BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Fleur Weasley
ORDER OF THE PHOENIX
Fleur Weasley
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Âge : elle a trente ans, comme le début d'un nouveau chapitre. (18.02.1977)
Occupation : elle est membre du cinquième cercle de l'ordre du phénix.
Allégeance : elle est fidèle à l'ordre du phénix, qu'importe les risques.
Particularité : de par sa grand mère, fleur est quart de vélane.
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Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang. celle que j'ai choisie, celle que je ressens dans cette armée de simples gens.


Fleur pousse un soupir alors qu'elle pénètre dans le Manoir St-James. Cela faisait quelques temps qu'elle n'y s'était pas rendue, et voilà que les derniers événements l'avait poussée à quitter la chaleur de son cottage pour se rendre en ce lieu de passage. Elle resserre sa cape de soie bleue nuit autour de ses épaules, traversant les couloirs d'un pas rapide. Et alors qu’elle avance, elle ne peut repenser à ce qu’il s’était passé. Cela faisait deux jours, deux jours depuis que tout avait basculé. Elle le revoit encore, lui. Debout sur cette estrade. Le Survivant, celui qu’elle avait vu, des années auparavant, traverser la grande salle après que la coupe de feu ai craché son nom. Elle revoit encore son visage, si jeune avec son air effaré et surpris. Les années étaient passées, et quelque part il avait quelque part fait partie de sa vie. Elle l’avait vu évoluer, Fleur. Il avait grandi, mûri. Jusqu’à devenir le symbole d’un combat. Étendard de l’espoir.  Elle le respectait, Harry Potter. Enormément. Avant de disparaitre. Et voilà que tout avait basculé. Mais il était revenu, le survivant. Seulement, il n'était plus lui. Il n'était plus Harry Potter, mais un pantin au service du gouvernement. Un traitre, qui avait bafoué les idéaux même qu'il avait façonné. Le symbole brisé d'un espoir parti en fumée. Elle secoue la tête en tiquant, chassant l'image du héros déchu de ses pensées. Ce n'est pas pour ça qu'elle est là.  Gabrielle. Elle la revoit encore, sa baguette à la main, attaquant de sang-froid cette sorcière. Elle, si petite, si frêle. Elle se rappelle, Fleur. La peur qui lui tiraille les entrailles, si fort. Tellement qu'elle sentait alors son cœur qui battait, si fort alors qu'elle parcoure les couloirs du manoir d'un pas déterminé, n'esquissant qu'un bref signe de tête aux quelques membres de l'ordre qui croisent son chemin. « Gabrielle ! » s’exclame Fleur, en apercevant la jeune femme dans un couloir. « Suis moi. » Elle ouvre une porte au hasard et entre dans l'une des nombreuses pièces du manoir, avant de se tourner vers sa soeur.  « Tu m'expliques ce qui t'as pris ? Tu es complètement inconsciente ?! » Le ton est dur, fort. Et le coeur lui, bat encore plus fort tandis qu'elle fixe sa petite soeur de toute sa hauteur, les bras croisés.


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Dernière édition par Fleur Weasley le Dim 25 Aoû - 19:05, édité 1 fois
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Elle la ressent encore. L’adrénaline qui parcourt ses veines à une vitesse foudroyante. Elle ne cesse d’y penser, d’y réfléchir. Elle peut le tourner comme elle le veut, aligner les éléments ; elle ne retient que le visage blafard d’un vieux sauveur, et la protection de sa sœur. Elle s’en souvient encore, de ses deux sorciers. Une qui semblait prête à attaquer Ginny. Et la protection de l’homme, du mangemort. Tous ses flashs surviennent en son esprit alors que ses petits pas marchent dans les rues. Elle essaie d’avoir l’air normal, la gamine, malgré le gros manteau qu’elle garde encore sur ses épaules. Son numéro d’actrice a été de courte durée, et bientôt elle devra retourner au laboratoire au côté de Mafalda pour jouer les potionistes chercheuses. Son cœur flanche quand elle pénètre au manoir St James, une fois de plus. Jouer les fortes têtes, espérer être forte pour perdre ses moyens. Voilà à quoi elle vaquait, un quotidien bordélique et maladroit. « Gabrielle ! » Elle n’a pas le temps de relever la tête, elle devine au son de sa voix, et de cette manière de parler ; ce n’est pas de l’anglais. « Suis moi. » Son regard affronte le dos frêle de la beauté, elle n’a pas à fuir le regard. Elle ne voit que sa chevelure dorée et discerne le pas pressé, rapide. Puis vient la porte qui se ferme, et enfin la confrontation. Comme si un tambour résonne dans sa poitrine et un froid entoure son corps. Une froideur dans le regard océan qui emprisonne le moindre de ses gestes et captive son regard.  « Tu m'explique ce qui t'as pris ? Tu es complètement inconsciente ?! » Elle aimerait soupirer, mais elle n’y arrive pas. Lever les yeux au ciel lui est impossible, non, elle n’arrive pas à lui manquer de respect. Son cœur est serré, alors que le son de sa voix résonne dans sa tête. Les paroles filent dans les oreilles et les torturent en résonnant ainsi. Elle se demande même si elle pourrait voir la colère du quart de vélane, si malgré cette beauté incandescente son visage pourrait se défigurer comme dans les légendes. « Tu n’as donc que ce mot à la bouche, pas vrai ? Je ne suis qu’une petite inconsciente pour toi ? » La froideur de son corps commence à se diluer par une autre sensation. La confusion des sensations ; un coup elle souffre de ne pas bouger, et de l’autre elle se sent piquée par une aiguille. Celle de la rancune. Et ça la ronge depuis si longtemps, ça polluait son corps, son âme depuis un sacré moment. Et enfin, elle la ressent. Elle va s’en vouloir la morveuse, elle le sait du coin de la tête, que le soir quand elle retrouvera Malfada et Angelina, son corps sera froid et le cœur serré. Mais elle ne pense pas à la douleur à venir, elle pense à celle qui réside en elle actuellement, celle qui la fait brûler d’un regard vif. « Depuis que je suis arrivée en Angleterre, tu me traites comme un bébé. Tu m’as toujours traité ainsi ! Je suis grande Fleur, alors traite-moi ainsi ! » Les sensations se mélangent, passant d’une fraicheur totale à la chaleur qui la pousse à enlever le lourd manteau, laissant ainsi apparaître les courbes de son corps. « J’ai fait une erreur, mais j’ai aussi pu attaquer cette sorcière ! Et on sait toutes les deux que si j’avais eu plus de temps, les mangemorts auraient été affaiblis ! » Elle n’entend pas le ton de sa voix qui monte, la frustration est bien trop grande. Elle livre son corps, son âme pour la liberté de ce pays. Tout ce qu’elle demande, la gamine, c’est qu’on la traite comme un soldat. Qu’on lui fasse confiance, malgré les périls qu’elle prend.
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Fleur Weasley
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D'aussi loin qu'elle se souvienne, Fleur a toujours cherché à protéger Gabrielle.  Depuis le tout premier jour, ou ses parents lui avaient présenté la petite enroulée dans sa couverture de laine rose. Elle s'en rappelle encore de ce jour béni, Fleur. Elle voit encore sa Gabrielle, si petite. Et elle se souvient nettement de cet entremêlement de sensations qui avaient alors déferlé sur elle. Peur. Joie. Fierté. Mais surtout, ce sentiment si fort. Celui de se sentir responsable de ce petit être, de vouloir la protéger à tout prix. Les années étaient passées, et ce sentiment n'avait pas vraiment disparu, au contraire. Il est là, plus vivace que jamais. Seulement, les choses avaient changé et le bébé fragile avait grandi. Ce n'était plus une petite fille qui affronte Fleur aujourd'hui, mais une jeune femme au caractère affirmé. « Tu n’as donc que ce mot à la bouche, pas vrai ? Je ne suis qu’une petite inconsciente pour toi ? » Le ton de Gabrielle est dur, fort. « Depuis que je suis arrivée en Angleterre, tu me traites comme un bébé. Tu m’as toujours traité ainsi ! Je suis grande Fleur, alors traite-moi ainsi ! » Gabrielle semble de plus en plus agacée, enlevant son lourd manteau pour se mettre à hausser le ton. Fort. De plus en plus fort. « J’ai fait une erreur, mais j’ai aussi pu attaquer cette sorcière ! Et on sait toutes les deux que si j’avais eu plus de temps, les mangemorts auraient été affaiblis ! » Elle ne réponds pas tout de suite, Fleur. La scène se répète, inlassablement dans son esprit tandis que les émotions ressenties en voyant Gabrielle attaquer cette sorcière semblent encore vivaces. Bien des fois, elle avait cru la perdre, souvent de façon irrationnelle. Puis il avait eu la seconde tâche du tournoi des trois sorciers, lorsque Gabrielle était restée prisonnière des eaux sombres du lac de l'école. Elle se rappelle encore tant de ce moment, et de la peur viscérale qui lui tirait les entrailles. Cette peur, elle l'avait ressentie à nouveau en la voyant là, dans cette scène de chaos. « Tu aurais pu te faire tuer, Gabrielle. Tu veux que je te traites comme une adulte, mais tu te comportes comme une enfant. Ce que tu as fait était inconscient, purement et simplement. Je le répète mais tu aurais pu te faire tuer. » Fleur marque une pause, prenant le temps de faire quelques pas dans la pièce pour se donner contenance. « Comment veux-tu que je puisse te protéger si tu te comportes de façon aussi insensée ? » Elle sent son coeur s'accélérer, battant fort tandis que des sensations la tiraillent. Elle se retourne, fait quelques pas pour s'appuyer sur le manteau de la cheminée qui trône au bout de la pièce, elle pousse un soupir puis se retourne, fixant sa soeur dans les yeux. La vérité Gabrielle, c'est que j'ai peur. Peur de voir que tu me ressemble, trop. Peur de voir que tu prends tant de risques, comme moi. Peur de te perdre. Murmure fleur, en pensée. Et pourtant, ce n'est pas ces mots qu'elle prononce. Mais des mots durs, des mots qui font mal. « L'ordre n'est pas un jeu, Gabrielle.  Comporte toi en adulte bon sang. » Elle a toujours été la meilleure, Fleur. Une sorcière brillante, maitrisant sa baguette comme personne. La baguette oui, mais pas les mots, et encore moins les sentiments.


