BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €


 

 3615 les bonnes idées (lilian)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
Date d'inscription : 22/08/2019
Messages : 267
Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t1636-fuck-this-shit-rude
3615 les bonnes idées (lilian) Empty
Londres sorcier, fin du mois d’août. Ça fait peut-être une semaine que je suis là déjà. Pour l’heure, le tournage stagne un peu, vu qu’il y a deux trois trucs à clarifier avec les relous du Ministry of Magic, qui ont l’air d’avoir inventé des tonnes de formulaires à remplir pour pouvoir filmer dans certains lieux de l’Angleterre sorcière. Au départ, je m’occupais de ces trucs chiants, mais consciente qu’ils ont fort peu de considération pour une sorcière de troisième ou quatrième génération, j’ai refilé le bébé à Jorge et je m’occupe de trouver des lieux moins limités en termes d’autorisation. Pas question de tourner dans le monde no-Maj, ça serait clairement tendre le bâton pour se faire battre, mais résultat me voilà dans un endroit pas forcément recommandable.

Ça tombe bien, tout ce qui peut partir en couilles fait notre fortune.

J’ai un peu traîné dans Knockturn Alley, à faire du lèche-vitrines et quelques repérages supplémentaires, histoire de rapporter à Jorge les idées foireuses qui me sont venues entre temps -un voyage sur un tapis magique, on n’a jamais fait ça encore ; mais en même temps, depuis le 11 septembre, le MACUSA a jamais été aussi méfiant envers les objets ensorcelés venant du Proche-Orient, et résultat, doit bien y avoir une vingtaine de feuillets à remplir pour pouvoir en importer un aux États-Unis sorciers. Et puis, chemin faisant, j’ai fini par tomber sur une enseigne bancale, qui menaçait de tomber, indiquant un pub anglais probablement mal famé. Et forcément, en bonne Womatou, j’ai décidé qu’il fallait que j’aille regarder ce qu’il se passait dedans.

Depuis, accoudée au bar, j’ignore consciencieusement les regards qui s’accrochent à mes boucles violettes, couleur de cheveux inhabituelle pour des êtres à la peau noire. Je suis habituée depuis que j’ai commencé à me teindre les cheveux, à ce qu’on louche dessus. Ça doit bien faire cinq ou six ans déjà que j’ai adopté cette apparence, ou peut-être plus encore ? Je sais plus tiens. J’avais commencé avec des teintures no-maj, mais ça tenait mal sur mes cheveux -Mamie Louise répète à chaque fois qu’on reparle de mes teintures que c’est parce que je suis magique, des orteils jusqu’aux pointes de mes cheveux- et finalement j’ai fini par utiliser des teintures plus adaptées et moins chimiques (mais vraisemblablement bien plus alchimiques, eh) sorcières, qui donnent aux boucles violettes des reflets rouges au soleil. Au moins, ça permet au boss de me repérer facilement dans une foule, si besoin.

Bon, ça attire aussi des commentaires dont je n’avais pas besoin, et des jugements d’inconnus que je n’ai pas spécialement envie d’entendre.

Posée au comptoir, donc, à tester une Biéraubeurre qui doit avoir été préparée dans un vieil alambic de firewhisky, vu son arrière-goût pimenté, je lis distraitement la Une du Boggart, un hebdomadaire protéiforme spécialisé dans les faits divers, dont le texte se brouille jusqu’à reconstituer visuellement les évènements racontés. J’aimerais bien un jour comprendre comment ils font ça (du sang de boggart mélangé à l’encre d’impression ?), mais j’ai certainement pas les bases dans les magies invoquées. Au programme, une analyse de ce qu’il s’est passé pendant la Coupe du Monde de Quidditch de cette année, des histoires de cambriolage dans un quartier huppé de Londres, un immeuble qui a dû être évacué parce que des œufs de Runespoor avaient été découverts dans les murs de trois appartements du rez-de-chaussée...

