BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 the farmer's wife | boris

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MessageSujet: the farmer's wife | boris   the farmer's wife | boris EmptySam 13 Juil - 17:22
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Laoghaire donne un coup de pied dans l'une des nombreuses branches qui jonchent le sol autour de lui. La veille, une violente tempête a ravagé sa propriété. Heureusement, l'édifice tient encore en place et il est parvenu à protéger l'ensemble du bétail - la blessure du jeune veau est superficielle, il pourra tout de même l'emmener à l'abattoir demain. En revanche, les enclos sont dévastés, les maigres barrières en bois n'ont pas su résister à la force du vent, les arbres se sont délestés d'une bonne partie de leurs feuilles, voire de leurs branches, et certains se sont mêmes abattus à proximité de la ferme. Laoghaire est reconnaissant. Dieu les a protégés du pire fléau depuis que ses ancêtres ont emménagé ici, ils ont échappé au pire. Maintenant que l'orage est passé, il est temps de reconstruire.

Aigneas sort de la demeure. Sa douce chevelure blonde court sur ses épaules, s'agite dans la légère brise qui parcourt encore la plaine. La robe bleue qu'elle porte aujourd'hui lui sert la taille, met en valeur ses formes. Elle porte un plateau avec du thé, des biscuits.
Quel doux agneau.
Laoghaire lui sourit tandis qu'elle arrive à sa hauteur. Il prend un biscuit, encore chaud et tout juste sorti du four, mais délaisse le thé. C'est une boisson de femme. Il a quelques miettes qui s'accrochent dans sa barbe mais il sourit, il ne s'en soucie guère.
Heureusement que vous êtes arrivée hier matin. Dieu sait ce qui aurait pu se passer sur la route pendant cette tempête.
Il caresse son visage de sa main pleine de terre.
Aigneas se raidit légèrement. Elle jette un regard anxieux vers la maison. Elle sait que sa sœur les observe. L'homme pieu suit son regard. Il ne peut pas la voir mais il sait que sa femme peut les apercevoir depuis la fenêtre de la cuisine. Il fait glisser sa main le long de la joue de la douce, effleure son cou, atteint ses épaules.
Si cette nuit la tempête fait rage à nouveau, je n'hésiterai pas à vous rejoindre pour vous rassurer.
Aigneas baisse la tête, honteuse. Le rouge lui monte aux joues. Elle ne parvient pas à se raisonner. Elle ne parvient pas à oublier les mains fortes de Laoghaire, son regard d'acier, cette nuit passée avec lui. Elle pense à sa sœur, depuis hier, elle pense à la trahison. Mais à chaque fois, c'est le corps de Laoghaire qui revient hanter ses esprits. Alors oui, Aigneas a honte. Elle a honte quand elle répond : Merci, Monsieur MacMillan.

Aileas observe la scène. Le visage impassible, elle continue d'essuyer les assiettes. Elle détourne enfin le regard de sa jeune sœur et de son mari. Bientôt, tout sera terminé.

Malise observe le crépuscule teindre le ciel de mille et unes couleurs. C'est un spectacle magnifique. Elle pousse un soupire. Aileas lui a demandé de veiller à ce que Monsieur MacMillan ne manque de rien. La servante s'arrache donc à sa contemplation et monte les marches jusqu'à l'étage, armée d'une bouteille d'eau et d'une lampe à huile. Arrivée devant la chambre des maîtres de maison, elle donne quelques coups à la porte. Entrez.
Laoghaire est assis à son bureau. Il achève son mot puis pose sa plume, éloigne la missive, et se retourne vers la servante. Un grand sourire tord son visage. Malise ! Qu'est-ce qui vous amène ici ? Malise rougit. Peut-être était-ce de le voir si content de son arrivée. Ou peut-être était-ce parce que son regard s'attardait sur les endroits de son corps qu'elle tentait de mettre en avant à chaque fois qu'elle se retrouvait seule avec lui. Peut-être qu'enfin, il la remarquait. Après tant d'années à travailler pour les MacMillan, Malise s'était résignée à ne jamais être touchée par Laoghaire. Madame m'a demandé de m'assurer que vous ayez tout ce dont vous désirez.
Laoghaire a un sourire.
Vous pouvez poser ça là. Malise suit les instructions et dépose le breuvage et la lampe sur la table de chevet. Derrière elle, l'homme se relève, s'étire bruyamment. Il n'a pas arrêté aujourd'hui. Il se rapproche de Malise. Il est de bonne humeur. Et vous Malise, de quoi avez-vous besoin ? Il appose sa main dans le creux du dos de la jeune femme. Celle-ci tressaillit immédiatement, alors qu'elle sent la chaleur de Laoghaire se rapprocher d'elle. La brune ne retient pas un léger sourire de s'emparer de ses lèvres. Laoghaire ferme la porte de la chambre.

Aileas est assise dans son fauteuil et tricote nerveusement un bout de vêtement qui ne servira jamais. Elle fait face à la porte d'entrée, vers laquelle elle jette quelques coups d’œils, en alternant avec la grande horloge de bois qui trône dans le salon. Aigneas dort déjà depuis une heure, mais Aileas sait que son mari n'est pas avec elle. Pas cette nuit du moins. Il y a du bruit à l'étage et Malise n'est jamais descendue. C'est tout ce dont Aileas a besoin pour ne pas regretter sa décision.

