Date d'inscription : 12/07/2019 Messages : 1250 Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif. Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause. Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
| | | Tu jettes un dernier regard perplexe à ton reflet dans le miroir. Tu avais écourté ta journée de travail pour avoir suffisamment de temps à consacrer à ta tenue, et voilà que maintenant, tu étais aussi hésitant qu’il y a encore une heure. Cela faisait une éternité que tu ne t’étais pas senti aussi fébrile. Il faut dire aussi que cela faisait une éternité que tu ne t’étais pas rendu au moindre date, comme disait Rodolphus. D’ailleurs, c’était uniquement de sa faute à lui si tu en venais à te retrouver dans cette situation des plus inconfortables. Au détour d’une conversation à la cafétéria du Ministère, il avait eu la drôle d’idée de t’inscrire à un blind date sorcier. Tu n’avais alors absolument aucune idée de ce que cela pouvait bien être. Mais ton vieil ami s’était fait un plaisir de t’expliquer les subtilités de ces rencontres très à la mode chez les moldus, et qui commençaient à devenir populaires au sein de la communauté sorcière. Peu emballé à l’idée de faire la conversation à quelqu’un que tu ne connaissais absolument pas, c’est uniquement après avoir misé sur la mauvaise face du gallion, que tu finis par accepter.
Une fois plus ou moins convaincu par ta tenue, un pantalon bleu roi et une chemise blanche très sobre, tu transplanas vers le Chemin de Traverse. Le rendez-vous devait avoir lieu dans un grand café très en vogue, que Rodolphus t’avait recommandé à maintes reprises. D’ailleurs, en parlant de ton comparse, celui-ci t’attendait déjà devant la porte de l'établissement. “C’est que t’es canon comme ça, mon vieux. Je suis sûr que tu vas faire des ravages. Tu m’excuseras, j’ai pas le temps de rester pour t’encourager, mais tu verras le principe est très simple, tu suis la file de droite et tu vas attendre dans la pièce correspondante. Allez bonne soirée ! Et n’oublie pas que demain, tu devras tout me raconter jusque dans les moindres détails. Enfin, non peut-être pas tous les détails non plus, mais voilà tu comprends ce que je veux dire hein.” Un dernier clin d'œil complice pour la route et Rodolphus s’en alla gaiement dans la direction opposée.
Bon, maintenant que tu te retrouvais tout seul dans l’arène, c’était à toi de jouer. Tu inspires longuement, tu te passes machinalement une main dans les cheveux, puis tu te décides à pousser la porte d’entrée. Conformément à ce qu’avait dit Rodolphus, tu te glisses dans la file de droite et tu suis le chemin jusqu’à la salle attenante. La plupart des tables sont déjà occupées. Il n’en demeure qu’une seule avec une chaise libre. Lorsque ton regard se pose sur le dos de la sorcière déjà attablée, tu sens les battements de ton cœur s'accélérer inévitablement. La longue chevelure brune que tu distingues appartient donc à ton blind date. Bien. Tu prends une nouvelle inspiration, puis tu t’élances en direction de la fameuse table. Tes mains quelque peu tremblantes se posent sur le dossier de la chaise que tu entreprends de tirer vers toi. Avant de t’asseoir, tu te décides à saluer celle avec qui tu allais passer la soirée. “Bon-” Tu t’arrêtes brusquement alors que ton regard se pose sur son visage. Elle paraît si jeune, que tu ne serais pas étonné qu’elle soit moitié moins âgée que toi. Sous le choc, tu te laisses choir sur ta chaise. “Bonsoir. Je ne suis pas certain d’être au bon endroit.” Mais ce qui était sûr c’est que tu commençais à douter très sérieusement des intentions de Rodolphus Lestrange. |
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