BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 incident diplomatique (alagus)

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MessageSujet: incident diplomatique (alagus)   incident diplomatique (alagus) EmptyMer 24 Juil - 15:35
L’entraînement s’est mal passé. Les poursuiveurs étaient à la ramasse aujourd’hui, et les batteurs n’en parlons pas. On aurait pu croire que quelqu’un avait lancé un Confundus sur l’équipe. Quant à lui… Eh bien nous ne saurons pas vraiment si cette étrange maladresse avait contaminé l’attrapeur de l’équipe puisqu’un cognard mal envoyé lui est arrivé dans l’épaule de plein fouet à peine l’échauffement terminé. De quoi mettre quelqu’un de mauvaise humeur, c’est sûr. Le coach a hurlé des mots qu’il vaudrait mieux ne pas coucher à l’écrit et la torture a duré trois heures de plus. Enfin, pas trois heures de plus pour Alastar qui a été excusé le temps qu’on le rafistole et qui a été renvoyé chez lui pour éviter qu’il s’en reprenne un, cette fois dans la tête. Les sortilèges ont guéri la douleur et se sont assurés qu’aucun dommage ne subsisterait mais une belle teinte pourpre et bleue recouvre le haut de son bras comme une épaulière. Qu’il ait l’habitude ne change rien, la chose a tout de même mis en rogne le joueur. C’est en grommelant qu’il a transplané jusqu’au manoir familial, et en grommelant toujours qu’il a fait la planche sur la piscine du manoir pendant une demi-heure. Grommelant certes, mais avec un peu de gratitude pour la verrière et son microclimat magique qui rend possible et agréable la nage. Car bien sûr le temps à l’extérieur est à la grisaille, la bruine et l’orage. Il n’y a rien de mieux pour se prendre un cognard que d’être préalablement trempé jusqu’aux os. La mauvaise humeur fait qu’Alastar traîne dans la maison comme un adolescent en crise, à s’énerver sur chaque détail qui ne va pas. Ce qu’il lui faudrait c’est une bonne bière et puis possiblement quelqu’un pour soulager la tension mais on ne fait pas ce genre de choses sous le toit familial. Si personne ici n’aurait envie de le dénoncer, il s’évertue quand même à rendre la vie plus facile à tout le monde et leur permettre de feindre l’ignorance. Allongé sur son lit, le trentenaire joue avec un vif d’or attrapé par le passé qui volette tranquillement, faisant le tour de la chambre. Ces bestioles sont moins récalcitrantes une fois que le match a été gagné. Il a essayé d’écouter la radio mais les nouvelles du jour n’ont fait que l’enfoncer plus profondément dans sa morosité, alors il écoute le doux battement des ailes de la balle dorée.

La danse gracieuse de l’objet finit par le calmer un peu, mais alors apparaît un nouveau problème. Si la colère est réduite au minimum, l’ennui a pointé son nez. D’un coup de boule de cristal il contacte Moira mais la conversation est brève. Madame voudrait garder l’appartement pour elle seule ce soir, le voilà donc exilé de son propre lieu de vie. Par dépit il décide de descendre se prendre un whisky qui réglera quelques problèmes. Enfilant un pantalon mais pas de haut, il descend quelques étages et traverse quelques pièces pour enfin arriver dans la cave à vins – et autres alcools – et se prendre une bouteille qui lui fait envie. En faisant un détour par la cuisine pour prendre un verre il tombe sur son frère, lui aussi torse nu, et l’elfe de maison Tully qui est en train de quitter la pièce en grommelant quelque chose sur ‘tellement de chemises dans cette maison mais personne ne les porte’. Il adresse un simple signe de tête à son frère et se sert un verre du liquide ambré. Une seule gorgée suffit à lui donner une idée de génie qui devrait lui remonter le moral et il se met à fouiller un placard. Rien, le graal n’est pas là. Il ne comprend pas, ouvre d’autres placards, fouille les étagères, quand soudain son regard est attiré par le paquet qui trône sur la table, visiblement vide. « T’es sérieux Angus t’as fini les céréales ? On en avait genre trois paquets, tu les sniffes ou quoi ? » Le remède miracle n’est pas disponible, la mauvaise humeur est de retour et la gorgée de whisky suivante a un goût de déception.