Le regard de Madame MacMillan tombe alors sur une vieille photo de famille. Elle retrouve ses sœurs, son père, sa mère à l'air toujours trop triste. Elle aurait dû savoir. Âgée de dix-huit ans alors, elle ne s'était pas rendue compte que renoncer à ses pouvoir pour tomber dans les bras de Laoghaire, simplement pour satisfaire ses parents, était une mauvaise chose. Plus de quinze ans s'étaient écoulés à présent. Quinze années durant lesquelles les traditions arriérées de sa famille l'avaient vouée à un malheur quotidien. Elle ne laisserait pas sa sœur tomber sous l'égide de Laoghaire. Elle ne le laisserait plus lui faire du mal, à elle ou à qui que ce soit.

Minuit. L'horloge sonne ses douze coups. Tout semble alors suspendu. Le dernier gong résonne encore quand Aileas voit la porte d'entrée s'ouvrir en grand. Il y a du vent dehors, et sur le pas de la porte, une jeune femme vêtue d'une tenue de nonne. Les mains jointes en signe de prière, elle a la tête baissée. Au bout de quelques secondes qui semblent une éternité, elle éclate de rire. Aileas a le sang glacé. Soudainement, elle regrette le pacte qu'elle a fait un peu plus tôt. La femme a quelque chose d'effroyable dans son regard, une démence insoumise, une jouissance dans l'interdit. Elle a cette beauté singulière qui, ajoutée à l'aura de peur qui l'accompagne, empêche Aileas de la quitter du regard. Fascinée.

Greta est contente, elle a réussi son entrée théâtrale. Détendue, elle entre dans la demeure comme si rien ne pouvait l'arrêter. Elle pose sa coiffe sur la table du salon, près de la corbeille de fruits. Elle jette un coup d’œil vers la femme assise dans son fauteuil. D'un geste tremblant, celle-ci lui indique de monter à l'étage. Tout sourire, Greta hoche la tête en guise de remerciements.
Bien vite, les cris retentissent dans la ferme. Le cri d'une femme, rapidement tue, mais laissant place à celui d'un homme qui implore, qui pleure. Il se jette genoux par terre, couvert du sang de son amante d'une nuit, et prie cette religieuse de ne pas lui arracher la tête comme elle vient de le faire avec Malise. Alors Greta lui arrache autre chose.

Éveillée par les cris, Aigneas sort de sa chambre. Elle est vêtue de sa robe de nuit, et tient fermement une latte de bois dans sa main droite, prête à se défendre. Dans l'embrasure de la porte, elle voit Laoghaire. Elle voit son corps, ce qu'il en reste du moins, entremêlé avec celui de Malise. Elle voit le sang, partout sur les draps et le sol. Elle voit cette femme aux yeux exorbités, au sourire dément, qui se relève et se retourne vers elle, la bouche et la poitrine couverte du liquide écarlate.

Greta éclate d'un nouveau rire en regardant le bout de bois que la jeune fille tient dans sa main. Elle bouge la tête, l'air vaguement attendri par tant d'espoir. D'un geste vif, elle saisit le visage de la jeune sœur d'une main, bloque son bras de l'autre. Elle la plaque contre le mur. Elle la mord. Les cris s'arrêtent enfin.

Aileas est immobile dans son fauteuil à présent. C'est terminé.
Elle entend les pas lents de la vampire descendre les escaliers. Elle finit par relever la tête, affronter ce qu'elle vient de faire. La vue et l'odeur du sang lui retournent le cœur mais elle parvient à rester impassible, de marbre face à la mort.
Greta pousse un soupire, faussement attristée de devoir terminer son travail. Elle n'a pas d'autre choix, personne ne peut connaître son visage.

Aileas est morte.

Greta se sent revigorée. Le sang frais qui coule à présent dans ses veines lui procure une force et une énergie telle qu'elle pourrait tuer un village. Peut-être un jour.

L'air distrait, elle se met à rassembler les corps. D'un coup de baguette, elle lance son sort signature et le sang de ses victimes vient tapisser les murs de la maison. Puis, méticuleusement, elle assemble les membres éparpillés, les transforme en nouvelle oeuvre. Inspirée cette fois du travail de Michel-Ange à la chapelle Sixtine, elle place le corps d'Aelis comme celui de Dieu. Elle lui fait tenir son aiguille à coudre à la manière d'une baguette, qui vise un entremêlement des corps des trois pécheurs. Alégorie religieuse de la sorcière qui retrouva son pouvoir dans cette dernière action funeste.
Greta s'applaudit. Quel beau travail.


