BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Red fever.
« Moon lights up the night, I light up when you call my name 'Cause I know you're gonna treat me right. » - Devil doll, Fever.
@Jacenty Leczinski

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☾☾ Une semaine à fuir. Demeure tranquille se fait tombeau des aveux. Manoir paisible se fait mausolée des désirs. La lune a entamé un nouveau cycle, a tué les tensions et la poupée n’a plus rien demandé, plus rien osé. Silence évident d’une réponse qu’elle n’obtint jamais. Qu’importe. Le quotidien a basculé, la lutte s’est achevée, elle s’est mise à esquiver la présence du seul capable de l’apaiser, elle a changé ses horaires pour ne pas avoir à poser les yeux dans les siens. Honte lancinante de ses actes, de cette fièvre idiote qui s’était éprise de tous ses sens, de ce qu’elle avait osé dire bêtement, pendue à ses lèvres. Brûlure de l’âme. Gamine stupide. Elle déposait désormais les repas avant qu’il ne passe la porte, mangeait dans sa chambre, passait par la salle de bains pendant qu’elle le savait en bas. Routine morne qui s’installait.

Et que faire, ce jour-là ? Il n’irait pas rejoindre celle qui tenait d’une main de fer la seconde laisse du loup. Il risquait de passer la soirée chez eux. Décision drastique. Elle enfile une robe bleutée, teinte nuit en habits, des escarpins noirs et une veste de cuir ajustée tranchant presque l’ensemble. Presque. Décalage semble aller à merveille à son air pensif.

Le village n’est pas très loin, presque une petite ville à l’écart, de laquelle la falaise ne semble plus qu’une vague dune. Moldus. La baguette de chêne rouge est rangée dans la poche intérieure en compagnie d’une lame, mesure de sécurité quasi perpétuelle d’une époque où la fuite définissait sa vie. Ici, c’est tranquille, c’est un peu moins rustique que le lieu précédent, celui qui souffle les rumeurs à propos du manoir hanté. Promenade dont elle espère tirer de l’inspiration, elle peine à se concentrer ces derniers temps, ne dessine rien de probant. Une vitrine attire son oeil, petits bijoux artisanaux exposés, motifs celtiques étonnants, travail précis bien que limité par la nature non-magique de l’ensemble. La fermeture est proche, ici on rentre profiter de sa famille, on ne traîne pas dans les rues dès lors que le soleil se couche, c’est convivial, c’est ce que le monde sorcier ne sera plus jamais. Il y'a un petit hôtel à côté dont les fenêtres s'éclairent.

Le cri s’étouffe dans la paume qui vient de se plaquer sur sa bouche. « Tu la fermes et tu m’donnes ton sac. Et tes bijoux. » Banalité, vagabond cherche à bouffer. La laisse est tirée brutalement, elle sent l’écho de la magie mais s’oblige à agir, ne veut pas entraîner Jacenty dans un sauvetage ridicule. Lame se plante, mal. Dague perce l’abdomen sans précision, fait relâcher la prise au mâle qui tombe à genoux mais ne s’effondre pas, crache les menaces dans un souffle péniblement douloureux du sang qui se verse.

Hémoglobine plein les mains, tartine liquide a coulé sur le derme blanc. « Fait chier. » Perd sa superbe, l’aristocrate. Elle tente d’essuyer le carnage sur la robe, sans grand succès. « T’es vraiment très con toi. » Transplanage attire l’oreille. Elle n’a pas bougé, debout devant le pauvre homme espérant probablement une aide extérieure, une intervention divine, quelque chose en quoi il ne croit d’ailleurs pas à l’origine. « C’est bon, j’me débrouille. » Du tout, il n’a pas l’air d’être prêt à clamser ni elle à agir pour l’achever. Les doigts qu’elle tente encore de nettoyer du pourpre tremblent un peu. Mignonne ne veut pas affronter de discussion avec l’époux de  façade, ne veut pas avoir à parler de ce qui la pousse à l’éviter de la sorte. Elle fuit les billes d’ambre, préfère rester fixée dans celles, noires, du moldu qui cherche à se relever, envisage d’user de l’arme pour faire payer la sale garce, qu’elle y laisse sa peau comme il y laissera sûrement la sienne - aucun hôpital à des kilomètres.

