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 how to kill a god

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Odalis Bayat
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Odalis Bayat
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god - Page 2 EmptyJeu 26 Aoû - 0:19
Il y a quelque chose dans l’attitude de Penelope qui l’agace. Qui l’agresse, la hérisse, et c’est au fil de la conversation qu’elle finit par mettre le doigt dessus. Elle qui apprécie normalement la franchise, n’étant pas du genre à tourner autour du pot, se sent écrasée par la confiance qui émane de sa posture, du ton de sa voix. Sa propre assurance s’effrite de plus en plus, alors qu’elle doit encore et encore tenter de prouver sa valeur à une équipe qui fait la sourde oreille.
Et puis c’est à son tour de complètement ignorer la conversation qui continue sans elle, de toute façon rondement menée par Ambros.

Et si c’était ça ?
Ça ne peut pas être un hasard, si ?

Aries et elle se connaissent depuis trop longtemps, ont fait trop d’expéditions ensemble pour que du jour au lendemain il la pense idiote et inutile. Ils peuvent bien se chamailler comme des enfants, elle lui confierait volontiers sa vie (et l’a déjà fait), et l’accord tacite entre les deux est qu’il n’hésiterait pas à en faire de même. Et tandis qu’elle considère prudemment les implications de ce qui s’apparente à une découverte (disons, pour le moment, une simple hypothèse), son collègue dessine des contours qui semble parfaitement s’accorder avec ce qu’elle vient tout juste de réaliser. Toujours loin de la grande révélation, de ce fameux tronc commun dont il suggère l’existence; mais tout de même, ça reste un pas vers l’avant, non ?

La sorcière se redresse un peu dans sa chaise à la mention de la première Ligue d’Ur, s’appuyant davantage contre le bras d’Ambros, sur le dos de sa chaise. La crainte de disparaître, de laisser sa fille sans rien lui serre le cœur et lui laboure les côtes depuis qu’il lui a révélé, les joues baignées de larmes, qu’ils sont maudits. Et si la terreur est paralysante, c’est bien le refus d’abandonner sa petite qui lui permet de ne pas baisser les bras.
Si cette femme désire vraiment les aider, si elle peut vraiment les aider, autant lui laisser savoir dans quel merdier elle compte mettre les pieds : « Personne ne me croit. » Elle observe avec attention le visage de Lethe, comme si elle pouvait voir le sortilège à l’œuvre (ou pas) sur leur interlocutrice. « Je pourrais dire que le soleil va se lever demain, ils ne me croiraient pas. » Ils. Son équipe, ceux qui tiennent sa vie entre leurs mains; ceux qui constituent sa famille d'adoption, ses plus proches amis. Son regard se baisse vers ses mains jointes, alors qu’elle attend l’inévitable réplique incrédule, condescendante, ou carrément hostile. Elle-même ne sait pas si elle devrait croire cet instinct qui, pourtant, lui hurle qu’elle a vu juste. Qu’elle a mis le doigt sur le sort particulièrement cruel que lui a réservé Puabi, concocté spécialement pour donner vie à ses plus profondes insécurités. « Je ne sais pas, pour les autres. C’est pernicieux. Juste assez subtil pour nous passer sous le nez. » Son pouce passe et repasse sur le croissant de lune au creux de sa paume, dans un geste mécanique qu’elle a adopté au fil des mois – d’abord dans une volonté de l’effacer, comme si à force de le gratter, il finirait par s’étioler.

