BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Tag postvisé sur SMOKE AND MIRRORS 9ZYOLrqq_oSujet: KING KONG THÉORIE (MIN-JI)
Chris Jung

Réponses: 11
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Rechercher dans: YOU'RE A WIZARD   Tag postvisé sur SMOKE AND MIRRORS 201107090038689190Sujet: KING KONG THÉORIE (MIN-JI)    Tag postvisé sur SMOKE AND MIRRORS EmptyJeu 21 Juil - 0:01
JUNG MIN-JI (CHRIS)
T-tell your boyfriend if he says he's got beef
That I'm a vegetarian and I ain't fucking scared of him

 
marie-christine
âge » 25 🙃 fréquence de connexion » Tag postvisé sur SMOKE AND MIRRORS 1172237334 tjs les jours tqt.... comment t'as connu le forum ? » jsp!!!! avatar » shin ryujin. crédits » moonaetics (avatar). mon personnage est » [] inventé  [] un PV [] un scénario [grozyeu] un pré-lien [] tiré des livres.

SCUM OF THE EARTH
tw: langage cru, bully vibes, discrimination, sexisme / misandrie, mention de mort, proxénétisme, drogue, trafic d’animaux

nom prénom(s)  » Jung (정) — un nom qu’on ne connaît que moyen-moyen si on n’habite pas Peckham (mais si vous savez, dans le Londres moldu là….) (bon, et même là, c’est écrit en toute petit sur une étiquette de boîte aux lettres à moitié arrachée, ok…). L’autre possibilité, c’est de traîner du côté du resto familial à Knockturn Alley — mais là encore ça reste assez confidentiel, rien à voir avec le petit sourire fier que les mioches pouvaient avoir en dégainant leurs (moyennement vrais) papiers dans les rues de Yanji, “duh” (c’est globalement comme ça qu’on exprime ses traumas dans la famille, >oui.)
Min-ji (민지) — son nom coréen et globalement son seul nom, si vous voulez son avis ; fuck le Jiā-Huì (家惠) sur ses papiers chinois, et fuck encore plus le Crystal sur ses (complètement faux) papiers anglais. Non mais parce que franchement, pas besoin d’un bac +45 pour prononcer Min-jiyou fucking cunts--” [ *redacted* ]

surnom(s)  » Y a d’abord les conneries de ces foutus anglais, qui sont même pas foutus de prononcer Min-ji Crystal en entier — alors c’est vite devenu Chris, Krys, Chrys, whatever this is you--” (vous avez compris). Min-ji a hurlé-chouiné pendant des semaines, jusqu’à ce qu’elle comprenne que quand on parle de Chris, les gens ont plutôt tendance à attendre un grand blanc baraqué —  et franchement, ça lui va. (Les Chrissy, par contre..... bref.)
Ensuite y a eu le Business™, notamment quand elle s’est associée (“ew”) avec Gaon ; alors Min-ji s’est d’abord fait connaître comme Miss J, parce que Mister G oui t’as capté (matching names, tout ça… "somebody has to think of a bloody business plan here Jiāwēn !!!") (Min-ji aime à utiliser des expressions anglaises parce que Min-ji aime à penser qu'elle a le plus bel accent british de la famille) (tg Gahee). Bref ensuite elle a réalisé que tout le monde bitchait sur le nom de scène de Gaon, et que ça faisait quand même vachement small D issues, et que ce n’est clairement pas un problème qu’elle a — alors depuis pimp!Min-ji se fait essentiellement appeler MJ, ce que (damn!!!!) les anglais savent prononcer.
(Et là normalement c’est le moment de parler des surnoms familiaux highkey honteux, mais Min-ji n’en a aucun (c’est faux, Min-ji en a pleins, parce qu’apparemment “bully Min-ji” est un sport national ici…. bref) ; à part peut-être un Min-Jeez dont Jae-sung est bien trop fier (gros idiot) (et un Mean-Ji soufflé l'air de rien par Gahee une fois) (et quelques autres petits trucs qu’elle laisse passer à Man-soo (ew) (ou à Gaon) (ew intensifies)).

date de naissance » Min-ji est née le 31 octobre 1982 à Yanji, dans la province de Jilin, comme tous·tes ses cousin·e·s, et sachez que 1. "there's no bloody Halloween in China you motherfucking c--", 2. ça lui fait un soleil en Scorpion. Et une lune en Bélier. Et un ascendant Scorpion. Mais tranquille, elle est sympa hein. (Personne ne sait si Min-ji croit vraiment à l’astrologie ou si elle fait ça pour faire chier Gaon, mais tout le monde a déjà eu sa charte lue et décryptée par Min-ji de manière totalement non-sollicitée ; faites-en ce que vous en voulez.)

origines & nationalité  » Comme le reste de sa famille, forcée à l’exil dans les années 1950, Min-ji appartient à la diaspora des Coréen·ne·s de Chine. Elle a plus spécifiquement grandi dans la Préfecture autonome coréenne de Yanbian, au Nord-Est de la Chine, et a toujours parlé coréen et cantonais ; surtout, elle a toujours détenu un passeport chinois, malgré le sale œil qu’elle a toujours posé sur celui-ci. Min-ji n’a jamais aimé la Chine et elle n’aime pas plus l’Angleterre, qu’elle a rejoint avec les Jung survivant·e·s (et Man-soo, toujours Man-soo) en 1998 ; (...)

pureté du sang  » Hybride. Et “déshonneur sur toi, déshonneur sur ta famille, déshonneur sur ta vache” — elle connaît la chanson, ça ira merci, puis elle aussi aurait préféré que Jin-hyuk aille tremper son biscuit ailleurs que dans une des seules Gumiho du quartier, merci encore (en plus il s’est fait dépouiller deux fois par la meuf, bref, cette grosse vicos-- don’t get her started). Min-ji a donc grandi avec les regards en coin qu’on adresse à l’espèce d’esprits-renards la plus mal réputée du terter + les exercices de discipline spirituelle “à la con” imposés par halmeoni (elle ne dirait jamais ça devant Soon-hee) + les commentaires qu’on surprend parfois dans la famille à force de trop écouter aux portes à base d’”erreur”, de “faute de parcours” (pour les plus sympas). Elle pensait un peu avoir tout vu, avant d’arriver en Angleterre (ne la lancez pas non plus sur le sujet de l’animixing…. et le fait que même son…. tocard…. de père…. ait un animal-lié……), mais c’était avant qu’on lui supprime le droit d’aller faire des courses à l’heure qu’elle veut, ou qu’on lui colle une marque sur la joue droite (“Are you fucking shitting me--”). Min-ji se sait largement protégée par sa famille, puis elle sait qu’elle n’est “PaS cOmMe LeS aUtReS hYbRiDeS™”, mais quand même..........

métier/études  » En Chine comme en Angleterre, Min-ji a été éduquée à la maison comme toute sa gang family (si ce n'est qu'harabeoji est dead et qu'iels ont dû changer de pays entre temps, bon, details). Elle n’a donc pas eu le loisir d’aller à l’école, elle, et c’est bien dommage si on l’écoute parce qu’elle y aurait excellé, elle (......#postvisé oui on parle de toi Jae-sung tocard). Anyway on a la vie qu’on ne mérite pas et Min-ji a donc commencé à enchaîner les petits boulots dès l’âge de 16 ans, quand la mif est arrivée en Angleterre et ne roulait pas franchement sur l’or ; et elle a fait un peu de tout, avec une mention spéciale pour un taff horrible de shampouineuse dans un petit salon asiatique dont elle s’est fait virer en un temps record (halmeoni lui en a mis une et Min-ji est à peu près sûre qu’on en voit toujours les traces, si on regarde bien).
Min-ji a ensuite commencé à travailler au Black Cat dès l’ouverture de ce charmant projet familial ; elle y a fait un peu de salle, au début (parce que qui de mieux placée qu’une furie d’1m60 pour virer les relous) (ou qu’une ado de 17 ans pour servir des cocktails) (je vous le demande !!), mais travaille désormais en cuisine avec son incapable de daron (faut croire que loser, hybride, même combat, on n’échappe pas à sa génétique même après trois semaines de protestation désagréables pour tout le quartier et six jours de grève de la faim…. #sad). Si on écoute ses cousin·e·s, Min-ji passe le plus clair de son temps à fumer clope sur clope, menacer les autres de son hachoir, et refiler la plonge à Jin-hyuk — mais c’est franchement faire preuve de mauvaise foi, parce que Min-ji est une bosseuse, qu’elle soit ou non plus intéressée par ses….. side activities.
Depuis 2002 Min-ji sert en effet de bras droit de Gaon (il ne dirait jamais ça, elle ne dirait jamais ça), qu’elle aide à la gestion de son réseau d’escorts. Bon techniquement c’est une pimp, parce que l’essentiel de son travail consiste tout de même à traîner dans les bas-fonds de Londres pour y ramasser toutes sortes de jolis coeurs (prolos) en détresse, mais Min-Ji préfère se considérer comme une chasseuse de têtes (et, si Gaon la laissait un peu plus faire, elle serait vraiment à rien de se considérer comme une bonne samaritaine, parce que rien n'arriverait jamais à ses petit·e·s protégé·e·s si on faisait comme-elle-dit-de-faire.... Bref). Le recrutement est ainsi devenu sa spécialité avec les années (faut dire que la charmante marque sur sa gueule aide quand même vachement à se frayer un chemin parmi les désœuvré·e·s), mais Min-ji continue de filer un coup de main au reste de la famille (de très bon coeur, évidemment) pour l’acheminement et la distribution (elle déteste ça) de drogues sorcières, mais aussi et surtout pour (wait for it) le trafic de créatures magiques. Bon alors ok elle a toujours été deg de foutre sa manucure dans des carcasses d'Occamy, mais depuis que ces gros lèches-culs de Jae-sung et Gaon ont dû lâcher du lest pour se consacrer davantage à d’autres activités, bah Min-ji s’est plus ou moins retrouvée propulsée cheffe d’atelier — alors ça dégoûte mais ça reste cheffe, ce qui fait toujours du bien à son impression d’être la N3 des Jung (dégage Gahee, fuck le beauty privilege). (Puis ça lui laisse aussi un peu plus de temps collée-serrée avec Man-soo en plus petit comité, ce qui dégoûte aussi ofc!!!! ….mais vous avez déjà essayé d'extraire des cœurs de re'em à mains nues ??? Bon. Merci les tocards.)

orientation & état civil  » On ne sait pas trop ce que Min-ji fout de sa vie sentimentale (gross ????) et sexuelle, parce qu’elle met un point d’honneur à ne jamais ramener personne à l’appartement Jung (parce que c’est tout petit, qu’elle partageait une chambre avec bloody Gahee jusqu’à (trop) récemment, que les gens y sont parfaitement infréquentables, et que du fait de son “...background… avec les hommes” (c’est comme ça qu’on dit dans la famille, >oui) on a tendance à un peu trop scruter ses faits et gestes). Du coup (et peut-être aussi parce que son caractère de Scroutt à Pétard ou le tatouage la "DÉFIGURANT" n’aident pas toujours les affaires), Gaon aime à disserter sur sa pseudo absence de vie sexuelle, voire lui fournir des mecs (et meufs) de temps en temps pour "le bien de tous" (bon c’est son love language, faut respecter….). Puis elle a déjà essayé de lui dire qu’elle se portait relativement bien de ce côté-là (ou que I don’t need sex the government fucks me everyday!!!!) — a même déjà balancé le nom de quelques-uns de ses plans réguliers en plein milieu du salon, les fois où ils l’ont “vraiment trop saoulée !!!!”, mais rien . à . faire. Personne ne sait jamais ce qui est vrai (est-ce que Min-ji irait vraiment coucher avec le N2 des Wang ou des sang-purs bien proprets bien comme il faut……? “Bullshit”, vous dirait Gaon) (c’est pour ça qu’il ne recrute que les clients) ; mais tout le monde sait que Min-ji déteste les hommes, parce que tout le monde l’a déjà entendu dire que les hommes puaient (souvent dans tous les sens du terme, d'ailleurs), qu'elle ne pourrait jamais finir avec l'un d'entre eux, que les hommes hétéros étaient si mauvais, yaddi yadda…. Sauf que Min-ji traîne avec des escorts toute la journée, sait très bien à quel point il peut être utile de faire miroiter des trucs à un homme, et, plus encore, a découvert une certaine (grande) satisfaction à faire plier lea premier·ère tocard·e venu·e doté·e d’un tant soi peu d’argent ou de pouvoir. Alors elle ne peut pas encadrer la plupart d’entre (ell)eux, c’est vrai (les hait même souvent farouchement, et passe rarement un bon moment) ; mais elle le fait parce qu'elle le peut, qu'elle a besoin de se le prouver (elle ne le dirait jamais), et qu'elle a l'impression de grappiller quelques (minuscules, mais vitales) miettes de pouvoir quand iels soupirent contre son tatouage (puis parce que, littéralement, fuck the rich) ("and the English motherf--").
Min-Ji ne fait donc pas trop dans les relations — même si les filles sont trop jolies (bi icon t’as compris) et les garçons idiots trop mignons (*disgusted noise*), qu’en ce moment elle fréquente plus assidûment un imbécile, et que…… elle sait que cet autre gros loser de Man-soo est un peu une croquette en or dans un paquet de fausses Friskies, et que ça la fout un peu trop en rage quand on louche sur lui en soirée ; mais elle sait aussi et surtout que qu'ils ne pourront jamais finir ensembles pour de vrai, parce qu’il est bien trop precious, et que Gaon ferait croire qu'ils sont vraiment cousins à leur mariage, et que….. non mais ça va pas ou quoi, Man-soo est trop nul de toute façon ?????? ("Wtf ew fuck him yourself Jiāwēn, thx 🤢")

camp  » les Jung — le gang, la famille, littéralement le sang. C’est tout ce qu’elle a, en Angleterre ; la seule raison pour laquelle elle ne vit pas si mal en tant qu’hybride, qu’elle a un toit sur la tête et un taff presque stable. Alors ils l’emmerdent de ouf hein, et elle sera toujours la première à foutre des (gentils) bâtons dans les roues de Gaon ou Jae-sung ou même Gahee quand elle prend trop la confiance ; but in the end they would die for each other.
(Puis sérieux, elle ferait quoi d’autre ? Vous avez vu ces tocards de l’Ordre ?! Certes Min-ji a de plus en plus conscience qu’il s’en serait fallu de peu pour qu’elle se retrouve de l’autre côté de leur business, et elle fait parfois des cauchemars où sa famille ne suffit plus et on la retrouve emprisonnée / exploitée / portée disparue dans une malle / torturée / tuée dans des scénarios toujours plus glauques les uns que les autres…. mais sans déconner.) (Du coup, pourquoi est-ce qu’elle laisse Angel et ses copines assez manifestement de l’Ordre faire des réunions Tupperware dans son arrière-cuisine, bah, bonne question — et surtout none of your business.....?)

baguette  » Bridée, c'est toujours ça qu'elle dit en premier parce que c'est ce qui la fout le plus en rogne : cet énième petit cadeau du Ministère, alors même qu'elle venait faire son recensement mensuel avec toute la bonne grâce du monde (:doubt:). La baguette qu'on lui a fournie est minuscule (18.2 centimètres), rigide af, et serait faite de bois d'érable (elle parie plutôt sur un restant de bureau de la VB recyclé) et d'un ventricule de dragon. Ce n'est pas très grave de toute manière parce que passée une certaine heure et une certaine démarcation dans Londres Min-ji s'empare de sa vraie baguette : une arme récupérée sur un marché noir, évidemment, et cette fois-ci faite de pin rouge de Chine et de trois gouttes de venin prélevées sur une Acromentule vivante, longue de vingt-huit centimètres (donc légèrement trop grande, on va pas se mytho) et légèrement souple. C'est une baguette qui vaut bien une trentaine d'Occamys déjà dépecés, que personne ne sait trop où elle l'a récupérée (s'ils l'écoutaient un peu, aussi.....) ; bref, c'est un bijou, qu'elle aimerait fort pouvoir flex ailleurs que dans sa cuisine.

patronus  » Un jour Gaon s'est ramené en sachant faire ce truc d'anglais, alors évidemment Min-ji a dû essayer ; après trois jours et huit breakdowns, elle est ainsi parvenue à invoquer (deux fois) une murène, ce qui était très cool à côté des singes trop cheums de Gaon et Man-soo. Le seul problème remonte à un petit mois, quand Min-ji a voulu faire apparaître son Patronus pendant un deal parce qu'il se passait un truc un peu bizarre — sauf que c'est un rouge-gorge qui est apparu sous ses yeux écarquillés (horrifiés !!!), wtf ?! Thanks God personne ne parle suffisamment anglais dans la famille pour savoir qu'un rouge-gorge est ici un robin ; puis de toute manière le seul qui était dans le coin à ce moment-là, c'est ce couillon de Man-soo, et-- *death stare*

épouvantard  » En ce moment, son tatouage d'hybride grossissant jusqu'à devenir indissimulable, et couvrir près de la moitié de son visage ; mais ça change. Parfois des gens morts. Elle ne dit jamais qui. (La honte, quoi)

particularité(s)  » Hybride et métamorphomage de naissance, occlumens (élémentaire, confirmée) maîtrisant plus ou moins la magie sans baguette par choix (apprentissage contraint et forcé par Soon-hee.)
Min-ji a aussi toujours un immense dogue allemand tacheté dans les pattes (Gae, ce qui veut.... littéralement dire chien en coréen, bref) ; elle fait croire aux anglais que c'est son animal-lié, mais c'est une petite boutade !!!

tw: langage cru, mention de TCA, mention de comportement obsessionnel, relations familiales moyennement saines meh

jin-hyuk » Leave it. Jae-sung’s taking care of it. - ……..What?” Min-ji relève les yeux de l’évier rempli de vaisselle (elle a sous les yeux une assiette qui a manifestement été léchée et qui la dégoûte copieusement), s’efforce de ne pas se saisir du hachoir qui l’accompagne presque immanquablement quand elle parle à son père (elle ne le bully pas, pas vraiment, mais…). “Where’d you even get the money--” Jin-hyuk la fait taire d’un signe de la main, et elle s’interrompt sous le choc. L’audace. Elle reprend ses mains, recule un peu, les sèche à l’aide d’un léger souffle d’air chaud. Jin-hyuk fouille maladroitement dans ses poches ; il en tire deux billets, et surtout un air un peu trop fier, qui lui vaut en retour une moue de dégoût. “Kekon versus England. Tonight. Man-soo told me you had nothing planned.” Min-ji cligne des yeux. Son cerveau peine à assimiler ce qui se passe. “You talk to Man-soo?!” Ses neurones se reconnectent. Min-ji a un ricanement, se retourne vers son évier. “At what time is it? - 9 pm, it’s a night session. We still got time, but I figured, you know….” L’enthousiasme de Jin-hyuk serait presque touchant s’il n’était pas aussi itchy. Min-ji se ressaisit d’une assiette. Jin-hyuk ne saisit pas où elle veut en venir. “How long is a Quidditch game?”, elle renchérit, un peu plus fort car elle a rouvert l’eau. “Well it, it depends…” Il ne comprend pas. Putain. Min-ji soupire, lève les yeux au ciel ; l’assiette lui échappe des mains, se répandant en une infinité de petits morceaux dans l’évier. Elle jure. “What’s wrong with you?!” Jin-hyuk ne comprend toujours pas. Elle le fusille du regard et pointe le triangle gris sur sa joue. Son père a un “ah”, “oh”, quelque chose qui ressemble à un semblant de réalisation ou de consternation. Fuck you, Min-ji a envie de dire, mais elle se contente de soupirer longuement et de réparer l’assiette d’un coup de baguette. “Don’t waste it, just go with your little Japanese friend-- oh, wait, the curfew!!” Son mime de la surprise ressemble davantage à un grognement (elle déteste soupçonner son père de coucher avec qui ce soit, mais alors avec une demi-kitsune….?). Jin-hyuk n’a pas bougé. Min-ji laisse retomber un instant le verre après lequel elle s’affaire. “Seriously. Grab Gahee, have some fun, she’ll be pleased. (Will she…..) Just make sure Jae-sung brings his bloody ass down there. …. C’mon!” Et elle le chasse de mouvements de mains qui font voler une pluie de mousse tout autour de la cuisine (Gaon va gueuler). Min-ji tente un semblant de minuscule sourire. Jin-hyuk disparaît.

La présence de Jin-hyuk dans la vie de Min-ji explique une partie conséquente de ses problèmes (environ 90%, Min-ji estimerait généreusement). Pour un tel loser, celui-ci aura tout de même accompli l’exploit d’être la double cause de ses daddy issues et de ses mommy issues, lesquelles se manifestent de manière aussi diverse que des crushs sur tous les darons dont elle a un jour gardé les enfants (et les daronnes, aussi, un peu), une peur panique de la solitude (et donc une dépendance excessive au reste de la famille, soit), des heures perdues à fouiller compulsivement les boules cristal de ses employé·e·s, de sa famille, des personnes qu’elle fréquente, un nombre tout aussi inquiétant de potes (aucun, ou presque), un rejet en bloc de la féminité (parfois) et du skinship (presque toujours), des goûts de merde en matière de mecs, une nature plus qu’à fleur de peau, des trust issues-- you get it. Jin-hyuk ne lui a transmis que ses pires traits (si tentés qu’il en ait des bons, soit) : sa jalousie, son envie permanente, la douleur qui vient immanquablement avec, sa mythomanie presque compulsive (qu’elle tente de rejeter par une honnêteté brutale, si ce n’est cruelle). Min-ji sait, est péniblement consciente, qu’elle est en partie faite du même bois que Jin-hyuk (ce qui explique encore bien de ses problèmes de self-hate, quoique planqués sous un aplomb indécent). Elle sait qu’elle est une fraude, comme lui, qu’elle préfère dire caméléon social, comme lui, (mais qu’elle est bien meilleure que lui). Que dans la famille elle ne sera jamais autre chose que la fille de Jin-hyuk (et d’une putain de renarde), peu importe à quel point elle tente de se défaire de cette étiquette. Que Jin-hyuk reste son père, dans le fond, et le dernier parent Jung vivant ; (que parfois, certains mots de Gaon vis-à-vis de lui la font grincer des dents.) Min-ji continue à lui filer de la thune, des faux papiers, des clés, quand tout le reste de la famille a renoncé. Elle n’en parle jamais. Elle déteste Jin-hyuk.

soon-hee » (Extrait de la fiole à souvenirs n°18, étiquetée 2000) I swear if these fuckers ask me one more time if I’m sexually active and what is the nature of my sexual endeavours, I’ll fucking kill myself--”, Min-ji grogne en se défaisant de sa cape, pour mieux venir la troquer contre la tenue de salle du Black Cat. “Hm?”, elle fait en passant sa tête par le col, ayant mal entendu la réponse de Man-soo (les autres ne veulent jamais écouter ses débriefs rants post-entretiens obligatoires au Ministère, à part peut-être Gahee qui le fait par politesse.) “Min-ji?” Ses traits changent en entendant la voix de sa grand-mère. Min-ji va pour se défaire de son bas, jette un œil à la pendule du cagibi qui leur sert de vestiaire — halmeoni apparaît sur le seuil. The fuck.I’ll-- I’ll be there halmeoni, I just need to-- - You don’t need to change today.” Min-ji fronce des sourcils. Soon-hee a cette manière de parler qui n’appelle en aucun cas à la discussion, mais-- “Halmeoni, Jae-sung’s the one in the kitchen today. - Not anymore.” Elle prend sur elle-même pour venir chercher les yeux de sa grand-mère. “What? - You will be the one in the kitchen from now on.” Min-ji se retourne vers Man-soo, comme pour lui reprocher d’assister à cette conversation, ou lui demander s’il entend bien la même chose qu’elle. Man-soo disparaît sans attendre son reste. “We won’t be having someone that has to pay daily visits to the Ministry serving our clients. - How would they even know?!” Min-ji a la gorge au moins aussi sèche que les yeux de sa grand-mère sont durs. Elle sait qu’elle n’a pas à attendre de réponse ; elle la connaît déjà. Because they always know.I can’t serve them, but I can bloody cook for them?!” Sa voix vrille sous le coup de l’indignation ; les yeux de Soon-hee brillent un instant d’un éclat menaçant. Min-ji relève une langue agacée au coin de ses lèvres pour contenir le flot de paroles enragées qui lui revient. Elle trouve ça injuste. Elle trouve ça dégueulasse. De la planquer. De la foutre elle en cuisine, putain. “Get ready.” Elle qui connaît toutes les putains de calories de tous les putains d’aliments par cœur. Avec son raté de père. Putain. Min-ji passe à côté de sa grand-mère pour gagner la cuisine, un goût de sang en bouche.

La présence de Soon-hee dans la vie de Min-ji explique sans doute le reste de ses problèmes. Jin-hyuk a fait de Min-ji une gamine à fleur de peau et furieuse ; Soon-hee a fait de Min-ji une adulte obsédée par le contrôle, prête à s’auto-infliger toute sorte de châtiments au moindre instant d’apitoiement, incapable de pleurer, de mettre des mots sur ses problèmes, d’évaluer convenablement le danger (Soon-hee n’a jamais été handicapée par son genre, ses parents ou son sang : il n’y a donc pas de raison que Min-ji le soit). Don’t be the sort of person who needs to be held, halmeoni lui a répété un nombre incalculable de fois, alors que ses yeux d’enfants traînaient sur Jae-sung dans les bras de sa mère ; Heaven forbid they see you cry, quand Min-ji a enfin osé aller la voir, bien trois heures après la pose de la rune sur sa joue ; you’re making excuses again, quand, quelques mois plus tard, elle a osé s’inquiéter du couvre-feu imposé aux hybrides, et de ses horaires de deal principalement nocturnes. Min-ji n’a ni la stature ni la nature de sa grand-mère, alors celle-ci a tenté de lui en imposer des fragments : par des exercices quotidiens, notamment, pour maîtriser son qi, sa magie, son tempérament, son renard interne, sa métamorphomagie, ses névroses, ses faiblesses et ses défauts. Elle les pratique donc encore, ces exercices, et est contrôlée hebdomadairement par Soon-hee (pour les exercices, parce que pour le reste, Min-ji est clairement contrôlée quotidiennement par Soon-hee). Ça marche un peu : la colère de Min-ji est désormais en majorité froide, durement réprimée, toujours justifiée (ou presque) ; ça marche trop, Min-ji ayant développé avec les années un trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive (évidemment non diagnostiqué). Ses cousins tendent à rire de son perfectionnisme dysfonctionnel, de son incapacité à jeter des objets pourtant devenus inutiles, de sa tendance à coller des putains de post-its partout (dans trois langues en plus, the fuck). Ils ferment davantage les yeux sur les TCA qui sont venus avec (Min-ji oscille entre anorexie et boulimie, d’intensité variable selon les périodes), recommencent à ricaner quand on en vient à son rapport ambivalent aux substances illicites (comprendre, Min-ji trouve ça hyper fun en soirée, mais vit dans la crainte obsessionnelle de l’addiction ; de la même manière, on ne la verra jamais parier, pour les mêmes raisons — après tout, halmeoni elle-même passe trop de temps au MCC….)

gaon » (Extrait de la fiole à souvenirs n°19, étiquetée 2002) Min-ji a dix-neuf ans ; elle est assise sur son lit bras croisés, dos appuyé au mur, regard rivé sur celui d’en face, presque intégralement recouvert de post-its. Elle n’a quitté ni ses habits de soirée, ni ses cheveux blonds et ses yeux bleus, et tout juste une de ses chaussures. Un de ses faux ongles parcourt inconsciemment sa peau depuis presque une demi-heure, dévoilant un carré de peau plus clair (et désormais rougi) sur son passage. Min-ji est en colère. Elle essaye de ne pas l’être, mais elle a la bouche tordue comme quand elle ferait mieux de pleurer un bon coup. Elle ne s’est pas vexée, pourtant ; n’a même pas provoqué d’esclandre. Quand elle a compris que ni ses faux papiers, ni son faux nom, ni même ses faux nichons ne lui sauveraient la mise, Min-ji s’est levée, a fait mine de ne pas connaître Gaon, a traversé la salle remplie de richous avec ses derniers semblants de dignité. Elle est rentrée toute seule, directement, sans chichi, sans manger ni parler à qui que ce soit ; et pourtant, Min-ji est furieuse, à tel point qu’elle en est presque paralysée, que-- La porte de sa chambre s’ouvre, et la crispation de son visage vire à l’horreur. Elle balance sa deuxième chaussure, tente par réflexe de se défaire de sa robe à strass, s’interrompt avec au moins autant d’effroi en avisant Gaon. “What the--” Gaon ne dit rien et ne fait que sourire, la pousse sans cérémonie pour se laisser tomber à côté d’elle en lui claquant la cuisse. Min-ji ne comprend pas ce qu’il fout là, pourquoi il rentre si tôt et seul, grogne un peu aux effluves d’alcool qui lui parviennent au nez. “Leave me aloneeee,” elle geint, presque aussi emmerdée qu’il la sache bothered que par le reste de la soirée. Elle n’a aucune envie de l’écouter parler de ses potes blindés, ou de la (des ?) meufs qu’il a pu serrer dans les toilettes ; alors Min-ji n’écoute que d’une oreille, entortille ses cheveux autour de son doigt jusqu’à ce qu’ils reprennent leur couleur d’origine. Gaon déblatère sur les anglais, la misère affective des riches, et… “What is it that you want?! - I’m talking a fucking premium escort service, Min-ji.” Min-ji soupire, se laisse légèrement aller contre le mur. “Are you in or what?” Elle tourne les yeux dans sa direction. Le scrute un peu. Fuck, mais il est sérieux ce con. Soupir. “‘Course I am.” Les coins de sa bouche sont agités d’un tressaillement ; pour un peu, Min-ji sourirait presque.

(Min-ji déteste éprouver de la reconnaissance envers Gaon. Min-ji déteste que Gaon joue de son déclassement. Min-ji déteste les copines de Gaon. Min-ji déteste la manière dont Gaon traite les meufs, à quel point il aime s’écouter parler, son habitude de ne penser qu’à sa gueule. Min-ji est tout le temps dans les pattes de Gaon, parle comme lui, fait tout comme lui quand elle joue les bully. They may fight like dogs but in the end they would die for each other : elle n’a plus que lui, comme aîné.)

man-soo » Man-soo danse comme un gros idiot à seulement quelques centimètres d’elle, et la manière dont elle le fixe va sans doute à l’encontre des unwritten rules de la scène rave. Une personne la pousse et Min-ji atterrit droit contre lui ; mais elle sourit, rit même un peu, laisse un instant sa main sur la peau trempée de sueur, avant de la reprendre et de repartir de plus belle. Min-ji se sent bien, les oreilles saturées par le son et le regard de Man-soo qu’elle peut sentir sur elle sitôt les yeux détournés ; elle oublie un instant ses tableurs sans queue ni tête, le tatouage hideux sur sa joue, le nombre de calories ingurgitées pour tenir toute la soirée, les remarques acerbes de sa famille. Il n’y a plus que l’instant présent, le drop qui fait vibrer ses cordes vocales, la musique qui la pousse à tourner le dos à Man-soo, puis à reculer jusqu’à ce qu’une de ses mains vienne s’accrocher à sa peau à elle. Min-ji saute, rit, hurle, oublie tout pour une poignée de secondes-- “MAN-SOO?!” Elle rouvre les yeux, serre par réflexe les doigts sur sa hanche. Une grande rousse aux yeux exorbités est plantée devant eux — jolie. Trop. “Aah me gahd, where were you last week, oi?!” Min-ji tourne la tête vers Man-soo ; elle ne comprend rien à ce que la fille raconte. Mais Man-soo sourit, et Man-soo répond un truc qu’elle n’entend pas distinctement, au-dessus de sa tête ; elle lui rend sèchement sa main, étudie la rouquine de la tête aux pieds. Man-soo… Last week… Min-ji ne se sent plus si bien, d’un coup. Elle se sent petite, les yeux trop foncés, et ne tape plus autant du pied. Jusqu’à ce que-- Il y a un grand type à la chemise improbable derrière la rousse, le genre de trucs qu’elle imaginerait Martin Wang porter s’il n’avait pas d’argent. “I like the shirt,” Min-ji commente dans l’ombre d’un sourire. Elle part danser avec Connie sans jeter le moindre regard à Man-soo. C’est quand même pas pareil.

Man-soo est un peu une erreur dans l’entourage de Min-ji, parce que Man-soo est différent. Elle a envie de le cogner, la plupart du temps ; mais elle le laisse lui coller aux basques, whatever, fait même parfois semblant de ne pas être au courant. Man-soo l’a vue pleurer, une fois, ce dont peu de Jung peuvent se targuer ; Man-soo est son premier choix pour l’accompagner à droite, à gauche, comme un sac à main quoi (c’est lui qui porte les siens, d’ailleurs). Man-soo est toujours là, une sorte de bouffée d’oxygène dans un océan de merde et de solitude (elle ne le dirait jamais) où son seul autre véritable pilier est Gaon (ça non plus, ew.) Dans une autre vie, peut-être que Min-ji finit avec quelqu’un comme lui. (Parce qu’elle ne va quand même pas date celui qui apparaît comme son oncle au regard de l’algorithme VB, et puis pas Man-soo, ew, gross--)

garam » tw : deuil, abus d'alcool / de drogue, hallucination, dubious consent, langage cru, violence, SA très vaguement implied, meurtre vaguement implied, bullying et comportement obsessionnel

(Extrait de la fiole à souvenirs n°20, étiquetée 2003) Min-ji a vingt ans, et elle est ivre morte. Ou défoncée. Elle ne sait plus comment elle a atterri là. Sa tête tourne et ses mains, sur la robe outrageusement courte d’une fille perchée sur ses cuisses, blanchissent un peu. “Garam?!”, Min-ji glapit. Elle a le cœur qui s’accélère et la vision qui se rétrécit, ou peut-être que ça a toujours été comme ça et qu’elle s’en rend seulement compte. Une boule d’angoisse enfle dans sa poitrine et l’air passe moins bien dans ses poumons, comme retenu par les doigts de la fille sous sa gorge. “What the hell?!”, elle geint presque. Garam se tient devant elle, la jauge d’un air incrédule. Min-ji a une brusque envie de chialer — ça fait bien une dizaine d’années que ça n’est plus arrivé. Elle ferme les yeux, déglutit, presse un poing contre sa paupière dans une grimace. Tout tourne et rien n’a de sens. Garam-- Elle ne veut pas qu’il la voit comme ça. Min-ji rouvre les yeux ; Gaon la regarde d’un sale air. Elle ressent d’un coup l’air dans ses poumons, les lèvres et les cheveux de la fille dans son cou, le tissu sous ses doigts crispés, et un agacement palpable et rassurant dans sa poitrine. “Is this about your girlfriend?”, elle ricane avec mépris — la copine de Gaon n’était qu’une pauvre conne, même lui mérite mieux, elle ne regrette aucunement de lui avoir montré des photos qui, manifestement, ont abouti à une rupture. Min-ji laisse aller sa tête contre le dossier du canapé et rit encore. Elle remonte sa main dans les cheveux de la fille, a un sourire sardonique pour son cousin. Ferme brièvement les yeux. Les rouvre. Garam. Son sourire se casse la gueule d’un coup, son cœur repart de plus belle, et quelques cheveux restent coincés entre ses doigts. Elle cligne des yeux. Gaon. Un rire qui ressemble plutôt à un grincement lui échappe. “You did this.” Gaon a fait un ou deux pas dans leur direction — elle a du mal à évaluer les distances. “To him.” La fille se retrouve soudainement à côté d’elle, comme projetée sur la banquette — Min-ji relève des yeux surpris, mais trop hagards pour être furieux, en direction de son aîné. “Well that doesn’t change anything to what you did,” elle grince encore. “You killed him. Garam. It was all y--” La gifle part si vite qu’elle ne la voit pas venir, et tourne complètement la tête sous le coup de l’impact. Ses yeux s’humidifient par réflexe, alors que sa main vient chercher le point douloureux sur sa mâchoire. Son sourire est un peu de travers mais n’a pas franchement bougé ; la fille, elle, a déguerpi. Gaon siffle des insultes à la pelle (elle croit), mais Min-ji n’entend qu’un sifflement, et son propre ricanement. Elle le regarde tourner les talons. Elle regarde le type qui la fixe, au bar, ou plutôt qui a avisé ses cuisses un peu trop écartées. Il y a des bruits de pas et un bras sèchement passé sous ses ailes. “What the fuck--” Gaon la ramène à la maison.

On ne parle pas de Garam, jamais. Même s’il leur manque, tout le temps. Même si Garam c’est la Chine, la chaleur de ses bras, qui était une des rares qu’elle tolérait, la douceur de son sourire, leurs rires de gamins intouchables, dans les rues de Yanji. Garam c’est celui qui réussissait à convaincre les autres débiles de l’emmener avec eux, parfois, mieux que les protestations de Min-ji ne le faisaient jamais ; celui qui séchait les larmes qu’elle acceptait de montrer à lui seul, quoique timidement ; celui qui parvenait à lui tirer les vers du nez, quand elle se refermait comme une huître furieuse, as she does. Min-ji adorait Garam, parce qu’il ne se foutait jamais trop de sa gueule, qu’il ne la faisait jamais se sentir trop différente, qu’ils avaient le même âge. Alors une partie de Min-ji a disparu avec Garam, et a pollué tous ses souvenirs de la Chine, et on n’en parle jamais. Min-ji n’a jamais sû gérer le deuil, l’absence, les traumatismes, et ceux-là sont peut-être les pires de tous — alors elle disjoncte à chaque fois que le sujet est effleuré, menace de repartir en vrille dès que la plaie menace de se rouvrir. Bad memories do not open — son coping mechanism préféré.

gahee » (Extrait de la fiole à souvenirs n°17, étiquetée 2000) Min-ji a dix-huit ans, et elle a fulminé toute la journée (tant et si bien que personne n’a trop rien dit en la voyant partir du Black Cat avant la fermeture). Elle attend au coin d’une ruelle, les cheveux courts et les yeux noirs pour l’occasion (et, peut-être, tout juste quelques centimètres en plus). Il y a du bruit au loin ; Min-ji se tend, se redresse et plisse les yeux pour mieux discerner le bout de la rue. Le type qui y apparaît porte le même costard immonde que pendant le service de midi, et ses cheveux gominés à la con luisent brièvement à la lueur d’un lampadaire. Min-ji serre les poings. Il avance encore ; n’est plus qu’à quelques mètres. Min-ji le laisse venir. Quelques dizaines de centimètres — elle se jette sur lui dans un grognement, l’amène au sol dans un mouvement répété des milliers de fois, lui bloque instantanément les poignets d’un sortilège informulé. “You motherfucker.” Aucune doute sur l’identité du porc : il a les mêmes traits surpris que ce midi, quand elle lui avait déjà attrapé la veste mais que ses cousins étaient venus l’arrêter. “Do you know how old she is? That little waitress you kinda liked, yeah?” L’homme gigote, semble ne pas comprendre le pourquoi du comment ; il ne la reconnaît pas, évidemment. “She’s fucking fourteen, you fucking perv!” Un premier coup part, heurte la mâchoire de l’homme dans un bruit sourd. “Who the fuck do you think you are?!” Un deuxième. Un troisième. Min-ji perd le compte. Elle attrape le col ensanglanté, le relâche pour mieux venir plaquer le crâne en tout aussi mauvais état contre le bitume froid. La magie palpite sous ses mains. Min-ji grimace, s’arroge peut-être de quelques kilos supplémentaires pour garder le dessus. Elle se relève. Donne un premier coup de pied dans les côtes. Un deuxième. Le flux magique descend dans ses talons. “I could fucking kill you right now!” Encore, et encore ; elle n’entend que d’une oreille les suppliques et les excuses — même si elle le voulait, Min-ji n’est pas sûre de pouvoir s’arrêter. “Or I could chop your bloody dick off, how about that? What are you gonna do with that teeny, teeny thing anyway, uh?” Le coup part, encore, arrachant cette fois-ci un net cri de douleur à l’homme. Min-ji ne s’arrête pas. Elle sort sa baguette. Elle ne s’arrête que quand ses jambes et ses poings ne semblent plus vraiment répondre, et quand le type ne semble définitivement plus pouvoir l’ouvrir. Min-ji laisse retomber un genou sur la trachée du type. “We’ll see about that later, right? In case you ever think about coming anywhere near a little girl again…” Elle redescend son genou sur son estomac, laisse ses doigts parcourir presque distraitement le corps meurtri. “Because I’ll know. I’ll see.” Min-ji a un petit sourire. Se relève. “You got the nice treatment. Fucking pussy.” Lui crache à la gueule, et lui écrase copieusement les doigts en partant. Quelqu’un finira bien par le trouver ; la question est, dans combien de temps ?

jae-sung » Where’s Man-soo? - Why?” Jae-sung ricane et Min-ji en profite pour lui mettre un grand coup dans l’épaule, qui le déséquilibre légèrement. “Fuck you,” elle siffle, jetant un œil derrière le mur pour vérifier que les environs sont toujours déserts. “C’mon you sissy.” Min-ji se lève, file en direction d’un immeuble, les traîne à travers les couloirs et déverrouille la porte de l’appartement de Gaon en mimiquant le nouveau système de protection, mis en place la semaine dernière. Elle grimace en refermant la porte derrière eux, une odeur dont elle ne veut pas particulièrement connaître l’origine lui emplissant le nez. Min-ji a un signe du menton pour Jae-sung ; celui-ci part de son propre côté, s’occuper de la salle de bain et de la cuisine. Elle-même s’occupe bien évidemment de la chambre, retourne consciencieusement tout ce qu’elle y trouve, disperse le linge sale pile derrière la porte, planque tout ce qui lui semble approprié, saupoudre le tout d’un sort d’immobilisation. Jae-sung la rejoint avec un enthousiasme évident. “Shit. - I know, the bitch’s gonna love it,” Min-ji sourit, fière de sa connerie, avant de les tirer de là l’air de rien. Temps de l’infraction : cinq minutes à tout casser. Ils sont imprenables. “We can still just say it’s Man-soo, right?” Elle avise l’air de son cousin, lève les yeux au ciel, le bouscule une nouvelle fois. “Yeah, or Jin-hyuk, whatever.” Ils prennent un peu trop leur temps dans les escaliers. A la sortie de l’immeuble, Gahee les attend avec les bras croisés et un sourire. “You guys are so fucked. - Wait, no, no--

angelina » Ok, hun, that’s a cool story, but what actually happened at the Devil’s Snare?” Chris est appuyée contre le mur, un pied replié sous elle et une clope négligemment nichée entre les lèvres ; elle jette un nouveau coup d'œil à Angel, laisse peut-être un peu trop son regard glisser le long de la tenue de celle-ci. “My cousin’s a bloody asshole — and he’s a man. You don’t have to tell him the whole thing.” Elle porte une main à sa bouche pour expirer un léger nuage de fumée. Min-ji a repéré Angel dès qu’elle l’a vue, malgré son état ; elle a tout de suite su qu'elle la voulait comme employée (au moins). Elle aurait préféré avoir cette conversation dans son bureau, qui est plutôt le bureau de Gaon, qui est plutôt un cagibi — mais elle n’est pas du genre à lâcher l’affaire, et tant pis si elle doit parler trop fort pour se faire entendre par-dessus la musique. Ses yeux papillonnent à nouveau, cette fois-ci jusqu’au triangle vert. Elle est à peu près sûre de ce qui est arrivé. Elle reconnaît la peau rougie par les douches trop chaudes, et l’éclat suspicieux dans les yeux. Elle n’insiste pas. Soupire un peu, laisse ses pupilles parcourir la foule mouvante, comme à la recherche d’une nouvelle cible. Replace ses cheveux derrière son oreille droite, l’air de rien. Le triangle gris sur sa joue apparaît. Elle intercepte le regard d’Angel. Elles savent.

Angelina est une incroyable pioche, mais pas seulement. Angel n’est pas la première hybride qui travaille pour eux, mais Angel est différente. Elles n’en parlent pas souvent, mais Min-ji a l’impression qu’elle comprend — quand Metis descend chercher un late night snack, qu’un regard un peu différent coule sur elles. Min-ji n’est pas comme les autres hybrides, mais elle est peut-être un peu comme Angel. Min-ji n’a pas d’ami·e·s, mais Angel est ce qui s’en rapproche le plus. Elle la défendra bec et ongles, plus encore que toutes les autres.
(Et aussi, Min-ji trouve Angel incroyablement jolie.)

metis » Chris est appuyée contre le mur. Le soleil est haut dans le ciel, elle doit un peu plisser des yeux pour regarder devant elle. Elle tourne la tête vers Metis, à côté d’elle ; souffle un nuage de fumée dans sa direction. “First time, yeah?”, elle demande, comme s’il était parfaitement normal de se réveiller à côté d’un type fraîchement descendu (on s’y habitue ; c’est ce qu’elle dira à la sorcière d’ici quelques minutes.) Elle alpague un mec qui passe devant elles pour lui demander (lui aboyer) d’aller chercher de l’eau et du papier. Min-ji ne sait pas qui a refilé ce client à Metis, mais il va en entendre causer. Elle grince des dents ; la peau à l’intérieur de son poignet est déjà légèrement rougie.

La relation qu’elle entretient avec Mathilda se rapproche déjà plus de celle qu’elle tente habituellement de maintenir avec ses employé·e·s. Min-ji l’aime bien, squatte son appartement et se laisse gentiment dragouiller (Metis est, après tout, plutôt jolie). Elle se moque du owl dude de Metis, et l’autorise généralement à squatter leur groupe en soirée (la légende vaudrait même qu’elle l’ait invitée personnellement une ou deux fois.) Mais ses airs l’agacent parfois (souvent). Et sa manière de regarder Man-soo (Manfred!!!). Et Metis a droit à ses crises, notamment à ses accès de micromanagement, réservés aux employé·e·s pour qui elle a une certaine affection (donc, la plupart), mais qui ne sont pas Angel. Min-ji est une boss omniprésente, avec une légère tendance à vouloir régir l’intégralité de l’existence de ses employé·e·s. Elle leur envoie des messages au milieu de la nuit, les fait parfois suivre, les chronomètre à l’occasion, si le client est un peu particulier, a tout le temps le nez fourré dans leurs agendas personnalisés, et les change parfois sans (trop) solliciter leur avis. Elle n’est pas Gabe — au contraire, elle en a quelque chose à foutre, elle ; trop, sans doute, même.
Parce que Min-ji sait qu’elle pourrait être à leur place. Que ça ne se joue (pour l’instant) qu’à son nom et à sa famille. Se le dire en regardant Angel, ce serait trop cru, trop indigeste ; se le dire en regardant Metis, ça suffit à la rendre furieuse juste ce qu’il faut. Metis lui tape sur le système la plupart du temps ; mais à elle non plus, elle ne peut rien laisser arriver. As long as those kinds of men are in the world, we’ll be forced to live like this. C’est peut-être pour ça qu’elle sympathise autant avec ses filles, et que Gaon (ou aucun autre, for that matter) ne comprendra jamais.
Min-ji a fait son premier tatouage sorcier à l’âge de quinze ans, juste après la mort de Garam ; elle n’a pas vraiment arrêté depuis, et une bonne manière de savoir si she’s going through it est de traquer les nouveaux petits papillons sur sa peau (elle a aussi un fil barbelé enroulé autour d’une cuisse ; bon, elle avait dix-sept ans) (et un petit Chinese Fireball dans le dos ; bon, elle en avait vingt) ⊹ Min-ji a un petit problème avec les cuissardes et tout ce qui est ✨ habits en cuir ✨ c’est dit . ⊹ Min-ji a choisi son nom anglais parce qu’elle a rencontré une prostituée du nom de Krystal/Krys sa première semaine en Angleterre, et l’a trouvée beaucoup trop stylée ⊹ Min-ji a aussi retourné tout Londres pour se dégoter un chien au cours de sa première semaine en Angleterre ; elle a fini par mettre la main sur le sosie d’Okja, et l’a appelée chien (c’est une femelle) ⊹  Min-ji est une alt bitch, comme le dit parfois sympathiquement Gaon : elle adore les raves, globalement tout ce qui est un peu undeground, a même (selon la légende) participé à des rap battles dans sa jeunesse (et elle aurait totalement Tumblr si elle pouvait) ⊹ Min-ji a grandi entourée d’hommes, et sait un peu trop bien comme ils fonctionnent, et les aime assez peu ⊹ Min-ji dit définitivement trop “cunt” ⊹ Min-ji fait tout le temps du sport : des Magic Martial Arts, notamment (surtout beaucoup de boxe magique, on va pas se mytho), mais aussi de la musculation (elle déteste la génétique de Gaon, c’est vraiment dégueulasse, ne la lancez pas là-dessus) ⊹ Min-ji a des petits (gros) problèmes de pensées intrusives, et pour éviter de se noyer (et parce qu’elle n’a pas les moyens de se payer une bloody Pensieve), elle range très soigneusement les souvenirs trop encombrants dans des fioles à souvenirs serties de calligraphie magique.

eyeroll queen ⊹ des ongles plus longs que ton avenir (sauf quand... you know...) ⊹ askip min-ji ne sait pas pleurer ⊹ (mais chouiner, ah ça si) ⊹ lowkey bossy highkey bully (but i'm sexy so you don't mind!!) ⊹ racists will get punched ⊹ [lying] "honestly..." ⊹ got caught giving a fuck. embarrassing ⊹ *disgusted noise* ⊹ sorry i slept with your dad!!! (narrator's voice: she was not sorry) ⊹ i am the princess of my family idc idc ⊹ everyday i aspire to be insane flirtatious androgynous and violent just like bugs bunny ⊹ life is a bitch but so am i!!! ⊹ known to say rude things and watch the carnage unfold brutally:tm: ⊹ "somebody has to tell people they're ugly" (hein @ jae-sung) ⊹ just found out the world doesn't revolve around me. shocked and upset ⊹ boys will be boys held accountable for their fucking actions (enfin, ptêtre demain, on voudrait pas disrupt le business non plus) ⊹ your girlfriend thinks i'm attractive oops ⊹ slightly touches men's lower back when walking past them to feminize them ⊹ "yOu LoOk So MeAn" well then don't look at me ⊹ (sitting in court on trial for murder) wow. god forbid women do anything ⊹ suck my spirit dick, you peasant ⊹ *gives you a noticeable hickey to create problems in your household* ⊹ yes all men. all of them ⊹ i haven't been called a shot of espresso but i have been called unhinghed ⊹ short people wearing suits. boss baby:tm: ⊹ women-
 
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