BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 suffocation blues (rabastan)

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Rabastan Lestrange
DEATH EATER
Rabastan Lestrange
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MessageSujet: suffocation blues (rabastan)    suffocation blues (rabastan)  EmptyLun 2 Aoû - 13:35
rabastan a. lestrange
here's what's left of him, the devil's share

 
HECATE
âge » 24 ans. fréquence de connexion » un peu tous les jours. comment t'as connu le forum ? » queen bé. avatar » joaquin phoenix. mon personnage est » [] inventé  [] un PV [x] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER
nom prénom(s)  » Le dernier Lestrange a être né, peut-être celui avec lequel s’éteindra votre lignée, si célèbre pour sa cruauté redoutée et sa pureté damnée. Rabastan, le troisième du nom, comme celui qui fondit votre empire du pire. Asmodée, la bête aux trois têtes, celle qui hante les cauchemars de tous les êtres.
surnom(s)  » Suicidaires sont ceux qui oseraient tenter de provoquer ton air austère avec des Baba, Raba, ou pire, Stan.  
date de naissance » Le 18 décembre 1956. Un mois avant son frère, six ans après lui. Dernier fils, dernier héritier, dernier monstre a poussé son premier cri dans le manoir maudit.
origines & nationalité  »Fier fils d’Angleterre. Si la dynastie de laquelle provient ta mère fait pérenniser son nom sacré sur ces terres depuis des millénaires, il semblerait que tes ancêtres paternels furent pendant longtemps des sujets de la couronne française.
pureté du sang  » Le carmin immaculé, que tu revendiques avec fierté. Une pureté que tu préserveras, même si tu devais tout sacrifier.  
métier/études  » L’ancien fils de Salazar,  que tu es, n’a jamais travaillé par passion, ni par ambition, mais bien par obligation. Avant que ta seule occupation ne soit celle de compter le nombre de pierres qui constituaient ta prison empoisonnée, tu as enchaîné divers boulots, très souvent illégaux. Les trafics se sont enchaînés, la contrebande a persisté quelques années, la chasse aux créatures et monstres damnés t’a rapidement lassé, et lorsque l’on t’a proposé de jouer les barmans dans un pub sordide de Londres, tu as bien failli éviscérer cet aliéné. Enfin, peut-être l’as-tu fait, ou seulement torturé, tu ne t’en souviens pas avec assez de clarté. Quoi qu’il en soit, c’est le Lord qui t’a permis de t’extirper de cet univers mortellement ennuyant et rabaissant, toi, le fils Lestrange, celui qui méritait bien mieux. Depuis que tu n’es plus que liberté et que l’on t’a signifié qu’il fallait te mettre à travailler pour emplir tes poches vides de gallions dorés, tu t’es retrouvé à la tête du Service d’Extermination des Hybrides Récalcitrants. Paraitrait que ton prédécesseur est mort, paraitrait que tu l’as tué, tu n’as pas nié, ils n’ont pas protesté.
orientation & état civil  » C’est ton frère qui s’est emparé de la tâche la plus infernale à tes yeux, celle du mariage, lorsque toi, fier cadet, tu t’es contenté sans trop protester, d’un océan de liberté que tu n’as jamais vraiment quitté. Pourtant, tu ne peux plus vraiment nier, que la succube, a refermé ses griffes aiguisées sur les restes de cœur laminé.
camp  » Le bon. Celui auquel tu étais pratiquement prédestiné depuis que tu es né. Fils et frère Lestrange, tu ne pouvais suivre que l’héritier de la vipère, que le Lord.
baguette  » Tu te souviens encore de ta première baguette, de son bois de cerisier, de sa flexibilité, du ventricule de dragon qu’elle renfermait. Puis, on te l’a arraché, on te l’a brisé, avant de t’envoyer valser dans une geôle de laquelle tu as été prisonnier pendant tant d’années. La seconde, offerte gracieusement par ton libérateur, a rapidement montré ses limites, et malgré un peu de volonté, vous n’avez jamais réussi à fusionner. Alors, est venu le temps du sureau et de sa rigidité, vingt-neuf centimètres enfermant tes ténèbres, un crin d’onyx, un crin de sombral. Miroir de tes nouveaux démons, anciennement possession de cette mère sur laquelle tu as veillé pendant tant d’années.
patronus  » Inerte et muette, la baguette se refuse à recracher le moindre filament argenté. Parce que t’as l’âme trop torturée, trop morcelée, pour espérer pouvoir créer un patronus, à partir d’une bonté et d’un bonheur que tu n’as jamais possédé.  
épouvantard  » Les ténèbres t’entourent et frôlent, dans leurs tourments, elles te ramène à tes pires instants, ceux où tu pourrissais dans ta déchirante solitude, avec pour seule compagnie tes spectres et eux, les détraqueurs. T’as presque honte d’admettre, qu’ils constituent, encore aujourd’hui, ta pire phobie. Eux, les monstres impies, qui te ramènent à une époque honnie où tu as presque sombré dans la plus sordide des folies.  
particularité(s)  » Traumatisé que tu es, après des années sans pouvoir user de tes capacités, privé de l’arcane qui constituait ta puissance magique, tu flirtes désormais avec la magie sans baguette, que tu commences doucement à maitriser.

