BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal


 

 (dirth) ten thousand hours.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
(dirth) ten thousand hours. Empty
MessageSujet: (dirth) ten thousand hours.   (dirth) ten thousand hours. EmptyVen 9 Aoû - 11:35
myrthild travers
He said that life boils down to standing in line to get shit dropped on your head. Everyone's got a place in the queue, you can't get out of it, and just when you start to congratulate yourself on surviving your dose of shit, you discover that the line is actually circular.
Diego est en train de dormir à poings fermés, au beau milieu de l'après-midi, quand Pixie le réveille d'une main osseuse sur l'épaule, le secouant légèrement jusqu'à ce qu'il grogne et soulève la tête pour mieux l'enfoncer dans l'oreille. “ Maître? Maître? ” Il grogne un peu plus fort pour faire comprendre à l'elfe qu'aujourd'hui, le maître de la maisonnée dort. Il passe toute la semaine à courir de chez Antonin à l'hôpital, inutile de dire qu'il compte bien profiter de son samedi... surtout qu'il est de garde demain matin... “ Maître? Quoi?! ” gronde-t-il dans son oreiller. “ Maître, votre, um... votre tante, votre tante est dans le salon... Hein? ” Il doit avoir mal entendu... Il gracie le regard de Pixie d'un coin de son visage, ouvrant à peine la paupière pour lui envoyer un regard noir qui la fait blêmir légèrement. “ Votre- votre tante? ” tente l'elfe, apparemment pas très fière de le réveiller. Dora lui dit tout le temps de ne pas le faire, quoiqu'il arrive, de le laisser se reposer... d'ailleurs... où est Dora? Diego, avec un grondement sourd de mec pas réveillé, se retourne sur le lit pour voir que la place à côté de lui est vide. “ La maîtresse et le jeune maître sont de sortie, Maître, ” explique rapidement l'elfe, ce à quoi Diego grogne de nouveau — d'approbation, semble-t-il, ou juste pour indiquer qu'il a bien entendu.

Il se lève lentement, tous ses muscles fourbus et fatigués, et reste un instant assis sur le bord du lit, contemplant un peu ce que va être le reste de sa journée. Il semble prendre un peu trop longtemps parce que Pixie, même si elle s'en mord les doigts à l'idée de le déranger, se permet tout de même de lui rappeler: “ votre tante, Maître-- Quoi, ma tante? J'ai pas de tante, de quoi tu parles, ” marmonne Diego en réponse, imaginant déjà la famille de sa mère avoir débarqué d'un Portoloin depuis l'Espagne — improbable. “ Non... votre tante Myrthild.

Cinq minutes plus tard, Diego a descendu la volée de marches jusqu'au salon, le coeur battant à toute allure dans sa poitrine. Il n'est pas peigné et ses cheveux roux, plus brillants que jamais semble-t-il, partent dans tous les sens de manière pas du tout naturelle — sensible à son stress et sa soudaine nervosité, sa coupe de cheveux fait encore des siennes, Antonin lui en foutrait des claques si il le savait.
Il faut dire que Myrthild a toujours eu le talent pour le mettre dans tous ses états. Même quinze ans plus tard, Diego a encore l'impression d'être un petit gamin faisant tout pour courir dans l'autre sens à chaque mention de sa chère tante: comme si son regard n'était pas suffisant à l'impression, sa vive ascension parmi les pensants de ce monde a fini par le décider, avec les années, que Tatie Myrthie Travers n'était pas la femme si sympathique dont Mama dressait le portrait pour le rassurer. Maintenant il a (bientôt) dix-neuf ans, il peut l'affronter!

Il perd un peu de son enthousiasme quand il la voit assise dans l'un des fauteuils et qu'elle tourne les yeux vers lui. Pendant un bref instant, Diego se demande s'il n'aurait pas pu se passer un peigne dans la tignasse et si il a bien mis sa chemise sans attacher Gauvain à Gaheris... “ Bonjour, ” dit-il un peu dramatiquement, depuis le seuil de la porte, avant de s'engager dans le salon. “ Pixie vous a proposé du thé? Des biscuits? PIXIE! DU THÉ ET DES BISCUITS! ” Il s'approche nerveusement, ne sait pas trop si il doit lui serrer la main ou lui taper la bise, préfère se planter au milieu de la pièce en la regardant d'un air incertain. “ Est-ce que je peux vous aider? ” parvient-il à dire plutôt poliment — quoique peut-être trop —, en la dardant d'un regard presque effrayé tant il a peur de la réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
Messages : 550
Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
(dirth) ten thousand hours. Empty
Assise dans un fauteuil plutôt confortable, Myrthild hésite à allumer une cigarette sorcière. C'est que la visite n'est pas anodine et implique de reconnaître quelques éléments de sa personne qui ne sont pas forcément criés sur tous les toits, notamment parce qu'ils lui sont trop utiles pour qu'elle ne cherche pas à garder l'avantage en les conservant sinon secrets, au moins peu connus du commun des mortels. L'elfe de maison est déjà passé lui proposer du café ou du thé et pour l'heure, Travers femme a décliné l'offre. Elle s'invite chez son neveu, ce n'est pas pour donner des ordres aussi vite à son domestique. Elle aurait peut-être dû lui envoyer un hibou pour prévenir de sa visite, mais elle a jugé que le jeune homme aurait moins de chances d'esquiver son passage s'il ne savait pas qu'elle prévoyait de venir. Là encore, le côté roublard des Slytherin avait été un bon pari. Ainsi donc, le maître n'était pas encore prêt, lui avait-on indiqué poliment et obséquieusement. Ses propres enfants étant passés par cet âge, elle savait que cela ne voulait dire qu'une chose : que le maître était probablement encore dans son lit et qu'il avait potentiellement veillé tard. Rien de bien étonnant avec les jeunes gens.

Qu'à cela ne tienne, elle attendrait.

Et c'est ainsi qu'elle patientait depuis quelques minutes (tout au plus dix peut-être, elle n'avait pas regardé l'heure de son arrivée) en songeant à ce qu'elle allait bien pouvoir dire à Diego. Dans un sens, si Simone avait été présente, les choses auraient peut-être été simplifiées. Car c'était bel et bien la mère du jeune homme qui avait confié à sa belle-sœur et amie que Diego avait quelques problèmes avec la maîtrise de son don. Sans être legilimens, Myrthild avait bien compris que la situation préoccupait Simone et, si elle pouvait l'aider à mieux dormir, ou en tout cas, à moins s'inquiéter quant à son fils, elle le ferait. Et si ça pouvait diminuer la méfiance que Diego avait clairement à son égard, ce serait d'une pierre, deux coups.

Ces considérations prises en compte, vous comprenez donc maintenant mieux pourquoi la membre du Magenmagot se lève lorsque le jeune Prewett arrive enfin et le salue avec un signe de tête et un sourire. Métamorphomage accomplie, elle observe brièvement l'apparence de son hôte, repère les indices d'un don sujet encore aux émotions fortes (ses cheveux la trahissaient aussi quand elle était jeune) et ancre ses yeux d'un vert sapin dans les prunelles du neveu : "Tranquillise-toi, Diego, j'ai été très bien accueillie par Pixie, j'ai simplement jugé bon de t'attendre, puisqu'il me semble que je te cueille au tomber du lit ?" Le sourire est malicieux, en coin mais presque maternel. Sans doute qu'il n'inspirera que terreur à ce pauvre médicomage qu'elle surprend ainsi, mais elle cherche encore à le rassurer : "Il me semble que ton anniversaire arrive bientôt, je me suis dit que ce présent pourrait te plaire, de la part de ton oncle et moi." Tout en disant cela, elle sort d'une bourse de petite taille, mais à l'évidence sans fond, un paquet qui a une forme rectangulaire, enveloppé dans un vieil exemplaire de la Gazette du Sorcier, qu'elle lui tend en faisant quelques pas dans sa direction. Un livre, un roman qui retrace les origines d'une famille de sang pur chasseurs de trolls des montagnes, dans l'Irlande du douzième siècle, ouvrage écrit par la nouvelle coqueluche du monde sorcier, Jezebel Kern-Rawling, une sang-mêlée qui sait jouer de sa plume comme d'autres jouent des faux-semblants. Le but de la manœuvre ? Apaiser l'atmosphère, ne pas tout de suite échauder le méfiant, sous peine de voir le chat prendre la poudre d'escampette. De plus, le roman est particulièrement sympathique à lire, ce qui n'enlève rien à sa valeur : dans la famille, c'est Bertram qui l'a ouvert le premier, puis l'a recommandé à Myrthild et à leur Serdaigle de fils. Approuvé sur toute la longueur, il devrait plaire aussi à Diego, du moins elle l'espère. "Dis-moi si tu l'as déjà lu, bien sûr, on trouvera autre chose."

