaient déchargés de toutes règles, laissant la part belle à l'inventivité des concurrents, allant ainsi jusqu'à l'utilisation, pour certains, de leur condition d'hybride, pour parvenir à envoyer leurs adversaires au tapis et remporter la gagne. Officiellement du moins, car officieusement les règles du contrat les liants à l'établissement de charme étaient codifiés de manières bien perspicaces, leur donnant accès, non pas à l'argent récolté, mais à des bénéfices ostensibles sur leurs conditions de vie. Autant dire que les rixes les plus prisées se déroulaient à l'aube des pleines lunes, ou les lycanthropes du lupanar avaient la part belle, niveau auditoire. Aujourd'hui, cependant, les belligérants en lice ne luttaient pas uniquement pour la beauté du sport, mais également pour le plaisir des yeux. En effet, le ring avait été investis par deux somptueuses créatures, revêches, agressives et agréablement sculpturales, le clou du spectacle. Émerveillé par le panorama se déroulant sous ses yeux, Valeska avait opté de passer la première partie de sa soirée parmi les parieurs, titillant adroitement les actionnaires débordant d'hormones pour augmenter les dépenses, ventant les mérites de chaque pépites aguerries, tels des objets à promouvoir, après tout c'était bien cas. Les bénéfices s'égrainaient par dizaines, tandis que les coups, les griffures et la tension sexuelle augmentaient crescendo.

Avec cela, au moins, une partie de ces amateurs d'hémoglobine, prendrait par la suite la direction des chambres à l'étage en compagnie d'une autre partie de leurs employés, afin d'évacuer le désir naissant qui les avait étreints à la vision, un rien sur jouée dans le sensuelle, des hybrides. Profitant du spectacle, comme les autres, la blonde à la chevelure cette fois allongée et ramenée d'un seul côté de sa tête, dans un style très étudié, pouvait sans honte laisser glisser son regard sur les peaux dévêtues, avec une pointe d'envie. Obnubilée par une chute de reins qui serait enviés par beaucoup de représentante de la gente féminine, elle fut contrainte de décrocher quand, inconsciente, une de ces sous-espèces du déclarer forfait, mettant terme à cette douce aura survolté qui avait régné jusqu'alors. L'harpie excentrique fut acclamée, presque ovationnée, avant de retourner dans ses quartiers pendant qu'on évacuait, sans précaution particulière, la blonde inanimée. Argent amassé, la lieutenante décida de remonter vers le rez-de-chaussée, s'offrant un verre d'alcool en guise de récompense. Tout semblait marché comme sur des roulettes, ce soir. Adossée au comptoir, gambette élégamment croisée dans une pose affriolante, du moins si on considérait la remontée notoire de sa robe, piquée de paillette, dans ce geste, elle ne passait pas inaperçue. Charismatique, impressionnante, la Von Bäume adorait en jouer, tout en sirotant du bout de ces lippes des gorgées d'une saveur maltée. Contenu cristallin en paume, le liquide tournoyait tranquillement dans son réceptacle, quand la silhouette émaciée d'Hadès Cromwell se découpa dans son champ de vision.

Pragmatique, l'homme s'installa à ses côtés, avant de pencher la tête dans sa direction, lui signalant que le jeune Prewett, l'élément perturbateur était de retour. Une étincelle malicieuse, un rien prédatrice sembla s'allumer dans ses prunelles, parfait! À son humble avis, Bartholomeus, vu que tel était son nom, avait compris la leçon, il ne devrait plus revenir en ces lieux pour débaucher le personnel, ni les forcer à le suivre dans la traque en les faisait s'échapper de leurs emprises, oh que non, il y avait tant d'autre chose en lui. Des désirs inassouvis, des pulsions réprimées, des instincts différents, intriguant, un exécutoire, une boite de pandore qui ne demandait qu'à être ouverte, un fond de noirceur qui la tentait. Honnêtement, le peu de phrase échangée avait lui avait fait mouche, il avait un elle ne savait quoi qui le rendait intrigant, le sortait de cette plèbe insignifiante d'hypocrite notoire. Seul un hochement de tête répondit à l'amant de son père et ce jusqu'à son départ. Dardant la foule, scrutant le chaland, la fille d'Engel, ne mit pas longtemps à alpaguer la silhouette imposante, par la taille, du sang pur. Friqué, plus que son oncle qui faisait office de pilier au FDD, son accès à la zone était forcément accepté, bien que surveillé. La première mise en garde avait été, mettons, clémente, la suivante, ne le serait plus. Silencieuse, espiègle, coude contre les rebords frais, Valeska le laissa approcher, reluquant d'un air placide la volonté menaçante qu'il tentait de déployer, alors que le mal aise et l'innocence, transperçait dans son regard, mettant à mal sa tentative d'assurance.

