BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 au-delà des nuages (gabystar)

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Le prix du polynectar continue doucement à monter alors que le gouvernement surveille de près la vente des ingrédients qui y sont nécessaires. Être discret va finir par devenir une activité du passé dans ce monde. Ta bourse heureusement de permet encore d'acquérir le breuvage tant convoité et c'est sous le visage d'un autre que tu as quitté l'irlande du nord pour te rendre dans le sud de l'Angleterre. A y penser, les risques sont énormes, le jeu ne devrait pas en valoir la chandelle. Mais si l'on ne s'autorise plus ces frivols moments d'insouciance, pourquoi ne pas abandonner directement et se soumettre au régime ? L'aube commence à peine à pointer à l'horizon quand le dernier transplanage te fait atterrir les pieds dans le sable. Les nuages cachent l'astre, rendant sa lumière dorée diffuse et grisâtre, volant presque son lever. Un sourire étire tes lèvres à la vue du brouillard qui entoure les côtes. Tu savais que cette région du Dorset aurait un temps idéal pour ne pas se faire voir. Rien de tel qu'une bonne purée de pois pour passer inaperçu. Tu sors du sac compressible ton balai. Le manche noir moucheté de blanc semble terriblement terne dans la semi obscurité. Attendant ton rendez-vous, tu choisis de t'asseoir sur un rocher dont la base est léchée par les vagues, frissonnant lorsqu'un peu d'écume vient t'éclabousser de temps en temps. Il n'est pas encore tout à fait l'heure mais Gabrielle devrait arriver bientôt.

Tu t'es pris d'une affection toute particulière pour la jeune française. Nul doute qu'au départ, ce besoin de faire plaisir à la gosse venait de son sang de vélane, mais ce n'est pas cette magie qui te l'a fait réellement apprécier. La demoiselle a un cœur de lion et cette étincelle dans son rire fait écho à quelqu'un que tu avais peur d'avoir perdu avec la guerre, quelqu'un que tu pensais parfois ne plus être. Alors, quand elle a besoin de vivre un peu plus ou de se dépasser, tu veux être là. Peut-être que c'est un peu bête, peut-être que c'est trop dangereux par ces temps-ci de se préoccuper de ça, mais peut-être que tu t'en fous. Le ressac fait un bruit assourdissant dont le rythme t'enfonce plus profondément dans tes pensées tandis que tu tentes de rester alerte. La moindre silhouette sur le rivage pourrait vous trahir. Plus le soleil grimpe, plus tu te fais impatient, redoutant sa lumière. D'autant plus que la potion finit par perdre son effet et tes mèches blondes retrouvent peu à peu leur brun naturel. On peut maintenant te reconnaître. Il suffit que la mauvaise personne soit au mauvais endroit au mauvais moment et c'en est fini de ta carrière, de ta famille et de ta liberté. Enfin une silhouette apparaît dans la brume, se dirigeant vers toi. Méfiant, baguette à la main, tu t'apprêtes à riposter si la personne n'est pas celle que tu attends. Mais les filaments de brouillard finissent par s'écarter, révélant ce visage que tu connais bien, et tu te détends. En un instant ta baguette est rangée et un sourire éclaire ta face. D'un bond léger tu sautes du rocher et rejoins la jeune femme que tu éteins avec enthousiasme. « Je me suis demandé si tu allais venir. » Elle n'a que deux minutes de retard mais par les temps qui courent, c'est une source valable d'inquiétude, surtout lorsqu'il s'agit de quelqu'un qui, comme elle, est recherché. D'un vif coup de baguette tu fais voler le balai jusqu'à vous et l'attrapes fermement dans ta main gantée. « J'ai apporté mon Nebula. Prête à goûter à la vitesse ? » Tu fais un clin d'œil à Gabrielle, sans te départir de ce sourire honnête. « Tu veux commencer à conduire ou d'abord je te fais faire un tour ? » La française est relativement novice sur un balai mais sans doute pas de quoi te faire peur et puis, dans tous les cas, tu seras là pour reprendre les commandes si elle vous mène droit à la mort. Enfin tu l'espères.
