BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 vertigo | aleksander (+18)

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MessageSujet: vertigo | aleksander (+18)   vertigo | aleksander (+18) EmptyDim 28 Juil - 17:27
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Londres moldu, mars 2004, 4h du matin.

Greta serre un peu plus son manteau en fourrure contre elle. L'hiver tarde sur les Îles Britanniques et le thermomètre affiche des températures encore trop basses. La brise glacée vient mordre les joues découvertes de la Steinberg qui observe d'un air absent la ruelle vide. Ces derniers temps, elle n'a pas trop le moral. Elle s'ennuie, elle se sent seule. Elle sent l'étau du monde se resserrer sur elle. Les hybrides ont la vie dure et fuir constamment devient lassant. Elle a besoin de se trouver un passe-temps, de faire quelque chose pour se changer les idées. Mais elle ignore quoi, alors pour le moment, elle se tient là, immobile dans cette rue faiblement éclairée par de vieux lampadaires, ses bottes pleines de boue et de neige à moitié fondue sur les pavés. Une voiture passe non loin d'elle mais ne ralentit pas. Elle ignore ce qu'elle fait là, ce qu'elle attend. Mais la réponse arrive bien assez tôt.

Le crissement de pas derrière elle attire son attention. Un homme, seul, titube dans sa direction. Elle l'observe distraitement, ignore s'il l'a remarquée. En voilà un qui a fortement abusé de l'hydromel. Elle lui lance un regard de jugement. Les hommes l'ennuient. Maintenant qu'il se rapproche, Greta a la confirmation qu'il s'agit bien d'un sorcier et non d'un moldu. Une nouvelle qui devrait l'enchanter mais sa lassitude actuelle lui fait hausser les sourcils, par manque d'intérêt. Cet homme va vivre ce soir. Elle n'y touchera pas. Elle n'y aurait pas touché du moins, s'il n'avait pas ouvert sa bouche. « Salut ma belle. » Greta lève les yeux au ciel. Dommage, il avait presque eut une chance de s'en sortir. « Qu'est-ce que tu fais seule dans la rue comme ça ? » Il est trop proche maintenant, et il glisse sa main dans le creux de son dos. Greta reste immobile, figée comme un glaçon, le visage impassible. Elle ne répond rien. Et lui, il insiste. « T'as perdu ta langue, mon chat ? » Greta se retourne enfin, lui accorde finalement de l'attention. Le sourcil levé, son regard est de glace. Elle conserve son silence, et lui sa main dans son dos. Puis, brusquement, il s'éloigne d'elle, l'air incroyablement agacé. « Vous êtes toutes pareilles. Vous savez pas reconnaître un homme sympathique qui ne vous propose qu'un bon moment.  » Il continue de s'énerver tout seul, sous le regard sans expression de l'allemande. « J'espère que tu finiras dans la gueule d'une de ces saletés d'hybrides, ça t'apprendra à te balader seule dans la rue ! » Et puis il part, sans demander son reste. Greta a un rictus maintenant. Sa soirée vient de commencer.

Greta le suit de loin. Elle attend le bon moment. Finalement, l'homme s'engouffre dans une ruelle sombre, encombrée de poubelles que les services publics semblent oublier de vider depuis quelques jours. Il a l'air un peu perdu, à pas trop savoir où aller. Greta se place à l'entrée de la ruelle. Elle ôte son manteau qui lui tient maintenant trop chaud. Elle est maintenant en robe longue et observe sa victime. Elle espère vainement qu'il n'a pas trop bu d'alcool, elle ne veut pas se retrouver avec ce désagréable arrière-goût de poivrot. « Salut mon beau, qu'est-ce que tu fais seul dans la rue comme ça ? » Elle attend qu'il se retourne et la reconnaisse. Elle lui lance un sourire radieux, l'air un peu dérangée. « Réflexion faite, je veux bien passer un bon moment avec toi... » Elle fait quelques pas dans sa direction, menaçante, mais toujours souriante. Ses canines luisent à la faible lueur de la lune.


