BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 Dead behind the eyes (Saga)

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MessageSujet: Dead behind the eyes (Saga)   Dead behind the eyes (Saga) EmptyLun 8 Juil - 6:58
« Brynhild, ça te dérange pas de rester plus tard ce soir ? » La jeune médicomage lève les yeux du dossier qu’elle était en train de parcourir. Face à elle, Hazel. « Mon mari m’a envoyé un hibou express pour me dire qu’il avait trouvé quelqu’un pour garder la petite, on va enfin pouvoir sortir tous les deux. Et puisque la dernière fois je t’ai rendu service… » La blonde se retient de pousser un soupir d’exaspération, et se contente de grommeler un vague « Ouais, je gère… » C’est au moins la sixième fois que ça arrive. Hazel l’a remplacée sur une unique garde il y a quelques mois, pour qu’elle puisse se rendre auprès de sa famille après la mort de son frère. Depuis, la sorcière rousse estime que Brynhild a une dette envers elle, et elle n’hésite pas à abuser de cette supériorité avec un large sourire. « Tu savais que la troupe des Astres Noirs se produit tous les soirs de semaine ? Mon mari les adore. » La Norvégienne reporte son regard sur le dossier entre ses mains, feuillette distraitement quelques pages. « Ah, oui… » Elle ne veut pas montrer à quel point la vie parfaite de Hazel la rend triste. Si elle n’envie pas la rousse – quelle sang-pur envierait une sang-mêlée ? –, elle a toujours l’impression que son cœur se déchire quand quelqu’un prononce le mot mari. « Vas-y. Je m’occupe du service jusqu’à la relève. » Et dans sa tête, elle prie pour que l’autre médicomage disparaisse de sa vue le plus vite possible.  

Brynhild le sait, c’est comme ça que fonctionne l’hôpital. La hiérarchie est bien établie depuis des décennies. Il y a d’abord le guérisseur-en-chef, dont toutes les demandes doivent être satisfaites. Puis les honneurs vont du plus ancien médicomage – qu’on ne voit jamais tant il a de jours de repos – au nouvel arrivé. Et évidemment, à cet étage, Brynhild est la plus jeune. C’est elle qui remplit les dossiers dont personne ne veut, elle qui récupère les gardes de soirée ou de nuit, elle qui est envoyée dans les autres étages lorsqu’un aîné a besoin de quelque chose. Comme lorsqu’elle était étudiante, sauf que maintenant elle est considérée comme responsable si quelque chose se passe mal. Alors elle s’efforce de ne rien oublier. Elle fait le tour des patients, donne les potions, trace chaque acte dans les dossiers. Rien ne doit lui être reproché, parce qu’elle veut gravir les échelons plus vite que les autres. Hazel passe trop de temps avec sa famille, et un jour Brynhild la dépassera. Et elle attend ce jour avec impatience.

La fin de sa garde se passe sans problèmes. La plupart des patients sont sous potions de sommeil pour la nuit, ce qui ne lui laisse pas grand chose à faire, à part feuilleter encore et encore des grimoires d’alchimie ou des atlas d’anatomie. Quand sa relève arrive, elle prend son temps pour faire ses transmissions sur chaque patient avant de rejoindre le vestiaire. C’est la même routine tous les jours, et ça a quelque chose de rassurant. Enlever la blouse blanche, la suspendre dans le casier. Se rendre compte qu’elle a encore oublié une potion au fond de sa poche, la glisser au fond du casier. Détacher le chignon, le refaire à cause des mèches rebelles. Enfiler le manteau, relever la capuche pour se protéger de la pluie nocturne.

Brynhild n’utilise que très rarement le réseau de cheminée pour rentrer chez elle. Son appartement ne se situe qu’à une vingtaine de minutes à pieds de l’Hôpital sorcier, et elle a besoin de ce moment pour se déconnecter progressivement de son lieu de travail. Elle repasse sa journée dans sa tête, pense à ses patients, à leurs traitements. Ça lui permet de passer le seuil de son appartement l’esprit plus clair, libéré des pensées de sa garde. Il ne lui reste qu'à affronter ses propres problèmes, sans y ajouter ceux des autres. Mais ce soir, l’image de son petit patient brûlé par des Crabes de Feu est dissipée par la silhouette devant elle. De dos, elle n’aperçoit que les longs cheveux blonds et la démarche pénible. Encore une moldue qui a bu trop d’absinthe. Elle soupire et accélère le pas pour la dépasser, mais la jeune femme s’effondre au moment où la médicomage passe à côté d’elle. « C’est pas vrai… » soupire-t-elle avec exaspération.