Et je suis arrachée à ma lecture par une raclure qui ne peut pas s’empêcher de donner son avis (négatif) quant à ma présence ici, en haussant le ton de son bout du comptoir : « Moi j’te dis, Trevor, les nées-moldues comme celle-là, j’te les traînerais par les cheveux jusqu’à une cave et j’te les tringlerais jusqu’à ce qu’elles pissent du sang! »

Entendant cela, à Newark, j’aurais certainement profité de mes quelques bases de magie sans baguette pour fermer sa gueule à ce gros vicelard, et j’aurais été dans mon bon droit. Mais j’ai beau avoir été réclamée par le Womatou, je suis pas complètement conne non plus. Je suis pas chez moi, ma magie est bridée par un contrat de merde, et clairement, j’ai aucun éventuel allié dans le coin, vu que j’ai eu la bonne idée de ne pas suivre tous les indices qui pouvaient permettre d’identifier ce coin comme une no-go zone pour les impurs. On va donc éviter de s’attirer davantage d’emmerdes, et on va faire comme si j’avais pas entendu. Sauf que le gros connard bien lourd, il a un bon public avec son pote et d’autres rires gras de certains habitués, et il doit avoir accès à une partie alcoolisée et clandestine de la carte, parce qu’il continue en se rapprochant : « Tu vois Trevor, peut-être que j’lui arracherai les cheveux, si je tire trop, mais ça lui apprendrait, à cette sang-de-bourbe qui c’est qui commande ici, maintenant ! »
Dis rien, fais rien, n’écoute pas. T’as payé, t’es pas obligée de rester, alors replie ce putain de journal et fous le camp avant d’être vraiment dans la- Et trop tard, parce que, pour continuer de faire ricaner son pote Trevor, l’autre salopard m’attrape le bras -j’avais pas repéré qu’il était aussi proche en fait, je soupçonne un transplanage rapide- et se retrouve avec mon verre, fermement tenu jusque là, aussi fermement fracassé sur la tempe droite, par un mouvement de réflexe motivé par l’instinct de survie.

Le temps de m’extirper de sa poigne, de le dévisager avec sa gueule soudainement tout en sang, la peau constellée d’éclats de verre, et de le menacer de ma baguette, me voilà avec d’autres baguettes sorties et dirigées vers moi, dont celle du bartender.
Je suis pas dans la merde.
Heureusement que j’avais promis à Jorge d'être prudente.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
3615 les bonnes idées (lilian) Empty
Lillian l'a remarquée, elle aussi. Recroquevillée dans son coin de pénombre, assez loin du comptoir, près d'une fenêtre laissée à demi ouverte pour attirer la brise, elle n'a aucun commentaire à formuler sur l'inconnue à la tignasse violette mais cette couleur, faut dire que ça dénote pas mal dans le paysage. Quoi qu'anodin, à la limite anecdotique, on n'en voit pas tous les jours, et surtout pas dans un bouge comme celui-là. Ici-bas, c'est un ramassis de gens ordinaires, Madame l'étrangère à ce lieu, même médiocres, à la trombine crasseuse, à la vie merdique, sans trop de famille ou de véritables amis pour les ramener dans la lumière, foutrement loin des sièges marqués de l'empreinte de leur cul. Il y a donc de l'agitation, un bruissement d'abord indistinct, une rumeur informe mais qui gonfle. Ça, ça fracture l'attention de Lillian qui revient à la fille comme sur une pièce de bœuf bien sanguinolente au milieu du secteur des fauves. Le plus curieux, c'est qu'elle ne peut pas ne pas l'avoir remarqué, senti. Pourtant, elle reste là, à faire Morgane sait quoi plutôt que de rentrer chez soi.

Ce flegme impeccable, cette espèce d'inconséquence entre le courage le plus incongru et la stupidité la plus crue, force le respect et le mépris de la briseuse de sort en proportion égale.

Les impurs et les méchancetés qu'on leur fait, ce n'est pas le problème de Lillian. Rien n'est jamais son problème qu'elle-même. Elle détourne sagement les yeux, en bonne citoyenne issue du commun. N'ayant que son sang mêlé, elle n'écope ni des avantages ni des persécutions - ce qui, si vous lui demandez, constitue un privilège en soi. Dès lors, elle a dans l'idée d'aller glisser une piécette pour le repas ingurgité tiède et de ramasser son bordel de bouquins, de notes et de caillasse. Avant que cela ne dégénère. Ce qui arrive trop vite ou qu'une arrière-pensée de sa part attendait. Plus tard, Lillian cherchera des raisons et n'en trouvera aucune. C'est peut-être qu'elle était censée être là, assister au concerto délicieux d'un verre qui salue une tempe et les injures qui suivent pour faire le chœur.