« Tu te souviens de ce qu’il leur est arrivé ? La question, empreinte de délicatesse, est posée à demi-voix. Colm ne m’a rien dit à ce sujet. » Colm ne disait que très peu de choses; elle avait certainement plus d’affinité pour les insultes que pour les confidences. Quant à Ambros… elle n’est pas sans savoir qu’Hisham et lui étaient proches, mais n’a jamais cherché à débusquer tous les secrets entourant son décès. Odalis n’a jamais eu l’habitude de se mettre le nez dans les affaires des autres, préférant qu’on reste en-dehors des siennes.
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god - Page 2 EmptyJeu 26 Aoû - 22:48
Tu écoutes, attentivement, ce qu’ils ont à te répondre. Déjà parce que la (les) question(s) que tu as posée(s) était (sont) sincères et que tu as besoin d’en savoir presque autant qu’eux sur leur situation pour pouvoir espérer comprendre une once de ce qui les a frappés. Ton regard se pose sur le dos de la main que l’homme te désigne vaguement et tu te fais une note mentale pour penser à regarder ça plus en détails (avec des gants, probablement, on ne sait jamais). Un grognement alors qu’il affirme que leurs malédictions ne sont pas toutes du même acabit, t’as l’air de dire que sinon ça serait pas aussi marrant, bien tiens. Tu aurais préféré avoir tort, pour sûr. Plus ça va, et plus t’as l’impression que tu devrais avoir le nom du type sur le bout de la langue, mais non, rien qui vient.

Et si…?

Mais voilà qu’il en revient à la première Ligue d’Ur et tu le sens froid, et tu retrouves chez lui l’attitude froide, de façade, que tu leur as opposée lorsqu’il a fallu parler des errements de ta propre équipe (celle de Kwame, plutôt). Il sait se blinder, ou en tout cas donner l’impression qu’il l’est, mais tu es prête à mettre ta main au feu que l’hypothèse d’une disparition l’effraie, voire le tétanise. Tu hoches la tête sans mot dire, parce qu’il n’y a pas grand chose à dire de grandiloquent dans ce moment où vous vous dévoilez vos fragilités et vos inquiétudes communes. C’est pas qu’il bluffe mal, c’est plutôt que tu la vis aussi, cette angoisse oppressante.

Tu les regardes, les deux, Miss Bayat et le type sans nom, et tu cherches encore à savoir quel est son problème, à lui, précisément. Encore une fois, l’impression de le savoir sans réussir à mettre les mots dessus. Tes billes reviennent instantanément sur Odalis lorsqu’elle reprend la parole. « Personne ne me croit. » C’est nouveau, ça. C’est même sacrément handicapant, et pendant un instant tu doutes quand même que ça soit à ce point (te voilà prise par la malédiction sans le vouloir). « Je pourrais dire que le soleil va se lever demain, ils ne me croiraient pas. - Mais non quand même p— … oh. » Tes sourcils s’élèvent brièvement sur ton front, repoussant les rides vers le haut alors que tu sembles constater à tes dépends que la divinité qu’ils se sont mis à dos est quand même une sacrée saloperie.
Une ombre de sourire amusé passe sur tes lèvres alors que tu t’émerveilles un instant de la rouerie divine.

Miss Bayat n’a pas l’air de relever plus que ça ton murmure, puisqu’elle enchaîne sur le reste de leur équipée. « Je ne sais pas, pour les autres. C’est pernicieux. Juste assez subtil pour nous passer sous le nez. » Et définitivement, ça te met sur la bonne voie. Toi qui n’arrivais toujours pas à comprendre cette sensation diffuse que tu avais, toi qui ne parvenais pas à remettre le nom sur la tête du type aux côtés d’Odalis Bayat, alors que tu te vantes de connaître au moins les principaux briseurs de sorts qui s’amusent à fouiller des tombeaux ancestraux, tu comprends que tu es également en train de te faire berner par la malédiction qui frappe le type en question. Et sans vraiment faire gaffe au fait que la brune parle d’un certain Colm (alors que tu sais pertinemment que Colm Macca a disparu avec la première Ligue d’Ur, tu as lu des tonnes d’articles à ce sujet bon sang), et que ça devrait t’étonner qu’elle parle de Colm Macca comme s’il était encore vivant il y a peu, tu les interromps parce que tu ne veux pas laisser passer cette impression de tout comprendre d’un coup. T'as déjà laissé passer le train deux fois, faut pas que tu lâches là, pas maintenant que tu tiens le bon bout.