Dernière édition par Greta Steinberg le Mer 25 Sep - 19:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: vertigo | aleksander (+18)   vertigo | aleksander (+18) EmptyLun 29 Juil - 15:57
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lying on a bed of my own making, last thing i knew i was lying on a pavement bleeding from the head if i'm not mistaken. And the only thing to do is wallow in my blues.
Londres moldu, mars 2004 – 4h du matin.
La nuit est froide et l'air humide. Aleks pousse la porte du bar, la fraîcheur de la rue vient fouetter son visage. Il sourit un peu bêtement, grisé par la sensation de froid sur ses joues. Il doit sa démarche chaloupée à la générosité d'un sang-de-bourbe qu'il a grassement menacé de sa baguette : la bourse d'argent moldu lui a permis de goûter des alcools non-sorciers, qui n'avaient pas à pâlir de la comparaison. Ils contenaient un peu de magie, eux aussi. Aleks le sentait à sa tête qui tournait légèrement, à son étrange bonne humeur malgré l'absence complète d'informations sur ses origines dans ce quartier de Londres. Les verres avaient fait leur effet, et Aleksander se sentait bien, se sentait fort.

Il entend le craquement de ses bottes sur les pavés. Le bruit est familier, rassurant. Il quitte ses pieds des yeux, lève la tête pour apercevoir une silhouette féminine, engagée dans la ruelle qu'il vient d'emprunter. “Salut ma belle” tente-t-il, un accent de séduction maladroite sur les lèvres. “Qu'est-ce que tu fais seule dans la rue comme ça?” Il s'est rapproché d'elle, et d'une main il effleure le dos de la jeune femme. “T'as perdu ta langue, mon chat?” il insiste. Elle se retourne. Elle est désirable et il la veut. Elle le regarde droit dans les yeux. Aleks a chaud. Du bout des doigts il appuie un peu sur le dos de la jeune femme, cherche à la rapprocher de lui. Elle ne bouge pas. Le court silence suspendu est brisé par un soupir sonore, alors qu'Aleks recule de quelques pas. “Vous êtes toutes pareilles. Vous savez pas reconnaître un homme sympathique qui ne vous propose qu'un bon moment.” Il peste. Il a déjà oublié à quoi elle ressemble, et le même étau l'étreint, cette impression de solitude si désespérée qu'il noierait n'importe quel corps sous le sien. La bile lui monte à la gorge. “J'espère que tu finiras dans la gueule d'une de ces saletés d'hybrides, ça t'apprendra à te balader seule dans la rue!” crache-t-il finalement. Il tourne le dos à l'inconnue, il reprend sa route. Ferme les yeux, écoute ses bottes et les pavés, les rares voitures à quelques rues de là, le grésillement si singulier des enseignes à néon. Il erre comme ça dans le Londres à semi-endormi, une dizaine, une vingtaine de minutes... Il commence à voir le contrecoup de sa soirée au pub. La migraine s'installe.

“Salut mon beau, qu'est-ce que tu fais seul dans la rue comme ça?” La voix le surprend, claire et séduisante. Il se retourne, plisse les yeux avant de reconnaître l'inconnue de la ruelle. Elle affiche un sourire brillant, qui le rend inconfortable dans la nuit. “Réflexion faite, je veux bien passer un bon moment avec toi...” Elle approche. Au tour d'Aleks de ne plus bouger. Quelque chose cloche. Monde sorcier et temps de guerre : autrement dit, le danger peut venir de partout. Après des années dans un contexte aussi dangereux, la majorité des sorciers de Grande-Bretagne avait développé un sixième sens pour les situations de merde. Il aurait dû flairer celle-là. A la place, il étire les lèvres en un sourire qu'il veut avenant. “Viens là, ma belle!” Il tend une main, elle l'attrape et il la serre contre lui. Elle arbore toujours ce même sourire, déconcertant. Alors il lui tourne le visage, lui embrasse le cou. Sa peau est froide comme la nuit. Elle passe une main dans ses cheveux, avec douceur. Puis elle les attrape entre ses doigts, les tire en arrière. Aleks a le cou exposé, la respiration haletante. Le sourire de l'inconnue s'élargit... alors il sourit aussi. Incertain, mais excité, il sourit aussi. Quand elle pose ses lèvres de glace sur sa peau, il ferme les yeux. Kady, il murmure sans voix.

