BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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MessageSujet: but it's all alright. (LUMUS)   but it's all alright. (LUMUS) EmptyDim 4 Aoû - 19:24
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L'appréhension est devenue la meilleure amie de Seamus depuis son retour au sein de l'Ordre, depuis que Lee est venu le récupérer chez les Avengers. C'est ce qu'il voulait, bien sûr, mais il ne peut s'empêcher de se demander quelle va être la réaction de chacun d'entre eux. Il y a même des membres qui ont rejoint les rangs au cours de cette année et qu'il ne connaît pas, on s'est bien gardé en revanche de lui dire qui était parti, au cas où, ça peut donner des idées sans doute. On s'est gardé de l'informer plus que nécessaire et on l'a emmené au manoir St James - manoir que Seamus ne pensait jamais voir de sa vie, soyons clair, mais les circonstances changent et ce n'était pas dans celles-ci qu'il se voyait arriver non plus.
Ca ne l'empêche pas de regarder autour de lui, chaque pièce, chaque mur, chaque marque laissée par les membres présents sur place depuis bien longtemps maintenant. Il n'a encore croisé personne et il se rend compte qu'il n'en a pas réellement envie, il ne sait pas la réaction qu'ils vont avoir, d'après Lee, il n'y a personne qui sait qu'il est là. Personne. Et Seamus continue d'avancer dans cet endroit qu'il ne connaît pas, Charles, son jack russel, trottine derrière lui et renifle avec joie toutes ces nouvelles odeurs.

L'ancien Gryffondor sent surtout son estomac se réveiller brutalement, lui faisant comprendre que s'il ne trouve pas rapidement le réfectoire, il risque de faire un meurtre. Sans plus attendre, il active les recherches et fini par trouver l'endroit - et le bruit qui va avec. Il y a du monde là-dedans, pendant une seconde Seamus hésite à y entrer et finalement inspire légèrement avant de le faire.
Quelques regards se braquent sur lui et des murmures s'élèvent, il ne regarde personne, ne parle à personne, se contente de récupérer un plateau sur lequel il met rapidement ce qu'il va manger avant de chercher la table la plus reculée. Une table qu'il repère facilement: elle semble être vide mise à part une unique silhouette installée, comme si elle creusait une solitude tout autour d'elle et, même si la chevelure blonde n'est plus aussi longue et emmêlée, Seamus sait. Il sait que c'est Luna, son coeur lui a soufflé plus vite encore que sa raison, et il est obligé de serrer ses doigts sur le plateau.
Il ne s'est pas arrêté de marcher, au contraire, chaque pas l'emmène près de cette table, mais ça reste difficile. Seamus se souvient parfaitement bien des tours que lui a joué son esprit après la mort de Lavender, il y avait la silhouette de sa meilleure amie partout où il pouvait poser les yeux. Et aujourd'hui, c'est pareil, il y a Luna qui est là.

Comme si elle était vivante.

Mais Seamus sait, c'est pour ça qu'il est parti, c'est parce que les morts commençaient à s'accumuler, parce qu'apprendre que Luna ne reviendrait jamais, ça a été le début de la fin. Il déglutit lentement, maintenant qu'il est proche de la table, il ne comprend juste pas pourquoi son esprit lui a coupé les cheveux.
Lentement, le lion pose le plateau sur la surface de la table, son regard posé sur la blonde, sur l'image qui met du temps à disparaître. Ce n'est que lorsque Charles s'approche du fantôme, lorsqu'il vient sentir le bout de ses chaussures timidement, que Seamus sent les battements de son coeur s'accélérer brutalement. Qu'il comprend. Elle est loin d'être une image inventée de toute pièce par son esprit, elle est assise sur le banc, bien vivante. Et leurs regards se croisent, il pourrait pleurer de joie de croiser à nouveau cette expression lunaire, de la voir devant lui. "Luna," finit-il par murmurer en sentant sa voix trembler un peu sous l'émotion.
