ON THE RUN

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nom prénom(s)  » Owen Lloyd. Dernier souvenir de parents qui l’ont bien vite oublié à la fin de sa scolarité. Il a hésité à en changer, à rompre pour de bon de liens, mais c’est plus fort que lui. Il est incapable de tirer un trait sur son passé et sur ce qu’il est. Il aime ce prénom qui ne le définit absolument pas. Owen veut dire bien né, de noble race. Ironique, n’est-ce pas ?  
surnom(s)  » Owy, le plus commun, le raccourci. Celui que tout le monde peut utiliser, il ne s’en offusquera jamais. Nemo. Il n’y avait bien que Philippe pour l’appeler comme ça, parce que regarde, ton prénom à l’envers ça fait Newo, Newo, Nemo, c’est pareil ! Philippe était persuadé que, comme le capitaine, Owen finirait par faire de grandes choses un jour. Nightingale. C’est le pseudonyme sous lequel il est connu à l’ordre ; petit rossignol qui a oublié comment voler et qui n’a plus vraiment envie de chanter.  
date de naissance »14 avril 1973, bélier tout feu tout flamme légèrement hyperactif.
origines & nationalité  » Anglais. Ton père est né en Angleterre et n’a jamais quitté le pays. Ta mère également, mais d’elle, tu as récupéré des racines polynésiennes et un amour inconditionnel de l’océan.
pureté du sang  » Né-moldu. Il ne l’a pas choisi et s' il avait pu, il aurait préféré être sang-mêlé. Que ce soit le cas pour tous les né-moldus. Ou qu’en tout cas, la haine dû à un sang qu’il n’a pas choisi n’existe pas. Parce que si elle n’existait pas, il n’aurait pas perdu son meilleur ami. Alors il fera tout pour être fier de ce sang et ne plus avoir à s’en cacher.
métier/études  » Rester assis derrière une table, ça n’a jamais vraiment été son truc. A Poudlard, on l’avait approché pour faire partie d’une équipe de Quidditch de seconde zone comme poursuiveur, ce qu’il a accepté tout en trouvant un job comme vendeur dans une boutique de balais à temps partiel. Puis c’est les Rowdy Ravens qu’on lui a proposé un poste, non pas de poursuiveur comme il l’avait toujours été, mais de batteur - une intuition - et ça l’a fait. Owen s’est épanoui à son poste, devenant même rapidement capitaine de l’équipe, jusqu’à la mort de Philippe et Morgan. Depuis, Owen est en fuite et recherché, il a rejoint l’Ordre du Phénix et y est cercle 3. Assistant d’Eimear au laboratoire et s’occuper des livraisons de potions, ce n’est pas une si mauvaise occupation.
orientation & état civil  » Owen a rarement eu de la chance côté coeur. Homosexuel assumé depuis qu’il le sait - pourquoi se cacher ? - il a eu le chic pour tomber sur de mauvaises relations auxquelles il restait accroché par peur d’être seul. Et quand ce n’était pas ça, c’était autre chose qui clochait. Aujourd’hui en fuite, il a dû mal à imaginer une relation. Pour autant, c’est un coeur à prendre et un coeur qui aimerait être pris.
camp  » Son camp, il l’a choisi par la force des choses, mais il est heureux d’avoir rejoint l’Ordre du Phénix. Il a l’impression d’être utile et ça, ça lui fait un bien fou. Alors oui, l’organisation n’est pas parfaite, mais après tout, qui l’est ?  
baguette  » Bois d’ébène, plume de phénix, 29 centimètres, plutôt épaisse, assez souple. Une baguette à laquelle il tient énormément, même s’il a l’impression de l’avoir trahi en l’enterrant à une époque, par peur de la magie. Mais il ne lui a pas fallu longtemps pour retourner la récupérer. Depuis, elle reste dans ses affaires, dans un tee-shirt pour la protéger, le temps qu’il réussisse à maîtriser à nouveau sa magie.  
patronus  » Un petit colibri qui volète dans tous les sens, incapable de rester sur place. Mais depuis la mort de Philippe, Owen n’arrive plus à le produire - même les patronus incorporels deviennent une épreuve…  
épouvantard  » Il aurait aimé que ce soit Philippe, en partie décomposé, à l’image d’un mort revenu à la vie, lui rappelant qu’il l’a trahi. Qu’il n’a rien fait pour le sauver ce jour-là - qu’il a fui et été lâche, parce qu’il aurait compris. Mais à la place, son épouvantard prend la forme d’une ombre noire sans visage, baguette à la main, de laquelle sont lancés des sortilèges verts, rappel de l’interdit qui a frappé son ami - Owen a peur de la magie depuis.  
particularité(s)  »La magie d’Owen débloque à cause de sa phobie - même s’il se soigne depuis un moment, régulièrement, ses sortilèges ne sont pas ce qu’il voudrait. Tout ce qui est magie avec sa baguette débloque parfois - souvent. Aucun problème pour le vol sur balai par contre. Aucun problème non plus pour jouer à l’animagus, étrangement. Non déclaré auprès du ministère avant sa fuite, il a appris à prendre la forme d’une chouette chevêche d’Athéna, patronus de son ami décédé. Une forme qu’il avait choisi de prendre afin de lui faire la surprise pour son anniversaire.

chronologie (obligatoire)/anecdotes/whatever  »

Famille.  La famille, ça a toujours été tout pour Owen. Mais concilier vie sorcière et vie moldue est un exercice compliqué. Il a toujours été un peu en marge des siens le jour où il est entré à Poudlard, à ne plus pouvoir participer aux repas de la famille étendue - de quoi aurait-il parlé ? Comment aurait-il pu mentir correctement ? Il n’en a jamais voulu à ses parents ni à son frère. Après tout, ils ont fait de leur mieux pour gérer avec les informations qu’ils avaient. Le vide entre eux s’est d’autant plus fait ressentir quand le frère a choisi le même chemin que les parents dans le monde de la danse sportive. Alors, même quand il était là, plus personne n’avait de temps pour lui. Il a fini par venir moins souvent. Il a fini par ne plus venir du tout. Personne ne lui a plus proposé de venir d’ailleurs. C’est ça qui lui a fait mal.
Mais finalement, il a trouvé chez les Evans une autre famille. Une famille aimante, prête à lui ouvrir son coeur. Les parents de Philippe ont tout de suite très bien accepté la magie de leur fils, tout comme ils ont très bien accepté la présence d’Owen parmi eux, malgré leur deux enfants. Sans doute parce qu’entend que personne sans magie, ils peuvent aussi comprendre l’attitude des parents d’Owen - sans pour autant l’accepter. Ils se sont toujours assurés qu’Owen se sentent chez eux comme chez lui et jamais il n’a regretté d’avoir tourné le dos à ses parents. C’était bon d’avoir une famille…

Magie. Accepter sa magie, la première fois, c’est compliqué. Il était heureux, bien sûr, mais il l’aurait été plus si ses parents avaient été aussi enthousiastes que lui. Pourtant, il a appris à faire avec, à l’apprivoiser, à la dompter. Il aimait la magie, plus que tout. Jusqu’au jour où la magie lui a pris Philippe et Morgan. Le retour à la réalité a été douloureux. Bien trop douloureux. Depuis, Owen a peur de la magie. De sa propre magie. Elle l’a sentie, cette peur et depuis, elle a arrêté de fonctionner comme Owen le voudrait. Les sorts qu’il tente de lancer sont instables et dangereux. Il essaye de la faire sienne à nouveau, mais ça prend du temps. Beaucoup de temps. Il lui en a fallu beaucoup pour admettre qu’il avait un problème, le résoudre est encore une autre paire de manches.

Etre. Owen est quelqu’un de flamboyant. De brillant. Il a un charisme naturel, de lui se dégage une envie de lui faire confiance, de le croire. Il est rassurant. Il est rassurant parce qu’il ne joue pas de ça - en a-t-il seulement conscience ? Owen attire les gens à lui parce qu’il est solaire, parce qu’il est toujours prêt à tendre la main et à prendre les coups à la place d’être autre. Owen, c’est un peu ce grand frère qui viendra vous interrompre si vous commencez à vous chauffez quelqu’un. Cette personne qui vous prêtera toujours une épaule sur laquelle pleurer après un chagrin d’amour - qu’importe que lui souffre aussi. Pour Owen, l’autre compte plus que lui-même. Il se relègue souvent dans un plan secondaire - lui, ce n’est rien. Il peut encaisser. Il sait qu’il peut encaisser. Il le croit. Résultat, il finit souvent par se pousser trop loin, à aller au-delà de ses limites. Owen ne sait pas s’arrêter, il ne l’a jamais su. Owen c’est aussi ce mec toujours partant pour faire la fête et s’amuser. Mettez-le au défi et il le fera ! Il relève toujours les défis ! Non pas par orgueil, mais par jeu. Il veut toujours voir jusqu’où il peut aller, jusqu’où il peut se mettre en danger ! Mais Owen, c’est aussi cette douceur, cette capacité à toujours trouver les mots juste pour réconforter, pour rassurer, pour mettre en confiance. Owen c’est ce charme, à toujours se montrer charmant à l’extrême, voir un peu dragouilleur sur les bords. Jamais rien de bien sérieux, mais il aime que les gens se sentent spéciaux avec lui. Même s’il préfère les hommes, pour lui toutes les femmes sont des princesses. Il aime les complimenter, leur rappeler qu’elles sont belles et qu’elles sont forts, ainsi que pourquoi elles le sont. Mais c’est pareil avec les hommes. Owen n’a pas le compliment avare, il ne l’a jamais eu. Et puis qui sait, sur un malentendu, peut-être qu’un homme finira par répondre à son appel ? Parce qu’Owen est un irrépressible romantique. Il croit encore à l’amour tel qu’il est décrit dans les contes de fée ou les romans d’autrefois. Il a envie de croire que quelqu’un l’attend quelque part. Qu’il n’a pas encore trouvé chaussure à son pied, voilà tout. Cela finira bien par arriver. Mais Owen est aussi colérique. Il s’emporte facilement et a parfois du mal à se maîtriser. Il n’a aucune patience, notamment envers lui-même. S’il ne réussit pas du premier coup, c’est souvent un échec. Avec le temps, il a un peu appris à se contrôler - notamment grâce au processus pour devenir animagus - mais il lui arrive encore de craquer sous trop de pression. Owen c’est aussi un coeur. Un coeur avec un gros trou dedans depuis la disparition de son meilleur ami. Il n’a jamais osé retourner dans le monde moldu voir ses parents, par peur de voir leur annoncer la mort de leur fils. Par peur de découvrir leur propre mort.

Petites informations en vrac. Owen est gaucher - il adore chanter et on lui a toujours dit qu’il avait une bonne voix ; il aurait pu trouver sa voie là-dedans mais chanter en publique ne l’a jamais intéressé - il sait jouer du piano, de la guitare et du hautbois ; son géniteur pensait la musique comme un indispensable pour obtenir le sens du rythme nécessaire à la danse - il sait danser toutes les danses de salon standard : valse lente, valse viennoise, tango, quickstep et slow fox - il adore les bonbons sauf les réglisses - sa couleur préférée est le orange - il aimerait beaucoup être papa un jour - il a très gros appétit - il est fasciné par tout ce qui brille un tant soit peu - il fait régulièrement des cauchemars sur ce jour qui a changé sa vie - il a une cicatrice sur sa jambe droite dû à un défi raté avec Philippe - il n’a jamais essayé de fumer - il ne supporte pas la sensation d’avoir un insecte qui se balade sur sa peau - parce qu’il est hyper chatouilleux - s’il se débrouille bien en potion, il est étonnamment un désastreux cuisiner. - il parle anglais et il essaye d’apprendre la langue des signes (autant la magie peut sans aucun doute remplacer de nombreuses langues orales, autant c’est plus compliqué pour celle-là donc il s’arrange pour au moins la comprendre un peu)

La chrono en express:

-Madame ? Puis-je vous demander une danse ?
L’homme s’incline devant elle, dans la logique de ce qu’on attend de lui. Il a traversé la moitié du pays pour rejoindre sa salle de danse et lui faire cette proposition. Danseur de danse de salon standard professionnel, multiple champion nationals, Dorian Lloyd est un homme qui accepte difficilement un nom. Surtout quand il a trouvé la partenaire qu’il cherchait depuis si longtemps. Mais seule une danse pourra le confirmer. Heather Gray, une femme élancée aux cheveux aussi noirs que l’ébène, dont la couleur de peau trahie ses origines polynésiennes. Tout ce que Dorian retient, c’est qu’elle dégage une grâce qu’il n’a encore jamais vu chez aucune autre femme.
-Avec plaisir, monsieur.
Dans un sourire, elle accepte. La première danse d’une longue, très longue lignée. Ils ne se sont plus jamais lâchés depuis. A tel point que Dorian finit par lui demander, l’année suivante, de lui offrir sa main. De même que son coeur et tout ce qui va avoir. Heather a accepté. Ensemble, ils ont repris l’école de danse des parents de Dorian - il est important de penser à son avenir, surtout dans un milieu aussi impitoyable que celui de la danse de salon. Tout était absolument parfait pour eux. Il ne manquait plus qu’une chose…


-C’est un garçon !
Son premier cri dans la maternité fait écho aux sourires de ses parents. Ils n’avaient pas vraiment prévu d’avoir ce petit garçon, là, maintenant, mais qu’importe. Il est là et c’est le plus important. Leur éducation chrétienne ne leur aurait jamais permis d’abandonner ce petit bout de chou. Le voir remuer contre sa mère les conforte dans cette idée. Ils vont le choyer ce petit. De tout leur cœur, de tout leur amour. Il ne manquera jamais de rien, c’était leur promesse à eux-même.
-Alors, comment souhaitez-vous l’appeler ?
-Owen.


