BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 Forgotten memories, haunted secrets (lillian)

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Il est particulier, pourrait-on dire, qu’un homme qui cumule deux salaires (dont un bien plus élevé que l’autre, et ce n’est pas le légal, le plus généreux, qu’on le sache) vive toujours dans un simple trois pièces et demi vieillot et défraîchi. Il pourrait se payer mieux, bien sûr, quelques pièces de plus, un emplacement plus avantageux, peut-être même une maison dans un de ces nouveaux cottages entièrement sorciers qui poussent comme des champignons vénéneux un peu partout en Grande-Bretagne. Lance y pense, à l’occasion, mais comme dans tout, la loi du moindre effort est la sienne. Puis, sa modestie le rend bien moins louche aux yeux du gouvernement, et ce sont justement ces yeux, qu’il désire tenir aussi loin que possible de ses affaires.

Alors il fait aller. De toute manière, ce n’est pas comme s’il recevait régulièrement de la visite. La dernière personne qui a franchi le seuil de son appartement est Ford, et avant cela… probablement Rhiannon. Un souvenir étrange, doux-amer, qu’il range dans un coin de son esprit, alors qu’il termine de donner un semblant de propreté à sa garçonnière. Les rideaux secoués, les moutons de poussière évaporés, la vaisselle lavée et l’odeur persistante de clope… bon, disons, amenuisée.

Car cette nuit est spéciale : il a un invité.
Une invitée.
N’allez pas vous exciter, par contre.
C’est uniquement Lillian.

(il sera toujours incapable de se résoudre à l’appeler Colm, car Colm, ce n’est pas elle, même si parfois, quand elle ouvre la bouche, quand elle bouge et qu'elle rit, quand elle parle de l'Irak avec cette fiévreuse frénésie, il a l’impression de le revoir, de l’entendre, et ça lui rappelle qu’il est disparu depuis si longtemps, depuis tout une vie, pratiquement)

Uniquement Lillian et ses quelques affaires, jetée hors de son ancien lieu de squat. Alors Lance a décidé d’être sympa, pour une fois, et bon prince, bon Middle Finger qui prend soin d'une Forefinger précieuse pour son commerce, lui a proposé sa piaule, pour une nuit ou deux. Sans se douter qu’elle accepterait. Sale gosse, toujours à le faire chier. Il a changé les draps de son lit, il a aéré, et là il est passé une heure du matin et elle n’est toujours pas arrivée (et lui ne dort toujours pas). À tous les coups, elle lui arrive ici bourrée et elle va vomir sur son tapis presque propre. Ding dong. À croire qu’il suffisait au Farrow de grogner contre la Gryffondor pour qu’elle rapplique. Typique. Il va ouvrir et en guise de bonsoir comment tu vas allez installe-toi la chambre est au fond, balance : « T’as mangé, j’espère. » Il espère, oui, que la petite a bouffé, sinon il va être obligé de lui faire à manger. Parce qu’il n’est pas certain qu’elle sache faire autre chose de ses dix doigts qu’empêcher le monde de tourner en rond et que ce n’est pas avec un Scrutoscope cassé qu’elle va se payer un repas, ou même une pauvre pomme.


Dernière édition par Lance Farrow le Mer 25 Sep - 2:02, édité 1 fois
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Avec toute sa vie qui tient dans un putain de sac à dos, elle est d'une ponctualité discutable. Ils n'ont pas convenu d'un horaire mais ça fait sens qu'il est un peu tard pour se pointer où on n'est même pas vraiment désirée. En elle-même, Lillian s'est promis qu'il s'agirait de l'affaire d'une nuit. Ne pas dormir dehors et poser ses questions, c'est le plan auquel elle s'astreint. Elle brûle de raconter, aussi, ce qu'il s'est produit au plus profond des ruines d'Ur ; le temple caché, l'accès secret et si bien défendu ; le noir absolu qui dormait là et la confusion totale de leurs sens au moment de franchir le seuil. De tous ceux qu'elle connait, Lance est peut-être l'un des rares sorciers qui comprendraient. Pas ce qui leur est arrivé, évidemment, mais en quoi cela constitue une sorte de progrès dans la recherche de Colm. D'une certaine façon et après tout ce temps, elle s'est rapprochée. Elle réfute l'échec qui cuit son épiderme en forme de lune. Et elle n'a pas peur de ce que ça signifie. Elle n'a pas luxe d'avoir peur. Elle ne l'a plus.