lucid dreams

Les hurlements de ton identité volée »Bois de cerisier, renfermant l’essence de la mort. Ventricule de dragon, symbole de force et de puissance. Voilà ce que l’on t’a arraché. Voilà ce dont on a privé. Voilà ce qu’ils ont brisé. Ta baguette. Ta magie.
Puis, ils t’ont jeté, toi et ton incapacité à produire le moindre sortilège. T’étais juste prisonnier, de ta geôle encrassée, de tes pensées empoisonnées, de tes rêves damnés. T’es resté là des années, à attendre patiemment de crever, à hurler chaque fois que tout cela devenait bien trop dur à supporter. Une simple coquille vide, déshumanisée.
T’étais plus un sorcier. T’étais plus rien. Ils t’ont fais ployer, ils t’ont arraché ce que tu possédais de plus précieux, le pouvoir de te venger.
Sans magie, tu n’étais qu’un misérable qui déchainait toute sa folie entre les murs glacés d’Azkaban. Et cela, tu ne pourrais plus le supporter, savoir que l’entièreté de ton identité ne repose que dans un seul objet, dans un arcane si facile à morceler.
Alors, tu n’as pas tardé à vouloir trouver une idée. T’as jamais été du genre à t’embarrasser de travaux supplémentaires ou de facultés que tu ne jugeais pas nécessaire. Plutôt du genre à prendre un projet, vaguement t’y intéresser et le balancer une fois que celui-ci t’avait ennuyé. Mais pour la magie sans baguette, tu t’es entrainé, tu t’es concentré, tu t’es acharné. Parce que t’es hanté, parce que t’es marqué. A tout jamais. Les premiers résultats furent plutôt peu convaincants, pour ne pas dire minables. Mais à force d’acharnements, tu es parvenu à ce que tu voulais, une maitrise satisfaisante. Tu pourrais incendier une dizaine d’immondices au sang impur si tu le voulais, juste avec un mot.

Le bruit de ton âme  »La carne aussi froide que tu l’es. Le regard aussi acéré que le sont tes pensées et les mots que tu peux cracher. L’ombre aussi ténébreuse que chacun des tourments qui ornent ton âme. Parce que t’es qu’une sale bête, juste bonne pour les enfers, un cafard mauvais jusqu’à la moelle pas foutu de crever. Trop intelligent pour les laisser t’attraper avant que tu ais terminé ce que par loyauté tu as commencé.

L'écho de ta symphonie  »
Suffocation blues – Black Pistol Fire
Scars – Boy Epic
In My Bones – The Score
Wires – The Neighbourhood
FOR YOUR LOVE – Maneskin
Pain & Pleasure – Black Atlass


Dernière édition par Rabastan Lestrange le Sam 29 Jan - 23:05, édité 1 fois
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Rabastan Lestrange
DEATH EATER
Rabastan Lestrange
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schéol
Et je me dis que l'enfer sera surement plus paisible.
09/10/1962
Les cris se mêlent et résonnent dans les ténèbres de la pièce. L’écho de la rage vient tinter dans tes oreilles, furieusement, laminant les dernières traces de ton innocence. Le monstre est là, face à ta carcasse misérablement recroquevillée, ne supportant pas ce que tu représentes, ne pouvant accepter le simple fait qu’il t’ait engendré. Toi, qui hurles chaque nuit. Toi, qui n’as pas encore réussi à lui dévoiler un peu de ta magie. Toi, qui subis depuis que ton frère est parti. Les doloris ont fusé. Ta chair a tremblé. Ta voix s’est brisée, en un millier de notes sordides et morcelées, épuisée par la douleur qu’elle venait de cracher. « Un décérébré, voilà ce qu’il est ! Un véritable retardé ! Et c’est entièrement TA faute ! Toi et tes foutues potions ! Toi qui le couves, au lieu d’en faire un homme, de l’endurcir ! » Parfois, la silhouette de ta mère apparaît, comme un éclat de lumière opalin balayant timidement l’écarlate du carnage. C’est le cas en cette nuitée. Tes opalescences azurées parviennent à peine à discerner ses traits. Ton regard brouillé, alors que tu gis lamentablement entre eux. Frontière de sang et de déception. « Corvus… » La violence, sa baguette qui vise ta jambe, puis une symphonie familière. Crac. « Je ne serais pas étonné que t’ais pondu une saleté de Cracmol. » Véritable honte dont tu ne pourrais te remettre. Privée par la nature de ce droit, comme si tu n’étais pas issu d’une lignée surannée à la pureté incontestée, comme si tu n’étais qu’un vulgaire moldu détesté. « Je te préviens, si ce petit cinéma de possédé ne cesse pas et si tes pouvoirs ne se manifestent pas bientôt, tu ne passeras pas l’hiver. J’ai déjà un héritier. » Et il n’en a pas besoin d’un second pour le maculer d’une honte qu’il ne pourrait supporter. Cela jamais

21/08/1970
Le monde qui grouille autour de toi ne respire que la plus sombre et damnée des puretés. Le meilleur du meilleur pour l’union du pire du pire. Ton frère venait t’accomplir quelque chose que le gamin que tu étais se sentait tout bonnement incapable, une action que tu rejetais tout simplement, la frappant du sceau honteux de l’inutilité. Il venait de se marier. Mais, au fond de toi, tu le savais, Bellatrix était le parfait reflet de ton aîné. Il ne s’était pas emprisonné, il avait trouvé quelqu’un qui lui conviendrait pour l’éternité. Tu anticipais et craignais surtout le choix que ton père ferait pour toi. Et c’est occupé à faire ce que tu faisais de mieux, le fuir, que tu l’as vu. Ton azuré attiré par cette étincelle qu’il n’avait encore jamais aperçue. T’étais foutrement dans la méconnaissance à l’époque, incapable de deviner qu’elle allait tout bouleverser, qu’elle allait te marquer à tout jamais et rejoindre la multiplicité des entités fantomatiques qui hantaient tes nuitées. « Lyra Sforza. » La candeur qui macule ses traits, mais tu savais, tu le ressentais, le schéol coulait dans ses veines. Elle était un démon qui venait de s’inviter dans ton monde.

17/12/1971
« Je te dis qu’il est complètement malade, tout le monde le sait. Il passe ses nuits à beugler. Je suis presque certain qu’il est possédé, parait que c’est courant chez ces familles, avec toute la magie noire qu’ils utilisent. » Le flot de paroles ne tarit pas, l’effusion continue, toujours plus assassine, toujours plus virulente. Si l’insolent lion ne s’acharne pas sur tes rêves honnis, il écharpe avec un plaisir teinté de fourberie, ton sacro-saint patronyme. La rumeur s’est disséminée dans le château dès ton arrivée. Fétide et putride. Le petit Lestrange. Celui qui hurle parfois la nuit. Le tourmenté pour les plus effrayés. Le cinglé pour les autres qui n’avait pas peur de t’affronter. « Aussi cinglé que son frère aîné. » Mais Rodolphus n’est plus là pour t’épauler, il s’est envolé loin de ce château que tu as commencé à hanter. Ton ombre se fait plus franche, elle s’extrait progressivement des ténèbres où tu t’étais cachée pour apparaître plus nettement. Apparition glaçante, tel l’un des spectres qui grouillent dans les entrailles du bâtiment, tu restes un Lestrange dont le nom est synonyme d’horreur et de douleur. De fait, les remarques sont souvent silencieuses, les insultes crachées quand tu as le dos tourné, les provocations généralement mesurées. Ton frère incarne le feu des enfers, brûlant, dévorant, un monde d’impulsivité damnée où ne règne qu’une folie illimitée. Toi, en revanche, tu es cette glace qui tue plus lentement, mais qui brûle tout aussi douloureusement. Celle dont on ne se méfie pas jusqu’à ce qu’elle paralyse l’entièreté de votre carcasse, avant de vous entraîner dans un sommeil au parfum d’éternité. Aussi dangereux, aussi ténébreux. Deux frères, deux fléaux. « Un problème peut-être ? » Et tu captures cette peur qui noie le fond de ses iris, tu t’imprègnes de ce frisson qui lui parcoure le derme et tu lui voles ces regrets qu’il ne t’exprimera jamais. Parce que tu vas lui faire comprendre à quel point, il a merdé.

05/08/1976
Les couleurs se mêlent et implosent. Camaïeu infernal, te ramenant à la profondeur de tes spectres, de l’onyx à l’écarlate. Ils sont là, ils te torturent, ils t’emprisonnent dans l’une des cages de Morphée et te poussent à hurler, comme pour exorciser le mal qui sommeille en toi. Puis tu émerges, la vague d’horreur te recrache sur la rive. Encore. La respiration erratique, le derme couvert de perles salées, les opalescences closes par la honte damnée, tu en as assez. Avec le temps, ces nuits maudites se sont calmées, presque envolées, mais parfois, elles reviennent et t’entraînent. « Ce n’est rien. Ce sont les ténèbres qui sont en toi. Il faut les dompter, les apprivoiser, les soumettre. » Les bras glacés de la nymphe s’enroulent autour de toi pour t’apaiser. Lyra est là. Toujours là. « Elles t’habitent, ce n’est qu’une part de toi que tu ne contrôles pas. » Son timbre n’est qu’un murmure, dont le rythme délicat suffit à glisser un peu de douceur dans les palpitations effrénées de ton cœur qui s’était emballé. Les minutes se succèdent, dans un silence apaisant, achevant finalement les derniers restes de tes cauchemars. « Tu vas le rejoindre. » Plus une affirmation, qu’une question. Elle se glisse sur toi, pour capter l’éclat de tes prunelles et te confronter à cet avenir que tu tentes vainement d’ignorer. « Oui. » Le Lord. La première lueur d’espoir que tu entrevois enfin. Celui que ton aîné sert avec vivacité, celui derrière qui tu finiras par te ranger. « Ils pullulent autour de nous, ils nous relèguent en bas de la hiérarchie sociale alors que notre seul sang devrait nous permettre d’obtenir bien plus que ses misérables imposteurs. Mon propre ancêtre était ministre de la magie et nous devons courir après des postes minables » Et pourtant, c’est toi qui enchaînes les tâches misérables, les trafics baignant dans l’illicite, pour quelques gallions qui t’enragent. « Alors tu devrais le suivre, tu devrais les faire ployer, les exterminer. » Un léger sourire écharpe tes lippes, alors que tu resserres ton étreinte autour de sa taille. Un visage façonné dans l’Eden, des pensées sculptées par Hadès. « Toi, un jour je t’épouserai. » L’assurance baigne son faciès, alors qu’elle murmure sans hésiter. « Je le sais. »

23/01/1977
« Tu n’es qu’un idiot ! Je ne t’ai JAMAIS permis de faire une telle erreur ! » La bête est là. Elle t’a trouvé pour te faire payer, parce que désormais, tu es marqué. Tu fais partie d’un monde qu’il est trop lâche pour rejoindre. Lui qui rêve de privilèges sans avoir la seule force de lutter. « Il va se retourner contre nous, un jour ou l’autre, et l’on paiera pour ta stupidité et celle de ton frère ! J’aurai dû te jeter au feu quand tu n’étais qu’un mioche qui braillait la nuit ! Et ta mère… » La simple mention de cette dernière suffit à embraser la flamme de ta haine. Celle qui sommeillait en toi depuis tant d’années et qui n’attendait qu’une étincelle pour s’embraser. « Ça suffit ! » Son visage se fend de stupeur alors que tu oses enfin lui tenir tête. « Comment oses-tu… » Mais tu n’en peux plus. De ses brimades, de ses coups, de ses tortures, de sa violence, de sa folie qu’il tente d’insinuer dans ton esprit qu’il a tant de fois fracassé. « ASSEZ ! » Tu n’en peux plus. Tu ne te contrôles plus. Tu ne réponds plus de tes actes lorsque tu vois sa baguette se lever dans ta direction. Mais cette fois, tu oses, cette fois tu es plus rapide. « Doloris. » Il gît à tes pieds, misérablement, là où est sa place. « Connaissez-vous seulement la douleur que vous nous imposez depuis tant d’années père ? L’avez-vous déjà ressenti ? Cette impression que l’entièreté de vos os se brise, inlassablement, que votre chaire s’embrase et vous consume, même votre sang semble incendier votre derme en ne vous donnant qu’une seule envie, les arracher. » Les images s’enchaînent. Flashbacks sanglants d’un temps qu’il a hanté avec férocité. Lui, le monstre qui t’a terrorisé, lui, le démon qui a tant de fois rêvé de te tuer sans jamais y arriver. « Doloris. » Tu les craches, tu les vies, tu les réclames. « Cette douleur je l’ai ressenti durant toute ma vie. Je me souviens encore du premier que vous m’avez lancé cher père, comme je n’oublierai jamais ceux qui ont suivi. » Jamais. Gravé dans ta chair pour l’éternité, incrusté dans tes souvenirs jusqu’à ce que tu cesses de respirer. « Doloris » Ta respiration ne cesse de s’accélérer, le regard presque fou, ivre de rage, tu n’as jamais autant ressemblé à ton aîné adoré. Un exemple que tu as tant de fois chercher à tempérer, mais aujourd’hui, tu marches dans ses pas sans même le regretter. Le chasseur guettant sa proie mourante, tu t’accroupis et enfonce ton genou dans son dos, pour venir murmurer à son oreille. « Lorsque la douleur atteint son sommet et que l’on se pense tout proche de la mort, elle devient insupportable. Le moment devient si éprouvant que l’on pense presque que nos membres s’arrachent et nos organes implosent. Et le pire, c’est que le tourment ne faiblit pas, jamais, il garde son intensité avec vigueur pour rendre ce moment tout bonnement insupportable. Mais vous, cher père, vous n’aurez qu’une nuitée de douleur à endurer. » Tu t’empares de sa baguette, pour la briser. Crac. Une sonorité semblable à celle de tes os qu’il a tant de fois fracturé, parce qu’il était tout bonnement dérangé, pas foutu de t’aimer, incapable de t’élever, juste bon à te traumatiser. Comme tu as voulu lui faire payer, comme tu as voulu l’entendre s’excuser, mais il ne l’a jamais fait. Et toi, jamais tu ne t’excuseras pas de ce que tu fais là. « Et ce soir, vous allez mourir comme vous avez vécu, comme un être misérable. » Et jamais plus, il ne pourra s’en prendre à ta mère, à Rodolphus, aux seuls êtres qui te sont chers. « Tu n’as pas le droit…satané fils de chien… » Un ultime regard, d’ultimes paroles, parce que tu es certain d’une chose, plus jamais tu ne le reverras. « Et le chien sera bientôt dévoré par les loups.»

04/12/1981
« Elvira Strauss, sang-mêlé, 37 ans, mère de deux enfants et gérante d’une boutique sur le chemin de Traverse. Recherchée par les mangemorts pour avoir refusé d’interdire l’entrée dans son commerce aux nés-moldus et pour avoir insulté vous-savez-qui. Elle a été traquée, torturée, puis froidement abattue par Rabastan Lestrange devant son fils de six ans. » Et le voilà venu ton procès. Tu les écoutes s’épouvanter pour le moindre acte que tu as commis. Ils geignent, tu soupires. Idiots qu’ils sont, capable de s’effondrer en entendant dire que tu as baigné dans quelques trafics très peu licites. « Elle souffrait tellement, je pensais accomplir une bonne action. Il parait que les enfants s’épanouissent mieux dans le calme. » Désinvolte, tu ignores une fois de plus les exclamations scandalisées, préférant te concentrer sur les rires hystériques de tes compagnons d’infortune. Rodolphus. Bellatrix. « Monsieur Lestrange, je vous conseille de cesser vos commentaires. » Tes opalescences se noient d’encre, la haine dans les pupilles, mais tu gardes le silence, pressé que cette mascarade prenne fin. Parodie de procès. Coupables. Voilà ce que vous êtes pour ceux qui sont là à vous épier. Cette mascarade n’est qu’un foutu spectacle pour abreuver la plèbe de vos histoires ensanglantées. « Alexander Walsh, né-moldu, 29 ans, auror, membre de l’ordre du phœnix. Après avoir tenté d’arrêter les frères Lestrange, il a été capturé, torturé pendant trois jours avant d’être donné en pâture aux loups-garous. » Ta belle-sœur, assoiffée d’horreur et de terreur, avait envoyé quelques-uns de ses os à sa famille, pour qu’ils puissent en garder un souvenir impérissable. « Alice et Frank Longbottom, aurors, membre de l’ordre du phœnix, parents d’un enfant. Ils ont été traqués, puis capturés par Bellatrix, Rodolphus et Rabastan Lestrange, avant d’être torturé pendant plusieurs heures dans le but de leur arracher des informations sur vous savez qui. Les dégâts sur leur santé mentale semblent être irrémédiables. » Ils vous avaient résisté plus qu’ils ne le devaient, prêt à tout sacrifier pour leur cause damnée. Fous, ils l’étaient déjà, tu n’as pas eu l’impression d’altérer quoi que ce soit. « Bellatrix Lestrange, coupable. Rodolphus Lestrange, coupable. Rabastan Lestrange, coupable. » Fiers, loyaux, implacables, incapables de mentir pour fuir, pour trahir un maître que vous continuerez toujours de servir. Tu les laisses t’emmener et ton frère répandre une dernière fois son fiel. « Nous ne les avons même pas tués. » Un sourire pour toi, un rire pour Bella, sûrement les derniers avant que l’enfer ne vienne pour emporter.

30/08/1989
« Je suis là Rab. » Cette voix. Tu l’entends chaque fois. Celle de Lyra. Incendiaire rousse ayant quitté l’humanité pour rejoindre le feu ardent des abysses infernaux avant que tu ne finisses enfermé. Elle t’a quitté. Elle t’a été arrachée. Tu ne sais plus vraiment comment. Tu sais seulement qu’elle n’est plus là. Enfin si, parfois elle est face à toi. Elle t’apparaît comme un songe doré dans un univers de cauchemars. Tu voudrais la toucher. Tu voudrais simplement l’approcher. « Rab…Je t’en prie regarde-moi. » Tu voudrais réussir à lui parler, mais tu parviens seulement à crier. Tu cries à t’en déchirer la trachée, tu cries jusqu’à tout oublier, tu cries jusqu’à ce que ta peine finisse par la gommer. Ne reviens jamais, cesse de me torturer, cesse de me rappeler à quel point je t’ai aimé, cesse de me montrer que je ne te reverrais jamais…

13/01/2000
La liberté retrouvée vous brûle la carne depuis quelques années, mais vous n’êtes pas foutu d’en profiter. T’es hanté, fracassé par tes années dans l’obscurité. Il est dévasté, déboussolé sans celle qu’il a aimé pendant tant d’années. Lyra n’est plus. Belle n’est plus. Elles ne seront plus jamais. Plus que des réminiscences dont vous devez vous débarrasser pour avancer, des poids dont vous devez vous déliter pour parvenir à faire face à votre nouvelle destinée. Tu continues de crier. Il continue de penser qu’elle est là, qu’elle n’a pas sombré parmi les damnés. Deux frères, liés à jamais. Les derniers Lestrange.

13/03/2000
La liberté retrouvée vous brûle la carne depuis quelques années, mais vous n’êtes pas foutu d’en profiter. T’es hanté, fracassé par tes années dans l’obscurité. Il est dévasté, déboussolé sans celle qu’il a aimé pendant tant d’années. Lyra n’est plus. Belle n’est plus. Elles ne seront plus jamais. Plus que des réminiscences dont vous devez vous débarrasser pour avancer, des poids dont vous devez vous déliter pour parvenir à faire face à votre nouvelle destinée. Tu continues de crier. Il continue de penser qu’elle est là, qu’elle n’a pas sombré parmi les damnés. Deux frères, liés à jamais. Les derniers Lestrange.



Dernière édition par Rabastan Lestrange le Sam 29 Jan - 21:47, édité 2 fois
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Rodolphus Lestrange
DEATH EATER
Rodolphus Lestrange
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Allégeance : Death Eaters, lieutenant du Lord
Particularité : Légilimancie
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First

EDIT : Je ne savais pas trop avec qui poster mais voilà la mifa c‘est sacré. Surtout quand on est aussi aimant que les Lestrange DRAMAAAA

Je suis si heureuse de voir Baba débarquer et en plus sous ta plume démoniaque. Que demander de plus ? suffocation blues (rabastan)  736882016

Hâte de faire de nouvelles étincelles avec toi, d’explorer le lien avec Dodo, notre ship, et de célébrer la première bonne entente entre nos persos. suffocation blues (rabastan)  2386255842

Bon courage pour ta fiche. Love ya
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REBIENVENUE À LA MAISON suffocation blues (rabastan)  1172237334 suffocation blues (rabastan)  1172237334
et trop cool de te voir t'attaquer à ce personnage qu'est Rabastan suffocation blues (rabastan)  941336645 bon courage pour cette fiche, j'espère que ça va t'ouvrir plein de nouvelles possibilités de feelser suffocation blues (rabastan)  1958205885
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quel homme suffocation blues (rabastan)  1958205885 suffocation blues (rabastan)  1958205885 suffocation blues (rabastan)  1958205885
tu sais mon amour pour rabastan !
(re) bienvenuuue chat suffocation blues (rabastan)  736882016 suffocation blues (rabastan)  736882016
(et rip hadriel petit ange parti trop tôt)
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rebienvenue à la maison ! suffocation blues (rabastan)  736882016
c'est bien trop vide pour que je puisse commenter comme jamais mais le coeur y est suffocation blues (rabastan)  3434401651
courage pour la suite de ta fiche et surtout hâte de lire les rp de Baba hug
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un petit délai pour finir cette fiche tranquillement ? suffocation blues (rabastan)  941336645 suffocation blues (rabastan)  736882016
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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
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Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
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@D. Alexis Hoover s'il te plait oui suffocation blues (rabastan)  565187633 j'ai posté une absence pour la fin du mois suffocation blues (rabastan)  736882016
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Lucinda Seghezza
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Lucinda Seghezza
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@Dante Burke ça roule bb, je prolonge jusqu'à la fin de ton absence suffocation blues (rabastan)  2223887705
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TOI + RABASTAN DRAMAAAA suffocation blues (rabastan)  3917032287 suffocation blues (rabastan)  2951650651 suffocation blues (rabastan)  2622533386
excellent choix, comme d'hab. hâte de pouvoir bitcher sur lui avec thea et puis faudra qu'on parle lien avec svet suffocation blues (rabastan)  1323145405 en attendant, rebienvenue à la maison et bonne rédaction suffocation blues (rabastan)  123712488
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