Le moment est suspendu, Seamus peut sentir les regards brûlants sur sa nuque et il serre un peu ses poings, déteste presque de les sentir tous là. Il finit par se dire qu'il les emmerde, tous, et s'approche de la jeune femme pour venir la serrer dans ses bras, lentement, l'étreinte ne dure que quelques secondes mais il ne peut s'en empêcher. Il la pensait morte, elle aussi. Son coeur bat toujours aussi rapidement, il n'arrive pas à s'en rendre compte, et il observe lentement son visage, se laisse tomber sur le banc à côté d'elle. "Luna, comment tu vas ?" Il demande, il veut juste qu'elle aille bien, il l'espère en tout cas.
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fin juillet 2006 – st-james'
The flames that burn too bright, That burn too bright to last. They're anything but easy, They're anything but sane. But once they're in your life You'll never be the same.
Tinkerbell n’aime pas manger ici. Il y a du bruit et des gens. Ça lui rappelle la Salle Commune avant qu’elle ait quelqu’un à qui s’accrocher, une voix sur laquelle elle pourrait se concentrer afin d’effacer les autres. Aujourd’hui aussi, il n’y a personne pour manger avec elle. C’est qu’elle est pas facile, Tinkerbell, pour ceux qui sont en dessous du niveau six. Y a bien que Paws pour la supporter, puisqu’elle ne parle de rien à part des H… et que personne ne peut parler de ça avec elle. Dans son coin, elle marmonne des trucs, agite les lèvres, parfois avec du bruit, parfois sans, dans une langue parfois anglaise parfois inventée, pour éviter les oreilles indiscrètes.
Royal ne serait pas content, s’il apprenait qu’elle parlait à voix haute de Tom, même au milieu de St-James.
Dernièrement, elle a l’impression d’avoir l’ombre de Son Altesse en continu derrière elle. Qui lui dit quoi faire, quoi penser, quoi dire. Plusieurs fois par heure, elle sort la boussole psychomagique qu’il lui a confié et la regarde tournoyer et gigoter sans jamais se stabiliser, comme il voudrait que ce soit. Ça ne marche jamais. Déjà ce matin, ensemble, ils ont réessayé, sans succès. Il lui faut le chat. Elle le sait de plus en plus, s’en persuade chaque heure davantage : si elle retrouve le chat, la boussole se calmera. Et ce, même si Sa Majesté ne cesse de lui répéter que la solution vient de l’intérieur, pas de l’extérieur.

Elle fixe encore la boussole, au milieu de son repas, qui ne marche pas comme elle voudrait. Même quand elle l’agite. Et quand elle relève les yeux, fatiguée, lasse, avec l’envie de faire taire tout le monde, elle croise le regard de quelqu’un. Un monsieur qui la fixe, comme si elle était un fantôme. (Comme si c’était sa maman à sa place.) Il est grand, et barbu, il n’a pas l’air content, et quand il ouvre la bouche c’est pour prononcer un prénom qui n’est pas le sien. Plus le sien. Qui fait descendre une langue froide le long de sa colonne vertébrale, relève aussitôt ses yeux clairs et effrayés. À voix basse, elle corrige : « Tinkerbell. » C’est son nom de l’Ordre, celui qui le protège de Tom. Ou qui protège Luna, son souvenir de Luna, de Tom. Elle n’est plus sûre.
L’homme se rapproche. Aussitôt, la main de Tinkerbell referme la boussole, la range dans sa poche. Elle se lève, aussi, cherche sa baguette mais elle n’en a pas, aujourd’hui. Ou alors elle ne sait pas où elle est. L’homme se rapproche encore, elle est immobile, figée sur place, elle ne comprend pas ce qu’il se passe. Trop de monde, trop de bruit. Parfois les gens font des choses qui n’ont pas de sens pour se moquer d’elle, c’est Ginny qui lui a appris. Elle se demande si c’est ça qui se passe.
Puis on la saisit.
Tinkerbell déteste qu’on la touche, déteste qu’on la touche sans prévenir, surtout, et l’homme est grand, ses bras aussi, elle écarquille les yeux, veut crier mais rien ne sort. Sous le choc, elle se fige encore plus, à l’impression d’exploser, que son corps se creuse encore plus, se perce de nouveau trous. (Royal ne va pas être content.)