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Elle ne sait que ressentir, ses sentiments se confondent. Son corps change constamment de température, alors qu’elle ne sait plus vraiment quoi ressentir. Et elle commence déjà à voir la culpabilité, à la caresser du bout de ses doigts. C’est une dualité profonde, comme si les deux émotions étaient des allégories dans son esprit. D’un côté, Rancune la pousse dans ses retranchements, dans tous les moments où elle s’est sentie blessée, accordée à ce rôle de cadette, de petite. Elle qui n’était qu’un second exemplaire, pas aussi parfaite que Fleur. Mais Culpabilité vient poignarder son cœur quand elle pense à ses mots, à son manque de respect. L’insolence de la colère qui naît de l’inconscience de ses gestes. Ce sont des nuances d’émotions qui transforment son cœur en une implosion interne. Et elle lui balance les mots comme on jette des objets, comme on casse des assiettes. Ils fusent dans les airs comme des sortilèges pour toucher sa cible, pour toucher sa si jolie Fleur. Elle la voit penser, elle la voit réfléchir, réceptionner et réfléchir. Et par Merlin que ça l’énerve, Gabrielle, de voir Fleur pleine de sagesse, de réflexion. Elle n’est pas hargneuse, elle n’est pas mauvaise, elle tente juste d’apaiser le feu qui crépite en elle. Mais ça n’y fait rien, ça ne calme pas la rage, et le petit verre qu’elle dépose sur le brasier peut déclencher à tout moment un incendie. « Tu aurais pu te faire tuer, Gabrielle. Tu veux que je te traites comme une adulte, mais tu te comportes comme une enfant. Ce que tu as fait était inconscient, purement et simplement. Je le répète mais tu aurais pu te faire tuer. » La mort. Elle y pense au son des pas de Fleur. Elle se déplace avec tant de finesse, tant de grâce. Et la mort qui résonne dans son esprit avec l’image de cette faucheuse qui veut prendre son âme. La petite Icare brûle de lui échapper, de la fuir constamment avec un malin sourire. A l’image de la cape d’invisibilité, Gabrielle escalade les échelons de la vie d’un pas rapide et d’un sourire rusé. Petit clown, elle se joue du temps et de la mort, fuyant le dramatique par un sourire amusé. Mais elle n’a pas envie de sourire, ni de rire. Elle ne veut pas fuir, pas aujourd’hui. Car Rancune crie encore sa rage dans son esprit, et les mots se taisent dans sa bouche, ne n’éclosent pas pour laisser l’aînée continuer. « Comment veux-tu que je puisse te protéger si tu te comportes de façon aussi insensée ? » Les poings qui se serrent, la colère qui gronde. Culpabilité chatouille son esprit, car elle devrait être capable de discuter sans s’énerver. La colère fait ressentir en elle ce côté enfantin, capricieux, qu’elle ne souhaite pas posséder. Non, elle doit être forte comme Fleur, posée comme elle. Puis le regard de Fleur qui se pose de nouveau sur elle. Un regard froid, qui révèle une facette qu’elle a si peu vu. Non, elle n’est vraiment pas Fleur.  « L'ordre n'est pas un jeu, Gabrielle.  Comporte toi en adulte bon sang. » Les mots viennent de nouveau résonner dans son esprit comme un bruit de tambour. Qu’elle puisse penser ça l’assiège de nouveau d’une montée colérique. La chaleur crépite en elle, comme un feu qu’on agrémente par le souffle. Dans le cas présent, c’est la voix de Fleur, les mots de Fleur, les significations de Fleur. Tout ce qui est Fleur, tout ce qui n’est pas Gabrielle. Le problème, c’est que dans cette joute verbale protectrice se révèle le problème identitaire de toute la vie de la cadette ; l’ombre imposante de l’aînée parfaite. « Tu te moques vraiment de moi. Fleur, tu n’as plus à me protéger. » Elle ne gronde pas, mais se sentirait presque rugir. Comme si le lionceau qui sortait de son patronus commençait à posséder une plus grosse fourrure, et une plus grande voix. « Je suis consciente de mes actes, bien qu’ils soient parfois périlleux ! Mais comment tu veux vivre dans un monde où les gens comme nous se font torturer, même pire ? Je veux les détruire ! Je ne me bats peut-être pas comme toi, mais je le fais avec mes propres armes, ma propre foi. Et je crois en moi ! Ne m’enlève pas ça ! » Pas cette confiance si durement gagnée. Elle sentirait presque les larmes monter, mais elle ne veut pas être sentimentale. Non, elle veut faire mal, elle veut se faire entendre. Elle veut être enfin prise au