BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Priamhark Nundinarius
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Priamhark Nundinarius
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La météo n’est pas très clémente, mais comme le propriétaire des lieux est présent, quelques sortilèges météorologiques ont été lancés sur l’ensemble de l’île pour garder la tempête à distance. Une étrange dôme d’une couleur vert pâle recouvre l’entièreté de Gracefield, laissant les gouttes de pluie inlassables s’écraser à sa surface sans faiblir. La chasse ce soir sera salissante et boueuse, comme tout le monde l’aime.
Blaise pourrait peut-être s’attarder à observer et apprécier ce petit spectacle - Gracefield, oeil de la tempête, envers et contre tout - sauf qu’il semble à peine s’en rendre compte. C’est vrai qu’à le voir, avec ses cheveux précisément coiffés de manière désordonnée, ses beaux vêtements soyeux et à la dernière mode, ses bottes en cuir de dragon littéralement faites pour n'accommoder que son pied seul, on dirait qu’il n’a jamais eu à se soucier de quelque chose d’aussi prosaïque que la météo. Craindre la pluie, c’est pour les pauvres.
Attendre, aussi, c’est pour les pauvres; ainsi, Blaise prend généralement un malin plaisir à être en retard, de quelques minutes au moins, pour s’assurer que tout le monde est là à l’attendre et non l’inverse. Les prisonniers de Gracefield ont été rassemblés sur la place principale du semblant de village dans lequel ils vivent un semblant de vie entre les chasses mensuelles. Blaise n’a seulement que trois hommes de main, qui se contentent de transmettre ses ordres et de s’assurer que tout se déroule bien quand il en a besoin. Il devrait peut-être être épaulé par Kalen pour parler avec leurs prisonniers, mais le Mangemort est resté au manoir accueillir leurs invités.
Il y en a des dizaines, des centaines ce soir. Kalen a même laissé sous-entendre que le Lord ferait potentiellement une apparition, mais Blaise pense qu’il disait simplement ça pour lui faire plaisir. C’est une grosse soirée, à laquelle Blaise se prépare depuis des semaines. Il est donc normal qu’il aille voir ses braves héros ce soir pour les prévenir au moins.
Et ainsi il arrive, sec et souriant comme toujours, suivi de près par un armada d’inconnus: cinq dragonologues à l’air anxieux, dont les baguettes sont levées pour faire flotter paresseusement des imposantes caisses en bois, un homme entre deux âges à l’air nerveux qui se mord les lèvres jusqu’au sang, et un autre de ses employés, une femme qui porte la livrée grise et dorée de Gracefield, qui fait elle-même flotter une caisse en bois.

Blaise a très vite appris que les prisonniers appréciaient son sarcasme autant que l’on pouvait s’y attendre, ainsi va-t-il droit au but après avoir pointé sa baguette sur sa gorge pour s’octroyer un Sonorus de circonstance: “ Good evening. As you know, tonight we are hosting another night of Battues. ” Et généralement, personne ne vient leur demander leur avis sur la question: la cloche est sonnée et la chasse commence. Blaise voit déjà quelques silhouettes se détacher de la foule pour s’avancer de voir de plus près ce qui se passe. “ We have decided to add another element of, hm, spectacle to the show, ” ajoute-t-il alors que son sourire s’étire, le mot en français s’enroulant maladroitement autour de sa langue. Il fait un pas sur le côté et tend la main vers Hawkins, l’homme entre deux âges, qui fait un signe à ses employés, les cinq dragonologues qui n’ont vraiment pas l’air d’en mener large.
Les larges caisses en bois - qui doivent chacune faire deux mètres de haut et de large - retombent sur le sol boueux dans un bruit sinistre. Blaise agite lui-même sa baguette et un pan de chaque caisse s’abaisse pour en révéler le contenu.
Les cinq wyvernes sont encore endormies, quoique certaines commencent à s’agiter légèrement dans leur léthargie artificielle. Blaise s’est détourné pour regarder les bêtes et pour ne pas avoir à confronter les réactions de sa petite audience - même si il entend déjà les bruits de surprise, les bruits étranglés et les bruits d’outrage malgré les gouttes de pluie qui, infatigables, s’acharnent sur le dôme magique protecteur.
Fear not, the five people you see here… ” Une pause, un peu gênante, alors qu’il essaye de faire la liste mentale de leurs noms mais se rend compte qu’il n’a même pas pris la peine de les retenir. “ Will be handling them and making sure none of you are getting wounded. They cannot fly, and if I’m not mistaken neither their fangs nor their talons are poisonous? ” Hawkins hoche la tête quand Blaise se tourne vers lui. “ They do spit fire, though.

Il s’attarde un peu, regarde les wyvernes avec un air pensif. Il trouve ça stupide que ça s’appelle des wyvernes alors qu’elles n’ont pas d’ailes - ça ne devrait pas être des serpents? Quand il a “passé commande” auprès du centre, il était persuadé qu’il allait récupérer des gros lézards volants comme au Tournoi des Trois Sorciers. La déception avait été rude jusqu’à ce que Kalen lui fasse gentiment remarquer que peut-être c’était pour le mieux, niveau dangerosité et flammabilité de l’île. “ Of course, I do not come empty-handed. Cressilda, if you please... ” Sur ses ordres, la jeune femme qui porte son uniforme s'approche et laisse à son tour tomber le caisson en bois, que Blaise ouvre d'une fioriture de sa baguette. “ You'll find plenty of clothes made of dragon leather inside, which will allow you to protect yourself from severe burns. I will also deploy twice the number of healers to make sure not one is wounded beyond repair. ” Blaise, d'ordinaire si négligent avec ses prisonniers, se retrouveraient presque à les choyer. Il ne s'attendait pas à des remerciements mais le silence entretenu par les habitants de Gracefield est presque plus vexant.