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« We’d exchanged horrors like wedding vows. Love and a shared nature could make any ugliness beautiful. »

Bar. Accumulation de misère. Des vies aigres. Noyau des pouilleux, des habitants de venelles encrassées venus se retrouver. Les verres s’alignent sur le bar. Vides. L’un sert de cendrier. Quelqu’un beugle qu’on ne tolère rien de moldu par ici. Siffle un sort. L’idiot se vautre, les boyaux en vrac, le futal en misère. Cigarette devenue vice. S’encrassent poumons d’une lugubre envie. Poison généreux qu’il écrase à l’alcool. Les conversations s’arrosent. On jacte. On dégoise. Fine équipe des bas fonds. Hybrides encore tolérés. Beaux consommateurs de gnole. À s’vider le crâne entre deux missions, des saloperies qui hanteront son cortex pour les nuits à venir. “Dis donc Jacenty. Je peux savoir pourquoi tu n’es pas au bras d’ta poupée ?” S’assoit un acolyte. Canaille de méfaits. “Ma femme.” Syllabe au minimum. Dialogue pour lequel il n’est pas prêt. “Si tu veux. C’est pareil. Elle vient plus chercher son toutou. Ça nous manque d’la voir.” Le coup part. Vif. Efficace. Éclat des nasaux. Visage badigeonné de rouge. L’autre chancelle, aboie, cherche baguette pour vengeance. Second coup. Hybrides en bataille. Mauvaise idée. Mauvaise publicité. Chassés par le gérant. Caniveau accueille les miséreux. Ridicule guérilla. Molosse chiffon qu’il relève. Omega cherchant misère. “Tu évoques encore une fois erzsébet, tu penses à elle, je t’éclate le museau, et je te fais avaler tes chicots, compris ?” Chaussure roule sur le visage plaqué sur les pavés. “Ne t’acharne pas à prononcer de sorts. Ta baguette est restée à l’intérieur.” Coup claqué au visage. Assomme. Repas des rats.

Rougeoie une seconde cigarette. Col du manteau relevé. Lupin tangue entre les rues. Maison est la destination qu’il souhaite éviter. Rentrer et la croiser. Rentrer et devoir affronter l’absence d’un regard, la déviation des pupilles. Une semaine à mentir. À s’éviter. À abuser de stratagèmes pour ne pas se retrouver à la même pièce. Émotions en vrac. Souvenirs vivaces. Lèvres qu’il effleure du pouce. Touché dont il peut se remémorer. Amourette passagère. Colère reprend le dessus. Litanie de jurons. Atrocités vocales jetées aux fenêtres.

Douleur tournoie. Signaux faiblards. L’alcool annihile. Un temps. Furie semble transpercer le corps. Crachat polonais. Chute la cigarette. Main qu’il pose contre un mur, cherche appui, aide à ce qui est invisible. L’appel gronde. Elle. Transplane le lupin. Aux ordres de Madame. À la servitude de ses manigances et défaillances.

Le corps pivote de droite à gauche, cherche la reconnaissance des lieux. Un indice. Rien. Certitude d’un lieu égaré. Moldu. Magie qu’il ne sent rayonner à aucun endroit. Sauf un. Furieux. Silhouette encore debout. Une autre à terre. Sens affolés, mais aussitôt calmés. Macchabée n’étant qu’un inconnu. Fragrance métallique vient chatouiller truffe. Appétit pour le rouge muselé quand chute la nitescence de l’Opale. Il s’approche, rejoint l’épouse, s’assure visuellement d’aucune plaie. “Les vieilles habitudes ne s’perdent pas.” Chuchotis à l’oreille. Écho de leurs moissons. Quand poupée revenait nimbée d’ichor.

Carcasse gémissante. Genou que le sorcier pose à terre. Magie qu’il se garde d’abuser. Transplanage en ayant déjà trop révélé. “Tu veux savoir pour combien d’temps encore tu vas suffoquer ?” Blessure rapidement inspectée. “Des heures. Sauf si j’décide de te bouffer, faudrait achever maintenant, sinon … la viande devient rance, c’dégueulasse.” Murmure s’accompagne d’un sourire, de celui dévoilant dents, de la mâchoire promettant horreurs. Tête qu’il tourne de peu vers Erzsébet. “Impulsivité ? Il me semblait qu’tu préférais tout planifier. J’suis étonné.” Yeux qu’il évite de croiser. Chancelle le lupin quand il se relève. Mur devient béquille bienfaitrice. “J’oubliais. Bonsoir chère épouse. Ravi d’vous voir enfin.” Mimique d’un salut courbette. Valdinguent les pensées. Ironie.