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Boris Bagshot
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MessageSujet: Re: the farmer's wife | boris   the farmer's wife | boris EmptySam 20 Juil - 16:24
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« Fais ta valise, Bagshot, on grimpe en Ecosse, aujourd’hui. » « Genre aujourd’hui, comme dans aujourd’hui là tout de suite maintenant ? » Ton Handler met un temps à se retourner, composant avec un visage circonspect ; c’est bien, il prend le pli sur tes tics faciaux, dommage que tu n’aies pas le culot de le lui révéler, ça gâcherait tout le plaisir. Il secoue un peu la goule, infichu d’ouvrir la bouche devant l’évidence de la réponse. « Nan, parce que ma valise est genre, chez moi, ‘faut que je prenne mes poches de s- » « Laisse tomber, tu prendras le sang qu’on stocke au Ministère… et puis j’t’assure que là où on va, tu vas avoir de quoi te rafraîchir le gosier. » Et le pire, c’est que ça le fait marrer, et qu’il n’attend pas de réponse pour quitter la pièce, sachant pertinemment que ça a de la gueule de conclure une conversation sur une pareille punch line. Tu restes un petit moment à bâiller aux corneilles, avant de ramasser tes affaires en trombe, de rabattre le col de ton manteau sur ton affreux tatouage, jurant ainsi discrètement dans ton foulard.

« Par Merlin, quel esprit torturé est à l’origine de ce cauchemar ? » Vous vous tenez à une distance raisonnable de l’étrange mise en scène bourdonnante de mouches. « Clairement pas un esprit bien enfermé comme il faut à Azkaban » « Ou à St-Mungo, à ce rythme-là… » Vous vous étiez hâtés sur les lieux, avant que la police moldue ne pose ses sales pattes partout. Tu ignores pourquoi on avait assigné l’affaire à votre improbable duo. Vous autres vampires étiez surtout réquisitionnés pour aller casser du rebelle et du né-moldu. Pas pour enquêter sur de morbides mises en scène.

Ceci dit, maintenant que tu y repensais, tout seul à tournoyer autour de la scène de crime comme un grand oiseau de proie, alors que ton Handler était parti interroger le voisinage, quelque chose te disait qu’on avait ramené ton derrière blanchâtre ici parce que l’esprit torturé en question était du genre aux dents longues, comme toi. L’un des corps à une trace de morsure. « Je mets ma nuque à mordre que si on ramasse tout le sang éparpillé ici, il nous manquera de quoi revigorer un vampire adulte… » que ton Handler avait jugé bon de calculer avant de se carapater. 'Faut vraiment qu'il arrête avec les expressions remaniées à la sauce vampire...
Tu l’avais laissé faire ; généralement, après une sauterie de ce genre, on évitait de revenir sur les lieux du crime, sorcier comme vampire, c’est la base. T’avais donc pas vraiment à craindre de te retrouver face au tueur… seulement face à un tas exsangue de cadavres, désossés dans tous les sens, dans une tentative d’en faire quelque chose d’artistique. Tu n’es pas très sensible à ce genre de mise en scène, au départ. Alors quand en plus ça dégoulinait partout sur tes mocassins, ça n’allait vraiment plus… Bon éventuellement, tout ce sang avait tendance à t’ouvrir l’appétit, mais tu n’avais qu’à poser un oeil clair sur un bout de viscères pendouillant pour ravaler ta salive.  

Tu étais en train d’essayer de les dénombrer, lorsque tu remarques un petit bout de parchemin laissé là. Du bout de ta baguette, tu le fais léviter jusque devant ton nez. Une suite de numéros griffonnés à la va-vite. Trop de chiffres et pas assez de nom de rue pour que ce soit l’adresse… Bah, ton Handler se fera une joie de décortiquer la psychologie criminelle de votre cible, et son éventuel passion pour la numérologie, une fois qu’il sera de retour.
Tu entends d’ailleurs des pas lents derrière toi. Tu fais volte-face, brandissant le papier. « Je miserai bien sur un crime passionnel ; sinon, j’ai trouvé ç- » Tu t’interromps. « Vous, vous n’êtes pas mon Handler… » que tu murmures, les cheveux se dressant dans ta nuque. Elle sent comme toi, mais elle, elle a rien à faire là. « Qui êtes-vous ? Vous connaissiez les propriétaires de cette maison ? » Tu contrôles avec peine l’affolement de ton coeur au ralenti ; parce qu’avec ton Handler parti, c’était aussi ta baguette qui était brimée. Bah, après tout, tu n’avais rien à craindre : un assassin ne revenait ja-mais sur les lieux du crime… sauf s’il avait laissé derrière lui un indice trop évident…
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MessageSujet: Re: the farmer's wife | boris   the farmer's wife | boris EmptyMar 23 Juil - 0:11
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Greta est parcourue d'une grande vague de chaleur. Elle a l'impression d'étouffer. Faut dire, la chaleur est un concept qui lui est devenu assez abstrait depuis quelques années. C'est peut-être juste une impression alors, mais lorsqu'elle a fouillé sa poche et constaté que l'étrange numéro qu'avait gribouillé le moldu un peu trop insistant n'y était plus, elle aurait juré bouillir de l'intérieur. Les yeux à moitié exorbités, elle tente de rester calme. Greta n'est pas vraiment du genre à commettre d'erreur. Sinon, voilà bien longtemps qu'elle compterait les poils des loups-garous de la brigade. Ou peut-être bien pire. Greta tente vainement de se calmer, à coups de grandes inspirations et de "tout va bien", mais rien n'y fait : elle a perdu ce fichu bout de papier. Greta note pour plus tard de retrouver ce moldu, il a bien besoin d'un petit arrachage de tête. Mais ça attendra, Greta doit avant tout revenir sur l'ensemble de ses scènes de crime, chose qu'elle ne fait absolument jamais, et s'assurer que le papier ne traîne pas quelque part. Elle ne comprend pas tout à fait le sens de ce numéro, mais elle a l'énorme pressentiment qu'il pourrait ramener les mauvaises personnes jusqu'à elle. Greta tient trop à sa liberté, alors l'allemande saisit sa baguette et transplane.