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« — Je me les mettrait dans le fion que ça changerait quoi, au juste ? »
Lui réponds-tu avec ta véhémence habituelle qui se présentait à chaque fois qu’il était question d’Alastar. Alastar Le Brave, comme tu te plaisais à le renommer depuis votre plus tendre enfance. Les mots étaient sortis de ta bouche avec un tel naturel que tu n’avais même pas daigné lever les yeux de ton bol. Preuve irréfutable de ton crime. Cet imbécile avait réussi à te couper la faim, même si tu en étais à ton troisième bol pour dire la vérité. Tu remarquas du coin de l’œil le liquide ambré qui dansait au fond du verre posé devant ton frère aîné et presque aussitôt tu fronças le nez. « — La trentaine et déjà alcoolique pour ne rien arranger ? C’est pas de cette manière que tu vas te dégoter une nana, mon pauvre. » Lâchais-tu sur un ton clairement moralisateur avant de te relever de ta chaise haute style tabouret de bar. L’effronterie avait toujours été ta principale caractéristique lorsque vous réussissiez l’exploit de vous coordonner et d’être tous les deux présents au manoir. Tu pouvais difficilement agir contre ta nature primaire, c’était plus fort que toi. Tu ressentais toujours le besoin de lui rentrer dedans, de l’offusquer. Et si ce n’était pas tes mots, c’était ton langage corporel qui s’en chargeait pour toi. Il faut dire qu’Alastar te le rendait bien, même si depuis la mort de votre frère une once de maladresse penaude était venue s’ajouter à l’équation. Tu soupires, accablé par ton propre comportement enfantin et aussi par ces dernières semaines qui s’étaient montrées pour le moins éreintantes. Evidemment, tu n’étais pas assez fou ou égoïste pour ignorer qu’il en était très surement de même pour ton frère. Peut-être que c’était même pour ça, dans l’espoir fugace de percer le ballon retenant tous ces tracas et son irritabilité latente, qu’il était venu t’imposer sa présence ce matin. Enfin, matin, c’était beaucoup dire. La vérité c’est que tu étais rentré au manoir familial justement pour pouvoir souffler un coup (et ne pas avoir à te soucier des tâches ménagères comme lorsque tu zonais dans ton appart). Si bien que cela devait faire une bonne semaine que tu te traînais dans les longs couloirs du manoir, fêtant la nuit et dormant le jour. Désireux de ne pas t’encombrer l’esprit avec des détails stériles tels que le fuseau horaire ou toute autre élément se rapportant de près ou de loin à une forme de vie en communauté… Quoi de mieux que de se coucher en entendant ton père claquer les portes sur son passage avant d’aller vaquer à ses obligations, quittant ta couche uniquement lorsque la faim te l’impose. Au final, il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’Alastar soit présent à pareille heure avancée du jour. C’était juste toi qui étais complètement déphasé. Mais pour une fois que Flint acceptait de desserrer la vis en vous laissant un moment pour vous ressourcer et vous retrouver avec vos proches en prévision du prochain tournoi de quidditch… Tu n’allais pas cracher dans la soupe. Même la présence d’Alastar ne réussirait pas à ombrager tes vacances. C’était hors de question.