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Ses mains attrapent les boucles blondes folles pour les attacher en une queue de cheval. Elle dégage son visage d’une rapidité folle alors que ses yeux fixent l’horloge de la salle. Ses mains caressent les ingrédients depuis deux heures, vaquent d’un chaudron à un carnet pour noter le résultat. La petite potioniste agite vite le crayon, explique la réaction, s’amuse à trouver les bons termes anglais pour décrire ce qu’émet le chaudron. Elle s’amuse à touiller avec impatiente comme si elle ne pensait qu’à ça. La potion n’est pas dans ses pensées, mais bien l’activité suivante qui l’attend. Elle n’a prévenue personne d’autre que Malfada, comme à son habitude. Il est clair qu’elle n’avait qu’à lui dire qu’elle s’absentait pour une durée indéterminée, mais qu’elle serait rentrée au soir, et qu’elle en sera tout. Ce n’est rien d’illégal, après tout, de retrouver un Fawley pour sentir la liberté. Elle pose de nouveau son regard devant la pendule avant de retirer le chaudron du feu et d’attraper sa veste. « A toute Prewett ! » Sa main attrape une potion de soin qu’elle glisse dans sa ceinture de potioniste, prend sa baguette et transplane rapidement au point de rendez-vous.
La vue est divine et laisse apparaître une immense falaise. Un chemin se dessine dans le brouillard pour rejoindre la plage. Elle s’y élance d’un pas rapide, sans prendre compte de l’environnement. Il faut dire que l’enfant n’est pas aussi à l’heure qu’elle le voudrait, et sa ponctualité pourrait lui faire défaut. Son corps glisse sur le sol comme une plume et elle ne discerne pas réellement la silhouette d’Alastar avant de le voir. L’œil vif et le sourire aux oreilles, la voix résonne dans son esprit et un large sourire étire ses lippes. « Je me suis demandé si tu allais venir. » Ses mains viennent enlacer Alastar avec douceur comme s’ils se connaissaient depuis des années. Il faut dire qu’elle y repense à cette rencontre entre les deux êtres opposés. Elle était d’une beauté incandescente, captivante pour l’œil du Fawley peut intéresser par la gente féminine. Elle a capté son attention comme un aimant et lui a rappelé l’innocence, la jeunesse. « Je m’en serais voulu de ne pas venir te voir. » Et c’est vrai qu’elle s’en serait voulu, la gamine, de ne pas le retrouver. Elle adore les moments passés au côté d’Alastar, loin du monde. Ils sont isolés, protégés dans ce cocon de jeunesse et d’amitié. En lui, elle a trouvé un allié, un ami. Il n’a pas le mot Potter à la bouche, ni la peur dans le regard ; il tente de vivre comme n’importe qui. Et ça lui plaît, c’est ce qu’elle apprécie le plus chez lui. « J'ai apporté mon Nebula. Prête à goûter à la vitesse ? » Le balai vole et rejoint la main d’Alastar et les yeux de Gabrielle pétille. Encore captivée par son agilité, elle hoche la tête. « Bien sûr, je trépide d’impatience depuis ce matin ! - Tu veux commencer à conduire ou d'abord je te fais faire un tour ? » Elle prend le temps de réfléchir. Il faut dire que l’envie d’essayer se dissipe face à ses capacités. Elle n’est pas aussi agile qu’elle le voudrait. « Je te laisse prendre les commandes pour le moment, je suis plutôt bonne passagère. » Un sourire s’installe alors qu’elle enfourche le balai à l’arrière d’Alastar. Une de ses mains se pose sur son épaule alors que son cœur palpite de plus en plus, excitée par l’attraction. « N’hésite pas à voler comme tu le fais habituellement. » Elle halète doucement, prête à virevolter dans les airs. Elle aime l’adrénaline, celle qui ne la met pas tant en danger, celle qui l’amuse. Une sensation qui change de la peur, qui lui vide les pensées et lui offre la liberté, l’idée qu’elle n’est plus recherchée.
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« Je m’en serais voulu de ne pas venir te voir. » Toi tu ne lui en aurais pas voulu, après tout ce n'est pas une obligation - bien que te poser un lapin n'eût guère été poli - mais tu te serais sans nul doute fait un sang d'encre. Il n'est que trop courant lorsqu'un membre de l'ordre manque ses rendez-vous d'entendre ensuite la nouvelle de son arrestation ; ou bien de ne plus jamais en entendre de nouvelles. C'est, après tout, le risque de la rébellion. Mais le savoir n'éradique pas l'angoisse, et ne rend pas la perte moins difficile. Il est cependant inutile de penser à tout ce qui aurait pu lui arriver si elle n'était pas venue. Elle est venue. « Tu m'aurais brisé le cœur ! » Et en un éclair déjà le balai est dans ta main pour passer à la suite, crever le ciel, oublier la guerre. Sans doute que ce serait la pire chose qui pourrait t'arriver d'être cloué au sol comme un oiseau aux ailes coupées. La perspective du vol fait pétiller les yeux de la petite française. « Bien sûr, je trépide d’impatience depuis ce matin ! » Ça te rappelle ton enfance où tu te levais aux aurores, attendant le moment où tu aurais le droit de foncer jusqu'au gardin pour t'envoler, t'élançant comme un cabri dès que ton père te faisait ce signe de tête t'y autorisant. Tu ne vivais alors que pour voler. Il semblerait que les choses n'aient pas énormément changé, ce gamin avide de balai n'a pas disparu. « Je te laisse prendre les commandes pour le moment, je suis plutôt bonne passagère. » Pas assez lourde pour déséquilibrer le balai et suffisamment enthousiaste pour rendre le voyage agréable. Tu enfourches le balai noir moucheté de blanc et la laisses s'installer derrière toi confortablement.