Il s'éclaire la gorge, vaguement gêné, avant de balayer la petite assemblée du regard, son visage s'éclairant (généralement un signe de mauvais augure) en voyant dans les premiers rangs le regard orageux d'Alvarez. “ You, come here. Come on, Alvarez. Don't be shy. ” Il agite sa baguette ce faisant, et le temps que l'homme se rapproche, quelque chose vole du caisson jusqu'au mains de Blaise. Il lui tend la contraception une fois qu'il est face à lui.
C'est un bras. En bois creux, avec des lanières en cuir de dragon. Les doigts ne sont pas articulés et il n'y a pas une goutte de magie dedans. Il y a même un petit bouclier, au niveau du poignet, pour d'éventuelles protections. “ No sponsors this time, this is from me, ” lui dit simplement Blaise. “ We are working on the next one, animated and magic of course. ” Et puis, à voix plus basse, éradiquant le Sonorus d'un coup de baguette: “ I trust that you will make sure that no one will get hurt? ” Et ce sourire, toujours, sur ses lèvres, alors qu'il se recule après lui avoir laissé le bras dans la main, s'éloignant d'un pas sans même attendre sa réponse: un non, après tout, est impensable pour lui. Alvarez verra sûrement la fleur que lui fait Blaise et saura réjouir les troupes même face aux wyvernes; même si il prétend ne pas s'intéresser à ses prisonniers plus que ça, il a bien fini par remarquer que l'infirme a son influence auprès de ses confrères. “ Well, well, if no one has any question, I'll leave you to it. ” Et déjà il s'en va, bien content de lui, humant presque sous sa respiration un air victorieux et entraînant.
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Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
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Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
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oh how I love a good hunting spot

La pluie s’est arrêtée il y a peut-être dix minutes. Toujours pas de montre à ton poignet, et celle de Tristram à tes côtés a été cassée il y a trois Battues déjà. Néanmoins, si la pluie s’est arrêtée physiquement, vous en entendez encore le grondement sur la paroi magique qui la sépare de vous. Les conciliabules ont été stoppés rapidement et la vampire qui te suçait le sang a écarté ses crocs de toi, qui presse désormais un tissu vaguement propre contre ta nuque, le temps que la coagulation se fasse. La tête renversée en arrière, tu regardes méfiante les cieux assourdis et tu n’es guère surprise lorsqu’ordre vous est donné de vous réunir dans le cœur du pseudo-village. Tu retrouves rapidement les autres, ceux qui te sont proches et font, avec la meute de Jay et le clan de Layla, le noyau dur de la Résistance, ici à Gracefield. Pas trop le temps de discuter que ça commence à s’agiter et que pour ne pas avoir l’air de conspirateurs, vous vous espacez, alors que Monsieur Zabini, ce petit fumier, fait son entrée.
D’habitude, il ne vient pas trop vous voir, vous, la plèbe.
Autant dire que ça sent le roussi, sans doute en lien avec les caisses qui planent dans les airs, maintenues en lévitation par cinq silhouettes que tu ne connais pas et que tu observes sans mot dire, bras croisés et air fermé. Un hoquet derrière toi, quand Zabini annonce qu’il y aura Battues ce soir, certains n’étaient pas prêts. Tu ne te retournes pas néanmoins, le regard vissé sur le créateur de ce monde horrifique qui commence à annoncer que ce soir il y aura du spectacle. Tristram à tes côtés grogne et tu échanges un regard entendu avec Stephen, un peu plus loin dans la masse de prisonniers. Présente dans les premiers rangs, il te faut jouer des coudes pour passer devant et voir vraiment ce qu’il y a dans les grandes caisses en bois qui ont été ramenées par terre et ouvertes. Une fois que tes yeux ont happé l’éclat des écailles et que tu saisis ce qui vous attend, tu comprends aussi vite le mouvement de recul de certains à la découverte des créatures et les gémissements de peur d’autres.
Des dragons, ou des types de dragons non volants, si tu en crois ce que raconte Zabini.
Des wyvernes, murmure un type à ta droite en étouffant un juron juste après.

Donc, Zabini est un taré qui a fait venir des wyvernes pour rajouter de la pyrotechnie à des festivités qui n’en manquent déjà pas. Tes poings sont serrés et tu rêves d’avoir une baguette à l’instant exact où tu repères une sorte de moue boudeuse sur les traits du Maître de ces lieux. Histoire de lui faire passer l’envie de continuer à vous pourrir la vie. Certes, il propose des protections, mais pas un enfermé de Gracefield n’esquisse un mouvement pour s’en saisir ou une palabre pour le remercier de penser à vous. Toi, tu te mords l’intérieur de la joue pour éviter d’ouvrir ta gueule à un moment aussi inopportun : nul besoin d’attirer l’attention de Zabini sur toi, c’est déjà bien assez d’être sponsorisée par un porte-poisse (qui pourtant jusqu’à présent ne t’a jamais vraiment attiré trop d’emmerdes) et d’être traquée sans relâche par une obsessionnelle sadique, autant ne pas passer sur la liste des indésirables complets.
Lorsque le visage de Zabini s’éclaire pourtant, tu suis immédiatement du regard la direction qu’il a suivi et tes sourcils se froncent en comprenant que ton vieux Jay est la cible des attentions. Lentement, tu fais quelques pas dans sa direction, probablement poussée par une pulsion inconsciente qui te murmure presque de te jeter sur Zabini -mauvaise idée, tu te retiens de le faire. Stephen qui t’a vu venir t’empêche d’aller plus loin et tu dois assister à l’échange sans vraiment l’entendre complètement.