D’une main, tu repousses en direction de ton frère ton bol aux trois quarts vide, où seule une poignée de céréales molles virevoltent encore à la surface d’un liquide peu ragoutant. Mélange de lait et de sirop d’érable, le tout ayant mariné pendant presque une heure d’affilée – le temps que tu avais passé le cul vissé à ta chaise attitrée. Celle-là même que tu accaparais chaque fois que tu revenais à la maison. Même l’odeur s’élevant de la mixture beaucoup trop sucrée laisse à désirer. Tu le sais pertinemment, tu as toujours été réputé pour ça, pour ton estomac en béton ignifugé et tes goûts alimentaires plus que douteux. Un large sourire vient étirer tes lèvres quand ton bol percute le verre de ton frère, faisant tanguer dangereusement l’alcool qui y est contenu. Même à cette distance tu sais qu’il s’agit d’un whisky au millésime qui lui a très probablement valu une palme d’or – comme à peu près toutes les bouteilles prenant la poussière dans votre cave. Ça et le fait que tu avais toi-même eut ta passe un peu compliquée avec l’alcool, il y a de cela quelques années. Il arrivait encore que l’un des membres de la famille y fasse allusion lors des réunions dominicaines. De quoi jeter un froid sur la conversation pour le reste du repas, attisant le ressentiment de ton père à ton égard. « — T’en veux ? » Lui envoies-tu, ta mimique en tout point espiègle illuminant un peu plus ton visage si cela est possible. Tu fais ton malin, évidemment, pour ne pas changer. « — C’est surement meilleur pour un grand gaillard dans ton genre. Plutôt que du Whisky Pur Feu, tu ne crois pas ? » Tu lui décoche un clin d’œil complice tout en t'approchant de lui. Tes doigts partirent à la recherche de l’épiderme violacé recouvrant l’épaule nue d’Alastar. Une sacrée blessure, que tu sentais presque pulser et chauffer sous tes doigts. Le genre de trucs qui vous pendait au nez lorsque vous étiez embauché dans une équipe professionnelle. Ça vous faisait au moins un point commun. Ton sourire s’éteint presque aussitôt, tes doigts quittant son épaule, peu désireux de blesser la peau déjà sensibilisée à cet endroit. «  — C’est pas joli à voir, tout ça. Comment t’as fait ton compte ? » Te rapprochant un peu plus de son oreille, tu poursuis en murmurant : « — Je ne te soupçonnais pas un penchant sadomasochiste… ». Tu t’éloignes de quelques pas, ton regard se plantant à nouveau dans ses orbes azures. « — Dis-lui d’y aller un peu moins fort la prochaine fois. »
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« — Je me les mettrait dans le fion que ça changerait quoi, au juste ? » C'est un vrai poète le cadet, c'est à se demander pourquoi il n'est pas encore publié. La vérité c'est que lui et Alastar ont exactement le même type de sarcasme mais chez l'un on y sent une vraie hargne là où l'autre ne fait qu'amuser la galerie. Il répliquerait bien l'attrapeur mais n'a guère envie de se lancer dans une joute verbale dont l'issue est incertaine. Certes, quelques insultes bon enfant pourraient lui remonter le moral mais avec Angus on ne sait jamais, la conversation peut glisser si vite, l'échange se faire à balles réelles et alors tous deux repartiraient avec leur journée irrémédiablement gâchée. Alors il boit simplement une gorgée de plus en levant les yeux au ciel, abdiquant, laissant gagner son demi frère. « — La trentaine et déjà alcoolique pour ne rien arranger ? C’est pas de cette manière que tu vas te dégoter une nana, mon pauvre. » Angus qui pense qu'il a des choses à dire sur la consommation excessive d'alcool, c'est mignon ça. Un grognement de rire s'échappe des lèvres d'Al qui s'astreint encore un peu au silence. C'est bien bas de la part du gamin de faire des blagues sur les femmes alors qu'il n'y a pas une seule personne dans cette maison qui ignore la triste réalité que selon le gouvernement, le golden boy est un déviant. Mais c'est typique ça, son effronterie, ses blagues qui touchent au mauvais point. Encore qu'il ait ici mal trouvé sa cible. Parce qu'Alastar n'a pas honte, et que de toute façon sans avoir trop à chercher il peut trouver une femme. D'ailleurs le daron est en passe de lui négocier des fiançailles avec une des Rosier. Elle est un peu jeune mais ce n'est pas comme s'il cherchait l'amour. C'est un peu triste cette vie arrangée, et dès que la nouvelle sera publique nul doute que le cadet trouvera d'autres blagues à faire sur le sujet. Il aurait bien raison, c'est ridicule après tout. Il faut bien vivre comme on le peut cependant, et s'accommoder de ce gouvernement le temps qu'il tombe. Aujourd'hui ce sera des fiançailles et si tout se passe bien un divorce amiable quand le lord aura été chassé de cette terre. En attendant il n'y a plus qu'à attendre dans sa cuisine en mangeant des céréales. Du moins s'il y avait des céréales à manger. Un bol rempli d'une mixture douteuse vient jouer au curling avec son verre de whisky sur le plan de travail. « — T’en veux ? » Il a un grand sourire insolent le con, du genre qui donne envie de lui mettre une petite claque à l'arrière du crâne ou bien qui donne envie de s'esclaffer avec lui.