Il fait beau, là où elle est. Le soleil de la côte la force à plisser les yeux. Les falaises d'Albion sont saisissantes et une partie d'elle se languirait bien sur la plage, à se laisser bercer par le son des vagues, mais elle n'a pas ce luxe. D'une part, parce que malgré les nombreuses épaisseurs de vêtements qui camouflent chaque parcelle de sa peau, le soleil se veut brûlant et elle sait qu'elle ne tiendra pas longtemps en plein jour. De l'autre, elle a une affaire de la plus haute importance à régler. Le vampire s'élance donc avec hâte vers le bord de la falaise la plus proche. Le cottage est encore rouge de la veille et le sang embaume l'air à des kilomètres. Personne n'est passé par ici depuis Greta. Au loin, elle aperçoit le corps en forme de crucifix qui domine la mer avec fierté. Elle le distingue du moins, sa vue étant considérablement amoindrie par la lumière éclatante du soleil. Mais elle s'arrache un rire, repensant à la belle affaire qu'elle avait menée la veille au soir.
Elle fouille la maison. Il n'y a rien. Pas une trace de ce fichu papier. Alors Greta transplane à nouveau vers sa prochaine localisation.

Il fait beaucoup plus frais à présent, et le vent balaye la plaine avec force. Les cheveux de Greta virevoltent dans tous les sens, mais elle aperçoit au loin la vieille bâtisse des MacMillan. La matrone lui avait donné quelques précieux gallions en échange de son massacre. Une histoire de tromperie, encore une fois. Rien de très extraordinaire. Greta avait cependant trouvé son compte à travers une savante mise en scène artistique dont elle avait le secret.
Mais, contrairement à la précédente demeure, le sang est souillé. L'odeur qui parvient à ses narines trahit la présence d'intrus. Un sorcier. Un vampire.
Greta les observe au loin. Ils forment un duo improbable, mais ça les rend intéressants. La Steinberg ne parvient pas à les entendre, mais la discussion a l'air de couper court, puisqu'au bout de quelques minutes, elle voit le handler s'éloigner de la maison. Bien que Greta soit ravie de découvrir qu'on lâche à présent la brigade à ses trousses, elle sait aussi que c'est le moment où jamais pour elle de rentrer dans la bâtisse et de s'assurer que tout va bien. Elle peut battre un vampire affaibli par le ministère. Un vampire et son handler, en revanche, c'est une autre histoire.

Greta est sur le pas de la porte. Le vampire fouille le salon, visiblement à la recherche d'indices. Avec effroi, Greta constate qu'il tient dans sa main le bout de papier avec l'étrange suite de chiffres. Au moins, ça fera une pierre deux coups. « Je miserai bien sur un crime passionnel ; sinon, j’ai trouvé ç- » Le vampire n'a apparemment pas remarqué l'absence de son handler, du moins jusqu'à ce que son regard se pose sur Greta. « Vous, vous n’êtes pas mon Handler… » Greta fait signe de la tête que, non, en effet, elle n'a rien à voir avec son handler. « Qui êtes-vous ? Vous connaissiez les propriétaires de cette maison ? » Greta s'esclaffe. Elle aurait pu jouer le jeu, mais ses longues canines scintillent et ne laissent pas la place au doute. « Les MacMillan sont des gens très intéressants... » L'air pensive, elle se promène dans la pièce avec l'aisance des maîtres de maison. On croirait qu'elle connait l'endroit comme sa poche, qu'elle le domine, que c'est son territoire. « Saviez-vous que Madame MacMillan était en fait une sorcière ? Elle a abandonné ses pouvoirs pour vivre avec son mari. J'imagine qu'elle n'était pas fière de ce choix... » Greta touche un bibelot ancien et sans valeur, l'air curieux. En réalité, ces gens étaient d'une banalité effroyable. Ils n'avaient aucun intérêt. Mais grâce à eux, elle se trouve en meilleure forme que bon nombre de vampires de Grande Bretagne. Elle ne va pas se plaindre. « J'imagine que vous êtes ici pour enquêter sur le meurtre... Assez impressionnant, n'est-ce pas ? » , elle ajoute, avec une pointe de fierté dans la voix. Elle sent la tension du vampire qui lui fait face. Elle aime ça. « Je vois que vous avez trouvé quelque chose d'intéressant. » Greta désigne de sa baguette le bout de papier. « Malheureusement, je me vois contrainte de vous le prendre, vous risquez de perdre du temps avec ça... Incendio. D'un coup de baguette, le papier part en fumée entre les doigts du vampire, le numéro est à jamais oublié.
Mais Greta n'a pas encore terminé son travail. Maintenant, elle laisse un plus gros indice encore derrière elle : son visage. Elle ne peut pas laisser ce vampire repartir vivant, aussi sympathique soit-il.