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☾☾ Frisson remonte le dos d’un chuchotement à l’oreille. Les habitudes. Les mains couvertes de sang, écho de stratagèmes calculés, impulsivité échec pour celle qui a besoin de prévoir, de contrôler. Billes claires détaillent le dos du loup, silhouette manquante à son paysage une semaine durant. « Impulsivité ? Il me semblait qu’tu préférais tout planifier. J’suis étonné. » Elle aussi. Ecoute sporadique de la situation. La baguette ne peut être sortie devant le moldu, elle se sent piégée, ne peut guère transplaner, fuir. « J’oubliais. Bonsoir chère épouse. Ravi d’vous voir enfin. » Fragrance alcool. Agacement. Encore la saveur de sa bouche sur la sienne, la mémoire joue avec les sens, tenaille l’embarras qu’elle se traîne.

« C’est à moi. » S’arrache la lame du corps blessé, il lui attrape le bras, serre ce qu’il peut. Escarpin trouve la cible, cogne sous la ceinture, fait plier le mâle audacieux. « J’ai pitié, t’as d’la chance. » Tranche la gorge, achève le misérable. Le cadavre n’est pas discret mais la gamine semble s’en ficher. Un instant, elle songe à ramener Jacenty à la maison, à prendre soin de lui comme la bonne épouse qu’elle est supposée être mais qu’elle n’est pas. Tu m’épouserais encore ? pensées fugaces qui n’eurent jamais que silence comme réponse. « J’suis ni ta femme ni ta putain. J’suis ton bourreau. La laisse que tu supportes chaque jour de ta vie parce que t’as pas l’choix. J’ai intégré, t’en fais pas. » Hargne, frustration, contrariété. Elle s’était jurée de ne jamais avouer ses sentiments et elle l’avait fait, bêtement, de ces baisers maladroits qui avaient soufflé toute son inexpérience, tout ce dont il ne voulait pas. « C’est bon, le danger est écarté, tu peux rentrer s'tu veux. » Sac ramassé, contenu remis en place, elle le jette sur son épaule. « J’vais dormir à l’hôtel. » Le lieu de l’agression tombait bien, c’était à deux pas, le genre d’endroit où le propriétaire se tait, peu fréquenté, pas miteux mais en besoin de clientèle parfois marginale qui s’arrête sur le chemin de la vaste campagne.

« Une chambre, s’il vous plaît. » L’homme à l’accueil la détaille, hausse un sourcil. Le sourire doux éclaire le visage de la sorcière. « Je suis peintre. Un petit accident de parcours, y’a un de ces vents dans le coin. » Qu’il gobe son mensonge ou non, il ne moufte pas, tend une clef. « Quel nom ? » « Lubomirski. » Identité du mari utilisée, ramenée à la vie. « Il est vraiment charmant, votre coin de campagne. Bonne nuit. »

La baguette, discrètement, ferait le reste. Oubliettes. Silencieuse silhouette rejoint la chambre qui s’éclaire, vue sur la rue. Elle retire sa veste, la jette sur le lit. Remords. Tristesse. Incapacité à communiquer. Elle s’approche de la fenêtre, observe l’horizon, bien incapable de se débarbouiller, de prendre une décision. Il ne viendra pas. Pourquoi la rattraperait-il, après tout ? Elle n’est qu’un piège, un boulet accroché à sa cheville, la cause de tous les tourments qu’il subit. Il a sûrement passé la soirée à boire avec une jolie créature, une sensuelle petite chose capable de le séduire.

Un mouvement, elle pivote vers la porte, traverse à pas rapides, la main sur la poignée puis se ravise, le front appuyé sur le bois clair. Que lui dirait-elle ? Elle se souvenait encore de sa demande en mariage, de sa façon d’accepter par facilité, pas parce qu’il voulait d’elle. Elle fait tourner l’alliance à son annulaire, retournée s’asseoir sur le lit. Echo magique fait chauffer l’anneau qui se trouve au doigt du lupin, sortilège retors, défectueux depuis la dernière pleine lune, faille qui créer un canal émotionnel, de cette même chaleur qu’elle ressent quand les battements de coeur s’accélèrent, quand il a besoin d’être apaisé, quand il s’énerve, quand il souffre. Champ contraire qui lui transmet la brûlure de la peine ressentie par la sorcière. Larmes retenues, qu’elle n’a plus à pleurer. Idiote troublée n’a pas songé à stabiliser l’or blanc après l’agonie lycane d’une nuit. Trois années à être prudente, qu’il ne sache jamais combien elle se préoccupe de lui, combien elle cherche à se punir aussi. Gamine barbouillée, chiffon d’émotions.