« — C’est surement meilleur pour un grand gaillard dans ton genre. Plutôt que du Whisky Pur Feu, tu ne crois pas ? » Si c'est pour choper le diabète non merci. C'est avec un air de dégoût qu'Alastar contemple le mélange qui semble avoir pris vie mais être déjà à l'agonie. Il croyait que manger tout et n'importe quoi c'était un truc d'adolescent et qu'après ça disparaissait chez les adultes. Il faut croire que le batteur n'est pas tant adulte que ça. Il essaie d'identifier les differentes composantes de la mélasse sans grand succès. « Manger ton vomi là? J'aurais besoin du Pur Feu juste pour désinfecter non merci. » Le clin d'œil que lui envoie Angus témoigne d'une complicité superficielle, qu'ils ne partagent pas réellement. Tout ce qu'ils savent faire c'est s'envoyer des piques, jamais aller plus loin en profondeur sinon les dysfonctionnements deviennent trop apparents et très vite le fait qu'ils ne soient qu'à moitié frères se rappelle à eux.

Le jeunot s'est rapproché et a pris ses aises, laissant maintenant courir ses doigts sur les couleurs qui marbrent l'épaule de son aîné. S'il ne ressent pas de douleur grâce aux onguents, il ressent cependant la fraîcheur de la peau d'Angus par rapport à la marque encore fraîche. «  — C’est pas joli à voir, tout ça. Comment t’as fait ton compte ? » Alastar répond presque du tac au tac, prenant juste le temps d'avaler une dernière gorgée de liqueur qui vide son verre avant de rétorquer. « Notre batteur a essayé de se mettre à ton niveau et l'imitation a été réussie, il a bien fait de la merde. » La pique est méritée mais le fond en est faux. Il connaît bien le niveau de la plupart des joueurs de la ligue puisqu'il fait bien son travail, et d'autant mieux celui de son frère. Déjà parce que, distance familiale ou non, il présente plus d'intérêt pour lui qu'un joueur lambda, ensuite parce qu'il est arrivé que Marcus lui en parle quand ils prenaient un verre ; et enfin parce qu'il a le malheur d'être son capitaine lorsqu'ils doivent collaborer pour l'équipe d'Irlande du Nord, collaboration qui se passe tout juste un peu mieux qu'on ne pourrait l'attendre grâce à leur professionnalisme. Alors oui, Alastar le traite de mauvais batteur mais il sait bien qu'il n'en est rien. Après tout les Fawley ne se renient pas, qu'ils soient de sang ou de famille. « — Je ne te soupçonnais pas un penchant sadomasochiste… » Quel gamin, il était obligé de rendre ça sexuel bien évidemment... Mais bon, son aîné aurait sans doute fait pareil. « — Dis-lui d’y aller un peu moins fort la prochaine fois. » D'un coup de pied agile - le whiskey n'étant pas encore passé dans son sang - l'attrapeur balaie les jambes de son cadet pour essayer de le foutre à terre. Dans le pire des cas il se récoltera un bleu du même acabit et il apprendra un peu à fermer sa gueule. « Personne t'a dit que c'etait malsain de vivre sa vie sexuelle par procuration avec celle de son frère ? » Il se ressert une rasade de whiskey pur feu, que cette fois il compte bien siroter. Il toise le gosse. « Si t'es si jaloux que ça je peux te présenter à des gens, j'ai suffisamment de groupies pour partager. »
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Tu as déjà tiqué lorsqu’il a fait allusion à ton jeu au quidditch. Dans l’instant qui suit, tu sens une vague de colère remonter en toi comme une torpille que l’on aurait boostée avec un peu de sorcellerie. Tu te renfrognes aussitôt. S’il y a bien un terrain sur lequel tu n’aimes pas être attaqué, c’est bien sur tes capacités en tant que joueur de quidditch. Alastar le sait, c’est pour ça qu’il y a eu recours. Parce qu’il sait où taper pour te faire mal. Tu laisses échapper un claquement de langue sans pour autant aller plus loin, malgré le fait que tu bouillonnes littéralement à l’intérieur.