-Owen Lloyd ! Maman va bientôt revenir, calme-toi s’il te plait…
Dorian est un peu dépassé, mais c’est normal. Il se retrouve à devoir gérer seul son fils - une première à ce jour. Heather est à l’hôpital, elle se remet de son accouchement. Depuis que le petit a appris qu’elle allait revenir aujourd’hui, il est intenable. Mais c’est normal, sa maman lui manque. Il voit une bonne chose dans ce trop plein d’énergie - Owen sera un bon danseur. Il pourra le suivre dans ses pas. Avant même sa naissance, il en a été décidé ainsi ; de même pour tous les enfants de cette famille. Fils de champion, on le devient à son tour. Il a de grandes attentes pour ses enfants. D’ailleurs, il l’amènera l’année prochaine dans la salle. Qu’il commence à se familiariser et à faire quelques exercices d’éveil.
Le bruit d’une porte qui s’ouvre le sort de ses pensées, suivi de la course d’un petit garçon ravi de retrouver sa maman, bien loin des préoccupations de son père. Il s’accroche à sa jambe avec un grand sourire.
-Mamaaaaaaaaaaan !!  
-Doucement Owen… Je te présente Brieg, ton petit frère.
Le tout petit visage qui lui est montré touche Owen tout au fond de son petit coeur de grand frère. Il l’aime déjà. Il l’adore déjà. Il fera absolument tout pour qu’il soit heureux. Ils le seront tous ensemble ; après tout, ils sont une famille !


-Plus droit Owen. Aller, on recommence.
Le petit garçon passait tout son temps dans la salle de danse, à répéter, quand il n’était pas à suivre les cours donnés par ses professeurs particuliers. Jamais il n’avait mis les pieds dans une école et qu’importe au fond, puisqu’il ne voulait que la fierté de ses parents et l’amour de son petit frère. Même s’il n’aimait pas vraiment ça, le cadre fermé de la salle de danse, le bois du plancher… Au bout d’un moment, ça l'ennuie. Il voulait courir à l'extérieur, rouler dans l’herbe. La seule partie de tout son entraînement qu’il apprécie, c’est la partie musicale, chant et instrument, pour aiguiser son sens du rythme. Quand son père lui demande, encore une fois, de reprendre l’exercice, Owen ne dit rien, mais il se dit qu’il en a vraiment marre. Qu’il aimerait bien que tout s’arrête. C’est le moment que choisissent les miroirs de la salle de la salle pour se fissurer. La fois suivante, ce fut des vents violents dans la salle. Des évènements qui s'enchaînent jusqu’à l’arrivée d’un représentant du monde magique pour expliquer la situation.
-Votre fils est un sorcier.
Le visage de son père se décompose en entendant ça et sa mère se met à prier. Owen a l’impression d’avoir fait une bêtise, alors qu’il n’y est pour rien. Il a bien compris qu’il y avait un problème, alors il redouble d’efforts, pour faire plaisir à ses parents. Il sourit tout le temps, ne se plaint plus jamais. Pour autant, ce n’est pas suffisant… Il sent bien que le regard de ses parents a changé. Qu’ils n’osent plus vraiment le regarder dans les yeux. Qu’ils ne le laissent plus seul avec Brieg. Plus que jamais, Owen a l’impression d’être seul. Mais ça passera, pas vrai ? Ça finit toujours par passer…


C’est la première fois qu’Owen s’éloigne de sa famille. Ça lui fait bizarre, mais pas trop. Depuis un moment maintenant, ce n’est plus pareil à la maison ; il se sent toujours exclu. Ses parents ont même arrêté de lui donner des cours de danse - ils l’ont confié à un autre professeur de l’école, sous prétexte que “ça ne peut que lui faire du bien de voir différentes méthodes”. Pourtant, ils continuent avec Brieg. Aujourd’hui, alors que c’est sa rentrée, ils ne l’accompagnent même pas. C’est le même sorcier que la dernière fois qui vient pour lui. Alors Owen sourit et dit au revoir, avec un grand sourire - comme s’il n’avait pas remarqué tout ça. Ça sera différent quand il reviendra, pas vrai ?
Il a les yeux qui se remplissent d’étoiles quand il découvre le monde magique, quand il obtient sa baguette, quand il arrive ensuite sur la voie 9 ¾. Pleins de découvertes qui émerveillent son cœur d’enfant, un cœur un peu plus léger d’avoir quitté ses parents. C’est plein d’excitation qu’il monte dans le train.
-Je peux m’installer ici ?
Plutôt que de vouloir prendre une des alvéoles vides, Owen préfère aller là où il y a déjà du monde. Histoire de faire les premières rencontres, de se sentir moins seul. Il n’y a qu’un petit garçon aux cheveux bruns hirsutes dans celui vers lequel se porte son choix. Un petit garçon qui lui fait un grand sourire qui laisse apparaître une canine manquante.
-Bien sûr ! J’m’appelle Philippe ! Et toi, tu t’appelles comment ??
-Owen !
Tous deux ignorent encore combien ce jour marque le début d’un tout pour chacun. Comme si deux parties d’une même âme venaient de se retrouver. C’est dans le rire que ce trajet se déroule, comme s’ils s’étaient toujours connus…

Les deux petits garçons ne se sont pas lâchés d’une semelle, se découvrant de nombreux points communs - notamment l’aspect non-magique de leurs familles. Ensemble, ils ont à nouveau eu des étoiles dans les yeux en découvrant la Grande Salle. Mais Owen s’est vite à nouveau retrouvé seul après la répartition de son ami - Gryffondor. Son petit coeur d’enfant s’est mis à accélérer dans sa poitrine. Allait-il se retrouver séparé de cet ami qu’il venait de se faire ? Allait-il pouvoir se fondre parmi ces gens pour qui tout semble tellement naturel, ceux pour qui tout cela n’est qu’habitude - cela deviendra-t-il une habitude pour lui ? C’est stressé comme tout qu’il monte sur l’estrade lorsque l’on appelle son nom. Pourtant, il n’y a pas lieu d’être stressé.
-Gryffondor.
Un nouveau sourire illumine son visage. Un sourire chaud et plein de joie. Un sourire qu’il ne lâchera plus, après tout il n’est plus seul maintenant.

Finalement, il s’y fait bien à cette nouvelle vie, Owen. Il se fait des amis, il s’amuse - il se prend des réflexions, bien sûr, après tout être né-moldu n’est pas bien vu par tout le monde. Mais il s’en fiche. Il aime beaucoup trop tout ce qui lui arrive pour y porter la moindre attention. En plus, il a pu voler pour la première fois et ça, c’est juste dingue ! Il a adoré la sensation, il en veut encore plus - l’âme de sportif en lui s’éveille. Il n’a qu’une hâte : pouvoir postuler l’année prochaine pour tenter d’être pris dans l’équipe de Quidditch ! Avec Philippe, bien sûr !


Comme la première fois qu’il a mis les pieds à Poudlard. Mais cette fois, c’est l’adrénaline qui parle. De plus, il n’est pas seul - comme depuis ce premier jour, Philippe est là. Ils se sont si bien trouvés tous les deux, inséparables, toujours à se tirer mutuellement vers le haut. A se lancer des paris. A se soutenir dans les choix effectués. Mais pour l’un comme pour l’autre, s’inscrire dans l’équipe de Quidditch semblait une évidence. Les essais se sont plutôt bien passés - lui semble-t-il, mais Owen n’a pas encore une grande confiance en lui. C’est encore un gamin. Mais il sait aussi qu’il a de la chance ; avoir été entraîné depuis tout petit par son père - qui ne lui a presque pas parlé l’été dernier - lui a permis d’avoir une certaine musculature, de la souplesse et des abdominaux. C’est sans doute grâce à cela que son nom est appelé parmi les élus de l’équipe - poursuiveur. D’ailleurs, il n’y a pas que lui, Philippe le suit dans cette aventure qui prendra grand place dans leur vie ; lui obtient le poste d’attrapeur.


Les années se sont écoulées depuis la première fois qu’il a mis les pieds dans cette école. Il a appris énormément de choses, aussi bien pendant les cours que sur lui-même. Owen a grandi. Il a mûri. Il a gagné en confiance en soi. Il est devenu un ami sur qui l’on peut compter et qui ne vous laissera jamais tomber. Un jeune homme qui commence à réaliser qu’il regarde plus les corps de ses amis que ceux de ses amies, quand tous ses camarades de dortoir commencent à discuter de ça. Un capitaine d’équipe de Quidditch, une tâche qu’il prend à coeur ; il donnera absolument tout pour ça, surtout qu'il vient d'obtenir le poste ! Comme toujours. Owen met toujours tout son coeur dans ce qu’il fait. Il s’épanouit et il est heureux. En tout cas, c’est ce que tout le monde pense, parce qu’il garde pour lui tous ses soucis et ses inquiétudes. Quelle image donnerait-il de lui autrement ? Owen est heureux et aime s’amuser avec tout le monde, c’est l’image qu’il donne. Qu’importe ce qu’il ressent vraiment tant qu’il le garde pour lui ! Avec le temps, ça finira par partir…


-Tout ça, c’est uniquement de ta faute !
Encore une fois, leurs parents se sont disputés. Bien sûr qu’Owen sait que tout le monde a dû mal avec son statut de sorcier, mais il pensait qu’en ne disant rien, qu’en leur laissant du temps, ils pourraient à nouveau être une famille. Mais le temps passe et rien ne change. Les mots de Brieg sont justes. Il n’est qu’un gamin de onze ans, mais il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas ici. Mais c’est dur. Dur de se dire que sa famille ne veut pas de lui. Ce jour-là, il est resté dans sa chambre et personne n’est venu le chercher, à aucun moment. Pourtant, il en a fait des efforts. Il a essayé de continuer la danse, pour faire plaisir à ses parents - ils ne l’ont jamais remarqué. Il n’a jamais parlé du monde sorcier, pas une fois - pourtant, il aurait aimé leur parler du Quidditch ou de Philippe. Il s’est contenté de sourire et a essayé de faire en sorte que tout se passe bien. Pourtant, ses parents continuaient de l’exclure. Il n’avait plus le droit de venir aux compétitions de danse, même pour regarder - on connaissait ses parents, des questions auraient été posées. Il n’avait plus le droit de venir aux repas de famille - de quoi aurait-il parlé, lui qui vit dans un monde qui ne doit être mentionné aux gens comme eux ? Mais ça… voir que ses parents ne disaient rien pour reprendre son frère, ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Owen a pleuré. Il s’est arrangé pour contacter Philippe, pour lui confier comment il se sentait… Le lendemain, en bas de chez lui, attendait une voiture avec son ami et ses parents. Ils sont repartis ensemble et Owen n’est plus jamais retourné chez ses parents - malgré tout, il leur a laissé une lettre avant de partir ; il n’a jamais cessé de les aimer. Les parents de Philippe l’ont plus ou moins adopté au final - eux n’ont jamais eu le moindre problème avec la magie de leur fils, ayant aussi une fille de trois ans plus jeune que Philippe qui est restée très proche de son frère. Alors un sorcier de plus ou de moins… Après tout, ils étaient déjà au courant, qu’est-ce que ça changeait ? C’est à partir de ce jour-là qu’Owen a vraiment compris le sens du mot famille et ce que ça fait d’être aimé.


-Métamorphose : E
-Sortilèges : E
-Potions : O
-Histoire de la magie : P
-Défense contre les forces du mal : E
-Astronomie : P
-Botanique : E
-Etudes des moldus : O
-Soins aux créatures magiques : A

Owen n’a aucune idée de ce qu’il veut faire plus tard - à part du Quidditch, bien sûr ! Et même s’il sait qu’il finira par percer dans ce milieu, en attendant, il a besoin de voir vers quoi il veut continuer et passer ses ASPICS. Il est assez déçu de ses résultats - il espérait au moins avoir toutes ses BUSES, mais le par coeur ça n’a jamais été son truc et il n’a toujours rien compris aux étoiles - pour lui, elles se ressemblent toutes. Finalement, il ne s’en sort pas si mal que ça ! Au moins, il a eu des notes suffisantes dans assez de matières variées pour pouvoir continuer à essayer différentes choses et voir ce qui lui plait vraiment - il est vraiment content pour les potions, c’est sans doute la matière qu’il préfère et il avait vraiment peur de ne pas pouvoir continuer en n’obtenant pas une note suffisante. Comme quoi, quand il se donne les moyens, il est vraiment capable d’accomplir de grandes choses ! Parfois, il a tendance à l’oublier. Ou bien à un peu trop foncer sans réfléchir…


L’année est finie. Sa scolarité est finie. Ca lui fait vraiment étrange de lui dire qu’il est devenu un adulte. Que l’an prochain, à la même date, il jouera sans doute un match important pour une équipe de Quidditch avec Philippe - en attendant, ils ont décidé de se trouver un appartement ensemble pour vivre en colocation, les économies c’est la vie ! Dire qu’il ne volera plus pour les rouges et or et qu’un autre prendra sa place comme capitaine - même s’il a bien une petite idée de qui obtiendra ce rôle. Cette fois, c’est la dernière. Il franchit la barrière de Poudlard pour ne plus jamais y remettre les pieds - enfin qui sait, peut-être qu’il reviendra dans quelques années pour apprendre à des jeunes sorciers à voler ? Ca pourrait lui plaire, ça, d’apprendre à des jeunes.
Il a peut-être fini sa scolarité, mais il reste seulement un jeune homme un peu perdu et incertain. Mais il sait qu’il saura, quand il aura trouvé sa place…


Owen pensait que ça lui prendrait plus de temps pour trouver du boulot. Mais il faut croire qu’aimer voler et le Quidditch peut avoir du bon. Il a trouvé un job à mi-temps dans une boutique de vente de balais. Ce n’est pas grand chose, mais il a aussi des essais de prévu pour une équipe ! Rien de bien extraordinaire, ce n’est pas une grande équipe qui lui apportera la reconnaissance dont il rêve, mais c’est déjà un début ! Certes, il ne jouera pas avec Philippe, mais ils se sont fait la promesse de se retrouver dans les plus hautes sphères du Quidditch par tous les moyens ! Owen ne compte pas rater sa chance ! La chance, ça se provoque ! Ceux qui ne tentent pas leur chance ne gagneront jamais, c’est sa mentalité ! Il faut tenter et ne jamais rien lâcher !
-Bonjour, monsieur Lloyd ? Oui, c’est pour vous dire que vous êtes pris dans l’équipe.