Chasseuse aguerrie, prompt à dénicher la moindre information, elle ne manqua pas cet indice, bien que ses lippes s'étiraient volontiers dans un rictus amusé, mais pas moqueur. Voilà qu'il y allait fort ce Prewett, un rien présomptueux également, le monde fouillant le bordel était riche et varié, elle n'était pas là pour lui, techniquement, mais l'occasion faisait le larron, comme on dit. "Présomptueux de votre part, Monsieur Prewett. Vous n'êtes pas le centre de mon univers." Net sa réplique pouvait être incisive, tranchante, remettant tout courageux prétendant à sa place. Nonobstant, l'intention n'y était pas et cette lueur amusée qui dansait volontairement dans ses iris, lui donnait la note, nuançant son phrasé, bien trop paisible pour une telle réplique. Portant nonchalamment son verre à ses lèvres, elle ne releva point son choix de se tenir à carreau, vu que c'était le deal de leur explication passé. L'homme observait la masse en présence, tandis qu'elle l'invitait à prendre place, à ses côtés. Ils étaient isolés sur un coin du bar, seul le barman pouvait, à cet emplacement, ouïr leur conversation, mais l'homme ou plutôt l'hominidé à la face marquée était suffisamment payé que pour la fermer et ne point entendre ce qui pourrait le mettre dans une fâcheuse posture. De lui-même, il avait d'ailleurs pris la tangente, s'esquivant vers d'autres demandeurs à satisfaire, qui payait rubis sur l'ongle, un fifrelins d'alcool, goûtu, surtout depuis les édits du Lord, les interdisant. Tout interdit faisait leur bonheur, le commerce n'avait jamais aussi bien tourné. Reposant le cristal sur le bois, sa demande s'échoua, la percutant, avec un soupçon de supplice, tant la formulation lui était ardue à articuler, lui quémandant courage et abnégation pour affirmer ne pas y arriver seul, pour réclamer avoir besoin d'aide, pour découvrir tout ce qu'il était, pour s'assumer.

Étrangement ravie d'être de corvée pour cette initiation symbolique, son gabarit élancé se redressa, pivotant allègrement dans sa direction. Tête soigneusement penchée sur le côté, elle semblait tenter de transpercer son être, de deviner son âme. "Reece, servez-nous deux firewhiskys, s'il vous plaît." L'homme s'exécuta sans broncher, reprenant son verre vide pour le troquer contre un neuf, tandis que l'autre rejoinait, sans un mot, l'emplacement réservé au brun. Tâche effectuée, il s'éloignait à nouveau, bien qu'un regard s'accrochait paresseusement à son visage. Un claquement de langue agacé et réprobateur de la part de Valeska le délogea complètement de sa contemplation malsaine, lui permettant de revenir à sa quête. Cependant, la question était surtout de savoir, ce que lui, il allait chercher ici? Souhaiterait-il découvrir et connaitre l'extase que pouvaient provoquer les plaisirs de la chair ? Était-il simplement avide d'hémoglobine, au point de prendre son pied en épiant deux belligérants se taper dessus? Ou voulait-il simplement comprendre la nature même des pulsions qui tressautaient avec véhémences dans ses veines, aussi réprimandables soient-elles? Car après tout, ici, tout était possible, tout était permis. L'ensemble du personnelle était dévoué à donner satisfaction aux clients, tel en allait de leur réputation, et ce malgré le côté peu vendeur du terme 'bordel', communément accolé au Filet du Diable. Après tout, même les agents gouvernementaux passaient dans leurs alcôves pour s'adonner à leurs penchants, fautifs. Une aubaine. Quoiqu'il en soit, une partie de ses dents agrippèrent sa lèvre inférieure, dans un signe de réflexion. "Tous ne sont pas ici pour les mêmes raisons. L'homme à votre gauche, par exemple, ne cherche qu'à assouvir ces désirs. Englué dans un mariage stérile, comme beaucoup, il ne vient que pour exorciser ses pulsions et se prélasser dans les plaisirs de la chair.