« N’hésite pas à voler comme tu le fais habituellement. » Un sourire machiavélique vient étirer tes lèvres à cette mention. Il vaudrait mieux pour Gabrielle qu'elle n'ait ni le vertige ni le mal des transports. Peut être a-t-elle oublié à qui elle demande de voler comme à son habitude. Un attrapeur ça fait n'importe quoi, ça essaie de filer plus vite que l'éclair et tourne au gré des vents en ignorant toute logique, tout ça pour attraper ce damné moineau d'or. Ce serait comme demander à Marcus de voler comme d'habitude : il faudrait s'attendre à rentrer dans pas mal de gens pour essayer de les faire tomber. Ta conduite est moins violente mais plus enivrante. Tu passes à la demoiselle une paire de lunettes de vol en enfilant les tiennes. « Accroche toi bien Delacour, je vais te faire regretter ces mots. » En un coup de pied le balai décolle et vous vous élancez vers les cieux. La montée s'effectue de façon quasi perpendiculaire au sol, et en quelques secondes vous avez atteint une vitesse vertigineuse. Tu as bien envie de faire goûter à la blonde l'adrénaline délicieuse que l'on ressent lorsqu'il n'y a plus que le vent assourdissant qui nous fouette le visage, le sol semblant un ancien rêve un peu flou. En un instant vous êtes entourés d'épais nuages gris et vos vêtements se constellent de gouttes. Plus rien n'est visible que cette étendue grise qui fait perdre tout repère, si ce n'est le haut et le bas maintenant que tu as redressé le balai. Ceci dit tu as bien l'intention de faire disparaître ces repères là aussi. Sans ralentir, tu pars en vrille, faisant tournoyer autour de vous ce monde de brume. Quelques acrobaties plus tard tu commences à remonter encore plus haut. Soundainement vous percez la couche de nuage et une oasis de soleil s'ouvre à vous. Tu ralentis enfin, prenant une douce vitesse de croisière pour profiter de ce moment suspendu. Vos souffles produisent une buée qui scintille dans l'air, tout comme vos vêtements brillent, recouverts de milliers de gouttes qui reflètent l'astre. Les cheveux trempés et les lunettes commençant doucement à givrer, tu te penches pour effleurer du gant le tapis de nuages au-dessus duquel vous flottez. « Bienvenue là où le soleil brille toujours Gabrielle. » Enfin sauf la nuit mais c'est moins classe si on est obligés de faire la précision.
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« Tu m'aurais brisé le cœur ! » Son rire résonne dans l’étendu du paysage, comme s’il pouvait bouger l’eau. Son cœur palpite d’une adrénaline nouvelle, comme lorsque l’on monte dans un manège. Sauf qu’ici, tout dépend d’Alastar, de sa maîtrise et de sa protection ; et Merlin sait qu’elle lui fait confiance pour ça. Après tout, c’est un attrapeur, un joueur de quiddich. Ce sport n’est pas si répandu en France, et elle n’a jamais eu l’occasion d’assister à un match. Elle aimerait un jour gravir les gradins, monter le plus haut possible pour observer avec admiration les figures divines des joueurs, filant dans les airs comme des étoiles. Malheureusement, elle ne peut connaître cette sensation ; son visage est connu des autorités, et prendre du polynectar pour si peu lui paraît étrangement dangereux. Alors elle se déleste de la compagnie d’Alastar avec grand plaisir, et il lui fait vivre ces moments de libertés que personne ne veut vraiment lui accorder. Ceux où elle n’a plus de nom, plus de visage. Elle n’est qu’une silhouette, qu’une jeune-fille qui vole dans les airs. Et la peur qui régit son cœur est d’une sensation si agréable, car son épiderme réagit à chaque instant. C’est l’adrénaline. L’enfant enfile les lunettes, puis regarde devant elle. « Accroche toi bien Delacour, je vais te faire regretter ces mots. » Et elle l’espère, qu’elle va regretter tant l’impatiente brûle son ventre. Le pied qui frappe le sol, l’évasion qui commence. Elle sent le vent balayer les mèches de sa queue de cheval, ses cheveux bouclés voler dans une belle osmose avec le souffle. Ses deux mains viennent se serrer autour du buste d’Alastar pour ne pas perdre l’équilibre ; serait-ce la peur de tomber ? Elle tourne la tête un instant, soupire face au sol qui lui paraît si loin, et pourtant si proche. Les gouttes perlent sur ses vêtements, son visage, et elle