sérieux car elle n’est plus une enfant, plus maintenant. Son regard se pose sur le corps de la belle femme et viennent fixer le ventre. Elle inspire longuement avant de regarder de nouveau sa sœur. « Tu ne dois plus me protéger Fleur. Pas aux risques de ta vie, et de sa vie. C’est lui que tu dois protéger. Je sais ce que je fais, alors que toi si tu es touchée… » Sa voix s’abaisse doucement alors que ses mains viennent caresser le manteau qu’elle a posé. « C’est ça être adulte, c’est agir en son âme et conscience. Je sais que je peux me protéger et que je peux compter sur toi. Mais tu dois penser à ta famille, à celle que tu construis. Et sa protection est de ton ressort. S’il doit t’arriver quelque chose, à toi, à lui, je ne m’en remettrais jamais ! Alors cesse de penser pour moi un instant ! » Elle pourrait se sentir coupable, mais elle ne l’est pas. Elle en est presque libérée. Toujours dans cette atmosphère électrique, elle se libère de cette emprise qu’elle a toujours ressentie depuis son enfance. Et dans son regard, elle envoie des mots colériques autant qu’aimants. Parce que tout ce qu’elle souhaite, c’est la compréhension d’une sœur, l’affection profonde de cet être si précieux à son cœur.
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Fleur Weasley
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Elle était toute jeune, Fleur, lorsqu'elle avait appris à arborer ce masque. Une enfant aux émotions exacerbées, qui a rapidement compris que se dévoiler la ferait souffrir. C'est sa grand mère qui lui avait appris alors l'art délicat du masque. Elle se rappelle encore de ces mots, gravés en lettre de feu dans son coeur et dans son âme. Ne te dévoile pas, Fleur. Jamais. Te dévoiler, c'est t'affaiblir. Non, tu dois sourire. Un sourire est une arme ô combien négligée, mais pourtant il te protégera mieux que la plus puissante des baguettes. Et depuis, ce masque, Fleur ne l'avait jamais quitté. Elle l'avait renforcé, avait appris à en maîtriser la moindre nuance, tant qu'il fait désormais complètement partie de son être. Durant ses années à Beauxbâtons et même bien après, cette attitude lui a valu cette réputation, Fleur la reine des glaces. Fière, arrogante et ô combien impressionnante. Une force de la nature, imperturbable et rigide. Fleur, la glaciale. la Frigide. Et ça lui allait très bien. Ils sont rares, les élus auxquels Fleur montre son vrai visage, dévoilant ses angoisses et ses douleurs. Il y a Siam, et quelques autres,  rares. Et il y a eu Bill, bien-sûr. Pour qui, il faut bien avouer que Fleur s'était alors laissé surprendre. Le masque, elle l'avait fait tomber, complètement et s'était dévoilée. Mais ça, c'était avant. Avant les drames, la mort d'Albus. L'attentat de Wolverhampton. Et enfin, ce bébé. Si désiré, mais si craint. Une angoisse qui avait poussé Fleur a se cacher plus que jamais. Et voilà qu'elle était arrivée, la poussant dans ses retranchements. « Je suis une adulte et j’ai fait ce choix sans l’aide de personne ! Tu ne penses qu’à m’enfermer dans le manoir ou dans le laboratoire, de manière à ce que je sois dans un lieu sûr… Le problème c’est qu’ici, aucun endroit n’est sûr ! » Elle marque une pause, laissant ses mots se frayer un chemin droit dans le coeur de Fleur. « Le problème Fleur, c’est qu’il faudrait me mettre en cage pour que tu ais l’esprit tranquille. Mon comportement est peut-être égoïste, mais le tien l’est tout autant ! Il faut que j’agisse selon tes bonnes grâces et uniquement dans ses moments tu es fière de moi ! Jamais tu n’aurais pensé à me dire : Bravo Gabrielle, tu as agi dangereusement mais tu as réussi à toucher une Carrow ! Félicitation ! Non, tout ce que tu trouves à me dire ce sont des reproches ! » Elle la regarde, Gabrielle, semblant la voir pour la première fois. Là, en cet instant empli d'une tension lourde comme une nuit d'orage, elle semble si loin la petite fille que Fleur venait veiller chaque soir. A sa place, se tient une lionne. Une femme. Une femme dont les mots sont plus tranchants que des lames. « Je ... » Les mots semblent buter contre sa langue, tandis qu'elle défaille, Fleur. Elle le sens, son éternel sang-froid semble se disloquer. Elle doit se rendre à l'évidence. Elle le sait, mais se refuse à l'accepter. « Mais c'était stupide. Complètement stupide, on parle de la Carrow, Gabrielle. Cette femme est dangereuse.  » Et pourtant, n'aurait-elle ps fait la même chose ? Un léger sourire se dessine sur les lèvres de Fleur, avant qu'elle ne pousse un soupir. « Stupide, mais courageux. » Elle marque une pause pour se donner contenance, passant sa main dans sa longue chevelure dorée. « Tu as raison. Je crois que ce qui me fait peur, c'est que tu me ressembles bien plus que je ne le pensais. Bien trop. C'est pour ça que je te protèges autant, Gabrielle. Je ne veux pas que tu fasses les mêmes erreurs que moi. »