L’instant d’après, tu discernes sans difficulté le choc de son tibia contre les tiens. L’ordure vient de te mettre une balayette, en aussi peu de temps qu’il n’en faut pour le dire. Tu tentes de te raccrocher à quelque chose, n’importe quoi… tout plutôt que de te retrouver les quatre fers en l’air sous ses yeux remplis de condescendance. Le bord anguleux du plan de travail vient saluer tes côtes avec une douleur sourde, tu soupçonnes d’ores et déjà la marque que cela va te laisser. Tu sers les dents pour ne pas qu'un son qui aurait pu trahir ton état puisse t'échapper, et tu stabilises ta position en serrant les mains sur le rebord de l’évier blanc nacré.
« Personne t'a dit que c’était malsain de vivre sa vie sexuelle par procuration avec celle de son frère ? »
Tu laisses échapper un rire déshumanisé, créé de toute pièce. Pas tellement parce que sa remarque brille d’humour, ni même pour essayer de paraître décontracté, non, simplement pour combler le silence emplit de malaise qui s'étend entre vous suite sa tirade. Pour accuser le coup. En fait tu ne sais pas vraiment pourquoi, ton esprit est confus, tu l’as fait, c’est tout.
« Si t'es si jaloux que ça je peux te présenter à des gens, j'ai suffisamment de groupies pour partager. »
Du coin de l’œil tu le vois se resservir en whisky tandis que tu attends que la chaleur se diffuse un peu dans ton flan pour pouvoir te relever. Vient-il de faire référence à ta dernière relation ? Celle-là même qui s’était vue affichée comme premiers titres des pires torchons people du genre ? Dans lesquels tous le monde a pu apprendre tous les petits détails sordides de ta relation avec l’une de tes admiratrices, beaucoup plus jeune que toi et dont les actions avaient essentiellement été orchestrées par l’appas du gain. Ou tout du moins une certaine quête de notoriété. Qui étais-tu pour la juger ? N’est-ce-pas ce que tu fais toi-même avec les Fawley ? Dans l’espoir d’attirer un peu leur sympathie. En sont-ils seulement pourvus ? Ta tête est lourde, lourde de milles questionnements auxquels tu n’arrives décemment pas à trouver de réponse. Et à contrario tu sais que si tu es dans cet état là c’est entièrement à cause des dires et des gestes d’Alastar. Tout chez lui fait mouche, trouve son écho, chez toi. Ça te fou en l’air. Il te fou en l’air. C’est tellement plus simple de l’accuser de tous tes maux.

Tu attends que son regard se détourne de toi pour retenter une approche, plus périlleuse celle-ci. Tes bras s’étirent et viennent se nouer autour de sa nuque, ton flanc nu se collant à l’épiderme de son bras, ta bouche à quelques millimètres de sa nuque. Et la vague de colère qui t’habitait encore il y a peu se mue en quelque chose d’aussi palpitant, mais de beaucoup plus difficile à expliquer. Si un jour quelqu’un aurait cru cela possible entre vous, de vous voir en plein élan affectueux ; surement qu’il aurait été brûlé vif sur place par la baguette de l'un de vous deux, si ce n'est des deux. Et pourtant.
Un sourire vide vient étirer tes lèvres. Ce n’est pas du tout comme tu l’avais espéré : il n’y a rien de rassurant dans tout ça, en dehors de la chaleur qui émane de son corps et qui vient t’envelopper avec douceur. Un frisson te parcourt à l’idée que tu pourrais aimer ça. Pas tellement pas dégoût, mais simplement parce qu’il s’agit de ton frère aîné. D’Alastar.
« Qui te dit que c’est ce qui m’intéresse ? »
Murmures-tu contre son cou, faisant allusion aux groupies qu’il t’avait proposé peu deux temps auparavant – au genre auxquelles elles appartiennent notamment. Allait-il y voir une attaque personnelle ? Très surement. Et comment aurait-il pu en être autrement ? Même si tu te contentes d’être honnête. Si cela peut lui rendre la monnaie de sa pièce, tu ne dis pas non. Après tout, il l’a bien cherché. Tes mains se dénouent, et tes ongles viennent griffer son épaule meurtrie tandis que tu te retires. Il a voulu jouer au con le premier, il n’aurait pas dû t’attaquer avec cette histoire de céréales à la con. Tu lui en foutrais des céréales. Non, c’est de bonne guerre. Tu t’es simplement montré plus délicat dans ta façon d’attaquer physiquement.