Le coup du bras quand même, c’est un sale coup bas. Ça t’ulcère, pour Jay, mais aussi pour cette situation tellement injuste qui fait qu’une saloperie pareille peut se permettre de vous enfouir le nez dans la merde en vous rappelant les pires choses qui vous sont arrivées. Si bien que lorsque Zabini va pour s’éloigner, tu ne peux plus vraiment retenir ta voix et tu balances, furieuse en t’avançant aussi, un : « Excuse me, but I have a question! Are you fucking kidding us with those shitty creatures? Don’t you think your bullshit ideas would be best avoided? Wouldn’t say we already have— - for fuck’s sake, Rude, you’re gonna get us all killed... », le juron murmuré par un des gars derrière toi te coupe limite la chique, mais tu te contentes de lui adresser un doigt d’honneur sans te retourner avant de t’éclaircir la voix, l’horizon entre toi et Zabini désormais dégagé. Tu déglutis et te rends compte de ce que tu étais en train de faire : l’insulter, purement et simplement, ce qui revenait potentiellement à signer ton arrêt de mort. Il va falloir s’excuser platement. Ainsi, consciente du risque qui plane soudainement sur ta carcasse, tu inspires et reprends, tout aussi peu encline à avaler la pelletée de merde qu’on vous a balancée, mais le ton bien moins agressif et un sourire charmeur sur les lèvres, prête à mettre de l’eau dans ton vin pour survivre à cette soirée pourrie : « Sorry for the outburst: the hormones, you see. What I mean, sir, is this: wasn’t one wyvern enough already? Don’t you think the protection measures you’ve taken may lack efficiency against five of them? » insulter ceux qui te torturent en Battues est un principe de base : injurier celui qui tient les rênes de ce monde de terreur et de douleur relève plutôt de l’inconscience et personne ne t’en voudra de rétropédaler sur tes jurons. On disait quoi déjà sur le fait de ne pas attirer l’attention sur soi ? Au moins, après coup, tu diras que l’attention sur Jay a été détournée...
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La lune est bien ronde, ce soir. Demain elle sera pleine, si Javier ne suivait pas déjà scrupuleusement le cycle lunaire, il serait tout de même capable de le sentir. Le loup trépigne, impatient ; il veut sortir. Jay n’est pas le seul dont l’humeur est sérieusement impactée, tous les loups-garous de Gracefield sont prêts à bondir au moindre signe d’agression et les autres prisonniers le sentent bien. Javier est loin d’être un expert en loups-garous, même si ça va faire maintenant six ans qu’il en est un, il faut bien admettre que c’est un sujet qu’il n’avait pas particulièrement étudié en-dehors de ce qu’on leur a enseigné à Hogwarts et maintenant qu’il est aux premières loges, il doit bien admettre que le programme était loin d’être complet. On n’a pas manqué de leur enseigner comment reconnaître un loup-garou, comment en arrêter un ou pire encore, comment tuer ces créatures, mais les cours ne faisaient pas mention de ce que vivaient réellement les loups-garous. Alors Javier fait comme il peut depuis le début, mais s’il y a une chose dont il est certain, c’est que l’agressivité dont ils font tous preuve à l’approche de la pleine lune n’est pas tout à fait normale.
Jay a fréquenté quelques loups-garous au sein de l’Ordre, notamment Remus Lupin, et il ne se souvient pas l’avoir vu autant sur les nerfs qu’ils le sont tous ici lorsque la lune est presque pleine. Alors il suppose que c’est Gracefield qui leur fait cet effet. C’est cette île à la con et ses multiples dangers qui fait d’eux une bande de sauvages qui grognent pour un rien.

Autant dire qu’il ne peut pas en vouloir aux humains et aux vampires de rester à distance. Clairement, c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour tout le monde, surtout qu’avec le temps de merde qu’il fait, ils sont tous cloîtrés à l’intérieur et ça n’aide pas à apaiser les tensions. Il n’y a que Stephen pour rester avec eux malgré tout - ou plutôt avec son fils - mais la nature calme et apaisante de l’homme a tendance à avoir un effet positif sur tout le monde, alors Javier accepte qu’il prenne de tels risques.

Et puis, la pluie cesse de tomber brusquement mais surtout, des hommes de main de Zabini viennent les sortir de leur cachette pour leur ordonner de se rassembler sur la place du village qu’ils habitent. Déjà, Jay sent ses entrailles se nouer et le loup tapi au fond de lui gronde, inquiet. Ca fait longtemps qu’il est là maintenant, et autant dire que c’est rare qu’on les rassemble ainsi. Pourtant, Javier s’exécute, ce n’est pas le moment de tenter quoi que ce soit de toute façon, ils n’en tireraient rien de positif. Alors il sort du bâtiment dans lequel il s’était abrité, suivi de près par les membres de sa meute.
Une fois dehors, Jay lève le nez vers le ciel et fronce les sourcils lorsqu’il réalise que la pluie ne s’est pas vraiment arrêtée, on a tout simplement conjuré un dôme au-dessus d’eux, pour empêcher l’averse de les atteindre.

Étrange. Les chasseurs de Gracefield n’ont jamais semblé craindre la pluie auparavant. Ca ne peut alors vouloir dire qu’une chose, parce qu’il n’y en a qu’un ici qui craint probablement de se mouiller et--

Bingo.

Jay se renfrogne en apercevant Zabini mais il a à peine le temps de le fusiller du regard, son attention vite captivée par les personnes qui l’accompagnent et surtout, les caisses qu’elles font léviter au-dessus d’elles. Le dôme magique qui les surplombe empêche également le vent particulièrement fort de les atteindre, mais ça n’empêche pas Javier de brusquement percevoir une odeur différente, nouvelle. Ses poils se dressent, son rythme cardiaque s’accélère alors que le loup semble brusquement pris d’une envie de fuir, loin. A côté de lui, il sent Jun Lee et Teddy qui se crispent et il ne doute pas une seule seconde que du côté des vampires, ils ont également senti que quelque chose n’allait pas.

Jay ne sait pas ce que contiennent ces caisses, mais il n’a aucune envie de le découvrir. Et pourtant…

“Good evening. As you know, tonight we are hosting another night of Battues.” Le Sonorus le fait grimacer, le son beaucoup trop fort pour ses oreilles sensibles. “We have decided to add another element of, hm, spectacle to the show.” Merlin, c’est si tentant de franchir la distance qui les sépare pour lui arracher la carotide de ses dents. Le loup en meurt d’envie et pour être tout à fait honnête, Javier aussi. Le peu de raison qu’il lui reste l’empêche bien évidemment de faire un geste aussi stupide et suicidaire, mais bordel ce que ça le démange.

Il n’a pas le temps de s’attarder sur cette pulsion sinistre, parce que les cinq caisses tombent au sol et Zabini les ouvre d’un coup de baguette magique, sur--

“You’ve got to be fucking kidding me,” grogne Javier.

Des wyvernes. Des putain de wyvernes. Oui, bah, faisons donc ça. C’est vrai qu’ils galèrent déjà pas suffisamment ici, à se peler les miches et à crever de faim dans le meilleur des cas, à mourir des suites d’une blessure que n’importe quel médicomage possédant une putain de baguette magique aurait pu soigner en deux temps trois mouvements dans les pires moments !

Et puis, tant qu’à faire, pas une wyverne, non monsieur, pas même deux ! Cinq wyvernes, parce qu’il faudrait pas que ces connards planqués dans leur manoir s’emmerdent ! “Fear not, the five people you see here… Will be handling them and making sure none of you are getting wounded. They cannot fly, and if I’m not mistaken neither their fangs nor their talons are poisonous?” “What a relief,” marmonne encore Jay alors que le dragonologue hoche la tête. “They do spit fire, though.” Et là, il peut le buter ?