L’année passée a été compliquée. Mais Owen n’a jamais baissé les bras. Jamais. Il a toujours été persuadé que la chance finirait par tourner. A croire qu’il faut toujours s’accrocher à ses rêves et ne jamais y renoncer. Il vient d’être contacté par un certain Morgan Hughes, qui souhaite le recruter pour les Rowdy Ravens. Il l’a vu jouer et le veut dans son équipe - mais pas comme poursuiveur. Il pense que le rôle de batteur lui conviendrait mieux. Peut-être que c’est pour ça qu’il a stagné tout ce temps ? Parce qu’il n’était pas encore à sa juste place… De toute façon, la question ne se pose pas vraiment pour Owen. On lui offre sa chance, il ne va pas passer à côté. Il ne lui faut pas longtemps pour aller poser sa démission. En plus, au sein de cette équipe, il retrouve Nicole qu'il a déjà eu la chance de croiser sur les terrains de Quidditch de Poudlard. Redoutable ; il est bien content de l'avoir comme alliée plutôt qu'adversaire ! Philippe - toujours son colocataire - le félicite et lui dit en rigolant de placer un mot à l'entraîneur pour lui. Sait-on jamais…


Tout s'enchaîne et Owen n’y croît que très peu. Il est heureux. Vraiment heureux. Morgan l’a nommé capitaine et personne dans l’équipe n’y a trouvé à y redire. Ils lui font confiance. Ils lui font tous confiance - ou alors il respecte assez Morgan pour ne pas remettre en doute sa décision. Mais dans les deux cas, ça lui va très bien. En plus, Philippe a rejoint l’équipe depuis un an déjà. Owen est un homme heureux. Complètement et totalement. Il pense encore de temps en temps à sa famille, à ses parents et à son frère, mais dans ces moments-là, l’ombre que cela lui apporte disparaît pour de bon. Sa famille, elle est là, autour de lui, sur ce terrain. C’est une évidence.


Quand Marcus Flint a rejoint l’équipe en 1995, Owen a été le premier à lui tendre la main, qu’importe la réputation qui a pu le précéder. Si lui, en tant que capitaine, ne le faisait pas alors qui le ferait ? Il leur a fallu un an pour s’apprivoiser complètement. Assez pour ne plus être seulement des amis. Pour tenter quelque chose de plus fort, sans le dire aux autres. Owen n’aurait eu aucun problème avec ça, après tout il n’a jamais caché préférer les hommes, déjà depuis Poudlard tout le monde le savait. Mais pour Marcus, c’est différent et Owen le respecte. Il le respecte assez pour encaisser les horreurs que peut lui sortir Marcus - c’est nouveau pour lui, il a du mal à accepter c’est normal. Mais pour chaque bas, il y avait un haut. Ca l’a aidé à tenir. Ca l’a toujours aidé à tenir. Déjà avant Marcus, Owen tombait rarement sur des types biens. Souvent sur des hommes blessés, à réparer, encore amoureux qui finissaient par retrouver leurs ex. Tout ce qu’Owen demande, c’est d’aimer et d’être aimer en retour. Il a beau être charmeur, il reste très romantique comme garçon. A espérer un amour comme ceux qu’on peut lire dans les livres. Un amour qu’il n’a pas su trouver dans les bras de Marcus. Leur relation a pris fin après plusieurs mois.


Tout le monde en parle pourtant Owen a du mal à y croire. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a pris le pouvoir - il a toujours du mal avec l’idée même de songer à ce nom. Pourtant, c’est un fait. Il est là. Alors c’est ça, il n’aurait eu le droit qu’à quelques années de bonheur pour prendre encore plus cher par la suite ? Qui sait, peut-être les laissera-t-il tranquille ? Philippe aussi est inquiet, mais il est surtout révolté. Comment une chose pareille a pu arriver ? Pour le moment, ils se concentrent surtout sur le match à venir. Ils auront bien le temps de voir venir si quelque chose se produit. Et puis… peut-être que les nés-moldus pourront vivre leur vie tranquillement ? Owen est optimiste - il n’a plus que ça à quoi se rattacher de toute manière…

-Owen Lloyd, Philippe Evans, vous êtes en état d’arrestation.
Tout s’est passé si vite. Il s’y attendait. Ils s’y attendaient tous. Mais déjà ? Si vite après l’annonce ? Owen - comme Philippe - est révolté. Ils ont décidé de ne pas se laisser faire - qu’ont-ils à perdre ? Owen réalise que si, ils ont à perdre quand il entend le sortilège de mort frapper son ami. Il ne réalise pas vraiment à vrai dire. Il entend Morgan s’interposer et protester, même sort. Tout se passe vite. Si vite. Tellement vite. Voir les corps de ses deux amis à terre lui fait peur. Il ne peut rien faire pour le moment. Il n’a pas d’autre choix que fuir. Il a encore son balai en main de l'entraînement. Il ne réfléchit pas - plus - il l’enfourche pour s’enfuir avec. Loin. Le plus loin possible sans faire attention des sorts qui fusent dans sa direction - comme quand il évite un cognard, il fait pareil avec les sorts - de son mieux. Tout ce qu’il a à l’esprit est que Philippe est mort. Son image est ancrée dans sa pupille. Philippe est mort. Morgan est mort. Il est en fuite. Il a tout perdu. Il est seul à présent. Ce n’est que lorsqu’il arrive dans une forêt, plus loin - assez il l’espère - qu’Owen s’autorise à pleurer.
C’est aussi à ce moment-là qu’il réalise que sa magie ne lui répond plus correctement - il essaye d’ériger un sort de protection qui est remplacé par un autre sort. Il n’a pas encore conscience du fond du problème, mais il ne peut plus se fier à sa magie. Il est définitivement seul. Seul et il a peur. Peur de la magie.


Depuis quelques mois maintenant Owen est en fuite. Dans sa précipitation, il n’a pas réfléchi à la suite - il n’a pas réfléchi à grand-chose. A commencer par comment il allait bien pouvoir survivre. Il sait qu’il y a des gens qui se battent, qui luttent - ils en avaient parlé ensemble avec Philippe. L’Ordre du Phénix. Il ne sait juste pas comment les contacter, mais il sait qu’il veut les rejoindre. Il refuse d’abandonner. De baisser les bras - Philippe n’aurait pas voulu ça. Il va devoir se battre pour deux. Il veut faire bouger les choses, mais seul, ce sera difficile. En début d’année, il finit cependant par réussir à entrer en contact avec l’Ordre. Il les rejoint en tant que cercle 1, réfugié. Il lui faut ça pour se remettre. II est affaibli, clairement et avec une magie déficiente - qu’il cache bien sûr à l’Ordre lors de son arrivée - il a eu du mal à se débrouiller seul. Mais il n’est plus seul. Maintenant, la lutte peut commencer.


Il lui en a fallu, du temps. Mais finalement, Owen a évolué. Tout le monde sait maintenant pour ses problèmes de magie - peu cependant ignorent qu’il s’agit d’une peur profondément imprégnée dans son esprit. Il travaille dessus, il essaye, mais c’est compliqué. Alors il se rend utile comme il peut - il sait qu’il ne pourra de toute manière jamais jouer aux espions et retourner dans la société sorcière, son visage est connu. Il travaille à la récolte et aux livraisons des ingrédients, il va là où on lui dit d’aller et où il peut être utile sans être un poids pour personne. Dès qu’il a un instant, il travaille sur sa magie. Il refuse d’être un boulet. Il sait qu’il peut faire quelque chose, être vraiment utile. Mais c’est long. Long et décourageant.


Owen continue de se rendre utile comme il peut. Sa magie est encore instable, mais elle revient doucement - il a repris le contrôle sur sa forme d’animagus et peut utiliser des sorts très simples. Les plus basiques. Mais sans aucun doute, dans le stress d’un face-à-face, il se figera à nouveau. L’image de cet homme tuant Philippe le hantant encore. Malgré l’amélioration, Owen perd son sourire ; il s’y était attaché jusque-là. Tout semble répétitif. Il perd confiance en lui. Il n’a pas l’impression d’être utile avec ses livraisons - s’il pouvait utiliser la magie, il serait bien plus utile, il en est sûr. Mais non. Il n’arrive pas à dépasser tout ça et ça le frustre au plus haut point. Owen perd patience.


Eimear lui propose de travailler au laboratoire, avec elle, comme assistant. Owen est content. Cette proposition lui plait vraiment - il n’hésite pas longtemps avant d’accepter. La magie liée au potion est sans aucun doute celle qui lui est revenue le plus vite, puisque c’est celle qu’il maitrisait le mieux avant tout ça et surtout, c’est une magie moins… visible ? Directe ? Le cerveau d’Owen en tout cas fait un distingo. En tout cas, il est touché par tout ça. Il y met tout son cœur. A nouveau, il a l’impression d’être utile. De retrouver sa place - ou une autre place, la sienne il l’a perdu lors de la mort de Philippe. Owen retrouve un sourire qu’il ne veut plus lâcher. Il s’est promis d’arrêter d’être triste - d’autres ont de biens meilleures raisons que lui de l’être.  


La réalité rattrape Owen comme un mur pris à grande vitesse. Il savait que des choses horribles se passaient, bien sûr. Mais jamais il n’aurait imaginé les battues. Avec sa magie instable, il est comme toujours coincé dans les planques - il ne peut pas faire autrement. A nouveau, il est frustré. Mais frustré dans un bon sens cette fois. Ca lui donne envie d’en faire plus, de régler définitivement ce problème de magie qui déraille. Il veut pouvoir faire plus. Pouvoir vraiment être utile dans ce genre de situation. Essayer d’éviter que des gens souffrent. Il veut faire bouger les choses. Peut-être va-t-il réfléchir à essayer d’évoluer au sein de l’Ordre ? Demander à faire des missions ? Tenter de vaincre ses peurs ? Les choix sont nombreux, mais il ne fera les choses qu’au fur et à mesure. Les unes après les autres…