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MessageSujet: Re: vertigo | aleksander (+18)   vertigo | aleksander (+18) EmptyLun 29 Juil - 17:35
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« Viens là, ma belle ! » Alors la belle vient. Greta attrape la main que lui tend le jeune homme, joue le jeu. Elle le laisse se coller à elle, épouse son corps de manière sensuelle. Seul son regard trahit la démence qui agite son esprit. Son sourire est grand, elle est ravie. Ravie que cet abruti n'y voit que du feu. Elle le laisse l'embrasser, la toucher, pour quelques secondes, elle est son jouet. Ça ne durera pas longtemps. L'allemande glisse sa main dans la chevelure brune de l'inconnu avec douceur, puis agrippe fermement  une poignée de ses cheveux. Elle reprend le dessus et tire avec force la tête de l'homme pour que son cou soit découvert. Il a l'air d'aimer ça, ce qui fait rire l'allemande. Elle rapproche son visage du cou de sa victime, renifle l'odeur su sang qui pulse à rythme régulier dans ses veines. Elle sent sa gorge sèche et l'envie de mordre devient entêtante, irrésistible. Ses lèvres touchent enfin la peau de l'ivrogne. Kady. Elle l'entend murmurer. Si l'ouïe de Greta n'était pas aussi fine, elle n'aurait probablement rien entendu du tout. Mais en cet instant, alors qu'il se croit sur le point de coucher avec une inconnue, alors que sa vie s'apprête à s'arrêter brusquement, il murmure le nom d'une autre femme. Greta fronce les sourcils, étrangement vexée. Sa poigne se resserre encore sur les cheveux de l'inconnu.  « Qu'est-ce que tu viens de dire ? », glisse-t-elle avec amertume dans son oreille. Les hommes la dégoûtent. Et celui-ci n'a aucun respect. Greta n'a plus envie de jouer. Avec force, elle tire l'homme par les cheveux et le projette contre le mur en brique qui borde la ruelle, profitant de l'effet de surprise. Elle s'avance vers lui à pas décidés. « Maintenant on va passer un bon moment. » Un sourire sadique orne à présent ses lèvre tandis qu'elle sort sa baguette de sa main droite. Visant l'homme gisant encore à terre, elle lance : « Expeliarmus. » Sa baguette voltige et retombe quelques mètres plus loin. Greta se penche vers sa victime, saisit son visage et le secoue, l'observe sous tous les angles. « Qu'est-ce que je peux faire avec toi... » Elle n'attend pas de réponse, elle réfléchit à voix haute. Elle à l'habitude de planifier un minimum ses meurtres, mais celui-ci est une improvisation totale. Elle qui n'avait pas trop le moral quelques temps auparavant, la voilà qui ne cesse de sourire. Elle a besoin de faire quelque chose de grandiose, comme à son habitude. Il lui faut une mise en scène adéquat. « Je sais pas qui est Kady mais on va lui envoyer un sacré message ! » Elle éclate de rire. Les idées commencent à fuser et elle s'imagine déjà disposer son corps de manière aguicheuse au milieu de la ruelle. Elle inscrirait un message personnalisé pour cette Kady. "Salut Kady, tu veux passer un bon moment ?" Pas très original, mais ça fera l'affaire.
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MessageSujet: Re: vertigo | aleksander (+18)   vertigo | aleksander (+18) EmptySam 10 Aoû - 15:14
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lying on a bed of my own making, last thing i knew i was lying on a pavement bleeding from the head if i'm not mistaken. And the only thing to do is wallow in my blues.