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Ni épouse, ni putain. Vocifère la sorcière. Gardienne d’une laisse. Misérable cabot ne parvient pas à trouver mot. Clapet clos. L’alcool fait voguer les pensées, empêche la cohérence de paroles qu’il voudrait prononcer, cinglantes. S’ébauche une main tendue dans le noir, d’une paluche qui voudrait attraper le bras de la Colère. Rien. Juste des ombres qu’il capture. Sensation de vide. Solitude soudaine.

Hôtel où elle trouve refuge, l’abandonne.
Retourne à la maison.
Retourne à ta niche Jacenty.

Oeil qu’il glisse vers le cadavre, semble demander son avis sur la question muette. La rejoindre, ou partir. Corps qu’il pousse du pied, cherche les yeux révulsés, le visage, un signe. Miséreux à sa bave. Sac de chair. Rouge devenu noir sur bitume. Miséreux qu’il envisage de métamorphoser. Magie qui a toujours été bancale à ces sorts-là. Dommage. Le corps est traîné, plus loin, en dehors du centre de la ruelle. Magie qu’il ne peut employer. Au risque d’yeux extérieur, d’une panique, d’une descente du Ministère. Meurtre à éviter d'ajouter à son cv. Putride jeté à son épaule. Chemin jusqu’à la falaise. Bye-bye cloporte. Poupée s’éclate contre rocher, culbute, connaît une chute barbare. Fracas sur le rocher du bas. Craquent les os, se déchire le tissu. Chiffon humain qu’il sera pour les autorités. Eau et habitants de l’ondine qu’il espère voraces de la décomposition.

Retour.
Sablier s’écoule.
Un tour de cadran

Hôtel de passage. Façade des petits villages. À supposer mille histoires curieuses derrière les murs. Des bâtisses qu’ils ont fréquentées aux années d’errance assassines. Porte qu’il pousse, se fait colosse dans le vestibule minuscule. “Bonsoir”. Qu’il grogne plus qu’il ne parle. “Votre dernière cliente. Une brune. Allure de gamine. Quelle chambre ?” Bafouille l’homme, prétend ne pas pouvoir donner ces informations. Voltige un imperium, cadenasse l’attention du gérant. “Vous allez me montrez quelle chambre elle occupe vot’ dernière cliente.” S'exécute le moldu. Pantin articule numéro et étage. Sort aussitôt brisé. Rencontre immédiatement effacée d’un oubliette. Couloir où glisse sa silhouette. D’une main qui effleure le papier tapissé, provoque bruit de froissement.

Porte devant laquelle s’arrête Jacenty.
Toquer ou déverrouiller et forcer.
S’imposer ou offrir mensonge de la politesse.

Papier froissé qu’il déplie, tente de lui redonner consistance faussement impeccable. Bafouille qu’il imprime d’un feutre. Je croyais que tu n’étais plus une gamine qui boude. Le rouge des mains badigeonne le blanc. Mignonnerie bafouée. Pliages complexes. Origami. Focifère. Magie anime l’oiseau de papier. Second sort lui permet de passer au travers du verrou. Bestiole voltige au-delà de la porte. Attente. Il s’adosse au mur, en face du seuil.



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☾☾ Focifère. Elle observe l’origami, les doigts fins en caressent presque les contours, effleurent le papier. Il se souvient. Comment peut-il se souvenir de ce sortilège qu’elle devient presque incapable de réinvoquer ? Elle ouvre délicatement le papier. Rouge. Soupir. Quelque chose de plus chaleureux la traverse, torture l’anneau d’une chaleur diffuse mais pas violente, cette fois. Sissi hésite de longues secondes, essuie les yeux à peine humides et se redresse. Elle déglutit difficilement en s’approchant de la porte, comme si elle peinait à ravaler un sentiment, comme si elle étouffait d’une émotion non identifiée.

Le verrou s’ouvre. Elle n’a pas quitté sa robe, elle n’a pas effacé le sang. Elle est restée là, inapte à décider, à exister. Les billes vertes se lèvent doucement dans celles de Jacenty. Mille pardons au bord des lèvres qui ne sortent pas.

« Pourquoi tu es revenu ? » Murmure douleur du coeur. Pourquoi broyer ses sentiments de la sorte ? Pourquoi se jouer d’elle, des baisers embrasés, des mensonges qu’il lui a rendu ? Il ne veut pas de ce qu’elle a à donner, elle ne comprend pas ce qui l’attache encore alors qu’elle l’a libéré. « Tu as été assez clair, l’autre nuit. » Il est là, adossé à ce mur, devant sa silhouette frêle de gamine qui tortille et croise ses doigts nerveusement, poupée peinée de ne plus savoir démêler ce qui la traverse. L’alliance est là, immuable. L’alliance, elle aurait pu l’enlever si le mariage ne lui importait pas. Un pas, puis deux. Elle s’arrête, craint de le contrarier ou le rendre furieux. « Tu crois que je joue, que j’ignore ce que je fais. Que c’est un défis. » Elle se mord la lèvre inférieure, détourne le visage un instant, noyée de contradictions, refusant de pleurer une larme de plus, refusant d’être une incarnation de faiblesse.