Ce ne sera pas demain la veille où il te laissera à nouveau l’approcher. Tu en es certain, mais étrangement cette perspective ne te remue pas outre mesure, tant tu te satisfais d’avoir ne serait-ce que réussit ton petit tour d’aujourd’hui. C’est comme si tu n’avais attendu que ça depuis des années, une marque d’attention aussi fugace que celle-ci – même pas partagée en l’occurrence. Tu te sens soudainement plus léger, comme s’il avait suffi que tu sentes sa chaleur te bercer pour calmer celle qui te retournait l’estomac l’instant d’avant.
Tu laisses échapper un soupir satisfait. Et tant pis si cela fait de toi un malade. Tu assumes l’entière portée de ton geste. Mais, peu désireux de le voir t’étriper sur place, ou même te porter un nouveau coup là où le plan de travail t’a déjà bien entamé, tu préfères lever les mains en signe de reddition tout en instaurant une distance de sécurité entre vous. Seriez-vous capables, un jour, de communiquer autrement que par des piques ?
«Vivre sa vie sexuelle par procuration avec celle de son frère est toujours mieux que d’en envisager une avec son frère tout court, tu ne penses pas ?»
Lui lances-tu comme pour répondre à sa dernière question. L’instant d’après, un fou rire t’oblige à te tenir les cotes tant il te submerge. Tu n’aurais su dire si tu rigolais en réponse à ton irrévocable effronterie puérile, ou bien à cause de la tête qu’il tire au même moment. Ouais, sans doute qu’il te pense fou ; et sans doute l’es-tu un peu. Fou ou simplement dénué de limites, n’était-ce pas la même chose au fond ?
Jetant un coup d’œil à ton bol tu te décides enfin à le nettoyer, comme pour ne pas rester idiotement planté là pendant qu'Alastar semble comme mit sur pause. Ça te fais un peu de bien, ce calme retrouvé l'espace d'un infime instant. Ça et le souvenir de sa chaleur entre tes bras. Décidément, il était temps que tu te remettes sur le marché. Tu perdais la boule, à force d'être seul. C'était malsain.
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Entre eux deux c'est toujours chien et chat, feu et glace, Superman et Lex Luthor. Des périodes de guerre soudaine interrompues par des silences où chacun se surveille attentivement, ponctuées par de très rares trêves que Maebh obtient de vous. Parfois Alastar pense que c'est de sa faute, et après tout il n'a peut être pas tort. Il n'a jamais su donner à Angus ce qu'il voulait, jamais pu être le frère qu'il attendait, jamais été rien de plus que cet aîné inatteignable trônant sur le piédestal où son père l'avait mis et dont il refusait l'accès à l'enfant qui n'était pas le sien. Le cadet était le fils de sa mère, et l'attrapeur n'arrivait pas à communiquer avec elle alors il a oublié d'essayer avec ce pauvre gosse qui ne demandait que de l'amour. Sans doute que c'est de sa faute, au moins un peu, surtout celle de leurs parents. Wyatt avait bien réussi lui à créer un pont avec ces autres enfants. Mais maintenant le mal est fait, et Angus le lui rend bien, ils sont tous deux à entretenir les vieilles rancœurs les vieux silences les anciennes rivalités. Il essaie parfois le grand, de faire un effort, de ne pas lancer les hostilités, mais lorsque le petit mord la bataille et relancée et la guerre n'a pas de fin. Ce que leur enfance a défini ils n'arrivent pas à s'en défaire et chaque dialogue est de sourd, tandis qu'ils échouent encore et encore à se comprendre. Ce n'est pas une tragédie grecque c'est un drame où ils s'agitent et tournent en rond en essayant de ne pas être condamnés à une fin funeste. Pour l'instant, l'agitation semble futile. La balayette qu'Alastar a faite fonctionne bien, trop bien, mais le jeune brun ne sait pas tomber sans essayer de se rattraper et empire les choses. Effrayé, le Fawley le plus âgé esquisse un geste lorsqu'il voit les côtés de son petit frère s'écraser contre e marbre du plan de travail. Mais il se rattrape et se redresse, sans un son, seule la raideur de son corps trahissant la douleur. Le coupable baisse les yeux, grommelant un sorry dans sa barbe que l'autre n'entend sans doute pas. Quel abruti, il aurait vraiment pu le blesser avec leurs éternelles chamailleries de garçons. Il essaie de se noyer dans le fond de son verre de whisky pour ne pas montrer qu'il a eu peur, et lance quelques piques en plus pour la forme.