Tendant ton index accusateur sur le type, tu le regardes droit dans les yeux et tu l’interroges sans plus faire preuve d’aucune délicatesse ou politesse : « T’es qui, toi, dans la seconde Ligue d’Ur ? Tu t’appelles comment, j’veux dire ? » Parce que bon, c’est bien beau de te dire qu’il protège ses potes, mais ça t’avance pas vraiment vu que sa gueule ne te dit toujours rien.
C’est d’un pénible, les malédictions, franchement.
Au moins un point sur lequel vous allez avoir tout le loisir de vous accorder.
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god - Page 2 EmptyMer 1 Sep - 14:49
Bien sûr que lorsqu’Odalis sort son « Personne ne me croit », la première réaction de votre serviteur est de rouler des yeux ; de mimer un petit tss des lèvres ; d’ouvrir la bouche pour lui dire qu’elle raconte n’importe quoi. C’est bien parce qu’elle poursuit et que Penelope se fait prendre au jeu qu’Ambros retient sa propre réplique, une énième itération de tout ce qu’il a dit à la Bayat depuis qu’ils ont mis les pieds ici. Il referme la bouche, comme giflé. Par la… la simplicité du châtiment, d’une certaine façon. Par son efficacité. Aussi par la honte de ne pas avoir deviné auparavant, alors que c’était sous leur nez. Que c’était là, à tous les jours.
Il ne trouve à faire qu’à serrer les épaules de Medea, en soutien silencieux. En excuses qu’il ne peut pas prononcer, puisqu’il y est toujours si mauvais.

Sa tête se penche vers son amie, en conciliabule à voix basse : « Tu te souviens de ce qu’il leur est arrivé ? Colm ne m’a rien dit à ce sujet. Un hochement négatif du chef, la réponse un peu moins délicate, mais franche, au même volume : Il n’y avait rien à savoir. Ils ont disparu. » Du jour au lendemain, selon les journaux, les avis de recherche lancés à travers l’Irak, les pays adjacents, le Royaume-Uni, les collègues de travail qui les connaissaient de près ou de loin, les ami·e·s, la famille. L’histoire avait fini par être mise de côté, comme tant d’autres ― ils n’étaient pas les premiers briseurs de sorts à disparaître sur une mission et ils n’étaient pas non plus les derniers. La différence entre la Première Ligue d’Ur et toutes ces autres équipes fauchées était la dévotion de la fondatrice de la Seconde Ligue d’Ur à élucider le mystère. Et à emmener tous ses camarades dans sa chute au passage, si c’est ce qu’il faut.

La colère d’Ambros envers Lillian, dite Colm, Macca, s’est quelque peu apaisée, suite aux dernières frustrantes semaines. Il ne suffit pourtant pas de grand chose pour que son feu reprenne un peu de force, à la pensée des années consacrées à cette expédition, de tout le travail investi, sans aucun foutu résultat concret au bout du tunnel. Si on oublie la malédiction, bien sûr : a lifetime of trauma, c’est bien ce dont il avait besoin. « Elle était plus agitée, les dernières semaines, comme si… T’es qui, toi, dans la seconde Ligue d’Ur ? Tu t’appelles comment, j’veux dire ? » Ses yeux suivent le trajet entre le doigt accusateur et le visage de Penelope Mtawarira, d’abord offusqué de l’interruption ; puis, le regard roule vers le ciel, s’accompagne d’un soupir, et sur l’épaule d’Odalis, d’une petite claque, alors que bien sûr que sa compagne trouve la situation hilarante, alors que ce n’est pas drôle du tout.

