BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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MessageSujet: FAN | The place I belong.   belong - FAN | The place I belong. EmptyMar 13 Aoû - 14:31
nov. 2003 — chez feng
I hear her voice, in the morning hour she calls me. The radio reminds me of my home far away And driving down the road I get a feeling That I should have been home yesterday.
Les Death Eaters sont là. Ils attaquent. C’est une attaque Tinkerbell, réveille-toi, réveille-toi il faut partir. Sauf que j’ai dû mal, je me demande s’il y a Tom, je me demande si je ne pourrais pas leur parler, leur expliquer, juste savoir comment il va, savoir si… C’est Daddy qui doit me tirer jusqu’à un portoloin, malgré mes cris et mes larmes. Tout brûle, tout explose, ça crie de partout, j’ai dû mal à comprendre ce qu’il se passe. Je touche le portoloin, mais un sort me touche et …


Mal, ça fait mal. Partout. Y a mal dans la tête, qui explose de plein de bruits, y a mal dans ses yeux, dans sa nuque, dans son dos aussi, en tombant. Elle a tombé, bam, sans savoir d’où. Ça a roulé sur le sol, ça a percuté un meuble. « Ouch, » lâche-t-elle en percutant le bois qu’elle fait trembler. Mal à la tête. Difficulté à ouvrir les yeux. Elle grogne encore, et se prend la tête entre les mains, se roule en boule, en geignant, essaye que ça se calme.
Il faut quelques secondes avant que les choses arrêtent de tourner, que le monde arrête de la frapper et qu’elle se rende compte qu’elle est… quelque part. Les mains quittent sa tête, les yeux s’ouvrent, elle se retrouve assise… Elle est dans une chambre. Ou ce qui ressemble à une chambre.
Il y a des vêtements par terre, elle est d’ailleurs sur des vêtements, et elle en saisit un pour le lever, le renifler. Elle ne reconnaît pas l’odeur. Elle ne reconnaît rien, en vérité, rien du tout. Ni la pièce, ni les vêtements, ni ses propres vêtements. Un vulgaire pull trop large, un pantalon beige, des chaussures usées. Ça a clairement l’air minable à côté de tous les tissus, doux et colorés, qui colorent et décorent la pièce. Ça fait joli.
Plus loin, il y a un arbre. Un arbre dans une pièce. Un petit arbre. Elle s’approche doucement, avant de se dire de se lever, et de réussir un peu maladroitement. Ça tourne encore. Elle s’approche et il y a quelque chose sur le tronc, quelque chose qu’elle ne voit pas bien, et qui bouge, mais qui fait la même couleur et…

Elle n’a pas le temps de s’approcher, il y a un bruit dans la pièce d’à côté qu’elle percevait de loin avant mais qui devient très fort maintenant. Elle se retourne et elle remarque une porte. Une porte qui s’ouvre. Une porte qui s’ouvre sur une dame qui n’est pas habillée, alors qu’il y a beaucoup de vêtements par terre. La dame est jolie. Surprise aussi. Surprise et jolie. Elle aussi est surprise, mais sans savoir si elle est jolie comme la dame.
Ça doit être chez elle. Et peut-être que la dame sait ce qu’elle fait ici, parce qu’elle n’en a aucune idée. De plus en plus, elle se dit qu’elle ne sait pas grand-chose d’elle-même. Pas grand-chose du tout. La dame doit savoir. « Bonjour, » dit-elle, un peu bêtement. Et même sa propre voix lui semble un peu étrange, un peu nouvelle. Comme si ce n’était pas la sienne. Ça la fait sourire et elle répète, un peu plus fort. « Bonjour. »
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MessageSujet: Re: FAN | The place I belong.   belong - FAN | The place I belong. EmptySam 17 Aoû - 15:38
nov. 2003 — chez feng
I hear her voice, in the morning hour she calls me. The radio reminds me of my home far away And driving down the road I get a feeling That I should have been home yesterday.
« T'as intérêt à ranger ta chambre ce soir parce que je te jure que ça mal finir. », avait dit Sen. Feng avait juste haussé les sourcils d'un air sceptique. « Je joue ce soir », elle avait répondu. « Démerde-toi. T'as une baguette, non ? t'as qu'a t'en servir pour autre chose que te recourber les cils. » Et puis elle était partie en gueulant dans le couloir qu'elle en avait ras le cul que cette baraque ressemble à un bordel.

