BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (Jacenty) ◊ « Red fever. »

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Red fever.
« Moon lights up the night, I light up when you call my name 'Cause I know you're gonna treat me right. » - Devil doll, Fever.
@Jacenty Leczinski

(TW. Rps susceptibles d'aborder des sujets sensibles.
A vos risques & périls.)



Elle fronce à nouveau les sourcils à ce baiser presque volé. Elle ne comprend définitivement pas. Elle voudrait poser des questions mais elle n’y arrive pas, elle reste silencieuse, n’ose prendre aucune réelle initiative. La bouche s’ouvre et ne s’en extirpe rien d’autre qu’un couinement surpris, effrayé, piégée sous l’homme avant d’avoir pu formuler sa pensée. L’enveloppe charnelle se crispe, le visage se détourne et le coeur s’affole, silhouette à la merci du regard masculin, petite chose aux souvenirs jamais bien loin. Est-ce qu’il va la trahir, à présent ? Elle respire plus vite, elle sent l’embarras tirailler son esprit, la honte filer à travers les veines. « Je… je voulais m’assurer que je n’avais laissé aucune trace. » Malaise interne. Elle déglutit difficilement, entend bien ce qu’il exprime, plusieurs secondes s’écoulent malgré tout pour lui permettre de reprendre le dessus. Sissi revient contre lui, maladroitement, les doigts tremblants de cette peur qui la torture. « Ca n’aurait pas été grave… » D’un souffle. Elle sait ce qu’il en est de ceux qui sont mordus par la forme humaine, elle sait leur sort, la considération qu’on ne leur accorde jamais. Sous entendu évident qu’elle accepterait, qu’elle n’a plus d’intérêt pour la pureté aristocratique de sa généalogie. « Je vaux déjà rien à leurs yeux. » Au regard des loups, catin d’un alpha sans meute, oiselle entre les griffes d’un prédateur. « Ils me tolèrent, des deux côtés, en attendant de pouvoir me bouffer ou me remarier. » Lucidité terrible du sort qu’on lui réserverait si Jacenty n’était pas là.

« Ton gribouillage, c’pour une passion envers les lycans ? » Elle le prend comme un reproche, se redresse sur le coude, ne perçoit pas la jalousie derrière les mots, sentiments qu’elle ne peut lui envisager sincèrement. « Les lycans ? » Mord la paraphrase. « Je dois la vie à un loup. Ma famille se protégeait ainsi. Tu crois quoi ? Que je m’infligerais chaque pleine lune pour tous les foutus lycanthropes de ce pays ? » Colère parle trop, fatigue désordonne les réactions. Elle attrape les draps, couvre la chair, coince le tissu à sa poitrine, ne veut pas de son regard trop vif sur ce qu’elle dénigre. Vertige. Nerfs à fleur de peau. « Je savais que tu serais déçu. » Myocarde agité accélère sa course. Plaisir éphémère. « Il était toujours déçu.. » Craquelure interne, nombre de nuits avaient déjà fait s’effondrer la psyché. Poupée s’échappe vers la salle de bains, sans allumer la lumière, secouée de tremblements. L’estomac vide cherche à recracher, régurgiter la panique. Elle a l’impression d’avoir passé ces derniers jours à pleurer, à être faible. Anniversaire d’un enfant qu’elle n’aurait jamais, probablement. Anniversaire d’horreurs perpétrées, du trépas du monstre qui la hante. « J’suis désolée.. je voulais pas décevoir.. » Abandonnée au carrelage froid du mur, les bras repliés autour d’elle, phrase en boucle. « M’abandonne pas.. j’ferai mieux.. je.. je peux apprendre.. » Danger de la fracture interne, de ce qu’elle est capable de se faire au plus bas de ses terreurs, malédiction ténue pourtant, ne tiraille qu’à peine, envoyée à un étrange sommeil, magie qu’elle ne sent plus remuer de son côté que comme une caresse froide. Est-ce qu’il l’entend ? Est-ce qu’il lui en veut vraiment ? Elle a tellement sommeil et tellement peur. Elle se sent baignée de honte, poisseuse d’incompétence. « Pourquoi tu m’fais pas mal.. ? » Anormale norme d’un autrefois biaisé, gamine se persuade d’avoir échoué, d’avoir mal agit, de ne pas avoir eu le bon comportement, aurait dû se murer dans une immobilité parfaite, ne pas ressentir toutes ces choses probablement interdites. Confusion mentale et regard dans le vague, voyance en crise qui se mêle à une boucle de tortures. « J’veux rentrer à la maison.. »   