C'est ça, pas à pas, mot à mot, il faut qu'elle lui ôte de l'esprit cette sensation d'être pris au piège. Et en même temps, prendre des pincettes pour une affaire familiale l'horripile. Elle pourrait prendre des nouvelles d'Isadora, de leur enfant au nom qu'elle ne parvient pas à ancrer dans son esprit, du travail, ou autre sujet comme la pluie et le beau temps. Elle pourrait perdre encore du temps alors que ce gamin a besoin d'une formation solide pour comprendre et dompter son don. Myrthild choisit de ne pas tergiverser davantage et attaque le problème de plein front. "Tu te doutes que je ne suis pas venue simplement pour ton anniversaire. Ta mère s'inquiète pour toi et je lui ai dit que je ferai ce que je pourrais pour t'aider. Mais avant je voudrais savoir ce que tu en penses..." Et parce qu'un dessin vaut parfois mieux qu'un long discours, la voilà qui se concentre et change intégralement de visage pour prendre celui d'un vieillard aux yeux nimbés d'un voile, une barbe mal rasée et un nez retroussé, qui diffère pleinement de la ligne aquiline de son profil habituel. "Combien de temps mettrais-tu actuellement pour imiter ce visage ?" Un air de défi sur le visage pluricentenaire, l'air de vouloir parier et encourager le jeune homme à la prendre au mot.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(dirth) ten thousand hours. Empty
"Tranquillise-toi, Diego, j'ai été très bien accueillie par Pixie, j'ai simplement jugé bon de t'attendre, puisqu'il me semble que je te cueille au tomber du lit ?" Diego en rougit de honte, c'est vrai que ce n'est véritablement pas une heure idéale pour se réveiller... il a peur du jugement dans la voix de sa tante, et marmonne quelque chose en réponse qui n'est ni une approbation, ni une négation du fait pourtant clairement établi par sa tête mal réveillée et ses petits yeux. "Il me semble que ton anniversaire arrive bientôt, je me suis dit que ce présent pourrait te plaire, de la part de ton oncle et moi. Oh. ” Ça a le mérite d'alléger un peu sa conscience et de le soulager un peu de sa crainte: elle n'est donc pas là pour quelque sordide affaire qu'il n'apprécierait pas entendre, si elle veut juste lui donner ses cadeaux d'anniversaire en mains propres... Diego aussi calcule très vite que si elle lui donne ses cadeaux maintenant, c'est qu'elle ne viendra pas au déjeuner Prewett d'anniversaire. Yes!!
"Dis-moi si tu l'as déjà lu, bien sûr, on trouvera autre chose." Elle a produit une bourse apparemment bien remplie, ainsi qu'un cadeau rectangulaire qui est, de toute évidence, un livre. Il était un grand lecteur quand il était petit, un peu moins aujourd'hui, mais le cadeau lui fait très plaisir tout de même. “ C'est... très gentil. Merci, ” dit-il comme si il doutait que sa tante et son oncle soient capables de quelque chose de la sorte (non pas qu'ils lui aient jamais prouvé le contraire, juste qu'il a des... comment dire, des a prioris sur les Travers). “ Je suis sûr que c'est parfait. ” Il regarde l'emballage comme si il pouvait voir à travers et en lire le titre...

Il a envie de l'ouvrir mais Mama lui dirait que c'est impoli, et de mauvais augure, de le faire avant le jour-même, alors il se retient, posant plutôt les cadeaux sur le buffet à côté de lui. Il doute que sa tante se soit déplacée pour si peu alors il attend silencieusement la suite, relevant les yeux vers elle avec une expression mimant le respect sur le visage. "Tu te doutes que je ne suis pas venue simplement pour ton anniversaire. Ta mère s'inquiète pour toi et je lui ai dit que je ferai ce que je pourrais pour t'aider. Mais avant je voudrais savoir ce que tu en penses..." À ça, Myrthild se met à froncer du nez et des sourcils, et Diego se demande bien ce qui ne va pas jusqu'à ce que son visage se transforme.
Il a un mouvement de recul malgré lui, se demandant brièvement si depuis tout ce temps Tatie Myrthie était en fait un vieillard... C'est sa voix pourtant qui sort, quand le vieux ouvre la bouche: "Combien de temps mettrais-tu actuellement pour imiter ce visage ?" Au tour de Diego d'ouvrir la bouche, choqué, en comprenant que depuis tout ce temps, sa tante est une Métamorphomage... comme lui.

Il veut protester, poser des questions, partager sa confusion, avant que les mots qu'elle vient de prononcer s'enfoncent en lui. Un défi... Il y a quelques mois, Diego en aurait été tout bonnement incapable. Mais grâce à Antonin, il a développé son don, a appris à le maîtriser... un peu.
Alors en se redressant, il l'imite. Ça prend un peu de temps, presque trois minutes, et tout n'est pas parfait: le nez est trop retroussé de manière comique, les rides trop profondes, les cheveux sont gris mais d'une teinte trop claire. Pourtant c'est un tour de force pour lui, de prendre le faciès de quelqu'un qu'il vient de voir. Ce n'est certes pas parfait, mais c'est déjà ça.
J'ignorais que vous étiez Métamorphomage vous aussi, ma tante, ” commence-t-il par dire, sa voix de petit jeune qui a à peine mué faisant grand contraste avec son apparence de centenaire. “ Je... je n'ai jamais été très bon avec mon don, mais depuis un an c'est monsieur Dolohov qui m'apprend... Antonin, ” explicite-t-il. C'est vrai que c'est ridicule de demander à un non-Métamorphomage d'enseigner ce don délicat et difficile, et pourtant ça marche. Il faut dire qu'Antonin a avec lui des arguments que peu de sorciers peuvent prétendre avoir... “ Avant lui, j'aurais été incapable de faire ça. ” Il fait un geste vers son visage pour s'expliquer. “ Je n'ai jamais été très, euh... bon avec tout ça. ” Nouveau mouvement de la main, qui désigne tous les tenants et aboutissants de ce don aussi utile qu'handicapant parfois.
Revenir en haut Aller en bas
Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
Messages : 550
Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
(dirth) ten thousand hours. Empty
Myrthild n'a pas pour habitude de dévoiler ses capacités particulières. Elle préfère les garder secrètes pour pouvoir les utiliser sans que trop de monde ne soupçonne que c'est elle. Mais dans un cercle familial, il ne devrait pas y avoir (trop) de secrets. Elle et Diego ne se connaissent pas tant que ça, c'est ce qu'elle constate lorsqu'il reprend la parole une fois qu'il a pris le visage rodé qu'elle le mettait au défi d'imiter. “ J'ignorais que vous étiez Métamorphomage vous aussi, ma tante, ” Elle hausse les épaules, toujours sous cette apparente vieillesse, comme si cela suffisait à justifier le mensonge par omission. Autant ses propres enfants le savent, parce qu'elle a usé de tous ses tours pour les faire rire aux éclats lorsqu'ils étaient encore petits, autant ses neveux et nièces ne sont pas du tout dans la confidence. Ceux de sa génération qui ont partagé les dortoirs de Serpentard ou les couloirs de Poudlard s'en souviennent peut-être plus ou moins, mais ignorent certainement ce qu'elle peut désormais faire, maîtrisant parfaitement son don et étant bien loin de l'image et du souvenir qu'on pouvait avoir de la jeune Travers qui rougissait du menton jusqu'à la pointe de ses cheveux lorsqu'elle était en colère. "Tu n'es pas le seul, rassure-toi.", souffle-t-elle sans en dire plus, le laissant mener la conversation, curieuse d'en savoir plus sur cette maîtrise plutôt bonne -quoique manquant encore de précision- de la métamorphomagie chez son neveu, alors que Mona lui avait confié qu'il luttait encore.