N'empêche, quand Feng rentre finalement après sa soirée au MCC - soit six heures, deux victoires à 300 gallons et quelques vers de saké plus tard - la chambre n'est pas rangée et c'est pas pour autant que Sen a brûlé son armoire. Faut pas s'étonner que personne dans la famille ne prenne jamais ses menaces au sérieux. Feng ferme la porte derrière elle, abandonnant manteau de fourrure, sac à main et escarpins sur le sol. Elle passe près de se son ficus pour gratifier Sè d'une petite caresse sur la tête et d'un sortilège solaire. Le caméléon se love sur sa branche et Feng se dirige vers la salle de bain, tout en continuant de se déshabiller, chatonnant vaguement, hoo heven is a place on earth, parce que faut reconnaitre que les moldus font de la bonne musique. Elle envoie au passage robes et sous-vêtement rejoindre le reste de tout ce qui traine déjà par terre. Un peu plus ou un peu moins, Sen ne verra pas la différence.

Elle sort de la douche et commence à se sécher les cheveux à l'aide de sa baguette quand elle entend vaguement le bruit de chute dans la chambre. « Qu'est-ce que tu fous, Sè ? » Elle marmonne plus pour elle-même qu'autre chose. Le caméléon ne lui répond pas vraiment, mais Feng sent quelque chose d'étrange. Sè se tend, s'accroche à sa branche, ralentit ses battements de coeur et change de couleur pour mieux se fondre entre les feuilles du ficus. « Allé il t’arrive quoi encore ? » fait encore Feng à voix plus haute, sourcils froncés. Elle fait un pas en arrière pour jeter un oeil dans la chambre.

La fille a les cheveux blonds en bataille, et la lèvre en sang, elle porte un pull-over informe particulièrement laid. « Bonjour. »Elle dit d'une voix douce un peu étrange à côté de son allure qui, on va pas se mentir, lui donne juste l'air d'une sans-abri qui traine sur Dyagon Alley. « Bonjour. » Feng cligne des yeux, la regarde sans comprendre. Elle tient encore se baguette en l'air, pointé sur ses cheveux à moitié secs. « Qu'est-ce que tu fous dans ma chambre ? » Elle finit par lâcher, son accent particulièrement souligné par le mélange alcool, surpris, fatigue. Elle ne fait même pas vraiment attention au fait qu'elle est nue, de toute façon elle n'a jamais été très pudique. Et puis, tout ça n'a pas vraiment de sens : la situation lui parait si absurde qu'elle n'est plus à ça près.