La femme brune, à la robe bleutée, là-bas, n'est là que pour le gout de l'interdit. Que pour enfin jouir de ces envies prohibées, longtemps refoulées, pour un désir réprimé qu'elle peut enfin amender et ce dans le plus pure anonymat. L'homme tatoué, sur votre droite, avec l'œil au beurre noir, n'est qu'un amateur de sensation forte, un homme qui prend plaisir à en voir d'autres combattre pour la gagne. Et ce ne sont que des exemples, parmi d'autres, de ce que vous pourrez trouver au Filet du Diable.."
À chaque indication, un mouvement de tête avait indiqué les précités, tandis que comme signalé, la liste des potentiels attentes pouvaient encore être longues. Néanmoins, la membre de l'Alberich n'avait pas cru nécessaire d'en citer d'avantage, le jeune homme comprendrait parfaitement où elle voulait en venir, exprimant sans le dire que ce que les autres s'évertuaient à obtenir dans cette maison close n'avait que peu d'intérêt pour sa cause, seul, ce que, lui, solliciterait vaudrait le détour d'une explication. Mais pour cela, il allait devoir l'expliciter, le mettre en mot, avant qu'elle ne puisse l'aiguiller sur le meilleur partis. "La question, Bartholomeus, est de savoir ce que vous vous cherchez en ses lieux et je crains que si cela est semblable, c'est également différent?! Est-ce que je me trompe?" La question était posée, l'instant en suspens. D'un geste de la main, elle l'enjoignit à accepter son offre, son verre en l'occurrence, et de sceller ce contrat non verbale, tacite, d'une simple gorgée. Son récipient se releva, trinquant dans le vide, avant de laisser ses lèvres se poser sur le bords, y installant une trace de rouge à lèvres, alors que l'acier de ses pupilles ne l'avait pas quitté d'une semelle. Sa jambe s'agita, mettant en mouvement les hauts talon noir qui accompagnait sa tenue, nulle impatience n'était pourtant à y trouver, son désir inavouable, elle le percevrait et elle trouverait de quoi le sustenter. Valeska avait déjà cru comprendre que son attirance voguait sur quelques représentants mâles, mais ce n'était pas tout, elle en jurerait.
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MessageSujet: Re: discovery (valeska)   discovery (valeska) EmptySam 21 Mar - 18:37
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bart & valeska
Il ne savait pas vraiment ce qui le retenait en ces lieux. Pourquoi participait-il plus à la vie du filet du diable plutôt qu’à préparer son mariage. Pourquoi avait-il écouter une femme qu’il n’avait croisé que quelques fois. Il était comme ces héros grecs traquant mille chemins avant de finalement trouver ce pour quoi les récits avaient été écrits sur eux. Sauf que le gosse n’avait rien du courage de ces guerriers, héritant seulement de la folie qui éclairait leur regard. Ce penchant, bart le savait encré en lui, mais il ne l’avait laissé sortir que pour ses activités lugubres. Le reste ne devait pas se laisser salir par les pulsions : tout devait être sous contrôle ou lui-même serait en danger. Et comment mettre des mots sur ce qu’on ne peut connaître encore. Lui qui pouvait réciter sur le bout des doigts la composition de certains corps et comment les conserver au mieux, écrire les runes sans même réfléchir puisque son cerveau lui demandait de le faire. Mais, mis à part les soupirs d’agrément qu’il avait laissé échapper lorsqu’il mettait ses mains gantées entre les carcasses, bart ne s’était jamais laissé aller au plaisir. Et ce n’était certainement pas avec sa fiancée qu’il allait découvrir ce pour quoi tous se rendaient dans cette luxuriante maison. Alors, quand la VB avait semblé le percer à jour, le gamin ne fut pas en reste. Il avait longuement fixé ces lèvres rouges qui affichaient toujours cet air triomphant, comme si la dame savait comment tout contrôler. Il avait envié sa place, son sentiment de pouvoir à l’intérieur de ces murs, et tous semblaient respecter son autorité. Le prewett avait défié la sorcière et désormais elle l’avait dans son viseur. Ou tout du moins, c’était ce qu’il croyait.