« En même temps, ce connard l'a bien cherché. » Le timbre tranquille de Lillian traverse la tension épaisse qui relie, de la baguette à la baguette, la moitié des sorciers en présence. « Tu l'as bien cherché, adresse-t-elle directement au concerné en accrochant un coin du bar. » « Te mêle pas de ça, Macca, on la prévient avec la gentillesse d'une semonce. » Elle n'est pas impressionnée. Une baguette ou deux hésitent néanmoins sur la mire et divaguent de plus en plus sérieusement dans sa direction. « C'est ça, renchérit l'autre enfoiré, occupe-toi de ton cul. » « Propose de me tringler jusqu'au sang, pour voir. » Dans cette bouche, les mêmes mots sont d'une nouvelle violence, une autre sorte, subtilement différente et qui n'émeut que le mâle. Le copain de Trevor en mâche les mots qui lui brûlent la gorge sans que son regard voilé d'hémoglobine sache quitter l'inconnue plus de quelques secondes. On peut flairer sa soif de sang, l'opportunité qu'il a créée de toutes pièces pour asphyxier son mal de vivre. Tout compte fait, c'est sans doute ce qui a attiré Lillian dans ce traquenard ; la démangeaison dans ses phalanges et au bout de sa baguette. « Qu'est-ce qu'il y a, à la fin ? C'est ta copine ? » À la manière dont le barman demande, il n'insinue rien de particulier mais Lillian grogne en-dedans, parce qu'il y a un peu de ça, dans le fond. Ça n'a rien à voir avec la qualité du sang. C'est à propos des hommes qui s'attaquent aux femmes.
Revenir en haut Aller en bas
Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
Date d'inscription : 22/08/2019
Messages : 267
Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t1636-fuck-this-shit-rude
3615 les bonnes idées (lilian) Empty
Kei’ serait là, elle se foutrait de ma gueule. Pas fichue de mettre les voiles avant que ça barde, on dirait que c’est la malédiction des Womatous, à ce point-là. L’autre me regarde toujours avec son air ultra mauvais, je calcule que j’ai fait un mauvais choix que de laisser mes réflexes dicter ma conduite, mais dans un moment d’urgence, comme dit Papa, go with your guts. Papa serait quand même pas ravi d’apprendre que j’ai réussi à me mettre un pub entier au dos.

Entier ?

On dirait que j’ai une alliée inespérée, en la personne d’une jeune femme -un poil plus vieille que moi, mais de combien ? aucune idée- dont le timbre déchire le silence tendu qui nous maintenait tous en haleine. Elle s’est rapprochée du comptoir et semble faire sa vie, comme si les évènements chaotiques venant de se dérouler n’ébranlaient en rien son calme flegmatique. Je crois que je suis amoureuse, mais il faut que je garde la tête froide pour quelques minutes, au moins le temps de sortir de ce fatras, et après je lui proposerai de lui payer un coup, ailleurs, loin de ces trous du cul racistes et clairement misogynes. D’abord, on se concentre, il va falloir jouer serré pour pouvoir sortir entière et indemne.