« Salut Lance, elle lance nonchalamment après avoir écrasé la sonnette du petit appartement. Bah écoute, ouais, ça roule pour moi, elle continue comme s'il avait posé la question que, bien sûr, il n'a précisément jamais formulée. Et j'ai... mangé... je suppose ? » Elle paraît tenter, au hasard. La paume en appui sur le cadre de la porte, son peu d'affaires à ses semelles, Lillian se fend d'un sourire de garnement. « J'essaie de deviner ce qui t'emmerderait le plus : que je gratte le repas ou que t'aies cuisiné et que j'arrive que maintenant ? Mais t'as pas cuisiné, pas vrai ? » L'enchaînement ne laissait aucune chance de répondre et, d'ailleurs, elle demande comme une chose improbable, qu'il ne saurait faire (ni pour elle ni dans l'absolu).

Lillian ne se souvient plus le prétexte sous lequel elle a accepté, si c'était son idée à elle ou si ça venait de lui. Elle croit se rappeler que ça venait de lui. C'est le bon sens, puisqu'on ne s'invite pas chez les gens. Oh, elle oserait. Elle est parfois insensée, parfois effrontée jusqu'à l'intolérable (bien qu'elle paraît toujours ne pas voir le mal). Mais pourquoi aller s'enterrer dans la garçonnière maussade d'un quinquagénaire ? C'est chercher le loup jusque dans sa tanière, presque lui flatter les canines avec le bout des doigts, et ça quand on n'a pas l'intention de se débarrasser de la moindres épaisseur de ses vêtements. Si ce n'était pas Lance, elle aurait refusé. Si ce n'était pas une occasion précieuse, fugace et inespérée de l'interroger - pour la millième fois, au moins - sur Colm, elle ne serait pas venue. Des clapiers, ça se trouve partout en ville et ses amis, s'ils sont trop rares (le genre en voie d'extinction), auraient eu quelques solutions de leur crû. Mais elle est là où elle veut être, Lillian. Personne ne l'a pas obligée. C'est Lance qui accueille presque trop volontiers sa persécutrice de ces vingts dernières années.

« Bon, tu me laisses entrer ou j'ai dépassé le couvre-feu ? »


Dernière édition par Lillian Macca le Ven 27 Sep - 17:09, édité 1 fois
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« Et j'ai... mangé... je suppose ? »
Bonne à baffer.
« J'essaie de deviner ce qui t'emmerderait le plus : que je gratte le repas ou que t'aies cuisiné et que j'arrive que maintenant ? Mais t'as pas cuisiné, pas vrai ? » Il ne répond pas à cette question - pas autrement qu’avec ce regard blasé et pratiquement paternel, qu’il réserve uniquement à la Gryffondor. Il considère étrangement Lillian plus comme une petite sœur qu’il ne le fait avec ses propres frères, dont l’indépendance a toujours été proverbiale. Les trois Farrow, unis par leur nom et le crime, collègues occasionnels plus que frères de sang. Une petite sœur particulièrement agaçante, qui n’obéit à rien ni personne, qui n’en fait qu’à sa tête et qui se pointe comme une fleur à des heures pas possibles, avec sa moue impertinente des beaux jours. « Bon, tu me laisses entrer ou j'ai dépassé le couvre-feu ? T’es encore en règle. » La briseuse de sorts entre chez lui comme si elle était chez elle (et ce l’est, le temps d’une nuit), et après un dernier coup d’oeil à l’extérieur, comme si la Brigade des Moeurs veillait tout juste sur son portique (qui sait, peut-être que Ford veut voir de ses propres yeux s’il pratique le fameux sport pour lequel il se préserve), il verrouille la porte derrière Lillian.

Lance reste quelques secondes silencieux, les yeux fixés sur la silhouette de la sorcière, vision aussi étrange qu’étrangère, au cœur de ses quartiers privés. Le silence qui menace de s’étirer et qu’il rompt d’abord en s’allumant une cigarette (celle calée derrière son oreille), pour se donner une certaine contenance. « La chambre est au fond, la salle de bain à côté, ne te perds pas en chemin », dit-il en englobant son appartement d’un large geste du bras, comme s’il s’agissait d’un château. C’est certainement plus grand que l’immeuble en donne l’air depuis l’extérieur, mais ce n’est pas Caste Leoch. Qu'elle en remarque le ménage et il niera tout en bloc. « Et à défaut d’un dîner encore chaud, j’ai de la bière et des cigarettes à t’offrir, pour t’aider à dormir, après le récit de ton périple irakien. Considérant que ton collègue n’a pas fait la une des journaux avec votre découverte, et que tu n’es pas venue fanfaronner les bras remplis de parchemins maudits, j’en conclus que ça a été un échec. » Il n’a jamais fait dans la dentelle et il ne commencera pas aujourd’hui, pas avec les plans risqués de la Macca, ses combines toutes plus dangereuses les unes que les autres. Même pas avec cette combine particulière, qui n’a rien d’anodine. Qui n’a rien de cette désinvolture qu’il met dans sa voix, alors que ce n’est pas n’importe quoi et qu’ils le savent tous les deux.