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Let’s play Murder

« We’d exchanged horrors like wedding vows. Love and a shared nature could make any ugliness beautiful. »
Baiser dérobé. Fourberie d’une malice matinale. Lubie lupine galope de bonheur non factice. Corps enveloppé sous le sien. Il sourit d’une idiotie passagère. D’un rictus émotionnel. Solitude du ressenti. Crispations qu’il ressent. À l’impression d’une faute, d’une croyance erronée. Était-ce un égarement, juste une nuit au lendemain déjà griffonné ? L’échine retombée sur le côté, les questions assaillent, meurtrissent, ne cessent de galoper.

Pacotille. D’un nom uniquement qui est observé. Société devenue plus hargneuse qu’à sa terre natale. Sang au-devant. Sang prouvant légitimité de droits. Les uns au sommet, les autres à barboter dans la fange de leur vermeil crasseux. Mordre. Faire chuter. Abattre la finalité d’un rang. Se retrouver au néant. Jacenty ne peut le permettre. Devenir moins pour la société. Être échine faiblarde pour les lupins. La morsure de l’humain n'offrirait que désarroi. Celle du loup damnerait le couple. “On devrait les étriper. Un par un. Arracheur leur langue vénéneuse, et leur coller sur l’front vu qu’elle sert qu’à débiter des foutaises.” Haine transperce, se fait empreinte à chaque mot.

L'échine se relève.
Colosse déploie carne.
Endoloris.
Restants d'alcool noue la chair. 

“J'suis pas…” paroles tombent au néant.
Ne trouvent aucun écho.
Mortes. 

Déception. Incompréhension de ce qu'elle voudrait entendre. Déception. Aucunement. Il est encore engourdi des sensations. À croire qu'il retrouve ébauche des premiers émois. Ridicule myocarde sonne tocsin de ce qu'il croyait égratigné. Déception. Non. Seulement de lui-même. À ne pas avoir su être en similitude de ses rêveries nocturnes. À avoir cru qu'il y aurait débauché nocturne jusqu'aux aurores. Sorcier vieillerie. Désolation de l'alcool venue mettre en vrac les plans. Genou qu’il pose au sol. Devant elle. Paume ose escalade sur le genou de celle qui s’effondre à de noires aurores. “Tu me parles toujours de ça. T'espérais quoi ? Des bleus. Des insultes ?” Femme pour poupée. Fille comme chiffon d’affections carnassières. Carne de nombreuses fois réparée. Le derme cajolé de baumes et sorts. Coups qu’il s’imaginait provenant de colères noires, pas de coucheries sanguinaires. Idiot aveugle.

Paroles qu’il prend le temps de poser, de prononcer correctement. Hachis verbal qu’il laisse à son placard de loubard. “Tu ne m’as pas déçu. C’est plutôt toi qui devrais porter réclamation.” S’ébauche risette. Malheureuse expression cherchant la dédramatisation de la situation. Malvenu. “Je ne ferai rien que tu ne souhaites pas, tu t’en souviens ?” Paume quitte genou, s'harnache à la joue bafouée de sel. Tendresse du geste. L’autre main convoque baguette. Hymne magie. Rassemble maigrichonnes affaires. Poupée enlacée. Transplane le duo. Retour à la maison, entre murs protection. Maladresse accompagne sa magie. Arrivée bancale. Chute des corps sur le tapis du salon. Bras étau empêchent gamine de valser sur le plancher. “Faut croire qu’elle est de moins en moins efficace.” Magie grignotée. “Tu… risques d’avoir froid.” Constat de la chair nue.