L'inconnue a les doigts perdus dans les mèches d'Aleksander, et sa poigne, déjà ferme, se resserre. “Qu'est-ce que tu viens de dire ?” murmure-t-elle dans son oreille. Il y a quelque chose dans sa voix qui le fait frissonner. La poigne se raffermit encore, avant qu'elle ne l'envoie contre un mur en briques, caché dans la ruelle étroite dans l'ombre nocturne. Son dos prend la majorité du choc, et il s'écroule dans un bruit sec, face contre terre. Il sent la terre sur son visage, humide. Ses lèvres se retroussent dans un sourire mauvais, et il glisse une main dans sa poche à la recherche de sa baguette. “Maintenant on va passer un bon moment.” elle dit, et il ne peut pas s'empêcher d'être d'accord, consumé par la honte du bottage de fesses qu'il vient de subir.

Il n'a pas le temps de se relever qu'elle est déjà sur lui. Elle pourrait presque lui marcher dessus. “Expelliarmus.” Encore une fois, Aleks frissonne en entendant sa voix-- il ne sait pas trop pourquoi. Sa baguette a volé loin. Il entend le froissement des vêtements alors qu'elle se penche vers lui. “Qu'est ce que je peux faire avec toi...”  La tête lui tourne un peu, mais Aleks redresse ses épaules, regarde l'inconnue. Il essaie de photographier le visage de cette femme. Il la tuera, oh il la tuera avec plaisir quand il aura décuvé. “Je sais pas qui est Kady mais on va lui envoyer un sacré message.” finit-elle par sortir, avec d'éclater de rire. Aleks se renfrogne. Il grogne une insulte qui ne veut rien dire, et bascule contre le mur en briques. Assis dans une flaque, le dos soutenu, il lève un regard un peu hagard vers l'inconnue qui l'a mis à terre. Ses jambes refusent de bouger. “Qu'est-ce que tu veux ?” articule-t-il. Face au silence qui lui répond, il continue. “T'es dans le camp ennemi ?” La jeune femme n'a pas l'air de se soucier de lui, perdue dans ses pensées. Ce serait le moment idéal pour fuir, sauf qu'elle a salement amoché Aleks. Juste un coup et il est déjà coincé au sol... elle n'en est pas à son premier rodéo. “Probablement dans le camp ennemi ouais. On n'a pas de sang de souillon dans nos armées-- à part les clébards de la brigade bien sûr. Tu sens pas le chien mouillé pourtant.” il crache. Rien ne le rend plus mauvais que l'impuissance. Sa jambe droite retrouve un peu de sensations, la gauche est toujours aussi inutile. Par Merlin.

(Quand tu fermes les yeux, tu vois le brun de Kady, le noisette de ses yeux, le sarcasme sur ses lèvres. Est-ce que c'est elle ? Devant toi, qui te surplombe, belle et dangereuse... est-ce que c'est elle ? Lorsqu'elle parle tu frissonnes. D'anticipation. De peur. De désir. C'est sûrement elle. Ouvre les yeux car c'est sûrement elle. Kady t'attend. Donne-toi à elle-- c'est elle qui t'a créé. Avec toutes les cassures qu'elle a essayé de réparer, sans succès. C'est elle, bien sûr c'est elle ! Ouvre les yeux. Souris, elle est de retour. Et si la terre tourne, ce n'est pas l'alcool c'est l'amour.)

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« Probablement dans le camp ennemi ouais. On n'a pas de sang de souillon dans nos armées-- à part les clébards de la brigade bien sûr. Tu sens pas le chien mouillé pourtant. » Greta se relève, le surplombe de toute sa hauteur. Elle arbore un sourire carnassier, une certitude plaquée au visage qu'elle va s'amuser. L'homme est pathétique, et crache un venin qui ne l'atteint pas, mais qui l'incite seulement à faire de sa torture une plus lente punition encore. Elle joue avec sa baguette, hésite encore car elle ne sait pas par où commencer. Elle a bien envie d'envoyer un message à cette fameuse Kady. Mais elle a envie de le faire avec plus de finesse. Sa première idée était bien trop grossière. Et puis elle a envie de passer un bon moment aussi. La semaine dernière, elle a découvert une peinture moldue, apparemment très célèbre, qui se déplaçait exceptionnellement à la National Gallery pour une exposition éphémère. Le Cri d'Edvard Munch. Observant sa victime, Greta se demande si elle parviendra à tordre son visage comme sur la peinture. Il faudrait lui casser la mâchoire et probablement lacérer un peu ses joues pour donner le même effet. Idem pour ses mains. Ce serait un véritable chef-d'oeuvre.