Une part d’elle est tentée de passer son chemin, mais sa conscience professionnelle l’en empêche. D’autant plus que les agressions magiques à l’encontre des moldus ont augmenté, et si cette nouvelle ne lui fait ni chaud ni froid, elle doit s’assurer que le secret magique n’est pas en danger. Et elle a l’intuition que quelque chose ne va pas, qu’elle doit s’arrêter. Saint Martin’s Lane est trop fréquentée pour qu’elle sorte sa baguette, alors elle s’esquive dans Goodwin’s Court. D’un coup de baguette, elle attire la jeune femme à elle, mais l’absence d’éclairage public dans la ruelle l’empêche de voir quoi que ce soit d’autre que le teint blafard. « Lumos. » L’éclat de lumière semble ramener la jeune femme à elle, puisqu’elle se met à hurler presque aussi fort que les sirènes d’urgences moldues. « Chuuut ! Ne crie pas, je suis médecin. » Mais l’autre blonde crie encore plus fort quand la lumière éclaire son visage.

« Oh, tant pis pour toi. Stupefix. » Au moins, elle se tiendrait tranquille maintenant. Les médicomages ont des méthodes plus douces pour endormir leurs patients, mais Brynhild est un peu trop fatiguée pour s’embêter ainsi avec une moldue. Quoi que. Ses vêtements ne sont pas vraiment de la dernière mode moldue, et il n’y a aucune odeur d’alcool. Elle inspecte le corps à la recherche d’une quelconque blessure, pendant que sa main gauche cherche le pouls de la jeune fille. Pouls filant, presque inexistant. Elle est faible, à tel point que Brynhild se demande si elle en a encore pour longtemps. Aucun signe extérieur, si ce n’est la peau extrêmement pâle et les cernes sous les yeux. « Oh non. Non, non, non. » La Norvégienne approche une de ses mains de la bouche de la jeune fille et écarte la lèvre inférieure pour dévoiler ce qu’elle redoute de voir. Une canine acérée. Son cœur s’accélère.

Elle prend une seconde pour analyser la situation. Il s'agit probablement d'une vampire en manque de sang. Qu'elle venait donc de neutraliser sans faire exprès. Saga serait fier de moi. Mais pour qu’il soit encore plus fier, elle sait qu'elle doit aller jusqu’au bout. La mort d’un vampire pour venger la mort de son fiancé. Mais dans son métier, elle combat la mort. Serait-elle capable de faire l’exact inverse, à une jeune fille qui semblait être à peu près du même âge qu’elle ?

Les vampires sont des hybrides. Les vampires tuent des sorciers. Les vampires ont tué Saga. Aucun vampire ne mérite de vivre. Leur vie n’amène que la souffrance. La tuer, c’est lui rendre service. Elle aurait dû être une Yaxley, et si elle tue un vampire ce soir, elle serait un peu plus proche d’eux. Elle ne sait pas combien de temps elle hésite. Trop longtemps. Elle lève sa baguette et la pointe sur la vampire. Trop tard. Elle ne s'est pas rendu compte que quelqu'un est déjà derrière elle.

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Dernière édition par Saga Yaxley le Dim 25 Aoû - 8:15, édité 1 fois
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Une demi-seconde après avoir levé sa baguette, elle s’envole. Tirée en arrière par une force qui l’écrase contre le mur de la ruelle. Elle s’écroule, tout est noir. Pendant quelques secondes, qui lui paraissent très longues, elle flotte sans comprendre ce qui lui est arrivé. Et puis arrive la douleur, derrière son crâne. Le sang pulse fort, cogne dans sa tête comme le bruit d’un marteau. Mais elle se force à ouvrir les yeux, à se concentrer sur autre chose que la douleur. C’est un peu flou au début, elle ne voit qu’une silhouette noire qui s’agite auprès de la jeune fille. On lui a volé sa proie. Elle ne voit que les cheveux blonds, et puis une caresse sur la joue. Ah, ce n’est pas un chasseur. Sûrement un autre vampire.

Et ça n’augure rien de bon. Si elle peut faire le poids face à un vampire affaibli, elle doute que ce soit le cas face à deux de ces affreuses créatures. Mais elle ne veut pas fuir. Elle s’est promis à elle-même qu’elle ne fuirait jamais, qu’elle combattrait. Comme Saga l’avait fait il y a longtemps. Et si elle doit mourir, au moins ce sera de la même manière que son fiancé. Fière et avec honneur. La jeune fille se relève, et part en courant dans l’obscurité de la ruelle. Bon. Ça fait déjà un ennemi en moins. Brynhild balaie le sol des yeux, à la recherche de sa baguette. Elle ne la voit pas à portée de main, ce qui signifie qu’elle a du la lâcher au moment où elle a été attaquée. Heureusement, elle a appris à se débrouiller sans sa baguette. Il n’y a rien de très intéressant au sol, si ce ne sont les flaques de pluie. Parfait, ce serait suffisant.