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Elle accepte le contact, le laisse poser la main au genou. Les yeux se détournent, osent à peine croiser les ambres masculines, machine enrayée, lacérée d’émotions douloureuses. « Tu me parles toujours de ça. T'espérais quoi ? Des bleus. Des insultes ? » Toutes ses pensées s’entrechoquent, elle a les réponses spontanées en tête mais ne parvient pas à extirper de sa bouche le moindre petit son. Long mutisme. Elle s’enroule, serpent s’accroche au corps rassurant de chaleur, choisit d’y retourner, enlacée, échouée à ses bras. C’est à peine si elle perçoit la chute, cachée là, le nez se noyant à son cou. Il ne fera rien qu’elle ne souhaiterait pas. Immobile, elle semble s’abreuver de quelque chose d’invisible, se perdre dans un monde qui n’appartient qu’à elle et ses démons. « Tu… risques d’avoir froid. » Mouvement léger, elle se serre un peu plus contre lui, cache ses courbes aux siennes, profite de l’ombre pour dissimuler la chair à l’oeil trop acéré. Loup tranche malgré tout sur la peau claire. D’une main malhabile, elle guide la sienne sur le dessin, à couvrir la cicatrice si perceptible au toucher, comme si elle cherchait à ce qu’il apaise une vieille blessure, qu’il couvre les séquelles.

« Jace.. » Les minutes ont défilées ainsi, sans qu’elle ne parle, sans vouloir se défaire du tapis du salon, elle brise la quiétude des lieux d’un murmure. Elle souffle le surnom avec tendresse bien qu’un tremblement dans la voix soit perceptible ensuite. « J’avais pas le droit de ressentir toutes ces choses.. » Pas le droit. Les yeux verts rencontrent les prunelles plus sombres. Culpabilité. Soumission. C’est une situation dans laquelle elle n’est pas à l’aise, une situation dans laquelle elle ne peut feindre aucune force de caractère, aucune exclamation volcanique sous-entendant qu’elle ne serait pas une proie faible. C’est ce qu’elle est, faible, quand la luxure est ramenée à la surface. Elle n’en parle pas bien, pas avec les mots du commun des mortels. Croyances faussées par paquets. « Je voudrais.. je voudrais savoir pourquoi.. » Réflexion brouillonne, hachée, un peu honteuse d’interroger, pire encore de n’être vêtue de rien. « .. c’était agréable.. » Est-ce que ça a le moindre sens pour lui ? Sentiment d’échec, elle sent les remords gratter à la porte du myocarde, l’impression que son manque d’expérience est d’une affligeante stupidité. Elle n’aime pas être stupide.

« T’as dû me soigner chaque fois.. » Après. Toujours après des douches qu’elle prenait en espérant que ça ne se voit pas trop, des bains malgré les plaies, des vêtements en état correct pour cacher ce qu’il se passait avant. « J’suis désolée.. j’dois t’ennuyer. » Elle se détache doucement, attrape sa baguette pour allumer un feu dans la cheminée, réchauffer la pièce. Elle en profite pour attirer à elle un petit bocal, senteurs d’herbes médicinales qu’elle ouvre, entreprend d’appliquer sur l’épaule mordue comme pour apaiser une terrible faute, effacer ce qu’elle considère inacceptable. Doigts délicats presque caresses. « Tu devrais aller dormir.. je vais réparer nos alliances. Le flux s’est inversé. » Magie complexe, magie à double sens, trajets des douleurs du loup vers l’enveloppe charnelle de la sorcière, compensation de ce qu’il subit par sa faute. Milles excuses aux bord de ses lèvres. Encore les traces de ses larmes tout près des cils, dans l’humidité des billes. Et des mots d’amour coincés quelque part au creux de l’estomac, dans un angle du coeur.   

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