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Dernière édition par Fleur Weasley le Mar 20 Aoû - 22:58, édité 2 fois
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C’est une créature du mal. Elle le sait au fond d’elle, parfois, quand la colère grimpe, qu’elle laisse ses émotions les plus vives la prendre de plein fouet ; elle devient une créature diabolique. Elle n’a pas les mots réconfortants de Fleur, ni les doux mots à la bouche, elle veut blesser l’ennemi, même si dans le cadre présent l’adversaire est sa sœur. Et elle s’en veut déjà, encore et encore, inlassablement. Elle y a longtemps songée, à ces colères qu’elle avait petite. Elle pensait que ce n’était qu’enfantin, simplement puéril. Pourtant son cœur se forge petit à petit en un acier coupant, puissant. Plus elle fuit le regard azur familial, plus elle devient semblable. Certainement pas de la même manière, avec la même méthode, mais elles se ressemblent. Comme un miroir que l’on placerait dans la pièce, le reflet de chacune s’appose à l’autre, et leurs défauts sont visibles chez l’une comme chez l’autre. Elle n’a pas encore cette maturité dans le caractère pour le comprendre, mais quelque part en elle, son corps le ressent. Depuis le tournoi, tout a changé. Fleur est devenue encore plus protectrice, passant de celle d’une grande sœur à la voracité d’une lionne. Et ses canines s’aiguisent dès que la petite Gabrielle est en danger, dès que le lionceau semble prêt à se faire attaquer. Elle ne voit pas l’émotion que tente de dissimuler Fleur, elle n’entend pas que la blessure qui lui va droit au cœur, que la douleur qui perfore sa cage thoracique. Mais elle le sent dans cette atmosphère. C’est de la folie, de l’énervement qu’elle peut lire à travers le regard. « TAIS-TOI. » Ses yeux fixaient le sol, mais viennent se diriger instantanément sur le visage de sa sœur. Enfin, elle le voit. Ce quart de vélane dissimulé. La colère qui gronde, leur hybridité. On lui a toujours dit qu’elles n’étaient pas normales, que les filles Delacour étaient dotées d’un grand charme. Mais jamais on ne précisait les répercussions négatives comme un faciès qui change sous la colère. Fleur n’a pas le visage déformé d’une fée en furie, ni l’allure d’un monstre ; c’est là qu’est la magie du quart de vélane. Mais tout son corps respire la fureur, la colère, et Gabrielle peut la ressentir d’autant plus. Et elle sait à ce moment précis que ses mots ont eu l’allure des sortilèges les plus fulminants, comme des potions explosives qu’elle a lancées de ses poches. « Qu'est ce que tu crois ?! Pourquoi tu crois que je fais ça ?! » Le dos qui se tourne, la colère masquée. C’est la grande subtilité de Fleur, sa renommée. Ce sont ses douces paroles et sa fibre maternelle que l’on apprécie. Sa grande sagesse et sa réflexion. Fleur fait partie de l’élite de l’ordre de par ses qualités. Et Gabrielle, elle, n’est que le patronyme que l’on ajoute à la liste. Alors on imagine l’enfant calquer le comportement de sa sœur, être son plus grand reflet. Pourtant, elle cherche à tout faire pour l’éviter, n’être qu’une pâle copie pourrait la détruire. « Je sais ce que je fais, Gabrielle. Ma famille j'y penses, mais toi aussi tu es ma famille. Tu as fait ce choix, celui de me rejoindre en Angleterre, et je suis responsable de toi. S'il t'arrivait quelque chose, Gabrielle je ne m'en remettrais pas. Jamais. » Gabrielle soupire. Pas par insolence, ni par manque de respect. Mais par l’hypocrisie devinée, par la glace reprise, par la colère ravalée sous un ton droit et distinct. Fleur, maîtresse des glaces, reine de ce palais où règne la froideur. Elle voudrait qu’elle explose sa colère comme elle peut le faire, qu’elle dise enfin des mots interdits, qu’elle s’octroie des déboires émotionnelles. Dans l’état où elle est, Gabrielle