Parce que les ruines du temple de Puabi, prêtresse du dieu-lune Nanna, il en a tant entendu parlé, par la bouche de cette Macca comme de celle de son aîné, que parfois, il a l’impression que c’est sa propre mission.
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Elle pourrait presque rire de lui, de sa mine lasse et renfrognée (son père la regarde parfois de cette manière mais ne lui propose plus de rester dormir), si elle ne craignait pas d'exagérer et qu'il la fiche aussitôt à la porte. À peine entrée, Lillian s'installe de tous ses effets ; son blouson, plus pisse que sable depuis le temps, est jeté sur un dossier, son sac balancé dans le passage et la baguette quitte son recoin pour fendre un peu l'air et se dégourdir. Ses pupilles auscultent les abords avec la même acuité qu'aux portes d'un temple - où sont les pièges et le péril mortel ? Après quelques secondes de cet examen rudimentaire, elle doit dire qu'elle s'attendait à... autre chose. Elle avait imaginé un endroit dont elle ne rattrape plus les détails. C'est drôle, vraiment, comme elle était finalement impatiente de franchir cette porte et de voir ce qui se trouvait au-delà. C'est décevant, en un sens. À peu près ordonné. À peu près propre. Au moins un cran au-dessus de son dernier foyer et du prochain. Et, cette nuit, elle aura un vrai lit. Contre les règles de l'hospitalité, elle va s'autoriser un commentaire sarcastique plutôt que le merci qui lui escalade la bouche lorsque Lance rompt le silence pour eux. Mains dans les poches, un coup d'œil pour la clope, Lillian se tourne vers lui. Elle ne dit rien de la petite visite touristique. Elle n'est pas pressée de dormir. Elle se fiche de se doucher ou de se débarbouiller. En vérité, elle maquille mal sa fébrilité ou elle n'essaie pas. Et Lance de la délivrer le plus naturellement du monde.

« J'en conclus que ça a été un échec. »

Le regard de Lillian vire mauvais, bien que très brièvement. Il est vrai qu'Aries n'a pas eu de quoi étaler sa sale gueule en première page des journaux, et c'est un fort mauvais signal pour tous les investisseurs du projet. Mais elle persiste, aussi butée qu'un animal qui n'a plus le choix qu'avancer ou crever. « Je vais prendre de cette bière tiède que tu dois garder pour les grandes occasions, comme la fin d'une longue journée de travail honnête, hein ? » Elle ne fume pas (ou presque pas) puisque, dans le métier, il faut pouvoir courir de tous ses poumons. Pas que ça ait fait une différence, cette fois-ci, à Ur. Lillian s'affale sur le canapé, sa baguette sur le ventre, avant que de le raconter. « On était... tellement proches, tu te rends pas compte. » Vaguement redressée, elle soupire après Lance comme si elle essayait de dire alors ne te moque pas de moi, je te l'interdis. « Il était là. » Inutile de la rabrouer, car elle sait que c'est faux. Quand elle croit le deviner au coin d'un miroir ou à l'angle d'une rue, Lillian sait qu'il ne s'agit pas de son frère. Pourtant, au creux du temple, il s'est produit une chose qui lui a fichu le frisson et toujours plus de certitude dans le ventre. « On a trouvé un temple, elle continue en allant fouiller dans son sac. Il y en a des tas mais celui-là, il comptait. » Dans un repli, elle trouve un album photo relié de cuir. Dans son creux, Lillian a minutieusement aligné la plupart des clichés qu'ils ont pris afin de pouvoir étudier l'accès et la structure par la suite. Elle les échange à Lance contre sa bière. « Colm est entré là-bas, j'en suis sûre. Je sais pas pourquoi on est ressortis et pas lui, mais je sais qu'il est entré. »

Non, Lillian. La vérité, c'est que tu n'en sais rien.
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Là où ça fait mal.
Shoot to kill.