Elle se redresse tant bien que mal. Elle semble désarmée, alors autant paraître le plus affaiblie possible. Son adversaire baisserait peut-être la garde un instant, et elle pourrait attaquer. Alors elle s’adosse au mur et laisse tomber sa capuche. L’autre vampire se retourne et dévoile ses canines. Elle va expliquer qu’elle est médicomage, qu’elle a juste immobilisé la jeune fille pour lui venir en aide. Le plus ironique, c’est que c’est l’entière vérité. A partir du moment où l’envie de la réduire en cendres est mise de côté. Mais c’est le vampire qui prend la parole en premier. Pour dire une seule chose.

« Bryn ? »

Et le cœur de la jeune femme s’arrête. Parce qu’elle connaît cette voix. Parce qu’il n’y a qu’une seule personne en Angleterre qui l’a un jour appelée ainsi. Mais cette personne est morte… Non, elle est présumée morte. Et puis ces canines saillantes. Ce n’est pas possible. Elle n’arrive pas à réaliser, d’autant plus que l’arrière de son crâne continue à la lancer. Oui, d’abord régler ce problème. Elle passe sa main derrière la tête, fronce les sourcils en sentant la bosse sous ses doigts. Mais le vrai but de son geste, c’est d’appliquer le dessin à l’intérieur de son poignet gauche à l’endroit de l’impact. Ce cercle de transmutation est le plus simple de tous. Il ne sert pas à créer quelque chose, mais simplement à séparer les éléments en présence. D’habitude, il permet à Brynhild d’étudier les forces en présence avant de se lancer dans quelque chose de plus compliqué. Mais là, elle s’en sert uniquement pour évacuer le sang accumulé dans la bosse et relâcher sa tension intracrânienne. Le fluide rouge s’échappe de la bosse et vient couler le long de son poignet. La vue du sang ne lui fait plus rien depuis longtemps, et elle a l’impression d’avoir l’esprit un peu plus clair.

Ses yeux se sont un peu habitués à l’obscurité. L’obscurité se contraste, et elle reconnaît le visage face à elle. « Sa… Saga ? C’est bien toi ? » La dernière fois qu’elle a entendu sa voix, sa bague n’était pas autour de son cou mais à son annulaire gauche. Ils tournoyaient dans le domaine familial. Ils étaient beaux, ils allaient se marier, ils étaient heureux. Et puis la vieille dame était arrivée. Et les derniers mots que la voix a prononcés ont été « Avant tout, c’est un mariage d’amour. » Et il y a eu le combat, et il y a eu l’attaque, et il y a eu la disparition.

Depuis ce jour, c’est comme s’il n’y avait jamais assez d’oxygène dans l’air pour que Brynhild puisse respirer correctement. Comme si les couleurs de la vie s’étaient éteintes, comme si plus rien ne valait la peine d’être vécu. Mais elle avait avancé. Elle l’avait cherché, elle lui avait écrit, elle avait espéré. Et puis Sophie avait enterré toute utopie. Il avait fallu des mois à la Norvégienne pour accepter cette idée. Pour qu’elle fasse le deuil de son fiancé, de leur vie heureuse. Il était mort, mais il serait avec elle, pour toujours. Au creux de la bague qu’il lui avait donnée en échange de son amour.

Et à cet instant, Brynhild a l’impression que cette bague la brûle. Comme pour la ramener à la réalité. Il est devant elle. Elle aimerait se dire que ce n’est qu’une blague, que quelqu’un joue avec elle. Mais personne dans ses connaissances n’a un genre de l’humour aussi déplorable. Mais peut-être que c’est un piège ? Elle ne voit pas bien qui pourrait lui en vouloir, mais rien que son sang-pur et ses idées pourraient faire d’elle une cible… Ce ne serait pas très glorieux de s’attaquer à elle, mais l’Ordre du Phénix a sûrement besoin de victoires, de montrer qu’ils ne sont pas que des incapables. Elle ne peut pas se faire avoir. C’est si grotesque. Faire de son fiancé mort un vampire. Ses deux plus grandes faiblesses réunies en une seule. Impossible. Mais sa meilleure chance, c’est de jouer la carte de la naïveté et de la jeune fille en détresse. Juste quelques instants, pour analyser la situation. « Saga... Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu m’as attaquée ? » Sa voix tremble, mais ce n’est pas vraiment un artifice. Parce qu’il y a une petite voix au fond d’elle qui murmure et si c’était vraiment lui ?
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