Je... je n'ai jamais été très bon avec mon don, mais depuis un an c'est monsieur Dolohov qui m'apprend... Antonin, ” Les yeux clairs du vieux remontent vers son reflet dès lors que le nom  du mangemort parvient à ses oreilles. La précision est même superflue, il n'y a pas trente-six Dolohov dans le monde. Ainsi donc, c'est probablement pour cela que Simone est inquiète. Myrthild aime bien Antonin, on ne va pas le nier : néanmoins elle s'étonne que le mangemort entraîne un métamorphomage sans l'être lui-même (elle le saurait, si tel était le cas). Sentant qu'il y a vu un intérêt certain, elle lui fait signe de poursuivre, histoire de creuser davantage cette histoire et de découvrir l'anguille sous roche. “ Avant lui, j'aurais été incapable de faire ça. ” ça, le visage. Prendre une apparence imposée a toujours été un exercice particulier. Myrthild se souvient encore de ses leçons particulières avec Minerva McGonagall qui l'avait mise au défi d'imiter un tableau qui n'avait pas été du tout coopératif, à l'insulter à chaque modification faciale, hurlant que c'était une grotesque caricature des traits délicats de son visage, tandis que le professeur McGonagall buvait tranquillement une tasse de thé. “ Je n'ai jamais été très, euh... bon avec tout ça. ”, conclut-il, refermant la boucle qu'il avait ouverte. Passant une main dans sa nuque, Myrthild reprend lentement son apparence normale, ses cheveux noircissant peu à peu et la barbe mal rasée disparaissant totalement.  "On n'est jamais très bon au début, tu sais..."

Un elfe de maison se matérialise à leurs côtés, plateau brinquebalant dans les mains, dévisage son maître, et comme s'il voyait à travers les transformations, ou comme s'il avait compris, pose ledit plateau et disparaît aussitôt dans un craquement caractéristique. Se servant une tasse de thé, Myrthild en hume le fumet avant de reprendre : "J'ai commencé à comprendre mon don à Poudlard et après quelques années à être la risée de mes camarades, j'ai fini par prendre des leçons particulières avec l'enseignante de Métamorphose de l'époque." Elle boit une gorgée, puis lève les yeux verts de sa tasse pour observer son neveu quelques secondes avant de formuler un constat plutôt positif : "Les leçons particulières que tu suis ont l'air aussi de porter leurs fruits. En un an, c'est plutôt pas mal. Ça manque un peu de finition, çà et là, mais je ne suis pas sûre que j'aurais mis aussi peu de temps à engranger ces facultés." Oui, elle le flatte un peu. Après tout, c'est toujours le moment de dire aux gens qu'on les estime et qu'on est fier d'eux. Agrémentant son commentaire d'un sourire en coin, elle affiche une moue appréciative. Quelque part, elle est heureuse de pouvoir partager son expérience avec quelqu'un de sa famille. Quelque part aussi, elle redoute que l'horizon ne soit une menace perpétuelle, avec Dolohov aux commandes : "Mais tu as éveillé ma curiosité : comment est-ce que tu t'es retrouvé sous la tutelle d'Antonin ?" Utiliser le prénom est naturel pour elle, après tout, c'est Antonin lui-même qui lui a fait découvrir les Battues, et elle le côtoie assez régulièrement pour suffisamment bien le connaître et le compter au rang des personnes avec qui elle entretient une relation vaguement amicale. Comprendre, elle le connaît suffisamment pour savoir qu'il faut s'en méfier. "C'est toi qui es allé lui demander de l'aide, ou bien il te l'a proposée ?" S'en méfier, et donc chercher à mieux se représenter le lien que Diego a tissé avec Dolohov. Le tout sans avoir l'air sceptique : un beau numéro d'équilibriste.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(dirth) ten thousand hours. Empty
"On n'est jamais très bon au début, tu sais..." Diego ne peut pas s'empêcher de grimacer très légèrement en entendant ça. Oui, mais bon, ça fait dix-neuf ans qu'il a ce don quand même... c'est vrai qu'il n'a pas fait beaucoup de progrès en dix-huit ans. Ses tuteurs d'antan lui ont vaguement appris à changer d'apparence et à contrôler la couleur de ses yeux... ses cheveux, quant à eux, ont toujours changé de texture et de couleur au gré de ses émotions. Jusqu'à ce qu'il rencontre Antonin. En un an avec lui, il a fait plus de progrès qu'en dix-huit avec une pléthore de professeurs de Métamorphomagie et de Métamorphoses...
En voyant sa tante s'emparer d'une tasse de thé, Diego s'approche timidement pour en faire de même. "J'ai commencé à comprendre mon don à Poudlard et après quelques années à être la risée de mes camarades, j'ai fini par prendre des leçons particulières avec l'enseignante de Métamorphose de l'époque." Diego hoche la tête, fasciné à l'idée qu'il ait ignoré cette particularité de sa tante pendant des années. Il l'a toujours trouvée effrayante, malaisante... pas étonnant qu'il ne se soit jamais beaucoup intéressé à elle. Mais tout de même... ce don fait tellement partie intégrante de Diego (et il est tellement visible quand ses cheveux changent d'allure et de couleur) qu'il lui semble impossible de le cacher à quiconque.

C'est pourtant ce qu'Antonin voudrait qu'il fasse s'infiltrant dans l'Ordre... "Les leçons particulières que tu suis ont l'air aussi de porter leurs fruits. En un an, c'est plutôt pas mal. Ça manque un peu de finition, çà et là, mais je ne suis pas sûre que j'aurais mis aussi peu de temps à engranger ces facultés." Diego est très réceptif aux compliments et aux marques de fierté, alors il ne peut pas s'empêcher de sourire très légèrement d'un air satisfait qui trouve son écho sur le visage toujours de Myrthild. “ Merci... ” dit-il timidement, très content, en trempant ses lèvres dans son thé, amer comme il l'aime. "Mais tu as éveillé ma curiosité : comment est-ce que tu t'es retrouvé sous la tutelle d'Antonin ?" Si il est surpris de la marque de familiarité dans la voix de sa tante — ils sont peu, à appeler Antonin par son prénom, malgré son insistance —, il est encore plus surpris par la curiosité de sa tante. Si il a toujours eu peur d'elle, elle n'a quant à elle jamais montré le moindre intérêt à son égard.