inspire un grand coup pendant qu’Alastar monte de plus en plus haut. Serait-il capable de la mener près des nuages ? Elle s’interroge un instant, un réel instant. Mais la vitesse du balai est plus forte et le temps de cligner des yeux, les voilà déjà dans les nuages. Elle prend le temps d’inspirer devant cette pause, les nuages qui entourent les corps se jouent d’eux. Elle voudrait parler, mais sa bouche se ferme aussitôt qu’Alastar prend de la vitesse. Tous les repères s’envolent quand le balai vrille, tourbillonne, le haut devenant le bas, la gauche à droite. Tout se confond dans un tourbillon qui palpite en elle, un éclat de bonheur. Ses petits bras s’accrochent encore plus fort avant de lâcher un cri de joie, de bonheur. Un cri qui lui vient tout droit du cœur. Puis vient le repos, le calme, quand le balai passe à travers ce nuage. Le sol n’est même plus visible, la vitesse est lente. Elle sent la fraîcheur envelopper son corps alors que ses yeux scrutent avec admiration l’astre. « Bienvenue là où le soleil brille toujours Gabrielle. » Un soupir de bonheur, l’enfant relâche un bras pour le tendre vers le soleil, comme si ce dernier était plus proche de lui. « C’est magnifique. J’aimerais que tous les résistants puissent voir ça. » Tous ? Non, le nombre lui importe peu, les visages également. Si quelques brides de sourire lui viennent à l’esprit, comme Lee ou Angelina, Osborn ou Fleur, elle ne pense qu’à son sourire. Des mèches rousses et un teint de porcelaine. Oh oui, elle aimerait l’emmener ici. Les joues de Gabrielle se teintent d’un rose délicat alors que sa tête se pose contre le dos d’Alastar. Elle sent le bras de ce dernier caresser les nuages alors qu’elle admire la beauté du soleil. « J’aime vraiment cet endroit. Si seulement on pouvait construire une cabane aussi haute, s’y installer et vivre là-haut. » Elle éclate de rire, tant l’idée lui paraît à la fois puéril et divine. Puis elle marque un silence et imagine son regard. Que ferait Malfada, si elle l’emmenait ici, voir le soleil ? Ses sentiments la mettent dans un état confus, pourquoi tant rêver d’emmener Mafalda ici après tout ? C’est vrai, elle pourrait emmener Fleur, voir n’importe qui qui est dans son cœur. « Dis-moi, Alastar, tu crois qu’une novice comme moi pourrait voler aussi haut toute seule ? Je veux dire, si je veux y aller et montrer cet endroit à … Fleur par exemple ! » L’hypocrisie des sentiments ; la voilà dans sa splendeur. La comédienne qui joue encore sur scène alors que son cœur est au bord de l’ouverture. Elle cherche à se cacher, masquer ses pensées, mais rien n’y fait. Elle toujours présente, même à une hauteur très lointaine de la terre.
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Elle hurle derrière lui, des véritables cris de joie gonflés d'adrénaline. Voler c'est un bonheur intense, la chose la plus grisante que tu aies jamais connue. Parcourir les cieux à la vitesse des avions c'est l'extase pure, et on se croirait presque oiseau, presque dragon. La jeune femme s'accroche à toi comme à une ancre tandis que tu l'emmènes virevolter loin de la gravité. A travers ce lien tu espères peut-être qu'elle se trouvera autant dans son élément que toi, se verra pousser de nouvelles ailes. Et si l'excitation vous fait bouillir les veines, tu sens venu le temps de montrer l'autre côté de la pièce, de lui faire découvrir un monde de silence et de paix royale, un endroit intouchable où les astres illuminent toujours, par vent, par tempêtes, où les problèmes humains sont balayés par la grandeur. Parfois la glace semble pousser dans tes poumons quand tu voles trop haut mais aujourd'hui les nuages étaient relativement bas, et si l'air vous glace jusqu'aux os, la vue en vaut encore la peine. « C’est magnifique. J’aimerais que tous les résistants puissent voir ça. » Les résistants, le reste du monde. Ils pourraient tous théoriquement mais ne le font pas pour la plupart. Peur de tomber ou désintérêt, ils ne savent tout simplement pas ce qu'ils manquent. Quant aux Moldus dans leurs cages de ferrailles, à observer ce paysage derrière leur hublot, ils frôlent la félicité sans la toucher, étrangers aux sensations qui agrippent le corps de se retrouver simple humain au milieu des titans du climat.