Elle jette un œil à la porte et au manteau qui n'a pas bougé. Si cette fille était entrée par la porte, le manteau aurait surement bougé. Ou les chaussures. Elle regarde la fenêtre, les volés sont fermés. Si elle était entrée par là, les volés ne seraient pas fermés. « Comment t'es entrée ? » Demande Feng avant de réaliser que de toute façon, on s'en fiche, la maison est protégée, elle ne peut pas être passée par la fenêtre. On rentre quand même pas comme ça chez eux. Alors la question serait plutôt, pourquoi t'as réussi à rentrer ? Mais là ça commence à devenir un peu compliqué pour la cervelle éméchée de Feng. Alors elle se rabat sur la seule question qui l'intéresse finalement: « T'es qui ? » C'est vrai quoi, c'est qui cette blonde à l'air pommée qui est en train de la mater ?
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MessageSujet: Re: FAN | The place I belong.   belong - FAN | The place I belong. EmptyJeu 22 Aoû - 21:45
nov. 2003 — chez feng
I hear her voice, in the morning hour she calls me. The radio reminds me of my home far away And driving down the road I get a feeling That I should have been home yesterday.
La dame a une baguette. La fille n’en a pas. De la voir, dans la main de la dame, elle vérifie sur elle mais non, pas de baguette. C’est bizarre. La fille se demande où elle l’a mise, si elle en a une. Elle doit en avoir une. C’est important pour la magie, les baguettes. La fille se perd dans ses pensées et ses réflexions quand la dame prend soudain la parole, et ramène le regard de la fille vers la dame. La phrase elle est brusque, et soudaine, et un peu agressive. Ça fait reculer un peu la fille, qui ne s’attendait pas à ça. À la question elle se sent bête, et elle répond très simplement :
« Je ne sais pas. »
Elle ne sait pas ce qu’elle fait là. Pourquoi elle est là. Il doit il y avoir une raison, puisqu’elle y est et il y a toujours une raison aux choses. C’est quelque chose a dans le sang, le corps, qui ne part pas quand tout le reste s’en va : tout a une raison et un sens, tout est lié, et les codes se révèlent à ceux qui le désirent. La fille se dit qu’il doit y avoir un code quelque part qu’elle aurait perdu, comme elle aurait perdu le reste.
Par mimétisme, elle regarde là où regarde la dame. Elle regarde le manteau, les chaussures, les fenêtres. Elle regarde ensuite la dame. Elle se demande si elle lui ressemble. Elle aimerait bien, parce que la dame est jolie.
Il y a une autre question, qui a la même réponse.
« Je ne sais pas. »
Elle ne sait pas grand-chose, la fille. Elle ne se souvient pas d’être rentrée, elle est juste là. Comme si elle était née en cet endroit. Ah non, elle est tombée, elle se souvient. Alors elle le dit : « Je suis tombée. » Pas sûr que ça explique grand-chose. Elle est arrivée, c’est tout, sans rentrer et sans sortir. Quelque part, une voix d’adulte qu’elle ne reconnaît pas lui explique que c’est transplaner. Elle sait transplaner. Saurait transplaner si elle avait une baguette. Mais ce n’est pas la question de la dame.
La troisième question de la dame, c’est la plus compliquée. C’est celle que se pose la fille sans savoir qu’elle se la pose depuis qu’elle est là. Et elle ouvre la bouche, pour y répondre, parce qu’elle est habituée à avoir une réponse, à cette question-là. Tout le monde a une réponse, à cette question-là. Et sa réponse, à elle, a un goût et une odeur, une impression, une ambiance. Quelque part, au fond, elle sait ce qu’elle est mais là, là ça sort pas, ça a pas de sens. Alors elle répond, doucement encore, un peu surprise même :
« Je ne sais pas. »

C’est terrible, de se dire ça. Comme un grand vide qui prend tout la place et dans lequel tu te noies. La fille ne sait pas grand-chose mais elle n’aime pas le vide, elle n’aime pas sombrer, elle a l’impression qu’elle va disparaître alors elle se reprend. Elle se reprend et elle regarde la dame et lui demande : « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? » C’est rigolo, foutre, en bouche. C’est pas habituel, elle sent que la bouche ne sait pas trop. Ça la fait sourire un peu et elle rajoute, plus vite : « Comment t’es rentrée ? » Déjà elle commence à imiter l’accent de la dame, et sa manière de parler. C’est mieux, ça rassure. « T’es qui ? »
Et là elle sourit. Elle l’a bien eue.
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nov. 2003 — chez feng
I hear her voice, in the morning hour she calls me. The radio reminds me of my home far away And driving down the road I get a feeling That I should have been home yesterday.
What the fuck ? Comment disent les anglais. Feng trouve ça vraiment très approprié, tient. C'est quoi ce bordel ? Elle continue de regarder la blonde sans comprendre. D'ailleurs la blonde non plus a pas l'air de comprendre grand-chose. Feng commence à se demander si c'est pas une blague ? Une blague merdique de Zhang. Ou de Bao peut être ? Non, Bao a clairement pas assez d'humour ne serait-ce que tenter une mauvaise blague. Et Zhang n'a pas assez d'intérêt pour qui que ce soit d'autre que lui même, pour consacrer du temps a élaborer un plan pareil. Sen ? Sen a juste autre chose à foutre. C'est donc pas une blague. Merde.