« Je ne fais partie d'aucun camp, si ce n'est du mien. » Elle se décide finalement à lui répondre. Bien qu'elle apprécie la confusion dans le regard de ses victimes, qui ignorent la plupart du temps qui elle est et pourquoi elle fait ça, cette fois-ci, elle est tombée sur un petit malin, alors elle a bien envie de le calmer un coup. « Ça n'a pas trop d'importance, vois-tu. Les uns détestent ma nature, les autres abhorrent ce que je fais de mon temps libre. » Elle fait le tour de la ruelle pendant qu'elle parle, à la recherche d'objets pouvant servir pour son décor. « J'ai même hérité d'un joli surnom, je sais pas si t'en as déjà entendu parler... » Elle ne tente pas de lui rafraîchir la mémoire, de toute façon il est saoul, il ne doit se souvenir de rien. « Dans tous les cas tu auras sans doute la chance d'être en photo dans le Daily Prophet. Je fais rarement la une, désolée pour ça. Le Gouvernement ne souhaite probablement pas donner autant d'attention à un hybride comme moi... Mais je pense que la mise en scène que j'ai en tête sera suffisamment exceptionnelle pour être retenue, au moins en troisième page. » Elle se retourne finalement vers le sorcier, gisant toujours dans la ruelle humide et malodorante. « Tu as un message à faire passer à Kady ? Ou bien tu me fais confiance pour trouver les mots justes ? » Elle est bien trop contente d'elle, son grand sourire la trahit.

« Bien. Commençons. » L'allemande se rapproche finalement du jeune homme, le regard dément et l'air concentré. L'artiste prend son pinceau. D'un coup de baguette, elle lui lie les mains et les pieds. Il ne doit pas bouger, au risque de ruiner son oeuvre. Elle s'accroupit, l'observe un long moment. Son visage est très prêt et ses narines sont une nouvelle fois assaillies par l'odeur enivrante du sang qu'elle voit pulser dans ses veines. Mais elle ne cède pas à la tentation, elle se concentre pour imprimer mentalement les traits de cet homme. Puis, enfin, elle lève sa baguette et trace un premier trait sur sa joue, laissant derrière elle une coupure qui se met automatiquement à suinter du sang. L'odeur est de plus en plus entêtante, mais elle ne cède toujours pas. Elle réitère l'opération plusieurs fois, de part et d'autre de son visage. Ne tenant plus, elle lèche le sang qui goutte depuis sa joue droite, grogne de satisfaction. Mais elle ne le mord pas, du moins pas encore. Elle ne veut pas le tuer trop vite.
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Il frissonne lorsqu'elle parle-- il y a quelque chose d'inquiétant dans sa voix. Une menace sourde. Impuissant, Aleksander la regarde : que pourrait-il faire d'autre ? Plus de baguette, trop d'alcool dans le sang. Cette sensation de vide qu'il essaie de noyer quand elle devient trop grande... elle est de retour. Il se sent petit. « Je ne fais partie d'aucun camp, si ce n'est du mien. Ça n'a pas trop d'importance, vois-tu. Les uns détestent ma nature, les autres abhorrent ce que je fais de mon temps libre. » Il n'est pas plus avancé mais il est plus inquiet. À mesure qu'elle parle, c'est une peur bleue qui l'étreint. Elle déambule dans la ruelle, semble chercher quelque chose. Si seulement ses jambes répondaient... il fuirait. Sans fierté, sans explication, il prendrait la poudre d'escampette. « J'ai même hérité d'un joli surnom, je sais pas si t'en as déjà entendu parler... Dans tous les cas, tu auras sans doute la chance d'être en photo dans le Daily Prophet. Je fais rarement la une, désolée pour ça. Le Gouvernement ne souhaite probablement pas donner autant d'attention à un hybride comme moi... Mais je pense que la mise en scène que j'ai en tête sera suffisamment exceptionnelle pour être retenue, au moins en troisième page. » Elle se retourne. Ce regard, ce regard. Aleks a peur, oui c'est ça la peur. Pas la tristesse, pas la solitude, pas l'amour-- la peur. Pour sa vie. C'est un nouveau sentiment. Il n'est pas grand fan.