ne daigne à réellement comprendre comment elle agit pour garder son calme. « Je suis une adulte et j’ai fait ce choix sans l’aide de personne ! Tu ne penses qu’à m’enfermer dans le manoir ou dans le laboratoire, de manière à ce que je sois dans un lieu sûr… Le problème c’est qu’ici, aucun endroit n’est sûr ! » Elle commence à tourner, faire des pas sur le côté en regardant les murs, puis inversement. Les bras croisés et une main près de la bouche, elle sent quelques tremblements en elle. « Le problème Fleur, c’est qu’il faudrait me mettre en cage pour que tu ais l’esprit tranquille. Mon comportement est peut-être égoïste, mais le tien l’est tout autant ! Il faut que j’agisse selon tes bonnes grâces et uniquement dans ses moments tu es fière de moi ! Jamais tu n’aurais pensé à me dire : Bravo Gabrielle, tu as agi dangereusement mais tu as réussi à toucher une Carrow ! Félicitation ! Non, tout ce que tu trouves à me dire ce sont des reproches ! » L’atmosphère de la pièce est prise entre deux pôles sensationnels ; si la glace tonne du côté de la louve, c’est une lionne qui bouillonne de l’autre côté. Des reflets qui s’affrontent sans oser baisser la tension et penser au pardon.
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Elle était toute jeune, Fleur, lorsqu'elle avait appris à arborer ce masque. Une enfant aux émotions exacerbées, qui a rapidement compris que se dévoiler la ferait souffrir. C'est sa grand mère qui lui avait appris alors l'art délicat du masque. Elle se rappelle encore de ces mots, gravés en lettre de feu dans son coeur et dans son âme. Ne te dévoile pas, Fleur. Jamais. Te dévoiler, c'est t'affaiblir. Non, tu dois sourire. Un sourire est une arme ô combien négligée, mais pourtant il te protégera mieux que la plus puissante des baguettes. Et depuis, ce masque, Fleur ne l'avait jamais quitté. Elle l'avait renforcé, avait appris à en maîtriser la moindre nuance, tant qu'il fait désormais complètement partie de son être. Durant ses années à Beauxbâtons et même bien après, cette attitude lui a valu cette réputation, Fleur la reine des glaces. Fière, arrogante et ô combien impressionnante. Une force de la nature, imperturbable et rigide. Fleur, la glaciale. la Frigide. Et ça lui allait très bien. Ils sont rares, les élus auxquels Fleur montre son vrai visage, dévoilant ses angoisses et ses douleurs. Il y a Siam, et quelques autres,  rares. Et il y a eu Bill, bien-sûr. Pour qui, il faut bien avouer que Fleur s'était alors laissé surprendre. Le masque, elle l'avait fait tomber, complètement et s'était dévoilée. Mais ça, c'était avant. Avant les drames, la mort d'Albus. L'attentat de Wolverhampton. Et enfin, ce bébé. Si désiré, mais si craint. Une angoisse qui avait poussé Fleur a se cacher plus que jamais. Et voilà qu'elle était arrivée, la poussant dans ses retranchements. « Je suis une adulte et j’ai fait ce choix sans l’aide de personne ! Tu ne penses qu’à m’enfermer dans le manoir ou dans le laboratoire, de manière à ce que je sois dans un lieu sûr… Le problème c’est qu’ici, aucun endroit n’est sûr ! » Elle marque une pause, laissant ses mots se frayer un chemin droit dans le coeur de Fleur. « Le problème Fleur, c’est qu’il faudrait me mettre en cage pour que tu ais l’esprit tranquille. Mon comportement est peut-être égoïste, mais le tien l’est tout autant ! Il faut que j’agisse selon tes bonnes grâces et uniquement dans ses moments tu es fière de moi ! Jamais tu n’aurais pensé à me dire : Bravo Gabrielle, tu as agi dangereusement mais tu as réussi à toucher une Carrow ! Félicitation ! Non, tout ce que tu trouves à me dire ce sont des reproches ! » Elle la regarde, Gabrielle, semblant la voir pour la première fois. Là, en cet instant empli d'une tension lourde comme une nuit d'orage, elle semble si loin la petite fille que Fleur venait veiller chaque soir. A sa place, se tient une lionne. Une femme. Une femme dont les mots sont plus tranchants que des lames. « Je ... » Les mots semblent buter contre sa langue, tandis qu'elle défaille, Fleur. Elle le sens, son éternel sang-froid semble se disloquer. Elle doit se rendre à l'évidence. Elle le sait, mais se refuse à l'accepter. « Mais c'était stupide. Complètement stupide, on parle de la Carrow, Gabrielle. Cette femme est dangereuse.  » Et pourtant, n'aurait-elle ps fait la même chose ? Un léger sourire se dessine sur les lèvres de Fleur, avant qu'elle ne pousse un soupir. « Stupide, mais courageux. » Elle marque une pause pour se donner contenance, passant sa main dans sa longue chevelure dorée. « Tu as raison. Je crois que ce qui me fait peur, c'est que tu me ressembles bien plus que je ne le pensais. Bien trop. C'est pour ça que je te protèges autant, Gabrielle. Je ne veux pas que tu fasses les mêmes erreurs que moi. »



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When the snows fall and the white winds blow,
the lone wolf dies but the pack survives


Complémentaires et différentes à la fois, on n’aurait jamais pu penser que des Delacour se retrouveraient dans une guerre qui ne les concerne. Hormis ce statut d’hybride, elles n’ont aucunes racines anglaises qui les poussent à participer. Ça aurait pu être le cas si Fleur n’avait pas épousé un Weasley. Mais en y repensant, Gabrielle n’aurait pas connue Malfada, Alastar, Lee, Angelina. Des noms qui se gravent dans sa mémoire, des noms qui évoquent des sourires délicats. De si bons souvenirs. Alors que ce moment présent, lui, elle ne risque pas de le catégoriser dans la partie heureuse de ses souvenirs. Et pourtant, son corps, sa voix, tous ses membres l’entendent comme une éclosion. Car les non-dits s’affaissent au fur des ans, sans jamais être prononcés. Et ces mots purulents marquent l’esprit de l’enfant qui se veut grande. Ils sont restés en elle depuis tant d’années, depuis tous ses moments où Fleur a joué les dames de fer pour la protéger, la soutenir au point de l’étouffer. Et la lionne veut rugir, grogner le plus fort possible. Depuis toujours, elle a senti la présence de sa sœur, et elle l’a toujours apprécié. Mais plus elle devient une jeune femme, plus le lien tissé par Fleur l’oppresse, l’empêche d’évoluer, de devenir une femme. « Je ... » Le regard de Gabrielle vient fixer celui de Fleur avec intensité et surprise. Fleur qui ne sait pas quoi dire, qui reste bloquée et qui ne sort qu’un son, laissant enfin voir sa peur, sa tristesse. Dévoilant enfin ce qui se cache sous ce masque. « Mais c'était stupide. Complètement stupide, on parle de la Carrow, Gabrielle. Cette femme est dangereuse. » Les yeux de Gabrielle qui se lèvent, le souffle qui sort de sa bouche ; bien sûr, la complimenter aurait été trop difficile. La féliciter aurait été si dur, que non, il faut continuer à remuer la conversation dans ce sens-là. « Stupide, mais courageux. » Les pupilles de l’enfant s’écartent alors que sa bouche s’entrouvre, comme touchée par le message. Elle regrette aussitôt ses mauvaises pensées, et sa vision des choses. Il faut dire qu’entendre ceci vient réchauffer son cœur d’une grande douceur. Enfin, on lui donne raison, on lui redonne cette gloire perdue qu’elle ne pensait pas ressentir. Enfin, vient la guérison, l’apaisement, comme un baume que l’on appose à son cœur. « Tu as raison. Je crois que ce qui me fait peur, c'est que tu me ressembles bien plus que je ne le pensais. Bien trop. C'est pour ça que je te protèges autant, Gabrielle. Je ne veux pas que tu fasses les mêmes erreurs que moi. » Le cœur de Gabrielle se resserre et elle ne sait que faire. Si son corps veut l’enlacer tandis que sa tête tente de garder le nord, de ne pas vaciller dans l’émotion et perdre à la rhétorique. Pour dire vrai, elles ont toutes les deux perdues, baissant les armes chacune après l’autre jusqu’à n’avoir plus aucune once de colère. « Excuse-moi, Fleur. Je ne voulais pas te blesser à ce point… » Ses poings se desserrent et son cœur se relâche enfin, enlevant cette barrière de fer qui la bloquait. « Je te remercie pour ta franchise… Je sais que je te ressemble, mais n’ai jamais voulu te blesser… Tu sais, dans le feu de l’action, on ne pense pas aux conséquences. Je te promets d’être toujours à tes côtés, et de faire plus qu’attention désormais. Je te le promets si tu me promets de me laisser voler plus librement et de ne pas paniquer dès que je fais un mouvement. » Elle tente de rire doucement, mais sa voix se teinte d’une douceur particulière, passant d’une colère noire à un doux frisson. Ses mains se tendent doucement pour venir se blottir dans les bras de Fleur doucement avec cette sensation de douceur retrouvée. Comme elle pouvait enlacer sa sœur dans le passé, quand elle n’était qu’une enfant.
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Fleur Weasley
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Fleur Weasley
Date d'inscription : 21/07/2019
Messages : 1463
Crédit : bambi eyes(avatar) ; ultraviolences aka queen bé <3 (images signa)
Âge : elle a trente ans, comme le début d'un nouveau chapitre. (18.02.1977)
Occupation : elle est membre du cinquième cercle de l'ordre du phénix.
Allégeance : elle est fidèle à l'ordre du phénix, qu'importe les risques.
Particularité : de par sa grand mère, fleur est quart de vélane.
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Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang. celle que j'ai choisie, celle que je ressens dans cette armée de simples gens.


Elle n'aurait jamais cru en arriver là, Fleur. Si on lui avait dit, voilà plusieurs années, qu'elle serait l'un des soldats d'une rébellion de l'autre côté de la manche, elle ne l'aurait guère cru. Il faut dire que chez les Delacour, on évolue dans les hautes sphères de la société Française et Fleur n'aurait pas dû échapper à cette règle. Elle avait un destin tout tracé, et un avenir qu'elle façonnait jour après jour. Brillante et travailleuse, tout le monde voyait en elle l'incarnation d'un avenir auréolé de gloire. Elle avait tout, Fleur. La beauté, le charme et l'intelligence. Elle aurait pu s'élever si haut dans la société magique de sa France chérie. Mais il y avait eu le tournoi des trois sorciers, qui à défault de lui apporter un trophée supplémentaire, avait offert à la Delacour une envie d'aller plus loin. À peine avait elle foulé à nouveau le sol Français qu'elle avait senti grandir en elle une envie d'aller plus loin, de dépasser les frontières et d'évoluer à l'étranger. Le destin lui avait alors proposé une nouvelle voie dans laquelle elle s'était engagée sans la moindre hésitation. Une voie mystérieuse, emplie d'obstacles auxquels elle n'aurait jamais cru être confrontée. Puis il y avait Bill et voilà que sans qu'elle ne s'y attende, l'Angleterre était devenu son foyer. Et aujourd'hui, elle se battrait jusqu'au bout pour elle. Pour sa nouvelle famille. Et de toutes évidence, Gabrielle brûlait du même feu. Peux-elle vraiment lui reprocher ? « Excuse-moi, Fleur. Je ne voulais pas te blesser à ce point…  » Elle sourit légèrement, Fleur alors que Gabrielle reprends la parole d'une voix radoucie. « Je te remercie pour ta franchise… Je sais que je te ressemble, mais n’ai jamais voulu te blesser… Tu sais, dans le feu de l’action, on ne pense pas aux conséquences. Je te promets d’être toujours à tes côtés, et de faire plus qu’attention désormais. Je te le promets si tu me promets de me laisser voler plus librement et de ne pas paniquer dès que je fais un mouvement. » Elle écoute, Fleur. Sans un mot. Elle regarde sa soeur, ne reconnaissant plus la petite fille qu'elle a toujours protégée. Elle brûle, Gabrielle. Une flamme teintée de determination, de rage et d'espoir. Une flamme vive, puissante. La même, qui brûle dans le coeur de la Fleur. Et pourtant, alors qu'elle sent Gabrielle se blottir dans ses bras, elle sent ce besoin encore présent. Le besoin de sa grande soeur, comme elle même a tant besoin de sa petite soeur. « D'accord Gabrielle, je te promets d'essayer. » Elle marque une pause, serrant contre elle sa petite soeur. Un instant, elle se rappelle leurs jeunes années. Lorsqu'elle était toujours là pour rassurer la petite, et chasser ses peurs d'enfant. « Et je suis désolée. Je sais que ce n'est pas facile pour toi. Je crois que la grossesse ne me réussit pas, je suis encore plus paniquée qu'à l'accoutumée. » Un léger sourire se dessine sur les lèvres de Fleur. « Rassure toi, dans quelques moi tu ne seras plus la seule avec qui je jouerais la maman poule ! » Derrière le sourire Fleur sent pourtant le coeur s'accélérer. Elle a beau tenter d'en rire, la naissance de cet enfant reste teintée d'angoisse et de doutes.


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