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MessageSujet: Re: the farmer's wife | boris   the farmer's wife | boris EmptyDim 28 Juil - 15:41
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Elle se marre juste après que tu aies posé ta question, comme si c’était tellement évident que c’était elle à l’origine de ce massacre qu’elle n’essayait même pas de jouer le jeu… C’était mauvais signe ; généralement, quand on était sûr de soi à ce point, c’était pour une raison. Alors, soit elle avait des renforts qui allaient se pointer dans la minute qui suit, ou alors elle était sacrément robuste… ou tarée.
La voilà qui se met à te tourner autour. Tu ne la quittes pas des yeux, des sueurs froides perlant dans ton dos. T’as le sang qui quitte ta figure, engourdissent tes doigts froids et pulsent dans les muscles de tes pattes. Ton instinct de couard t’ordonnerait de fuir ; sauf que tu doutais de l’efficacité de cette solution. Tu pouvais certes transplaner, mais il ne s’agissait pas de laisser ton Handler derrière toi. Tu ne ferais pas long feu face à elle, mais lui, n’en parlons pas, surtout pris par surprise.

Tu tentes de rentrer dans son jeu de faire la conversation, sûrement pour gagner du temps, ou plutôt lui en faire perdre. « Bah, si ça se trouve, elle était folle de lui au point d’en oublier sa magie ; on sait pas de quoi on est capable, quand on a le béguin… » Tu t’improvises psychomage des coeurs, ou comme si t’étais une voyante responsable de la rubrique des coeurs de la Gazette (que tu lisais consciencieusement chaque matin, sait-on jamais, si un jour la chance amoureuse décide de sourire aux vampires ascendant poisson).

Elle brûle le papier que tu faisais léviter du bout de ta baguette. Tu n’as pas le temps de réagir que ta seule preuve part en fumée. Bah, si tu l’arrêtais, tu n’avais plus vraiment besoin d’autres éléments d’accusation. Encore faudrait-il que ton Handler te file un coup de pouce, parce que votre système judiciaire était tel que tout seul, tu n’en menais pas large. Tu ne t’étais jamais battu contre un vampire. Contre des sorciers, tu ne les dénombrais plus. Tu avais houspillé contre d’autres vampires de la brigade, certes, mais à ce moment-là, ça ressemblait plus à deux matous qui se crachent dessus, rien de bien impressionnant. Sauf que là, il s’agissait vraisemblablement d’un vampire sauvage, et donc, davantage en forme que tu ne pouvais l’être. Tu es tellement dans une impasse que tu te demandes même si tu ferais pas mieux de lécher les murs pour récupérer un peu d’énergie.

« Impressionnant ? » tu fronces les narines, dévisageant succinctement le tas de cadavres. « C’est pas vraiment le mot que j’utiliserais » Certes, ça ne prouvait pas qu’elle était à l’origine de cette horreur, mais ça signifiait qu’elle avait clairement un fusible pété pour apprécier ce genre de sauterie comme une oeuvre d’art. « Je miserais davantage sur un adjectif du genre… « gerbant » ? » C’était pas vraiment le moment pour jouer au plus malin, mais disons que t’avais l’habitude de développer une langue acerbe, dès qu’il s’agissait de te protéger.
« Vous savez, c’est à cause de vous qu’on considère les vampires comme des bêtes sauvages. » Tu t’es mis à marcher aussi, traçant le même cercle qu’elle, comme deux vautours planant au-dessus d’une charogne. « En une nuit, vous avez sans doute ruiner tout le travail d’intégration des autres… Vous êtes contente ? Et pour quoi en plus ? Je veux dire, si vous voulez piocher directement à la source, au moins faites ça discrètement ! La mise en scène, là, vous croyez vraiment que ça va finir dans un musée ou dans le hall d’entrée du Ministère ? Le Lord a certes un sens du style douteux, mais quand même ! »