"C'est toi qui es allé lui demander de l'aide, ou bien il te l'a proposée ?" Il déglutit un peu en l'entendant, toussote pour faire passer une gorgée de thé qui s'est perdue. Autant dire que sa décision n'a pas ravi la quasi-totalité des Prewett. Antonin n'est nulle autre que le meurtrier de ses oncles... et un Mangemort notoire depuis des années. Et même si l'époque actuelle enjoint la population à respecter et admirer les gens comme lui, Diego lui-même doit avouer que Antonin... fait peur. “ C'est lui qui me l'a proposée. Il est venu un jour à la maison, je venais tout juste de finir Hogwarts et... je ne savais pas comment lui dire non, ” admet-il d'une petite voix, détournant les yeux pour observer sa tasse de thé qui tremble un peu dans sa main. Il la repose précautionneusement sur le plateau apporté par Pixie. Diego va lentement s'asseoir sur un fauteuil en laissant son visage reprendre ses droits. Quand il est enfoncé dans le fauteuil, les jambes croisés, il ne reste sur son visage plus que Diego avec ses cheveux roux, ses yeux sombres et son menton imberbe sur lequel il pose ses doigts en réfléchissant un peu. “ C'est un bon professeur. Il a des arguments convaincants pour qu'une leçon reste en tête... ” Légère grimace, qui disparaît tout aussi vite qu'elle est apparue. “ Il m'apprend aussi d'autres choses. ” Il ne précise pas quoi, pensant que si il révèle à Myrthild qu'Antonin lui apprend des sorts de Magie Noire, elle le dira à Simone et celle-ci lui interdira de retourner au manoir Dolohov continuer son enseignement. “ Puis-je vous demander d'où vient ce soudain intérêt pour moi? ” finit-il par demander, curieux et un peu suspicieux. “ Non pas que votre visite me dérange, vous êtes ici la bienvenue comme tous les Prewett... mais je suis un peu perplexe.
Revenir en haut Aller en bas
Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
Messages : 550
Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
(dirth) ten thousand hours. Empty
Elle avance sur des œufs, la brune. La tasse dans ses mains ne tremble nullement tandis qu’elle interroge son neveu sur les rapports qu’il peut avoir avec un Mangemort notoire. Après tout, ce n’est qu’en qualité de tante qu’elle s’informe sur les relations du jeune Diego, non ? Elle ne va pas aller renseigner quiconque sur cette entrevue, à part celle qui lui a demandé de s’entretenir avec le jeune père, Simone Prewett elle-même. Sous couvert d’être donc curieuse de ces fréquentations bien sombres pour un jeune homme qui lui semblait plutôt peu enclin à la violence -mais qu’en sait-elle, elle ne s’est jamais vraiment trop intéressée à Diego, y voyant parfois dans ses traits trop de points communs avec son propre fils pour ne pas craindre une reconnaissance trop prompte et bien trop importune. Si on lui demandait pourquoi faire si peu de cas du dernier né de ses neveux et nièces Prewett, il y aurait de grandes chances pour qu’elle hausse les épaules sans vraiment répondre. Certes, elle connaît un peu mieux Andrew et Lizzie, mais n’appréciait pas énormément leur mère ; or, Simone étant une de ses plus proches amies -de celles qui savent vraiment tout, ou presque- il aurait été normal de s’intéresser au jeune rouquin. Normal et même attendu ?

La vie de Myrthild semble être un enchevêtrement de rendez-vous manqués, au final.

Ce n’est pas faute d’essayer, mais elle avait tant à faire avec ses propres enfants...
Oh et puis pourquoi chercher à se justifier ?

En lui posant ses questions, elle l’observe, à l’affût du moindre signe de méfiance, de défi, ou d’agacement. Au Magenmagot, elle est entraînée à lire les émotions sur les visages de ceux qui comparaissent devant le Tribunal des sorciers. Autant dire qu’elle est rodée à ce petit jeu. Alors oui, elle repère les signes de gène, de surprise. L’évidence de se rapprocher de Dolohov pour un Prewett lui échappe, mais elle suppose qu’il n’est pas forcément assez stupide pour s’enferrer tout seul dans un filet du diable pareil. Et pourtant... “ C'est lui qui me l'a proposée. Il est venu un jour à la maison, je venais tout juste de finir Hogwarts et... je ne savais pas comment lui dire non, ” Elle prend une gorgée de thé en hochant la tête avec un sourire. Oui, comme si Antonin Dolohov était capable d’altruisme et de générosité envers un gamin qu’il a privé de ses oncles de la branche secondaire. Bien sûr. Peut-être avait-il même joué l’air du repenti qui cherche à aider ceux à qui il a nui ? Elle observe son neveu et repère çà et là des indications d’une forme de crainte vis à vis d’Antonin, peut-être. Qu’a-t-il dit déjà, je ne savais pas comment lui dire non... Il est vrai qu’on hésite sérieusement avant de refuser quelque chose à un homme que sa réputation sanglante précède. Elle ne peut que trop comprendre cette obligation, d’autant plus qu’Antonin était donc venu chez lui, avec les menaces tacites probables dans son sillage. Elle ne dit mot, reprend une gorgée du liquide chaud et reporte ses prunelles sur le jeune homme désormais assis dans un fauteuil face à elle.

C'est un bon professeur. Il a des arguments convaincants pour qu'une leçon reste en tête...” Elle ne veut pas trop chercher quels arguments il a pu poser sur la table mais, à l’éphémère grimace que Diego esquisse puis dissimule, elle se doute que tout cela n’avait rien de bien plaisant. La tasse toujours dans sa main, elle se penche un peu vers lui, comme pour l’encourager à lui en dire plus. Les postures qui influent sur l’état de pensée d’un interlocuteur sont de celles que Myrthild a apprises et gravées progressivement dans son esprit et ses muscles. Elle repose la tasse sur le plateau lorsque le rouquin poursuit avec un énigmatique “ Il m'apprend aussi d'autres choses.” sourire en coin qui répond à cette bien maigre confidence, Myrthild arque le sourcil mais n’émet pas d’hypothèses quant à un apprentissage charnel -ce à quoi elle semble se tourner, en apparence, ou bien plus sombre -qu’elle suppose davantage, connaissant le bonhomme.

Elle voudrait bien continuer à extirper des informations ô combien précieuses de l’enfant -car il n’est encore qu’un enfant, après tout, pour être tombé sous la coupe d’Antonin sans imperium, malléable et influençable. Et pourtant, tout enfant qu’il soit, il se doute qu’il y a vouivre sous gravillon. Le cerveau fonctionne chez Diego, au moins cela est prouvé -mais en même temps, Simone n’aurait jamais élevé un gamin stupide et Langford... oh Langford a peut-être contribué pour un peu au caractère de son rejeton, non ? Toujours est-il que le dernier des Prewett se méfie soudainement : “ Puis-je vous demander d'où vient ce soudain intérêt pour moi? ” Le voilà qui questionne la sincérité de la démarche de sa tante, qui se redresse légèrement. “ Non pas que votre visite me dérange, vous êtes ici la bienvenue comme tous les Prewett... mais je suis un peu perplexe. - Un peu perplexe parce que je ne viens jamais te voir ? Paix, je sais bien que je ne suis pas la tante la plus présente ou la plus aimante." elle se renfonce dans son fauteuil et croise les jambes l’une sur l’autre. Entrelaçant ses doigts, elle esquisse un sourire un peu gêné et reprend : "Je n’ai jamais été très famille, quand j’avais ton âge. Mes frères m’exaspéraient, mon père m’ignorait, seule ma mère me considérait comme la prunelle de ses yeux..." une pause, un doux sourire, elle a fait la paix avec cette époque de sa vie. "Je connais assez mal mes neveux et nièces du côté Travers, je t’avoue, et je reconnais que je n’ai jamais vraiment fait d’efforts avec vous non plus, du côté Prewett. Mais ta mère... ta mère est ma meilleure amie, aussi cliché que ça puisse paraître." C’est une évidence, c’est avec Simone que Myrthild passe la plupart du temps en réunion de famille à discuter. Mains toujours jointes, Myrthild cherche ses mots quelques secondes, un sourire chaleureux sur les lippes, le regard ancré dans celui de Diego : "Je ne suis pas là pour t’espionner pour le compte de ta mère, tu t’en doutes bien. Mais quelle amie serais-je si je ne faisais pas en sorte de veiller sur son fils ?" Ses mains se disjoignent pour se poser sur les accoudoirs. Elle soupire, doucement, pour finalement avouer : "J’aime beaucoup Antonin : c’est un homme charmant, précis, toujours à l’affût du moindre détail, généreux aussi avec une certaine forme d’extravagance -le fait qu’il te propose de t’aider avec ton don le prouve. Mais il a aussi sa part sombre, comme tout le monde bien sûr, et... " Et quoi ? Les doutes qu’elle veut émettre ne peuvent pas être trop graves, sans cela il va probablement se refermer comme une huître si elle touche à l’image du maître. Elle s’interrompt, soupire une nouvelle fois, un sourire triste étirant ses lèvres.