Quand on la lâche, elle a un mouvement de recul, un pas, deux, qui font tomber sa chaise par terre avec un grand bruit. « Tinkerbell ! » s’exclame-t-elle plus fort, le cœur battant, en attrapant le plateau qui contenait sa nourriture. (La nourriture en question tombe au sol avec fracas. Pas grave. Royal ne sera pas content s’il l’apprend, c’est tout.) (« Pas de gâchis, Tinkerbell. ») Le plateau est ensuite placée entre elle et l’homme, qu’elle n’a même pas encore regardé en face depuis qu’il s’est approché. Elle fixe son col, essaye de se calmer, remonte à peine jusqu’à une barbe qu’elle ne reconnaît pas. « C’est Tinkerbell ! » Mais même en cherchant, en poussant, sa voix ne porte pas bien loin et n’est pas si puissante. Elle déglutit. « Que veux-tu ? » demande-t-elle brusquement, parce qu’il faut poser une question en retour. (Elle a oublié la sienne.) (Elle a oublié beaucoup de choses.)
C’est très lentement qu’elle relève les yeux, dépasse la barbe, remarque mieux les yeux, et commence à se dire que ce visage est peut-être familier…
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“Tinkerbell.”
Le nom résonne aux oreilles de Seamus presque comme un rapport à l’ordre, maintenant qu’il est de retour au sein de la résistance, les noms de code se font plus présents que les vrais prénoms. Il grimace un petit peu, très légèrement, il n’est pas vraiment sûr d’aimer ça, il en avait presque oublié les contraintes. Mais il hoche légèrement de la tête, comme pour lui dire qu’il a compris, mais il voit Luna se reculer de plusieurs pas comme si son toucher l’avait brûlé. Et il se rappelle déjà à quel point leur relation était devenue étrange avant qu’elle ne disparaisse, avant qu’il ne la pense morte. Il se rappelle qu’ils étaient tous les deux dans un état instable et qu’ils n’arrivaient presque plus à communiquer, Luna retranchée derrière des barrières invisibles et Seamus bercé par sa colère instable.
“Tinkerbell !” elle répète, un peu plus fort même si sa voix ne reste presque qu’un murmure. Seamus observe un peu la blonde en sentant son coeur se serrer, en se demandant ce qu’il s’est passé depuis, et il se rend compte que son réflexe de la prendre dans ses bras a été une énorme connerie. Une de plus à ajouter au tableau des scores Finnigan, de toute manière. Le plateau agrippé dans ses mains frêles semble trembler lui aussi et, rapidement, la nourriture finit au sol alors que l’agitation attire quelques regards curieux. Bientôt, tout le réfectoire les observe et Seamus a l’impression de sentir à nouveau tous ces regards collés à lui, lui vriller la nuque.

“C’est Tinkerbell !” Sa voix semble légèrement plus forte et Seamus sent sa gorge se serrer, il a juste envie de la prendre dans ses bras une nouvelle fois et lui dire que ça va aller, que tout va s’arranger mais même lui n’est pas très sûr de ça. “Je sais, Tink’, désolé,” glisse-t-il rapidement, à défaut de pouvoir faire autre chose et il l’observe en se demandant quoi faire, il a remarqué Charles du coin de l’oeil venir se réfugier derrière ses jambes en observant la jeune femme, la queue entre les jambes et les oreilles baissées. Lui aussi a peur.
Mais Seamus sait aussi à quel point Luna a du mal à bien reconnaître les visages et son année ailleurs n’est pas à son avantage pour le coup, ni la barbe qu’il porte et qu’il n’a pas eu le loisir de raser encore mais qu’il va faire très rapidement, apparemment. “Que veux-tu ?”, elle demande finalement et confirme qu’elle ne l’a pas reconnue. Le coeur de Seamus se serre un peu et il regarde autour de lui pour chercher quelque chose, c’est au même moment où le regard de Luna se pose dans le sien et il retient un peu son souffle quelques secondes, pousse un sourire sur ses lèvres doucement. “Juste savoir comment tu vas.” La réponse tombe, doucement, sa voix est presque aussi douce que celle de Luna maintenant.