Sous mes yeux, ma sauveuse est nommée par le gérant qui semble avoir envie qu’elle foute le camp et laisse ses clients se charger de mon cas. Macca. Ça me dit rien, mais c’est pas étonnant, faut quand même se souvenir que je viens pas d’ici. Ma baguette reste pointée sur la tronche carmin de l’autre enfoiré, et un frisson parcourt mon échine lorsqu’elle menace le blessé d’une voix toujours posée sans être particulièrement agressive ou quoi.
Ouais, définitivement, me voilà sous le charme.
Mais c’est pas le moment de commencer à la mater, j’ai un peu intérêt à rester alerte dans un schéma plutôt perdant. Le Trevor reste en arrière, baguette dégainée à l’instar de tous les pochtrons du coin, qui l’eût cru que des ivrognes anglais auraient des réflexes pareils ? Peut-être que le gérant veut éviter que son pub ne devienne le lieu d’une bataille désordonnée et ne soit donc dévasté par le chaos des sorts fusants de toutes parts. J’interviens, haussant un peu le ton histoire que même Ducon numéro douze au fond de la salle puisse m’entendre : « Pas besoin d’être ma meuf pour se rendre compte que vous en avez une sacrément petite pour vouloir vous y mettre à quinze sur une seule nana. » Forcément, insulter leur virilité, ça va pas les rendre plus sympathiques ou quoi, et ça va certainement pas les persuader de me foutre la paix. Mais je compte, avec inconscience, pour sûr, sur l’aura menaçante de l’inconnue qui a l’air d’avoir un avis qui compte dans ce vieux bouge. Et je continue, forcément, parce que j’ai quand même -bêtement, évidemment- envie de leur apprendre deux trois trucs sur les capacités des meufs au sang moins pur que le leur, mais tout aussi redoutable. « C’est quand même chaud que le seul type décent soit une meuf, dans ce trou. » Tout ça, dit avec un sourire gigantesque, qui souligne bien le foutage de gueule.

Coup de bluff, parce que ça s’appelle s’attirer des ennuis avec talent -et qu’une part en moi veut impressionner mon nouveau copu de cœur- j’assène le coup : « Vous savez pas qui je suis, vous avez juste décidé de faire chier la mauvaise personne aujourd’hui. Alors baissez vos baguettes avant de prendre une fessée, les vieux. » Putain, Tina, ferme ta gueule, dirait Keira si elle était avec moi, consternée de ma propension à ne jamais savoir quand m’arrêter dans la provocation. Ça me manque, d’avoir celle qui me calmait à Ilvermorny.

Et puis forcément, y en a qui se sont excités, et Trevor qui lance un Crucio pour ne pas être le dernier à défendre sa fragile masculinité atrophiée par deux pauvres phrases qui n’auraient pas dû le toucher. J’évite le rayon rouge de justesse, les réflexes du Quidditch qui ont été intégrés par mon corps avec temps, et je renvoie un « Flipendo ! » pas très bien visé, mais qui le déstabilise quand même suffisamment pour qu'il heurte le type derrière lui.
On verra plus tard pour s’en sortir indemne, putain.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
3615 les bonnes idées (lilian) Empty
À son inconnue et désormais camarade liée par le sort, Lillian coule un regard d'oh, vraiment ? tu penses que ça aide ? C'est du petit bois près d'un feudeymon, cette fille. Et malgré la réprobation univoque pour cette flagrante carence en instinct de survie, un voile d'amusement sincère, d'ironie gourmande, traverse fugitivement la figure de la briseuse de maléfice. Au-delà de l'audace, il y a de la candidature au martyr – et c'est assez impressionnant à contempler, ce pur mépris du danger qu'on lui envierait dans la profession. Un peu plus tôt, elle entrait naïvement dans ce bar, l'étrangère. Demain, on causera d'elle comme du dernier fait divers de la région. Pas plus que quiconque ici on ne saura son nom ou celui de ses bourreaux. Il n'y aura ni sentence pour eux ni épitaphe pour elle. Et pourtant... on ne discerne chez elle aucun des gallons de peur communs aux gens de son espèce. Il faut la voir les provoquer, au péril de son existence et de celle de Lillian maintenant. Car aux œillades qu'on leur jette à bons intervalles, elles sont désormais solidaires dans leurs dires et leurs gestes. On leur fera le même destin, à raison de leur sang ou d'un prétexte plus misérable encore. Parce que c'est en leur pouvoir et que, ma foi, elles l’auront bien cherché. Bientôt, ils ne se souviendront plus très bien du pourquoi sinon qu'ils avaient raison et, ils en seront sûrs, d'un commun accord sur leur version, c'est elles qui ont commencé.

Lancer de dé :

« Fait chier… » C'est à peu près le souffle résumé de Lillian dont le bois de noyer noir tombe naturellement dans la paume. Trois, quatre, cinq types. Et une seconde vague qui ne demande qu'à se former. Le ratio est merdique. Le flipendo déstabilise à peine la vieille masse misogyne. Surtout, il fait pâle figure face à la concurrence : « Va falloir être plus méchante que ça, ma jolie ! balance Lillian dont le râble vient épouser un recoin du comptoir. » Accroupie, elle esquive le premier sortilège que son seul commentaire paraissait mériter. Facile, elle pense en cherchant les incantations dont Aries l'abreuverait si ces piliers de comptoir étaient des inferis. Sauf que ce n'est pas l'Irak. Ce n'est même pas un boulot. Pourtant, ça la dévore comme la seule chose passionnante qui lui soit arrivée depuis son retour.