“ Of course, I do not come empty-handed. Cressilda, if you please... ” A ce stade, il se fiche pas mal de ce que Blaise a pu leur ramener, à moins qu’il s’agisse de baguettes magiques, mais il doute sincèrement qu’il puisse se montrer aussi généreux. “ You'll find plenty of clothes made of dragon leather inside, which will allow you to protect yourself from severe burns. I will also deploy twice the number of healers to make sure not one is wounded beyond repair. ” Formidable, quel grand seigneur.

Son regard croise celui de Zabini et tout son corps se crispe alors qu’il sent déjà la connerie venir. “You, come here. Come on, Alvarez. Don't be shy. “ Joder, c’est si dur de ne pas juste l’envoyer se faire foutre, mais Jay prend une profonde inspiration et fait signe à Teddy, qui se tenait déjà prête à le suivre, de rester tranquille auprès de Jun Lee. En quelques pas, il se rapproche de Zabini et se plante devant lui alors que le petit con agite de nouveau sa baguette pour sortir quelque chose de la caisse en bois. Le quelque chose s’avère être un bras sculpté dans du bois et Jay serre les dents face au ridicule de l’objet qui lui fait l’effet d’une insulte plus que d’un cadeau. “No sponsors this time, this is from me. We are working on the next one, animated and magic of course.” Et il ne pouvait pas attendre de pouvoir lui ramener celui-là, avant de leur faire affronter des wyvernes qui crachent du feu ? “I trust that you will make sure that no one will get hurt?” Parce qu’il lui laisse vachement le choix.

Les dents toujours serrées, il lui arrache presque le stupide bras de la main et préfère rester silencieux. Javier n’est pas un mauvais menteur, mais il a ses limites et il préfèrerait se trancher la langue plutôt que de prétendre être reconnaissant, cette fois. “Well, well, if no one has any question, I'll leave you to it.” He’s so close… Mais ce serait du suicide, alors Javier se contente de s’éloigner à son tour, pour retourner auprès des autres.

“Excuse me, but I have a question! Are you fucking kidding us with those shitty creatures? Don’t you think your bullshit ideas would be best avoided? Wouldn’t say we already have—” - “for fuck’s sake, Rude, you’re gonna get us all killed…” Faye, bien sûr que c’est elle qui intervient. Malgré la situation, un mince sourire se dessine sur les lèvres de Javier, parce qu’elle a beau prendre des risques, il est plus que d’accord avec elle. “Sorry for the outburst: the hormones, you see. What I mean, sir, is this: wasn’t one wyvern enough already? Don’t you think the protection measures you’ve taken may lack efficiency against five of them?” Hélas, la lutte est probablement vaine, s’il y a une chose que Jay a apprise au sujet de Blaise Zabini, c’est que lorsqu’il a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs.

Zabini est un businessman et ils ne sont rien de plus que des investissements. Il choisira toujours l’option qui lui rapportera le plus d’argent et leur bien être n’est clairement pas la priorité.

“On the bright side, we might get to watch one of your friends get roasted too. It's been a while since we got any kind of entertainment over here. Thanks for your generosity, Mr Zabini,” dit-il en agitant le bras, un sourire aux lèvres.

Mais ferme ta gueule, Jay.
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Priamhark Nundinarius
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Bien entendu, Blaise s’attend à ce qu’on le retienne: c’est même pour ça qu’il y va à la va-vite, espérant naïvement que ces prisonniers pour lesquels il s'improviser gardien avec plaisir ne sont pas cons au point d'ouvrir leurs gueules.
Mais c'est bien entendu sans compter sur Moroz. C'est toujours les mêmes, de toutes façons. « Excuse me, but I have a question! » Il reconnait sa voix et grince des dents, son visage prenant une expression très fatiguée avant de s'éclairer d'un sourire factice, se tournant vers elle avec l'air de quelqu'un qui est très intéressé, mais a aussi très envie de trucider son interlocuteur. « Are you fucking kidding us with those shitty creatures? Don’t you think your bullshit ideas would be best avoided? Wouldn’t say we already have— » La mer de visages se sépare face à Blaise et ses yeux sombres se posent sur elle. Il l'observe lever le doigt, observe aussi son visage se tordre dans un sourire sans chaleur alors qu'elle ajoute: « Sorry for the outburst: the hormones, you see. » Blaise s'entend s'esclaffer, mais même ce petit son manque de chaleur.
« What I mean, sir, is this: wasn’t one wyvern enough already? Don’t you think the protection measures you’ve taken may lack efficiency against five of them? » Le sourire s'agrandit. Les yeux ne bougent pas.

Alvarez a la bonne idée de rapidement reprendre après elle, faisant tourner les yeux de leur bourreau: “ On the bright side, we might get to watch one of your friends get roasted too. It's been a while since we got any kind of entertainment over here. Thanks for your generosity, Mr Zabini. ” Blaise, bien entendu, sait bien qu'il se doit de ne pas réagir. Qu'il ne peut pas leur offrir ce plaisir.
Et pourtant, Merlin qu'il en a envie. Il repense aux leçons données par son père, l'Occlumencie très basique à laquelle il ne s'est jamais entièrement dédié. Il devrait s'y mettre peut-être, parce qu'il semble, surtout en cet instant précis, bien amène de maîtriser ces émotions. “ You're very welcome, Alvarez, ” lui répond-t-il avec un regard glacial, avant de reporter son attention sur Moroz. “ I believe that you have no idea the extent of the preparation that has been happening behind the scenes for the past few weeks, miss Moroz. The five fine handlers that you can see here are top-notch. As usual your activity will be monitored and there will be plenty healers to take care of all of you should any issue arise. ” Il secoue la tête. “ I am but your keeper. You wouldn't believe what a bother it is for me to pay up when one of you dies before your time is up. ” Ce sourire glacial, toujours, alors que le silence s'abat sur la petite foule rassemblée là en l'entendant. “ And I won't even talk about the administrative bother. Trust me, I have your best interest at heart. Well, ” il grimace. “ Not really. You are criminals. You have chosen to do your sentence here. You will survive, although maybe with a few eyebrows burnt off. You can trust I won't let any of you die if I can help it.