Et il sent tous les regards sur lui, sur eux, ça le rend dingue.
Il jette un coup d’oeil circulaire, ce n’est que lorsqu’il fronce les sourcils dans leur direction et fait un geste l’air de dire ‘et quoi ?’ qu’il remarque que ses mains sont légèrement levées, à moitié suspendues dans l’embrassade de laquelle Luna s’est échappée, à moitié pour prouver qu’il n’y a rien à craindre. Finalement il abaisse ses mains pour pouvoir regarder sur le plateau posé sur la table mais rien dessus ne semble être assez convaincant, ce n’est que lorsqu’il se dit que la situation est foutue qu’il se rappelle de fouiller dans la poche de son jean. Il en sort une barre chocolatée française, l’observe quelques secondes et finalement la tend dans la direction de Luna.
“Tiens Tink’, j’en ai ramené quelques-unes avec moi, je m’étais dis que je les donnerais à personne, tu sais, pour faire mon mec égoïste et avoir le meilleur chocolat pour moi… mais t’es la seule personne avec qui je veux bien partager.” Il souffle finalement tout en se mettant accroupi face à la blonde, son regard revenant vers elle de temps à autre, pour voir si elle prend la barre chocolatée, et, de sa main libre, il ramasse l’assiette qu’il pose sur le banc avant d’attraper la serviette de son plateau pour nettoyer la nourriture au sol. “J’étais sûr de te revoir un jour, tu sais,” il commence, la voix un peu tremblante alors qu’il pose la serviette sur l’assiette et ramasse le pudding - encore fermé, merci Merlin- avant de le poser sur la table.
Lentement, il l’observe, sans se redresser tout de suite même si le plus gros est nettoyé. Il la regarde et finit par reprendre dans un souffle, pour la première fois depuis plus d’un an:
“C’est Pyro.”
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Elle a du mal avec les visages, Tinkerbell, elle en a toujours eux. Il lui faut des indices clairs, des habitudes, une aide sur le contexte, que les gens se présentent pour qu’elle soit sûre de son cou. Les inconnus qui débarquent, l’enlacent, au milieu d’une foule, alors qu’elle n’était pas vraiment là, et en utilisant son ancien nom, ça la perturbe. Si elle le regarde c’est en retard, un peu d’en bas, sans relever complètement la tête parce qu’il est grand. Grand et barbu et il ressemble à quelqu’un, elle le sait. C’est quelqu’un qu’elle connaît et, bêtement, elle fait la liste. Elle essaye, vraiment. Mais patine, et ne veut pas dire de bêtise.
Il doit la connaître, pour réagir comme ça. Pour avoir cette expression-là sur le visage et lui parler ainsi. Il veut savoir comment elle va. Elle va bien, elle va toujours bien, elle ne saurait même pas décrire son état différemment. Elle va bien même quand rien ne va autour. Parce que ne pas aller, pour elle, c’est devenu tellement fort, tellement grave, qu’elle ne saurait l’utiliser qu’au bord du gouffre, alors qu’elle manque de sombrer et de tout quitter. Au quotidien elle mange, elle boit, elle dort, elle vit. Elle va bien.
Elle ne prend même pas la peine de répondre.

Elle le regarde, maintenant, l’inconnu. Il lui rappelle quelqu’un. C’est son regard circulaire, sa manière d’affronter les gens, d’interagir avec eux d’une manière qu’elle n’adopterait jamais. Tinkerbell n’affronte pas les gens, surtout les groupes. C’est comme une masse informe et floue, dans le fond, sans visage et sans humanité, qui la serre, qui l’oppresse, avec des yeux partout qui la fixent et qu’elle évite soigneusement.
Elle a un nouveau mouvement recul quand elle le voit fouiller dans sa poche. C’est qu’elle n’a pas de baguette. Parfois elle s’en fiche, et parfois elle se sent complètement nue.
