Il aura fallu survivre à presque trois mois de suspense pour découvrir le nom du nouveau coach de l’équipe considérée comme la plus mauvaise du championnat.

Une équipe abandonnée.
Quelques jours après Noël, le club des Chudley Canons annonçait dans un communiqué de presse que Martin Reist, coach de l’équipe depuis près de dix ans, avait déposé sa démission. Les raisons de ce départ n’ont jamais été éclaircies, mais de nombreuses rumeurs évoquent encore aujourd’hui des conflits internes, et notamment avec les plus jeunes joueurs de l’équipe. Cette annonce, relativement inattendue, a été un véritable coup dur pour la réputation des Oranges, déjà entachée par des décennies de défaites qui ont entraîné des discussions au sein de la fédération quant à une exclusion de l’équipe de la ligue annuelle.
Entre janvier et mars, l’équipe a continué de s’entraîner sans coach, sous la houlette du capitaine Yamato Maki. Aucune communication n’a été faite par l’équipe ou le comité sur l’avancement de la situation, jusqu’à ce mardi.

Un nouveau coach prometteur.
C’est hier dans la journée que la presse a été informée de la nouvelle : une conférence de presse aurait lieu le soir même au centre d’entraînement des Chudley Canons à Manchester. Dans la journée, les rumeurs ont enflé : nous donnerait-on le nom d’un nouveau coach ? Les Chudley Canons allaient-ils se retirer du championnat ? Allait-on apprendre des remplacements de joueurs ? Toutes ces questions ont trouvé réponse dès les premières minutes de la conférence, avec un accueil de la part d’Anthony Farebrother, ancien joueur des Tutshill Tornadoes. Il a lui-même annoncé qu’il avait rejoint l’équipe en tant que coach il y a un mois et demi, et qu’ils avaient préféré attendre quelques temps avant d’en informer le public. « Je voulais prendre la température, savoir à quoi j’avais affaire, avant de venir vous rencontrer. » a expliqué celui qui a officié pendant près de 8 ans en tant que Poursuiveur principal des Tornades, après quelques années chez les Falmouth Falcons et chez les Wimbourne Wasps. Repéré à Poudlard dès ses quinze ans, Anthony Farebrother a été très vite considéré comme l’un des espoirs du Quidditch, et s’est illustré durant sa carrière avec des buts impressionnants et un esprit tactique qui a beaucoup fait progresser les équipes dans lesquelles il a officié. Farebrother a également représenté l’Angleterre avec l’équipe nationale lors des trois dernières coupes du monde.
« J’ai accompli tout ce que j’avais envie d’accomplir : un titre de champion de la ligue, un titre de champion du monde… J’avais envie de voir autre chose. » explique-t-il quand on lui demande pourquoi il a décidé d’arrêter sa carrière de joueur malgré son jeune âge. « J’avais besoin d’un nouveau challenge. »

Une vision pour le futur de l'équipe.
Ils n’étaient probablement pas nombreux à vouloir prendre la responsabilité d’être coach des Chudley Canons, dernière équipe du championnat depuis 1892. De nombreux illustres joueurs ont vu leur carrière s’éteindre à ce poste, car ils n’ont jamais réussi à redresser la situation. « Je pense très sincèrement qu’il n’est jamais trop tard. Nous avons une nouvelle génération de joueurs déterminés, avec un bon état d’esprit et un potentiel sous-estimé. » a déclaré Anthony Farebrother. « Il y a beaucoup de travail, évidemment, mais je suis certain d’être à la hauteur. Je compte bien redonner aux Canons leurs lettres de noblesse. » Un tel exploit inscrirait le nom du nouveau coach dans l’histoire du Quidditch.
Au sein de la communauté sportive, les avis sont mitigés. Tandis que certains n’ont pas peur de rire au nez du nouveau coach en le traîtant de naïf, d’autres ont envie de laisser une chance à Farebrother, qui jouit depuis le début de sa carrière d’une très jolie réputation - dans le Quidditch comme dans la société sorcière.

Nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour une interview exclusive avec Anthony Farebrother, qui nous parlera plus en détails de son plan pour les Canons. Nous reviendrons également sur les étapes importantes de sa carrière.