La voix résonne de morgue et d’accent écossais : « Ça valait bien la peine de me faire chier avec tous ces photoshoots », que râle le briseur de sorts, qui n’ira pourtant jamais autrement conspuer toutes les couvertures de magazines (y compris les plus racoleuses) et tous les articles auxquels il a participé afin d’étendre sa gloire. Qui ne comprend toujours pas non plus l’ironie du jeu que mène Puabi avec la malédiction qui plane au-dessus de son crâne bouclé, exacerbant sa solitude personnelle à égale mesure qu’elle amplifie sa renommée. « Aries O’Neill. C’est lâché avec nonchalance, sans lâcher le regard de la briseuse de sorts. Et surtout pas le doute qu’il peut lire, dans ses yeux, et qui lui fait pousser un autre soupir. Ne me force pas à te sortir mon passeport, c’est déjà gênant de devoir le montrer tous les matins à mes collègues des huit dernières années. (il exagère à peine)(sans drama, serait-ce vraiment Ambros ?) Et ce n’est pas une affaire de… de ne pas me croire. C’est différent. » Et ça le mine, ça le dévore, au moins autant que ses cauchemars, sans qu’il ait de solution, sauf celle de briser la malédiction.
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Odalis Bayat
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god - Page 2 EmptyVen 17 Sep - 2:45
Apparemment, Ambros n’a pas plus de détails qu’elle. Ou plutôt, si : c’est tout simplement qu’il n’y en a pas. Aucune information si ce n’est qu’ils se sont volatilisés. Ça ne semble pas concorder avec ce qu’ils sont eux-même en train de vivre, et pourtant. Ça ne peut pas être d’une main autre que celle de Puabi, n’est-ce pas ? Peut-être est-ce même pour cette raison que le châtiment de la Seconde Ligue d’Ûr est si cruel. La prêtresse en a fait un exemple, pour quiconque voudrait les suivre dans la sépulture et en profaner le caractère sacré. Mais les briseurs de sorts ont la tête dûre – Odalis songe avec une pointe d’amertume que, s’ils venaient à tout disparaître, il ne faudrait pas bien longtemps pour qu’une autre équipe leur succède.

L’interruption de Penelope est si inattendue, au cœur de ce moment sérieux, qu’Odalis ne peut retenir un ricanement fort peu élégant, immédiatement rabrouée par le pauvre Aries. « Ça valait bien la peine de me faire chier avec tous ces photoshoots. Ça a dû être si difficile… » Le ton est faussement chagriné, mais la pique manque de mordant – après tout ce qu’ils ont traversé, il lui est difficile de lui en vouloir. Ça doit bien commencer à lui peser. « Et ce n’est pas une affaire de… de ne pas me croire. C’est différent. » Elle hoche silencieusement la tête, se rapproche imperceptiblement de son ami. Pour l’heure, il n’y a véritablement qu’eux deux, qui ont une bonne idée de ce que Puabi leur a si gentiment concocté : Malcolm parle peu, sinon pas, Pollux a refusé de les suivre, Castor a rebroussé chemin en plein milieu du voyage. Quant à Colm, elle ne parlait à personne, et Cat… Si Cat avait été là, elle aurait sûrement su où chercher.

« Deux d’entre nous ont disparu. Cat est rentrée avec nous au Royaume-Uni, il y a un an – la première fois qu’on a percé les défenses du temple. Mais depuis, aucune nouvelle. » Le souci, avec Cat, c’est qu’elle aurait très bien pu avoir été arrêtée par le gouvernement, et que sa disparition n’ait aucun lien avec leur malédiction. « Colm a disparu il y a quoi… deux mois ? Elle est venue ici, nos contacts nous l’ont confirmé. Mais après… son équipement est intouché, et personne ne l’a revue. » L’ennui, c’est que ça ne leur donne rien. Ils n’ont pas d’indices, de notes, pas de tarot révélateur, pas de miettes laissées pour qu’ils en suivent la trace. « On avance à l’aveugle. » Quoique…