L’objet qu’on lui tend, d’abord, n’a pas de sens. Pas de contexte, pas de raison explicite qui justifie sa présence. Mais le chocolat, c’est à Pyro. Et il l’appelle Tink, avec une drôle de voix, et il voudrait encore le corriger que c’est Tinkerbell mais elle préfère s’avancer, du pas qu’elle a reculé juste avant. Et de tendre la main, et de saisir le chocolat qu’il a tendu. (En retard, elle se rend compte qu’elle a du coup fait tomber le plateau qu’elle tenait en défense contre lui, et qu’il tombe par terre, avec fracas.) Ça la distrait très peu de temps, elle est concentrée sur la barre en chocolat. C’est écrit français dessus. C’est marrant, c’est Pyro qui est parti en France. Il parle, l’autre, qui ramasse, mais Tink l’écoute à peine, elle regarde et retourne la barre en chocolat, essaye de lire ce qui est écrit. Il y a une vache violette. Pourquoi y a-t-il une vache violette ?
Doucement, sans même s’être rendue compte l’avoir écoutée, elle répond : « On retrouve toujours les choses que l’on a perdues, d’une manière ou d’une autre. » Et c’est comme si ça débloquait autre chose. Elle baisse les yeux, finalement, et le regarde. Il est par terre, il la regarde. Elle voit qu’il va le dire, et elle sait. Elle ouvre la bouche en même temps que lui et, en écho, ils disent : « C’est Pyro. » Un sourire naît sur les lèvres de Tinkerbell, un petit sourire, comme elle ne sait pas faire les grands. Elle hoche la tête. C’est Pyro. Pyro au chocolat, Pyro attentionné, Pyro qui… « Tu n’étais pas là, quand je suis rentrée, » déclare-t-elle peu après, d’une voix douce, qui n’est pas un reproche mais peut-être, on sait rarement avec elle. En vérité, ça l’a surtout surprise. « Normalement tu es là quand je rentre. »
Et rentrer c’est un peu comme aller bien. Rentrer c’est être transporté d’urgence au QG par Sicilia en larmes qui vient de la sauver d’un Fiendfyre. Rentrer c’est être à moitié capable de marché alors qu’elle s’appuie sur Paws après un an de disparition. Rentrer c’est revenir et ouvrir les yeux sur Pyro. Seamus (le prénom résonne dans sa tête, malgré elle, et elle agite la tête pour le chasser). « Normalement c’est moi qui part, » dit-elle en se pointant du doigt, comme pour appuyer son propos. Elle qui part sans un mot, disparaît des mois, décide de missions sur un coup de tête, reviens comme une fleur. « Et toi qui reste, » rajoute-t-elle en le pointant, lui, du doigt. Lui qui ne sait rien, à qui elle ne dit rien, dont elle doute de l’utilité. Elle doute de l’utilité de tous ceux qui ne chassent pas les morceaux de Tom. Comme s’il y avait un monde, à côté, dont elle n’avait pas du tout conscience. Et ce monde-là, elle le voit un peu quand Pyro ne dit pas au revoir avant de partir.
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La barre chocolatée disparaît de ses mains et Seamus redresse son regard vers Luna, il la voit observer le papier et il attend, lui laisse le temps qu’il lui faut pour analyser, peut-être comprendre d’où il vient, de qui il vient surtout. Tête baissée, occupé à ramasser le plateau que la blonde a fait tomber à présent, Seamus ne peut s’empêcher de redresser rapidement son regard vers Luna lorsqu’il l’entend parler. “On retrouve toujours les choses que l’on a perdues, d’une manière ou d’une autre.” Un faible sourire étire les lèvres de l’ancien Gryffondor, plutôt content de ces quelques mots, comme si un bout de sa Luna lui revenait finalement, ça lui avait manqué de ne plus entendre ce genre de phrase qu’elle seule pouvait oser sortir. Phrases qui semblent dénuées de sens pour la plupart des personnes mais que Seamus a appris à comprendre avec le temps et à décrypter facilement. Ca lui serre presque le coeur, bien trop fort, quelque part elle lui fait écho à Lavender, il la pensait perdue, comme elle, comme les choses, mais il a finit par la retrouver, d’une manière toute aussi inattendue
“C’est Pyro.” Leurs voix se mêlent et Seamus ne peut s’empêcher de sourire face à ça, se retenant même de rire, comme il sent son coeur se desserrer avec le soulagement de la retrouver. Lentement, il se relève, pose tout ce que Luna a renversé sur la table à ses côtés, fait un non de la tête vers Charles lorsqu’il essaye de venir renifler ce qui pourrait rester à leurs pieds. Il regarde à nouveau la blonde et garde son sourire. “Moi-même.” Comme pour lui donner une confirmation, qu’elle n’a plus à s’inquiéter maintenant, que c’est quelqu’un d’amical face à elle, qu’il ne lui fera jamais de mal.