« Tu as un message à faire passer à Kady ? Ou bien tu me fais confiance pour trouver les mots justes ? » Elle sourit, elle dévoile des dents qu'il n'aime pas-- vampire ? Il a tendance à les éviter comme la peste. Si les clébards sont dangereux lorsque la lune est pleine, et les autres hybrides facilement maîtrisables, les vampires ont toujours mis Aleksander mal à l'aise. Ils ont autant de pouvoir que leur banque de sang est variée, et ça dépend pas de la lune... ça dépend de leur bouffe. La femme qui le surplombe a l'air plutôt bien nourrie. Les blessures d'Aleks en témoignent. « Bien. Commençons. » Il fait non de la tête. Il essaie de bouger, de se traîner s'il peut. Elle a déjà sorti sa baguette et le voilà coincé, pieds et poings liés.
Aleks entend son cœur battre plus vite. Il voudrait se forcer à respirer normalement, mais ses inspirations, ses expirations deviennent erratiques tandis qu'elle se penche vers lui, s'accroupit. Elle lui fait face-- oh, elle est belle. Ce sourire est laid pourtant. Carnassier. Elle va le manger, elle va le tuer. Il va mourir dans une ruelle paumée, sans jamais avoir obtenu ce qu'il voulait, ce dont il avait cruellement besoin, de la part de sa mère, d'Alexis. Sans famille, sans personne pour le pleurer, pour l'enterrer. Est-ce que Kady pleurerait ? Est-ce que Neal se souvenait encore de lui ?

Elle trace un trait sur la joue d'Aleks. Il peut sentir la peau s'ouvrir, la chaleur de son propre sang couler jusqu'à son menton, où il s'échappe par longues filées pour tomber sur le tissu de ses vêtements dans un ploc irrégulier. Il serre les dents-- cette fierté idiote. L'alcool l'a rendu moins sensible. Moins alerte, aussi. Trop concentré sur cette première plaie, il ne réalise pas qu'elle a déjà agité sa baguette, que d'autres blessures se forment sur son visage. Il a chaud partout et sa vision se trouble : c'est poisseux, c'est douloureux. Aleks gémit. Il a peur de crier. Elle pourrait le tuer d'un revers de baguette s'il devenait trop bruyant. « Pourquoi ? » grince-t-il entre ses dents. « Pourquoi ? » Il répète le mot plusieurs fois, les paupières closes, alourdies par l'écarlate qui les maquillent grossièrement. Il aimerait s'essuyer le visage, mais ses tentatives pour désentraver ses mains s'avèrent infructueuses. Elle lèche le sang et c'est presque pire. Aleks retient un haut-le-cœur que l'alcool n'aide pas à contenir. La bile lui reste en travers de la gorge et il tousse soudain, il tousse comme si ses poumons allaient sortir. Il crache mais coincé comme il est, ça retombe sur ses jambes. Par Merlin quel déchet.
Quelque chose d'autre coule sur ses joues-- des larmes. Ses épaules secouées dans un sanglot qu'il ne contrôle pas, Aleks gémit. Pathétique, raille une voix dans sa tête. Sauve-toi, murmure une autre. « Pitié...» articule-t-il avec difficulté. Il ne peut pas finir comme ça. Il a laissé trop de choses en suspens. Sa fierté se fait la malle quand la certitude de la mort s'installe. Un nouveau sanglot le prend. « Pitié ! » C'est ça, c'est exactement ça : il fait pitié.

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Greta a l'habitude qu'on l'implore, qu'on lui demande des explications qu'elle ne donne jamais. C'est un son auquel elle est accoutumée. Une musique dérangeante les premières fois, mais jamais assez culpabilisante pour la faire arrêter. Le malaise qu'elle éprouvait à l'époque fait maintenant place à de l'indifférence, voire peut-être de l'agacement. Dans le cas présent, ce sont les hauts-le-cœur de l'homme qui la répugnent. Il la dégoûte. Cette larve humaine, vautrée sur le sol humide et froid de la ruelle, trempé de sang, de larmes et de gerbe. Elle fronce le nez, assaillie par les relents nauséabond qui émanent du sorcier. Une fois, une de ses victimes s'est déféquée dessus. C'était une toute autre histoire. Alors un peu de crachats et de vomis, elle peut surmonter. D'une main violente, elle agrippe à nouveau les cheveux du brun pour lui relever la tête. « La ferme », elle gronde. Elle a finit de jouer les ingénues, fini de rire. Maintenant l'homme n'existe plus à ses yeux, il n'a plus son mot à dire, et s'il l'ouvre il perdra la langue. Ce n'est qu'un bout de viande et elle espère qu'il lui donnera assez de force pour tenir quelques jours, malgré le goût âpre et désagréable de l'alcool qui a imbibé sa chair. Un vrai bon à rien.

Greta passe deux doigts le long de sa joue, rougie par le sang, puis elle lèche le liquide écarlate afin qu'il n'en reste plus une goutte sur sa main. Toujours penchée vers le jeune homme, elle lui murmure avec un sourire, le sadisme dans ses traits : « Maintenant on va jouer à un petit jeu, si tu le veux bien. Tu vas ouvrir bien grand la bouche et tu ne vas surtout pas crier. Le roi du silence. Pourtant j'adore quand on crie mais ça me dérangerait que tu ameutes tout plein de monde, tu comprends ? » Le ton maternaliste a quelque chose d'insupportable mais elle en joue. « Et si justement tu trouves que c'est une bonne idée, dis-toi juste que je peux te faire bien pire si tu n'es pas sage... » A ces mots, elle lui dépose un baiser sur le front, geste qui la fait rire, puis sa main, alors posée sur la joue du sorcier, glisse jusqu'à son menton pour qu'elle puisse immiscer deux doigts dans sa bouche. Le geste est langoureux, mais c'est avec force qu'elle ouvre en grand la mâchoire de sa victime. « Là, parfait. » Elle lui donne une petite tape sur la joue puis se relève, à la recherche d'un objet cylindrique et assez résistant. Elle trouve rapidement son bonheur dans une bouteille de vin cassée. Le culot est trop grand pour l'instant, alors elle force la bouteille à rentrer dans la bouche du sorcier par l'autre bout, jusqu'à ce que sa mâchoire craque. Ignorant complètement la douleur de sa victime, le vampire saisit ensuite ses mains, toujours attachées, les relève au dessus de sa tête et les tord de manière à ce qu'elles soient de part et d'autre du visage déformé de l'homme, au prix de quelques nouvelles fractures.

Le cri prend vie.

La soif lui brûle la gorge et l'odeur du sang envahit la rue. Greta sort de nouveau sa baguette et vise le torse du brun. « Diffindo. » Le haut de ses vêtements se déchire, dévoilant sa peau blanchâtre. Elle se place alors à cheval au dessus du malheureux inconnu et se met à inscrire en lettres majuscules : LOST... L'odeur du sang est telle que Greta gronde et se penche en avant pour se délecter du liquide chaud qui suinte des plaies de sa victime. Un soupire de plaisir et d'excitation plus tard, elle poursuit sa phrase : RETURN TO KADY =) Un petit smiley conclut la sentence pour apporter un peu de joie dans ce monde de brutes.

« Now, it's time to eat. »

Malheureusement, le festin est de courte durée.
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