Ils ont bien trouvé quelque chose. Quelque chose de terrible, dans les souvenirs fragmentés récupérés par Abbas et Aries – mais s’il y a, dans tout ce qui a été révélé aux deux sorciers, un indice ou même la solution à leur épineux problème, ils n’ont toujours pas réussi à le déchiffrer. « Et je vais être tout à fait honnête avec toi. Elle s'incline vers l'avant, le regard (trop) sérieux dans celui de Penelope. C'est pire que ça en a l'air. » Derrière elle, dissimulée par l'écran de veille et le logo qui rebondit aux quatre coins de l'écran, leur recherche on ne peut plus sérieuse: how to kill a god.
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god - Page 2 EmptyMer 13 Oct - 11:32
L’hypothèse que tu formules doit être testée, évidemment. Parce que bon, la théorie que pousse Miss Bayat quant à la forme prise par la malédiction à son égard vient d’être confirmée. Il faut donc maintenant vérifier si ton intuition quant à son compagnon est exacte, d’où la question un brin agressive dans ta manière de la formuler, ne te souciant pas le moins du monde de l’interrompre alors que tu tiens le bon bout de ta réflexion et que tu ne veux pas en lâcher le fil encore une fois. Le type ne répond pas directement, et tu soupires un peu de dépit, pas vraiment très polie effectivement. Tes sourcils se froncent un peu alors qu’il parle de photoshoots (parce que bon, des briseurs de sorts qui ouvrent des tombes et font les « Une », ça ne court pas les rues, quand même).

Et le nom est lâché, et t’arrache un rire consterné. Il a l’air d’être habitué à la même rengaine, puisqu’il enchaîne aussitôt avec cette histoire de passeport et tu hoches la tête en pinçant tes lèvres, l’air compatissant : « Oui, toi c’est plutôt une histoire de ne pas te reconnaître. » confirmes-tu alors que tu trouves encore une explication à pourquoi ça te disait quelque chose sans réussir à mettre le doigt dessus vraiment. O’Neill, donc. Tu te promets de t’en souvenir, mais tu sais également qu’il y a de grandes chances que tu l’aies oublié le lendemain.

Repérant le mouvement léger d’Odalis vers Ambros O’Neill (merde, tu n’arrives toujours pas à te dire que c’est lui face à toi, mais ça va venir), tu supposes que les épreuves traversées les ont rapprochés, et un instant bref, tu te surprends à ressentir une pointe de jalousie alors qu’ils sont encore ensemble tandis que toute ton équipe a disparu depuis. Mais la brune ne te laisse pas vraiment le temps de ruminer puisqu’elle précise la situation dans laquelle leur ligue se trouve, peignant un tableau assez sombre, d’un coup. Tu aurais voulu être plus familière avec l’équipe qui a ouvert le tombeau de Puabi, mais le nom de Cat ne te dit pas grand chose (sans doute à cause de la propagande du régime anglais qui n’a pas cherché à mettre une femme avec de telles origines sanguines sur le devant de la scène). Colm Macca, déjà, t’est plus familier, mais le fait qu’Odalis parle de Colm au féminin te fait douter de ce qu’elle dit (comme si la malédiction n’avait ici besoin que d’un petit coup de pouce pour faire flancher ta confiance). « On avance à l’aveugle. - Ici, ça change pas grand chose de notre lot à tous, hein… » commentes-tu sans animosité, et même plutôt avec philosophie.