Lillian accepte une bière, comme une concession - la victoire de Lance, qui obtempère sans se presser. Deux bières (effectivement tièdes), qu’il hésite à accompagner d’arachides, ou de chips, mais il se raisonne. À cette heure, il se magasine des brûlements d’estomac et son emploi au Ministère est suffisamment désagréable, pas besoin d’en plus se rajouter une nuit à ne pas dormir. Sur son canapé, en plus. « On était... tellement proches, tu te rends pas compte. Un regard par-dessus son épaule ; le nez froncé de scepticisme, à peine a-t-elle prononcé ces quelques mots. Il croise celui de la Macca, qui semble déjà le réprimander pour tout ce qu’il ne dit pas. Il était là. »

Il aimerait se moquer. Vraiment, sincèrement, il aimerait en être capable. De lui dire qu’elle déconne, que Colm est disparu depuis plus de la moitié de sa vie et qu’à moins qu’il ait gravé Colm Macca was here dans la pierre d’une ruine, aucune chance qu’elle sache vraiment ce qu’il en est.
Il aimerait se moquer, mais ça lui tient à coeur, à Lillian - et peut-être à lui aussi.

Elle fouille dans son sac, pour en tirer un album de cuir. Le brun dépose sa bière sur la table basse, puis enjambe le canapé pour lui aussi s’y caler, les jambes repliés sous lui. Comme s’ils étaient deux gamins (comme s’il était avec Colm). « Colm est entré là-bas, j'en suis sûre. Je sais pas pourquoi on est ressortis et pas lui, mais je sais qu'il est entré. » La bière contre l’album photo et le Farrow détaille avec sérieux toutes les pages. Les clichés veulent tout et ne rien dire. Du sable, sur chaque photographie, l’esquisse d’une porte (d’un trou, plutôt), de pas grand chose. Il effleure l’entrée présumée du bout des doigts, comme si ainsi, lui aussi pouvait s’accaparer un peu de la certitude de la Gryffondor. Un peu de son ami disparu. Sa main se tend vers sa bouteille de bière ; celle-ci flotte jusque dans sa paume et il en tire une longue gorgée, pensivement, les sourcils froncés, sa ride du lion bien plissée. « Y’avait quoi, là-dedans ? S’il y avait des pièges, peut-être qu’il les avait déjà déclenchés... » Lance ne connaît pas grand chose au métier des briseurs des sorts, mais il suppose que c’est un peu de cela. Bourré de sable, de pièges et de maléfices défectueux, après quelques centaines d’années ou millénaires à attendre que des imprudents s’aventurent dans les dédales des ruines.

Sur sa table basse, il attrape son paquet de cigarettes, s’en cale une entre les lèvres et l’allume. Ça l’aide à réfléchir, alors qu’il retourne l’album à sa propriétaire, après avoir analysé chaque vague de sable. « Ou il est rentré par la mauvaise porte. Si je devais me construire un tombeau funéraire et que j’avais pas envie qu’on vienne me déranger, j’aurais une porte d’apparat, piégée, et une autre… réelle. » Ce n’est pas pour rien que les Black Hands engagent d’autres personnes pour effectuer ce genre de mission. Trop imprévisible..

Et on pourrait s’y méprendre, mais diriger un gang, c’est tout faire pour pallier à l’imprévisible.


Dernière édition par Lance Farrow le Ven 8 Nov - 3:37, édité 2 fois
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Peut-être, peut-être... Tout est affaire de peut-être, et elle n'aime pas beaucoup ça. C'est partie du job ; on va peut-être se blesser, peut-être même mourir : on va peut-être dégoter un trésor, une relique, ou ce sera une babiole à la con qui ne paierait pas la moitié d'un repas. Mais c'est aussi dans l'essence de sa vie ; Colm est peut-être vivant, peut-être mort, ou n'importe quoi entre les deux ; elle allait peut-être le retrouver et, personne ne sait pourquoi, elle s'est ramassée sur le seuil comme on se prend les pieds dans le tapis. Entendre Lance y aller de ses propres intuitions, ça remue les pensées qui la harcèlent depuis des semaines. Lillian en dort à peine. Elle les étouffe plutôt dans quelques gorgées d'alcool avalées à la hâte. « C'était une porte secrète, elle surenchérit. Ou pas une porte du tout. On a mis des plombes à la dégager... Et on est entrés. Je crois qu'on est entrés. (À vrai dire, elle en certaine et d'autres membres de la Ligue ont avancé la même chose sans que l'on puisse déterminer s'ils s'étaient influencés ou non.) Mais on sait pas ce qu'il y avait dedans. On s'en souvient pas, elle précise avec plus d'honnêteté. » C'est le noir absolu. Et c'est étrange, d'ailleurs, cette confiance affreuse que Lillian fait à sa mémoire. C'est pratiquement de la foi, alors qu'elle ne croit en rien. « On a été plusieurs à être blessés, mais des bobos de première année. » La bouche tire une grimace comme s'il y avait eu quelque chose de déshonorant à sortir de là sans une belle plaie béante ou un traumatisme sévère. « On a remonté les sortilèges de nos baguettes mais y'avait rien de spécial... » Ils ont cherché après le moindre début de piste, n'importe quoi qui aurait constitué un semblant d'explication à ce qui leur était arrivé. Dans une certaine proportion, ils étaient tous choqués, ce qui est d'autant plus saisissant qu'on ignore de quoi. « Il faut qu'on y retourne, conclut-elle à la seule logique possible. » Dans le timbre gît une certaine forme de résignation, d'obligation, de fatalité. Lillian n'a jamais cru qu'elle avait le choix et jamais cherché à combattre cet état de fait non plus. Il lui semble qu'elle est presque née afin de suivre son frère, où qu'il soit et quelle que soit la forme qu'il ait prise.

Elle repousse tout, la bière, l'album et Lance. Pendant dix bonnes secondes, elle reprend son souffle et ravale ses larmes. Lillian déteste les exactions de son âme, ces sursauts sentimentaux qui la prennent à la gorge et la font presque douter. Pas qu'elle ait envisagé de renoncer, ou même de marquer un délai.  Parfois, elle est simplement lasse d'une quête de quinze années dont aucune avancée spécifique ne ressort. C'est comme chasser une chimère, et c'est hors de question ; tout ce temps, à propos d'elle, à propos de Colm, ils auraient eu raison.

« Si seulement il m'avait laissé quelque chose... (Pourquoi à elle ? Lillian n'avait que sept ans.) Un indice... » La gosse rêve parfois d'un journal où étudier les pensées intimes de son aîné. Là-dedans, il lui confierait tout et le moyen de parvenir jusqu'à lui. Imperceptiblement, elle a relevé le minois vers Lance, comme s'il avait eu quelque chose à lui confier, un détail primordial, comme si maintenant elle était prête, il était temps.
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La brune lui confirme qu’il y a bien une porte secrète - ou pas vraiment. Qu’ils sont entrés - ou pas vraiment. À n’y rien comprendre. « Comment ça, vous vous souvenez de rien ? », répète un Lance un instant ahuri, sans comprendre ce qu’elle veut bien insinuer par ces mots, avant de finalement trop comprendre. Ils ne se souviennent tout simplement… pas. Aussi simple que cela. Ils ont été blessés ils ne savent pas comment, ils ne savent même pas s’ils sont bien entrés. Ça n’a absolument rien de normal, mais ça, la jeune femme ne semble absolument pas s’en soucier, alors qu’elle déclare avec décision : « Il faut qu'on y retourne. » « Lil… », souffle d’abord le sorcier, avant de se raviser en voyant le trouble évident de la sorcière, et il détourne pudiquement le regard. Comme s’il assistait à quelque chose d’inhabituel (ce l’est), de particulièrement privé et inconvenant.
Il n’a pas l’habitude que la Macca se montre autrement qu’obstinée, chiante et chieuse à la fois, et il y a quelque chose d’impudique à assister à ce sursaut sensible, qui pourrait laisser croire que vraiment, elle est comme tous et toutes parfois prise de sentiments.
Il n’en parlera même pas. Tout comme il ne lui dira pas que dans ce moment de résignation, dur et décidé, elle lui a fait penser, justement, à Colm.

Il n’a pas besoin de tourner aucun couteau dans aucune plaie.

« Si seulement il m'avait laissé quelque chose… Un indice... Dans les yeux sombres de Lillian, il y a quelque chose comme une lueur d’espoir, à laquelle Lance peut uniquement offrir un long soupir. Presque douloureux. Me regarde pas comme ça, Lillian, tu sais que j’ai rien pour toi. » Alors qu’il a cherché pour vrai. Autant avec les contacts des Black Hands que ceux officiels du Ministère, autant Colm que ses collègues de la Ligue d’Ur, autant auprès de leurs amis respectifs que de parfaits inconnus vaguement apparentés aux recherches archéomagiques de l’homme. Il a fait chou blanc à chaque avenue empruntée. Comme si Colm Macca n’avait jamais vraiment existé, qu’il s’était purement et simplement volatilisé. Enfoncé dans des sables mouvants, plus vraisemblablement, prisonnier d’un tombeau qui ne voulait pas s’ouvrir pour lui.

Le sorcier se racle la gorge, maladroitement, sans savoir comment dévier du sujet. Pas nécessairement à l’aise avec sa propre sensibilité, ou ses failles, ou cette cicatrice qui parfois tiraille et qui porte le souvenir de son camarade. Quelques bouffées, plus intenses, de sa cigarette, comme pour cacher son visage embarrassé dans la fumée opaque. « Connais-tu le Tournament That No One Remembers ? Probablement pas ; pour une fois qu’il possède probablement davantage d’expertise sur un pan d’histoire ! Il faut bien que ce soit celle sportive. En 1877, pour la Coupe du Monde.Y’avait le stade, les équipes, les billets, les joueurs étaient blessés… mais personne ne se rappelait de rien et personne n’a jamais trouvé pourquoi. Y’a eu pas mal de théories et aucune réponse. Il y avait un truc à propos d’Oubliettes de masse… Il hausse les épaules, comme s'il parlait d'un fait divers banal et non pas de quelque chose d'encore non élucidé. …en tous cas, Lillian, au cas où tu ne le saches pas, ne se rappeler de rien, ce n’est pas bon signe, en 1877 ou maintenant, en Irak ou ici. Vous n’avez pas remarqué de symptômes d’empoisonnement ? De maladie ? Des morsures, des piqûres ? » Si la magie était une simple affaire de sortilèges et de maléfices, ça se saurait, mais les possibilités sont suffisamment variées pour que la solution ne soit pas aisée à trouver. Puis, l'air de rien, il est parfaitement en train de se laisser prendre à imaginer tout ce qui a bien pu arriver, en Irak. À Lillian et à ses compagnons, autant qu'à Colm, jadis, et ses propres camarades.

(peut-être a-t-il oublié, lui aussi, tout oublié, et est-il perdu dans le monde)
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Parfois, on dirait que Farrow se soucie d'elle. Pour de vrai, et non comme un fardeau abandonné entre ses paumes par un vieil ami négligent et complètement irresponsable. Quelques fois, très rarement, Lillian ne sent pas Colm pour les relier et, néanmoins, une connexion en flux tendu subsiste entre eux. Elle est vacillante, fragile, presque à fleur d'imagination, mais elle existe malgré tout. Ça ne dure qu'une poignée de secondes, quelques battements ratés, puis ça se dissout dans l'air comme l'humidité d'un appartement qu'on aère à fenêtres grandes ouvertes. C'est tout entier dans ce petit Lil qui filtre d'entre les lèvres et qu'elle fait semblant de ne pas sentir en-dessous, sous la chair et les os, définitivement côté gauche. Y'a pas de place là-dedans ; le souvenir de son frère a déjà repoussé les murs jusqu'à l'extrême limite et crevé la charpente à faire boitiller pour toujours le cœur.

Elles y retourneront. Elle et la Ligue, elles retourneront en Irak, même si Lance ne trouve rien à lui offrir en guise de consolation. Lillian est toujours perplexe, et un peu fébrile, des attentes qu'elle nourrit après lui. Après tout ce temps, il n'est pas un secret qu'elle n'ait longuement tenté de lui arracher à propos de Colm. Non qu'elle croit qu'il lui a tout livré, mais elle a essayé, tenté de toutes ses forces, qu'on ne lui aurait pas résisté à ce point sur les éléments essentiels. Et, si elle se trompe, c'est un peu de ses raisons d'être ici : tous les lambeaux de son aîné, en quelques mains qu'ils se trouvent, lui appartiennent et elle ne cessera jamais de les chercher et de les rassembler. C'est la seule chose dont elle s'inquiète de se souvenir, dans ses nuances, ses couleurs, ses éclats. Le reste... elle livrerait tout ce qu'elle a – pratiquement rien–, tout ce qu'elle est – idem –, et tous ses camarades avec, pour le retrouver un moment ; pour qu'il revienne, même qu'il le fasse à ses dépens. Sa sœur se résumerait à une obscurité, un silence, une non-vie, et s'en trouverait contente. Parce qu'elle se fiche assez de bâtir des souvenirs sans lui. Elle se fiche de tout ce qui n'est pas lui. Alors : « Non, elle répond. » Non, elle ne s'en souvient pas. Peut-être qu'elle l'a su. Peut-être qu'ils en ont débattu avec l'équipe, du temps de Poudlard. C'est pas une anecdote qu'on remise facilement et, à vrai dire, c'est assez effrayant. Mais pas pour Lillian, qui voit très bien où Lance veut en venir avant qu'il n'ait achevé. « Qu'est-ce que tu veux que je foute des signes... elle interjette mollement au milieu du laïus. » Même s'il n'a pas tort, elle ne l'ignore pas. Ça ne fournit simplement pas d'explication de s'en inquiéter comme ça, si bien qu'à quoi bon ? « Vous n’avez pas remarqué de symptômes d’empoisonnement ? De maladie ? Des morsures, des piqûres ? » « Rien, je te dis. » Son irritation s'étale sur le timbre. « C'est comme si quelqu'un... quelque chose... nous avait fait perdre connaissance puis porté dehors. » Comme tout le monde, et comme Lance sans doute, elle aimerait une explication différente, prosaïque, les stigmates d'un venin ou d'un mauvais sortilège. Ce qu'elle porte, au demeurant, mais ça n'en reste pas moins mystérieux pour tout à chacun. « C'est cette garce de Puabi... » La rage qui lui tapisse le thorax se lève en même temps que son cul du canapé. « Les moldus, ils croient qu'elle était reine. Mais, mais elle était comme nous. » Un être doué de magie. « Tous les sceaux que j'ai déchiffrés, ils disent les mêmes trucs... et je suis presque sûre que c'était une sorcière, la seule peut-être, entourée de moldus auxquels elle s'était révélée. » Maintenant qu'elle s'est mise à parler, son débit s'accélère et elle fait les cent pas, tripotant un bout de chaise par ci ou un objet qui traîne par là. « On est là, avec nos cinq mille ans d'expérience... de soit disant progrès… Mais s'il y avait qu'elle, qu'elle dans tout Sumer... tu te rends compte de la magie qu'il faudrait pour déjouer autant de sorciers ? pour nous faire ça ? » Les pupilles au vague, Lillian se tient une main dans l'autre. Elle caresse la marque à quatre phalanges comme on cherche à se consoler.
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Les hypothèses qu’il lance, somme toute plutôt probables, ne trouvent pas grâce auprès de Lillian et sont balayées sans même un regard, sans faire mine qu’elle s’y attarde quelques secondes. Pour peu, Lance en est quand même un peu déçu. Hé, imaginez un peu, s’il avait résolu leur problème, tout ça en n’ayant jamais mis les pieds en Irak ! Rudement improbable, certes, mais bon… on ne peut pas empêcher un casanier de rêver un peu.

La brune se lève d’un bond du canapé, le sourcil froncé, la moue mauvaise et tempétueuse, les mots sacrilèges au bord des lèvres : « C'est cette garce de Puabi... »

Bon, il aimerait quand même qu’on évite d’insulter une sorcière plurimillénaire aux talents aussi redoutables que redoutés, surtout sous son toit. Il est pratiquement sûr qu’il n’a pas très envie qu’elle l’entende depuis l’Irak, du fond de sa tombe de sable, et puisqu’il ignore à quel point elle a l’oreille fine… dans le doute, abstenons-nous.

Il y a du sens à sa tirade, sa litanie orageuse contre Puabi et ses pouvoirs présumés, avérés, même, alors qu’elle et son groupe sont revenus la queue entre les jambes, après des années d’explorations préparatoires et de recherches. Il y a en effet quelque chose d’inquiétant, à cette idée, et un instinct protecteur, inquiet, bouillonne doucement dans la poitrine du Farrow. Dans tout ce que dit Lillian et surtout ce qu’elle ne dit pas. D’où il est, il ne peut pas voir ce que semble tenir la Macca entre ses mains, ne peut pas voir la marque qui défigure la chair ; c’est sans doute mieux, ça lui évite d’autres brûlements d’estomac. Lance en soupire encore, le goulot de sa bouteille de bière au bord des lèvres. « Je suis désolé, Lil. Pour ce que j’en comprends… ce n’est définitivement pas mon rayon. Et vous êtes embarqués dans une sacrée bouse, encore pire que ce que je pensais. » Pour le dire simplement. Il ne finit même pas sa bière, dans sa généreuse gorgée, mais quand il la claque sur la table basse, c’est avec décision. « Extinction des feux, Macca. Je bosse demain. »

Qu’elle soit d’accord ou non avec la chose, Lance s’en fout. Elle est arrivée tard, ça fait partie des conséquences. D’un mouvement de baguette, il envoie la baguette dans l’évier de sa cuisine, éteint les lumières, ferme les rideaux et prépare le canapé pour sa nuit. Il attend qu’elle ait quitté le salon pour se mettre en pyjama - il n’est pas spécialement pudique, mais la prudence (et les Black Hands) lui a appris à ne jamais dormir nu, au cas où. Le crime ne dort jamais, encore moins les opportunités et les problèmes. Emmitouflé sous sa couette de fortune, le visage écrasé dans son oreiller (sa baguette rangée dessous, à portée de main) et tout son corps à moitié avalé par le canapé, il ne faut que quelques minutes pour que le sorcier s’endorme du sommeil des justes. Bien ironiquement.
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Extinction des feux, et terminaison plutôt brutale de l'argumentation. Lillian ne se formalise pas car, comme il l'admet à voix haute, Lance ne peut pas comprendre. Personne ne le peut très bien à moins d'y être lié, intimement lié, de telle sorte qu'on y pense tous les jours, chaque minute de chaque jour, sans plus pouvoir manger ou respirer tranquille, l'esprit libre ou un peu anesthésié. Puabi – cette garce, définitivement – s'est infiltrée partout, sous ses vêtements et sous sa peau. Elle a serpenté en-dessous, s'est insinuée profond, sans même avoir l'air de creuser. Et elle est là, répandue, léthargique mais puissante, tout un empire tailladé dans l'âme de Lillian aussi profondément que la marque à sa main. La briseuse de sort y jette un dernier coup d'œil avant de saluer Lance et d'aller se coucher, dans la chambre, un peu comme le marin balance un ultime regard amoureux au portrait de sa femme et de son fils demeurés à terre avant de grimper dans son hamac. Elle ne sait pas quand elles se reverront et elle se demande comment ce sera, le goût que ça aura.

Le lit lui paraît beaucoup plus confortable que ce qu'elle a connu récemment. Les draps sont propres et la pièce a été aérée. Lillian devrait longuement remercier Lance pour son hospitalité ; il ne lui doit rien ; elle est tout simplement impossible avec lui ; et Colm serait fâché qu'ils s'entendent mal et bien en même temps. Comme d'habitude, elle s'autorise à le faire plus tard – autant dire, jamais – et quitte les premières épaisseurs de vêtements. Nonchalamment, ses pupilles traînent de tous les côtés. Tout et rien retient son attention. Elle est bientôt en débardeur et dans un semblant de caleçon emprunté à un tiroir entrouvert. Bon, il était fermé, mais Lance ne dira rien pour une chose qu'il ignore qu'elle a fait. Et, là de son intrusion, Lillian promène davantage ses phalanges. Inintéressant. Inintéressant. Tiens !... foutrement inintéressant. Finalement, son ongle raccourci frappe une surface rigide. Le petit objet tombe très naturellement dans sa paume de voleuse. Le morceau de métal roule entre ses doigts. Elle le tourne et l'observe. Bizarrement, son cœur se met à battre un bon moment avant que son intelligence se saisisse de la vérité. Et c'est son cœur qui implose d'abord, en premier. C'est son putain de cœur qui éclate, longtemps avant une quelconque tentative d'empathie, de retenue ou de n'importe quoi qui ne concerne pas qu'elle.

« Va t'faire foutre ! » Le médaillon lui est trop précieux pour servir de projectile, alors Lillian se rabat sur tout ce qui lui passe sous la main dès les deux pieds dans le salon ; vieux paquet de clopes, journaux et même un cendrier rempli ras-la-gueule et dont le nuage de cendres explose entre eux. « Allez vous faire foutre, toi et ta putain d'hospitalité ! Je vous emmerde ! » Pendant un temps, ce n'est plus qu'un dégueulis inintelligible de grognements et d'injures. La rage de Lillian est tellement puissante qu'elle ne pense même pas à lui donner une forme. Cet élan ne sert à rien et n'a même pas la vertu de la soulager, si bien qu'une autre volée d'objets siffle à travers la pièce sans vraiment frôler leur cible. « Espèce de connard ! Connard égoïste ! » Et autres déclinaisons. Elle ne s'arrête pas. Elle n'essaie même pas d'expliquer ou de se rendre lisible. Elle se fiche totalement de l'expression stupéfaite de Lance ou de la colère qui lui rendra bientôt. Tout son fichu cœur écrabouillé bat dans le médaillon qui lui entaille la paume, serré comme il est dans son poing.
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