Bien entendu, la confiance ne règne pas entre Blaise et ses prisonniers. “ You will be alright, miss Moroz, ” minaude-t-il légèrement. “ I will make sure to keep a close eye on you tonight. ” Quitte à demander à ses employés d'envoyer des ennuis dans son coin si la soirée se révèle trop facile pour elle. Son regard revient vers Alvarez, le bras qu'il agite. Ingrat, et humilié, du moins Blaise l'espère-t-il un peu. “ I do wish you a good night, Alvarez. Will that be all? ” demande-t-il poliment au chef officieux de ce petit rassemblement.
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oh how I love a good hunting spot


Tu sais pas te tenir en société, en vrai, Rude. Tu sais pas respecter l’autorité évidente, surtout quand tu penses qu’elle est infondée, injuste, voire criminelle. Alors oui, tu manques d’insulter ouvertement le maître des lieux, alors faut pas t’étonner que ça te retombe sur le coin de la gueule. Faut arrêter de chercher les emmerdes aussi. Mais faut croire que t’es pas la seule à t’enfoncer dans la merde parce que Jay ramène sa fraise au moment où t’avais presque réussi à le supplanter dans l’esprit retors de Zabini. Quand tu entends sa voix, tu te détournes du sourire peu rassurant du taulier et te retournes vers Alvarez, furieuse qu’il ouvre sa gueule alors que ton but était évident. Silencieusement, tu articules à l’adresse de ton vieil ami un « What the fuck, Jay ? » que tu ne vocalises pas pour autant. Tu ne sais pas vraiment si l’attention de Zabini est revenue sur l’ancien Auror ou s’il s’intéresse encore à ton cas.
De toute façon, en grands champions de la liberté de parole et du dernier mot, Jay et toi avez réussi le tour de main de vous hisser conjointement sur le podium des empêcheurs de tourner en rond. Elle va être sympa, cette soirée, tu le prédis d’avance, même sans avoir le troisième œil.

La preuve en image et en paroles, tandis que le jeune homme -il a quel âge, sérieux, pour être aussi obtus d’esprit ?- revient vers toi. Tu restes stoïque, soutient son regard sans aucune once de compassion lorsqu’il commence à jouer des violons pour faire pleurer dans les chaumières. Il faudrait ainsi que vous soyez de bons prisonniers et que vous compreniez qu’il souffre financièrement à chaque fois qu’il en perd un de vous. Les poings serrés, tu ne dis mot. Déjà parce que tu sens le regard de Tristram sur ta droite, et que tu sais qu’il est capable de te faucher les jambes si tu esquisses un seul mouvement en direction de votre geôlier. Alors autant ne pas le regarder, des fois que ça te donne envie de faire une connerie. Mais Zabini continue, puisque personne ne le coupe, et il prononce un mot qui te fait vriller, sinon la nuque, immobile tandis que tes prunelles fusillent du regard le grand propriétaire de vies humaines, au moins les sens en général. “ You are criminals.”, qu’il dit ce fumier, comme si vos crimes pouvaient être comparés avec les assassinats dont s’était rendu coupable le camp adverse, par centaines. “ You have chosen to do your sentence here. You will survive, although maybe with a few eyebrows burnt off. You can trust I won't let any of you die if I can help it. ” Tes sourcils se froncent et tu restes de marbre, le visage fermé et grave, lorsque Zabini semble se souvenir de ton nom en te faisant une promesse qui a l’air sacrément plus dangereuse que ce qu’il semble affirmer officiellement :  “ You will be alright, miss Moroz, I will make sure to keep a close eye on you tonight. - Why, thank you, Sir. I hope I won’t bore you to death. ” que tu craches presque histoire de ne pas lui laisser la joie de te clouer le bec. S'il veut crever d'ennui, remarque, ça serait bien, mais il n'a pas l'air d'être du genre. Néanmoins, cette sorte de promesse foireuse qu'il t'a faite te décontenance légèrement, tout de même.

Qu’on ne se méprenne pas, tu rêves de lui sauter à la gorge et de lui faire souffrir les pires tourments possibles, histoire que ça lui passe l’envie de s’en prendre aux désarmés pour s’amuser. Mais sans baguette, tu sais que ce serait du suicide, et tu as encore l’espoir de réussir à sortir de ce cauchemar. Alors autant rester disciplinée. Tu n’arriveras pas à te faire oublier en quelques heures, mais tu es prévenue déjà : ça risque d’être coton ce soir, va pas falloir te reposer sur tes lauriers, tu sais que tu feras partie des proies. Coup d’œil à Javier quand Blaise s’adresse à lui pour prendre congé. T’aimerais bien qu’il en rajoute pas une couche, mais t’as aucune certitude de rien. Alors t’attends, figée dans un entre-deux fort désagréable.
En tout cas, ta tentative de diversion a grandement foiré. Pas totalement, mais quand même pas mal. Fais chier.
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play your part and say your lines - Gracefield
La plus s'arrête - comme par magie, Joy pense bêtement - et presque aussitôt, chacun sait ce qui les attend. Sans grande surprise, on les rassemble sur la place du "petit village" et on les fait attendre patiemment que Zabini daigne se montrer. Joy a froid dans le dos à chaque fois qu'elle le voit. Il n'y a pas si longtemps - ou peut être que si, elle ne s'en souvient plus trop bien - elle écrivait des papiers sur lui et sa famille, tantôt élogieux, tantôt... beaucoup moins. Et quelques années après, quand elle travaillait chez les Livingstons, il était arrivé une ou deux fois qu'il soit invité à une des réceptions donné par Gordon et Grace. Si elle avait ressenti de la haine pour lui dans ces moments là, ce n'était rien comparé à ce qu'il lui inspirait aujourd'hui, à chaque mois qu'il osait se montrer à Gracefield.

Aujourd'hui, il ne vient pas les mains libres. Enfin, métaphoriquement parlant parce que, bien sûr, Blaise Zabini vient toujours les mains libres. Les gens comme lui se débrouille toujours pour avoir des larbins pour porter les trucs lourds - ou pas - à leur place. Des caisses, de grosses caisses un peu branlantes - flottent et viennent se poser derrière lui. Joy n'a encore aucune idée de quoi il s'agit mais elle doute que ce soit des cadeaux. Bien évidement son intuition est vite confirmée.

Another element of spectacle, Zabini explique. C'est bien ce que Joy craignait. Elle a beau faire partie des recrues les plus jeunes ici (à peine deux ans), elle a très rapidement compris ce que les gens comme Zabini considérait comme du spectacle.