Grave erreur. Sans qu'il s'y attende, le voilà agrippé par derrière, un bras autour de sa gorge, l'autre à l'arrière sur sa tête. Le gueux est en train de lui faire un choke hold. Bien joué, beaucoup trop bien joué. Il les sent bien Alastar les bras de batteur de son frère, et il maudit la carrure de son cadet lorsque ses muscles le privent peu à peu d' air. Pourquoi diable fallait-il qu'il soit bâti comme une armoire à glace ? Il sent le souffle chaud de l'attaquant dans sa nuque, alors qu'il répond à ses attaques. « Qui te dit que c’est ce qui m’intéresse ? » Ça a bien dû l'intéresser un temps puisqu'il était sur la page people du daily prophet avec cette jolie petite groupie qui lui avait mené la vie dure. Alastar avait suivi le scandale avec intérêt, d'abord pour se moquer un peu de son cadet puis parce que pendant que les tabloïds s'intéressaient à la vie de son frère ils foutaient la paix à la sienne. Mais il avait tout de même eu de la peine pour lui, qui s'était fait afficher de façon aussi humiliante, et manipuler par cette fille qui ne voulait que son nom. Pas facile de se débarrasser de la honte qui colle à la peau après des histoires comme ça. Alors qu'il commence à haleter, sa peau changeant de couleur, sa main tapant le bras d'Angus pour demander de l'air, il sent la prise se desserrer, les ongles de l'autre le faisant grimacer lorsqu'ils repassent sur l'endroit déjà douloureux.

La bouffée d'air est salvatrice. L'attrapeur tousse un peu puis avale une rasade de whisky une fois le souffle repris. Il n'avait pas vu venir l'agression et s'est laissé prendre comme un bleu. L'étreinte bagarreuse lui rappelé les combats dans lesquels lui et Wyatt s'affrontaient, n'arrivant jamais à déterminer de vrais gagnants. Comme si l'espace d'un instant ce demi-frère était un véritable frère. Mais la pensée passe, l'animosité demeure et personne ne peut jamais remplacer celui qui est tombé trop tôt. Le bougre lève les mains en signe de reddition et Alastar accepte la fin des hostilités d'un grognement. Pas de revanche pour aujourd'hui, ils en finiraient réellement aux mains et quelqu'un serait blessé. « Vivre sa vie sexuelle par procuration avec celle de son frère est toujours mieux que d’en envisager une avec son frère tout court, tu ne penses pas ? » Cela semble assez évident oui, et aussi un peu dérangeant que la comparaison lui soit venue si facilement. Ce n'est pas parce que les irlandais du nord ont une certaine... Réputation de consanguinité, qu'il faut confirmer les clichés. « Est-ce qu'il faut que je ferme ma chambre à clé la nuit ? T'as des drôles de discours le mioche. » Peut-être faudrait-il l'envoyer faire une bonne psychanalyse. Un peu de psychomagie ne fait jamais de mal à personne. Enfin, quand ça en fait on n'en entend pas parler. C'est qu'il rit en plus l'autre idiot, il a du mal à s'arrêter il a peut-être bien une araignée au plafond. L'humeur n'est pas contagieuse mais déride un peu l'aîné qui esquisse un sourire. Angus commence enfin à ranger l'immondice qu'il reste de ses céréales, pour le plus grand bien de tous et notamment de l'elfe de maison qui aurait pu tomber malade en nettoyant cette horreur. « Tu devrais mettre de la glace sur tes côtes tu voudrais pas que quelqu'un te pense déviant comme moi. » La blague est honnête et sans arrière pensée mais la réalité sous-jacente est amère. Son frère se fait peut être afficher avec ses conquêtes dans les tabloïds mais les siennes l'enverraient en prison. Il n'y pense pas cependant en cet instant, trop habitué à la chose. « Un petit coup de baguette et tu éviteras de faire croire aux journalistes que tu es un enfant battu. »
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