« C’est pas un mensonge, ce mariage. Ca l’est pour toi mais pas pour moi. Il a toujours été vrai. » Comment lui expliquer ce qu’elle a choisi de faire ? « J’peux pas te remplacer, j’en ai pas envie. Cette nuit là, je t’ai vraiment épousé. » Elle a l’impression de ne pas être claire. Petite idiote. « J’ai manipulé l’homme mais il a fait les papiers dans les règles. » Ils n’auraient pas pu passer les frontières autrement, si aisément. Elle l’a laissé croire à une mascarade parce que c’était plus simple, parce qu’il était hors de question de l’emprisonner une nouvelle fois. « Tu passes ton temps à railler mon abstinence. Tu.. tu répètes tout le temps que j’suis qu’une gamine. J’peux pas changer ce que je suis pour te plaire vraiment.. j’en suis désolée. » Malaise avec son enveloppe charnelle, incapacité à accepter le reflet, les souvenirs, à assimiler les rejets. « Qu’est-ce que j’dois te dire ? Tu refuses d’entendre que j’accepte le loup. J’ai toujours accepté l’Alpha. Mais j’serai juste jamais à la hauteur. » Myocarde s’emballe, se serre. T’es décevante, chérie. Arrête de bouger. Tu es trop faible, carrément insipide.

Deux pas de plus jusque dans ses bras. Poupée se dissimule, s’y glisse comme si elle y’avait toujours eu une place réservée, le visage contre le tissu, à fuir le monde, la lumière, l’affrontement des regards. « C’est pas d’toi que j’ai peur. C’est d’la douleur.. » La souffrance du corps envahi, la douleur des paumes promeneuses entaillant le derme. Les marques et les bleus, la mémoire de l’affreux. « .. des souvenirs.. »

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Lupin quémandant entrée. Autorisation à franchir l’atrium de leur hérésie. L’origami n’est que manigance, subterfuge maladroit. Homme capable d’un semblant de douceur, d’une ébauche autre que la violence et hargne qui crépitent sous le derme. La porte s’ouvre. Autorisation à poursuivre la mascarade sentimentale. Question bombardée. Pourquoi. Pourquoi revenir. “L’alliance. Elle me broie la chair.” Main qu’il tend en avant. Anneau mord le dextre. Incompréhension depuis quelques jours. Seconde laisse s’agitant d’émotions qui ne sont pas les siennes. Excuse qu’il lui sert. Mensonge à demi. Jacenty n’est pas revenu que pour la douleur. Si infime. C’est pour elle. Toujours pour la gamine drapée de rouge. Lubie lubrique. Malaise rayonne sous l’échine juvénile. Les gestes accompagnent. Ressenti partagé.

“Epouser un désargenté, doublé d’un loup, et qui a l’double de ton âge, crois-moi que c’pas compréhensible.” Mariage blanc. Sentiments falsifiés. Une nécessité pour franchir les frontières, s’autoriser l’approbation de tous. Mariage. Il en ricane encore. Inutiles alliances. Royaume-Uni l’ayant réduit à un animal. Les mains s’enfoncent aux poches du pantalon, cherchent appui, posture. Fureur gravite toujours. D’autre chose également, qu’il ne veut pas admettre. Endocarde en éveil.

J’peux pas changer ce que je suis pour te plaire vraiment. Paupières closes. Visage crispé. Foutraques pensées qu’il ne sait exprimer. Inapte à la déclaration d’émotions. A toujours beugler quand il n’est pas le concerné. Plus aisé de glavioter sur autrui. “Tu voudrais changer quoi ? A part que t’es trop jeune et que tous les charognards me quémandent des nouvelles. J’vois pas de problèmes.” Jeunesse qu’il rabâche, met au devant, s’en sert comme bouclier à toute prétention. Jeunesse où s'épanchent les autres, osent questions salaces. Crétin de refuser, de se museler, de faire pas de côté. A la crainte de devenir doublon d’un époux à la tombe. Violence qu’il ne pourrait cadenasser, lui mentir, être prince charmant évadé de quelques contes pour fillettes naïves.

Tragédie s’articule.
Drame émotionnel.