« Et toi qu'est-ce que tu fous la ? » fait la fille. « Ben, c'est chez moi » répond bêtement Feng et en même temps que les mots passe ses lèvres elle réalise que c'est un peu ridicule. « Comment t'es entré ? » « Par la porte. » mais ferme la, Feng ! « T'es qui ? » C'est qu'elle se fout de sa gueule en fait, y a pas d'autre solution. Putain elle tape l’incruste dans sa chambre, et elle se fout de sa gueule. Feng est à deux doigts de se mettre en colère. Pourtant il en faut beaucoup pour l’énerver, même Bao n'y arrive pas toujours. Mais Feng n'aime pas ne pas comprendre une situation dans laquelle elle se trouve. Elle réalise tout d'un coup que c'est comme une partie: cette fille bluff c'est évident. Pour dire des trucs aussi absurdes, faut au moins faire semblant. Et quand on essaie de la berner, Feng sait exactement quoi faire.

Elle se redresse un peu et pose les mains sur ses hanches. Elle fait un pas en avant vers le fille et ses yeux s'accroche aux siens. Elle aurait surement du y penser plus tôt. Si Wei savait qu'il lui avait fallu plus d’une minute avant d'utiliser la légilimencie dans une situation pareille, il lui ferait surement une scène. Mais peu importe, parce que Feng ne voit rien dans sa tête. Les images de sa chambre, de sa chute, de Sè sur le ficus, d'elle-même, nue dans l'encadrement de la porte de la salle de bain. Merde se cheveux ressemblent vraiment à ça ? Concentre-toi, Feng. Mais il n'y a rien dans la tête de la blonde. Ça tourne en boucle comme si tout commençait là.  Mais Feng n'est pas la plus talentueuse des Legilimens, surtout avec un longue soirée de jeux dans la tête et quelque grammes d'alcool dans le sang. « Tu connais le Clan Wang ? » Elle demande pour essayer de faire remonter quelque chose à la surface. « T'es une Sirens ? » Si les Sirens ont osés envoyer quelqu'un chez eux, on va frôler l'incident diplomatique criminel, ça sera pas joyeux. « T'es occlumens ? » Finit par dire Feng. Pas qu'une véritable occlumens irait se trahir en pensé rien qu'à cause d'une question mais de toute façon, une bonne occlumens ne se viderait pas totalement la tête volontairement. Ça serait vraiment pas malin. Feng n'y comprend rien, ça n'a pas de sens, putain.

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MessageSujet: Re: FAN | The place I belong.   belong - FAN | The place I belong. EmptySam 21 Sep - 16:13
nov. 2003 — chez feng
I hear her voice, in the morning hour she calls me. The radio reminds me of my home far away And driving down the road I get a feeling That I should have been home yesterday.
Ah, la dame a réponse à tout. C’est moins drôle d’un coup.
C’est chez elle, du coup. Oui, ça semble logique, elle serait peut-être pas toute nue si elle n’était pas chez elle. Et elle a bien l’air d’une dame qui porte les vêtements qui sont au sol. Elle ressemble à son appartement, en fait. La fille ne sait pas à quoi elle ressemble, elle. Ce serait bien de ressembler à la dame.
La porte. Oui, c’est bien la porte. Par instinct de suggestion la fille tourne la tête pour la regarder, cette fameuse porte. Que la fille n’a pas touché, non non non, pas de porte dan ses mains c’était un bang, une explosion, un truc qui fait mal et qui vide la tête. Qui fait que tout fait un peu écho, surtout la voix de quelqu’un d’autre.

Brusquement, la dame s’approche. Elle attrape ses yeux et la fille sent un malaise couler le long de son dos, alors qu’elle comprend qu’elle n’aime pas trop ça, regarder les gens dans les yeux. En plus, ces yeux-là. C’est comme un syphon, un espace profond, une eau sombre et noire qui l’entraine au fond et dont elle ne peut s’enfuir. Il y a quelque chose dans sa tête, une sensation qu’elle n’aime pas trop mais, après tout, il y a tellement de place ne peut-on pas être deux ?
« Le clan Wang, » répète-t-elle pour tester la sonorité sur ses lèvres qui semblent mieux savoir qu’elle ce qu’elle sait. Mais non, ça ne lui dit rien et elle secoue la tête de droite à gauche.
« Une sirène ? » Un rire lui échappe, petit et modeste, alors qu’elle agite encore ses boucles. « Non non, je nage pas très bien, » retorque-t-elle, en se trouvant très maline.
La dernière question, elle l’a comprend un peu plus, et elle comprend enfin ce qu’on fait dans sa tête. « Oh, » laisse-t-elle échapper, avant de s’agiter encore. Non, non, elle n’est rien, vraiment, la fille. « Non, pas occlumens, je crois pas. » Elle n’a pas l’impression, en tout cas.
Toutes ces questions, c’est étrange, et la fille a l’impression que ça tourne un peu, dans sa tête. La legilimancie ne doit pas donner grand-chose. La pauvre dame doit s’ennuyer. Elle explique, un peu bêtement : « Je ne suis pas grand-chose, désolée. » Comme si elle aurait dû être plus intéressante, pour justifier l’intérêt qu’on lui porte.