Puis, la sentence tombe : ou plutôt la briseuse de sort exprime ce que leur recherche internet semblait déjà indiquer, soit qu’ils sont vraiment dans la merde. Tu te grattes brièvement le menton, et puis tu hausses les épaules : « Écoutez, là-dessus, j’avoue que j’aime les défis. Le mien était déjà bien chiant, mais le vôtre est sensiblement plus urgent, je reconnais. » Tu te frottes l’ongle contre le pantalon, vérifiant après coup que tu n’as pas tâché le blanc immaculé de ton bas, et puis tu reviens vers eux, exprimant finalement ta croyance en ce que votre rencontre ici (c'est-à-dire le croisement improbable en Irak, surtout ; parce que derrière, tu as forcé le destin, on pourrait dire, en entamant ta filature) est tout sauf une coïncidence : « J’étais pas censée très longtemps en Irak, mais j’suis tombée sur vous, et je pense que le sort veut qu’on bosse ensemble. Si vous me laissez le temps de fouiller ma bibliothèque bourrée de bouquins interdits, comme celui que je suis venue acheter ici au départ, je trouverai peut-être quelque chose, une piste. Parce que bon, sauf votre respect, ça m’étonnerait sacrément que les Moldus aient une réponse à votre problème -à notre problème. », tu dis ça avec douceur, cette dernière phrase. « J’ai pas mal de volumes, donc ça nécessitera probablement d’être plusieurs à les fouiller, mais doit bien y avoir un artefact, ou un rituel interdit, qui peut nous sortir de ces merdes. » Et si, finalement, c'est avec une autre équipe qu'elle trouvera la solution à sa malédiction ?
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god - Page 2 EmptySam 23 Oct - 3:35
Il est heureux que la briseuse de sorts ne remette pas en question son affirmation. Ni qu’elle lui demande pourquoi la malédiction se module ainsi pour lui, alors qu’elle est autre pour Odalis ; pour Sid, Castor, Pollux, et très probablement les deux disparues. Peut-être même que par-delà le Voile et la mort, même Hisham se retrouve affecté par la marque de Nanna, alors qu’Ambros porte toujours son souvenir en lui. Qu’il a versé un peu du sable d’Irak sur sa tombe, afin de l’emporter dans la leur.

Ses pensées voguent vers son meilleur ami décédé, alors que Medea fait le décompte des disparues, celles-ci additionnées à la Première Ligue d’Ûr dont plus personne n’a eu de nouvelles. La première connue : ils n’ont certainement pas été les premiers à se risquer à cette périlleuse aventure et à en payer les conséquences. Il écoute les deux femmes d’une seule oreille, mais il trouve beaucoup de philosophie à Nell Mtawarira.
Il pense que ça lui plaît bien.
Il pense qu’ils ont peut-être besoin de cela.

« Écoutez, là-dessus, j’avoue que j’aime les défis. Le mien était déjà bien chiant, mais le vôtre est sensiblement plus urgent, je reconnais. J’aurais préféré perdre ce concours », raille l’Irlandais en prenant une gorgée de son café, désormais trop froid pour être agréable. Son attention est totale alors que la sorcière parle de bouquins interdits (ses bouquins préférés) dans lesquels trouver des pistes… et bon, il ne va quand même pas s’offusquer qu’ils en soient à chercher l’Internet moldu à la recherche de solutions. Ça ne l’empêche pas de jeter un coup d’oeil furtif vers l’écran cathodique et les milliers de réponses données par le moteur de recherche, telle dans une incroyable bibliothèque encore plus immense que possible dans l’esprit humain. Comme si malgré tout, la réponse pouvait se trouver dans l’un de ces livres immatériels, comme Cat avait tenté de leur expliquer. « J’ai pas mal de volumes, donc ça nécessitera probablement d’être plusieurs à les fouiller, mais doit bien y avoir un artefact, ou un rituel interdit, qui peut nous sortir de ces merdes. »