Lillian perd l'inconnue de vue cependant que la première salve éclate des morceaux de bois au-dessus de sa tête. À l'aveugle, elle riposte sans vraiment réfléchir à les blesser ou à les épargner. Pour un moment, c'est un peu la guerre. Pour un moment, son instinct prend le dessus et répond de son proche avenir. Et elle n'a pas les mots pour le bien que ça lui fait, à peu près comme cette fraction de seconde où elle sent la poigne qui lui attrape le col et que ses jointures s'écrasent contre une arcade et arrache une volée de jurons à son assaillant. Il la ramène malgré tout sur le comptoir, les reins choqués par le vieux bois, et, l'espace d'une seconde, Lillian entrevoit un éclat – ou un éclair ? –  violacé.
Revenir en haut Aller en bas
Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
Date d'inscription : 22/08/2019
Messages : 267
Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t1636-fuck-this-shit-rude
3615 les bonnes idées (lilian) Empty
Cinq types contre elles deux, le gérant du bar qui a l’air d’être observateur neutre pour le moment, même si on sent qu’il aimerait se débarrasser des gêneuses qui perturbent sa clientèle. Derrière, ça se regarde pour savoir s’il faut y aller ou pas, mais pour le moment ça a l’air de se dire que les baguettes sorties suffisent comme dissuasion. L’adrénaline pulse dans les veines de Tina, aux boucles violettes qui ne cessent d’échapper à un semblant de contrôle et de coiffure stable. Sans vouloir le reconnaître, elle est tout de même rassurée d’avoir une alliée imprévue, au vu de l’altercation musclée qui a démarré.

C’est que Tina, jouer en équipe, elle a fait ça tellement longtemps qu’elle considère que c’est la meilleure façon de combattre, à plusieurs, trop habituée à varier les combinaisons et à compter sur des compères. Bien remontée contre les misogynes de compétition qu’elles ont contre eux, l’ancienne Womatou prend en compte la remarque de Macca, et passe au niveau supérieur entre termes de méchants sorts, surtout que la situation se fait pressante. Il faut se rendre à l’évidence, un Flipendo ne suffira pas pour repousser leurs assaillants. Heureusement qu’en termes de sorts méchants, les Américains ne sont pas en reste à Ilvermorny, et que quelle que soit la formation suivie, la derniere année est une année où les sorts offensifs doivent être maîtrisés. Bien ancrée sur ses appuis, alors que Macca est saisie au col par un agresseur, Tina beugle un « LÂCHE-LA ENFOIRÉ, Magna tormentorum ! »

Spoiler:


Épais comme un pouce, les projectiles de métal nimbés d’une aura violette, invoqués de nulle part, fusent en file indienne sur le type tenant Macca à la gorge et son voisin qui venait de lancer un maléfice cuisant vers Tina. La salve dure quelques secondes, le temps que la baguette reste pointée sur leurs adversaires, et volent aussi les éclats de bois du comptoir.
Le gérant ? Pour le moment accroupi derrière son bar, ulcéré et inquiet aussi quant à l’avenir de sa taverne, il hurle d’arrêter leurs conneries sinon il va appeler la Brigade de Police Magique. C’est qu’il ne pensait pas vraiment que les deux nanas sauraient se défendre et il est ô combien désagréablement surpris par ce revirement, tandis qu’un projectile ricoche sur la vitre de protection magiquement renforcée et se plante dans le comptoir à quelques centimètres de son visage.
Les deux premiers mecs sont bien amochés (déjà qu’ils avaient une sale gueule), mais les trois autres échangent un regard de connivence et commencent à les bombarder de sorts variés informulés. Tina renverse une table et prend couvert derrière, indiquant par un appel à son alliée la cache qui risque d’être éphémère. Le cœur qui bat à cent à l’heure, l’Américaine voudrait lâcher une blague mais n’en a pas vraiment le loisir, tant l’urgence est forte de trouver une issue de secours avant que l’un des ennemis ne décide de lancer un Feudeymon. Pour l’heure, la baguette marche encore, ce qui confirme qu’elle n’est donc pas contre un agent du Ministère de la Magie : coup de pot jusque là. « J’aime pas fuir, mais une sortie serait-elle une bonne idée ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
3615 les bonnes idées (lilian) Empty
Comme on l'a attrapée de toutes ses forces, à deux mains, on la relâche. Lillian expire bruyamment. Elle vomit son souffle sous l'impact. Et elle a envie de rire. Elle brûle d'éclater d'un rire franc, vif et léger, très pur comme ceux qu'ont les gamins les matins où il neige au mois d'avril. Elle aurait l'air d'être complètement folle, ou un peu ivre. Il y a  peu de temps pour réfléchir au sens de son allure et aux avis qu'on s'en ferait, alors elle roule sur le comptoir et se reçoit sur les genoux après que les sortilèges se soient remis à fuser. De tous les côtés, ça vole en éclat ; des tessons de verre, des bris de fenêtre, des morceaux de brique, de grès, de bois, et une fine poussière de toutes les essences mélangées. La bataille se trouvait mal engagée de par leur nombre et, néanmoins, les femelles ont commis du dégât sans regarder à la dépense. Et les entrailles roupillent toujours dans le ventre. Ce sursis est suffisamment admirable pour que Lillian se précipite au flanc de l'américaine. Ainsi recroquevillées, elles se touchent comme les frères de tranchée, à la guerre, et un sourire ravi éclate au coin des lèvres de l'anglaise. « J'aime pas fuir non plus... elle se contente de répondre. » Déjà, ce n'est pas son genre ; Colm Macca ne plie pas devant une bonne bagarre, et pas davantage devant la peur notoirement attachée au coût prohibitif de l'existence humaine. Surtout, beaucoup de ses effets personnels – le peu qu'elle possède en tout et pour tout – sont encore étalés sur la table du fond. Elle a eu la présence d'esprit de ranger ce qui avait le plus de valeur et ne devait jamais attirer l'œil du badaud mais, au moment de se lancer, Lillian comptait intervenir sans non plus s'en mêler vraiment. Et il est hors de question qu'elle s'en aille sans ses affaires, fut-ce au péril évitable de sa vie. « Et tu nous as donné l'avantage, elle ajoute en déviant un sortilège rougeâtre qui cherchait la cime de sa tête. » Car Lillian est certaine qu'à présent ils ont peur. Voilà donc qu'elles sont trois !

De nouveaux sortilèges éclatent. Ils ricochent sur la table que Lillian arrose d'un ramassis de protections magiques bredouillées. Qu'importe leur caractère anti-académique du moment que le rempart tient. « Je vais nous gagner du temps. »

Lancer de dé :

Le petit morceau de poudre d'obscurité se fracasse au sol et se répand dans tout l'espace environnant. On n'y voit plus à trois centimètres, un peu comme si un voile épais, opaque, s'était soudain abattu sur le troquet. Et ça râle. Et ça brasse. Lillian, en revanche, est plus à son aise une fois à l'aveugle. Un temps, ça se traverse parfois à tâtons et c'est ainsi qu'elle attrape la main de sa comparse et l'entraîne derrière elle. Il lui faut ses affaires, et la main de gloire enfermée dans sa besace. À cette condition, elles y verront comme en plein jour et pourront frapper où et quand bon leur semblera. Alors elle se précipite, profitant de chaque seconde d'obscurité. C'est presque tardivement qu'elle remarque les phalanges qui ne sont plus dans les siennes. Elle a envie d'appeler (mais qui ?), de ralentir, mais elle perdrait l'avantage de s'orienter selon ses souvenirs de la configuration des lieux. Alors Lillian insiste et pousse un soupir de soulagement à l'interstice caractéristique de sa table sous la pulpe de ses doigts. Plus loin, sa besace. Mais rien.

Lancer de dé 2 (si réussite au dé 1):
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
3615 les bonnes idées (lilian) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

3615 les bonnes idées (lilian)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés