BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 art of curses (zamanca)

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MessageSujet: art of curses (zamanca)   art of curses (zamanca) EmptyJeu 30 Sep - 2:22

Le hibou était arrivé à la boutique peu après midi, se coulant au travers de la lucarne enchantée pour permettre aux oiseaux de venir déposer leurs courriers.
Bien que dépourvu de signe distinctif qui permettrait de le repérer au milieu une nuée, Zarya a assez eu affaire à lui pour savoir le reconnaître, alors qu'il atterrit sur le perchoir prévu à cet effet. La missive est brève, faite de très peu d'informations, ça danse autour sans vraiment expliciter - sans surprise. Elle n'aurait presque pas eu besoin de la lire pour en deviner le contenu, ce qui s'inscrit avec et sans encre sur le bout de parchemin. Une de ces affaires qui se taisent mais qui rapportent gros, et qui sont aussi souvent parmi les job les plus intéressants, si on excepte les expéditions. Elle déplore un peu de n'en avoir que si peu, ces derniers temps, plus entravée par les frontières difficiles à franchir même avec le privilège que lui offre la soit-disant pureté de son sang, que par la tenue de sa boutique. Elle s'y attendait, elle le savait quand elle a choisi de venir s'installer au Royaume-Uni malgré la dictature et les horreurs qui se taisent.
La lettre disparaît dans sa poche - plus définitivement plus tard, d'un incendio ou de quelque manière qui n'en laissera pas de trace. Pas devant les yeux de la personne qu'elle emploie dorénavant à mi-temps pour l'aider à tenir la boutique et vendre ses artefacts pour qu'elle puisse se concentrer davantage sur son travail de briseuse de sorts, maintenant qu'elle s'est trouvé une certaine clientèle.


Si la pluie a cessé de tomber lorsque Zarya traverse les rues de Londres, quelques heures plus tard, le ciel tient toujours de cette chappe d'un gris si uniforme qu'il en devient presque éblouissant. Le regard, droit et franc, s'intéresse parfois au contenu des quelques vitrines devant lesquelles elle passe - quelques vêtements à la pointe de la mode moldue actuelle, les nouveaux volumes exposés dans une librairie, quelques autres pâtisseries intéressantes. Des tableaux animés que seul son regard semble trouver au travers de hautes vitres, la foule autour pas consciente des trésors sorciers que dévoile la Galeria Nicodemo Serafim.
Et encore moins de ceux qui s'y trouvent à l'abris de tous, soigneusement conservés dans des couches de secrets et de lourds sortilèges de protection.

Zarya ne s'arrête pas. Ses bottes claquent sur le bitume au rythme régulier de ses pas alors qu'elle poursuit son chemin : elle tourne au coin de la rue pour s'engouffrer dans une autre plus étroite, longe le bâtiment jusqu'à une porte comme beaucoup d'autres. En apparence, tout du moins. Elle sait, sans en savoir la mesure, qu'invisible, un important réseau de sorts y a été tissé pour protéger la galerie d'intrusions indésirées. Politesse et respect basique exige, elle n'a pas fait montre de quelque curiosité que ce soit à l'égard des enchantement placés. On lui demanderait déjà son expertise s'ils la voulaient quant à leur résistance et leur étanchéité face à de potentiels voleurs, mais elle ne doute pas de celle de Fausto et de son expérience significative dans le métier.
Elle toque et la porte s'ouvre peu de temps après sur un visage connu. "Je viens voir la nouvelle pièce," elle annonce une fois entrée et hors de portée de potentielles oreilles indiscrètes.

On la mène jusqu'à une pièce à l'arrière de la galerie, sans qu'elle n'ait à y paraître - simple précaution d'usage. Délaissant sa veste sur un siège, Zarya prend le temps d'en faire le tour, s'attardant sur un tableau religieux dont elle a toujours apprécié l'intensité de la scène et l'harmonie des couleurs. Les sujets s'animent davantage face à l'attention, l'un s'apprêtant à lui adresser la parole lorsqu'elle entend un bruit de pas. "J'ai presque cru attendre," elle lance lorsqu'ils sont assez près, d'abord sans interrompre la ligne qu'elle était occupée à repeindre du regard. C'est faux, évidemment. On ne peut pas qualifier le bref temps écoulé depuis qu'elle est arrivée d'attente.
Satisfaite de son étude elle se retourne, préférant Salamanca au tableau, un sourire léger mais amusé pour orner le coin de ses lèvres. "Même si ça en aurait valu la peine." La taquinerie est facile, déteint sur le compliment qui l'est plus encore.
"On m'a dit qu'il y a une nouvelle œuvre à vérifier ? Des doutes particuliers ?" Elle embraye tout de même assez rapidement sur la raison de sa venue. Work first, she tends to think - le temps de la détente et des conversations peut venir après, ou en même temps qu'elles discutent de ce pourquoi on l'a appelé, tant qu'elle n'a pas besoin de faire preuve de concentration. Et elle doit dire être toujours curieuse des pépites qui se retrouvent entre les mains de l'Angelus, plus encore qu'accrochées aux murs de la Galerie. Même si sa spécialisation n'est pas à l'art religieux, contrairement à eux, elle sait apprécier une oeuvre - qu'elle soit artistique, ou faite de magie, dansant à la surface.



Dernière édition par Zarya Khan le Dim 23 Jan - 20:10, édité 1 fois
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Salazanca Medeiros
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Salazanca Medeiros
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MessageSujet: Re: art of curses (zamanca)   art of curses (zamanca) EmptyDim 16 Jan - 4:48
Salamanca ne sait pas si c’est l’ennui général ou bien un intérêt véritable qui la fait se pencher sur l’histoire de l’art avec autant d’ardeur, mais peu importe ce que c’est, ça fonctionne. Elle en est certainement la première étonnée – si elle avait toujours trouvé l’idée intéressante, il ne lui aurait jamais effleuré l’esprit de travailler dans une galerie d’art, et encore moins d’y fournir plus que le moindre effort. Mais les bouquins recommandés par Fausto s’enchaînent, et les petits tests de Sainte Juste lui apparaissent plus comme un challenge amusant que comme une corvée. C’est loin de l’adrénaline et du rush que lui procuraient le ring, mais c’est suffisant pour lui changer les idées lorsque les soirées n’y parviennent plus. C’est en partie la raison pour laquelle elle a offert d’accompagner Zarya lors de l’analyse de la nouvelle pièce; l’autre raison, c’est Zarya elle-même. En plus de la joliesse de la briseuse de sorts (Salamanca ne perd jamais le nord à ce sujet), celle-ci est une ressource non négligeable d’informations en ce qui concerne une panoplie de types de malédictions, et elle a l’avantage de ne pas tout aller répéter à sa mère. Ni à Fausto, d’ailleurs, et ce genre de discrétion n’a pas de prix. Elle n’a absolument aucune envie de répondre aux lettres curieuses (et remplies de questions suspicieusement pointues) de sa mère, merci bien.

Elle attend l’arrivée de Zarya dans la boutique, derrière le comptoir lorsqu’il n’y a pas de clients, un épais livre sur l’art magique du quinzième siècle calé sur les genoux, un téléphone moldu dissimulé entre deux pages. Ce qu’elle étudie est intéressant, bien sûr, mais pas tout à fait autant que les SMS envoyés par sa (douce) moitié, qu’elle voit beaucoup moins qu’elle ne l’aimerait. Elle s’imaginait, en le suivant à Londres, qu’il y aurait plus de fêtes et moins d’obligations. Une belle illusion. « Salamanca. La voix la fait sursauter, et elle s’empresse de refermer l’ouvrage sur le téléphone. La spécialiste est arrivée. Fantastique ! » Laissant la boutique déserte aux bons soins de l’autre employé, elle franchit la porte vers l’arrière-boutique, déposant le livre en chemin. La salle des coffres est dissimulée derrière une porte discrète, le plancher et les murs tapissés de sorts de protections et de dissimulation qui garantissent la sécurité des objets en transit. D’un trousseau de clé, elle tire une petite clé argentée pour ouvrir un tiroir métallique, duquel elle tire une boîte de bois à l’allure somme toute banale.

Elle a hâte de voir Zarya – la caisse sous le bras, elle traverse rapidement le couloir jusqu’à une salle de réunion plutôt coquette, où la silhouette élégante de la briseuse de sorts attend déjà. « Je t’assure que de mon côté, ça n’était pas perdu, répond-elle avec un clin d’œil aguicheur. J’espère que ça va te plaire. »  La boîte, glissée sur la table, s’ouvre presque comme une fleur : Salamanca tourne le mécanisme et les parois se détachent les unes des autres pour permettre une meilleure vue de la statuette, qui repose sur un socle recouvert de velours sombre. « Celle-là nous a été donnée, plutôt que vendue. Une statuette de Saint-Antoine, abîmée par le temps, si délavée qu’on n’arrive même plus à deviner la couleur de ses habits. Les propriétaires parlaient d’une malédiction – ils n’ont pas vraiment voulu expliquer à Fausto. » Une moue équivoque (les gens très superstitieux sont très portés à blâmer leurs malheurs sur des objets, et non sur eux-mêmes), avant de poursuivre : « Il y a bien… quelque chose, mais difficile de dire si c’est une malédiction, un sort de protection de la statuette elle-même… Sal hausse les épaules; elle n'en sait rien - c'est ce qu'on lui a dit. Elle se penche au-dessus de l’idole, comme si une vue différente pouvait lui révéler quelque secret. Personne n’y a touché à mains nues. Pour le moment, rien n’est arrivé, mais on ne l’a reçue qu’il y a deux jours. » Il y a bien quelques mesures en place pour contenir de nombreux types de magie, dans la pièce – ils ont après tout l’habitude de manipuler une multitude d’objets plus ou moins magiques, et plus ou moins dangereux. « Fausto a mentionné le pouvoir des croyances. Qu’à force de penser l’objet maudit, il aurait fini par l’être ? Je ne pense pas qu’il avait l’intention de t’en parler… mais je trouvais ça intéressant. C’est possible, tu crois ? »
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MessageSujet: Re: art of curses (zamanca)   art of curses (zamanca) EmptyMer 26 Jan - 16:37

L'attente dans la salle de réunion de la Galerie est brève et, malgré la taquinerie qu'elle a lancé à l'intention de Salamanca, Zarya ne la qualifierait à vrai dire même pas d'attente. Pas quand il y a tant à voir et admirer dans la pièce dont les murs s'ornent d'oeuvres rares, voire même uniques pour la plupart. Même si sa spécialité n'a jamais été l'art religieux chrétien et occidental - même si elle s'est un temps intéressée aux oeuvres orthodoxes russes - sa place dans l'histoire des arts européens est telle qu'elle n'a pu passer à côté durant ses études. Elle en sait assez pour apprécier et savoir estimer la valeur - culturelle, plus que marchande - du tableau dont elle détache le regard sans se presser pour le poser sur Salamanca et son clin d'oeil aguicheur. Un sourire vient courber le coin de ses lèvres alors qu'elle s'approche à son tour de la table. "Je n'en doute pas," elle répond, certaine que l’œuvre lui plaira – le regard, pourtant, reste posé sur Salamanca juste assez longtemps pour laisser planer le doute quant au sujet de ce qui lui plairait. A harmless tease, too easy not to do it, once again. Not when they both enjoy playing that game. Qui pour nier son charme, de toutes façons ? Certainement pas elle.

Malgré le ton léger et la compagnie agréable, Zarya tourne rapidement la conversation sur la raison de sa venue que renferme, elle le devine, la boîte en bois déjà déposée sur la table entre elles. Le mécanisme tourné, les parois s’ouvrent et se détachent pour dévoiler une statuette de Saint-Antoine. Pâlie par les années, elle se détache du velours sombre dans un contraste net, plus flatteur pour l’œuvre que si les couleurs avaient gardé davantage de l’intensité ternie de couleurs écaillées. Faisant d’abord une fois le tour de la table et de l’objet pour l’observer sous tous les angles pendant que la galeriste lui explique les circonstances qui l’ont menée entre leurs mains, elle s'arrête finalement aux côtés de Salamanca. Un regard en biais, un peu amusé, accompagne sa première remarque. "Après tout ce temps passé à traiter avec des oeuvres ensorcelées, j'espère bien que personne n'y a touché à mains nues s'il y a des doutes quant à une possible malédiction. Est-ce que quelqu'un l'a manipulé d'une autre manière ?" Le sérieux revient après la taquinerie. Elle n'est pas inquiète à ce sujet, se doute des protections importantes dont doit être tapissée la Galerie pour assurer la protection de tous et des oeuvres magiques qu'elle garde, mais mieux vaut avoir tous les éléments disponibles. Et si malédiction il y a, savoir sur qui garder un oeil par pure précaution.

Son regard revient à la statuette, et elle se penche pour l'observer d'un peu plus près. Scrute un moment les traits immobiles et les draperies figées de ses robes ecclésiastiques. "Pour répondre à ta question, oui, il est possible que Fausto ait raison. Quand on travaillait ensemble, on était aussi tombés sur un cas de malédiction similaire. Bien sûr, il est difficile de savoir si c'est vraiment le cas, s'il s'agit simplement de superstitions, ou si une malédiction ou un sort a été lancée en cours de route mais... Les croyances et surtout les convictions ont un pouvoir propre avec la magie, alors leur accumulation au fil du temps peut créer de bien étranges choses." Manifesting stuff is a thing, she's come to learn.

Récupérant son sac, déposé sur l'une des chaises à son arrivée, elle se tourne à nouveau vers Salamanca. "L'atelier est libre ? J'avoue être assez curieuse de découvrir les mystères qui entourent cette idole." La demande tient plus de la rhétorique, sachant qu'elle était attendue pour venir travailler sur la statuette. Si elle préfère d'ordinaire son propre atelier, la procédure habituelle de l'Angelus préfère la voir travailler ici, généralement. Compréhensible, quand il s'agit d'oeuvres de valeur. Encore plus lorsque la légalité de leur possession est parfois floue ou circonstanciée. Ca lui convient, néanmoins. L'atelier est calme, soigneusement créé par Fausto, et elle sait maintenant le matériel qu'elle doit apporter pour correspondre à ses méthodes de travail.
Un sourire en coin vient ourler ses lèvres de cette assurance tranquille, les graves de sa voix appréciateurs. "D'autant plus en aussi bonne compagnie. J'aurais sans doutes d'autres questions, et je suppose que toi aussi, si tu veux assouvir ta curiosité." C'est léger et un peu amusé. Elle sait l'intérêt de Salamanca pour sa discipline, et peut-être plus largement pour les affaires de la galerie.

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