Bon, c’est peut-être pas la meilleure solution que de cracher sur sa petite oeuvre d’art… C’est qu’un esprit tourmenté pareil, ça devait valoir son pesant de susceptibilité. Et, quitte à tailler la bavette pour qu’elle ne te croque pas, autant que ce soit pour tirer des informations utiles. « C’est pour ça que vous les avez tués ? Parce qu’elle était avec un moldu ? »
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MessageSujet: Re: the farmer's wife | boris   the farmer's wife | boris EmptyLun 29 Juil - 0:33
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« Bah, si ça se trouve, elle était folle de lui au point d’en oublier sa magie ; on sait pas de quoi on est capable, quand on a le béguin… » Greta laissa échapper un rictus de dédain. Elle ne comprend pas toutes ces personnes qui justifient leurs idioties par l'amour. Elle n'abandonnerait jamais ses pouvoirs pour qui que ce soit. Elle ne s'abandonnerait pas totalement pour suivre un(e) sorcier(e) juste histoire de ne plus être seule. C'est stupide. La femme du fermier était stupide. La Steinberg chasse cette idée et ne renchérit pas. Elle sait que le vampire tente de gagner du temps, avec l'espoir peut-être de voir son handler revenir. Et ça, Greta ne peut pas se le permettre : il faut qu'elle se débarrasse au plus vite de ce vampire pour tirer un trait sur cette erreur impardonnable. « Je miserais davantage sur un adjectif du genre… « gerbant » ? » Voilà qu'il s'amuse à la provoquer maintenant. L'allemande aimerait ne pas rentrer dans son jeu, mais elle est bien trop fière pour ne pas prendre personnellement la remarque du hound. Elle demeure silencieuse toutefois, sa main légèrement crispée autour du dossier de chaise sur lequel elle s'appuie. « Vous savez, c’est à cause de vous qu’on considère les vampires comme des bêtes sauvages. En une nuit, vous avez sans doute ruiner tout le travail d’intégration des autres… Vous êtes contente ? Et pour quoi en plus ? Je veux dire, si vous voulez piocher directement à la source, au moins faites ça discrètement ! La mise en scène, là, vous croyez vraiment que ça va finir dans un musée ou dans le hall d’entrée du Ministère ? Le Lord a certes un sens du style douteux, mais quand même ! » Greta s'arrête de vagabonder dans la pièce. Elle en a presque le souffle coupé. Elle dévisage ce pseudo vampire apprivoisé, peine à le comprendre. « Je me fiche du Lord. Je me fiche de l'intégration. Vous pensez être intégré dans la société ? Vous n'êtes qu'un chien de garde. Un toutou qu'on promène en laisse pour renifler par terre et retrouver la trace de ceux qui sont vraiment libres. Vous croyez que le Lord en a quelque chose à faire de vous ? Non, il vous méprise, au même titre que moi. La différence, c'est que je vis ma vie comme bon me semble. » Greta n'a jamais discuté avec un hound, du moins jusqu'à maintenant. Elle avait toujours eu de la sympathie pour eux, songeant qu'ils étaient capturés et torturés par le Ministère, qu'ils subissaient ce traitement différent à contre-cœur et par obligation. Mais maintenant, elle voit les choses différemment. Maintenant, elle éprouve du mépris contre ces personnes qui se laissent bouffer par le gouvernement et ses politiques arriérées. Elle qui vit pour la liberté, la sienne du moins, ne peut concevoir que d'autres renoncent à la leur juste pour le vain espoir de s'intégrer. « Et peu importe si ce sont des moldus, des cracmols ou des veracrasses. Ça ne fait pas de différence. C'est... » Greta refuse d'aller plus loin dans ses explications. Si le hound s'en sort indemne, il est hors de question qu'il soit en possession de plus d'informations à son sujet.

Greta pousse un soupire. Cette rencontre a beau être intéressante et surprenante, elle ne peut se permettre de la faire s'éterniser. Il est temps de régler une bonne fois pour tout cette histoire. « Je dois partir maintenant... Mais tu te doutes que je ne peux te laisser vivant. » Elle affiche un air faussement désolé, mais surtout une lassitude accablante. Les remarques de son confrère l'ont minée. Le plus difficile à présent n'est pas forcément de tuer l’intrus, mais de le faire assez doucement pur que le handler ne rapplique pas, et qu'elle doive le tuer également. Les choses sont déjà assez compliquées comme ça. Alors, d'un coup de baguette, Greta lance un premier sortilège de silence. Elle ne veut pas que le garçon pousse des cris d'alerte ou qu'il ait une quelconque bonne idée du genre.


Dernière édition par Greta Steinberg le Jeu 29 Aoû - 21:43, édité 2 fois
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Boris Bagshot
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MessageSujet: Re: the farmer's wife | boris   the farmer's wife | boris EmptyLun 26 Aoû - 15:33
the farmer’s wife
ft. greta steinberg
Il n’y a pas à dire, Greta n’était pas tombée sur le hound le plus sympathique. Il était déjà compliqué en temps normal d’éprouver de la compassion pour Boris Bagshot -de la pitié, tout au plus. Mais si en plus, tu te mettais à te la jouer parfait petit pion du gouvernement, tu n’allais pas achalander beaucoup d’inconnus psychopathes, ça c’est sûr. Il ne t’aura pas fallu plus longtemps pour comprendre que ce n’était pas la bonne méthode à appliquer. Cette femme était persuadée d’être dans son bon droit, et personne ne pouvait lui prouver le contraire. D’un autre côté, en ces temps tourmentés, il était d’un coup plus difficile de distinguer qui avaient raison et qui se fourvoyaient toujours un peu plus.

Sur tes gardes, tendu comme un arc, tu bondis sur le côté, renvoyant son sort balader d’un protego affolé. Tu réajustes le col de ton manteau, te rassemblant une contenance, soufflant du nez. « Pas bête, on voit que vous savez comment vous y prendre » T’as plutôt intérêt à faire tomber le ton de voix un peu pédant, sinon, tu n’allais que l’agacer un peu plus. « Le souci, c’est que même si vous me réduisez au silence, il suffit que vous altériez un tant soit peu ma santé pour que mon handler soit au courant… » Tu tapotes le tatouage à l’arrière de ta nuque, allant même jusqu’à prendre le risque de t’exposer. La bonne vieille méthode de bluff, à force de l’utiliser, tu commençais à être rôdé ; limite t’y croirais toi-même, si en réalité, ça n’était pas le handler lui-même qui était capable « d’altérer ta santé » comme tu dis, via les glyphes tatouées à l’arrière de ta nuque. Tu commençais à ressembler à un vrai mur de graffitis, à force.

