BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
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 (glenn) rotten but not dead.

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Glenn Ward
ENEMY OF THE STATE
Glenn Ward
Date d'inscription : 19/12/2021
Messages : 188
Crédit : self (av.), du maurier (cit.), jool (santa's gift)
Âge : Cinquante ans, en paraît généralement moins.
Occupation : Fugitif.
Allégeance : Travellers.
Particularité : Maître métamorphomage, très bon occlumens, et moyennement bon magicien sans baguette. Loup-garou mordu par Charybdis Kang, rien de moins.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t5143-glenn-rotten-but-no
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MessageSujet: (glenn) rotten but not dead.   (glenn) rotten but not dead. EmptyDim 19 Déc - 19:49
glenn ward
Si haut qu'on monte,
on finit toujours par des cendres.

 
.exe
âge » toujours 10 en mental. fréquence de connexion » :juge: comment t'as connu le forum ? » j'y traîne déjà avec un gros truc stupide et peu commode, yoran tsé (pis je cède rarement aux sirènes du dc alors c'est dire si j'vous aime :nyu:). avatar » michael fassbender. crédits » self. mon personnage est » [] inventé  [] un PV [] un scénario [xxx] un pré-lien de folie [] tiré des livres.

ON THE RUN
nom prénom »
WARD était un nom commun du temps où il babillait dans ses langes, doté d'une réputation modeste au sein des Travellers dont cette famille, dit-on, fermait autrefois la marche aux cortèges bohémiens pour en protéger les arrières. Héritage des plus humbles, donc, qu'il a cependant couronné de succès il y a des années de ça, tant dans les hautes sphères de la politique internationale que, plus clandestinement, à l'honorifique table des gangsters. L'inspiration gaélique de GLENN, venue des vallées glacières et autres confins sauvages, prête quant à elle à sourire, aussi bien chez l'élite, pour qui la syllabe est trop pauvre, que dans l'entourage de l'irlandais qui ne l'a jamais vu mettre un seul pied dans la boue. En tout cas pas délibérément.

surnom(s)  »
SHADY, disait maman, d’une voix aussi chevrotante que folle, pour rappeler à elle le petit garçon taiseux et discret comme une ombre qui fuyait ses étreintes. Chez les Travellers, c’est resté, tant le surnom s’est révélé prophétique. Glenn n’a pas toujours apprécié l’absurdité dudit sobriquet mais il a fini par s’en amuser et, naturellement, le tourner à son avantage : c’est ce prénom-là qu’il a longtemps adopté pour sa persona, celle qui apparaissait aux membres du Syndicat sous des traits différents que les siens. SLIM est venu bien après. Lorsqu’il a fini par intégrer le second cercle de l’Ordre du Phénix et qu’il lui fallait un nom de code pour passer (là encore) inaperçu. Le jeu de mot que forment ces deux surnoms, ou plutôt la référence, est son petit hommage farceur à la 'culture' moldue ; hommage méconnu, puisqu’on ne peut plus secret, et d’autant plus blindé qu'il faudrait précisément connaître cette culture-là (honnie et méprisée de beaucoup) pour faire le lien. On lui a aussi adressé, de son temps au Ministère, des MR. WARD très protocolaires qui seyaient remarquablement bien à son élégante stature, de même qu’un tas de noms d’oiseaux marmonnés avec colère et indignité, eux très appropriés à ses stratégies bâtardes, discrètes mais redoutables.  

date de naissance »
☞ 23 juillet 1957.
(☼ leo ☽ gemini ↑ scorpio)

origines & nationalité  »
☞ Plus IRLANDAIS tu meurs. Plus roux, aussi, tu meurs. Encore que c’est un sujet de controverse dans la famille, vu qu’on se tire la bourre depuis toujours pour savoir qui d’untel ou d’un autre est le plus kissed by the flames.

pureté du sang  »
MÊLÉ. Bien qu’il ait acquis les manières et le phrasé des aristocrates, ce qui en a toujours troublé plus d’un, dans un camp comme dans l’autre, et jeté le doute sur ses origines sociales. Puisqu’il mésestime une grande majorité de cette caste, Glenn n’a pour autant jamais regretté son statut de parvenu, même s’il concèderait à demi-mot que s’il avait porté quelque illustre nom il aurait pu aller plus vite, et plus loin, dans l’ascension qu’il s’était promise.

métier/études  »
☞ Actuellement OISIF (il insiste) (ça donne à sa posture de fugitif sans plus d’emploi ni de charge un quelque chose de volontaire), il a travaillé au niveau 5 du Ministère de la Magie anglais pendant plus de vingt ans. Chef du Bureau International des Lois Magiques, Glenn Ward était apprécié pour son professionnalisme, son sens de la diplomatie, et son efficacité que l’on qualifiait de douteuse d’extraordinaire, si bien qu’on le flattait de 'magicien parmi les magiciens' non sans espérer obtenir par là même ses précieuses faveurs. Qu’il vous accordait volontiers, grand prince qu’il était, déclinant tout acquittement d’un « ça me fait plaisir, allons ». Vrai que ça lui faisait plaisir, de remplir ses petits papiers d’un nombre incalculable de débiteurs vers qui il venait, tôt ou tard, réclamer son dû sous forme de copinage. Copinage qui, si les humeurs ne s’accordaient pas à sa logique, se transformait en chantage. On ne refait pas un SERPENTARD.

orientation & état civil  »
MARIÉ à une dona qu'il a (par miracle, si vous demandez aux Travellers) réussi à séduire. De tout temps discret à propos de son couple, et peu démonstratif en public, il voue toutefois à Maureen une loyauté passionnelle. Laquelle n’a jamais vacillé, n'en déplaise aux rumeurs qui, parce qu'il captive et charme à tour de bras, prêtent aussi peu de crédit à sa fidélité qu'on en donne à sa morale. Ses conquêtes pourraient d'ailleurs se compter sur les doigts d'une main, lui que la fièvre charnelle ébranle peu.

camp  »
☞ Autrefois membre du Triumvirat de l'AN LUCHT SIÚIL, Glenn se posait en spécialiste du trafic d'influence et le gros de son œuvre se faisait sous couverture, au Ministère. Pratique pour appuyer les intérêts du gang, et ceux des alliés, pratique aussi pour épier à sa source un gouvernement qu'on brigande et avec les lois duquel on se joue. Aujourd'hui, la loyauté de Glenn reste inchangée puisque les Travellers sont son clan. Un clan moribond qu'il peine à reconnaître, et qu'il est tenté de reprendre en main. Seule ombre au tableau : les intérimaires. Ses cousins Grainne et Darragh et ce bon vieux Carmichael ont (à sa grande surprise) (déplaisante, la surprise) repris les rênes du business et forment un Triumvirat... saugrenu (pour rester poli) qui ne convainc décidément pas Glenn. Pour l'heure, il n'ouvre pas tellement sa gueule, sinon quelques fois pour souligner ici et là, de manière subtile mais pas trop, ce qu'il pense être des traits d'incompétence. Mais il a encore trop à rattraper pour s'affirmer davantage – ce qui arrivera, tôt ou tard. Les deux cercles qu'il camoufle par métamorphomagie à son poignet trahissent également les valeurs qu'il a fini par défendre, celles de l'ORDRE DU PHÉNIX. Ironiquement, son naturel cynique l'a préservé de la démotivation générale qui a pendant un temps soufflé dans les rangs de la rébellion, puisqu'il ne s'attend pas à ce que l'Ordre soit la solution, mais une solution parmi d'autres. A ce titre, il reste modéré dans l'aide qu'il peut apporter et considère les intérêts de son gang avant ceux de l'Ordre. Comme il l'a toujours fait.

baguette  »
☞ Trente trois centimètres de sapin souple. En le cœur duquel roupille un corail des plus banals mais qu’importe : ce n’est pas la sienne, qui l’a si longtemps accompagné, mais bien une baguette de fortune qu’il a fini par récupérer quelques temps après Gracefield. Dire que ses sortilèges ont perdu en maestria serait un euphémisme, puisqu’en plus de devoir se réhabituer à utiliser une baguette, de surcroît empruntée, sa magie le conchie sévère à l’instar de tous les anciens prisonniers.  

patronus  »
☞ S'il est récurrent chez les Ward d'avoir un griffon, pour toute la symbolique de gardien et pour le tempérament taiseux mais grave qu'on attribue généralement à ses membres, Glenn a quant à lui un SPHINX. Un dérivé plus malicieux et moins sentencieux, qui effraie en général les mômes par sa gueule humanoïde qui a l'air de vouloir leur poser bien des devinettes (et les dévorer s'ils ne les résolvent pas) (sans pression).

épouvantard  »
☞ Intangible mais furieux : DEUX CRIS assourdissants, ceux de sa femme et de son fils, agonisant. Celui de Diarmuid aurait résonné plus fort que celui de Maureen du temps où Glenn était à Gracefield, mais maintenant qu'il le sait en vie, son angoisse s'est quelque peu atténuée.

particularité(s)  »
☞ Bien que la chose soit secrète et principalement connue de son clan (ou des anciens de Gracefield), il est un talentueux METAMORPHOMAGE. Aussi un très bon OCCLUMENS quoiqu'il n'en soit pas un maître, et débutant en MAGIE SANS BAGUETTE, pas tellement intéressé à l'idée de progresser.

pensieve

C H R O N O L O G I E
( tw ; violences domestiques, mention de suicide )

Aphria Ward est une petite main du Ministère qui s’occupe officiellement de distribuer le courrier au niveau 2, et officieusement de gratter des sceaux pour poinçonner les fausses ID que les Travellers refourguent. Un pion de choix, donc, sur lequel tombe un mage noir qui la manipulera sous Imperium pendant plus de six ans afin d’intercepter des informations diverses et variées pouvant servir son maître ; lorsque sa marionnette tombe enceinte de monsieur l’époux Riagal, et qu’elle cesse ses modestes fonctions au Ministère, le mage noir s’en désintéresse et lui préfère une autre victime. Malheureusement, Aphria garde de ces six années passées sous Imperium des séquelles irréversibles : sa mémoire est friable, son humeur est changeante, et au plus les années passent, au plus les dommages psychologiques s’aggravent.

1957 : Naissance de Glenn dans la bicoque des Ward, en pleine Irlande rurale. Bien que de temps en temps lucide et à ces moments-là aimante, Riagal surprend certaines brutalités dites et faites par Aphria sur le nouveau-né. Démuni face à la situation, il finit par suivre les conseils avisés des aïeuls et sépare la mère de l’enfant avant qu’un drame ne survienne. Le bébé passe d’une chaleur à une autre, d’un sein nourricier à un autre, souffre de l’inconstance de ces odeurs et contacts, et développe instinctivement un détachement émotionnel qui le préserve du chagrin.  

1963 : Riagal, métamorphomage accompli (et passeur par conséquent habile), commence à lui enseigner les bases de leur don commun. Glenn apprend de son père ; aussi bien son savoir-faire, que son attitude réservée et maussade sur laquelle, faute de mieux, il calque sa personnalité. Il évite quant à elle sa mère, qui le terrifie et dont la souffrance, a priori, l’indiffère.  

1968 : Intègre Poudlard et est réparti à Serpentard. L’élève est taiseux, rase les murs et ne répond pas quand on lui parle. Sa tête d’habitude si rousse ne l’est d’ailleurs plus tant que ça, puisqu’il parvient à assombrir ses mèches (sans non plus réussir à changer totalement la couleur) et son accent de pur irlandais passe inaperçu, puisqu’il ne l’ouvre que rarement.

1969 : Décès d’Aphria, un choix qu’elle a fait seule, dans leur petite bicoque tandis que l’époux était parti pour plusieurs jours à la frontière. Riagal est dévasté, au contraire de Glenn qui ne montre pas l’ombre d’une émotion quand on le lui apprend. Un poids, même, semble s’être ôté de ses épaules.

1969 – 1975 : Finalement, le jeune Ward se révèle être sociable et charismatique, si bien qu’il dépasse assez rapidement les barrières élitistes que ses camarades de Serpentard ont l’habitude d’élever autour de roturiers dans son genre. Il n’est certes pas un génie, comme en témoignent ses notes plus que médiocres en botanique et astronomie, et celles à peine plus glorieuses en potions (quoiqu’il excelle dans d’autres cours comme la métamorphose et l’histoire de la magie), mais il est ingénieux et suffisamment trompeur pour qu’on le croit compétent : on quête auprès de lui des conseils et corrections qu’il ne possède de toute évidence pas, mais qu’il obtient sous le coude et fait passer pour siens, en contrepartie de quoi il s’attire la sympathie, si pas carrément l’amitié, de certains gros noms aristocrates. Il passe même quelques vacances chez ces compagnons-là, s’initie au luxueux de leur vie, aux idéologies (souvent extrémistes, eu égard à la période) dans lesquelles ont les élève, s’acoquine avec les frères et les sœurs, amadoue les parents, bref, joue au gendre idéal qu’on est presque (presque) tenté de voir au bras de sa fille. Glenn n’apprécie pas tellement ce monde, plus hostile envers le sien que ce que ses soi-disant 'amis' peuvent croire, mais il sait devoir s’y familiariser et s’en approprier les codes pour sauver ses ambitions du vent fétide et contestataire qui souffle à cette époque-là sur la société sorcière.

1975 – 1980 : Ses ASPIC en poche, il rejoint le Département de la Coopération Magique Internationale du Ministère. Grâce à son réseau, patiemment construit et entretenu à Poudlard, il décroche des appuis favorables et aidants qui lui permettent de réussir là où des collègues, plus âgés et plus paresseux (selon ses dires), échouent lamentablement. En parallèle, il retourne voir plus régulièrement son père auprès de qui il veut perfectionner sa métamorphomagie (restée secrète du temps de sa scolarité, et non déclarée depuis sa prise de fonction au Ministère). Ainsi qu’un aïeul du clan auprès de qui il demande à apprendre l’occlumancie, dont il ne connaît encore que la théorie ; compétence nécessaire au possible s’il veut mener à bien son plan de carrière tout en œuvrant pour le gang. D’ailleurs, et depuis la fin de sa sixième année, Glenn a montré des penchants pour le trafic d’influence en plus d’être coutumier du trafic de faux papiers, et se voit mentoré par Sina, une figure du Triumvirat qui, une fois n’est pas coutume, l’inspire terriblement. Jusqu’à fin des années 70, et grâce à son poste, il permet à plusieurs rescapés nés-moldus de refaire leur vie à l’étranger, loin des exactions terroristes explosant partout en Grande-Bretagne. Ceci sans rater les dîners mondains auxquels d’anciens camarades, parfois officieusement partisans d’On-Sait-Qui, le convient gracieusement. C’est après tout dans son intérêt, et ce à tous les niveaux.

1981 : Glenn demande à intégrer le Bureau International des Lois Magiques, où il continue d’œuvrer en faveur du gang quoique sur différents plans, et prend peu à peu du galon dans la société sorcière. Malgré son jeune âge, il déborde d’ambitions, d’autant plus que la guerre est finie et que le rapport de force bascule enfin en sa faveur ; ce n’est bientôt plus lui qu’on invite, mais bien lui qui convie.

1985 : Rencontre de Maureen Carrillo, enfin Ela Espina, une charmeuse de métal fraîchement arrivée en Irlande et sur laquelle, au Département, on garde un œil avisé, des fois que son art puisse servir le gouvernement anglais. Sauf que voilà, le dossier est tombé entre les mains de Glenn, lequel a bien l’intention d’attirer la sorcière dans les rangs des Travellers. Il se présente à elle sous les traits de Shady et entame un processus de recrutement lent mais opiniâtre, jusqu’à ce qu’il s’assure et de ses capacités, et de sa coopération. Il soumet alors son nom aux oreilles du Triumvirat et, la même année, elle intègre les rangs du gang. Glenn insiste pour être son référent ; et on ne sait pas trop quelle mouche le pique, étant donné qu’il n’y connaît rien en métallurgie. Disons qu’il sait en apprécier la beauté ; bien qu’houleuse et parfois tendue, la relation avec Maureen cède à une dimension plus intime que les deux jeunes gens garderont secrète pendant un temps, considérant l’affaire peu sérieuse et probablement passagère.

1987 : Est nommé à la tête du Bureau. Il est le plus jeune chef de service que le Département ait connu, et quelques jalousies naissent à son endroit. Jalousies qu’il étouffe rapidement, de sorte à ce qu’elles ne l’handicapent pas ni n’attirent sur lui d’autres projecteurs que ceux du succès. Il pistonne, rend des services, charme et, quand même ça, ce n’est pas suffisant, brise des carrières et envoie le tout au placard (ou à la rue, dans le pire des cas) (la faute aux restrictions budgétaires, comprenez). Aux dîners mondains comme aux festivités populaires, Glenn s’affiche dorénavant avec l’élégante galeriste Carrillo dont il est, il s’est résolu à l’admettre, férocement épris.

1988 : L’ambition du Ward étant ce qu’elle est et la place s’étant libérée, il défend mordicus sa candidature pour prétendre au poste de responsable du trafic d’influence et de faux papiers. Là encore, il est relativement jeune et quelques vieux du gang questionnent son expérience, mais sa récente promotion au sein du Ministère prouve s’il le fallait qu’il est capable de gérer une activité et les personnes qui la font marcher. Sa capacité à jongler entre ses deux fonctions, l’une légale, l’autre criminelle, reste son problème, et on lui fait comprendre qu’au moindre faux pas on lui préférera quelqu’un d’autre. Glenn passe l’année à travailler comme un acharné, bien décidé à faire ses preuves d’un côté comme de l’autre, et consomme un nombre incalculable de potions revigorantes (dont il développera plus tard une forte intolérance).

1990 : Maureen lui parle très (trop) régulièrement d’un garçon rencontré à l’orphelinat et, bien qu’il se montre détaché (enfin, poliment à l’écoute, disons) l’histoire de Diarmuid, car c’est comme ça qu’il s’appelle, le touche plus que de raison. L’enfant a frôlé la mort et, dit-on, croisé la magie noire en la présence de Détraqueurs. Glenn consent à visiter l’orphelinat, aussi bien pour faire plaisir à sa compagne que pour voir de ses propres yeux l’enfant en question. Il ne parle pas beaucoup la première fois, observe et écoute (ce que leur babille Diarmuid et ce que leur avoue la responsable du dortoir), se fait son idée, se construit ses impressions : bizarrement, le garçon lui rappelle lui à ce même âge, dans certains regards qu’il jette aux autres et dans la manière qu’il a de se blottir, lui a-t-on rapporté, dans les bras de la solitude. Glenn ne veut pas d’enfants et ne s’est jamais senti la fibre paternelle, mais entre l’insistance de Maureen et les grandes billes tristes de Diarmuid, son cœur flanche pour la deuxième fois malgré la discipline de son esprit. Les deux amants se marient pour faciliter l’adoption, un choix pragmatique non moins dénué de tendresse, puisqu’ils deviennent ainsi tous les trois une famille.

1991 : Glenn fait à présent partie du Triumvirat. Depuis le temps, il a gagné de cette expérience que les vieux Travellers déploraient, et il fait un chef roublard mais diplomate qui arrange comme personne les alliances avec les autres gangs. Sa gueule, celle de Shady, participe à toutes les réunions syndicales, aussi bien celles des chefs se déroulant dans la salle officielle, que celles plus tacites advenant dans l’antichambre, lorsque vient l’heure d’inverser les rôles avec ses deux autres alter-egos. Il n’est d’ailleurs pas le dernier des arsouilles (qu’il prétend) en compagnie duquel il est agréable de boire, et de discuter, et de glisser quelques aveux et bons tuyaux, mais, hey ! c’est qu’il est sympathique, le père Shady, et qu’on lui donnerait sa daronne sans confession ! (nda : propos recueillis chez les Black Hands et légèrement modifiés pour convenir à tous les publics).

1997 : Aberration la plus totale, le gouvernement passe aux mains des mangemorts. Glenn fait ce qu’il sait faire de mieux ; il se fond dans le paysage et s’assimile à la faune, optant pour une neutralité d’apparat qu’il force même jusqu’à la sympathie dans les couloirs ministériels. Ayant toujours veillé à n’avoir aucune position politique précise, et d’excellents rapports avec l’élite de la société sorcière, il est assuré de garder son poste, même s’il sent que sa carrière prend un coup dans l’aile et qu’il peut dire adieu à la direction du Département. En parallèle, le Triumvirat décide d’un commun accord qu’il faut de toute urgence exfiltrer les Travellers qui ne sont pas sorciers du monde magique, et commence doucement mais sûrement à réfléchir à la question des nés-moldus ; l’ombre des attentats terroristes survenus dans les années soixante-dix plane encore dans les esprits. Comme pour leur donner raison, plusieurs des leurs sont arrêtés et trop peu sont sauvés. La collaboration avec l’Ordre du Phénix est à ce stade une urgence ; tous les membres de l’An Lucht Siúil sont encouragés à aider secrètement la rébellion, sans y être pour autant contraints.

1998 : Un mur est érigé entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, forçant la branche magique des Travellers à regagner le sol britannique ; c’est ce que font également les Ward, qui déménagent à Londres, avant tout pour soigner leur image (ce dont Glenn veille très méticuleusement en ces temps de plus en plus troubles). La même année, Diarmuid est viré de Poudlard sans ramasser la colère de ses parents ; c'est un mal pour un bien, se disent-ils, avant de laisser leur fils filer dans le ranch des Lynch, où ils le savent plus en sécurité que dans leur grande maison de ville sise un quartier bon chic, bon genre, où il est commun de dénoncer à la Values Brigade (what the absolute heck ??) ses voisins de palier. Dans un même temps, son père Riagal est porté disparu après qu’il ait aidé des nés-moldus Travellers à franchir la Manche. Glenn est furieux, cet idiot de vieillard et son syndrome du sauveur auront raison de ses nerfs ; le lendemain et alors qu’il est à son Bureau, un collègue nouvellement arrivé lui apprend qu’un groupe de mutins armés et dangereux a été abattu par des brigadiers sur les rives de Folkestone. Glenn comprend que son père est mort. Ravale ses larmes et sourit, opinant d’un « fort bien ».

2000 : Maureen et lui sont arrêtés par la Values Brigade. Le timing ne pouvait pas être plus mauvais : on trouve chez eux une cache d’armes conséquente déposée là par l’Ordre du Phénix, une exception circonstancielle qui les exempte de procès et les condamne séance tenante à la prison ferme. Il apprend plus tard que Caractacus Sharp a été l’œil derrière le viseur, quoique le coup ait été hasardeux (et objectivement chanceux).  

2000 – 2007 : Sept ans de calvaire s’ensuivent, l’horreur des Battues arrache au couple Ward l’enfant qu’ils attendaient et leur ôte toute dignité. Glenn n’a rien d’un combattant et si ce n’était pas pour son épouse, sûrement se serait-il laissé crever dès la première année. Mais Maureen, et l’espoir (d’abord vif, puis aliénant) de pouvoir sortir un jour de là le maintiennent à flot ; il utilise essentiellement sa métamorphomagie pour tromper les participants puis s’allie quelques temps plus tard au groupe d’humains dirigé par Faye. En plus de donner son sang, il s’échine à recruter entre chaque Battue des nouvelles têtes venant grossir les rangs de la Résistance. L’ennui complète la peur, les jours se suivent et se ressemblent et, au terme des sept années, les nerfs du politicien sont tellement usés que son faciès n’exprime plus grand-chose de ses émotions.

Juillet 2007 : Evasion de Gracefield. Après les différents échecs (cuisants), elle n’était plus vraiment attendue mais elle survient miraculeusement. Maureen et lui atterrissent à la Fawkes où ils reprennent (péniblement) leurs esprits et un semblant de dignité. La première demande de Glenn est « auriez-vous du thé ? », la seconde « auriez-vous une chemise propre ? », puis la dernière et non des moindres : « notre fils est-il en vie ? ».

Septembre 2007 : Un retour au bercail plus amer qu’il ne l’aurait pensé. Il y a beaucoup de choses à rattraper, beaucoup de morts à déplorer, autant de disparitions à regretter, et presque autant de malaises qui s’accumulent autour de lui. En un sens, il est sincèrement heureux de voir que sa famille, proche et étendue, va globalement bien. Ses sourires, bien qu’épuisés et pâles, sont étonnamment honnêtes ; mais ses yeux durcis par le bagne ne trompent personne. Glenn n’aime ni ce que le gang est devenu, ni la pente raide qu’il emprunte.

T R I V I A
( anecdotes diverses )

Les effusions sentimentales, très peu pour lui. On le croit de fait coincé et peu sensible ; c’est assez vrai, mais surtout faux. Il est simplement pudique.   Supporte peu, voire pas, qu’on s’emporte. Les vociférations et autres tapages l’horripilent au plus haut point ; vous ne le verrez à ce titre jamais gueuler et, s’il se met en colère, c’est par son regard froid et dur qu’on le verra. Parle plusieurs langues, dont l'indispensable shelta. A priori pas d’accent irlandais pour lui ; sauf Shady, son doppelganger, qui a un phrasé moins soigné et des inflexions plus rondes. Il est possible que Glenn retombe de temps en temps dans le vieux potage de ses gènes, mais c’est vraiment parce qu’il s’oublie. Sur l’échelle McGrath, il fume à environ 4/10, ce qui est déjà pas mal pour le commun des mortels. Sur l’échelle irish peeps, il ne boit en revanche qu’à 3/10, mais là encore, pour le commun des mortels, on commence à frôler l’excès. Très (trop) maître de lui, le genre qu’on ne voit pas faire de conneries quand il est pinté, et qui se marre modérément même quand il se poile ; quoi ? non, il n’a jamais fait du lip sync accompagné d’air guitar en écoutant des disques Van Halen quand il était seul dans ses bureaux ministériels… ce serait inapproprié, vraiment. Ses années à Poudlard in a nutshell : le serpentard tellement snob qu’on oublie que c’est un prolo, à part ça plutôt serviable et charmant, a priori un intellectuel, on ne l’imaginerait pas du tout faire des crasses aux autres, oof, regardez-moi cet ange déchu. Promo 1968-1975 (la même que Jadis Wickham, c’est vous dire le millésime qu'est cette promo), dont il a évidemment été Préfet de sa maison puis Préfet-en-chef. Palme d’or de l’hypocrise, et Oscar du meilleur acteur, mind you. Oncle préféré de Fiona, quoi qu’en dise le rageux (Carmichael donc). Possède une gourmette en argent sur laquelle il a fait graver des serpents qui forment un triskell ; il devait l’offrir à Diarmuid pour ses dix-huit ans mais il n’a jamais eu l’occasion et il se le traîne au poignet depuis tout ce temps. Attend le bon moment pour le lui offrir enfin. Pour l'instant c'est pas gagné. Sharp dressed man. Le businessman doublé d’un politicard qu’on aurait volontiers mis en couverture du Vogue sorcier. Plot twist : il n’a maintenant plus pour s’habiller que les jeans et les pulls qui grattent de son cousin Darragh. Send help. Sponsorisé à Gracefield, évidemment. Nom de code donné par ses 'mécènes' : GILF. Ça se passe de traduction. On lui connaissait une belle gouaille et un génie rhétorique : qu’il n’a pas perdus, mais qu’il affiche moins depuis son retour car la dégradation de son apparence (aussi bien vestimentaire que physique ; cicatrices, vieillesse prématurée et maigreur) le gêne assez. Bûche d’arrache-pied pour retrouver la maîtrise parfaite de sa métamorphomagie et gommer tout ça comme il le faisait à Gracefield. Très méfiant, si pas carrément paranoïaque. Faut dire qu’il est le mieux placé pour savoir que le monde est fait d’escrocs et de menteurs. Sentiment global depuis son retour : what, from the bottom of my heart, the fuck.



Dernière édition par Glenn Ward le Jeu 22 Sep - 12:01, édité 64 fois
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When you are not fed love on a silver spoon,
you learn to lick it off knives.

(6 ans) 1963, Quelque part en Irlande | Les petits pieds tapent doucement contre le bois du banc, tandis que de sa grande cuillère à soupe le garçon amène tranquillement le bouillon de poisson jusqu'à sa bouche. Attablé en face, son père mange lui aussi et ce dans le plus grand des silences ; silence que Glenn n’ose pas perturber, si ce n’est en remuant ses jambes trop petites pour atteindre le vieux parquet de la cuisine, et en avalant le liquide qu’il aspire plus qu’autre chose. Il y a noroît, aussi, qui siffle par la fenêtre mal isolée et refroidit la tiédeur de la pièce que le feu de cheminée s’efforce malgré tout de retenir. Une scène somme toute banale dans la vie de l’enfant, aussi monotone et calme que tous les autres repas partagés avec son père. Du moins, jusqu’à ce que des gémissements ne leur parviennent de la pièce d’à côté, quoique ceux-là sont aussi habituels que le ferme silence de Riagal ; sa mère, qui passe le plus clair de son temps alitée dans la chambre conjugale, se réveille parfois un peu plus péniblement qu’à l’accoutumée et pousse des petites plaintes semblables à celles d’un renard blessé. Rien qui puisse perturber le père et son fils, qui continuent de dîner comme si de rien n’était. Un cri, pourtant, les fait s’interrompre, surtout Glenn qui, pris d’une panique aussi soudaine qu’abrutissante, sursaute sur son banc en lâchant la cuillère. Ses billes bleues et innocentes se sont levées vers la figure impassible de son père, comme pour quêter une réaction ou un mot de réconfort. Qui ne viennent pas. « Eat. It will get cold. » Et un second cri de retenir, aussi peu intelligible que le premier. Des frissons se mettent à parcourir l’échine du garçon, derrière lequel se trouve la porte close de la chambre et, par conséquent, la présence affolante d’Aphria. Son petit menton anguleux s’est tourné du côté de cette porte, comme pour en prévenir la sortie soudaine et intempestive de sa mère (ce qui ne risque pas d’arriver, la porte étant magiquement verrouillée), puis bifurque de l’autre côté, vers la fenêtre. Il voit à travers les carreaux usés une lande battue par la bourrasque et quelques autres chaumières où vivent les uncailí et aintíní (tous ne sont pas à proprement parler de son sang, mais c’est ainsi que lui, et tous les autres morpions Travellers, considèrent les aînés). Il n’a qu’une envie : rejoindre ces autres foyers. Même la roulotte du vieux Caem lui conviendrait. Même, et c’est dire, les pâtis bordant leurs terres où paissent chevaux et moutons, sabots dans la fange, sont une option qu'il envisage. Pour autant discipliné (ou manquant de courage) Glenn reprend sa cuillère, le nez planté au-dessus de sa soupe. Feignant à présent de manger. Les jambes pétrifiées et le ventre noué.

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(12 ans) 1969, ranch des Lynch | Il suit la bande d’herbe avec une précaution particulière. C’est la première fois qu’il a des chaussures neuves et, depuis la rentrée, ces bouts de cuir noir sont sa petite fierté. Loin de lui l’envie de les abîmer, encore plus de les encrasser, si bien qu’on le voit souvent sautiller d’un bout de terre sèche à un carré de verdure dans l’espoir d’éviter la gadoue irlandaise. Une astuce qu’il lui faut particulièrement mettre en œuvre dans le ranch de son uncail Donald qu’il a gagné dans la matinée, espérant y retrouver son cousin Fionn. Mais à peine a-t-il traversé une moitié de chemin qu’il voit poindre la petite tête de son autre cousin, Darragh, flanqué de son mate Carmichael. Glenn fronce des sourcils et accélère le pas en déviant sa trajectoire des garnements ; peine perdue, ils foncent droit sur lui. Et son cousin, qui n’a même pas fini d’arriver à sa hauteur, l’alpague déjà. « How’s Hogwarts?! » Forcé de ralentir s’il ne veut pas emboutir les deux vauriens, Glenn continue malgré tout sa marche, bien décidé à s’en débarrasser. « Hello to you too, Dar. » Au tour du second de le questionner, le talonnant à présent qu’ils ont rattrapé son rythme. « I heard you're in Slytherin. Disappointed? » Les chaussures neuves marquent un arrêt brutal sur la bande d’herbe, aussitôt imitées par les grolles poisseuses des gamins. « Why would I be? » Les yeux de Glenn se sont plissés avec malice et un rien d’irritabilité. « It's the worst house. » Le pire, c’est que ce mouflet de Connaught a l’air sincèrement désolé pour lui. « Is it, now? And in which house would you like to be? » Grand sourire insolent sur la bouille du brun. « Hufflepuff, of course! » Glenn ravale un rire moqueur et lève les sourcils. « Oh my. I wouldn't be so enthusiastic if I were you. How do you think the Fat Friar gets fat? » Il laisse planer le suspense, se régalant de la tête qu’ils font tous les deux. Puis il se plie un peu vers l’avant, à leur niveau. « He devours the hufflepuffs in their sleep. » Un petit sourire mesquin manque traverser son flegme en voyant Carmichael se décomposer. « I doubt it will happen to you, Dar », il s’est à présent tourné vers son cousin en le toisant avec fierté, une risette tout aussi orgueilleuse étirant cette fois pour de bon ses commissures, « I'm pretty sure you will be a slytherin too. » Et, reprenant son sérieux : « Now, kids », alors qu’il est à peine plus âgé qu’eux, « why don't you go back to play with the dung? Or whatever it is you were doing in the fields. » Il a balayé la fin de sa phrase d’un signe de main vague, appuyant le tout avec une expression dédaigneuse qui a l’air de dire I don’t give a flying f-. Presqu’instantanément, son père transplane derrière lui et le fait bondir de surprise. Le da?! est étouffé entre lippes lorsqu’il voit que les yeux de Riagal sont rouges d’avoir pleuré. Enfin, il suppose que c’est ça, parce que c’est la première fois de sa vie qu’il voit son père dans cet état. « Darragh, tell your pa to come to our house. Alone. » Sa voix tremble. Glenn le dévisage avec une attention et une inquiétude grandissantes. « And as soon as possible. » La main de Riagal se pose de suite après sur l’épaule de son fils. Elle est lourde. Plombée par une force qui fait légèrement reculer Glenn. Qui n’a pas l'habitude du contact, encore moins venant de son père. « You, you come with me. » Le but I- du fils se perd dans les méandres du transplanage.

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(15 ans) 1972, Poudlard | « I mean, they all look at you like you're a giant Acid Pop they want to lick. » Glenn pousse un soupir sans interrompre sa lecture. « Charming. » François se penche un peu plus en avant sur son coin de table, comme s’il entrait dans la confidence et que la pléthore d’oreilles traînant dans la Grande Salle en avait quelque chose à faire de ses confessions graveleuses. « If I were you I would enjoy it. You could date any girl you want. »  Le bois grince un peu plus sur son poids. « Actually, with that face of yours, I'd make girls pay to kiss me. » Arquant les sourcils, l’irlandais s’arrache enfin à sa lecture de cours de botanique (une plaie, vraiment) et jette à son compère un regard étonné qui fait craqueler le vernis de son flegme. « I’m confused. Are you counseling me or flirting with me? » Le français de bonne famille s’est ramené en arrière, levant les mains et prenant un air innocent. « Just saying. » Sans lâcher du regard son camarade, Glenn ferme l’opuscule et croise ses bras dessus en s’y appuyant complétement. « If you were me, François », articulé au mieux, c’est-à-dire de manière irréprochable, quoique l’accent soit encore perfectible, « you'd have to worry about things like: the price of school-books, which increases every year, finding a decent job after Hogwarts, which will depend on your grades only, and above all, having the necessary patience to hear rubbish from people who have no sense of reality, without ever offending them otherwise your reputation, here or elsewhere, is screwed. » La cabèche rousse se penche doucement. « See? Being me is exhausting. I wouldn't recommend it. » L’ironie de cet aveu ne lui échappe pas, mais comme il sait qu’elle a en revanche échappé à son comparse, qui est un peu lent et surtout trop français, il enchaîne. « However, and because you don't have to worry about all that, if I were you I would make goo-goo eyes at Aphrodisia Avery. » François fait les gros yeux. « Why on earth? She’s terrifying. » Deuxième soupir. « She’s a great deal. Her family is even more prestigious than yours. You should consider this alliance. » D’autres gros yeux. « Alliance? » Glenn ferme brièvement les paupières. « Right. » En les rouvrant, il a déporté ses billes bleues sur l’entrée de la Grande Salle, où vient d’apparaître le professeur McGonagall. « To date her. You should consider to date her. » Puisqu’il faut employer des termes simples et aborder des architectures de plan basiques. « My-my… » Le Ward ne prête pas de suite attention à son camarade, tout occupé qu’il est à observer la silhouette de McGonagall traverser la longue allée. Elle a une démarche ferme mais un pas souple, félin, dirait-on, et cela, comme d’autres choses, fascine l’irlandais. « … I get it now. You like them old. » Glenn tique et en revient à François, qui le regarde lui, puis le professeur, puis lui, un sourire gras sur les lèvres. Les yeux bleus ont roulé dans leur orbite, et une légère rougeur est apparue sur le nez et les joues de l’irlandais. « First of all, she's not old. Your grandmother is, know the difference. Second of all, get some class, for an aristocrat you have some serious shortcomings. » Il s’est levé et a pris son énorme livre sous le bras. De même que sa patience, arrivée à son terme. Puis il quitte là François. Non sans passer près d’Aphrodisia, assise un peu plus loin, et de lui glisser quelques mots. Une histoire de carnet ayant appartenu à Barebone lui-même et qu’il aurait en sa possession : si cela lui dit, et lui tente, il veut bien le lui montrer, d’autant que l’œil avisé d’une Avery pourrait l’aider à savoir si l’objet est une copie, ou un original. Petit coup d’œil à François. Comme s’il le narguait. Ah ! S’il avait son nom et sa fortune. Il aurait proposé autre chose à la Serdaigle qu’un vulgaire calepin récupéré Merlin seul sait comment (par voie contrebandière, de toute évidence).  

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(20 ans) 1977, quelque part en irlande | Dans la roulotte traditionnelle magiquement agrandie pour l’occasion, une dizaine de têtes au roux rutilant font pâlir de jalousie le feu des bougies qui flottent un peu partout. C’est Noël. Et comme tous les Noëls, les familles se réunissent pour festoyer ensemble ; entendre qu’on danse au son des fiddles, chante plus ou moins correctement, et parle fort pour couvrir les rires et les cris d’excitation que produisent les chenapans en courant ici, et là, poursuivis par un patronus d’aïeul ou une ferraille animée par des runes artisanales. Condle est le plus hystérique de tous. Du haut de ses sept ans il mugit et saute dans tous les sens en agitant dans ses bras le petit balai qu’il a reçu en cadeau (une réplique du Balétoile XXI pour le coup aussi peu magique que les casseroles dans lesquelles on prépare le colcannon). Bondissant d’une chaise à un meuble, Condle poursuit sa course en poussant des vroooooooooom assourdissants, avant qu’un obstacle, en le pied de Glenn, ne le fasse trébucher et s’étaler sur l’un des nombreux tapis aux couleurs chaudes. Le bambin se rétame si salement qu’il en a le nez en sang. « Blimey! You all right, Condle? » Despicable little shit. Un godet de cidre dans une main, Glenn n’attend pas qu’on lui réponde pour siroter son alcool doux, visiblement peu affecté par le sort du gamin qui à présent chiale. En abaissant sa boisson et arrachant son regard du 'triste' accident, il voit que Grainne le fixe à quelques pas seulement de là, les bras croisés. Vu la mine qu’elle tire, elle a tout vu. Inutile, donc, de continuer à feindre l’innocence : le flegme de Glenn se rompt au profit d’un rictus complice. « Oh come on. He was getting on your nerves too, admit it. » Il sait pouvoir trouver chez sa cousine une certaine sympathie pour l’odieux de son geste, non seulement parce qu’ils partagent de cette tempérance orgueilleuse (autrement nommée la condescendance), mais parce qu’ils ont également le goût des vacheries (avec lesquelles ils se tartinaient l’un et l’autre le râble du temps où Glenn était encore à Poudlard). « Shady! » La voix d’aintín Ena surgit sur leur droite, de même que sa silhouette nippée de laines criardes. « Someone’s waiting for ya at the door! » Il marque un temps, surpris, se demande brièvement si son père s’est (enfin) décidé à venir, puis traverse l’immense pièce, direction la porte. « Shaite, Mike! » Qui lui est rentré dedans en dansant comme un diable. Sur la chemise de Glenn, avant impeccablement blanche, coule maintenant une énorme tâche ambrée héritée du godet renversé. Agacé par la gaucherie du brun (le seul et l’unique dans toute l’assistance), il dégage le dos de l’adolescent d’une main véhémente. Mais ne s’attarde pas. Vu la rapidité avec laquelle il retire sa paume et le dépasse, d’aucuns diraient même qu’il fuit la présence de Carmichael. Focking moron. A la porte, un collègue du Ministère et ancien camarade de classe l’attend effectivement. « Good evening Glenn. » Rappel : Ward sort d’une roulotte où l’on beugle et ripaille, la chemise tâchée et un godet en bois (vide, le godet) dans une main. Autant dire qu’il se décompose sur place. « Richard. » How the heck did you find me?! Mais plutôt que d’articuler son désarroi (règle numéro 1 : en toute situation, faire croire qu’on la gère), un sourire savamment poli vient fendre sa gueule. « What brings you here? » Richard, qui jette des regards dédaigneux et moqueurs au lieu et aux ombres chinoises passant derrière Glenn, finit par lâcher, d’un ton affecté : « My father would like to invite you to the Christmas party we’re having tonight. Sorry, it's a bit hasty, but you know his whims. Should I tell him you're with your family? » La baguette dégainée, Glenn a retiré l’énorme tâche de cidre et paraît encore plus fringant qu’avant. « Not at all. Give me a moment. » L’occasion est trop belle. Le chef du Département des Transports Magiques veut l’inviter à dîner : il ne raterait ça pour rien au monde. Rentré de deux pas en arrière et veillant à fermer légèrement la porte devant lui, Glenn appelle aintín Ena aussi discrètement qu’il le peut. « Yes love? » Le profil de jeune-homme se pare de tout ce qu’il a de charme. « Aintín », qu’il ronronne, « listen, I have to go. » Elle s’indigne. « On Christmas Eve?!It’s an emergency of the utmost importance. A ministerial matter, if you like.Can you at least say goodbye to your cousins?!Oh, no. You know how much they adore me, it would break their hearts. Do it for me, will you?But[…] – Love you aintín. » Et de décaniller, lui laissant entre pognes le godet en bois et des miettes de respect.   

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(28 ans) 1985, FÊTE SYNDICALE | Les quatre gueules en face de lui ont successivement une expression satisfaite, ahurie, sceptique, et neutre. La première est celle de Vitaly, bulldog de la Bratva, flanqué de son compatriote Nikolaï, lui des Strugatsky. L’un apprécie l’indigeste bouquet du tord-boyaux quand l’autre le critique vertement en jurant du russe. Shady pouffe doucement, pas peu fier de voir que leur alcool de contrebande fait grimacer un slave qu’on a très probablement biberonné à l’essence. « You’re poisoning us?! » Pedr, des Faces, récolte quant à lui un sourire plus froid, en quelque sorte laid, tant sa personne et son gang horripilent le Traveller (petit secret bien gardé). « Don't be silly. There are too many witnesses. » C’est dit sur le ton de la blague quoiqu’un arrière-fond d’agressivité passive traîne sur langue. Shady apprendra plus tard à mieux camoufler ses détestations diverses et variées dans le creux de ses manières mais pour l’heure, et ce malgré l’âge estimable qu’il affiche grâce à sa métamorphomagie, il est encore trop jeune et trop plein de sève pour maîtriser à la perfection l’art de l’hypocrisie. « Good point. » Ousseini tient son verre comme un taulier tiendrait le crachoir à ses clients : sans grande motivation et parce qu’il le faut. L’irlandais sait que le second des Black Axe a tout juste trempé ses lèvres dedans mais il ne lui en veut pas ; et ne le relève certainement pas. Il le veut de bonne humeur (quoi que cela puisse être avec Ousseini) puisque c’est avec lui qu’il compte s’entretenir plus tard pour parler affaires (une question de droit de passage au port nigérien d’Harcourt, qui créé quelques litiges depuis trois semaines entre leur gang d’origine, fermement établi là-bas, et les transporteurs irlandais restés à quai sans pouvoir rejoindre l’Egypte – du problème d’être un gang dont les activités sont parfois exécutées par des moldus, les circuits illégaux commerciaux se voient en partie rallongés par l’impossibilité de transplaner, et d’autant plus complexifiés que des raccourcis comme Gibraltar sont sous haute surveillance, focking hell). Sina se glisse à ses côtés et ne salue dans l’assistance que le second des Black Axe, considérant que le reste mérite à peine ses égards. « Shady. A word. » Ils s’isolent du tapage général et, lorsque Sina se tourne complètement vers lui, c’est pour le fixer avec une insistance autoritaire de chef, et de mentor (dans cet ordre-là). « Maureen Carrillo.What about her?You tell me.Short, dark hair, mediterranean accent.Don’t try me, Glenn. » Ouch. Il l’a énervée. « You asked to be his referent.Ah, yes, that too.Of a metal-charmer? Did you suddenly become an expert when you woke up this morning? » Le haussement d’épaule et la mine du faux quadra semblent répondre mayyybe sans trop se mouiller non plus (c’est gênant, il pourrait tout à fait ondoyer à travers cet interrogatoire sauvage, mais, en même temps, ce n’est pas tout à fait dans son intérêt d’échapper aux crocs de Sina… focking hell). « Nothing to do with her looks, I guess?You guess very wisely, as usual. » Sina, qui n’est clairement pas dupe, claque de la langue. « You better know what you’re doing. » Puis fait mine de s’éloigner, mais toupille au dernier moment. « Here's a tip: don't mix business with pleasure.Worked for us. » Après tout, si Shady a cet âge, c’était à l’origine pour mieux gagner le cœur de Sina, quinze ans son aînée. « No, it didn't. Precisely my point. » Certes, leur aventure fut brève. Enrichissante. Mais brève. Lorsqu’elle s’éloigne enfin, il débarrasse la tension engrangée par l’échange un soupirant du nez. Elle n’a pas tort et il le sait. Demain à la première heure il informera qui de droit avoir changé d’avis…
… ou pas.

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(33 ans) 1990, DUBLIN | Il s’approche de l’huisserie de la chambre contre laquelle il finit par s’appuyer, bras croisés. Glenn est tiré à quatre épingles, comme à chaque fois qu’il rentre de ses longues journées au Ministère. Cette fois cependant, il a quitté le Bureau un peu plus tôt dans l’espoir de voir Dee avant qu’il s’endorme ; Maureen lui a confessé quelques jours plus tôt que l’enfant le demandait régulièrement au moment de se mettre au lit, si bien qu’elle devait longtemps le border avant qu’il s’assoupisse, épuisé de trop attendre. Sur le coup, il n’a pas trop su quoi faire de cette information : son planning est de toute évidence chargé et son rythme forcément différent de celui d’un garçon de huit ans – qu’y peut-il. Passé le pragmatisme de ces constatations d’adulte, il s’est ensuite souvenu qu’à son âge l’heure du sommeil apportait son lot d’angoisses et que la présence de son père dans la pièce d’à côté, même ténue, le rassurait assez pour sombrer sans crainte. « Evening », dit-il doucement, posant sur la silhouette de sa femme (il va falloir qu’il s’y fasse) et la petite carrure de son fils (ça aussi, il va falloir qu’il s’y fasse) un regard attendri (ça, c’est son entourage, qui va devoir s’y faire). Maureen lui a adressé un sourire auquel il répond, puis elle en revient à Dee avec qui elle parlait, assise sur un bout de son lit, lorsqu’il est arrivé. « You want dad to tell you a story? » Glenn, dont le sourire flotte encore sur lèvres, réalise en retard qu’on parle de lui. Ses commissures flanchent et un air légèrement alarmé contracte ses traits. « Yes. » Oh no. Son épouse s’est levée pour lui laisser la place ; en passant près de lui, Maureen a un nouveau sourire et il jurerait qu’elle se délecte de sa détresse. « … fine. » Ce qu’une demi-vélane veut… Glenn s’avance, s’assoit, et sourit derechef au garçon (un sourire peu confiant, loin du panache qu’ont ses masques habituels ; c’est que Dee l’intimide, lui, au contraire de tous ces requins avec lesquels il sait nager). « Hum… », raclement de gorge, « what kind of story do you want me to tell you? » Les grandes billes de son fils ne lui donnent aucune réponse ; au contraire, même, elles l’interrogent en retour avec une intensité effarante. Glenn vrille la nuque pour regarder Maureen, et quêter au passage un peu d’aide : mais elle a disparu. « Right… » Ses doigts se nouent et se renouent entre eux, légèrement nerveux, tandis que son regard observe la pièce comme si une idée de récit se cachait derrière l’une des innombrables peluches dispersées dans la chambre (note à lui-même : proposer à sa femme d’arrêter de gâter l'enfant) (p.s. : s’en tenir à une proposition, et ne surtout pas donner l’impression qu’il lui ordonne quoi que ce soit). « It's the story of… » Non. Ça ne va pas. Lui-même s’ennuie. Léger regard vers Diarmuid qui continue de le fixer avec une attention dédoublée. La pression est à son comble ; et croyez bien qu’elle est pire que celle essuyée au Ministère. « Have you ever heard of the Púca? » Non, non, fait la petite tête. « Well, it's a creature that prowls at night… » Peut-être pas la meilleure chose à raconter à un gamin. Quoique ? Dee s’est un peu redressé sous sa couette, a priori intéressé. Ah ? Ah. « It can shape-shift into anything and everything... a cat, a dog, a human... Actually, I could be a Púca... and if so, play a very nasty trick on you… » Sa figure s’est peu à peu faite menaçante et ses yeux ont pris une couleur jaune vif. Mais plutôt que d’effrayer l’enfant (car c’était bien le but ; tout le monde n’est pas un père modèle comme son cousin Darragh), l'idée l'emballe visiblement. Glenn est décontenancé. Puis positivement surpris. « Huh… you’re a weird kid, son… » C’est dit avec une telle fierté que son sourire est le plus gros qu’il n’ait jamais eu. Il continuera de lui raconter des histoires une bonne partie de la soirée, toutes aussi effrayantes les unes que les autres et, quand il ira retrouver Maureen dans leur propre chambre, Glenn se fendra d’un « great tastes » comblé.

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(39 ans) 1996, quelque part en Irlande | Aodhàn et lui sont assis autour de la table et de ce qu’il reste du festin. Comme de coutume, la roulotte magiquement agrandie accueille pour Noël tous les membres Travellers qui le souhaitent (au plus il y a eu d’évènements tragiques dans la communauté, au plus la distinction entre les origines et les lignées s’est effacée au fil des années, laissant place à un plus large sentiment clanique). « Terrific idea. » Les deux observent la scène prenant lieu un peu plus loin, soit l’ouverture des cadeaux ; et plus spécifiquement Fiona qui vient de déballer le sien. Une cornemuse. C’était une idée d’eux tous, mais à l’entendre souffler dedans, Glenn reconsidère sérieusement l’intelligence du geste. Quoique. Lui a surtout participé pour que sa nièce casse les pieds de son père en jouant à tue-tête dans leur ranch (pas du tout parce qu’il adore cette petite terreur à l’esprit retors et que, depuis qu’elle est malade, il cède malgré lui à une affection protectrice – voyons, qu’allez-vous chercher). « No doubt. » Le profil de Glenn pivote doucement vers celui d’Aodhàn qui affiche un léger sourire en coin. « What's that horrible thing on your face? » C’est qu’on le voit peu se marrer, le McGrath, aussi lui prête-t-il instantanément des intentions damnables (il a le flair pour ce genre de choses). Presque aussitôt, un vrombissement tout droit sorti des abîmes éclate dans l’immense pièce. Même son patronus, tout occupé à épouvanter jouer avec les morveux courant un peu partout, s’est immobilisé ; à croire que la magie elle-même en a eu des sueurs froides. « I may have rearranged it. » Grainne est apparue derrière eux, et les deux hommes tournent de conserve leur tête en sa direction. « You too? » La surprise d’Aodhàn et l’aveu évident de son petit méfait, joint à celui clair de Grainne, arrache à Glenn un roulement d’yeux qui succède à l’incompréhension première du cirque. Et la cornemuse de repartir, cette fois dans les aigus, pour le plus grand bonheur de Fiona qui rit en la voyant jouer toute seule. Darragh quitte une Maureen et un Carmichael étonnamment silencieux (m'ouais...) et se rapproche d’eux, un énorme sourire sur la gueule. « Funny, right? » A sa fierté, les trois postés près de la table comprennent instantanément qu’il y a aussi mis du sien. Et, si Glenn en croit les échanges qui s’ensuivent, personne ne s’était concerté. Merlin give me strength. (O.K., c’est un peu drôle, et si ce n’était pas pour la cacophonie générale aussi bien produite par Aodhàn, Grainne et Darragh qui s’interrogent et s’accusent mutuellement sous les regards suspects de Maureen et Carmichael, que par la cornemuse jouant maintenant The Bastard King of England pas du tout harmonieusement, il aurait savouré le plantage en souriant de toutes ses dents). « Shady. » Aintín Ena s’est approchée de lui. Elle a vieilli et se déplace dorénavant avec une canne. La manière qu’elle a de s’adresser à lui est par ailleurs déférente, rien d’affecté et rien non plus qui puisse effacer le fossé générationnel séparant celle qui a vu naître l’autre, mais elle est à présent une vieille dame et lui un chef. « Yes my dear. » Il s’est penché pour lui éviter de trop hausser la voix dans le brouhaha ambiant. « Someone’s waiting for ya at the door. » Petit air de déjà-vu. Il se lève, insiste pour qu’aintín Ena prenne sa place, et se dirige vers l’entrée. « Richard. » Gros air de déjà-vu. Son collègue est une fois de plus sur son trente-et-un. « Good evening, Glenn. » Le Traveller ne reste pas sur le perron ; il descend une à une les marches grinçantes, pesant chacun de ses pas, puis rejoint Richard face à qui il se place. Ne lui dites pas qu’on est encore venu l’inviter… « My father- » Glenn le coupe, l’oreille irritée de trop avoir entendu ces messieurs et ces dames lui parler de papa et maman comme s'ils torchaient le séant de leurs héritiers chaque fois qu’ils éternuent. « Is in Azkaban. Yes, I heard. » Sa compassion transpire le mépris. L’ancien chef de Département a été arrêté ce matin-même et Richard vient probablement de l’apprendre (ce pauvre vieux a toujours eu un train de retard, à Poudlard comme au Ministère). « A mistake, really. And I thought, maybe, you could have a word with Fudge. I believe you are in his good books... » Tiens donc. « Minister Fudge and I share only a cordial and entirely professional understanding. Nothing that would allow me to influence him in any way. » C’est évidemment faux, et de notoriété (peu) publique que Ward dîne régulièrement avec le Ministre (pas qu’il partage la sympathie mesurée que Fudge lui voue, mais les petites largesses qu’il lui accorde régulièrement pour son Bureau valent clairement de jouer à l’aimable lèche-bottes). « I see… » Le visiteur s’est rigidifié avec colère. « Furthermore, it's beyond my jurisdiction. I'm sorry Richard, but there is nothing I can do.Well. Let's hope that Thicknesse will be more reasonable. » ???? « Let’s hope so. » Règle numéro 1, en toute situation, faire croire qu’on la gère : mais qu’est-ce que cet idiot sait de plus que lui ?! Pourquoi est-ce qu’il lui parle de Pius Thicknesse ?! C’est peut-être finalement lui, qui a un train de retard… (rien qui lui plaise, donc). « I leave you to your… festivities. See you at the Ministry.Thank you. Ha. Richard? » L’intéressé s’est retourné. « Next time you want to talk to me, make an appointment with my secretary. This land is a private property. » Sourire artificiel et mine offensée s’affrontent en silence. Puis se quittent.

* * *

Gracefield in a nutshell | « Come on, I'm sure we can find an arrangement. I don't know who's watching, but I know this: I can be useful to you. How about developing this entertainment internationally? I know some names that might be interested. Showbusiness is a business like any other. And I'm pretty good at it.Why are you talking to the crystal ball?We’re getting to know each other. »

« What kind of contest?The island's best ass.Are you kidding me?You must be new here. »

« Hi. I’m the island’s best ass.Pleased to meet you. I guess. »

« Please, Maureen, I beg you. Stop attacking them. Today it's an injury, and tomorrow what? I couldn't bear to lose you, and I certainly can't bear to see you hurt again. Be rational my love. »

« What is following you, Richard?This? Oh, nothing. A gadget. I stole it from a master researcher in the Department of Mysteries. It's hilarious, it can read the minds of those I direct it to. You want me to try it on you?No! … absolutely not, thank you. By the way, Moroz is mine. Who will you be hunting this time?The same as usual. That bloody Glenn Ward. »

« It really hurts.Of course it hurts. You have an open wound.Give me a break. My last injury was a paper cut. This is another step. »

« What do I get?You get to live.But if I give my blood to a vampire, I'll turn.That’s precisely what we want to prevent. Trust us, what we do is in everyone's interest.Is Faye the leader?Yes?If I'm part of your group, will I be in her favour?What do you mean by- oh. Well, it's worth a try.O.K. I’m in.That's the spirit. »

« Don't hide from me. Maureen, look at me. This mark is nothing, ey? They will never degrade the person you are. And that person is unbelievably brave. »

« Focking shaite!Where does this accent come from?!Glenn, are you irish?... never mind. I forgot myself. »

« Well, well, well, Moroz, here we are again.Marco?What? No. My name’s Heathcliff. And you know it.Marco?Polo.I suppose that after six years in here, it was inevitable: your brain is damaged. – Not as much as your ass, which is about to get fucked really hard.Hello Heathcliff.Richard?! What are you doing here?Well, as the lady said, I'm here to fuck you.Really hard.What is happening?!Ignore her, will you? Keep your eyes on me, I’m the one speaking.This gadget again?! Wait… It's the same as- Where is this goddamn bitch now?!Wow. Do you french-kiss your mother with that same tongue ?Who ?! Are ?! You ?!Heathcliff. Focus.Be dam- shhhhhhhiiiiiiiit. (…) Is he dead?Of course not. Hear that, crystal ball? No one’s dead.He stumbled. I saw it. ... we'd better move.Agreed.Bye 'cliff! »

« Will they kill us?!No. Don't worry. […] They will simply hunt us down.What?! How can you be so calm?!It’s my 72nd time. Better be calm than crazy. »



Dernière édition par glenn ward le Dim 9 Jan - 0:41, édité 65 fois
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Diarmuid Ward
OPPORTUNIST
Diarmuid Ward
Date d'inscription : 29/11/2021
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Crédit : cassou!!!!!!!!
Âge : 25 ans
Occupation : assistant d'auntie remy/ brat des travellers.
Allégeance : les travellers, la mif
Particularité : ultra tombeur sisi
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Papa chéri (glenn) rotten but not dead. 3917032287 (glenn) rotten but not dead. 3917032287
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Maureen Ward
ORDER OF THE PHOENIX
Maureen Ward
Date d'inscription : 06/12/2021
Messages : 165
Crédit : awona
Occupation : Fugitive
Allégeance : Les Travellers, mais sympathisante de l'Ordre.
Particularité : Demi-Vélane, si vous aviez un doute, le tatouage sur sa joue droite vous le confirmera. Magie sans baguette, la seule façon de faire qu'elle maîtrise. Magie runique (niveau confirmé), connaissance indispensable pour tout charmeur de métal qui se respecte.
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Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
Date d'inscription : 22/08/2019
Messages : 267
Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t1636-fuck-this-shit-rude
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well hello there stranger (glenn) rotten but not dead. 422440023
(bon allez, j'suis cool, je laisse Maureen se pointer avant moi quand même (glenn) rotten but not dead. 256150716 )
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Cousin (glenn) rotten but not dead. 3874604122
(et en vrai : COUSIN (glenn) rotten but not dead. 3374001651 (glenn) rotten but not dead. 3374001651 (glenn) rotten but not dead. 3374001651 )

Ce pré-lien va être sensas sous tes doigts, tes nombreuses questions et pistes de réflexion dans le serveur privé en témoignent d'ores et déjà, et j'ai plus que hâte de découvrir Glenn (glenn) rotten but not dead. 736882016 Et d'explorer ce lien fait d'exaspération et d'amour vache, parce que même si il nous tape vraiment sur le système, il reste la mif (glenn) rotten but not dead. 3689043071 Amuse-toi bien dans la rédaction, tu sais où nous trouver si t'as envie de manigancer (glenn) rotten but not dead. 1105522298
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Le bro. (glenn) rotten but not dead. 3917032287

He beaucoup trop fine dans tes avas, je. (glenn) rotten but not dead. 1108413058 fiou.
Si contente de le voir enfin, et d'en lire bien plus. Bon courage pour la suite.

(glenn) rotten but not dead. 3551093678
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ce pl vraiment de qualitééé (glenn) rotten but not dead. 1172237334
(re) bienvenuuue (glenn) rotten but not dead. 736882016 (glenn) rotten but not dead. 736882016 (glenn) rotten but not dead. 736882016
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Gleeeenn le voilà! C'est trop bien! Même pas eu besoin de poisson légendaire en plus DRAMAAAA

Courage pour ta fiche! Hâte de le voir en jeu (glenn) rotten but not dead. 941336645
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Fiona Lynch
PHOENIX SYMPATHISER
Fiona Lynch
Date d'inscription : 10/12/2021
Messages : 108
Crédit : bé!!!!!! (avatar)
Âge : vingt-trois ans, bby ouin (05.08.1984)
Occupation : comptable pour Lynches Magical Beast (et pour papa) / faux monneyeur pour l'An Lucht Siúil damnnn (les études on en parle pas ok svp)
Allégeance : travellers gang-gang avant tout, informatrice OdP (cercle 2 - haruspice) for good karma.
Particularité : bb occlumens, troisième oeil tout pété, un peu malade oops (maladie du roi d'Agrestes mais tqt bae il a dit qu'on allait pas mourir de suite !!!)
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TONTON (glenn) rotten but not dead. 3917032287 (glenn) rotten but not dead. 3917032287 (ou.... beau-papa..... (glenn) rotten but not dead. 2293295992 grozyeu) (....kissed by the flames gang en tous cas hein (glenn) rotten but not dead. 1910853676)
trop heureuse que l'invasion se poursuive (gaaaang² (glenn) rotten but not dead. 1910853676), puis c'est bon VOUS ETES TROP BEAUX LES WARD OUIN (même Glenn, promis tonton 😔) (Aphro exige un lien, même)

tu es un formidable Göran et tu vas être un formidable Glenn (d'autant plus qu'en relisant le PL l'autre jour j'avais oublié qu'il avait ce full package badass ??? your mind vraiment je (glenn) rotten but not dead. 3689043071), hâte de voir la suite, hâte des giga repas de famille, hâte d'être trop soft pour la WardFam là (glenn) rotten but not dead. 3374001651 (glenn) rotten but not dead. 3374001651

rebienvenue et bon courage pour la fin de cette fiche, damnnn (glenn) rotten but not dead. 1172237334 (glenn) rotten but not dead. 736882016
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