Acceptation du loup. Reconnaissance de l’Alpha. Morsure serait solution à leur tambouille de pensées. Se contracte la mâchoire, d’un geste qu’il retient. Lycan bouillonnant à l’idée d’y planter dents, de marquer, profaner, se clamer conquérant. Paume qu’il serre, s’en accroche ongles contre la chair. Gamine jetée contre son rable, à ses bras qu’il peine à relever. Entourer le corps. Valse d’odeurs.  “J’suis pas legilimens, j’ai pas d’pensine dans les poches, mais l’alcool devrait pouvoir foutre en l’air ta trouille.” Mauvaise idée. Idiote volonté. Lupin dénoue étau, titube jusqu’à la chambre, chouine de la misère des lieux. “Manifestement, y’a même pas d’quoi s’tordre les boyaux.” S’échoue le sorcier sur le lit. “J’refuse pas le mariage, j’te refuse pas. C’est juste que… j’supporte pas la vie ici. C’une putain de cage.”


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☾☾ Chaleur réconfortante, étreinte perturbante. Ne serait-ce pas plus simple si elle était comme lui ? La solution ne serait-elle pas de laisser les crocs déchirer la chair, détruire la pureté de l’hémoglobine ? Elle y songe, s’abandonne entre ses bras. Ne pourrait-il pas l’étouffer, abréger la torture de la prison qu’est l’Angleterre pour lui ? « J’suis pas legilimens, j’ai pas d’pensine dans les poches, mais l’alcool devrait pouvoir foutre en l’air ta trouille. » La lèvre inférieure est mordue, gamine gênée. Elle pourrait s’enivrer, s’offrir la même solution que lui en cette soirée une énième fois déchirante ; le coeur se serre dès qu’il se détache d’elle. « Manifestement, y’a même pas d’quoi s’tordre les boyaux. » Le pardon au bord des yeux. « J’refuse pas le mariage, j’te refuse pas. C’est juste que… j’supporte pas la vie ici. C’une putain de cage. » J’te refuse pas. L’estomac est noué. Elle le regarde, là, postée dans l’encadrement de la porte sans oser avancer, avec l’envie terrible pourtant de le rejoindre. J’ai peur traduit la gestuelle.

Quelques pas maladroits jusqu’à lui. Elle prend doucement sa main, y détache l’alliance. « J’ai pas.. le sortilège doit être perturbé. C’est.. j’suis désolée. » De lui infliger son chaos intérieur, sa torture personnelle de sentiments brûlés d’acide. Le sang barbouillé l’interpelle. Elle tremble un peu. Elle s’écarte, rejoint la salle de bain. Robe abandonnée avant d’atteindre la pièce, besoin d’une douche. L’eau chaude nettoie le rouge. Dix minutes, deux tours de baguette pour nettoyer les vêtements, le carmin dentelle revient sur la peau mais pas le reste de la tenue.

Réapparition prudente, les bras dissimulent maladroitement le corps, la silhouette embarrassée de la poupée qui s’installe sur le lit, cherche l’affection. « Je ne veux pas.. boire et oublier.. » T’oublier, toi. « Je voulais pas t’emprisonner. Tu n’es pas un vieux loup désargenté. Tu es.. ma liberté. N’importe où. J’me sens en sécurité avec toi. » Une caresse maladroite glisse sur la joue, sorcière échouée contre lui, tendresse encore un peu craintive et mots manquants pour exprimer des réalités difficiles. « Et j’me sens idiote. Pourquoi toi t’aurais voulu de moi ? Pourquoi un homme fort et indépendant voudrait d’une pauvre fille apeurée ? T’as passé ta vie à me réparer, Jacenty. Je me pardonnerais jamais si tu me haïssais encore plus parce que je t’en demande toujours plus sans jamais rien offrir en retour. » Toujours des contradictions. Tous les gestes qui contrarient les paroles. Un baiser au coin des lèvres, timide.  

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« We’d exchanged horrors like wedding vows. Love and a shared nature could make any ugliness beautiful. »
Alliance détachée. Lien rompu. Disparaît le métal tout autant que les émotions qui n’étaient pas les siennes. Subsiste le capharnaüm de ses propres idées, questionnements et sentiments. Les mirettes suivent, interrogent. Alliance à laquelle il s’est habitué. Lupin enchaîné. Endocarde éclaté. Le bras retombe. D’une main qu’il aurait souhaité tendre, reprendre ce qu’elle a ôté. Moitié des paroles prononcées qu’il intercepte. Sortilège qu’il écarte des informations perçues. Alcool fait jongler les pensées. Foutoir au cortex.