C’est silencieusement qu’il consulte Odalis du regard. Leurs malédictions se mettent en travers de leur chemin et de leur confiance, mais elle est tout de même une des personnes les plus précieuses de sa vie. Il n’avancera pas sans elle. De l’aide ― c’est définitivement ce dont ils ont besoin, maintenant, et bien sûr que ça le dégoûte de devoir le reconnaître… il n’a pas le choix. Pas s’il veut se défaire de cette malédiction. Percer les défenses du tombeau funéraire de Puabi est un objectif secondaire bien minime à côté de la réalité de ce qui plane au-dessus de leurs têtes et dont il ne connaît pas la gravité, ou la stabilité. De l’aide ― quelqu’un qui ne porte pas la même épée, quelqu’un qui se spécialise dans ce domaine, quelqu’un qui saura regarder de l’extérieur ce qui les ronge de l’intérieur. De l’aide ― pourquoi pas ? « Pourquoi pas », est le verdict paisible d’Ambros, cueilli dans les yeux noirs et expressifs de sa meilleure amie. Pourquoi pas s’allier, pourquoi pas mettre leurs ressources en commun, pourquoi ne pas prendre parmi eux, au moins temporairement, cette femme mise sur leur chemin. « Tu veux un café, Nell ? »
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Odalis Bayat
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god - Page 2 EmptyVen 12 Nov - 18:38
Odalis ne sait pas s’il s’agit vraiment de chance, ou d’un coup du destin comme semble le penser Penelope, mais au final ne s’en soucie pas plus que ça. Elle qui rechignait devant l’assurance (et l’audace) de la sorcière doit bien avouer que c’est rassurant de la voir envisager leur problème avec autant d’aplomb. Après tout ce temps passé à s’y casser les dents, et au vu de leurs très récents déboires, il est plutôt difficile de se sentir en confiance face à la malédiction qui les afflige. Peut-être que sa présence sera le petit coup de pouce manquant, qu’elle leur ouvrira la porte vers des solutions pour le moment inexplorées et auxquelles ils n’avaient pas pensé. Et puis, l’équipe ne risque pas de contredire et ridiculiser ses solutions et ses idées, et c’est déjà un avantage. Elle a l’air d’avoir une bonne tête sur les épaules (évidemment, elle pourrait se tromper, mais l’expérience et l’intuition lui indiquent qu’à priori, le feeling est bon) et l’ajout au minimum temporaire d’une présence féminine au sein de leur équipée n’est pas pour lui déplaire, non plus.

« Au point où on en est... Je suis prête à tout essayer. » Et Odalis elle n’est pas prête à affirmer que les légendes sorcières n’ont pas débordé dans celles moldues – à tout le moins, il y a peut-être sur ce WikiHow quelque idée farfelue qui leur inspirera quelque chose de non moins farfelu, mais peut-être… faisable ? Ça ne doit pas être bien pire que les rituels mentionnés par la sorcière. Interdits, farfelus, rien n’est à l’abri de leurs esprits inquisiteurs (et désespérés).

L’interrogation muette de son camarade obtient une réponse tout aussi silencieuse : un changement dans l’expression de ses yeux sombres, un pourquoi pas qui ne trahit pas l’hésitation qu’elle ressent toujours. Depuis plusieurs mois, elle a l’impression que chaque décision est prise au hasard, laissée à la chance – que chaque pas en est un à l’aveugle, un saut dans le vide. Mais au moins, cette décision ne lui tord pas le cœur d’angoisse. « Tu veux un café, Nell ?J’en veux bien un autre, moi. Et quelque chose de plus… consistant. Tu as faim ? » La question adressée à Penelope, avant qu’elle offre un sourire des plus charmant à son compatriote. C’est si gentil de sa part de demander.  « Je crois que je vais tout de même continuer à éplucher ce… site du web. Juste au cas. » Et consigner ses maigres découvertes dans son calepin, avec application, pour usage ultérieur. Du même carnet, Odalis arrache une feuille, gribouille une adresse où Nell pourra facilement les rejoindre, lorsqu’ils seront tous rentrés au Royaume-Uni. « Si tu as du temps, je pense qu’il serait peut-être profitable de retourner au temple, demain. Odalis marque un temps d’arrêt, jette un regard bref à Ambros pour faire taire toute protestation. Juste pour que tu puisses jeter un œil en personne. Rien de plus. » Ils ne sont certainement pas prêts d’y remettre les pieds – mais s’ils n’essaient pas de briser les défenses du temple, ni d’y entrer, tout devrait bien se passer, non ? « Une image vaut mille mots, qu’elle justifie d’un sourire en coin. Et puis, tant qu'à être tous sur place, autant en profiter maintenant. »
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how to kill a god

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