« Nan mais vraiment, attendez ! A quoi ça sert qu’on se bagarre ? Je vous assure, vous me faites une égratignure, et c’est toute une ribambelle de vrais sorciers qui vous vont tomber sur le coin du nez ! » Tu te demandes si tu ferais pas mieux de, justement, te laisser amortir un bon coup, histoire de mettre la puce à l’oreille à ton handler. Elles sont bien jolies, ses glyphes, mais elles le seraient encore plus si elles vous permettaient de communiquer. Tu la tiens certes en joue, mais ton autre main bat dans l’air pour l’intimer de calmer ses pulsions meurtrières. « Eux, vous ne risquez pas de les faire changer d’avis ! Moi, en revanche, je suis comme vous… Enfin, à quelques supérieurs hiérarchiques près… » Un plan se dessine dans ta caboche ; vraiment, on aurait dû te lancer dans la politique, à ce rythme. « J’ai besoin de savoir, comment vous faites ? »

Tu laisses planer un court silence, le temps qu’elle capte que tu étais peut-être plus intéressé par ses desseins que tu ne semblais l’être auparavant. C’est qu’en tant que tout jeune vampire, elle était la première que tu rencontrais à ne pas appartenir à la VB. « Comment vous avez fait pour échapper aux contrôles ? Ils chassent les vampires pour les embrigader dans leurs rangs… » Et on a peine à croire que tes grands yeux bleus, humides et tremblants, mais fermement plantés dans les siens, puissent mentir. Tu voulais savoir, ça c’était certain. On t’avait pas laissé le choix, puisqu’à peine né une seconde fois, on t’avait déposé, Potter de fortune, sur le pas de la porte de la Brigade.


Dernière édition par Boris Bagshot le Dim 27 Oct - 20:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: the farmer's wife | boris   the farmer's wife | boris EmptyDim 29 Sep - 14:45
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the things we do for love
Damn. Le hound évite le sort jeté par Greta. Elle aurait pu s'en douter, après tout le vampire n'en est pas à son premier rodéo. Il ne riposte pas cela dit, semble chercher le calme plutôt que la tempête. Ils se tiennent tous les deux en joue, et ni l'un ni l'autre ne retente un sort. L'homme semble même changer de tactique et intime à l'allemande de garder son calme. « Le souci, c’est que même si vous me réduisez au silence, il suffit que vous altériez un tant soit peu ma santé pour que mon handler soit au courant… » Il lui montre les runes qu'il a, tatouées sur la nuque. Greta fronce légèrement les sourcils, elle ne sait pas si c'est du lard ou du cochon. En tout cas elle ne peut pas se permettre de tenter l'expérience. Alors elle le laisse parler, tout en étudiant la situation. Peut-être que si elle parvient à lui lancer un sortilège de mort sans qu'il ne réussisse à le contrer à temps, il lui suffira de transplaner avant que le handler n'arrive ? Encore faudrait-il y parvenir. Et puis, il est aussi probable que le vampire se défende la prochaine fois, et que leur altercation fasse venir les agents du Ministère encore plus vite. La Steinberg se demande seulement si le gouvernement s'intéresse vraiment aux hybrides au point de mettre en place une magie les prévenant si leur vampire domestique se fait attaquer. Au final, ça fait un de moins, non ? Il est très probable que le hound mente de toute façon, mais encore une fois, Greta n'est pas prête à prendre le risque.

« J’ai besoin de savoir, comment vous faites ? » Pas certaine de comprendre où il veut en venir, elle le laisse poursuivre. « Comment vous avez fait pour échapper aux contrôles ? Ils chassent les vampires pour les embrigader dans leurs rangs… » Une partie d'elle sait que ce genre d'information est très utile pour la brigade, un peu moins pour elle qui ne devrait pas partager si facilement ses secrets de réussite, si elle tient à rester libre encore très longtemps. Mais voilà, Greta a un ego plus grand encore que l'ancien garde-chasse de Poudlard, alors elle ne résiste pas à l'envie de briller un peu. « Il faut croire que les autres vampires ont moins de jugeote que moi... Bien que ma dernière frasque prouve le contraire. » Elle n'est pas prête de se pardonner une telle erreur. Dans les mois qui viennent, elle redoublera d'attention, ne se mêlera pas à la foule, fuira le gouvernement. Dans l'éventualité où ce vampire sorte de leur rencontre indemne, le vrai visage de the mad one sera connu par deux individus. Il va falloir qu'elle s'assure qu'il ne parle pas. « J'ai la chance d'avoir toujours dissimulé ma morsure. Personne ne connaît mon histoire. Et j'ai appris à ne pas laisser trop de traces derrières moi. A part des morceaux de papier avec quelques chiffres notés dessus, mais ça c'est très récent. » Décidément, elle ne se pardonnera pas. Elle le dévisage quelques secondes, la baguette toujours pointée droit vers son cœur. Elle aussi est curieuse. C'est l'occasion ou jamais d'en savoir plus sur les hounds, sur tous ses confrères et consœurs asservis par le Ministère. Et celui-ci est particulièrement intéressant, il semble même se complaire de sa situation. « Et toi ? On t'a embrigadé de force ou tu es venu cirer la baguette de ton handler avec le sourire ? »