Pour finalement se justifier : "Disons que je voulais discuter avec toi pour comprendre un peu mieux ta mère, et même si je comprends maintenant pleinement ses réserves, tu es un jeune homme et tu es capable de faire tes propres choix." Valider les décisions des jeunes, une pratique qu’elle a appris progressivement face à ses propres enfants, histoire d’éviter les conflits constants et inutiles. "Par contre, si jamais tu te retrouves dans une situation où tu as l’impression d’être obligé d’obtempérer, alors que tu n’en as pas envie, viens me voir, d’accord -" et de préciser : "Notre don a tendance à faire des envieux et à nourrir des ambitions parfois dévorantes -c’est bien pour ça que je préfère que peu de personnes ne sachent pour ma métamorphomagie- mais tu ne dois pas te sentir entravé par lui, et maintenant que tu sais pour moi, je ne voudrais pas te fermer la porte au nez..." elle a l’air sincère. Rectification : elle est sincère. La situation de Diego n’est pas si surprenante et elle sait ô combien son don lui a permis de récolter des informations sans que les informateurs ne sachent qui ils renseignaient, ni même qu’on leur soutirait des informations ! Pour Simone, Myrthild est prête à se faire cible, si elle peut lui garantir une assurance de sécurité pour Diego.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(dirth) ten thousand hours. Empty
Diego n'a jamais réellement compris la délicate danse d'équilibriste qu'accomplissent les membres de la haute société de laquelle il fait partie: les ragots, les manipulations, les contrats, les dettes, les faveurs, les secrets. Sa mère lui a appris à tourner la langue dans sa bouche sept fois avant de parler en présence d'autrui, et de la mordre la plupart du temps quand il est sur le point de dire quelque chose de hautement philosophique; depuis qu'il a quitté le nid familial, il a un peu perdu ces habitudes...
Il sait que Myrthild joue admirablement bien à ce jeu. Enfin, il pense savoir. Et si lui-même est un piètre joueur, un danseur encore pire, il n'est pas naïf au point de penser qu'elle n'a rien derrière la tête. "Un peu perplexe parce que je ne viens jamais te voir ? Paix, je sais bien que je ne suis pas la tante la plus présente ou la plus aimante." Ce n'est pas le genre de discours, franc et sincère, auquel il est habitué et Diego se permet d'hausser un sourcil. "Je n’ai jamais été très famille, quand j’avais ton âge. Mes frères m’exaspéraient, mon père m’ignorait, seule ma mère me considérait comme la prunelle de ses yeux..." Les mains du jeune homme se crispent malgré lui et il hoche la tête, faussement compatissant, en réalité se retrouvant bien trop dans ses mots pour trouver la chose appréciable. “ Je vois... ” Le ton, qui se veut neutre, ne parvient pas tout à fait à l'être...  "Je connais assez mal mes neveux et nièces du côté Travers, je t’avoue, et je reconnais que je n’ai jamais vraiment fait d’efforts avec vous non plus, du côté Prewett. Mais ta mère... ta mère est ma meilleure amie, aussi cliché que ça puisse paraître." Il fait la moue, l'enfant qui a du mal à partager l'affection de sa mère quoiqu'il arrive, boudeur pendant un bref instant alors que Myrthild se réchauffe d'un léger sourire.

"Je ne suis pas là pour t’espionner pour le compte de ta mère, tu t’en doutes bien." Et il y a ça, aussi, qui tire la légère grimace contrariée sur son visage. Mama serait bien capable de faire ça... "Mais quelle amie serais-je si je ne faisais pas en sorte de veiller sur son fils ?" Oui mais... où veut-elle en venir? "J’aime beaucoup Antonin : c’est un homme charmant, précis, toujours à l’affût du moindre détail, généreux aussi avec une certaine forme d’extravagance -le fait qu’il te propose de t’aider avec ton don le prouve. Mais il a aussi sa part sombre, comme tout le monde bien sûr, et... " Va-t-elle lui faire la leçon, comme certains ont tenté pendant des semaines? Toutes les plaintes ont trouvé une oreille sourde, un tempérament buté aussi insupportable que celui de son père. Une part de Diego pense qu'il a tort, n'aime pas cette part sombre dont parle Myrthild de laquelle il n'est que trop témoin et conscient. Il est bien trop tard pour qu'il cesse de s'enliser et de s'enfoncer dans cette situation délicate. Même sa mère le sait parce que même sa mère a abandonné cette bataille qui menait nulle part.

"Disons que je voulais discuter avec toi pour comprendre un peu mieux ta mère, et même si je comprends maintenant pleinement ses réserves, tu es un jeune homme et tu es capable de faire tes propres choix." Diego hoche sèchement la tête, appréciateur. Il est marié, a déménagé, vit seul avec sa femme et son enfant, et pourtant il a l'impression qu'on le considère encore comme un enfant quand il retourne à la maison... “ Merci, ” répond-t-il donc d'une voix ferme.  "Par contre, si jamais tu te retrouves dans une situation où tu as l’impression d’être obligé d’obtempérer, alors que tu n’en as pas envie, viens me voir, d’accord -" Les lèvres se pincent, réduites à une fine ligne blême sur sa bouche. "Notre don a tendance à faire des envieux et à nourrir des ambitions parfois dévorantes -c’est bien pour ça que je préfère que peu de personnes ne sachent pour ma métamorphomagie- mais tu ne dois pas te sentir entravé par lui, et maintenant que tu sais pour moi, je ne voudrais pas te fermer la porte au nez..." Il hoche la tête de nouveau, mais d'un mouvement plus lent, plus posé, comme si il s'autorisait à s'imprégner des mots pour mieux les comprendre.
Il devrait sans aucun doute se méfier d'elle, de cette sincérité qu'il a tant envie de lire dans sa voix... il devrait prendre des cours de danse, apprendre à mieux comprendre ce vaste jeu d'échec grandeur nature.

Elle ne partage pas son sang, ni son nom, mais elle fait partie de sa famille. Et elle est la meilleure amie de sa mère... Mama ne fait pas confiance à n'importe qui. Si elle fait confiance à Myrthild, alors lui aussi devrait pouvoir... non? Il s'avance un peu sur son siège, se penche légèrement vers Myrthild. Ses yeux parcourent nerveusement la pièce comme si quelqu'un d'autre qu'eux s'y trouvait, synonymes de son vague sentiment de culpabilité quant à ce qu'il dit en suivant: “ il y a quelque chose je... mais vous devez promettre de ne pas en parler à Mama. ” Il utilise le mot affectueux sans même s'en rendre compte, lui qui aimerait tant qu'on le considère comme un adulte et non pas comme le simple garçon, fils à maman, qu'il est au fond... “ M. Dolohov... Antonin... il a une mission spéciale pour moi. ” C'est la première fois qu'il formule ces mots à haute voix et il sent sa gorge se serrer malgré lui. Même à Dora, il n'en a pas parlé. “ Un de mes amis a été capturé... enfin, il a rejoint l'Ordre. Et puis il a été capturé par les autorités, et Antonin et ses amis, ils ont... ” Il ne finit pas sa phrase. Ils l'ont torturé. Diego aussi l'a torturé. Il déglutit difficilement avant de reprendre. “ Il veut que je prenne son apparence et que je m'infiltre... enfin, je sais pas... il veut que je prenne son apparence et que je me fasse passer pour lui. Pour de vrai, ” insiste-t-il avec emphase. “ Et je sais pas... je ne pense pas que je puisse lui dire non. ” Il se répète un peu mais c'est exactement ce qu'il ressent en compagnie d'Antonin. “ Mama ne doit pas l'apprendre, elle ne voudrait pas que je le fasse mais vous... qu'est-ce que vous en pensez? ” Il aimerait qu'elle lui révèle d'être une espionne professionnelle spécialiste dans la matière, ce serait parfait... “ Est-ce seulement possible? ” Il s'en mordille les lèvres, anxieux, et comme si il se rendait soudainement compte de son attitude qui traduit si bien sa nervosité et son inquiétude, il se détend en se redressant un peu. “ Je crois qu'il me prépare à prendre la Marque...
Revenir en haut Aller en bas
Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
Messages : 550
Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
(dirth) ten thousand hours. Empty
S’ouvrir à son neveu est bien entendu une gageure périlleuse, car si le caractère plutôt docile du jeune homme a été soigneusement modelé et modifié par Dolohov, alors il n’y aura plus grand chose à en tirer. Quoiqu’elle lui ait dit, elle le voit comme un enfant qu’il est encore temps de rediriger. Diego n’a que dix-neuf ans, il a la vie devant lui, si Merlin le veut bien, il a encore cette fraîche insouciance de la jeunesse. Pourtant, le garçon est devenu homme, peut-être trop tôt, peut-être sans avoir été préparé suffisamment. En tant que père, le voilà qui peut, qui veut, qui doit, protéger sa famille et leur garantir sécurité et prospérité. Alors elle croit comprendre les chaînes invisibles qui le tiennent pieds et poings liés, à devoir obtempérer aux ordres de Dolohov qui a si aisément pénétré sa demeure précédemment. Penchée vers lui, coudes sur les genoux, elle donne l’impression de vouloir en savoir plus, de l’inviter à se confier s’il en a l’envie ou le besoin. Et lorsqu’il daigne lui faire confiance, elle reste immobile, les doigts entrelacés, le visage figé d’attention. Elle hoche la tête et promet, bien décidée à être digne de la confidence : "Je ne lui dirai rien." peut-être, quelque partie de son esprit songe que les informations sensibles pourront être ruminées en présence de la légitimens sans trahir la parole donnée.