Et encore, encore, elle renvoie la balle.
« Et toi ? » Elle ouvre la bouche, commence à vouloir répéter les questions mais finit par réfléchir, un peu, et proposer plutôt : « Tu fais partie du clan Wang ? Et tu es pas une Sirens ? » Elle se mord un peu la lèvre avant d’ajouter : « Tu es legilimens ? » C’est au tour de la fille de sonder les yeux qui plongent en elle. Aucune magie, de son côté, mais une curiosité qui cherche à comprendre cette dame complètement nue, un peu énervée, qui est actuellement son seul lien avec la réalité. Elle voudrait se nourrir d’elle, la manger, l’avaler, et être remplie de toutes ces choses qui semblent si simples pour la dame. Exister, en la regardant, ça a l’air bien facile.
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nov. 2003 — chez feng
I hear her voice, in the morning hour she calls me. The radio reminds me of my home far away And driving down the road I get a feeling That I should have been home yesterday.
Feng a jamais vu un esprit aussi vide, ça lui foutrait presque le vertige. Et en même temps, elle n'a jamais vu un esprit aussi éveillé. Tout s'y accroche, la moindre information, chaque mots que Feng prononce, ça résonne dans la tête de la fille, sa retient, sa construit. Ça lui rappel le jeu à Feng: prendre toute les informations, même les plus simples et les plus anodines, les analyser, les hiérarchiser, les garder précieusement dans un petit coins de son cerveau et le ressortir au moment opportun. Elle est doué à ça la fille. Ce serait surement une bonne joueuse. Feng à l'impression d'avoir plongé dans sa propre tête. Et ce qui s'y passe est fascinant.

« Je ne suis pas grand-chose, désolée. » Dit la fille sur un ton presque d'excuse. L'idée horrifie Feng. Ne pas être grand-chose c'est presque comme être rien, être personne ; et c'est vraiment terrible. Franchement, Feng préférerait être morte que de ne pas être grand-chose. Coup de chance pour elle, elle a passé sa vie à faire en sorte d'être quelque chose; d'être quelqu'un. Et d'ailleurs, ça a l'air d’intéresser la fille. « Et toi ? » Elle demande. « Tu fais partie du clan Wang ? Et tu es pas une Sirens ? Tu es legilimens ? » Feng se redresse un peu et croise les bras sur sa poitrine. Les yeux de la fille se sont accrochés aux siens, comme si elle voulait que Feng continue de regarder dans sa tête. Elle ouvre la bouche pour répondre, mais on frappe à la porte. « Feng ! Qu'est-ce que tu branle putain ? » Et merde, Zhang. Elle continue de regarder la fille et pose un doigt sur sa bouche pour lui faire signe de se taire, elle l'attrape par le poignet et la pousse vers la salle de bain.

Elle va ouvrir la porte trouve son frère sur le palier, l'air encore plus mécontent que d'habitude. « Quoi ? » Elle demande. « Ho Bordel Feng ! » Il s'exclame en fermant les yeux et en se détournant. C'est vrai qu'elle n’est pas habillée, elle n'avait pas fait attention. « [color:15ae=ff9999]Quoi t'as jamais vu une fille à poil ? J'y crois pas ! » Elle fait avec un grand rire. « Ta gueule. Qu'est-ce que tu fous, t'es pas toute seule dans cette braque je te signal. » « Je parle à Sè.» Elle répond avec un haussement d'épaules. « Sans déconner, je te jure que si j'entends encore un truc, ton lézard finit en sac à main. » il lâche avec un regard noir en faisant demis tout dans le couloir. « Et habilles toi, putain ! »



Feng referme la porte et retourne dans la salle de bain. « Mon frère, elle dit à la fille. J'en ai plein, c'est vraiment chiant. » Elle ajoute en attrapant un peignoir sur un porte manteau qu'elle passe sur ses épaules. « On en était ou ? » Elle demande d'un air distrait en se regardant dans le miroir. Il faut qu'elle finisse de ses sécher les cheveux. « Ah, oui... Je m'appelle Feng Wang », elle dit en jetant un regard au reflet de la fille derrière elle. Ca ne lui parait plus si dérangeant qu'elle soit là, maintenant. Après tout elle n'est pas grand-chose, et pas grand-chose ne lui semble pas très menacent. « Tu as pas de nom je suppose ? » Elle demande en reprenant sa baguette pour rapprendre ce qu'elle était en train de faire. « Je peux t'en donner un si tu veux. C'est ce qu'on fait dans ma famille. » Elle ajoute.

C'est vrai qu'elle a passé sa vie à être quelqu'un, Feng. Mais avant ça, elle aussi, avait eu la tête vide. Elle aussi n'avait été qu'un petit pas grand-chose, perdue dans le noir.
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MessageSujet: Re: FAN | The place I belong.   belong - FAN | The place I belong. EmptySam 19 Oct - 15:57
nov. 2003 — chez feng
I hear her voice, in the morning hour she calls me. The radio reminds me of my home far away And driving down the road I get a feeling That I should have been home yesterday.
La dame n’a pas le temps de répondre, même si ses yeux lui parlent, eux, et lui disent des choses que la fille ne comprendra que plus tard. Il y a un bruit, brusque, de coups sur la porte qui fait sursauter la fille et se recroqueviller un peu sur elle-même alors qu’une voix d’homme se fait entendre. La fille pince les lèvres, se rapetisse encore comme si elle pouvait vraiment disparaître, rien qu’en fermant les yeux, elle qui n’a jamais vu son reflet. La dame, cependant, se lève. Ça fait joli, un corps nu comme ça qui se lève et qui s’éloigne. Malgré elle curieuse, la fille tourna la tête pour la voir partir à la porte et ouvrir, comme ça. La fille a conscience que ça ne se fait pas trop, et elle sourit en comprenant que les bruits, dehors, de l’homme, sont d’indignation.
Pour le reste, la fille ne comprend pas. La langue, elle ne la reconnaît pas, et sait quelque part qu’elle ne s’est jamais intéressé à ce genre de choses. C’est asiatique, quant à savoir précisément ce n’est pas tant grave. L’homme a l’air énervé, la dame a l’air saoulée. La fille espère juste qu’il n’y a pas de problème.
Elle attend, en regardant les fesses de la dame, en remarquant qu’elles sont bien rondes, c’est rigolo. La fille, elle, ne sait pas à quoi ressemblent ses fesses. C’est drôle, de se dire qu’on connaît mieux le visage et le corps de quelqu’un d’autre que soi-même.

Quand la dame revient, la fille sort d’une sorte d’état léthargique où, vide et pas grand-chose, elle a dû mal à exister sans quelqu’un qui lui parle. Elle hoche la tête. Son frère, très bien. Elle en a plein, la fille hoche encore la tête. Elle a peut-être plein de frères, elle aussi, elle aimerait bien. Être comme la dame.
« Feng, » répète-t-elle avec une sorte d’admiration, de douceur dans la voix. « Feng, » répète-t-elle encore, en essayant cette fois de prendre son accent et sa voix. Déjà, elle accentue un peu comme elle et tente d’imiter son accent.
À la question sur son propre prénom, la fille écarquille les yeux. Un instant, elle veut lui répondre qu’elle s’appelle Feng, elle aussi, mais ce n’est peut-être pas gentil de faire ça. Et puis la fille sait tout d’elle (ce qui veut dire pas grand-chose). Alors, encore une fois, la fille hoche la tête.
Et encore une fois.
« Oui, un prénom, » demande-t-elle avec une émotion dans la voix qu’elle ne comprend pas exactement elle-même. « Comme toi, » rajoute-t-elle même, le cœur battant. Puis, avec une hésitation… Juste pour vérifier… « Je peux pas m’appeler Feng aussi, je suppose ? » Ce serait joli, de s’appeler comme elle.
Et la fille se demande si elle lui ressemble, au moins un peu, à cette da- Feng-là.
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