Quelques mots passent alors entre eux, des mots auxquels il ne s’attendait pas et qui lui font plus mal que prévu. “Tu n’étais pas là, quand je suis rentrée.” La douleur se propage instantanément dans son coeur - il ne comprendra jamais la personne qui a dit que les émotions viennent du cerveau, c’est toujours son coeur qui prend de plein fouet - et son sourire se crispe. “Normalement tu es là quand je rentre.” Et elle a raison, normalement c’est lui qui attendait lorsqu’elle revenait de ses missions, lorsqu’il s’inquiétait de la voir revenir entière, quand la colère montait en lui de rester derrière et de n’être rien d’autre qu’un pion, quelqu’un qu’on ne trouvait pas important - mais comment lui dire maintenant qu’il la pensait morte ?
“L- Tink.” Il souffle, à peine, se rattrape sur les mots, il ne veut pas prononcer son nom une nouvelle fois, mais il ne sait pas quoi dire. Il est désolé de ce départ, il est désolé de ne pas avoir été là à son retour, le seul truc c’est qu’il ne pensait jamais la revoir. Lentement, il passe une main dans ses cheveux - trop longs - et reste quelques secondes comme ça, à la regarder. “Normalement c’est moi qui part,” elle reprend et il la voit se pointer du doigt pour appuyer ses mots avant de le montrer lui. “Et toi qui reste.” Toujours avec lenteur, toujours avec cette désagréable impression que les regards sont collés sur sa nuque, que tout le monde les observe, qu’ils ont tous arrêtés de parler pour mieux les écouter. Le reproche est palpable dans les mots de Luna mais surtout l’incompréhension, il s’imagine parfaitement le petit visage de Luna lorsqu’elle ne l’a pas trouvé en revenant, lorsqu’on lui a dit qu’il était partit pour la France.

Une inspiration, lentement. “Je suis désolé, princesse.” Il tente un sourire, pour lui montrer à quel point il est désolé, à quel point ça lui fait mal tout ça, il essaye de s’exprimer comme ça plutôt que par les mots qu’il a du mal à maîtriser. Il a toujours cette pointe de colère qui gronde en lui, tous ces regards, ça commence à le rendre nerveux, ses doigts tremblent. “J’devais partir d’ici, rien qu’un peu, c’est… c’était fucked up, rester derrière et vous voir partir en mission, ne pas vous voir revenir aussi.” Il se retient de dire le bordel que ça a été quand elle n’est pas revenue, comment ils ont essayé d’étouffer ça mais que Ginny leur a soufflé l’information, discrètement, à Dean et lui.
C’est Charles qui commence à pleurer à ses pieds qui fait un peu réagir Seamus, lui non plus n’est pas le plus fan de ces regards portés sur eux. “Dis, est-ce-qu’on peut aller ailleurs ? Avec moins de monde ? Je te promets de ne plus partir, je serais là pour tes retours.” Il rajoute, rapidement, comme s’il avait peur de prononcer ces mots, comme si sa promesse était fragile. Il a peur qu’elle le soit, quelque part, mais il ne veut plus la laisser derrière, il a déjà perdu trop de monde dans cette guerre stupide, il ne veut pas la rajouter à la liste, pas maintenant qu’elle est face à lui, bien vivante, bien présente. Il aimerait la serrer dans ses bras une nouvelle fois mais se retient, il sait. Et il se tient comme un imbécile face à elle, attendant une réponse, espérant pouvoir s’échapper de ce lieu, pouvoir profiter d’un instant avec elle, juste elle.
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Pyro ne part pas, Pyro reste et Pyro sait. C’est étrange comment les gens semblent savoir des choses que Tinkerbell ne se souvient pas leur avoir dit. Comme ils s’adaptent sans règles énoncées distinctement et Pyro fait partie de ces gens-là. Tinkerbell agit, Pyro s’adapte et il s’adapte si bien qu’elle a l’impression qu’il entend des choses qu’elle ne se sait pas prononcer. Comme un instinct, un don magique dont elle serait dénuée. Pyro, même s’il ne sait rien, même si elle ne lui dit rien, est là pour elle. Lui dit ce qu’elle veut entendre.
L’appelle princesse, comme le faisait Pandora, et c’est bien mieux que Tinkerbell. Ça fait battre son cœur d’enfant et, un instant, elle a l’impression d’être de retour à la maison.
Tinkerbell n’écoute qu’à peine les explications de Pyro. Cela n’a pas grand intérêt pour elle, qu’il s’explique. Son ressenti lui passe étrangement à côté et elle regarde plutôt le chien, à ses pieds. Il est joli, le chien. Il y a quelque chose en lui, dans ce qui l’entoure, qui lui rappelle Pyro. Ça doit être de passer beaucoup de temps avec elle. Elle croise son regard et lui sourit.

Elle n’entend ni son inquiétude ni sa frustration, ne comprend pas qu’elle pourrait expliquer des choses elle aussi. S’excuser, peut-être, de n’avoir même pas tenter de le retrouver, après tout ça. Elle remonte les yeux quand le chien couine, et croise maintenant ceux de Seamus (qui lui ressemble vraiment). On lui pose une question, à laquelle elle répond à l’affirmative. Elle oublie ne pas avoir mangé, serrant toujours la barre de chocolat entre ses mains, quitte à la faire fondre avec la chaleur de ses mains.
« On va rentrer, » souffle-t-elle, très bas comme un secret. Elle hoche encore la tête, à sa promesse. « C’est bien, » commente-t-elle sans savoir quoi ajouter. Ses doigts nerveux jouent maintenant avec la barre chocolatée, la faisant tourner entre ses doigts, passer de main en main, alors qu’elle se mordille la lèvre sans en avoir conscience. « On va rentrer, mais je repartirai ce soir, » répète-t-elle en ajoutant une précision, alors qu’elle marche déjà hors du réfectoire, laissant le plateau sans y toucher.

À peine consciente de si Pyro la suit elle le guide dans le manoir, l’amène jusqu’à la chambre qu’elle partage avec Sicilia et Batgirl. Il y a des livres un peu partout et, de son côté des plantes. Des plantes dont on s’occupe pour elle quand elle n’est pas là, ce qui arrive souvent. Ça pullule d’odeurs, des odeurs qui lui rappellent la maison, qu’elle tente d’allier pour retrouver le jardin de sa mère, de son enfance. Royal l’encourage dans cette tâche même si elle oublie d’y travailler et oublier encore plus de s’occuper des foutues plantes.
« Voilà, c’est nous, » declare-t-elle à Pyro qui n’est encore jamais venu ici. D’un geste large pour les lits, le bordel, les affaires au sol, elle l’invite à s’installer. Elle-même s’assoit sur un manteau échoué au sol, qui a une odeur qu’elle apprécie. Les jambes en tailleur, ses mains par-dessus, avec les doigts qui font tourner encore, encore, la confiserie offerte. « Toi, tu es où ? » demande-t-elle avec un léger froncement de sourcils. Elle a du mal à l’imaginer dormir à St-James, mais elle a dû mal à imaginer les gens qui ne sont pas dans son cercle ou au-dessus. Excepté Lee, qui jure toujours dans le paysage.
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