La suite l’en dissuade.
Car lionne qu’elle est avec ses enfants, elle a reconnu aisément le même éclat et la même férocité léonine chez sa chère amie, et sait pertinemment que si les éléments indiqués -auxquels elle hoche la tête en guise de réponse muette- si ces éléments parviennent à Simone, cette dernière réduira en charpie Antonin sans attendre davantage.
Ou paiera pareil projet de sa vie.
Et ce, dans d’atroces souffrances.

Non, Myrthild ne peut se résoudre à être l’artisan d’une bien macabre scène.

D’autant plus que, plus ça va, moins les dires de Diego la rassurent. Rien que le fait de devoir cacher quelque chose à Simone indiquait qu’il y avait sirène sous roche. Les sourcils de Myrthild se sont légèrement froncés à la mention d’une mission, tandis qu’elle reste penchée vers le jeune homme. Ça sent le coup foireux, du Dolohov qui n’en a pas fini avec la famille Prewett. “Un de mes amis a été capturé... enfin, il a rejoint l'Ordre. Et puis il a été capturé par les autorités, et Antonin et ses amis, ils ont... ” Elle hoche la tête de nouveau sans mot dire, l’arrière de sa bouche qui s’emplit d’un vieux goût de bile rance et acide. Son père était mangemort, son frère l’est, son mari l’est et, à son grand dam, ses enfants aspirent probablement à l’être. Autant dire qu’elle sait ce que font les partisans du Seigneur des Ténèbres à ceux qui semblent opposés aux idéaux du régime en place. La torture non formulée plane un instant dans l’air et elle attend patiemment, ne cherche pas à le presser, le laissant reprendre la parole quand il s’en sentira capable. “Il veut que je prenne son apparence et que je m'infiltre...” Les yeux de la brune s’étrécissent un instant, parce qu’elle comprend, elle le conçoit bien maintenant, à tirer des ficelles invisibles pour trouver une faille dans l’organisation de la Résistance. “enfin, je sais pas... il veut que je prenne son apparence et que je me fasse passer pour lui. Pour de vrai” Et de déglutir à ces mots, car l’enjeu est de taille. Diego devrait tout abandonner derrière lui : son nom, son apparence, mais aussi sa femme et leur nourrisson. Elle voit l’homme et l’enfant lutter, l’un contre ses obligations, l’autre contre sa peur d’une telle mission. Probablement que Dolohov n’aurait pas eu autant de facilité à encager le jeune métamorphomage si tous ceux de sa famille s’y étaient intéressés un peu plus, et elle en fait partie. Là encore, il reconnaît qu’il est pris au piège, ou en tout cas en a l’impression. Il rappelle que Simone ne doit rien en savoir, et maintenant que la pelote est déroulée et le tableau achevé, Myrthild se gardera bien d’en avertir Mona, consciente du risque que cela pourrait avoir pour elle et pour Diego même, qui ne devait sans doute révéler à quiconque ce plan bien dramatique -à la hauteur d’Antonin, cela va sans dire.  “qu'est-ce que vous en pensez? Est-ce seulement possible?” lui demande-t-il et elle sent dans la voix de son neveu le besoin de conseils, de présence sinon maternelle, au moins d’un soutien indéfectible. Et puis, le voilà qui se redresse, prenant conscience de son attitude d’oisillon. “Je crois qu'il me prépare à prendre la Marque...

Elle en doute. Elle en doute, mais inspire lentement, se passe la main dans les cheveux épars, et se ressert en thé, histoire de réchauffer le fond qui restait dans sa tasse. "What do I think about this, you ask?… I believe that we are not compelled to use our gift, never." Et d’affirmer cela avec un sourire en coin, à l’arrogance communicative. "But this…It’s a huge risk, that he means you to take." et de souffler sur sa tasse, soulevée dans ses deux mains, avant de relever ses prunelles vertes vers Diego :  "I won’t tell your mom, it would only be excrutiating for her, for there’s very little she could do, that would not harm you. But I’m glad you told me." Une gorgée de thé avalée, elle se réchauffe et repose quelques minutes la tasse dans sa soucoupe et la soucoupe sur le plateau.  "This mission… It’s doable. I suppose they would do it if they could, and maybe they’re already doing it with someone else." continue-t-elle, sans que ceux dont elle parle soit très clair.  "Having some metamorphmagus taking someone else’s place in the opposing team is a tactic that have been used for long centuries. Problem is, it’s a classic, so the other side will expect it. To be short, it’s some kind of a suicide mission, if it is known that your friend has been arrested by the Ministry." Il y aurait peut-être une solution pour assurer à Diego la survie. Mais puisqu’il semble fier d’être pressenti pour recevoir la Marque des Ténèbres, elle doute très franchement de pouvoir susurrer cette idée à son neveu et rester en vie bien longtemps après que les mots aient quitté sa bouche. On va éviter de préciser à un aspirant-mangemort qu’il pourrait toujours obtempérer aux ordres de Dolohov mais se rendre à l’Ordre du Phénix aussitôt. Quoiqu’elle n’est pas sûre qu’être prisonnier de l’Ordre est une meilleure idée. "And also, if you’ve just learnt how to control your appearance. Don’t get me wrong, but double-agents metamorphmagi usually need years of practice before being sure of their abilities. Besides, spies of that kind are extremely valuable. I don’t understand why he would send you there… Oh wait, actually I do." You’re expendable, to him., pourrait-elle dire, faisant tomber une sentence aussi dure que cruelle. Elle préfère une voie plus positive. "He probably sees something in you, and wants to bet you’ll manage. But you’re not ready, you can’t be, not yet." L’arrière-goût de bile persiste, alors qu’elle se retrouve à la croisée des chemins. Il y a encore trop de détails qui manquent dans l’apparence qu’il prend, et maintenir l’apparence un long moment nécessite une grande concentration, ou une maîtrise parfaite de son don. "I’m sorry, Diego, I don’t mean to rain on your parade here. It’s just that… War is shit, and this one is no better than the previous ones. The Dark Mark is a fine reward, but you’d be risking your life in enemy territory and Dolohov could not help you there." Il sait certainement déjà ce qu’elle lui dit maintenant, mais elle a besoin de formuler des évidences, qu’elle formulerait probablement auprès de ses enfants s’ils lui avouaient pareil projet. "The choice is yours, always. And if you choose to do it, because you believe in it, I’ll try and help you as much as I can. But you still need time. Do you know when he intends to launch this mascarade?"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(dirth) ten thousand hours. Empty
Le mot est sorti, la Marque. La Marque sur laquelle Diego ne peut cesser de loucher à chaque fois que Antonin tend le bras et que sa manche révèle la peau en dessous. La Marque qui le fascine, le terrorise, le fascine. Diego se demande ce que Myrthild en pense, mais il ose imaginer qu'elle devrait être plus réceptive à cette idée que sa mère. Son époux est un Mangemort, et il pense savoir que ses frères aussi... Du côté de sa famille, il sait que sa mère désapprouve silencieusement du régime actuel et que son père est bien trop lâche pour jamais entreprendre quoique ce soit qui demanderait même un rien d'audace.
Alors il observe Myrthild, en se demandant quelle réponse il attend de sa part: une réponse négative et véhémente, ou alors des mots rassurants qui le convaincront qu'il a eu raison de s'être engagé dans cette périlleuse enterprise? Il ne sait pas. "What do I think about this, you ask?… I believe that we are not compelled to use our gift, never." Diego ne peut réprimer un léger sourire en réponse au sien, même si malheureusement il ne partage sa pensée. "But this…It’s a huge risk, that he means you to take. I won’t tell your mom, it would only be excrutiating for her, for there’s very little she could do, that would not harm you. But I’m glad you told me." Un très long soupir de soulagement s'échappe de la poitrine de Diego. Sa seule peur, c'est que sa mère l'apprenne et décide d'aller faire la leçon à Antonin et qu'il... qu'il la blesse.
Pour ne dire que ça.
Diego repense à Calum, son ami. Calum, ses yeux terrifiés, Calum, ses bleus et ses blessures, Calum, et la promesse de mort qu'Antonin a sous-entendu devant lui.