Pour ponctuer sa phrase, il agite sa baguette et les caisses s'ouvrent pour laisse apparaître...

"Wyverns?" Joy souffle, un nouveau frisson de froid parcourant sa colonne vertébrale.

Il y a peu de chose qu'elle n'a pas encore subit ici - si ce n'est la mort. Joy fait partie des cibles de choix des chasseurs. Ce n'est pas par challenge ou par amusement, comme pour bien d'autre prisonniers de l'île - mais bien par mépris, par vengeance. "The Pure Blood Killer," la tueuse de sang-purs, c'est comme ça qu'on la surnomme, elle a rapidement découvert. Gordon Livingston avait beau ne pas être dans les petits papiers du Lord vers la fin de sa vie, il n'empêche qu'il était un homme réputé, un éminent sang-pur. Sa mort et celle de Grace - bien plus appréciée que son mari, connue pour sa beauté mais aussi par ses talents d'alchimiste trop vite gâchée par un mariage pas assez prestigieux pour quelqu'un comme elle - ont fait la une des journaux, et Joy avec. Alors oui, il y a peu de choses qu'elle n'a pas encore subit ici, mais la brulure des wyvernes en fait partie et elle aimerait que cela reste ainsi.

Heureusement pour eux, Zabini est un homme malin et sait que si tout les prisonniers venaient à se faire cramer la tronche d'un coup, son précieux petit business mettrait la clef sous la porte. Il leur a donc apporté des vêtements en cuir de dragon. Trop aimable.

Parce que Joy est la tueuse de sang-purs, elle n'a jamais vraiment reçu de cadeaux de sponsors, ne reçoit seulement ce que les autres veulent bien partager. Pendant une minute - une courte, peu gracieuse, assez pathétique minute - Joy se réjouit. Voilà à quoi ressemble sa vie maintenant.

Zabini fait venir Jay vers lui et Joy observe leur échange jusqu'à ce que Faye, pas très loin d'elle, se fait à l'interpeller. "Excuse me, but I have a question! Are you fucking kidding us with those shitty creatures? Don’t you think your bullshit ideas would be best avoided? Wouldn’t say we already have—"

"Fucking hell, Faye," Joy pense à voix-haute, les yeux écarquillée, s'attendant à ce que Zabini la fasse venir et l'exécute sur le champ, jusqu'à ce qu'elle se rappelle de qui il s'agit. Zabini ne tomberait pas si bas. Il s'arrangerait plutôt pour qu'il arrive un malheureux accident à Faye pendant la Battues. Derrière Joy, un homme exprime à voix haute exactement ce que tout le monde est en train de se dire et Faye se tait immédiatement."Sorry for the outburst: the hormones, you see. What I mean, sir, is this: wasn’t one wyvern enough already? Don’t you think the protection measures you’ve taken may lack efficiency against five of them?"

Jay s'apprête à parler et Joy s'attend à ce qu'il apaise les choses mais au contraire, Faye et lui semble s'être lancé un défi pour voir lequel des deux mourra en premier. "On the bright side, we might get to watch one of your friends get roasted too. It's been a while since we got any kind of entertainment over here. Thanks for your generosity, Mr Zabini," Ila joute ploiement comme s'il ne venait pas de souhaiter la mort d'un des clients de Zabini.

Si Zabini est offensé, il ne le montre pas, bien sûr. Au contraire, il garde son éternel ton froid et monotone, à deux doigts du sourire sadique quand il rétorque que toutes les précautions ont été prises et que blablabla. Il a l'audace d'ajouter que quand l'un des leur meurt trop tôt, c'est embêtant pour lui parce qu'il doit payer. Le pauvre.

Il finit son discours par une menace à peine déguisée envers Faye. "Why, thank you, Sir. I hope I won’t bore you to death," elle répond et Joy ne peut empêcher un léger sourire d'étirer ses lèvres.

"A shame such a spectacle won't be recorded," Joy lance à voix-haute, comme si elle se parlait à elle même, l'air penseur. C'est une idée qui lui passe très souvent par la tête. Elle suppose que c'est pour ça qu'elle n'a encore jamais vu Rita par ici. Elle sait que c'est le genre d'événement que son ancienne mentor adorerait.
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La pluie s'est arrêtée, il y a un moment déjà. Cela n'a pas empêché Moon d'être presque trempée, attendant (patiemment) l'arrivée de Zabini. Il a bien évidemment fait exprès de prendre son temps, les laissant crever sous le mauvais temps. Même si la météo semble plus clémente, l'île est un terrain remplie de boue à présent. Courser des psychopathes paraît bien plus difficile dans ces conditions. Elle peut déjà dire adieu à sa nouvelle tenue, tout droit venue de son sponsor. Pas loin de Faye, et gardant un oeil sur Rena, Moon s'impatiente face au retard de Blaise. Elle déteste ça plus que tout. Finalement, il fait son apparition sur la place du village. ─ It was about time, murmure-t-elle, entre ses dents. Fidèle à lui-même, le sang-pur a cet air arrogant, qu'elle aimerait bien lui faire manger, mais impossible pour l'instant. Fronçant son regard, elle remarque la présence de cinq personnes, qui n'ont pas l'air d'être des médicomages. Et, il y a ces boîtes étranges. Rien de tout ça ne sent bon. Moon a un très mauvais pressentiment. La présence de Blaise Zabini est un indice. Il ne se déplace pas à chaque battue. Aujourd'hui doit être un jour spécial, mais cela ne sera pas à leur avantage, comme d'habitude.
Bingo. On leur annonce quelque chose de particulier. Un long soupir effleure ses lèvres. Elle regarde Rena, et celle-ci la regarde en retour. La peur peut se lire dans leurs yeux. Un silence religieux s'installer, alors que les boîtes finissent par s'ouvrir. Cinq énormes choses, ressemblant à des dragons, leur font face. Moon sent son coeur s'accélérer subitement. Elle a les mains moites. Elle a presque envie de vomir. Un murmure se fait entendre dans les rangs, Wyvernes. Elle s'en fout bien du nom de ces choses. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elles vont les bouffer tous, les uns après les autres, ou les cramer, au choix. Moon étouffe un rire, face à l'indifférence du Zabini, quand il énumère ce que peuvent ou ne peuvent pas faire ces monstres. Moon s'en fiche bien de savoir si elles volent ou si leurs griffes sont empoisonnées. Elle a déjà compris, qu'il sera difficile de s'en sortir. Elle n'écoute déjà plus, ce qu'il leur dit. Son regard est obnubilée sur ces wyvernes. Moon n'en a jamais vu avant. Elle ne sait pas comment elle va survivre à ça. Impossible.

