BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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« …un souci avec les chrysopes. Leur couleur n’est pas bonne. Et d’ailleurs, t’aurais du utiliser un meilleur chaudron. Le tien est presque aussi ragoûtant que l’aisselle de l’oncle Ignatius. »

George fermait les yeux, essayait de se concentrer. Dans le « silence », c’était difficile. Son (abominable) acouphène était plus perceptible que jamais, engourdissant ses neurones. Mais ce n’était pas le pire : comment ignorer Fred, qui profitait du moindre moment de répit dans son cerveau pour se manifester, pour faire la danse du ventre ou hurler « Do the Hippogriff » à plein poumons -Fred avait toujours eu des goûts discutables en chanson. Pas étonnant qu’il soit constamment à bout de nerf. Encore s’il était bon chanteur… Pourtant ce serait mentir que dire que sa présence n’était pas rassurante la plupart du temps, et qu’il ne lui arrivait pas de la rechercher,  voire de la réclamer. Il n’avait pas d’ami ici. Ses anciens camarades lui en voulaient d’avoir pris la poudre d’escampette. Après tout, ils avaient tiré un trait sur lui tout comme lui l’avait fait avec eux. Et en trois ans dans les rangs de l’Ordre, il n’était pas parvenu nouer des liens avec ses « collègues » de manière profonde et/ou durable –ils finissaient toujours par subir les éclats de colère du Weasley. Ou -au choix-  s’emporter face à son immaturité et manque de discernement quant aux stratégies de l’Ordre. Bref : Fred était parfois une bénédiction pour George qui l’empêchait de sombrer dans une folie solitaire –du moins, c’était ce qu’il croyait. Qui ne le penserait pas fou en le voyant rire avec murs et insulter les arbres ? George était rempli de désillusions quant à sa propre santé mentale. Il se considérait en pleine forme.

Sa main se serra ; sa baguette pointait un chaudron en étain, qui était plein à raz-bord d’un liquide violâtre. Des bulles de la taille d’un œuf de dragon virevoltaient autour –prenant de plus en plus de place dans la pièce. C’était pas ce qui était écrit dans le manuel de potion, et il devait bien admettre que Fred n’avait peut-être pas tort cette fois-ci.

« Ça va exploser. Et dans ta face. » Fred s’interposa entre lui et le chaudron, avec un sourire malicieux jusqu’aux oreilles. George leva les yeux, grogna et fit un pas de côté. Ça faisait déjà un moment qu’il avait prévu de s’essayer à la fabrication de Polyjuice, entamant les démarches pour faire mariner les chrysopes. Il savait qu’il finirait par en avoir besoin tôt où tard –il n’avait pas pensé que ce serait si tôt. Le timing était parfait : Harry Potter était visiblement de retour parmi les vivants, et il devait absolument se faire sa propre idée sur la situation lors de son discours public. Il était à l’évidence hors de question de suivre les ordres du septième cercle  –pour changer. Il allait naturellement aller sur le terrain. Mais de là à marcher droit vers la mort ? George était prêt à sacrifier sa propre vie pour beaucoup de choses, mais pas pour un Harry Potter manifestement brainwashed. Il ne fallait pas être Merlin pour deviner que le homme aux lunettes rondes allait être surprotégé. Alors autant prendre ses précautions, surtout dans une mission de repérage. Il avait eu la bonne idée de conserver quelques cheveux de certains de ses précédents adversaires Death Eaters, en anticipant le jour où il voudrait s’essayer à la potion de Polyjuice. Pour ça, il avait de la marge.

Heureusement d’ailleurs, parce que là, il s’était vraiment planté.
Alors qu’il ajustait la quantité de peau de serpent d’arbre du Cap, la potion se mit à déborder de manière incontrôlée. « Gloups » Le chaudron bondit violemment pour se retrouver renversé à l’autre bout de la pièce.  « Je t’l’avais diiiiiis » chantonna Fred à son oreille, virevoltant au rythme des détonations et éclats de mini feux d’artifices. Une épaisse fumée à l’odeur pestilentielle (du style, relents d’œufs pourris) envahit la pièce. George se plia en deux, soudainement secoué d’une quinte de toux. Fred survolté, se roulait au sol, épris d’un fou rire.

Lorsque le nuage de fumée retomba, George se redressa difficilement, se frotta les yeux pour constater les dégâts. Résultat : une demi douzaine de chaises cassées, la salle d’entrainement complètement éclaboussée d’un liquide violet… tout comme Angelina Johnson, qui se tenait là, près de la porte, en gants de boxe. Elle avait visiblement bien choisi son moment pour rentrer. George fronça les sourcils. Tout d’abord vint l’agacement. Il faisait tant d’effort pour la fuir, elle finissait toujours par le rattraper. Elle ne pouvait décidément pas s’en empêcher –oui, on vous a dit que le Weasley était plein de désillusion. C’est d’un ton un peu trop agressif qu’il lâcha :  « Tu fais quoi là ? » Son regard se posa sur les bras nus d’Angelina qui étaient aspergés de liquide. L’inquiétude et l’affolement prirent rapidement le relais. « Il… il faut te nettoyer ça. » Il toussota, puis porta sa main à ses cheveux et réalisa qu’il n’avait également pas été épargné. Le liquide était gluant, épais, puant – bref, glamour. Mais surtout, il n’avait absolument aucune idée des effets d’une potion de polyjuice ratée à moitié finie sur le corps humain. Autant vous dire qu’il n’avait pas forcément envie de le découvrir.
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La nouvelle du retour d’un Harry complètement brainwashed avait bouleversé les membres de l’Ordre. Il régnait dans les couloirs du manoir ces murmures qu’aucun n’arrivait à faire taire tant l’incompréhension était à la hauteur de la situation. Hautement improbable. Ainsi, beaucoup avait besoin de voir la réalité de leurs propres yeux pour pouvoir l’appréhender correctement, l’assimiler et tenter, qui sait, de la comprendre un minimum. Pourtant, les ordres du septième cercle étaient clairs. Sauf cas exceptionnels, aucun ne serait autorisé à se rendre sur place pour assister au discours de celui qui survivait toujours. Il était évident que la sécurité ce jour-là en serait renforcée et que les membres de l’Ordre du Phénix seraient d’autant plus les ennemis numéro un. Et Angelina n’avait décidément pas très bien pris la nouvelle. Autant elle arrivait à comprendre le pourquoi de cette décision, autant elle détestait être mise sur la touche. Comme pour un certain nombre de ses anciens camarades, les liens qui l’unissaient autrefois au Potter lui tenaient à cœur, elle devait être là le jour où il apparaîtrait en public pour la première fois.

Dictée par la colère, une colère qui lui faisait bouillir le sang avec une telle intensité que les opalines avaient retrouvés leur sombre lueur, Angelina remuait la chambre qu’elle partageait avec Mafalda et Gabrielle de fond en comble, sous le regard de ses deux cadettes. « Angelina, tu devrais peut-être te calmer… » Suggéra la jeune Delacour alors qu’elle échangeait un regard inquiet avec la rouquine. La phrase n’eut pas l’effet escompté car les mots aussitôt prononcés, un râle de frustration traversa les lèvres de la bientôt trentenaire. « Oi, Angelina. » Les opalines croisèrent les yeux clairs de Mafalda et Angelina attrapa au vol les gants de boxe que sa jeune amie lui envoyait à la figure. Le message était clair. Les meubles de leur chambre n’allaient très certainement pas lui permettre de libérer pleinement sa spoliation. Et surtout, ils n’allaient pas résister bien longtemps aux coups apportés par la lionne déchainée. Alors avec un soupir, elle quitta la chambre, serviette d’entrainement et gants de boxe en main.

Ses pieds la trainèrent jusqu’à la salle d’entrainement du manoir, les opalines s’arrondirent d’étonnement quand elle entraperçut une chevelure qui ne cessait de la fuir depuis quelques temps. Et même si elle ne l’avouait pas, elle ne faisait rien pour que leur cohabitation dans ce manoir soit la moins étrange possible. La surprise ne dura que quelques secondes car à peine eut-elle mis les pieds dans la salle qu’une explosion l’aveugla pendant quelques secondes. Les yeux se fermèrent par réflexe et quand elle rouvrit les yeux, elle eut la désagréable surprise de voir un liquide gluant, malodorant la recouvrir. Les lippes s’étirèrent en une grimace dégoûtée. La question de George l’agaça autant que les minutes précédentes si bien qu’elle roula des yeux. « Je viens faire un Quidditch, ça ne se voit pas ? » Elle grogna en baissant les yeux sur ses fringues et sa peau recouverts de cette étrange substance qui n’était aucunement du jus de citrouilles. « Bloody hell, tu fais chier George… »  Oui, il faisait chier. Car en plus de cette potion visiblement ratée qui la recouvrait, il y avait ce sentiment qui lui étreignait la poitrine. Un sentiment aussi agréable que désagréable, le cœur battant dans un rythme qui n’avait plus rien de colérique. Il l’évitait et elle avait l’impression de l’avoir perdu, de le perdre une seconde fois. Des années où l’ambiguïté leur empêchait d’être ce qu’ils avaient toujours été. George et Angelina.

Le bégaiement du Weasley la fit relever les yeux. Elle arrivait à déceler dans ses yeux l’inquiétude qui venait subitement de remplacer l’agressivité devenue habituelle de George et les lèvres pincées se détendirent en une moue plus agréable. « Heureusement que j’ai emmené une serviette, non ? » Répondit-elle alors qu’elle lui montrait la petite serviette de toilette qu’Angelina prenait toujours avec elle pour ses entrainements de boxe. Il n’y avait pourtant pas l’ombre d’un sourire sur ses traits ébènes mais le regard adouci parlait pour elle. Il l’agaçait peut-être – plus involontairement que volontairement d’ailleurs mais il restait à ses yeux George, son George. Et ce malgré la culpabilité qu’il lui arrivait encore de ressentir quand elle repensait à ces quelques mois passionnés mais douloureux. « Regarde-toi, t’en as partout également… Laisse-moi t’essuyer tout ça. » Elle osa s’approcher Angelina, sans même lui laisser le temps de l’envoyer paître. Sans hésitation et sans lui laisser le choix, la serviette vint essuyer les bras de l’homme alors que sur les siens, le mélange persistait. Angelina évitait de toute évidence le regard azuré d’un homme qu’elle connaissait depuis toujours et pourtant, dans ses gestes, résidait cette tendresse évidente. Elle avait promis. Elle prendrait soin de lui, même s’il ne le voulait point. Même si elle le perdait.  

« T’avais pas d’autres endroits pour ton… ton quoi déjà ? C’était censé être quoi ta merde ? » Angelina s’éclaircit la voix alors qu’elle croisa quelques secondes l’azur, un sourcil interrogateur haussé sur son visage, l’ébène toujours recouvert de ce qu’elle appelait vulgairement sa merde, la serviette s'échouant alors sur les éphélides de George. « Ou c’était une simple tentative pour me faire disparaître définitivement ? » Il aurait alors tout le loisir de la fuir perpétuellement. Pour l’éternité.
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« Je viens faire un Quidditch, ça ne se voit pas ? » L’ironie dans sa réponse piqua George. Ses yeux s’attardèrent sur les gants -évidemment qu’elle comptait faire de la boxe. Il lâcha un soupir agacé. Angelina n’était visiblement pas enchantée non plus. Elle poussa un juron énervé en réalisant les dégâts de la potion. « Si tu cherches un balai, yen a un coincé dans le cul de George. » Fred. Ce n’était pas le moment. Les yeux de George s’arrondirent. Il n’en ratait pas une pour se manifester, lui. Fred haussa les épaules, pas peu fier de sa plaisanterie. « …  bah ouais, t’es raide comme un manche, tu t’es pas vu.  » Fred se tenait extrêmement droit en exagérant grossièrement la position de George, le menton rentré dans le cou. Une de plus et George lui en collait une.

«Heureusement que j’ai emmené une serviette, non ? » Angelina brandit la serviette qu’elle avait emmenée pour la boxe. «Regarde-toi, t’en as partout également… Laisse-moi t’essuyer tout ça. » Elle ne lui laissa pas vraiment le choix. « Euh… » Le contact de la serviette sur sa peau le gêna. Il eut un flash : de la lointaine époque où elle nettoyait sa peau avec minutie juste avant de lui appliquer ses pansements. Il demeura immobile alors qu’Angelina effectuait des délicats mouvements pour l’essuyer du mieux qu’elle pouvait. Malgré lui, ses yeux cherchaient le regard chocolat de la Johnson, sans le trouver. Il avait tendance à oublier qu’elle aussi, elle avait fait une croix sur lui.  Sa présence le rendait extrêmement mal à l’aise, à peine s’il arrivait à aligner deux pensées. Ils n’avaient pas établi de contact aussi proche depuis quoi, 2 ans ? C’était plus facile de fuir, de l’éviter, de s’enfermer dans le labo. De se perdre dans des substances et potions dénichées çà et là dans les ruelles sombres des villages aux alentours. De laisser Fred prendre le dessus dans sa tête, écrasant ses propres pensées. Tous les moyens étaient bons pour oublier les choses qui lui faisaient du tort… dont Angelina, qui, selon lui avait rouvert les plaies plutôt qu’aidé à les cicatriser. Stop. Les souvenirs ne demandaient qu’à ressurgir. Il les écrasait du mieux qu’il pouvait, interdisant son esprit de divaguer. Plus facile à dire qu’à faire. A son oreille, Fred émit un sifflement. « Tu m’expliques encore comment tu l’as laissé filer ? Elle est radieuse, même avec du jus de limace sur le visage. » Et pourtant, George, en proie à des sentiments contradictoires, faisait tout pour ne pas attarder son regard sur la brune.
Mais c’était plus fort que lui.

«T’avais pas d’autres endroits pour ton… ton quoi déjà ? C’était censé être quoi ta merde ? » George haussa le sourcil. « Ma merde ?! » Elle avait tiré une corde sensible. Il était beaucoup, beaucoup plus orgueilleux qu’à son adolescence. Son rapport à ses inventions avait totalement changé. Avant, il créait en compagnie Fred, et il en riait volontiers en cas de raté. A présent, il les faisaient par nécessité, tout seul, et ne supportait pas la critique. Si Angelina faisait bien attention aux ingrédients éparpillés un peu partout sur le sol, elle pourrait facilement deviner qu’il s’agissait de polyjuice. Evidemment, il n’allait pas le lui dire. Il ne manquerait plus qu’elle devine qu’il comptait l’utiliser pour voir Harry Potter et qu’elle ne lui fasse la morale.

« Ou c’était une simple tentative pour me faire disparaître définitivement ? » Il ne put s’empêcher s’esquisser un sourire moqueur face à sa remarque. « T’aimerais bien ? Désolé de te décevoir mais t’es encore en liste d’attente, j’ai d’autres ennemis bien plus dangereux que toi à exterminer d’abord. » Il bomba le torse, se tourna et balaya d’un geste de la main la salle dans un piteux état. Il éprouva le besoin de se justifier : « Ça, c’était très exactement le but recherché. A quelques détails près. » Mentit George. Elle le connaissait très bien. Assez bien pour très vite comprendre que la scène d’apocalypse violette et gluante était à l’évidence accidentelle. Mais ça, hors de question de l’admettre. « T’essaie d’impressionner qui là ? » Fred assistait à la scène avec un sourire amusé. George se sentit obligé d’ajouter maladroitement : « …c’est une potion de  diversion, pour créer la panique, aveugler l’ennemi et puer la mort. » Il allia le geste à la parole en se bouchant le nez. « On dirait que ça marche même un peu trop bien. »

Se retournant vers la brune, il constata qu’Angelina ne s’était toujours pas essuyée elle-même. «  Tu tiens vraiment à en découvrir les effets? »  George lui arracha la serviette des mains puis pointa sur elle sa baguette d’un geste distrait. «  Aguamenti. » Un puissant jet d’eau en jaillit, aspergeant intégralement Angelina. Certes, il aurait pu l’essuyer, ou y aller plus doucement avec le jeu d’eau.  Mais au moins, il était sur qu’il n’y aurait plus de trace de la potion. Les effets étant incertains puisqu’elle avait été interrompue, il manquerait plus qu’elle commence à se transformer en gnome ou que des cornes lui poussent sur la tête. Et puis aussi, il fallait le dire, il n’avait pas pu résister à l’idée de voir son visage se crisper et bouder. Oh ça va, elle l’avait cherché. George avait toujours aimé la taquiner, le problème était jusqu’à où ils allaient, parce qu’aucun ne lâchait l’affaire. Ca allait facilement jusqu’à la dispute, jusqu’aux cris, jusqu’aux insultes.

Il lui relança la serviette pour qu’elle puisse s’essorer. On ne peut pas dire qu’elle était vraiment utilisable, recouverte du liquide qu’elle avait préalablement essuyé sur George. « Maintenant que j’ai répondu à tes questions, j’ai un peu de ménage à faire si ça te dérange pas. Allez, ciao. » Il accompagna ces dernières paroles d'un geste de la main. Il lui tourna le dos -le cœur battant. Il savait que le moins de temps ils passeraient ensemble, le mieux ce serait pour eux deux. Ils n’avaient pas passé deux années à s’éviter pour tout foutre en l’air avec une énième dispute sur un coup de tête. Mais quelque part, il n’avait pas envie qu’elle parte. Il aimait penser que ses sentiments pour Angelina étaient définitivement éteins. Il avait peur de réaliser qu’ils étaient seulement endormis. Il lança un autre aguamenti en direction du sol cette fois-ci.
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Angelina ignora l’indignation de George alors qu’elle continuait à nettoyer les dégâts qu’il avait semé sur son passage et sur lui-même en particulier. Oui, elle qualifiait sa potion ratée de merde. C’était ce qu’il en était après tout. Autant mettre des mots sur les dégâts qu’il venait de causer dans cette salle d’entrainement qui n’avait rien demandé à personne, Angelina non plus d’ailleurs. La vérité pouvait lui déplaire mais Angelina s’en fichait foutrement bien. Ca ne ressemblait définitivement pas à du polynectar (de ce qu’elle en avait compris en observant les ingrédients dispersés un peu partout avec la désagréable explosion) ni à quoi que ce soit de connu. Conclusion, c’était bel et bien une merde sans nom.

Le sourire moqueur de George la fit sourire elle aussi de ce sourire similaire alors qu’elle écoutait sa réponse en s’éloignant de lui. Bien entendu qu’il avait ennemis plus importants qu’elle, elle le savait. Mais elle n’avait pas pu s’empêcher de faire une remarque subtile sur l’éloignement qu’ils s’étaient imposés silencieusement. Il la fuyait et elle ne faisait rien pour arranger les choses. C’était plus facile ainsi que de se confronter aux sentiments contradictoires qui agitaient encore son cœur et qui n’avaient visiblement pas perdus de leur superbe avec les années. Cela faisait des années qu’ils n’avaient pas été aussi proches et cette proximité retrouvée rappelait à Angelina l’époque où tous les deux s’étaient perdus dans des sentiments intenses l’un pour l’autre, un amour destructeur mais qui d’une certaine manière les avait faire revivre le temps de quelques mois. « Tu me déçois. Moi qui pensais que j’étais devenue l’ennemie numéro un de George Weasley. » Angelina roula des yeux alors qu’il assurait que toute cette cacophonie qu’il avait provoquée était prévue depuis le départ. Il semblait oublier que malgré le temps séparé l’un de l’autre, elle le connaissait bien Angelina. George faisait parti de ce cercle restreint qu’elle connaissait aussi bien qu’elle-même. Et même si les choses avaient bien changé depuis la paix, elle était encore capable de lire dans l’azur et de s’apercevoir quand il mentait. « Félicitations alors. Je suis ravie que ce bordel soit l’effet escompté. Tu es un grand potionniste, ça ne fait aucun doute. » Ironisa-t-elle. Bien entendu, elle le savait brillant. Elle n’avait aucun doute là-dessus. George Weasley n’avait peut-être pas été l’étudiant le plus sérieux mais il ne faisait aucun doute qu’il conservait tous ses talents pour quelque chose qu’il avait toujours jugé plus utile que Poudlard.

Non, bien sûr que non qu’elle ne comptait pas découvrir les effets d’un polynectar raté. L’instinct l’avait juste poussé à venir prendre soin de George en premier. C’était comme ça, elle avait la sensation que malgré les années, la peur de le retrouver comme elle l’avait retrouvée quelques années ne la quittait jamais réellement et elle avait toujours l’impression de devoir savoir s’il se portait bien. Malgré la distance, malgré ce qu’il s’était passé entre eux, malgré que George avait tiré un trait sur elle. Mais, ça, elle comptait bien le garder pour elle. Hors de question de lui dire qu’elle ne cessait de s’inquiéter pour lui. Qu’il comptait toujours. La serviette quitta ses mains sans la moindre délicatesse et elle avança d’un pas vers George, s’attendant à le voir l’imiter. Cependant, le contact ne vint jamais. A la place, elle eut la désagréable surprise de rencontrer un jet d’eau suffisamment puissant pour lui faire perdre l’équilibre. « FUCK OFF ! » S’exclama-t-elle quand l’aguamenti cessa enfin. Elle lui jeta un regard noir alors qu’elle attrapa la serviette avant de s’apercevoir que celle-ci était totalement inutile. Couverte de cette substance, elle ne pouvait pas lui servir à se sécher. Elle se retrouvait totalement trempée et George lui semblait plutôt fier de lui. Par la barbe de Merlin ce que ça l’agaçait ! S’il croyait qu’elle allait partir tranquillement sans faire de vagues, il se mettait le doigt dans l’œil. Elle ne comptait pas partir. Si elle était venue ici, c’était pour libérer sa frustration pas pour l’être davantage. Si quelqu’un devait partir de cette salle, c’était lui pas elle. Le voulait-elle seulement ?

Pour toute réponse, elle lui lança les gants de boxe qui rencontrèrent l’arrière de sa tête. Un discret sourire satisfait étira ses lèvres. Au moins, dans l’histoire elle n’avait pas perdu ses réflexes de joueuse de Quidditich. Cette simple constatation lui fit un bien fou. « T’es un abruti, tu le sais ça Weasley ? » Elle lança la serviette au coin de la pièce et s’avança vers lui. « Si tu crois que je vais te laisser tout seul après le carnage que tu viens de faire ici, tu te mets la baguette dans l’œil. » Elle lui jeta un coup d’œil le cœur battant et avant même qu’il ait pu dire quoi que ce soit, elle ajouta. « Je m’en fous que tu ne sois pas d’accord. Je reste un point c’est tout, rien à foutre si me supporter te dérange tant que ça. » Ca lui coutait de l’admettre, elle n’en avait pas rien à foutre. Elle ne souhaitait qu’une chose, retrouver ce qu’ils avaient tant partagés, retrouver ce qui les avait tant unis par le passé. Maintenant qu’ils étaient là ensemble, elle comptait bien rester et profiter du temps que leurs retrouvailles impromptues leur offraient. Elle attrapa sa baguette et elle lui offrit un sourire fébrile avant de se retourner. Bordel, il était bien le seul (autre que Lee évidemment) à réussir à étirer sur ses lèvres les rares sourires qu’elle offrait au monde et c’était à lui qu’elle les offrait ? Lui qui ne la voulait pas dans ses pattes ? Bordel de merde, Angelina. Le temps n’avait visiblement pas offert en sacrifice les émois que George lui faisait encore ressentir. Et puis George restait George. Qu’elle le veuille ou non, elle le savait inscrit en lettres capitales dans la liste des personnes qui comptaient, qui compteraient toujours. En silence, elle commença à lancer un aguamenti vers le sol.

Elle ne sut combien de temps ils restèrent là, à se tenir dans la même pièce, sans prononcer le moindre mot si bien qu’au bout de plusieurs minutes qui lui semblaient être une éternité, elle s’éclaircit la gorge et tenta maladroitement de commencer une conversation. « Alors comme ça… Tu veux aller voir Harry ? » Elle se retourna et haussa un sourcil. « Pas la peine de mentir. J’ai vu les morceaux de sisymbre sur le sol. » Angelina se retourna à nouveau, lui faisant dos, en se remettant à nettoyer la salle. « Je ne compte pas te faire la morale, j’ai autre chose à foutre que de te materner. Juste… » Elle prit une profonde respiration et amplifia le jet qui aspergeait la pièce d’eau. « Sois prudent… » Elle murmura. Elle espérait que cette recommandation inquiète se verrait dissimuler par le bruit de fond et elle se racla la gorge une nouvelle fois. « Laisse tomber. » Moins elle en disait, mieux ils se porteraient. Elle en était certaine. Soudainement, elle se retourna et aspergea George d’eau. C’était à son tour d’être trempé, elle ne voyait pas pourquoi elle serait la seule dans cet état. « Oups, ça m’a échappée. Désolée ? » Sauf qu’elle ne l’était pas désolée. Il l’avait cherchée après tout.
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