Diego essaye d'imaginer sa mère et...
Il s'interrompt lui-même, mentalement.

Diego, les yeux dans le vide, se surprend lui-même dans ses pensées et se force à revenir sur la même planète que sa tante, tendant des doigts tremblants pour attraper sa tasse et l'apporter à ses lèvres. "This mission… It’s doable. I suppose they would do it if they could, and maybe they’re already doing it with someone else. Having some metamorphmagus taking someone else’s place in the opposing team is a tactic that have been used for long centuries. Problem is, it’s a classic, so the other side will expect it. To be short, it’s some kind of a suicide mission, if it is known that your friend has been arrested by the Ministry." Entendre ces mots, que Diego a pensé pendant des semaines, lui fait un choc et lui tord l'estomac. Elle a raison, bien entendu qu'elle a raison. Il le sait depuis des semaines. C'est une mission-suicide, il a très peu de chances de s'en sortir vivant et puis surtout... "And also, if you’ve just learnt how to control your appearance. Don’t get me wrong, but double-agents metamorphmagi usually need years of practice before being sure of their abilities. Besides, spies of that kind are extremely valuable. I don’t understand why he would send you there… Oh wait, actually I do." ...il ne sait pas maîtriser son don. Il n'a jamais su, pas vraiment. Et si il peut faire quelques tours, il ne pourrait jamais convaincre un membre de l'Ordre qu'il est quelqu'un qu'il n'est pas...

Alors qu'il est agité de doute, confronté à une réalité qu'il a refusé de voir jusque là, Myrthild donne la mauvaise réponse: "He probably sees something in you, and wants to bet you’ll manage."

Et le reste, le est à peine entendu ("But you’re not ready, you can’t be, not yet.").
Antonin voit quelque chose en lui. Il le lui a dit, même: Toi, t’es plus important que ça, Diego. Et puis: Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais tu es si important… Et surtout: Je suis très fier.
Et Myrthild le connait bien, Antonin Dolohov. Donc elle doit savoir ce qu'elle dit. Antonin voit quelque chose en lui. Toutes les preuves mènent à cette conclusion.
Comment pourrait-il faire quoique ce soit qui puisse décevoir Antonin? Après tout ça, tout le temps que le Mangemort a investi en lui... après qu'il lui ai dit toutes ces choses (ces choses qu'il a toujours voulu entendre)? Comment pourrait-il seulement refuser?
Et c'est sans compter le fait que Diego a...
Il a...

Il a peur.

Ça, il ne pourrait jamais le dire à Antonin. Mais peut-être à sa tante...? "I’m sorry, Diego, I don’t mean to rain on your parade here." Diego secoue la tête, reposant son thé après en avoir avalé une gorgée amère, un léger sourire désolé s'étirant sur ses lèvres: c'est lui qui est désolé de la mettre dans cette position qu'il devine délicate auprès d'Antonin comme de sa mère. "It’s just that… War is shit, and this one is no better than the previous ones. The Dark Mark is a fine reward, but you’d be risking your life in enemy territory and Dolohov could not help you there." Antonin aussi lui a dit ça. Tu as le droit de faiblir si je suis là pour t’aider à te relever, mais il va falloir apprendre à lutter. Mais il voit quelque chose en lui, non? Il croit en lui... non? Diego repense au Crucio qu'il a administré à Calum. Il repense aux progrès qu'il a fait, aux choses qu'il a apprises... "The choice is yours, always." Nouveau sourire, presque ironique cette fois, sur ses lèvres. "And if you choose to do it, because you believe in it, I’ll try and help you as much as I can." Les yeux, baissés anxieusement sur ses mains liées entre ses jambes, se relèvent avec espoir. "But you still need time. Do you know when he intends to launch this mascarade? I-I-I-- ” Ce bégaiement encore: mécanisme enfantin et maladif qui revient dans les moments comme celui-là, où l'angoisse l'étreint et lui tord l'estomac.

Alors, comme on lui a appris, il change la formulation de sa phrase: “ He doesn't tell me anything, ” parvient-il à sortir d'une traite et il soupire de soulagement à la fin de sa phrase tant il est fier d'être passé outre du blocage. “ I don't know... I don't know if the choice is mine... my... Dora and Abel, they're... I'm scared of saying no and I'm scared of Antonin taking it out on them. ” Encore une fois, prononcer cette peur à haute voix la rend réelle, tangible, et son estomac se tord de plus belle dans tous les sens, lui coupant presque le souffle alors que le joue lui monte aux joues (comme en réponse, sans même qu'il ne s'en rende compte, ses cheveux ondulent, prennent une couleur plus orange qu'orange, et commencent lentement à se dresser sur sa tête). “ Can I be honest, my aunt? ” demande-t-il d'une petite voix de gamin, ses yeux sombres remontant de nouveau vers elle. “ I don't know if I want the Mark or not. ” Il pince des lèvres, à s'en faire mal, prêt à une déluge de reproches et, pourquoi pas, de menaces. “ All I want is for my family to be safe. That's all I want and that's all I've ever wanted. For Dora, and Abel, and Mama, and Lizzie, and even Andrew, and, uh, my father, I guess... ” (Il n'a pas l'air très convaincu) “ And you of course! ” rajoute-t-il précipitamment, victime d'un oubli soudain. “ And uncle Bertram, and Imogen, and Bart-- what I mean is, I just want our family to be safe. It feels like I don't have a choice — like it's the only way. ” Et à ces mots, il se penche, s'approcherait presque d'elle à en faire racler son fauteuil sur le parquet. “ Is it?
Revenir en haut Aller en bas
Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
Messages : 550
Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
(dirth) ten thousand hours. Empty
Comme pour dissimuler les tressaillements ponctuels de sa main, Myrthild reprend la tasse de thé entamée et la porte à ses lèvres tandis que son neveu peine à formuler les mors qu’il veut prononcer. Elle ne l’interrompt pas, le laisse se reprendre sans qu’une once de pitié ne vienne dans ses prunelles : elle met davantage l’hésitation et le bégaiement sur l’émotion provoquée par pareille situation que sur un problème d’élocution infantile. Tout en buvant sa gorgée de thé, elle reste néanmoins attentive à ce qu’il réussit à avouer, et ce qui vient après. Pour savoir quoi dire et quoi faire, elle doit d’abord savoir où se tient Diego dans cette affaire :s’il est déjà un bon petit soldat du Seigneur des Ténèbres -ce qui glacerait Simone probablement- ou s’il est à la croisée des chemins, avec un choix impossible à faire.
Elle parie sur le second cas de figure, mais cela ne l’enchante pas le moins du monde.
Scared, le mot est lâché, répété et Myrthild comprend bien comment Dolohov tient Diego dans le creux de sa main : par les tripes et par la terreur. Cette guerre est décidément bien dégueulasse, s’il faut terroriser un jeune métamorphomage voire le traumatiser pour qu’il maîtrise son don le plus vite possible (mais pas le mieux du monde). Elle irait bien en toucher deux mots à ce cher Antonin, mais elle doute qu’il aime la voir mettre le nez dans ses plans foireux, et encore moins les critiquer férocement. Constatant que Diego ne dit mot, elle relève la tête de sa tasse et croise le regard d’un enfant effrayé par la tâche qu’on le met au défi de réaliser, le contrôle perdu sur ses cheveux trahissant totalement le jeune Prewett. “ Can I be honest, my aunt? ”, demande-t-il et le cœur de Myrthild se serre à l’idée qu’elle est peut-être le seul espoir de ce jeune homme. "Of course, Diego. Please, tell me what’s on your mind.", l’encourage-t-elle à son tour, de façon à le rassurer quant au fait qu’elle est là pour tout entendre, même ses pires peurs, voire ses pires pensées. Elle l’a promis à Simone, elle aidera Diego autant qu’elle le peut.