Incapable de réagir, elle écoute Faye donner de la voix. Puis, ce fut au tour de Javier. Visiblement, tout ça est bien sérieux. Ils vont bien devoir survivre toute une nuit à cinq wyvernes. Moon est prise d'une crise de panique, mais elle essaye de ne rien montrer. ─ It's a fucking nightmare. Tout son corps se raidit automatiquement. Les deux leaders ne se gênent pas pour piquer Blaise. Cela lui arrache un demi sourire. Elle n'arrive pas à faire plus, bien trop tétanisée. Elle n'entend d'ailleurs pas tout ce qui se dit. Elle n'entend presque plus rien. La peur commence à l'envahir, jusqu'à ne faire qu'un avec elle. Quand Blaise s'apprête à partir, elle a presque envie de le retenir. Quand il ne sera plus là, la vraie survie va commencer. Moon n'a pas envie de mourir, pas maintenant, pas comme ça. ─ I'm fucking scared Faye, dit-elle à la brune, à deux doigts de pleurer. ─ This is fucking insane. We're all going to die!
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Simon avait la bougeotte, comme toutes les veilles de pleine lune. Rien de bien étonnant. Il s’y était habitué à force, au flot d’énergie qui vibrait sous sa peau comme la lune se faisait presque pleine. Il savait à quoi elle ressemblait, en ces jours là, un oeil non aiguisé aurait pu croire qu’il s’agissait d’une pleine lune, mais il manquait un minuscule morceau, comme si elle les narguait, comme elle le faisait souvent. Ils étaient soumis à elle, de toute façon, complètement et jusqu’à leur dernier jour. Il jeta un dernier regard vers le ciel, ombrageux derrière le dome que Zabini avait créé, il ne fallait pas qu’il se mouille, après tout.

Ils avaient été emmenés sur la place du village, et ce genre de moments ne présageaient rien de bon. Simon n’avait pu retenir le “oh, if they only spit fucking fire,” murmuré dans sa barbe après l’annonce de Blaise. Dire qu’il avait été dans la même maison que lui, ils n’avaient jamais été amis, certes, mais c’était incroyable de voir à quel point leurs vies étaient différentes, et la pensée que Blaise était le bourreau et que lui était sa victime lui donnait de sérieuses envies de meurtre. Son père qui était à côté lui posa une main délicate contre son bras. Simon supposait qu’il avait appris à reconnaitre les signes, avec le temps, qu’il savait quand le loup grondait démesurément, et sa présence était apaisante, malgré tout.

Il écouta avec attention alors que Faye exprimait ce qu’ils ressentaient sans doute tous. Ramener des putains de dragons étaient un coup qui dépassait l’entendement, même pour lui. Il avait du mal à comprendre, ce qui avait pu se passer dans la vie des gens comme Zabini et tous ses clients, pour qu’ils en arrivent à un point si bas de l’humanité, mais il n’avait pas vraiment envie de savoir, de toute façon. A ses côtés, Javier avait dit “on the bright side, we might get to watch one of your friends get roasted too. It's been a while since we got any kind of entertainment over here. Thanks for your generosity, Mr Zabini” et Simon lui avait un lancé un “I wish,” tout bas, avant que Stephen ne serre son bras fortement de sa main. “What?” il lui lança, il avait vingt sept ans et ils étaient en enfer, c’était loin d’être le moment pour que son père le discipline. Simon avait perdu de sa prudence, au fil des années ici, il le savait, mais il allait crever ici de toute façon, alors prendre des risques n’étaient plus vraiment quelque chose d’effrayant.
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herbert slughorn
herbert slughorn
Date d'inscription : 23/08/2020
Messages : 199
Crédit : dova <3 (av)
Âge : La trentaine approche, bien qu'il ne vieillisse plus autant (9 septembre 1977)
Occupation : survivant professionnel à chaque fois que la cloche sonne le début de la chasse, protecteur lors des nuits de pleine lune
Allégeance : Sa personne. lui aussi. Sa deuxième mère. les souvenirs des slughorn, les résistants de Gracefield. Personne et tout le monde à la fois.
Particularité : vampire
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Dans un tout autre contexte, Herbert aurait adoré voir des Wyvernes, de loin, alors qu’il se trouvait en sécurité derrière une grande vitre protectrice dans une combinaison inifuge. C’était sans doute trop demander, Zabini n’est pas un homme magnanime malgré le genre qu’il aime se donner. Le potioniste en lui se prend tout de même à rêver à tout ce qu’ils pourraient faire s’ils arrivaient à récupérer quelques écailles ou encore mieux des os qu’ils broieraient ensuite. Peut-être qu’ils pourraient en faire quelque chose. Créer un baume pour les protéger par la suite ? Ou même utiliser ces résidus dans les tentatives de cette potion hallucinogènes qu’ils essaient en vain de fabriquer avec Moon ? Mais pour cela, il faudrait déjà arriver à s’approcher sans prendre le risque de finir en barbecue…. Peut-être qu’avec un peu de sang de Tristram …. Non. Il s’est promis qu’il arrêterait. Il peut arrêter. Il n’a pas le choix.

Herbert est agité d’un spasme, un mélange d’excitation et de peur, est-ce qu’il peut demander s’ils peuvent garder les wyvernes en souvenir ? Ou va-t-il encore passer pour un fou ou pire un demeuré ? Parce que clairement, tout le monde est sur le point de partir dans des directions bien éloignées des wyvernes et ne pas tenter la folle entreprise de se jeter sur les bêtes. C’est l’instinct de survie qui semble cruellement lui manquer par moment. La question lui brûle les lèvres. il irait presque jusqu’à lever la main, ça le démange, il la sent se lever, impuissant à retenir - comme souvent - l’énormité qui s’apprête à sortir de sa bouche…. Et puis, il entend les inquiétudes de Moon. Il sent la tension dans l’air, cette magie qui grésille tout autour d’eux, de la peur, de la colère, une odeur de mort, cette pleine lune approchante qui éveille les loups tapis dans le corps de certains prisonniers. C’est une douche glacée qui le mure sur place.
Bloody merlin. Des wyvernes. Zabini et ses amis ont un sens étrange du spectacle et de l’humour.

Lentement, il vient rompre la distance qui le sépare de Moon, et attrape sa main pour la serrer très fort dans la sienne, soudainement un peu presque trop moite. “Don’t worry, we’ll stay together. We’ll hide in the same spot as last time. We’re not going to die if they can’t find us. And if they do, I'll protect you with my gorgeous body, that'll blind them.” Ses paroles sont-elles rassurantes ? Il n’en est pas certain. Bebert est tout d’un coup bien plus terrifié qu’excité, comme s’il avait fallu tout ce temps pour que ses reflexes envoient la bonne information électrique à son cerveau. Run. Herbert. Run.
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Il vaut mieux s’attendre à tout, sur cette île – et surtout au pire. Rena a vite appris la leçon, ne s’accorde jamais de réel repos, a oublié l’idée de dormir sur ses deux oreilles depuis bien longtemps. L’arrivée de sorciers dans leur campement ne lui tire aucune réaction surprise, pas même un haussement de sourcil. Elle est là, à observer de loin, suit le mouvement sans faire d’histoires lorsqu’on les fait se lever et sortir. Bien à l’abri dans l’anonymat de la foule, elle est toute petite, minuscule, n’a l’air de rien, toute discrète alors qu’ils débouchent dehors, découvrent Zabini et ses hommes de main. Elle joue le jeu des insignifiants, observe d’un œil circonspect les sorciers qui les entourent, déjà à se demander à quel moment ils risquent de les mettre à mort, d’un coup d’un seul, parce que l’envie leur en prend. Peu habituée à l’idée qu’ils soient là, autour d’eux, sans qu’ils n’aient à courir pour sauver leur vie. Ça la démange, de déjà s’enfuir, de prendre ses jambes à son cou. La lune déjà si ronde n’arrange rien, précipite la moindre humeur, excite la louve, et elle peine à tenir en place, refrène ses trépignements, se fait violence pour rester aussi calme, le menton haut, à essayer de discerner par-dessus les têtes de ses comparses l’estrade et les comédiens qui jouent une drôle de scène.

Les révélations vont bon train, l’appréhension grandit à mesure que le maitre du jeu parle, que les caisses sont pointées, avec leur lot de surprise. Le spectacle, comme le dit si bien Zabini, ne manque pas de piment, pour cette session-là. Des wyvernes. Le choc lui retourne l’estomac, la laisse pantoise, incertaine, alors qu’elle observe les monstres s’agiter dans leur sommeil artificiel. Elle peine à les imaginer éveillé, à se représenter la menace de manière réaliste. C’est une chose de voir les dragons dans l’arène, durant le tournoi des quatre sorciers. C’en est une autre de s’y retrouver confronté, quand bien même ils ne voleraient pas, ceux-là. Holy shit. Même avec les maigres protections qu’on leur offre, elle doute de leur chance de s’en sortir indemnes, frissonne d’appréhension, a bien trop de mal à se confronter à la suite des événements. La tension est palpable, alourdit l’air. Elle n’est clairement pas la seule sur les nerfs, ce n’est pas une histoire de pleine lune et de lycanthropes bouleversés. Au contraire. Après tout, la première personne à ouvrir sa gueule suite au discours de Zabini est belle et bien humaine, ne s’accorde aucune chance. Il lui semble que personne ne sait se taire, dans cette foutue assemblée, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Alors que Rena prône le silence et la discrétion, Faye et Javier l’ouvrent trop grand, lui arrachent une grimace. Pourquoi ne savent-ils pas seulement rester sages et se faire oublier ? La résistance la fait tout autant douter, par cette prise de risque constante ; à trop se faire remarquer, ils pourraient encourir bien pire.

Elle n’a pas la force de se récrier, de s’insurger contre ce genre de pratiques. Peut-être trop pragmatique, elle se contente des faits : ils vont devoir survivre à des wyvernes. Ne prend pas la peine de hurler contre la bêtise humaine et la cruauté dont ils sont victimes. Elle a déjà emmagasiné l’information, fait avec, refuse de s’appesantir longtemps sur des réflexions amères. Ils ne peuvent rien y faire, de toute manière. Mieux vaut réfléchir à la suite, au meilleur moyen de s’en sortir. Si son premier réflexe serait de se déporter sur le côté, pour pouvoir être la première à fuir, à se carapater loin de ce piège que représente la foule de prisonniers. Ils font une cible facile, rassemblés ainsi, prêts à être rôtis d’un seul coup d’un seul. Et c’est bien pour ça qu’elle agit de manière insensée, se rapproche du premier rang, prêt à se saisir des protections offertes lorsqu’il sera temps. Elle ne compte pas cracher dans la soupe et se saisir de la moindre occasion pour s’en sortir. Même s’il faut accepter des cadeaux de cet énergumène. Quelques têtes familières la font hésiter, sans bien savoir si elle se doit de se rapprocher ou rester à l’écart – encore une fois. C’est le visage défait de Moon qui la décide à se porter à la hauteur, à venir serrer son épaule pour lui glisser quelques mots à l’oreille. « Garde ton calme, ça lui ferait bien trop plaisir de te voir pleurer. C’est tout ce qu’il cherche. » Du spectacle. Il l’a dit lui-même. « Puis franchement, avec un pare-feu comme Herbert, t’as pas trop de soucis à te faire. Quelle chance ! » Elle n’a pourtant pas la force de sourire, ou de mettre vraiment de l’entrain dans sa pique, ne prête même pas une attention accrue à ses compagnons, le regard focalisé vers l’estrade, dans l’attente qu’on leur donne enfin ces protections promises, avant de pouvoir filer aussi vite que possible. « Filez pas vous cacher sans prendre ses foutues protections, quand même. Ça peut toujours être utile. » Les conseils tombent à voix basse, le cœur lourd, à se demander s’il leur reste vraiment une chance, dans toute cette histoire. Si elle affiche un air trop calme, ce n’est que pour mieux cacher son désordre intérieur, la peur qui lui noue les entrailles, et les hurlements du loup dans le fond de sa poitrine. Elle lutte pour ne pas craquer à son tour, pour se concentrer sur le plus important, ce soir. Survivre.
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