« J’aime vraiment cet endroit. Si seulement on pouvait construire une cabane aussi haute, s’y installer et vivre là-haut. » Toi aussi tu vivrais bien là accroché quelque part au milieu des cieux, comme un hermite des nuages. Si tu pouvais peut-être même serais-tu l'homme sur la lune. Quoique... La solitude t'accablerait, tu es un animal social. Il faudrait une ville là dans le ciel. « Dis-moi, Alastar, tu crois qu’une novice comme moi pourrait voler aussi haut toute seule ? Je veux dire, si je veux y aller et montrer cet endroit à … Fleur par exemple ! » La question de Gabrielle l'interpelle, lui semble un brin décalée. C'est sa voix. Peut-être est-elle simplement changée par le vent mais il te semble que cela sonne faux. Fleur aimerait sans doute beaucoup profiter de cette vue - encore qu'elle trouverait sans doute un moyen de se plaindre, rabat joie comme elle est - mais tu n'aurais pas pensé que Gabrielle veule l'emmener, elle qui use souvent de ces rendez-vous pour échapper à sa sœur. « Un novice c'est peut-être un peu délicat. L'oxygène est rare ici, si tu perds conscience et que tu te réveilles à mi chemin vers le sol tu ne sauras pas redresser la situation. » Ceux d'entre vous qui volent routinement à haute altitude se sont entraînés longuement, et puis vous usez souvent de sortilèges pour pouvoir mieux exploiter l'air ambiant. « Mais tu sais, Bill peut très bien l'emmener. » Les Weasley, à part peut-être Percy, sont une famille de quidditch. S'ils se décidaient à se lancer dans le professionnel ils feraient peut-être même de l'ombre aux Fawley. « A moins que tu ne penses à quelqu'un d'autre à qui tu voudrais montrer ça... » Tu as le sourire malin un peu débile de celui qui essaie de soutirer des ragots à son interlocuteur. La petite doit cacher un crush.
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Elle admire le paysage. La nature ne cesse d’épater son œil avisé. Ses doigts sont créateurs de soin, de divines potions et de belles mélodies avec différents instruments. Pourtant, le dessin n’est pas sa plus grande capacité – elle en est même médiocre -. Pourtant, avec tous les paysages que l’enfant a pu voir, entre la France et l’Angleterre, elle ne cesse d’être épatée par l’évolution constante de la nature. Une divine merveille qui captive son regard avisé. Le ciel est un nouveau monde qui s’ouvre sous ses pieds, comme une exode. Et elle voudrait y rester pendant des années, photographier de ses yeux ce divin paysage. « Un novice c'est peut-être un peu délicat. L'oxygène est rare ici, si tu perds conscience et que tu te réveilles à mi chemin vers le sol tu ne sauras pas redresser la situation. » Elle réfléchit alors, regardant les nuages avec les idées qui lui traversent déjà la tête. Il ne faut pas lui en dire plus pour qu’elle cherche déjà une solution. De l’entraînement, voilà ce qui était plausible. Peut-être devrait-elle être entourée par Alastar, ou du moins entrainée par ce dernier ? Après tout, c’est un professeur de vol de choix, un grand champion comme lui de quiddich. Elle en serait honorée. Mais Alastar interrompt ses pensées en répondant à ses questions. « Mais tu sais, Bill peut très bien l'emmener. » Bill ? Son esprit vacille, elle avait rapidement oublié de la dissimulation de ses pensées par le nom de sa sœur. Complètement stupide, Bill est très bon sur un balai comme la moitié des Weasley. « C’est vrai, j’avais oublié ! J’ai la tête en l’air il faut dire ! » Elle éclate de rire, dissimulant la gêne qui commence à apparaître alors que ses joues sont déjà assez rouges à l’image de la rousse qui hante ses pensées, de plus en plus. « A moins que tu ne penses à quelqu'un d'autre à qui tu voudrais montrer ça... » Elle sent la main agrippée à Alastar se crisper alors qu’elle tente d’agir naturellement. Inspire, expire. Souffle Gabrielle, il ne sait rien. Elle tente de paraître naturelle – et paraître est un très grand mot – mais son visage vire carrément au rubis. Le soleil taquin vient accentuer cette rougeur de par son éclat et elle se rassure en se disant qu’Alastar ne peut pas la voir. « Oh, euh, je ne pense pas ... Mais je sais que si je t’invite un jour, je te montrerai ce lieu ! » Elle masque ses paroles fausses d’un grand rire. Il en est presque naturel quand elle y pense profondément ; elle n’est absolument pas le genre d’Alastar et elle le sait très bien. « Plus sérieusement, ça serait pour une amie, je pense qu’elle trouverait cet endroit merveilleux. Et puis, là elle va je vais, et inversement. C’est juste dommage qu’elle ne voit pas ça. » Elle soupire doucement avant de poser de nouveau ses mains contre le torse d’Alastar, de manière à se tenir. « Dis Alastar, je comprendrais que tu refuses et je ne t’en voudrais absolument pas. Mais, est-ce que tu pourrais m’entraîner ? Je veux être capable de voler de mes propres ailes. Mais si tu ne peux pas, ce n’est vraiment rien ! » Elle sourit tendrement, avec tout l’espoir du monde qu’il accepte.