Sa curiosité assouvie, elle songe encore à comment démêler cette situation. « J'ai bien l'impression que nous sommes dans une impasse. Tu n'as visiblement pas très envie de mourir et moi non plus. Or, si tu dis vrai, te tuer risque de me mettre dans une sale situation vis-à-vis de tes maîtres. » Oui, elle parle de lui comme si c'était un chien. En attendant, elle observe attentivement les traits du toutou, espérant y déceler un quelconque signe de victoire, pouvant trahir un mensonge bien bâtit autour des glyphes des hounds. « Mais je suis prête à prendre le risque si tu parles de notre petite entrevue à qui que ce soit. Te tuer aujourd'hui, demain, dans trois ans... Je saurai trouver le bon moment. Et puis... Je suis très douée dans cette discipline. » Elle lui fait un grand sourire, du genre qui remonte jusque dans les yeux, et crée de légères rides autour de son regard demeuré de glace. « Mais tu ne vas pas parler, n'est-ce pas ? »
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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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MessageSujet: Re: the farmer's wife | boris   the farmer's wife | boris EmptyDim 27 Oct - 22:11
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A l’écouter, ça paraîtrait presque facile d’être et de rester un vampire libre comme l’air. C’est que, jusqu’à présent, hormis tes collègues de fortune à la Brigade, tu n’avais pas croisé le chemin de beaucoup de vampires. Et au sein même de la mauvaise troupe, se discernaient des éléments si puissants que tu avais du mal à croire qu’ils se soient fait prendre et pas elle. Tu pensais notamment au baron allemand, qui à lui tout seul, semblait être l’origine même du mythe du vampire. Il te fichait les jetons comme pas possible. Preuve que tu avais l’instinct de survie émoussé, puisqu’il ne t’aurait pas touché un cheveu. En revanche, tu cherchais avec indécence les faveurs de la Graymalkin ; et ça, ça relevait presque autant du carnage que d’essayer de gagner du temps auprès d’une meurtrière aux dents longues.

Mais en soit, elle n’avait pas tort. Pour un vampire isolé, c’était beaucoup plus simple de s’en sortir. Tu n’arrêtais pas de cracher sur tous ceux qui t’avaient tourné le dos depuis ta transformation, insistant sur le fait que tu n’avais pas changé d’un cheveu gominé, que tout ce raffut ne servait à rien. Et effectivement, mis à part ce soi-disant teint blanchâtre que n’importe quel rat de bibliothèque à Poudlard pouvait arborer, vous ne vous différenciez en rien des autres sorciers. Il suffisait simplement de cacher votre morsure.
Tu te sentirais presque bête, si ta mère n’avait pas orchestré ta transformation, dans le but précis de t’envoyer à la Brigade, comme si c’était la seule issue.

Ainsi, comme ta terrifiante vis-à-vis avait pris le temps de répondre à ta question, tu te résous à lui rendre la pareille, en saupoudrant de drama comme tu savais si bien le faire. Ton visage se crispe, tes sourcils se désolent, comme si elle avait abordé un sujet fâcheux. Oh, en soi, ça en était un ; mais disons que la résignation t’avait aidé à utiliser la chose à ton avantage.
« Oh non, croyez-moi, je vendrais la peau de mon handler pour une mise en pli. » Tu passes immanquablement une main au ras de ta raie bien coiffée. « Disons que, sans me forcer pour autant, on ne m’a pas vraiment laissé le choix… » Tu marques un temps de silence, insupportable, pour ce qu’elle se soucie réellement de ton histoire. « C’est ma mère qui a planifié ma transformation ; parce qu’elle pensait que ça me rendrait indispensable à la brigade… » C’est fou comme, en le formulant ainsi, ça n’avait tout bonnement pas de sens.

Bon, peut-être que tu t’attendais à l’attendrir un peu, qui sait, pour une fois que tu avais le droit de lui servir la vraie version des faits, et pas un récit réchauffé d’une soi-disant attaque pour un vampire qu’on n’aurait jamais retrouvé. Toujours est-il que tu sais garder la face, à présent, parce que depuis le temps, t’étais plus censé avoir le droit de pleurnicher.
Ceci dit, il ne fallait pas non plus s’attendre à ce qu’elle te prenne soudainement sous son aile. Ainsi, elle te renvoit l’urgence de la situation en pleine poire.

Tu secoues les mains avec précipitation, faisant autant preuve de courage que Lupa de décence. « Pourquoi est-ce que je prendrai le risque de parler ?? » Tu hausses les épaules. « Surtout si c’est pour avouer que vous avez réussi à vous enfuir. » Parce qu’à ce rythme-là, elle ne t’aurait pas tué que Ulrike, ton handler, s’en serait chargé avec joie. « Nan vraiment, vous pouvez vous tirer sans crainte, et continuez vos petites sauteries en toute impunité. »
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