pensieve
family first/ momma's boy/ daddy issues » (
family defines you, even if it does demande sacrifice ) Si le grand publique tend à le considérer comme une sorte d'ovni au sein de sa propre famille (il est le Travers chatoyant, la lumière brillante, inattendue, en opposition aux ténèbres qui nimbent son nom), il ne se perçoit pas comme tel. Il ne fait pas figure d'intrus. Il est assez famille, en fait, protecteur envers sa soeur cadette et très proche de sa maman. C'est plus compliqué avec son père. Il y a comme une barrière entre eux, une barrière que Corvus ne fait pas franchement mine de vouloir faire tomber. La vérité qu'il ne consent pas à prononcer à voix haute (quel bien cela pourrait-il faire à qui que ce soit ?), c'est que son père l'intimide et l'oppresse. Peut-être même qu'il le fait parfois même un peu flipper. Louis est synonyme de
trop aux yeux de son fils. Trop influent, trop impressionnant, trop dur aussi à contenter, encore moins à
égaler. C'est tout juste si Corvus s'y essaie encore seulement. Il n'y a jamais vraiment cru au final. Son père n'a pas son pareil pour le transformer de nouveau en petit garçon. Une sensation dérangeante, contraignante, qui enferme beaucoup Corvus. Il regrette la poigne dont jouit son père sur sa vie et brule d'acquérir plus d'indépendance tout en sachant que c'est là peine perdue. A moins de renoncer purement et simplement à sa famille (ce qu'il est bien simplement incapable de faire), il restera un pion dans la main de Louis. Là est sa place, tout bêtement.
you can't cancel quidditch » (
quidditch through the ages ) Si ça ne tenait qu’à lui (et
rien ne tiens jamais qu’à lui), il passerait chaque instant de chaque jour dans les airs, juché sur son balai. C’est ce qu’il préfère au monde. Il n’aime rien davantage que de s’élever dans le ciel, laissant tout et tout le monde derrière. Grand amoureux de quidditch, il doit cette passion galvanisante à sa mère. C’est elle qui l’a poussé à enjamber son premier balai et qui lui a ensuite appris à voler. Il s’est totalement laissé submerger par cette passion, la plaçant au centre de sa vie. A Poudlard il a joué dans l’équipe de sa maison des années durant et c’est de loin tout ce qui se rapportait au quidditch qu’il a aimé le plus tout du long de sa scolarité. Sans négliger ses cours (ses notes étaient tout à fait correctes et ses professeurs ne tarissaient pas d’éloges sur lui), il n’éprouvait jamais autant d’enthousiasme qu’au moment de jaillir dans les airs. Durant ses trois dernières années au château, c’est seulement contrains et forcé qu’il s’est vu éjecté de l’équipe de Poufsouffle. Cette situation parfaitement ignoble pour lui, il la devra toujours à son père, ce dernier ayant été peu enclin à encourager la passion de son fils qui faisait alors (et qui fait toujours) barrage à ses propres projets pour lui.
A la fin de sa scolarité, Corvus quitte l’école avec un dossier scolaire solide mais en traînant un peu les pieds. Blasé, frustré, il voit déjà venir le moment où son père enterrera sans vergogne ses rêves de joueur professionnel de quidditch pour le forcer à la place à intégrer les rangs de l’entreprise familial. Rien de tel ne se produira néanmoins. Corvus est contre toute attente sidéré d’obtenir l’approbation de son père et la permission d’orienter sa vie professionnelle autour du quidditch. Conscient que cette décision n’a pas été prise de gaieté de coeur par son géniteur, Corvus se tourne naturellement vers sa mère qui, sans le lui dire de vive voix, ne fait pas non plus mine de cacher qu’elle n’y est pas pour rien dans ce brusque changement de direction.
La façon dont sa mère est intervenue auprès de son père pour lui permettre de poursuivre son rêve n’a fait que renforcer l’estime et l’amour que Corvus porte à sa génitrice. S’il ignore encore aujourd’hui comment elle s’y est prise pour faire flancher Louis, il s’est de bon coeur engouffré dans la porte entrouverte à son intention. A ce jour, il considère que tous ses succès dans sa vie professionnelle trouvent racine en sa mère (même s’il n’y est pas pour rien non plus) et qu’elle peut donc tout autant que lui s’honorer de ses réussites. Il est fier d’avoir gagné sa place d’attrapeur dans l’équipe nationale et ne boude pas ses efforts pour poursuivre son ascension. Il se donne les moyens de vivre son rêve qu’il aime à considérer comme étant celui de sa mère également. Il ne sait que trop bien qu’elle a renoncé à sa propre carrière dans le quidditch que par ce qu’elle était enceinte de lui et il estime qu’il lui doit bien d’atteindre les sommets pour eux deux, tant qu’il en a l’opportunité.
anxiety anxiety anxiety » (
you are not your parent's possession ) Fils à maman assumé, Corvus ne s’imagine pas se détourner un jour de sa famille. C’est là un véritable pilier de sa vie dont il n’entend pas se priver. Un luxe, incontestablement, mais aussi une cage, ce dont il a commencé à prendre en conscience en grandissant. Si sur le papier, Corvus à tout ce dont il est sensé pouvoir rêver (une situation confortable, le métier de ses rêves, la réussite complète), il n’a que trop conscience qu’il suffit d’un rien pour qu’il perde tout ce qu’il est jusque là parvenu à obtenir. Glacé par l’emprise de ses parents sur sa vie (surtout celle de son père), il est de plus en plus angoissé à l’idée de voir d’un jour à l’autre son existence entièrement refaçonnée sans qu’il n’ait le pouvoir d’y faire quoi que ce soit. C’est une peur de plus en plus vorace chez lui, même si elle n’atteins pas encore le niveau de sa crainte tétanisante de faire un jour une chute en balai qui le laisserait totalement brisé et incapable de voler à nouveau un jour. S’il est assez habile pour dissimuler cette anxiété aux yeux du monde (il n’a pas son pareil pour flanquer un sourire solaire sur ses lèvres et revêtir en deux trois mouvements le costume du golden boy en puissance qu’il est sensé être), elle n’en est pas moins là, tapie en lui.