Dire qu’elle pensait que cette promesse ne l’amènerait qu’à l’entraîner avec sa métamorphomagie.
On ne s’ennuie jamais chez les Prewett, il faut le reconnaître.

Elle est penchée vers lui, tasse vide encore en main lorsqu’il crache le morceau. “ I don't know if I want the Mark or not. ” Un gros morceau, un aveu coriace que certaines personnes de l’entourage de Myrthild considèreraient comme une trahison envers le pouvoir en place. Le visage de Myrthild reste neutre à cette affirmation, elle attend d’en entendre plus même si elle voudrait simplement lui dire qu’elle comprend et qu’elle préférait qu’aucun enfant de leur génération (lui, mais aussi Bart, Imogen, Lizzie, ou encore Draco, le fils de sa chère amie Narcissa) ne prenne cette fameuse marque. Ils sont trop jeunes pour participer à cette guerre qui n’est toujours pas terminée, quelle que soit la position du Survivant. “ All I want is for my family to be safe. That's all I want and that's all I've ever wanted. For Dora, and Abel, and Mama, and Lizzie, and even Andrew, and, uh, my father, I guess... ” L’hésitation quant au sort de son père fait penser à Myrthild qu’il faudrait qu’elle signale à Langford qu’il a décidément complètement merdé son lien père-fils avec Diego. Ce dernier semble se souvenir soudainement du lien de parenté qui l’unit à la femme brune venue lui rendre visite puisqu’il éructe presqu’immédiatement après avoir listé sa famille directe : “ And you of course! And uncle Bertram, and Imogen, and Bart-- what I mean is, I just want our family to be safe. It feels like I don't have a choice — like it's the only way. ” Elle a souri, évidemment, face à la panique du jeune père, mais son visage est redevenu grave quand il revient à cet étau qui le tient à la gorge. “ Is it?

Une décision déterminante se présente à Madame Travers.
Si elle veut honorer la mémoire de son père, elle devrait encourager ce neveu à rejoindre les rangs des Mangemorts, à tout faire pour obtenir la marque. Mais Torquil Travers n’est plus là pour surveiller ce qu’elle fait, et Adèle Travers, sa veuve, ne s’intéresse plus vraiment aux affaires de politique britannique.
Si elle veut n’éveiller aucun soupçon, jamais, quant à sa position incertaine dans cette guerre, elle doit taire ce que hurle son cœur et donner à Diego une leçon de sacrifice pour le plus grand bien.
Mais si elle veut honorer la promesse faite à Simone, alors elle doit se mettre délibérément en danger, et espérer que les Mages voudront bien guider Diego sur le chemin de la confiance en elle, plutôt que sur celui du rapport problématique à Antonin.

Elle tend son bras pour poser la tasse sur le plateau et, ce faisant, elle tend son autre main pour relever la manche de sa robe de sorcière, dévoilant ainsi un bras immaculé. Point de Marque sur elle, point de signe de ralliement à la cause victorieuse. Bertram porte la marque, mentant effrontément quant au fait qu’il avait été mis sous imperium pendant la durée de la première guerre sorcière, qu’il était jeune et stupide, qu’il se repentait yada yada yada. Elle n’a jamais rien fait pour porter la Marque, n’a jamais cherché à servir le Seigneur des Ténèbres plus que de raison. Être la sœur de Marion Travers, être la fille de Torquil Travers, tout cela suffisait à la ranger potentiellement dans le camp des partisans du Seigneur des Ténèbres. Le Ministère avait vérifié sa baguette, bien sur, après la guerre, mais n’avait rien trouvé d’incriminant, ni sort, ni témoin. Actuellement, on la croyait ralliée aux idéaux puristes, et dans un sens c’était la vérité. Mais encourager un jeune homme de dix-neuf ans tout juste à trahir tout un chacun pour lever une menace pesant sur sa famille ? Non, elle ne pouvait pas.
Sans doute qu’imaginer Imogen ou Bartholomeus soumis à ce genre de dilemme la rendait malade à l’avance, bien que ses enfants eurent sans doute été bien plus enthousiastes à cette idée. Mais aucun d’eux n’était métamorphomage, donc aucun d’eux n’avait ce genre de menaces dirigées à leur encontre.

Le menton tendu vers son avant-bras, elle répond doucement : "It would be hypocritical of me to tell you to get the Mark while I neither had it, nor wanted it." La manche est rabattue délicatement et Myrthild esquisse un sourire tendre, penchée vers Diego. "You don’t have to wear it if you don’t want it either. You have a say in this, and if I recall correctly what your uncle has told me, it feels like the Dark Lord sees in you for a brief moment." rien de bien rassurant, ici, il faut le reconnaître.
Un temps.
Un suspens.
Un soupir.
Puis elle sort sa baguette, trace rapidement quelques runes dans les airs, pour garantir le secret de ce qu’elle va dire à Diego, éviter qu’on les surprenne en pleine conversation effleurant la trahison, et ainsi de suite. "Not a word of this to anyone you know, ok ? I am basically trusting you with my life here, as you did with yours earlier on. I know you feel as if yoûre trapped but There’s always a way out, even if it’s not the noblest one." écartant le plateau un peu plus loin, histoire de pouvoir s’asseoir tout près de Diego, Myrthild prend son courage à deux mains et décide de se fier à ce qu’il y a de bon dans ce garçon -ce que Simone lui a inculqué de bon au fil des années qui l’ont façonné : "Fleeing the country is not an option, as you are well aware. But if you fear for Dora and Abel’s lives, there are certain ways that could enable you to hide them or even to protect them, without betraying everything you stand for." Elle prend alors les mains de Diego dans les siennes, plante ses billes vertes dans celle de son neveu et murmure presque : "I know I would do anything for my family, but I’d also do anything to the first dirtbag who would try and use them as bait." Elle ne lui dit pas de s’en prendre à Antonin. Pas encore, en tout cas. Surtout qu’à ce petit jeu, il y a de fortes chances que ce soit Antonin qui refroidisse Diego si un duel s’ensuit. Avant d’appeler à la sédition pure et dure, autant voir la voie qu’il préfère prendre, maintenant qu’elle lui a assuré qu’il n’était pas coincé dans un piège de Dolohov : "Tell me what you decide to do, and I swear I’ll help you, regardless of the choice you make." et au fond de ses yeux, une lueur d’espoir, tandis qu’elle se refuse de l’influencer mais a déjà mis toutes ses billes dans la colonne des « Don’t [obey Antonin] ».
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(dirth) ten thousand hours. Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

(dirth) ten thousand hours.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés