tw : violence animal, maltraitance envers des poupées innocentes, violence

1966  » Déjà avant de naître, c'était pas un cadeau Isaline. Elle avait pas de prénom, ses parents ne voulant pas d'enfant alors se décider avant même qu'elle n'arrive, c'était hors de question. Elle empêchait sa mère de dormir, bien trop souvent, de manger ce qu'elle voulait, un peu comme si elle sentait qu'elle était tout sauf une enfant désirée. Elle devait naître à la fin du mois de décembre mil neuf cent soixante-cinq. Mais là encore, elle avait fait sa rebelle et et elle avait fait laisser passer les premiers jours de l'année suivante pour pointer le bout de son nez. Certains parents, qui ne se voient pas comme tel, ont un déclic le jour de la naissance de leur enfant. Pour les parents d'Isaline, ce déclic est toujours en attente. Y'avait rien qui allait, la mère qui se plaignait sans arrêt parce que la gamine pleurait mais oui madame, un enfant, ça pleure, ça a faim aussi. Des choses que la mère d'Isaline ne voulait pas, elle n'avait pas de temps à perdre avec ça alors sa fille, elle aurait une gouvernante. Même pas quelques heures qu'elle était née et voilà qu'on se débarrassait déjà d'elle.

1972  » Il était beau le renard, tout roux, tout petit. Il n'avait rien à faire dans le jardin de la famille de Latour, il avait dû se perdre. Pauvre petit. Il avait voulu faire une promenade peut-être, changer un peu d'air lui aussi, comme Isaline aimerait pouvoir le faire de temps en temps. On l'étouffait d'amour, pas celui de ses parents, ça non. Elle se demandait même s'ils savaient ce que ce terme voulait dire. C'était sa gouvernante qui l'étouffait à toujours vouloir la prendre dans ses bras. Ce qu'elle pouvait détester ça. Alors ce jour, qu'elle était dans le parc pour jouer un peu toute seule, elle avait vu ce renard. Elle avait pris le temps de l'observer, il semblait avoir peur d'elle mais il n'avait pas de raison. Mais ce renard, Isaline le détestait. Parce que lui, il était libre, il pouvait aller et venir autant qu'il le voulait. Il n'avait pas besoin de demander l'autorisation pour faire quelque chose, il le faisait, ce n'était pas plus compliqué que cela. Elle était en colère la gamine de six ans. Elle ne l'aimait pas ce renard qui avait tout pour lui et qui pourtant se rapprochait de cette maison de malheur. Les poings serrés, elle le fixait et sans qu'elle ne fasse le moindre geste, il s'envolait loin, très loin, pour se retrouver contre un arbre. Ce fut sa première manifestation de magie.

1977  » Beauxbâtons, c'était désormais sa nouvelle école, son nouveau chez elle. Un monde qu'elle ne connaissait pas et qu'il lui faudrait découvrir. Par le passé, ses parents avaient également étudié dans cette école et bien qu'elle ne les connaissait pas tant que ça, elle veillerait à faire honneur au nom qu'elle porte. De Latour, ce n'était pas un nom comme un autre. Bourgeoisie à la française, elle avait déjà, malgré ses onze ans, tous les traits de la petite fille modèle et idéale. Elle avait développer certaines compétences qu'elle adorait pratiquer. Ses victimes principales : les poupées que ses parents lui offraient pour garder bonne conscience. Soit elles n'avaient plus de cheveux, soit elle n'avait plus de tête. C'était la seconde option qui réjouissait le plus Isaline, les décapiter lui procurait un véritable plaisir. Dans cette nouvelle école, elle n'aurait pas ces poupées qu'elle pouvait martyriser comme bon lui semblait, quand ça lui chantait. Elle allait autant détestait cette école qu'elle allait l'aimer, ça elle en était certaine.

1980  » Elle tenait fermement les cheveux, soigneusement attaché juste avant cela, de sa camarade avec qui elle partageait un dortoir. La violence ne résolvait rien et Isaline le savait très bien. Mais Merlin que ça faisait du bien à ses nerfs de pouvoir se défouler de temps sur cette impure qui n'avait rien à faire dans cette école. Isaline n'avait pas la réputation d'être la plus tendre et gentille des personnes et elle ne faisait jamais rien pour nier des faits qu'on lui attribuait. Un regard et on la laissait tranquille, elle était effrayante Isaline. Elle avait des idées noirs, des pensées torturées et surtout, des actes qui feraient pleurer plus grand criminel. Et elle n'avait que quatorze ans la gamine. Pourtant, elle promettait déjà de grandes choses dans ce monde. Isaline resserrait sa prise sur les cheveux de la blonde qu'elle tenait contre un mur, dans un couloir sombre. Un petit cri de terreur résonnait et Isaline, elle, sourirait, rigolait presque de tout ça. Elle aimait ce sentiment de puissance et de pouvoir. Et finalement, elle laissait échapper sa proie qui ne se fit pas prier. Elle finirait par la retrouver, oui, ça ne faisait aucun doute.

1984  » On donne vraiment son diplôme à n'importe qui. Vraiment. Avec les années, Isaline n'était pas devenue plus... gentille. Elle n'était même pas certaine d'être capable de donner une définitions correct à ce terme. Oh elle était bien loin d'être aussi folle comme beaucoup le pensait. Elle avait simplement sa propre conception de la vie et du monde, des relations entre les individus également. Plus on se tenait loin d'elle, mieux elle se portait à vrai dire et pour les autres, et bien, disons simplement qu'il n'était pas rare qu'il leur arrive quelques bricoles. Voilà qu'elle avait réussi à terminer ses études à Beauxbâtons sans se faire renvoyer durant sa scolarité. Miracle quand on savait ce qu'elle faisait endurer à la plupart de ses camarades qu'elle ne jugeait pas à son goût ou qui avaient simplement le malheur d'être nés dans la mauvaise famille. Êtres inférieurs que sont les tous ceux qui n'ont pas de sang-purs, ils ne méritent très certainement pas de vivre et ils seraient temps qu'ils le comprennent. Et pourtant, il y avait un truc que les moldus avaient et qui l'intriguait. La médecine. Dans son ensemble oui, mais les cerveaux, les comportements humains, les envies et les passions. Ca c'était ce qu'elle aimait. Et c'est ainsi que les pires années de la vie d'Isaline commencèrent. Pas parce qu'elle grandissait, mais parce qu'elle allait étudier la médecine parmi les moldus.

1990  » Six ans, c'est long, très long mais elle a tenu bon, elle n'a rien lâché parce qu'elle savait que ça en vaudrait la peine. Plus d'une fois elle a serré les dents et les poings pour ne pas en venir à frapper quelqu'un, ou pire, lui lancer un sort. Mensonge. Comment aurait-elle pu tenir pendant six longues années sans jeter quelques sorts ci et là pour avoir la paix ? Elle valait mieux qu'eux, il fallait qu'ils le comprennent tous. Mais maintenant que la médecine c'est terminé pour Isaline, il lui faut choisir une spécialité et ça a toujours été une évidence pour la jeune femme. Ce serait la psychiatrie. De cette manière, elle comprendrait les cerveaux de ses pairs mais aussi de ses inférieurs, surtout de ces inférieurs en réalité. Elle avait de grands projets pour ces personnes qui ne devaient servir qu'à être étudié en bonne et dû forme. Il fallait bien qu'ils servent à quelque chose.

1994  » Un sourire ne quittait plus les lèvres d'Isaline depuis qu'elle savait qu'elle avait réussi. Elle avait désormais le droit de porter le titre de Professeure ou même de Docteur. Et rien que ça, ça la rendait heureuse. Elle avait sa blouse blanche sur le dos avec son pins qui indiquait son nom, ainsi que son poste. C'était tout ce qui comptait pour elle car tout ceci avait une symbolique. Ca voulait dire que les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Elle avait ses grands projets à l'esprit depuis de nombreuses années et aujourd'hui, on venait de mettre entre ses mains les clés pour les mener à bien. Médicaments, sortilèges et des choses encore plus terribles que même son esprit ambitieux et créatif ne pouvait imaginer.  Mais il allait falloir qu'elle la joue intelligemment. Il était hors de question qu'elle puisse se faire prendre parce qu'elle aurait été imprudente. Patience est mère de vertu à ce qu'on pouvait dire et bien que de la vertu elle n'en ait plus depuis bien longtemps, la patience serait son maître mot à l'avenir. Oh oui, elle réussirait, elle serait maîtresse de son art.

1997  » Elle avait assez été en contact avec des moldus durant ses études pour vouloir se trouver le plus loin possible d'eux. Voilà pourquoi elle travaillait depuis qu'elle avait été diplômé dans un hôpital sorcier français. De cette manière, elle pouvait renouer avec ses congénères mais les sorciers n'étaient absolument pas amusant. Les problèmes de magie liés à des troubles émotionnels, ça lui donnait envie de vomir. Alors il lui faut se changer les idées et pour cela rien de mieux que des expériences très peu conventionnelles. Elle a son petit jardin secret dans un hôpital moldu. Les sous-sol sont très pratiques, très peu visités et s'ils le sont, un petit sortilège de confusion et le tour était joué. On ne posait jamais de question à Isaline, un regard noir de sa part en dissuaderai n'importe quel courageux qui s'y essayerait. On la laissait faire, tant qu'elle obtenait des résultats, c'était tout ce qui comptait. Elle adorait cette invention moldue, l’électricité. Quelques chocs et l'esprit devenait plus malléable. Elle ne s'en passerait jamais. Voilà pourquoi elle avait commencé à se rendre ailleurs, notamment au Royaume-Unis pour exporter ses idées dans le plus grand secret. Lorsqu'on était une sorcière, faire les voyages n'étaient pas des plus compliqué même en ces temps troubles. Elle partageait son temps, c'était un succès. Il y avait toujours des confrères qui pouvaient se trouver intéressés et elle en avait trouvé un.

1999  » La colère grandissait en elle. Cela faisait maintenant un an qu'elle avait cessé toutes ses activités en France pour se consacrer à ce qu'elle faisait au Royaume-Uni. La même chose certes, mais elle pensait avoir trouver une personne de confiance, qui pouvait la comprendre. Quelle erreur de ça part. Cet homme, ce rat n'avait fait que la surveiller, que l'espionner pour rapporter ce qu'elle faisait. Si elle retombait sur lui un jour, il pouvait être certain qu'il se souviendrait de cette rencontre. Elle attendait, que pouvait-elle faire d'autre et finalement, quelqu'un entrait dans la pièce où elle se sentait prise au piège, captive, retenue contre son grès. Ses expériences n'avaient plus rien de secrètes. Mais si elle s'attendait à de la réprimande pour tout ce qu'elle avait pu faire, elle avait eu bien tort. Aujourd'hui qu'elle était naturalisée anglaise, c'était un nouveau travail qu'on lui proposait au sein du Gouvernement. Comment refuser une telle offre, même si elle ne savait pas encore en quoi elle pouvait leur être utile. Elle savait au moins maintenant qu'elle n'aurait pas d'ennuie et peut-être même qu'elle pourrait continuer ce qu'elle aime tant faire.

2002  » Il lui a fallu une petite mise à niveau, être psychiatre reconnue n'était pas suffisant, malheureusement pour elle, pour travailler au Ministère. Voilà qu'elle avait dû faire une formation quelque peu accéléré afin d'intégrer le département des Mystères. Elle était aujourd'hui non seulement psychiatre mais voilà qu'elle était aussi une Langue-de-Plomb. Tout ceci la réjouissait au plus haut point, elle allait accomplir de grandes choses au sein de ce qui s'appellerait désormais le MuTex. Certes, elle ne serait pas seule, elle allait devoir composer avec des collègues mais tant qu'on ne la questionnait pas, ou du moins, tant qu'on ne bridait pas sa créativité, il n'y avait pas de raison que cela se passe mal avec ceux avec qui elle passerait le plus clair de son temps. Et puis elle pourrait leur offrir une petite thérapie à eux aussi, elle était convaincue qu'elle pourrait dénicher quelques perles rares au sein du Ministère.

2006  » Depuis son réveil, elle était assez énervée sans savoir pourquoi et elle avait besoin de passer ses nerfs sur quelque chose. Dans son cas, ce quelque chose serait une personne. Elle en avait quelques unes sous la main alors pourquoi devrait elle s'en priver ? Elle avait décidé qu'elle n'avait pas besoin d'un quelconque assistant, elle préférait faire les choses par elle même. Le patient qu'elle avait sélectionné était sédaté et allongé, à moitié en train de divaguer. C'était toujours comme ça avec eux, elle n'arrivait jamais rien à tirer de leur part si elle ne leur donnait pas un petit coup de main. Sur ses tempes, elle plaçait des électrodes et se dirigeait vers la machine à laquelle ils étaient reliés. Une petite impulsion, une seconde et elle souriait. Il était bien trop abruti par tout ce qu'elle lui avait donné pour émettre le moindre son, tant mieux, elle aurait pu le tuer bêtement et simplement s'il l'avait dérangé dans sa réflexion. Elle n'avait peut-être toujours pas trouvé de fin à ses recherches mais elle ne comptait pas abandonner de sitôt non, il y avait encore tant à explorer, tant à découvrir.

2008  » Isaline de Latour & Marlon Travers sont heureux de vous convier à leur mariage... Et blablabla. Plus Isaline relisait cette invention qui avait été envoyer et plus elle avait envie de vomir. L'amour chez les sang-pur, ce n'était qu'un détail, ça n'existait pas vraiment et elle ne cherchait pas un mari aimant, fidèle. Elle-même ne serait jamais tout cela. Fallait se rendre à l'évidence, personne n'était à la hauteur de sa personne et encore moins ce Marlon, qu'elle ne connaissait que très peu finalement qui avait juste besoin de cette union pour se faire bien voir par le Maître. Que c'était triste. Pour lui, Isaline, elle, n'en avait strictement rien à faire qu'il tombe dans le déshonneur. Ca faisait des gens bien placés en moins après tout. Mais elle restait fidèle aux valeurs des sang-pur, alors rendre service, elle pouvait le faire, tant qu'on venait pas la soûler avec des enfants à avoir. Ce qu'elle pouvait détester les enfants. Juste bon à chialer et à se plaindre, non merci, elle s'en passerait. Mais si elle avait accepté, c'était bien pour la contrepartie. Y'avait toujours quelque chose qui pouvait l'intéresser en retour quand Isaline accepter un deal. Et celui-ci, elle était certaine qu'elle allait l'adorer.

Bonjour, je crois que je vais avoir la flemme de faire cette partie en fait. Bisous bisous.