Ses fiançailles forcées avec Alexandra Avery ont largement ravivé ses craintes de perdre la main sur sa propre existence. Il enchaîne de plus en plus les insomnies et s’assomme parfois pour la nuit à coup de potions, notamment quand il a un match ou un entrainement important le lendemain (ce qui se produit très souvent, donc) et un besoin de sommeil impératif. Il essaie de se divertir comme il l’a toujours fait, c’est à dire via le quidditch, mais parfois même sa passion de toujours ne parviens pas tout à fait à le soustraire à la tension qui monte. Pour ne rien arranger, il se confie très peu à ce sujet et laisse donc de ce fait ses angoisses devenir plus encombrantes. Il développe une anxiété nocturne et n’est pas toujours très loin de se tourner vers des substances nocives (rien de bien méchant pour l’instant, un de ses ex-amants l’a juste converti à la consommation de clopes moldues).
lover » (
the gay awakens ) Il a pris conscience de son homosexualité à Poudlard et plus particulièrement dans les bras de l’un de ses anciens camarades de dortoir. Une relation de longue haleine qui a démarré sous la forme d’une amitié avant de basculer progressivement dans la romance en cours de quatrième année. Une relation, surtout, placée sous le sceau du secret et qui a apporté beaucoup de lumière dans le quotidien de Corvus, notamment durant ses trois dernières années à Poudlard où il ne jouissait plus de son échappatoire de prédilection (le quidditch). Si cette histoire d’amour est aujourd’hui révolue (sans perdre totalement contact, l'ex-couple n’a pas survécu à l’après-Poudlard), Corvus n’en reste pas moins fortement attaché à cette première idylle.
Ouvertement sentimental, il est de façon générale du genre à s’épanouir dans une vie de couple. Tout ce pan de sa vie est évidemment très privé et il a la réputation d’être plutôt chaste. Devenu une véritable célébrité par le biais du quidditch, sa vie amoureuse (quoiqu’inexistante dans les médias) est paradoxalement source de nombreux ragots et on a pu lui prêter dans le passé des idylles purement fictives avec des femmes peut-être adorables mais qui n’ont aucune chance de trouver grâce à ses yeux, tout du moins pas sur le plan amoureux. Aujourd’hui il n’est plus question de tout ça, son père lui ayant arrangé des fiançailles, une situation qui mine beaucoup Corvus. Si cette épée a toujours été suspendue au dessus de sa tête, ça n’en reste pas moins très inconfortable pour lui, piégé qu'il se retrouve dans une grosse mascarade.
various facts » (
kind hearted: having a kind and sympathetic nature ) Il a bon fond et n'a aucun penchant pour la méchanceté gratuite. Mal-à-l'aise quand il en est témoin, il a tendance à toujours vouloir arrondir les angles. Loin d'approuver toutes les idées véhiculées par la politique du Lord (il ne valorise notamment pas la pureté de son sang dont il se moque franchement même s'il n'aura pas l'imprudence de le dire à voix haute), il a toutefois à coeur de se tenir en marge de tout ce qui est politique. Sa position est ce qu'elle est et il se complait dans sa neutralité. Parfois, il se demande si cela ne dissimule pas une part de lâcheté, mais il ferme les yeux sur cette pensée. Il sait qu'il n'est pas une mauvaise personne et il se conforte dans cette idée (avec plus ou moins de succès selon les jours). // Globalement très bon menteur, il vit toutefois dans la crainte de voir ses secrets révélés. Il a l'impression que quelqu'un a toujours un oeil sur lui et il est sans arrêt tenté de jeter des coups d'oeil intempestifs par dessus son épaule. // Il n'est pas taillé pour la solitude, ni pour le célibat. Il aime l'idée de constituer la moitié d'un tout, de former avec un autre une entité. // Assez fan de décoration, il a mis un soin particulier dans celle de son appartement. De façon générale, il prend soin de son logement, son refuge auto-proclamé sur cette terre. // Tout ce qu'il peut prendre, il le prend. Déterminé, bosseur, il se donne les moyens de réussir. Il a une vie bien remplie et ce n'est pas l'envie qui lui manque d'ajouter quelques heures à ses journées. Il se donne beaucoup au quotidien, s'efforce toujours de regarder droit devant. S'il n'y avait pas son manque d'indépendance et la poigne menaçante de ses aînés sur lui, il pourrait être très épanoui. // Il a une bonne prise sur ses émotions. Il est rare de le voir perdre son sang froid ou ne serait-ce qu'hausser le ton. Il n'est pas pour autant plus docile et malléable qu'un autre (du moins avec la plupart des gens), mais il ne cultive pas le conflit s'il lui est possible de l'éviter. // Il a tendance à culpabiliser rapidement, notamment quand il manque des signaux envoyés par ses proches. Il a parfois l'impression d'être trop pris par son boulot (non pas qu'il veuille en changer pour autant, loin de là) et regrette que cela puisse porter préjudice à son entourage. //