En arrivant ici ce soir, le jeune homme avait ressenti une certaine appréhension : il craignait qu’on ne le pousse dans ses retranchements et qu’il doive faire face à ses terribles envies. Peut-être que la souffrance n’était pas simplement une manière de tuer le temps et d’apprendre par soi-même. Peut-être que bart n’aimait pas que faire souffrir les animaux.
Mais craintif, il ne voulait blesser personne et surtout : que se passerait-il s’il se faisait prendre ? pourrait-il assumer ses croyances intimes face à des regards accusateurs ? ô bien sûr le prewett était bien au courant que tout le monde ne tournait pas rond dans sa famille, mais comme ces comédiens jouaient si bien, il hésitait encore quant aux mots à mettre sur une telle ambiance et de telles relations.
C’était comme si Valeska l’avait compris, rien qu’en l’ayant vu traîner comme une âme en perdition au sein de son joyeux royaume. Ces yeux étaient lourds à affronter. Pourtant ils n’accusaient pas. C’était certainement pour cette raison qu’il s’était « humblement » présenté à elle ce soir. Assis sur un tabouret velouté, le coude posé contre le comptoir tout en veillant à ce que sa peau ne soit jamais en contact avec le meuble. Il ricane, presqu’obnubilé par le verre d’alcool qui se présentait à lui et auquel il n’avait pas touché.

Le buste s’incline et d’un dernier air narquois : vous êtes bien en beauté ce soir m’dame Von Bäume. Il aurait presque pu accompagner ce compliment notoire par un baise-main mais il se contenta de se taire à nouveau et de l’écouter, suivant à peine des yeux les exemples que la rouquine citait. Les doigts touchaient presque le cristal devant lui, et soudain mille questions trottaient dans sa caboche. Il avait toujours soupçonné ne pas être le seul à ressentir ça, mais être à l’aise avec sa sexualité encore inconnue était une autre affaire. Le gosse cherchait des réponses, sans oser se poser de questions qui embarrasseraient son esprit. Il était tout de même assez fâcheux de constater qu’un hypocondriaque soit aussi fasciné par le glauque au point d’en faire un certain fantasme.

Bart se sentit soudainement oppressé et serra légèrement les poings face à l’interrogation qu’il s’était lui-même posé mille fois. Un souffle plus loin, il reprit ses esprits et secoua la tête comme pour s’extirper de ses rêveries. Finalement : mh. Non c’est différent. Qu’il répète comme un enfant qui se fait réprimander. Il attrapa son verre et bu une première gorgée puis aussitôt une seconde. Le liquide brûlant lui arracha une grimace, peu habitué à s’enivrer de la sorte. Il ne se sentait pas prêt à affronter tout ça, mais plus il laissait ses yeux se balader dans la pièce plus l’envie lui prenait d’explorer de nouveaux horizons. Finalement, n’était-ce pas le but du Filet ? je ne sais pas ce que je cherche. Avoue le garçon. Puis chuchotant, il y a les femmes puis les hommes. Et ce constant besoin de détruire. Comme si les choses n’étaient pas parfaites comme elles étaient. Je veux que telle chose soit comme ça et je la modifierai jusqu’à ce qu’elle le soit même s’il faut abimer. Il ne parvint pas à être plus clair. Son regard roule vers un homme probablement un lycan ou en tout cas, il en avait tout l’air, un aspect sauvage qui avait toujours fasciné bart et il sentit alors les yeux de myrth le juger.
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