BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred

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Wilfred A. Hillburn
OPPORTUNIST
Wilfred A. Hillburn
Date d'inscription : 05/12/2021
Messages : 23
Crédit : Writerinafoxhole ♥
Âge : 50 ans, direction les 51.
Occupation : Archéomage de profession.
Allégeance : Opportuniste, il ira ou ses recherches le porteront.
Particularité : Il est polyglotte (Anglais, Afrikaans, Xhosa) mais connais aussi quelques bribes de Français et d'Arabe,de Troll et de Gobelbabil. Wilfred n'utilise que très peu sa baguette, habitué à l'utilisation de magie sans cette dernière et à fait ses thèses et doctorat sur la magie runique (maître)
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t5059-im-always-ready-to-
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wilfred a. hillburn
It’s a collection of crazy tales about this weird fella. - Pumat Sol

 
MarinC
âge » 25 ans !
fréquence de connexion » toujours présente sur le discord, donc beaucoup
comment t'as connu le forum ? » je sais déjà plus
avatar » Timothy Omundson
mon personnage est » [XX] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
nom prénom(s)  » Wilfred, littéralement, un besoin de paix. Pour un mariage qui battait de l’aile, c’était un cadeau tombé du ciel. Il était supposé être le nouveau liant de ses parents, dans les faits. Alexander, le nom d’un conquérant, mais surtout, celui qui défends. Ses parents devaient réellement s’être pris pour des poètes maudits à le nommer ainsi. Ou peut-être était ce simplement une drôle de coïncidence ?
Hillburn, aux racines bien anglaise. Un nom qui inspire les petits nobles. Une famille qui se croyait sang-pur, venant de la haute, qui se vantait de ses liaisons.  
surnom(s)  » Cet étrange personnage vient par bien des noms. Will’ étant le plus commun et le plus adopté par ses pairs, ainsi que Fred et ses dérivés. Burny, c’est celui affectueux que ses collègues lui ont donnée. Et Rapunzel, pour ses cheveux d’un soyeux inégalé.
date de naissance » Il est né le 17 janvier 1957. Ce qui fait de lui un Capricorne, ascendant Lion.
origines & nationalité  » Wilfred est né sur les terres sud-africaine. Et ce n’était pas réellement prévu. S’il a obtenu la nationalité Sud-africaine, c’est uniquement parce qu’il s’est pointé un peu prématurément au jour de sa naissance. Il est l’unique phénomène de sa famille à ne pas être né sur le sol britannique, au contrario de sa sœur ainée. Il a cependant passé le plus clair de son enfance sur les terres africaines et tout au plus quelques mois au cours de son existence sur les terres britannique.
pureté du sang  » Sang-mêlé. S’il a été annoncé comme sang-pur par sa naissance, le test des Von Baüme leur a donné une toute autre saveur. C’est par la présence de sa sœur qu’il a eu la nouvelle. Et vu leurs ressemblances, il n’y avait aucun doute que les résultats coïncideraient. Il fallait croire que bien des générations auparavant, certains petits mensonges avait été disséminés. Qui aurait cru qu’ils auraient tant leur importance, dorénavant ?
métier/études  » Mage archéologue de son état. Une passion qui l’a prit très jeune. C’était une envie de comprendre de quoi était fait leur monde. Pourquoi certains avaient ses dons de magie, d’où provenaient-ils ? Et quoi de mieux que d’observer des vieilleries pour en découvrir ses secrets. Ses recherches l’ont conduit sur bien des continents et lui ont permit de réaliser des ouvrages devenus référence dans le milieu. Depuis un peu moins d’une dizaine d’années, il ne vit que pour son travail et il l’a tout droit conduit sur les terres britanniques : pas nécessairement un pays qu’il porte en son cœur, mais il va, là où ses recherches le conduisent.
Il lui arrive, occasionnellement, de vendre quelques pièces trouvées, mises de côté. S’il le fait à contre-cœur, il en est malheureusement obligé par la force des choses : ses recherches nécessite salaire et main d’œuvre pour pouvoir avancer.
Ses études, il les a passé à l’Adriama Institute, grâce à sa nationalité sud-africaine.
orientation & état civil  » Veuf, depuis presque six ans maintenant. Il a perdu sa femme de la Maladie et vit seul et éploré depuis. Ils ont été mariés assez jeunes, n’ont jamais eu d’enfant, probablement lié à un problème d’infertilité de l’un des deux côtés. Après 24 ans de mariage, elle s’est éteinte dans ses bras, emportée par la maladie.
Avec une seule expérience au compteur, il est difficile de savoir si Wilfred est aussi hétéro qu’il ne l’entends.
camp  » Opportuniste. C’est qu’il a besoin de conduire ses recherches sur le sol anglais et qu’il n’a pas vraiment le choix que de se plier aux règles qui lui sont imposées. Et s’il n’est pas réellement enchanté par la direction du gouvernement anglophone, tant qu’on le laisse faire ses recherches sans réellement le faire chier, il se comporte comme un brave toutou et fermera son clapet sur tout ce qui peut lui tomber sous le nez.
baguette  » Il l’utilise, en vérité, très peu. Son éducation à l’Andriama Institute lui a appris à s’en défaire et à préférer une magie plus intuitive. Il en possède cependant une - pour la bonne forme, plus qu’autre chose - qui lui a été acheté plutôt jeune, lorsqu’il a été traîné sur les terres anglophones pour quelques mois. Plume de phénix, une élégance dans la taille du manche, composé d’un bois de pin, plutôt grande avec ses 33,2 cm. Extrêmement flexible. Reste plus souvent dans la poche de son manteau que dans sa main.
patronus  » Le patronus de Wilfred est à son image : étrange et vieillissant. C’est un Dodo, un gros oiseau qui s’est vu disparaître par l’action de l’humanité sur sa population. Une espèce parmi les plus malhabiles du règne animal, parfait pour représenter votre sorcier préféré.
épouvantard  » Il n’y a rien de plus étrange, qu’un épouvantard devenu réalité. Il se souvient encore de son corps chaud pressé contre le sien, des larmes et des dernières paroles murmurées. Puis l’assoupissement dans ses bras, les yeux fermés ayant accepté l’embrassade glacée de la mort. Six ans plus tard, face à ses plus grandes terreurs, l’idée simple de revivre la mort de sa compagne lui est un cauchemar.
particularité(s)  » Par ses cultures, la richesse de l’Afrique du Sud, mais aussi par ses nombreux voyages, Wilfred a été amené à apprendre et parler plusieurs longue au cours de ses 50 dernières années de vie sur la planète Terre. L’afrikaans et l’anglais sont les langues sur lesquelles il est le plus à l’aise, suivi de près par le Xhosa, deuxième langue la plus parlée en Afrique du Sud et qu’il a appris en partie grâce à sa compagne. Il connaît des bribes de Français et d’Arabe après avoir baroudé sur de nombreux chantiers. De façon étrange, ce sont les langues sorcières qu’il a le plus de mal à maîtriser. Il connaît quelques mots de Troll et de Gobelbabil : juste de quoi se présenter. Il a été bien peu en contact avec ses peuples, et toujours avec des interprètes.
Par ses recherches, il est un adepte passé maître au fil des ans dans la magie runique. Un art qu’il a appris pendant sa vingtaine et masterisé au fil des ans et des chantiers qu’il a pu rencontrer. Plus que l’utiliser, la comprendre est pour lui la base de toute son œuvre, tout son travail. L’une de ses plus grosses recherche s’est basé sur son évolution au fil des siècles et notamment sur ses origines et ses différences face à différentes cultures.

pensieve
LES ANECDOTES DE FREDDY  »
Durant sa jeunesse, il a eu l’opportunité de faire du polo magique. Les chevaux sont des animaux qu’il apprécie tout particulièrement, autant les races plus fines, que les plus rustiques pour atteindre les fouilles les plus éloignées de la civilisation humaine.
Outre les chevaux, il a une passion dévorante pour les dragons. Pour tout dire, s’il n’était pas aussi passionné par la recherche et l’archéomagie, il serait sûrement devenu dragonologue, ou quelque chose du genre. À défaut de posséder un dragon chez lui, il possède un iguane qui répond au nom de Gilmore, c’est un papi qui a atteint ses quinze ans récemment. Il n’est pas rare de le voir se promener avec l’iguane sur son épaule dans sa demeure.
Marié pendant près de 24 ans, avec ce qu’il estime avoir été la femme de sa vie, il porte toujours son alliance. Si pendant les premières années de son veuvage, il a conservé sa bague à son annulaire, elle est depuis passé autour de son cou, sur une chaîne discrète qu’il porte constamment.
Wilfred est un oncle attentionné. Il n’a pas eu l’opportunité de beaucoup côtoyer ses neveux et nièces – de part son travail, et d’autre part, du fait que sa sœur ait déménagé rapidement au Royaume-uni – mais il apprécie leurs compagnie et était toujours ravi de les accueillir pour les vacances à Leeu. 
Ils n’ont jamais eu d’enfants avec sa compagne, la faute à l’un des deux stériles. Leur mariage fut compliqué durant leurs premières années. S’ils s’aimaient tendrement, la pression familiale - surtout du côté des Hillburn, pour qui il était le seul moyen de passer leur nom – créa une tension qui s’installa entre les deux familles. Fut un moment, où ils refusèrent tout deux de se prêter au test. Il y avait quelque chose au-dessus d’eux, qui ne voulait pas qu’ils aient d’enfants et cela ne pouvait être autrement.
Peu de temps après, la maladie d'Unathi s’est déclarée. Était-ce un coup du sort, ou un acharnement de la part du destin ?
Unathi et lui étaient tout deux passionnés de connaissances. C’est peut-être pour cela que leur relation a pu tenir tout ce temps. Elle adorait les langues et leurs diversités, c’est d’ailleurs grâce à elle qu’il est réellement devenu polyglotte.
Sa sœur est son ainée de quelques années tout au plus. La première enfant de la fratrie. Leur relation a toujours été cordiale, bien que les deux enfants, et plus tard adultes, étaient très différents. En vérité, ils ont passé beaucoup de temps, loin l’un de l’autre. Sa sœur est partie à Poudlard, tandis qu’il est parti à l’Andriama Institute pour parfaire son éducation. Et lorsqu’elle est restée là-bas, après avoir trouvé un mari convenable, ils ont quelque peu perdu contact.
C’est lorsqu’ils se sont faits destitués de leurs avantages de sang-pur que sa sœur s’en est tourné vers lui et l’Afrique du Sud. Il l’a accueillit dans sa demeure avec sa fille – et donc sa nièce – et si la demeure lui avait parue bien vide après le départ de sa femme, sa sœur et sa fille ont réussis à remettre un peu de couleur dans les pièces inhabitées de l’endroit.
C’est un homme à l’apparence quelque peu … Surprenante. Les cheveux mi-long, souvent ondulé au grès du vent. Les mains calleuses, qui ont touché de la terre, autant que de soigneux parchemins. Des vêtements qui semblent parfois usé jusqu’à l’os, mais soigneusement raccommodé à certains endroits. C’est le Wilfred de la vie de tous les jours. Lorsqu’il se trouve parmi ses semblables, il est bien plus soigné, malgré le fait que bien souvent, ses vêtements et coutumes l’étouffent.
« You’ve been Hillburned », si vous traînez sur les chantiers du vieux monsieur, vous risquez fortement d’entendre au moins une fois cette phrase sortir de la bouche de la main d’œuvre présente. Wilfred est plutôt connu pour être très dirigiste et ne pas hésiter à virer les personnes qui posent problème sur ses chantiers. Tout est réglé comme du papier à musique, chacun à sa place. Se prendre une remontée de la part du chef, c’est s’assurer d'être surveillé pour les mois à venir.
Les chantiers de l’archéomage sont des lieux assez surprenants. Il n’est pas rare d’y trouver des moldus, rapidement oublieter après leur intervention sur le chantier. Et la raison est simple : durant ses recherches, le Wilfred a découvert que certains artefacts venaient à avoir des réactions bien moindres, voir quasi-inexistante entre les mains des non-majs. Et puis au pire, si l’artefact en question avait une réaction, ce n’était toujours qu’un moldu de moins.
Néanmoins, s’il trouve les moldus facilement remplaçable, il reconnaît que leur littérature est plutôt chouette. Il a dévoré le Hobbit de Tolkien – en partie, parce qu’il y avait des dragons, et de façon générale, parcequ'il apprécie apprécie la fantasy – parce que c’est quand même drôle de voir des moldus s’inspirer de leur us et coutumes.
Il n’a jamais autant baroudé que sur ses six dernières années. Après tout, pendant près de trois ans, il n’avait jamais quitté leur petite maison bien rangée. Il a passé ses trois ans à s’occuper de sa femme et à remettre de l’ordre dans ses recherches. C’est d’ailleurs pendant ses années-là qu’il a écrit et fait publier «  Étude sur la magie runique à l’époque  ». À la mort d’Unathi, il s’est plongé corps et âme dans son travail. Il est très difficile de le sortir de ses recherches et mais il craint surtout le silence de ses pensées. Car il sait que s’il ne se concentre pas sur son travail, les regrets de ne pas avoir été capable de sauver sa moitié s’emparent de son esprit.
Et puis les recherches sur son travail lui permettront peut-être, au fond, de se rendre compte qu’il n’y avait rien à faire pour la sauver.
Il a écrit plusieurs livres et plusieurs mémoires de recherches, pour les plus célèbres : « Vestiges magiques et trésors oubliés », et son fameux traité « De l’importance de la magie runique dans l’histoire sorcière : un ouvrage qui retrace de l’antiquité à aujourd’hui. ». Ce sont des ouvrages considérés comme des références dans l’archéomagie contemporaine.
Wilfred apprécie les tatouages. Il trouve que c’est une très belle forme d’expression. Il adorerait se faire tatouer des runes, mais trouver un tatoueur digne de se nom, qui lui gravera une œuvre qui ne l’handicapera pas … C’est quelque peu complexe. Si on rajoute à cela, qu’il a du mal à faire confiance à une personne qui n’a pas au moins son niveau de compréhension des runes… C’est chercher le St Graal des tatoueurs. Avec un peu de chance, il aura l’occasion de trouver son bonheur dans l’hémisphère nord ?
Il a un tatouage , des plus classiques, proche de son cœur. Un hommage a sa femme, très discret, qu’il a fait deux ans après son départ.
Le vieux monsieur a obtenu son visa en jouant un peu des coudes. Une chance pour lui, qu’il est du contact sur le sol britannique pour lui filer un coup de main dans les démarches – l’administratif est rarement sa tasse de thé. Un chantier en écosse à attirer son attention et ses confrères et consœurs lui ont proposés de se joindre aux recherches, c’était une offre qu’il ne pouvait décemment pas refuser.
Il a décidé de s’installer du côté de Canterbury. En partie pour l’histoire de la ville, qui lui semble parfaitement adaptée à un vieillard de son espèce, et puis aussi, parce que ça avait l’air bien calme. C’est un habitué des déménagements, avec son travail qui lui demande sans cesse de bouger. Mais de loin, Wilfred a toujours préféré les villages et villes sorcières, aux villages moldus, moins conviviaux. Et puis, il était plus agréable de ne pas avoir à porter de masque.
Ses recherches sont devenues le centre de son monde, encore plus depuis le départ d’Unathi. Pour les mener à bien, il mettra tout en œuvre. Il lui ai déjà arrivé de se séparer de quelques pièces précieuses, pour des musées ou des amateurs d’art. C’est un acte qu’il réalise toujours à contre-cœur, mais s’il doit s’en séparer pour poursuivre ses recherches en toute tranquillité, il n’aura aucun soupçon d’hésitation.
Il est né bien prématuré, ce qui explique sa naissance sur le sol Africain, plutôt que celui britannique de ses parents. Wil’ porte donc la double nationalité, même s’il se reconnaît plus comme étant sud-africain qu’Anglais. Il a quelque peu bougé durant les premières années de sa vie, en partie pour suivre son père, jusqu’à une installation plus ou moins officielle du côté de Leeu.
Son enfance s’est avérée être des plus tranquilles. Dans ses souvenirs, Freddy était un gamin solaire, il attirait la gravité : c’était rare qu’il soit seul. C’est ce qui lui a permis d’apprendre plusieurs langues, passant du temps à droite, à gauche, dans des demeures où les langues se mélangeaient.
Heureusement pour lui, l'Andriama Institute était le seul endroit duquel il pourrait apprendre la magie : contrairement à sa sœur, il ne se voyait pas partir à Poudlard, ça l’aurait brisé. Pour Wilfred, l’Angleterre n’était pas sa maison, juste une destination de vacances peu agréable.
Suite à ses études en archéomagie, il a eu l’occasion de se rendre plusieurs fois en Europe, pour se rendre sur quelques chantiers. Mais ça fait bien une vingtaine d’année qu’il ne s’est pas rendu pour une longue durée en Angleterre.
Jusqu’en 2001, la famille des Hillburns se croyait faisant partie des très glorieux sang-purs. Il a découvert la vérité par la bouche de sa sœur. En toute honnêteté, Wilfred n’en avait pas grand-chose à foutre à ce moment-là. Sa femme était aux portes de la mort, il avait d’autres choses à penser que la pureté de son sang.
Il sait pertinemment que c’est probablement ce qui a rendu ses démarches de visa plus compliquées, mais à son sens, il n’avait aucun pouvoir sur qui avait baiser qui dans ses ancêtres et c’était un peu immonde de lui reprocher et de lui en faire payer les conséquences.

LA CHRONOLOGIE DE WIWI  »
⤀ 17 janvier 1957 : Naissance prématurée du côté de Leeu. Ces jours ne sont pas comptés, mais il acquiert la double nationalité.
⤀ Entre 1965 et 1967 : Voyage avec son paternel, il réside pendant deux ou trois mois sur Londres, son éducation est gérée par un tuteur sur place. Ils passent beaucoup de temps dans les musées d’histoires naturelles.
⤀ Janvier 1967 : Entrée à l’Andriama Institute. L’école, certes moins impressionnante que Poudlard, lui laissera les plus belles années de sa vie. C’est l’un de ses professeurs qui l’invitera à se lancer dans l’archéomagie et qui lui donnera le goût de la lecture et la recherche.
⤀ Mars 1975 : Rencontre avec Unathi, qui sera sa première petite amie vraiment sérieuse. Ils viennent tout deux de milieu similaire, c’est par leur famille qu’ils sont introduit.
⤀ Janvier 1976 : Il part en fac d’histoire magique, Unathi choisit un cursus de droit magique. Wilfred décroche un stage avec un archéomage avant la fin de son année scolaire. Les cours théoriques ne sont pas sa tasse de thé, il préfère aller sur le terrain.
⤀ Décembre 1976 : Avec l’accord de leurs familles respectives, les deux tourtereaux se fiancent.
⤀ 21 Juin 1977 : Mariage avec Unathi, ils s’installent définitivement dans une petite maison en périphérie de Leeu.
⤀ 1980 : Les tensions dans leurs familles respectives se multiplient : quoiqu’ils fassent et essayent, la progéniture n’arrive pas. Unathi fait une fausse-couche, puis une autre … Quelle que soit la raison, ils font le deuil d’une grande famille et communiquent de moins en moins avec leurs familles.
⤀ 1981 : Première publication de Wilfred. Il appose son nom à côté de son confrère pour la première fois. C’est sa première publication officielle sur la magie runique.
⤀ de 1982 a 1995 : Wilfred voyage aux quatre coins du monde pour des chantiers. Unathi décide de le suivre et l’accompagne dans ses recherches. Elle apposera même son nom sur certains traités qu’écrira Wilfred, en co-autrice.
⤀ Aout 1993 : au cours d’un voyage en amérique du sud, ils adoptent Gilmore, un Iguane vert qu’ils habitueront très vite à leur présence. Ils le considèrent comme leur enfant.
⤀ 1998 : La maladie d’Unathi se déclare. Son état se détériore lentement. Ils rentrent à Leeu et renouent avec leurs familles avec précautions. Wilfred en profitera pour mettre de l’ordre dans ses recherches et publiera « Vestiges magiques et trésors oubliés » .
⤀ Aout 2001 : Accueil de sa sœur et de Olympe, il les aide à s’installer à Port Elizabeth et les invite régulièrement à Leeu.
⤀ 9 novembre 2001 : Mort de Unathi.
⤀ Février 2002 :
Wilfred repart sur les chantiers et s’enterre définitivement dans son travail.
⤀ Avril 2007 : Il commence les démarches pour revenir sur le territoires britannique.
⤀ Septembre 2007 : Wilfred s’installe à Canterbury.


Dernière édition par Wilfred A. Hillburn le Ven 7 Jan - 11:22, édité 5 fois
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Wilfred A. Hillburn
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biographie
You’re not afraid of death, are you?
Most people don't remember when they're babies. I mean, I do.
Les Hillburns étaient une grande famille, à l’époque. Il est amusant de voir, qu’aujourd’hui, leur nom ne rappelle qu’à peu de personnes leurs grandeurs passées. Le seul capable de transmettre l’héritage s’était retrouvé infertile et il était le dernier homme de la lignée. Les Hillburn prendraient fin lorsqu’il passera la baguette à gauche.
Ce n’était pas le plan original, prévu par Howard Hillburn. Mais l’aînée était une petite fille et le second, par chance, un garçon sur lequel le père de famille avait misé toutes ses chances. Après tout, il ferait le bonheur de sa femme, Edith, qui le pardonnerait peut-être de ces batifolages extra-conjugaux.

Il ferait la gloire de la demeure, sera le garçon qui reprendra les rênes de ses affaires, portant le nom de Wilfred Alexander Hillburn.

Wilfred était un petit garçon né prématuré à la 35e semaine, adoptant la double nationalité britannique et sud-africaine. Un bébé qui nécessitera des soins particuliers, avant d’être remis à ses parents, considéré alors comme un enfant en bonne santé. Les premières années de sa vie, il les a passées sur le sol Africain, du côté de Leeu, où ses parents possédaient un manoir colonial. C’est vers ses 4 ans, que son père s’est décidé à le garder plus proche de lui que de sa femme.
Elle était en train d’en faire un enfant -trop- écouté, acceptant ses pleurs et sa sensibilité. Un Hillburn, surtout un homme en devenir, ne devait pas se montrer doux. C’était une faiblesse, déjà, à 4 ans. Il lui fallait endurcir l’enfant, et il se décida à lui montrer l’univers dans lequel il baignerait plus tard.

Londres et l’Angleterre ne s’étaient jamais montrées accueillantes aux yeux de Wilfred. Il avait vogué de soirée mondaine en soirée mondaine, traîné comme un trophée par son paternel qui se félicitait de son garçon, qui plus tard serait un grand homme. Quand il n’était pas forcé dans les soirées mondaines, il passait le plus clair de son temps avec ses tuteurs. Ce qui n’était, sommes toutes, pas désagréable – il gardait le souvenir de ses visites dans des musées et cabinets de curiosités diverses, ce qui lui vaudra probablement sa vocation, plus tard. Mais il n’avait que peu de contact avec d’autres enfants, dans ses endroits aseptisés de toutes présence bruyante, ou seul les hommes et femmes de joie avait leurs places.

Il n’était le plus heureux, que sur le retour au pays, quand il refoulait les pieds sur le territoire sud-africain. Quand il retrouvait ses paires, ses meilleurs amis. Sommes toutes, quand on lui demandait de se comporter comme un jeune enfant.

Malgré les efforts de son père, il s’est toujours trouvé plus proche de sa mère, toujours tourné vers elle. Il savait qu’elle répondrait à ses besoins, au contraire de son père, qui ne le voyait qu’en lui, une version plus jeune de sa personne.

Son père aurait préféré qu'il fasse ses études à Poudlard, plutôt qu'à l'Andriama Institute. Mais malgré son statut de sang -du moins, celui reconnu de l'époque - il ne pouvait faire pression pour envoyer son fils né sur une terre étrangère. Pour Wilfred, c'était l'inverse : c’était l’andriama institute dans lequel il voulait faire sa scolarité, pour être avec ses amis et dans son pays. Il se souvient, des insultes qui avait fusés, des engueulades qui avait suivit entre ses parents. Avant que pour la première fois, Howard ne capitule : s’il voulait que sa progéniture la respecte, il lui fallait faire des concessions.

L’AI fait partie des meilleurs souvenirs qu’il a pu garder de cette époque. L’école était majestueuse -moins que Poudlard selon sa nièce. Il avait été marqué par les apprentissages qu’il y avait reçus, et les rencontres qu’il y avait fait.

Freddy se trouvait comme étant l’un des gamins les plus sociables de sa promotion. Il avait su tiré profit de son nom, mais surtout de sa bonne humeur communicante. C’était le genre de gosse à ne pas se laisser marcher sur les pieds, tout en ayant une maturité -probablement dû à son père – particulièrement déroutante. Un turbulent parfois un peu trop malin, qui lui avait voué quelques colles et punitions au cours de sa scolarité.

Il y avait peu de matière dans lesquelles il ne s’investissait pas, mais c’était un tire-au-flanc sur beaucoup de matières théoriques. Seule une faisait exception, et c’était l’histoire de la magie. Il avait eu la chance d’avoir eu un professeur des plus pédagogue, qui avait su trouver de quoi titiller sa curiosité, dès le début. Suite à la découverte de cette matière, il n’était pas rare de voir Wilfred trainer à la bibliothèque, un peu plus que dans la cour de récréation.

En dehors de ses cours à l’Andriama Institute, Wilfred travaillait à prendre la relève de son père. Et ça commençait par se présenter de la meilleure manière qu’il soit. C’était se montrer à cheval, tel un conquérant -après tout, tout Alexander avait besoin de son Bucéphale. C’était, comme tout jeune riche et con, jouer au polo magique et surtout, être le meilleur. Si Wilfred détestait faire plaisir à son père, l’équitation était un sport qu’il affectionnait particulièrement, se sentant en contact avec ses grandes créatures sensibles et majestueuses qu’étaient les chevaux.
Et quand il n’était pas à cheval, ou en cours, il subissait des cours particuliers, souvent donnés par des tuteurs, parfois par son propre père. Il se devait d’apprendre l’importance des lois, du pouvoir, de la politique.

Somme toute, tout ce que détestait Wilfred.


You know I’m in love with you, right?
Pour ce qui était de la sociabilité, Wilfred était un roi. C’était un adolescent sûr de lui, endoctriner par un paternel qui lui répétait que le monde se devait de révoquer autour de sa personne. Il était charmant, arrogant, avec cette pointe de vantardise caractéristique des jeunes cons riches et sang-pur. Il savait comment faire tourner le monde autour de sa personne, comment inviter des gens à rentrer dans sa gravité. Et il aimait l’attention, les regards sur sa personne, parce qu’ils rendaient son père fier.

Il y avait du monde au balcon, quand il s’agissait de le courtiser. Les jeunes filles lui tournaient autour, telle des abeilles autour d’une fleur, nombres se tortiller pour obtenir de sa part plus qu’un sourire ou un bonjour. Wilfred n’était pas intéressé. Du moins, pas envers ses jeunes femmes, non, c’était un arrogant qui convoitait ce qu’il ne pouvait obtenir.

Unathi ne semblait jamais s’être intéressé à lui. Elle était son parfait contraire : une jeune femme humble, d’une gentillesse bien rare. La seule chose qui les reliait était une soif de connaissance : une envie assidue de plonger le nez dans un livre. Il était difficile de croire qu’elle finirait avec un poulain aussi stupide que Wilfred.

Mais il fallait conserver la lignée des Hillburn. C’était un devoir, selon son paternel. Et son devoir, c'était de trouver un mariage arrangeant, une union intéressante. Et c’est comme cela que les deux jeunes gens ont été introduits l’un à l’autre. Ils avaient tout juste 16 ans, qu’on les annonçait déjà fiancé, avec des enfants à 18. Wilfred n’était pas contre l’idée – après tout Unathi était d’une beauté des plus singulières et elle représentait l’inaccessible : la courtiser , la faire ployer et tomber amoureuse de lui, semblait être un défi tout juste donné pour un gamin arrogant de 16 ans. Pour Unathi, c’était différent. Si elle savait se montrer d’une douceur incroyable envers bien de ses paires, elle réservait des regards les plus glacials à Wilfred. Elle n’avait jamais eu besoin de mot pour faire comprendre au jeune homme à quel point elle le méprisait.

Leur premier rendez-vous, il l’avait passé à bavarder. Il n’attendait pas de réponse de sa part. Elle le jaugeait, silencieusement. Curieusement, au fil des rendez-vous, c’était elle qui avait pris les rênes de leur relation. C'était d’abord un silence qui s’était installé, les deux buvant leur thé, mangeant leur repas, dans un silence qui parfois semblait tellement assourdissant à Wilfred, qu’il se devait de sortir. Elle était difficilement supportable. La comprendre était comme lire un livre dans une langue inconnue : frustrant au premier abord et puis … Il s’était mis à la recherche de mot semblable à sa langue.

Il fut le premier à céder.

Sans qu’il ne s’en rende compte, sans qu’il ne le comprenne lui-même, elle avait mené la danse. Elle avait très vite compris comment le mener par le bout du nez, comment le frustrer au point où elle pouvait voir ses nerfs craquer dans le fond de ses prunelles arctiques. Il avait eu bien des occasions de la détester. Et pourtant, rendez-vous après rendez-vous, semaine après semaine, elle s’était affairée à le changer, à lui ouvrir les yeux sur le monde.

C’était une certaine nostalgie qui le conquérissait à ses côtés. Un sentiment étrange, qui doucement, prenait le dessus sur le dictât de son paternel. Peut-être avait-il fini par comprendre qu’il n’était qu’un pion, qu’il devait se sacrifier pour le bien des Hillburn, mais pas pour le sien. Elle avait réveillé en lui un esprit de rébellion, une envie d’être mieux.

Il avait retrouvé son humilité, à ses côtés. Elle n’était pas un prix, un trophée à afficher au bout de son bras. Elle l’avait tiré du haut de ses grands chevaux : si elle acceptait ses rendez-vous, s’était uniquement pour que ses parents soient plus tendres sur les attentes qu’ils avaient envers elle. Et ils s’étaient mis à parler, de ce que eux voulaient, pas leurs parents.

Leurs rendez-vous s’étaient enchainés. Chacun de ses derniers était une claque de plus pour Wilfred. Elle était le chef d’orchestre de chacune de leurs discussions, il ne pouvait que la suivre. Il aurait juré qu’elle partageait du sang de vélane, tellement elle était capable de l’hypnotiser des heures durant. A ses côtés, Wilfred retrouvait une sensibilité qu’il avait perdue au fil des ans, cachée derrière son arrogance de jeune con. Il aurait traversé un désert sans rien pour ses yeux verts.

Il fut le premier à tomber amoureux.

Toute son existence, remise en question, par la simple présence d’une jeune femme noire aux yeux verts. L’amour lui était tombé sur le coin du nez, un soir, les yeux se perdant sur le plafond de sa chambre. À 17 ans, que connaissait-il de l’amour ? Pour lui, ça avait le goût de la présence d’Unathi à ses côtés.

Il avait besoin de temps pour lui avouer ses sentiments. C’était terrifiant de se mettre à nu devant une femme comme elle. Elle l’avait regardé, sans décrocher un mot, tandis qu’il se livrait à elle. Il se souvenait du sourire amusé qui s’était dessiné sur ses lèvres, de ses prunelles d’un vert clair qui était venue se perdre dans les siennes. Il aurait pu se noyer dans la canopée que représentait son regard. Sa main dans la sienne, elle l’avait serré avec douceur. Après tout, elle-même n’aurait jamais cru tombé amoureuse d’un si jeune con.

Il était la meilleure version de lui à ses côtés.

Les âmes sœurs étaient rares, dans ce bas monde. Mais Wilfred reste persuadé qu’Unathi était la sienne.


That’s is the most pompous, egostical arsehole, I’ve ever met in my entire life
L’indépendance était une nouvelle découverte pour Wilfred, qui avait passé les dix-huit premières années de sa vie dans les plumes de ses parents. C’était de devoir répondre aux devoirs que lui imposait son paternel, les exigences familiales qui passaient au-devant de ses décisions personnelles. L’unique contrôle qu’il avait, il le devait à sa relation avec Unathi -et encore, c’était à voir comment elle le mener par le bout du nez.

L’université lui ouvrait enfin ses portes : c’était en direction de la MUCP – L’université magique de Cape Town. Howard aurait préféré que son fils choisisse une carrière de juge, d’avocat, ou bien même de politicien – après tout, il aurait été en cursus avec Unathi. Mais ses notes et professeurs avaient été clairs : Wilfred gagnerait plus à faire honneur dans un cursus d’histoire de la magie. Et puis c’était quelque chose qui intéressait profondément le jeune homme. Howard trouverait bien un moyen d’arriver à ses fins concernant la carrière de son fils.

Ce que Wilfred ne lui avait pas mentionné, c’était son choix de spécialité. Il avait décidé de se diriger vers l’Archéomagie. Terrifié à l’idée de se retrouver déshérité – Wilfred n’avait jamais connu le malheur d’être pauvre, après tout – il avait décidé de taire son choix. C’était sa famille qui payait l’appartement dans lequel il vivait avec Unathi.

L’endroit était de taille modeste, proche de l’université. Il aurait pu se lever à 7 h 55 pour se rendre à 8 h en cours et être à l’heure, c’était dire la proximité de la battisse. Les premières semaines furent des plus curieuses : Wilfred découvrait la vie loin de ses parents – loin de la bonne qui s’occupait de nettoyer derrière lui – et la vie de couple dans le même temps. Il va sans dire que le premier point avait fait bondir Unathi, qui lui avait tout de suite remis les pendules à l’heure : ils n’auraient pas de femme de ménage derrière eux et c’était à lui de ramasser ses caleçons crades, au risque de finir à la porte.

La maîtresse d’appartement lui avait plusieurs fois tirer les oreilles, mais de semaines en semaines, c’était une petite vie de pacha qui les attendait. Ils avaient trouvé leurs habitudes, Wilfred découvrant le ménage, mais surtout la cuisine, à laquelle, de façon étonnante, il n’était pas si mauvais. Elle s’endormait à moitié, la tête sur ses genoux, lisant ses livres de droits, tandis qu’il lui massait le cuir chevelu, distraitement, un traité de la magie dans l’autre main.

C’étaient des retraités avant l’heure. C’était d’ailleurs le surnom que leurs groupes d’amis leur avait donné et , pour ne pas mentir, ça leur allait plutôt bien.

Évidemment, la spécialité qu’avait choisie Wilfred avait fini par arriver aux oreilles de son paternel. Il avait été compliqué de faire entendre raison à son paternel : c’était sa mère qui avait pris sa défense et forcé la balance à aller dans le sens de son fils. Il était hors de question qu’elle perde son fils pour un choix de carrière - tant qu’il transmettait ses gênes. Et puis, ils partageaient une chose, lui et son père : un entêtement certain. Oh, il pouvait écouter Unathi parlait de loi durant des heures, la voir s’énerver sur la stupidité de certains édits ou au contraire, voir l’éclat dans ses yeux quand elle comprenait enfin un principe, … Mais par Merlin, il ne se verrait jamais étudier la même chose. Non, lui, ce qu’il aimait, c’étaient les vieilles choses pleines d’histoires, les découvertes antiques qui le faisaient vibrer.

Parfois, Unathi riait de lui : elle lui disait que s’il l’aimait, c’était parce qu’elle était une vieille âme dans le corps d’un jeune.

Les cours étaient des plus intéressants : Wilfred se perdait dans les vestiges de civilisations perdues, d’artefacts magiques retrouvés. C’était un élève intelligent et passionné, qui était très rapidement devenu le gamin du premier rang, toujours prêt à répondre aux questions de ses professeurs. Si Unathi l’avait fait beaucoup réfléchir et grandir, il restait le gamin prétentieux qui savait ce qu’il valait. Les partiels étaient une formalité pour lui et il avait su rapidement se faire un nom dans sa promo. Apprécié par l’immensité de ses professeurs, détesté par la moitié de l’amphithéâtre. Il savait tiré profit de son charisme, mais il était possible qu’il en soit venu aux mains face aux paroles acides avec certains étudiants.

C’était le menton haut, le regard dédaigneux qu’il se permettait de poser sur certains de ses comparses. Unathi lui avait bien dit que ça finirait par lui coûter – et elle avait toujours raison. Leur cercle d’amis communs était principalement des connaissances de sa petite-amie, lui n’ayant que peu de relations avec ses paires. Ça n’avait pas loupé, quand il s’agissait de TD ou de travail de groupe, il était compliqué pour Wilfred de trouver des collègues étudiants acceptant de se prêter au jeu avec lui. Trop dirigeant, trop exigeant, trop Alexander. Unathi lui avait-elle rit au nez ? C’était une possibilité.

Il était évident que c’était une mission pour elle : Wilfred n’était pas un mauvais bougre. C’était un petit con, mais il n’y avait rien de plus simple que de briser sa carapace, quand on en connaissait les aspérités. Lors des soirées étudiantes, elle était celles qui l’introduisait à des gens de sa propre promo, évitant les personnes qu’il s’était déjà mis un peu trop à dos. Beaucoup avaient été surpris : comment Wilfred, cet énergumène insupportable avait-il mis la main sur une femme comme Unathi ?

Au fil du temps, il avait réussi à se construire son propre groupe d’amis, passionnés d’archéologie. Bien sûr, il avait toujours sa réputation de gosse prétentieux, mais il avait réussi à gagner le cœur de quelques étudiants. Il n’était plus seul.

Il avait des potes, Unathi, une carrière qui se dessinait sous ses yeux.

De ses études, Wilfred en était sorti major de promo. Ce n’était pas vraiment une surprise, surtout après avoir réalisé son stage sur l’un des chantiers les plus en vogue du monde archéomagique. S’il avait aimé l’aspect théorique de l’apprentissage, c’était l’aspect pratique qui lui avait confirmé son choix de carrière. Les genoux dans le sable ou la boue, les mains et les outils toujours à la recherche du moindre indice, c’était réellement sa partie préféré dans le travail qui l’attendait.

Sans difficulté, Wilfred avait mis le pied dans le monde de l’archéologie.



TW : Les chapitres suivant vont parler des sujets suivant: fausse-couche, stérilité, maladie et mort


Do me a favor, and don’t talk about how painful it is anymore  

Un an après s’être installé à Cape Town, les deux tourtereaux s’étaient juré fidélité. Les deux familles s’en étaient réjouies, ayant enfin de quoi se mettre sous la dent avec ses deux-là. Mais pour être honnête, le mariage n’était qu’un moyen de satisfaire leurs familles. Entre leurs études et leur vie sociale, ils n’avaient que très peu de place à accorder à un mariage, qu’ils auraient préféré plus tardifs. Ils s’aimaient, bien sûr, et le mariage quelque chose auquel ils aspiraient. Mais ils avaient eu l’espoir que la simple mention de fiançailles suffirait à calmer les ardeurs de leurs familles, qu’ils pourraient attendre la fin de leurs études pour se marier avec cette promesse déjà posée.

C’était évidemment une idée erronée. Leurs familles respectives avaient fait pression pour qu’ils se marient quasiment dans la foulée. Ils avaient serré les dents et accepté leurs destins. Mais si ça n’avait tenu qu’à eux, ils auraient probablement fuis pour une petite cérémonie, ou seul eux et peut être quelques amis auraient été invité. Ils étaient tous deux plus tenté par quelque chose d’intimiste qui leur ressemblait, plutôt qu’une cérémonie grandiloquente comme leurs parents l’entendaient. Que ce soit Unathi, ou lui, ils ne s’étaient que peu investis dans les préparatifs de leur mariage. C’était curieux à quel point les deux étaient détachés de cet événement qui se devait d’une importance capitale à leur union.

Un an de préparation les avait menés à la date fatidique de l’officialisation de leur attachement. Leurs plus belles tenues sorties, ils avaient prononcé leurs vœux devant les autorités compétentes, les scellant pour leur reste de leurs existences. Mais s’il avait su que celle d’Unathi serait aussi courte, il n’aurait jamais attendu, il l’aurait enlevé pour profiter d’elle le plus longtemps possible.

Il était vrai que leur mariage était d’une beauté déconcertante, ils auraient menti en disant le contraire. Les petits plats avaient été mis dans les grands : rien n’étant trop beau pour l’aînée et celui qui continuerait la lignée des Hillburns. Les traditions sorcières s’étaient mélangées. S’ils y avaient une chose à laquelle ils avaient eu des exigences, c’était bien celle-là. Ils ne voyaient pas un mariage occidental – Après tout, Wilfred n’était pas du genre à se sentir proche de la patrie britannique, mais un mariage traditionnel Xhosa ne leur correspondait pas réellement non plus. C’était un mix des deux qui l’avait emporté. Mais pour être parfaitement honnête, ce jour-là, ce n’était pas la présence des invités, la cérémonie, ni même le superbe repas qui avaient marqué Wilfred : c’était simplement la présence d’Unathi, son regard dans le sien. La simple idée que leurs âmes étaient à présent liée officiellement par quelque chose de plus grands qu’eux était suffisante pour lui. Ils faisaient officiellement partie de la même famille : la leur.

À peine leurs diplômes respectifs en poche, les deux s’étaient installés dans une petite maison du côté de Leeu. L’endroit n’était pas des plus grands, mais il était de taille correcte et surtout : dans leurs moyens. Ils ne voulaient plus dépendre de leurs familles en ce début d’existence en couple.

Ils avaient ainsi espéré ne plus avoir besoin à consentir à toutes les stupidités et diverses demandes de leurs familles respectives : ils leur avaient déjà retiré le plaisir d’un mariage selon leurs termes exacts Unathi leur en voulait quelque peu, même si elle ne regrettait pas son union avec Wilfred, et au cours des années qui avaient suivi, ça avait été la croix et la bannière pour qu’elle soit libre de son choix de carrière. Carrière qui commençait à prendre son envol – Unathi étant particulièrement assidue dans son travail. Mais ce que les deux familles voulait, ce n’était pas une femme derrière le barreau, mais un bébé en préparation – Wilfred pouvait bien faire ce qui lui chantait : après tout, c’était un homme. Il se devait juste de répondre au devoir marital de présenter un marmot le plus rapidement possible aux Hilburns.

Bien sûr, l’idée d’avoir une progéniture ne dérangeait absolument pas les deux jeunes gens. Mais ils étaient jeunes, dans les mois difficiles qui suivaient leur début de carrière. Ils voulaient prendre le temps de bien s’installer, de trouver le temps nécessaire à un tel engagement. Parce que s’ils avaient un enfant, Wilfred ne voulait pas être le même père qu’il avait eu, non, il voulait être présent et aider cet enfant à s’épanouir dans leur monde.

L’idée de l’attente les horripilait au plus haut point : certes, Unathi était jeune, mais c’était le moment idéal pour procréer, plus tard, il serait trop tard selon eux. Ils avaient pressé le pas, leur rappelant à chaque repas. Les tensions étaient montées, Wilfred les supportant de moins en moins, tandis qu’Unathi les acceptait, curieusement, sans dire mot. Elle l’avait retenu plusieurs fois, lui rappelant les traditions, le fait que c’était quelque chose qui était attendu d’eux. Mais lui, il en avait marre de voir les efforts de sa femme jetés au sol. Ils dénigraient sa profession, la dénigraient elle dans le même temps. C’était d’un fatigant pour l’archéomage, à qui on reprochait de ne pas assez passer à l’acte, de ne pas plus pressuriser sa compagne pour obtenir le Graal de toute famille.

À un tel point que leur présence aux repas se faisait de plus en plus rare, boudant les activités familiales. Ils avaient lentement coupé les ponts avec leurs familles respectives, même si ces dernières n’en démordaient pas. Ils avaient fini par devoir apposer des protections sur leur maison, de craintes de les voir se pointer à n’importe quel moment de la journée. Unathi avait fini par exprimer sa colère à ses parents et sa belle-famille, leur en voulant de ruiner leurs existences par leur présence étouffante.

Elle avait fini quasiment dégouttée de son travail. Leur famille venait les harceler jusqu’à son travail, à un tel point ou Wilfred avait proposé à sa dulcinée de l’accompagner sur les chantiers. Et si elle ne venait pas toujours, il lui arrivait parfois de le suivre. Ils avaient à assouvir une soif de connaissance et l’endroit y été parfait. D’avocate, elle était passée à conseillère juridique sur les chantiers qu’ils occupaient. Et ça lui plaisait, la poussant a étudier sur des sujets dont elle n’avait que peu d’informations. Elle avait un pied sur le terrain, un pied dans le bureau. Si bien qu’elle avait fini par co-signer une découverte avec son mari, apposant son nom à ses côtés.

Les années étaient lentement passées. L’envie de progéniture avait fini par se faire sentir et ils avaient vaqué à tenter de la combler. Mais leurs efforts furent vains. Les années passèrent sans résultat probant. Et puis vint quelques symptômes encourageant, les signes que peut-être, leurs efforts portaient leurs fruits. Pour au final s’effondrer d’un claquement de doigt. Une fausse-couche au début du second trimestre.

Les deux s’étaient effondrés à cette nouvelle.

Mais il semblait que le destin s’acharnait contre eux et leur refusait une progéniture. Parfois, Wilfred se demandait si c’était une malédiction lancée par leur famille, pour avoir coupé les ponts avec eux, ou peut-être qu’ils avaient trop tardé, comme ils leur avaient dit au début de leur mariage.

Et ils s’étaient faits à l’idée, qu’ils passeraient le restant de leur vie ensemble, sans enfant à éduquer ou accompagner. La nouvelle avait été dure à accepter. Mais leur restait la famille qu’il s’était forgée : les amis qu’ils avaient accueillis dans leur vie.

Avec du recul, Wilfred aurait peut-être dû plus insister sur l’état de santé de sa femme. Peut-être l’impossibilité d’enfanter venait de la maladie qui causerait sa mort. Peut-être était-il le problème. Mais Unathi s’en était remise à ses croyances : s’ils ne devaient pas avoir d’enfants, c’était une décision qui les dépassait.

Et les années passèrent, lentement. Il était dit que le temps soignait les blessures, et il est vrai que les années passant, le manque avait finit par se combler de lui-même. Parfois Wilfred voyait dans les yeux d’Unathi un voile de tristesse, quand aux repas entre amis, elle voyait ses neveux et nièces jouer entre eux.

Puis vint la maladie.

Elle leur était tombée dessus d’une traite. Wilfred se souvenait l’avoir serré contre lui, tandis qu’elle criait de douleur dans ses bras, incapable de contenir le mal qui la rongeait. C’était un souffle au cœur, de voir ses traits déformés par la douleur et d’être incapable de la soulager. Les crises n’étaient pas monnaie courante, mais quand elles prenaient sa femme, c’étaient tous les murs de la maison qui tremblaient, tandis qu’il demeurait spectateur de ce qui allait emporter sa femme, dans les années qui allait suivre.

Ils avaient vu des spécialistes par dizaine. Jusqu’à déceler la maladie qui rongeait Unathi. Évidemment, c’était incurable. On lui espérait quelques années de vie supplémentaires, mais l’idée de passer leurs jours heureux, leurs cheveux blanchissants avec le temps, n’était pas une possibilité.

Les chantiers feraient sans lui pendant un temps, il en profiterait pour rédiger quelques traités, mais il lui était impensable de repartir sur le terrain. Il ne voulait plus la quitter, trop effrayée de la voir disparaître à tout jamais, quand il aurait le dos tourné.

Il y avait des jours où tout allait bien, où la maladie semblait les avoir abandonné, mais le lendemain les rattrapait toujours.

Si leurs familles biologiques leur avaient fait vivre un enfer respectif durant leurs jeunes années, Unathi avait demandé à au moins les prévenir. Leur fille allait mourir et elle savait que Wilfred aurait besoin d’aide quand elle s’en irait : il lui fallait tout le soutien du monde quand elle ne serait plus son épaule la plus solide. Il avait accepté à contre-cœur : une rancune subsistait et pour lui le pardon ne serait pas facile. Mais si c’était ce qu’elle voulait, il était prêt à faire des concessions.

Il avait été difficile de renouer avec eux, et le tout s’était fait de façon assez lente, Unathi et Wilfred imposant leur cadence sur les rencontres et les discussions. À la moindre remarque déplacée, au moindre trait toxique, ils s’étaient préparés à recouper les ponts à la vitesse de l’éclair.

Mais les leçons avaient été apprises.

Ne leur restait qu’à espérer que le jour suivant ne serait pas le dernier.


You have such loneliness in your eyes.

Qu’il était dur de voir l’état de son âme sœur se détériorer aussi vite. Son énergie semblait drainée de son corps, à un tel point où elle n’était même plus capable de se débattre pendant les crises de douleurs. Il ne pouvait qu’être témoin de sa douleur, sa main dans la sienne, serrant doucement, lui parlant tout le long. S’il ne pouvait la soulager, il espérait au moins être une présence rassurante, une lumière au bout du tunnel. Un espoir qu’elle pouvait se battre contre cette douleur lancinante qui lui tordait les boyaux et les poumons. Dans les recoins les plus sombres de sa maladie, Wilfred était un phare lumineux dont la source ne tarissait jamais. Si ce n’était pour lui, la maladie l’aurait emporté des années auparavant.

Unathi lui avait fait promettre : il ne devait pas se laisser mourir avec elle. Elle voulait qu’il la rejoigne dans de nombreuses, nombreuses années ; elle voulait qu’il reconstruise sa vie, peut-être avec une autre. Elle ne voulait pas être un frein à son existence : elle l’attendrait, à l’autre bout, quand son heure serait venue. Mais pas tout de suite : il devait vivre pour elle.

Pour Wilfred, c’était l’une des choses les plus dures à promettre : il voyait son univers, sa vie s’écrouler devant ses yeux. Petit à petit, il voyait son corps s’émacier, elle avait de plus en plus de mal à se tenir éveillée à ses côtés. La voir si vidée, si peu reconnaissable, le brisait au-delà de l’imaginable. Il lui était devenu impossible de dissimuler ses larmes en sa compagnie : elle ne lui en voulait pas, elle ne voulait pas le quitter non plus.

Le 9 novembre 2001, des cris de douleur avaient retenti dans la demeure. Unathi n’avait pas retrouvé la voix : c’étaient ceux de Wilfred, à qui on venait d’arracher une partie de son âme.

Quand il fermait les yeux, il pouvait encore sentir sa main froide qu’il serrait sur sa joue deséspérement, son corps à peine tiède serré contre le sien. Il avait senti la chaleur s’évader de son corps, après son dernier souffle, un sourire triste aux lèvres, les larmes coulant aux coins de ses yeux. Elle avait murmuré un dernier je t’aime, fatigué mais doux, éreintée de ce combat qu’elle n’aurait jamais pu remporter. Elle le laissait seul dans un silence brisé par ses cris et ses pleurs. Il avait appelé tous les dieux de lui rendre sa femme, son cœur. Il avait crié, serré son corps contre le sien dans un élan éperdu à lui transmettre sa propre chaleur. Wilfred aurait donné sa vie, si cela voulait dire qu’elle obtenait une deuxième chance.

Il aurait été incapable de dire combien de temps s’était écoulé, avant que le corps d'Unathi ne lui soit retiré doucement des bras. Il avait senti des bras l’enserrer depuis son dos, le rejoignant dans ses sanglots, étouffé. Les larmes embuaient ses yeux, intarissables. Son cœur lui faisait tant mal, qu’il aurait voulu l’arracher des ses propres mains, ses poumons brûlant du souffle qu’il n’arrivait pas à récupérer, briser par le départ de son amour. Il entendait les cris de douleur des parents qui venaient de perdre leur fille, les sanglots à peine étouffés de ceux qui perdaient leur amie. C’était un cauchemar duquel Wilfred implorait de se réveiller.

Il ne serait jamais autant redevable qu’à leurs amis. Dans les jours qui suivirent le départ de sa compagne, ils avaient pris la relève dans la demeure, s’occupant des préparatifs funéraires, prenant soin d’un Wilfred léthargique, qui peinait à contenir la douleur qui le prenait. Il aurait pensé, que ses quatre années proches d’elle, l’auraient préparé à lui dire au-revoir, à ne pas souffrir autant. Par Merlin, qu’il s’était trompé. Son cœur lui avait été arraché brutalement, le sang battant dans ses tempes furieusement. L’air lui avait manqué, un flot de larmes incontrôlables s’échouant sur ses joues et ses mains. Il ne pourrait tenir sa promesse : être heureux n’était pas une possibilité dans un monde où elle n’était plus.

L’enterrement n’était qu’un vague souvenir. Tout était flou, brumeux, comme s’il était sous un psychotrope quelconque qui le coupait de ce qu’il ressentait vraiment.

Certains de leurs amis s’étaient mis à faire des rondes chez lui, les premières semaines. Ils lui apportaient de quoi se nourrir, lui tenait compagnie, l’aidait dans la demeure. La porte de leur chambre était restée fermée jusqu’à ses funérailles. Teinté d’espoir, il avait ouvert la porte, espérant la trouver là, dans le lit, en parfaite santé. Il voulait croire en un mauvais rêve, à un cauchemar cruel du destin. Mais dès qu’il poussait la porte de leur cocon, il était assailli par une pièce vide, silencieuse, où seul subsistait son parfum.

L’endroit baignait encore de son odeur et quand il se réveillait le matin, il ne pouvait s’empêcher de tendre le bras pour chercher un corps qu’il ne trouvait jamais. Elle était partie.

Elle l’avait laissé seul et sans sa voix pour le bercer, tout était baigné d’un silence bruyant. Il s’entendait réfléchir et il détestait cela. Il ressassait, sans cesse, à un tel point où il ne dormait plus que quelques heures par nuit, tombant de sommeil uniquement par éreintement, plutôt que par volonté. Alors pour taire cette voix, il s’était remis à travailler. C’était le seul moyen de contraindre son esprit à autre chose. Il avait ressorti les dossiers des chantiers, finalisant l’écriture de certains traités, harcelant quasiment ses collègues pour obtenir une place sur le terrain. Il voulait simplement oublier qu’en rentrant, il ne la verrait plus jamais.

Ce fut à un point où il s’endormait dans son bureau, continuant son travail jusqu’à des heures inconcevables. Ses trouvailles étaient son radeau de sauvetage, il s’y raccrochait parce que sa vie en dépendait.

Bien sûr, leurs amis s’étaient inquiétés : il n’était pas sain d’écoper la mort de sa compagne par une montagne de travail. Ils avaient bien essayé de le tirer hors de cette boucle, qui finirait par le tuer s’il s’acharnait à brûler ses réserves. Ils l’avaient même invité à aller voir un thérapeute. Mais Wilfred leur filait entre les doigts comme une anguille, ce fut à un point où pour les éviter, il ne rentrait même plus chez eux, acceptant des chantiers de plus en plus lointain.

Le temps pansait les blessures. Il lui avait fallu deux années avant d’être capable de supporter la douleur – cette douleur qui ne l’abandonnerait jamais. Il était rentré à Leeu, pour plus longtemps qu’un passage, pour quelques semaines.

Il avait dû prendre son courage à deux mains pour finalement lui rendre visite. Il s’était écroulé sur la pierre tombale, caressant du bout des doigts son nom, avant de parler des heures durant, le front collé contre la pierre fraîche, s’excusant à profusion de ne pas être venu la voir plus tôt. Il s’en voulait, évidemment. Il l’avait abandonné, dans son cercueil, là, sous terre. Il aurait dû venir lui rendre visite régulièrement.

Leurs amis étaient venus l’aider à remettre de l’ordre dans la demeure, ne tenant rigueur de ce qu’il avait traversé – s’ils avaient tous écopé de la mort d’Unathi, ils savaient aussi que rien ne pouvait surpasser la douleur de Wilfred. Ils avaient remis de l’ordre dans ses affaires, les triant avec soin. L’archéomage était tombé sur une lettre, qu’elle lui avait adressé, datée de quelques jours avant son départ. Il n’a jamais su se résoudre à l’ouvrir, ni à la lire.

Aujourd’hui encore, il la garde soigneusement dans ses affaires, où qu’il voyage. Peut-être se résoudra-t-il à l’ouvrir, un jour.




Dernière édition par Wilfred A. Hillburn le Dim 2 Jan - 18:31, édité 11 fois
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Franchement ce debut de fiche est *chef's kiss* hate de le voir en jeu, rebienvenue I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 422440023
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Allégeance : Opportuniste, il ira ou ses recherches le porteront.
Particularité : Il est polyglotte (Anglais, Afrikaans, Xhosa) mais connais aussi quelques bribes de Français et d'Arabe,de Troll et de Gobelbabil. Wilfred n'utilise que très peu sa baguette, habitué à l'utilisation de magie sans cette dernière et à fait ses thèses et doctorat sur la magie runique (maître)
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@Rory O'Connor Je n'aurais qu'une chose à dire. Et c'est Oui. I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 1215722860 IMPATIENTE DE RP AVEC TOI AUSSI !!! I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 941336645 I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 941336645

@Louis Travers t'es d'une telle douceur :ffpu: Merci beaucoup !

@Azra Shafiq avec plaisir et quand tu veux I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 1323145405 I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 1323145405 Merciii !

@Felicia Fawley OUI. ENFIN. FINALEMENT. Merci beaucoup !!! I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 736882016 I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 736882016
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mais...
CETTE CLASSE !!!
je...
WHAT ? DANCE DANCE DANCE
vraiment, il envoie du lourd ce perso F I O U I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 1215722860
re chez toi I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 736882016
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Frida Beckett
DEATH EATER
Frida Beckett
Date d'inscription : 16/04/2021
Messages : 162
Crédit : jojo, leslie (gif), astra (signa), dionysass (icons)
Âge : 77 ans, elle ne les fait pas (elle l'espère très fort)
Occupation : Vieux meuble du Magenmagot, d'abord en tant que juge avant d'être promue haut-juge parce qu'elle le vaut bien. Se plaît à dire depuis sa nomination que le Magenmagot, c'est elle. C'est faux, évidemment, c'est le Lord et le Lord est grand.
Allégeance : death eater since the beginning
Particularité : acariâtre
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Oh, j'avais failli passer à côté de ta fiche, du coup je viens avec la vieille hehe
Déjà, le fc, puis les dragons, puis le métier. Trop de classe DRAMAAAA
Re bienvenue I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 736882016
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Cette vibe, ces cheveux, quel homme I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 2951650651 I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 2951650651
Citation :
Durant sa jeunesse, il a eu l’opportunité de faire du polo magique. Les chevaux sont des animaux qu’il apprécie tout particulièrement,
Please need un lien avec Majid I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 1910853676
Rebienvenue I’m always ready to make a damn fool of myself. | Wilfred 736882016
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