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« C’est vrai, j’avais oublié ! J’ai la tête en l’air il faut dire ! » Tout jeu de mot à part la française n'est pas tant du genre blonde écervelée et la façon dont le nom de Bill lui a fait marquer une pause montre bien qu'elle en avait presque oublié sa sœur. Il y a anguille sous roche, kraken sous gravillon ou, plus à propos, dragon sous nuage. Et toi tu n'es pas dupe, tu en as vu passer des émois de jeunesse où chacun s'empourpre pour rien. Ça n'a jamais vraiment été ton genre, manque de véritable amour pour faire battre plus que ta chair sans doute, mais cela reste typique. Gabrielle cache des choses, Gabrielle a honte ou du moins n'ose pas encore dire les choses. Cet embarras-là a quelque chose de très attendrissant. Ses mains qui se crispent sur ta tenue de quidditch trahissent sa gêne et t'arrachent un rire tout léger. Il ne s'agirait pas non plus de te moquer tellement d'elle qu'elle n'ose rien dire, il faut s'arrêter à une dose agréable de boutades. « Oh, euh, je ne pense pas ... Mais je sais que si je t’invite un jour, je te montrerai ce lieu ! » Bah voyons. Tu ne sais pas si les joueurs de quidditch trentenaires sont son genre et cela te semble peu probable, mais elle est bien au courant qu'à la réciproque tu n'es que très peu porté sur les jeunes blondes. Voire pas du tout, même mêlé de vélane. « Tu veux dire quand tu m'emmèneras en promenade quand je serai sénile ? » Il te faudra un balai à siège parce qu'il est hors de question que tu croupisses au sol dans ton vieil âge. Mais enfin on te donne encore bien quatre-vingt ans de bonne santé si cette guerre n'a pas ta peau avant. « Plus sérieusement, ça serait pour une amie, je pense qu’elle trouverait cet endroit merveilleux. Et puis, là elle va je vais, et inversement. C’est juste dommage qu’elle ne voit pas ça. » Une amie allons bon. Une amie ou bien un peu plus ? Ce n'est pas un sujet que vous avez jamais abordé, et après tout il serait un peu étrange que tu discutes routinement avec des jeunes filles de vingt ans de leur sexualité. Peut-être bien que Gabrielle, comme toi, ne rentre pas tout à fait dans le moule que la société lui a fait, que ses inclinations sont éloignées du mariage traditionnel parfait de sa sœur. « Une amie hein ? Rien que ça tu es sûre ? » Tu ne peux pas la forcer à te dire quoi que ce soit mais elle doit se douter que le sujet n'est pas tabou avec toi. Après tout votre première rencontre s'est faite au mariage de sa sœur aînée où tu étais le plus one de Charlie. « Dis Alastar, je comprendrais que tu refuses et je ne t’en voudrais absolument pas. Mais, est-ce que tu pourrais m’entraîner ? Je veux être capable de voler de mes propres ailes. Mais si tu ne peux pas, ce n’est vraiment rien ! » C'est mignon cette demande et ça veut dire beaucoup. Ça veut dire tellement de choses en fait que tu te sens soudainement honoré, et comme si ce qu'elle proposait était une grande responsabilité. Tu n'es pas le meilleur des professeurs mais tu dois pouvoir inculquer ce qu'il faut avec quelques essais. Elle met tant de doutes dans sa question, comme si elle était certaine que tu refuserais. Tu tapotes ses mains pour lui faire signe de te lâcher puis tu te penches sur le côté.  « Pose tes mains sur le manche à balai. » La position n'est pas des plus confortables alors qu'elle doit s'étirer un peu pour correctement tenir de ses mains le Nebula mais dès que tu t'es assuré d'un regard qu'elle le tient bien, tu te laisses glisser entièrement sur le côté, au point de ne presque plus être sur le balai, puis contorsionne ta jambe pour la passer derrière elle et te redresser, cette fois ci à la place du passager, la poussant un peu à l'avant pour qu'elle soit plus à l'aise. Durant cette manœuvre, le balai tangue à peine tant tu as l'habitude.  « Alors, qu'est-ce que tu sais faire ? » Si le moindre problème surgit, de toute façon tu peux reprendre les commandes.