Sylphide s’envole, laisse choir tissu qu’il ne peut s’empêcher de lorgner. Froncement de sourcils. Hébétement. Articulation d’un jeu dont il n’en comprend plus les règles et tricheries. Il se lève le fou, s’imagine pouvoir la rejoindre, mais claque la porte, s’enferme poupée. Retombe le lupin sur le lit. Animal grognon d’un amuse-gueule visuel.

Galop de l’eau qu’il n’entend plus. Souffle retenu. Claque parole quand s’ouvre la porte. “On peut r…” Phrase inachevée. Syllabes décapitées. Par les couilles de Merlin, s’érige en pensée principale. Apparition nimbée rouge. Poupée ligotée de velours. Chair détaillée, auscultée, scalpée d’yeux voraces. Le loup susurre le vice, suggère d’embrasser luxure. Alléchant présent qu’il voudrait avaler cru. Goinfre qu’il séquestre aux recoins de son crâne. Mots qu’il s’abstient de prononcer. N’aurait que vulgarité à dégoiser.

Approche.
Sournoiserie d’une main à sa joue.
Gronde l’affamé.
Sécurité. Il voudrait lui dire que c’est son rôle, la fonction déterminant sa survie. Protection. La malédiction tiraille quand elle geint. Une laisse cravache le lupin, ordonne apparition. Nécessaire affection. Et l’émotion ? Il ne peut accuser la malédiction. Victime honteusement amourachée du bourreau. L’animal en affection pour le bâton. Idiotie qui lui donne envie de broyer ses poings contre le mur, d’en fracasser tête et coeur.
Paroles garrottées, ravalées.
Gamine agrippée. Basculée sous lui. Malédiction lui assurant certitude d’aucune horreur. Dérapages incertains qui ne sauraient être tolérés. Violence muselée. Barbarie sous cellophane. Proximité jusqu’alors jamais entamée. Billes plantées aux jumelles, c’est une attente, un mot, une certitude d’un choix. Mais l’envie tenaille. D’années à lorgner. Craintes craquelées. Monstre il est. Lippes enlacées. Gestes lénifiants calomnies. Faire valser l’horreur, renvoyer en lisière la terreur. Rassurer. Gesticulations avides qu’il retient. Chair embrassée, cajolée. Furieuse appétence. Caprice carnassier. Ses nippes qu’il fait chuter. Égalité en dépouillement de la carne.
Sabbat ravage.



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Red fever.
« Moon lights up the night, I light up when you call my name 'Cause I know you're gonna treat me right. » - Devil doll, Fever.
@Jacenty Leczinski

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A vos risques & périls.)



☾☾ Peur. Les billes expriment une peur irrationnelle, basculée avec aisance, poupée chiffon, poupée autrefois abîmée. Le souffle s’est coupé d’anxiété. Poupée soudain cajolée, jetée à l’incompréhension. Elle attend, crispée, des signes qui ne viennent pas. Elle cherche la violence qui n’existe pas. Pourquoi ? Elle réprime inconsciemment les premières émotions, étouffe la douceur de souvenirs amers. Elle s’offre d’hésitations, ne touche pas, n’enlace pas. Immobilité en obligée. Il n’y’a pas la nausée dont elle était coutumière, il n’y’a pas les coups pour la faire plier à elle ne sait quelle lubie. Elle n’est rien, pourtant, durant de longues secondes, lèvres accrochées qui s’abstiennent de lâcher prise. Le rose aux joues, le rouge dentelle à la peau. S’arrache un frisson, un froncement de sourcils traduit son interrogation ; pourquoi ?

Doigts maladroits s’aventurent au dos masculin, osent une étreinte, s’affranchissent de la volonté de l’esprit pour céder aux premiers caprices des sens. Le nez s’échoue un instant au cou, les lèvres épousent le creux protecteur où cacher le minois de la lumière qu’elle aurait bien éteinte. Poupée timide. Poupée soupire. Les dents dans la chair de l’épaule, brusquement, d’un spasme étouffé, d’un réflexe de survie. Silence. Des excuses au bout de la langue qu’elle ne peut exprimer en mots, de ses ongles plantés de façon désordonnée aux omoplates ; tatouages ne permettront pas d’en deviner les dessins qui s’effaceraient bien vite. Et chaque éventuelle expression s’abandonnent aux seules choses apprises : se taire, contrôler, cesser d’exister, sans grand succès. Pourquoi est-ce différent ?

Anticipation. Le regard se perd dans le vague, s’échoue à quelques secondes d’avance, à quelques années en arrière, à décrocher le contrôle. Fragrance suave, parfum de luxure ramène la sorcière, oblige à plier à l’instant présent sans moyen d’en réduire l’impact ; exacerbation des sensations. Poupée différente, gamine cherche le contact, prolonge l’instant, s’oublie avec, découvre ce qu’elle croyait être un mythe, une légende urbaine pour soumettre le sexe faible.

Et diable, faible, avec lui, elle le devient.

…*…

Sissi est accrochée à lui, lovée à ses bras, la tête échouée contre l’épaule préservée, l’index traçant d’une caresse la jumelle malmenée. Elle n’ose rien dire, cela fait peut-être des heures que ça dure, qu’elle n’arrive pas à dormir, que sa réflexion est embrumée, qu’il y’a un sentiment désagréable de honte qui tenaille l’estomac, lacère le creux du ventre. Le loup tracé à sa peau comme seul vêtement. « Pardonne-moi encore.. » C’est un murmure qui finit par briser le silence, elle ne sait pas s’il est encore éveillé, peut-être qu’elle préfèrerait qu’il ne le soit pas, qu’elle puisse s’excuser mille fois sans qu’il ne grogne, ne râle de son incapacité crasse à simplement vivre, ce besoin maladif de demander pardon sans cesse. Séquelle. La robe n’est pas loin, elle pourrait la récupérer, rhabiller les courbes mais elle ne voit pas la dentelle, de là où elle se trouve. Bouger empêcherait sûrement Jacenty de se reposer. A défaut de pouvoir fuir, elle continue la caresse tendre.   

COULEUR DIALOGUE : # 9457A8

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Let’s play Murder

« We’d exchanged horrors like wedding vows. Love and a shared nature could make any ugliness beautiful. »
Saccades de l’endocarde. Clameurs internes. Aux corps emmêlés, jumelés, il geint d’une fantaisie devenue vérité ; réalité. D’années à jongler entre appréhension, désir, et haine. Rancoeur pulvérisée. Mais l’alcool tari enthousiasme, suppose à recommencer folie plus tard. Faiblesse couvée d’émotions. Maladresse d’une première nuit effacée de certitude émotionnelle.
Sissi enroulée à ses bras.
Terreur d’une chimère nocturne.

* * *

Heures en défilé sur le cadran. Le sommeil cogne, voudrait repos du corps. Il refuse Jacenty. Comme une crainte de la voir disparaître, devenir mirage, écho au petit matin. Habitude pourtant, que rien ne subsiste, qu’aucune ne reste, défaut sentimental, d’aucune envie d’affection pour les nymphes de la nuit. Différence. Les bras marquent étau, resserrent, ne laissent aucune issue. Paupières pourtant closes. Duperie du sommeil. Gigote une douleur à l’épaule. Sillons rouges de la débâcle. Il bougonne aux mots entendus, d’un fracas, d’un murmure qu’il peine à percevoir. En duel avec Morphée. “Inutile de t’excuser pour trois griffures de chaton.” Habitude d’une chair terrassée, marquée. Sabbat furie des corps. Excuses dont il n’en saisit pas tout le sens. “Je suis surpris. J’pensais pas que sous la donzelle rigide s’planquait une furie.” Baiser s’échoue à la commissure des lippes. Aucun reproche qu’il lui porte. Constat amusant, saisissant, fascinant. Il avait craint la fuite, l’absence. Elle était restée présente, ne s’était pas planquée à d’infernales pensées. Sarcophage du passé éclaté. L’Autre qu’il espère avoir renvoyé aux limbes. Ego masculin se voulant conquérant.

Survient la peur, le questionnement. Minuscule qu’il bascule à nouveau sous lui. Force et absence de compassion. Les paumes valsent d’un endroit à l’autre, inspectent, cherchent défaillance du derme. Morsure qu’il craint, se souvient, a pourtant essayé de retenir l’animal. Soupir et soulagement marqué de jurons. S’échoue la bête de l’autre côté, clôt paupières au dos qui rencontre tissu. “Je… je voulais m’assurer que je n’avais laissé aucune trace.” Angoisse à la pensée que survienne malheur. Mutation qu’il sait impossible sous la morsure humaine, mais apparaissent des conséquences. Statut plus ignoble que le lupin. Crocs ainsi vierges de chair.
“Ton gribouillage, c’pour une passion envers les lycans ?” Syllabe jetée contre le silence. Tatouage qu’il a remarqué des heures plus tôt. Singularité ayant provoqué attention, questionnement. Épiderme qu’il pensait connaître. À l’avoir soigné, rafistolé. Jalousie s'immisce lentement. Alpha voudrait envelopper la gosse, l’éloigner du monde, la garder. À lui. Pour lui. Avec lui.



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