BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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MessageSujet: ALTA #1 | Knowing.   ALTA #1 | Knowing. EmptyLun 5 Aoû - 22:36
début 07.2006 — boutique henare
As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur ; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine. Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
De la famille Harris, Hauata préfère Noam. Le gosse qu’il a hébergé, aidé, soutenu, pendant des années reste dans son cœur quelque chose comme un fils adoptif. (Encore un.) Un gamin perdu, qui avait juste besoin d’attention, qu’on l’écoute, et qu’on estime ses histoires de quidditch comme étant aussi importantes que des théories sur les runes. Noam, Hauata lui trouvait toutes les qualités, lui prêtait toutes les capacités, lui promettait toutes les chances du monde. Tous ses rêves allaient se réaliser, lui disait-il à l’époque, avec l’innocence naïve que ne devrait pas avoir un homme qui s’est brûlé les ailes à suivre ses rêves. Il l’a soutenu comme un con, ce gamin. Chaque fois que Noam lui disait comment son père ne le soutenait pas, Hauata reprenait une nouvelle couche de foi aveugle et d’enthousiasme sourd.
De la famille Harris, Hauata préfère donc Noam à Alden mais, depuis dix ans, c’est la face bien plus vieille qu’il voit le plus souvent.
Dix ans qu’il a pas vu Noam passer la porter de sa boutique, dix ans qu’à la place le père passe parfois, fait des achats, pose des questions, ils débattent de magie maorie, marchande des trucs dans l’arrière-boutique… Ça n’a pas le millième d’intérêt des histoires que Noam ramenait de Hogwarts, mais ça Hauata ne lui dit pas.

Surtout pas aujourd’hui parce qu’aujourd’hui Hauata a une question pour le professeur Harris. Ce n’est pas à propos de Noam, mais presque. Un autre gamin, un autre disparu, il y a moins longtemps. Et il ne sait pas trop comment le dire, l’articuler, le signer… Ce n’est pas que M. Harris lui fasse peur, pas vraiment. Ce n’est pas que les intellectuels, les hommes sérieux, calmes, avec des lunettes, impressionnent Hauata mais… un peu quand même. Dès qu’il lui explique chose, il a l’impression qu’il va le corriger et l’engueuler, et il se prend des sueurs froides rien qu’à parler maori devant lui. Alors que lui a vécu vingt ans là-bas alors que Harris… D’après son fils, pas si longtemps.
N’empêche, Harris, il est pas si facile à aborder. Il a l’air sérieux, il a une réputation de professeur sévère, et pour ce que Hauata en sait, les professeurs sévères ont une baguette en bois et te frappent avec quand tu te trompes. Et Hauata se trompait souvent, à l’époque. Jusqu’à ses quatorze ans, et pas parce qu’il a arrêté de se tromper mais parce qu’il a arrêté d’aller à l’école. (Rien qu’écrire des notes pour l’individu lui fout les jetons, tant il a peur de cumuler les fautes.) Et maintenant, maintenant il travaille à la DSH et ça n’arrange rien. C’est le lieu de toutes les peurs de Cat, et même s’il ne commençait pas à trembler dès qu’on parlait d’Harris (contrairement à la Carrow), il n’avait pas non plus l’air de le porter dans son cœur.
Et vu la bête froide qui a abandonné un gamin comme Noam, ça ne devait pas être réciproque.
De fait, Hauata a presque peur que le mec ne se souvienne pas de Cat. Heureusement il a l’air assez sérieux et déconnecté pour que, au moins, ses questions ne lui retombent pas sur la figure. Le maori attend cependant longtemps… de fait, la dernière minute, avant de lui parler. C’est quand il lui tend le paquet avec son achat qu’il demande, presque désinvolte, comme si de rien n’était :
« Au fait, vous avez retrouvé la trace du petit Catmack ? » Et un sourire commercial, pour aller avec. Comme si sa santé mentale n’en dépendait pas.
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MessageSujet: Re: ALTA #1 | Knowing.   ALTA #1 | Knowing. EmptyMar 6 Aoû - 21:27
début 07.2006 — boutique henare
As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur ; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine. Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Il y a eu plusieurs victimes de la démission paternelle qu’a posé Alden à la mort de sa femme. La première étant bien évidemment Noam, puis, ensuite, par ricochet, les personnes qui ont dû s’occuper du gamin quand lui oubliait ses obligations comme d’autres oublient leurs runes — les cancres ; eh bien il était le cancre du parenting. Dans cette longue liste on y trouve ses propres parents, puis quelques élus triés sur le volet qui ont pu entendre pendant des heures le gamin déblatérer sur le Quidditch, ou un quelconque autre sport idiot, ou bien sur quel mauvais père il pouvait bien être (Alden n’avait absolument aucune idée de ce qu’une conversation avec son fils pouvait ressembler, les leurs tournant souvent court au bout de quelques phrases). Entre ces personnes, Alden préférait Simone à Hauata.
De loin.
De très loin.

Ça aurait pu être pour beaucoup de raison : celle du petit intello (pas si petit que ça) à lunette qui avait toujours un peu peur que le grand baraqué de l’école vienne lui faire tomber ses livres. Et Hauata le dépassait d’une petite dizaine de centimètres en hauteur, d’une large trentaine en largeur alors autant dire qu’il aurait été compréhensible que les Kill Bill sirens s’activent devant cette armoire à glace. Mais ce n’était pas pour ça. Ce n’était pas non plus parce que Noam avait volontairement sous son nez donné au muet un cadeau de fête des pères avec un grand sourire (sale gosse). Il s’en moquait bien, s’il le voulait comme père il avait qu’à le supplier de l’adopter. Ce n’était pas non plus parce qu’à une certaine époque une bonne partie des affaires Maoris du géant lui semblait avoir été acquise de façon plutôt louche. Ni parce qu’il avait l’impression de faire chier le propriétaire de la boutique à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, pour des remarques, ou même des corrections de son maori (« Ah vous traduisez ainsi ? Amusant, personnellement j’aurais préféré une participiale. Mais après vous avez grandi là-bas, il y a des idiomes qui doivent m’échapper. ») (des choses tout à fait polies et civilisées en somme).
Non, il préférait Simone parce que elle ne semblait pas dans un état constant de jugement face à lui. Il avait l’impression de lire dans ses yeux clairs tout le mépris qu’il pouvait porter pour le père raté.
Qu’il aille se faire foutre. Il avait cru, un moment, pouvoir partager quelque chose avec Hauata à la mort de sa femme. Peut-être qu’il comprenne une partie de son désespoir. Sans que rien ne vienne.
Peut-être était-il simplement paranoïaque. Peu importait, sans le détester, il y avait toujours un léger malaise. Malaise qui ne l’empêchait pas de se rendre dans la boutique, de signer avec l’individu (Alden avait l’habitude de parler toujours comme son interlocuteur), de jeter un œil aux artefacts maoris qu’il lui mettait de côté, d’en acheter parfois — c’était souvent là où ils parlaient traduction et qu’Alden se permettait quelques remarques à haute voix, jamais bien reçue, étrangement. (Il fallait dire que Hauata n’avait rien d’un intellectuel… aucun diplôme, rien…)

Là, la conversation avait été assez simple, brève, et il s’apprêtait à partir avec un achat quand il vit, au visage du boutiquier, qu’il allait demander quelque chose (peut-être se croyait-il discret, mais malgré tout ce que le géant voulait sans doute croire, Alden était plus habitué aux gamins que lui, et il savait très bien remarquer une personne qui voulait dire quelque chose). Il se crispa légèrement, en sentant un mal de tête venir — la journée avait été longue, il ne pouvait même pas s’accrocher aux futurs congés comme il n’y en avait pas, et il ne savait pas s’il avait la force d’endurer d’éventuels reproches. Parce qu’il n’imaginait pas autre chose, étrangement, venant de la part de Hauata.
Mais ce que les mains signèrent n’était pas du tout ce à quoi il s’attendait. À tel point qu’il répondit à haute voix : « Cat ? » Avant de se rendre compte de sa connerie, et de finir, très rapidement son exclamation : « …mack. Ah, Francis. » Il acquiesce, un peu dans le vide, réajuste ses lunettes sur son nez avec le plat de son index. Il se rappelle du môme. Bien sûr, avec sa mémoire ça aurait été bien culotté d’oublier les noms et visages des gamins qui sont passés par la case Damocles. Il leur devait au moins ça, de se souvenir d’eux. Son visage se trouble un instant, il entrouvre les lèvres, avant de ses les mordre. Il hausse les sourcils avec un soupir et ses mains se délient : « Je ne suis pas préposé aux recherches des fugueurs. Je suis juste professeur d’histoire. » Sa gestuelles est impeccable, mais avec un côté presque académique étrange, qui retire une part des sentiments et de l’emphase de la MSL. Comme s’il parlait avec une voix de robot. Compréhensible, mais sans nuance émotionnelle. À force de cloisonner son esprit, ça avait fini par avoir une atteinte sur sa façon de s’exprimer en signe. « Je suppose que vous le saurez si on le retrouve. Même avant moi. Par votre ami, là. » Le regard est assez équivoque. Il a presque l’impression que Hauata cherche à avoir des informations sur le gosse. Alden priait pour que jamais ces types là ne remettent la main sur lui. « De toute manière qu’est-ce que vous allez lui faire si vous le retrouvez ? » Son cœur bat à cent à l’heure d’imaginer justement ce qu’ils pourraient lui faire. « Ce n’est qu’un gamin. » Il essaye de faire en sorte que ce soit méprisant, mais en signant c’est difficile. Et peut-être que son visage trahit une part de pitié.
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MessageSujet: Re: ALTA #1 | Knowing.   ALTA #1 | Knowing. EmptySam 10 Aoû - 14:45
début 07.2006 — boutique henare
As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur ; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine. Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Harris, comme Ruth, lui répond toujours avec des signes. Contrairement à Ruth, cependant, Hauata n’aime pas quand le professeur fait ça. De fait, il est toujours mal à l’aise avec lui parce qu’il a une façon de parler, avec les signes, si froide et droite qu’elle devient malaisante. Tous les autres sont emphatiques, même Cat était plus franc quand il signait que quand il parlait, c’est ce qui a permis à Hauata de mieux le comprendre, certaines fois. Et on pourrait croire que quelqu’un comme Harris, si doué dans toutes les langues, y comprit la langue natale de Hauata, pourrait mieux parler la MSL. Pas du tout. Et chaque fois, Hauata a l’impression de parler à un robot.
Sauf que cette fois, des mots échappent à Harris, et cette fois-ci ils sont chargés d’émotion.
Parce que Hauata est peut-être muet mais il n’est pas sourd. Et l’émotion, il l’a bien sentie dans la voix du professeur. Elle ressemble à la sienne propre, s’il pouvait dire le prénom de son garçon.

Le cœur de Hauata bat plus vite, alors que l’autre se recompose et se reconstitue un calme, visiblement, à l’aide de ses lunettes et de ses signes qui reviennent, froids. Cela ne trompe pas assez cependant, parce que Hauata est muet mais il n’est pas aveugle, et il sait lire un regard ému quand il en voit un. Peut-être parce que c’est la première fois qu’il voit le robot runique être aussi affecté, comme quoi il n’est pas complètement insensible. Simone lui a déjà dit, plusieurs fois, qu’Alden était plus doux qu’il ne laissait paraître, sans que cela ne le convainque jamais.
« Bien sûr, on ne doit pas vous tenir au courant, » réplique-t-il au juste professeur d’histoire sans pouvoir retenir cette petite pique. La pique lui est vite renvoyée : l’évocation de Tamati fait son petit effet et le Henare se tend et se redresse derrière son comptoir, mal à l’aise. Le regard que lui lance maintenant Harris est presque suspicieux. Le père abandonne son fils et voilà qu’il vient croire que Hauata serait de la même trempe ? Qu’il irait fouiner pour aller perdre un gosse ? Non, jamais. Jamais. Jamais !
Il a envie de hurler mais sa bouche reste close alors que ses doigts refusent de trembler.
« Je ne vais rien lui faire, » retorque-t-il, sans parvenir à retenir la véhémence de sa défense. « Je… » Il hésite, jette un regard à la porte de la boutique. Ils sont seuls, ils sont seuls mais si quelqu’un rentre, regarde par la fenêtre… Ses gestes se font plus petits, plus discrets. Le grand génie Harris peut bien comprendre même comme ça, n’est-ce pas ? « Je m’inquiète juste pour lui. » Les lèvres se pincent, les doigts se font plus rigides, comme pour camoufler la réelle émotion derrière. « Il a travaillé ici et c’était un bon garçon. » Juste ça, un bon garçon, n’est-ce pas ? Il bossait bien, c’est tout. C’est pas interdit, ça, quand même ?
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MessageSujet: Re: ALTA #1 | Knowing.   ALTA #1 | Knowing. EmptySam 10 Aoû - 15:59
début 07.2006 — boutique henare
As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur ; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine. Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Oui, clairement, il préférait Simone. Peut-être parce qu’il couchait avec Simone ? Ou peut-être parce que la joie que mettait Hauata à le mépriser finissait toujours par devenir gênante. Alden supportait mal le mépris, quand il était dirigé vers sa personne, mais avait appris à le tolérer quand il venait de personnes hauts-placées qu’il ne valait mieux pas énerver. De la part d’un boutiquier minable ? C’était un peu fort de café. Et que Hauata ait été un soit-disant héros en Nouvelle-Zélande, il s’en foutait royalement. C’est d’ailleurs ce qu’il avait dit à son gamin, quand il était rentré un soir en vantant les superbes qualité de Hauata le… « Ça s’appelle du vol, et c’est mal de faire ce qu’il a fait. Tu aimerais qu’on te prenne ta voix Noam ? De toute manière vu où il a atterri… Héros mon cul ouais. » La fin était en latin, histoire que Noam ne comprenne pas. Mais il avait saisi l’idée générale et n’avait plus parlé pendant une semaine. Tant mieux, enfin un peu de silence. Mais alors s’il y avait quelque chose qu’il appréciait encore moins que le mépris, c’était bien qu’on lui mente. Et par Zeus, des années de professorat l’avaient habitué à cette petite tendance. Quand Hauata signe, brusquement, qu’il ne ferait rien à Cat, Alden se permet de hausser les sourcils, soulignant son air pas convaincu pour une noise.

L’embarras du Maori qui regarde par la fenêtre d’un air angoissé, comme lui pouvait le faire parfois, lui passe par-dessus la tête, de même que son hésitation. Et son aveu le laisse froid. Il roule des yeux, comme s’il avait affaire à un gamin qui tenterait de le persuader qu’il avait fait ses devoirs mais que le hibou de la voisine avait mangé sa copie. Et la suite n’aidait guère.
Peut-être que Hauata regardait de haut les pères ratés, mais Alden ressentait le même mépris pour les esclavagistes. Il a un petit rire, sonore, tendu par tout le stress qu’Alden accumulait sans cesse sans jamais parvenir à le relâcher, avant de reprendre, toujours avec la même sécheresse : « Je ne dirais pas bon garçon, ce serait plutôt bon esclave, vu ce que j’ai compris de sa situation ici. » Alden n’était pas du genre à atténuer ses propos par un quelconque sourire, non, il laissait les choses durer, s’appesantir, comme s’il voulait que le géant puisse sentir sa colère. « C’est étrange d’ailleurs, je ne vous aurais pas cru du genre à avoir des serviteurs, Henare. C’est de trop vivre avec les anglais qui vous a fait cet effet ? »

Puis, finalement, il s’arrête, réajuste ses lunettes une nouvelle fois, un mouvement machinal, pour s’occuper les mains. Avant de reprendre à haute-voix : « Je ne sais pas où Francis est, mais je peux vous jurer que, le connaissant, vous ne lui remettrez pas la main dessus avant longtemps. » Il ne sourit pas, mais ses yeux son moqueurs. Il n’estime pas suffisamment Hauata pour se donner la peine de faire tant attention avec lui. Pas comme s’il pouvait dire grand-chose, de toute manière. « Si vous vous souciez un tant soit peu de ce gamin, vous l’auriez laissé partir bien avant. » L’hôpital qui se foutait de la charité, mais clairement Alden n’était pas à ça près quand ça concernait l’imbécile muet.
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MessageSujet: Re: ALTA #1 | Knowing.   ALTA #1 | Knowing. EmptyMar 20 Aoû - 18:14
début 07.2006 — chez henare
As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur ; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine. Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Hauata est connu pour être un homme aimable. Charmant, même, agréable en société et agréable à regarder. De nombreuses femmes et quelques hommes se trouvent miraculeusement plus tendres, plus doux face à lui, lui sourient plus facilement et pardonnent bien des choses pour lui. S’adaptent à lui, à ses gestes, à ces phrases qu’il écrit par magie quand on ne connait pas la MSL. Sitôt qu’il sourit ou qu’il se montre ému, on sourit en retour ou l’on s’émeut. Tamati même, on pourrait même dire qu’Antonin Dolohov plus que tout autre est sensible à ses changements d’humeur. Hauata, derrière toutes ses plaintes, n’a qu’à sourire et être tendre avec le terrible mangemort pour avoir ce qu’il désire.
Avec Alden Harris cependant, les choses ne sont clairement pas aussi simples.

Le sourire poli de Hauata se fige et meurt en lisant le mot d’esclave sur les mains du professeur. La suite n’aide en rien au calme et à la sérénité. Harris, sous ses yeux, l’accuse des pires… Sous-entend qu’il irait… Qu’il avait… Fait ce qu’il a fait, certes mais ce n’est pas pareil ! Il le fait sans le vouloir, il l’a protégé ce gamin et à sa façon, sa pauvre, piètre, faible façon il a résisté ! L’homme est là, avec son air de fausse affabilité, à le traiter comme un Pakeha. Un colonialiste. Un esclavagiste qui aurait détruit les lieux sacrés maoris s’il avait pu. (De fait, il l’a fait, mais clairement pas pour le plaisir de la reine.)
Hauata est tellement sifflé par l’audace de l’homme que ça lui coupe les mots et les bras, figés. Il le regarde, sans un geste, remettre ses foutues lunettes. À faire celui… qui le connaît et le protège, le protège de Hauata ! Il s’étoufferait presque d’indignation. « Ne dites pas cela ! » ordonna-t-il brusquement, avec des signes rigides et presque paniqués. « Je le protégeais, comme je le pouvais je le- » Il s’arrête en plein geste, avorte le mouvement, regrette déjà d’avoir craqué.
Une main muette se lève pour passer sur son visage tendu et angoissé. Il tremble un peu, d’angoisse. Et si tout ça n’était qu’un piège ? Pour l’attraper, le faire craquer. Un homme envoyé par Tamati pour lui poser des questions.
Avant de se dire que, non. Harris était bien trop barbant pour que Tamati puisse supporter une discussion avec lui.
« Je l’ai protégé comme j’ai pu, » répéta-t-il finalement, en fusillant en même temps son client du regard. Comme s’il lui en voulait de lui faire sortir ça, d’être de son côté et de se soucier de Francis. « Qu’avez-vous fait pour lui, vous ? »
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MessageSujet: Re: ALTA #1 | Knowing.   ALTA #1 | Knowing. EmptyMar 20 Aoû - 19:08
Ouh, visiblement ça ne lui plaisait pas trop, au géant, d’entendre la vérité. On ne pouvait vraiment dire qu’on lui avait arraché la langue étant donné que cela faisait longtemps que ce mal là avait été fait, mais c’était quelque chose de voir ses mains s’immobiliser, incapable d’esquisser le moindre mot, la moindre phrase. Alden était un homme prompt à ressentir de la sympathie, mais elle était toute dirigée vers certaines personnes. Hauata le-héros-qui-a-blabla-ta-gueule-Noam Henare ne faisait pas parties de ces gens-là. Hauata, de toute évidence, n’avait jamais voulu de sa sympathie. Et les deux hommes se détestaient avec une cordialité qui feraient pâlir les plus obséquieux des voisins. Mais quand ça pétait, vraiment, aucun des deux n’avaient sa langue dans la poche. Enfin… l’un d’entre eux si, mais malgré le mutisme Hauata savait se faire entendre.
C’était presque savoureux de ne pas le voir s’agiter pour protester ou autres simagrés. Et Alden enfonçait le clou avec la neutralité du professeur habitué à casser ceux qui sortaient du rang, ou bien simplement ceux qui l’agaçaient. Il aurait été agréable de partir à ce moment-là, de lui tourner le dos et de claquer la porte de sa boutique, en faisant tinter la petite clochette. Mais alors qu’il entame son petit demi-tour, les gestes l’arrêtent de nouveau. Alden est rancunier, Alden peut-être méprisant au-delà du supportable mais il n’en était pas encore à tourner le dos à un muet qui signait. Même s’il signait de la merde. Ne dîtes pas cela, pauvre idiot, qui allait l’en empêcher ?

Ses gestes étaient bien moins amples qu’à l’ordinaire, petits et saccadés, comme un murmure paniqué. Et pour dire quoi ? Alden haussa les sourcils si haut qu’ils auraient pu sortir de son visage. « Oh, dear… » lâcha-t-il, comme une illustration de son incrédulité profonde. Puis, les gestes s’interrompent. Le silence visuel tombe, s’écroule un moment.
Et alors que le géant semble paniquer, Alden commence à douter.
Il y a quelque chose de profondément étrange à voir l’ami d’un Mangemort commencer à vouloir se faire passer pour un bienfaiteur des petits sang-de-bourbe. D’extrêmement dérangeant à le regarder se chercher des excuses. Depuis quand les collaborateurs tentaient-ils de se justifier de la sorte, surtout face à qui devaient leur sembler être un autre collabo. On marchait sur la tête.
Après, Hauata n’était pas un homme à l’esprit très fin.
Et il insistait en plus.
Et… il l’accusait lui maintenant ?

Le visage d’Alden devait assez bien témoigner du mélange entre l’agacement, la surprise, et le mépris (que Hauata devait prendre pour son état naturel, puisqu’il était presque toujours ainsi avec lui) : « Comment ça ce que j’ai fait pour lui ? » Il ne signait plus là, pour qu’il sente parfaitement son ton légèrement sarcastique. Légèrement interrogateur également. « Je trouve que vous avez un discours bien étrange, Henare. Surtout lorsqu’on considère vos relations. » Sa main vient à sa baguette. Les volets se baissent sur la vitrine. La porte se verrouille et le panneau ouvert bat la porte pour se tourner du côté fermé. « Vos amis marqués savent-ils que vous vous vantez d’aider des sang-de-bourbe ? » En déglutissant, il avait l’impression d’avaler de l’acide, le mot lui arrachait la bouche et pourtant, il l’employait, régulièrement. « Vous avez l’air perdu, Hauata. » L’emploi du prénom était presqu’une preuve d’apaisement, méfiante cependant. « Que feriez-vous si vous par hasard vous vous retrouveriez l’enfant ? À part le livrer ? »
Le ton n’était pas aussi accusateur qu’il aurait dû l’être. Bien pour ça qu’il ne signait pas. Il savait bien que sa façon d’employer la MSL empêchait son interlocuteur de sentir les nuances de ses propos.
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MessageSujet: Re: ALTA #1 | Knowing.   ALTA #1 | Knowing. EmptySam 7 Sep - 15:54
début 07.2006 — chez henare
As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur ; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine. Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Finis, les signes condescendants et froids qui privent définitivement le professeur du peu d’humanité que Hauata pourrait lui accorder. Bonjour la voix, cependant, qui lui rappelle celle des rares professeurs qu’il a pu avoir dans sa vie. Pas un bon souvenir. Salauds de racistes. Et Harris, inconsciemment, le met dans le même panier, oubliant souvent sa moitié maorie qui lui semble absurde. Il n’y a même pas vécu. Il ne sait rien. Juste des livres, Hauata en mettrait sa main à couper. (Et la perdrait.) C’est que Hauata n’y comprend rien, à M. Harris, il ne comprend pas ce qu’il veut, ni ce qu’il fait. Il a l’air tantôt méprisant à insulter Cat, puis soucieux, presque à lui tendre la main. Soit il ment mal et soutient le gouvernement, soit il ment mal et soutient Francis. Hauata n’est pas sûr de vouloir risquer ce paris.
L’évocation de Tamati ne fait qu’empirer son état. « Mes relations n’ont rien à voir dans cette histoire. » Et rapporter à ses relations, en l’occurrence, ne changerait rien. Tamati lui pardonnerait. Tamati n’irait pas écouter ce genre de type. Tamati n’avait plus le droit de lui en vouloir, de toute manière, depuis qu’il avait tué la femme de Hauata. Dans la colère, les choses semblent plus simples pour Hauata qui se sent bouillonner à l’intérieur de voir l’homme prendre le contrôle de sa boutique.
Il est Hauata Henare, celui qui volait le son des montagnes, le fils d’un Taniwha, le silence qui rôde dans les iwis, le presqu’esprit, celui qui a semé la terreur dans le monde magique de Nouvelle Zélande et lui… lui…
« Je ne crains pas mes amis marqués, » ment-il effrontément, plus droit, plus sévère dans son indignation. « C’est vous qui avez l’air perdu, M. Harris, à me parler sur ce ton. » Un ton qu’il peut entendre bien qu’il peine à le comprendre. On dirait bien qu’il essaye de le calmer et Hauata se demande s’il lui a fait peur, s’il veut le calmer pour cela. « Et je ne répondrai pas à vos questions, si vous n’avez pas d’informations sur Cat je n’ai pas besoin de vous. » Non, clairement, il n’en est pas au point d’avouer vouloir le sauver ici et maintenant, face à un homme qui semble prêt à l’enregistrer pour le vendre au gouvernement. Tamati passe encore, mais quelqu’un d’autre pourrait bien oublier les passe-droits du maori.
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