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Elle entend son rire résonner dans les airs comme elle pourrait entendre les bruits des oiseaux. Faudrait-il qu’ils arrivent à monter si haut. Il n’empêche que le rire d’Alastar est doux, elle le sent. Certainement un brin moqueur, mais après tout, il pourrait rire de sa courte mémoire ? C’est l’espoir qu’elle se fait de cette situation ; rire car ce n’est pas si grave, parce que ça arrive d’avoir des sentiments. Puis vient cette proposition du vol pour cacher la gêne, la blague qui amuse l’enfant. Alastar aurait pu être son type d’homme ; grand, svelte, athlétique avec beaucoup d’humour. Il aurait pu lui plaire, si seulement elle n’avait pas en tête l’image de la belle Prewett qui hante son esprit depuis plusieurs temps. Le remarquer a déjà été assez complexe, alors afficher ses sentiments à voix haute le serait encore plus. Et encore, elle n’ose appeler cela des sentiments, oh non, il ne faudrait pas. « Tu veux dire quand tu m'emmèneras en promenade quand je serai sénile ? » Elle éclate de rire à cette idée. Elle se voit bien prendre le temps d’accompagner Alastar dans ses plus belles promenades quand celui-ci aura les cheveux grisonnants et une barbe de la taille de Dumbledore. Seulement, elle sait très bien qu’elle ne serait pas la seule à vouloir le faire. Alastar est semblable à Fleur, c’est le patronyme de Weasley qui occupe son esprit. « J’aimerais le faire. Mais tu ne crois pas qu’un de tes amants viendraient me gronder dessus car je ne prends pas soin de toi ? » Elle n’ose prononcer le nom du Weasley. Il faut dire qu’elle croise souvent Charlie au manoir, mais jamais elle ne les a revus ensemble depuis le mariage de sa sœur. Alors elle ne creuse pas, ne farfouille pas. Sa bêtise ne veut pas être insolente et déplacée – et elle remercie encore ses professeurs pour ses cours de rhétorique -. Puis la discussion s’oriente de la part de Gabrielle, vers cette élue, son élue. Elle la prénomme amie, mais c’est bien plus, cela est plus profond. Ce n’est pas qu’une amie, c’est bien plus. Elle peut le tourner comme elle le souhaite, elle est plus qu’heureuse. « Une amie hein ? Rien que ça tu es sûre ? » Elle peut capter l’intelligence de son regard, la finesse de son œil avisé alors qu’il est de dos. Prise de dépourvue, elle soupire, fatiguée de cacher cette mascarade. « Je n’arrive toujours pas à savoir réellement. Si mon esprit me dit quelque chose, une partie de moi en dit une autre. C’est assez confus. Mais attention Fawley, j’entends que tu en as parlé et je te retrouve !! » Elle tente de jouer la vilaine comédie de la femme en colère, mais elle sait bien que c’est faux, et éclate de rire aussitôt. Elle a une si haute estime de lui pour révéler ses sentiments sur le tapis, qu’elle ne peut plus rien dire d’autre. Après la sincère réponse, elle lui demande d’apprendre à voler. Elle en est si sincère, si douce, qu’Alastar ne prend que quelques secondes pour réfléchir. Ses mains tapotent le dos de ses mains doucement, captivant de suite l’attention de Gabrielle. « Pose tes mains sur le manche à balai. » Surprise mais bonne élève, elle s’exécute de suite, relâchant le corps d’Alastar pour prendre en main le balai. Un peu perturbé, elle tente de calmer les palpitations qui alimentent son cœur. « C’est fait. » D’un hochement de tête, elle observe sa silhouette glisser du balai, pour se mettre à l’envers et passer à l’arrière. Le cœur de Gabrielle palpite, elle ne sait plus quoi dire. Son cœur bat si vite, par peur de le voir tomber – c’est l’adrénaline qui lui fait penser ça, elle sait qu’il est agile sur un balai- . Le corps d’Alastar la pousse délicatement, de manière à l’amener le plus devant possible. Elle devient alors conductrice, et observe le ciel avec la plus grande des frayeurs et des excitations. « Alors, qu'est-ce que tu sais faire ? » Elle voudrait bien calmer son esprit qui fourmille, mais à cet instant précis, le seul mot qui lui vient en tête est : Rien. Elle ferme les yeux, tentant de réfléchir. Bien sûr que si, elle sait faire des choses ! « Je sais manœuvrer pour tourner, et décoller. Pour ce qui est de descendre d'une si grande hauteur, je ne sais pas réellement si je peux le faire … Je sais descendre, c’est certain, mais d’ici je risque de piquer et de nous faire chuter. » Elle tente d’être pragmatique et raisonnable ; pour une fois que ça lui arrive, Alastar ferait bien mieux d’en profiter.
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Tu te vois bien à 112 balais, radotant à longueur de journée sur tes exploits passés (embellis par les années avant de finir constellés de trous et d’incohérences dus, la mémoire flanchant avec l’âge), à te faire promener par la Delacour, presque aussi vieille que toi. C’est que passé la centaine, douze ans de différence ce n’est plus grand-chose et il y en aura bien qui penseront que vous avez le même âge. Reste plus qu’à savoir qui reste le mieux conservé de vous deux, les gènes de Vélane ou les gènes de beau gosse. « J’aimerais le faire. Mais tu ne crois pas qu’un de tes amants viendraient me gronder dessus car je ne prends pas soin de toi ? » Pour commencer, quiconque te connaît suffisamment sait très bien que t’emmener sur un balai, même lorsque tu te casseras la hanche rien qu’en éternuant, c’est prendre soin de toi, voler t’étant presque aussi vital que de l’oxygène. Et puis tu ris, tu ris parce que la probabilité que qui que ce soit t’accompagne dans ton vieil âge à part des amis te semble farfelue. Si ce putain de régiment tient encore tu seras peut-être toujours marié à une femme, ça te fera de la compagnie. « Je suis un esprit libre gamine, faudrait déjà garder quelqu’un suffisamment longtemps pour qu’ils viennent nous emmerder. » Pour se traîner quelqu’un jusqu’à la maison de retraite faudrait être amoureux et ça… Eh bien ça n’a jamais vraiment été fait de ton côté. La petite Delacour semble être plus du type artichaut que toi quand on parle de cœurs, alors avec un peu de chance tu peux dégoter des détails amusants, lui faire avouer ses états d’âme. Tu es sûr que le rouge lui monte aux joues mais elle est derrière toi et puis le froid glacial de ces hauteurs a tendance à colorer la peau de toute façon. « Je n’arrive toujours pas à savoir réellement. Si mon esprit me dit quelque chose, une partie de moi en dit une autre. C’est assez confus. Mais attention Fawley, j’entends que tu en as parlé et je te retrouve !! » Droit dans le mille, Gabrielle est clairement mordue de la fameuse ‘amie’. De toute façon tu ne connais pas la demoiselle et puis tu n’est pas du genre à cafarder, toi les snitches tu les attrapes c’est tout. Mais pour jouer le jeu tu feins la terreur, tremblant sur ton balai. « Pitié non, je dirai rien promis, me fais pas de mal ! » Tout ceci n’est bien sûr que blagues mais à y penser, un duel avec la blonde ne serait pas une bonne idée. C’est qu’elle est hargneuse la petite, elle doit lancer des sorts sacrément piquants, l’issue ne te semble pas si certaine de prime abord. Enfin, en sortilèges ce n’est pas dit mais en quidditch tu règnes en maître et il est temps de transmettre quelques-unes de tes connaissances pour qu’elle s’en sorte mieux toute seule et puisse peut-être impressionner son amie. Lorsqu’elle prend le contrôle du Nebula, la Delacour se raidit et tu sens bien que l’adrénaline en elle commence à muer en appréhension. Le trac ou le vertige peut-être, une réaction parfaitement normale à avoir lorsqu’on plane au-dessus des nuages et qu’on se rend soudain compte qu’on est le seul pilote, au bord du désastre. « Je sais manœuvrer pour tourner, et décoller. Pour ce qui est de descendre d'une si grande hauteur, je ne sais pas réellement si je peux le faire … Je sais descendre, c’est certain, mais d’ici je risque de piquer et de nous faire chuter. » Un bon piqué c’est toujours agréable mais il est vrai qu’il vaut mieux être capable de redresser avant de se lancer dans ce genre d’affaires. Le sol on peut l’éviter d’un coup de baguette mais le jeu n’en vaut pas forcément la chandelle. Tu poses une main rassurante sur son épaule. « Déjà calme-toi. Tu ne vas pas nous faire tomber et au moindre problème je reprends les commandes. » C’est la première fois que tu enseignes à une débutante – car elle l’est, malgré ses quelques bases – et tu ne voudrais pas que ses nerfs fassent tout capoter avant d’avoir appris quoi que ce soit d’utile. « Bon, on va commencer par les virages. Tu vois ces têtes de nuages qui dépassent un peu de la masse ? Utilise-les comme un slalom. » Certes les leçons traditionnelles pour devenir plus à l’aise sur un balai se font généralement dans un jardin, ou sur un terrain de Quidditch mais son état de fugitif et ta situation de célébrité rendent les choses un peu plus compliquées. Et puis il n’y a pas meilleur paysage pour commencer.
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