BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Sur un coup de tête, Seamus a quitté les Highlands. Evidemment, pas comme il y a un an de ça, pas avec un plan bien précis en tête pour carrément quitter le pays et la guerre, ses amis. Non, pour le coup il a quelque chose de plus vague, de plus stupide. Il est nostalgique, tout simplement, l'Irlande lui manque, sa famille lui manque, ça fait tellement d'années qu'il n'a pas de nouvelle d'eux qu'il ne sait même pas s'ils sont vivants ou morts. Encore maintenant, c'est un regret qui le prend plus qu'autre chose, encore plus que celui d'avoir quitté l'Ordre et son meilleur ami, celui de n'avoir rien fait pour ses parents à l'exception d'une petite mise en garde. Il avait espéré ses mots assez poignants pour que sa mère ne réfléchisse pas plus longtemps et quitte le pays, accompagnée de son mari. Alors c'est sûrement ce qu'il l'a conduit aujourd'hui, un coup de tête, la nostalgie, et le voilà qui se retrouve à fouler la forêt irlandaise, le coeur soudainement trop gros pour sa poitrine. Lentement, Seamus passe ses doigts dans ses cheveux et inspire en regardant autour de lui. De son autre main, il tient fermement sa baguette, et reste alerte à tout ce qui se passe autour de lui, sait-on jamais. Ce n'est pas la chose la plus prudente qu'il ait fait durant ces derniers mois, mais il le fait quand même, pour au moins être sûr qu'ils ne soient plus là.

Par précaution, il a transplanné à plusieurs reprises sur des distances éloignées entre elles, brouillant ainsi les pistes, au cas où, et c'est dans un énième 'pop' qu'il se retrouve dans la ruelle près de leur ancienne maison. Dans l'ombre, Seamus s'approche de la rue et tend l'oreille, c'est plutôt calme et il ne sait pas si c'est bon signe ou pas. Lorsqu'il émerge dans la rue, le Finnigan comprend rapidement pourquoi, et se mord la lèvre pour retenir un juron, son regard volant de maison en maison, mais plus aucune d'entre elles ne portent réellement encore ce nom. Elles devraient plutôt être appelées 'débris'. Sans savoir s'il s'agit d'un bon signe ou non, si ses parents ont réussi à passer la frontière grâce à son avertissement, ou s'il s'agit tout simplement du travail des mangemorts, Seamus observe en silence les maisons face à lui. Un frisson le prend alors qu'il sait pertinemment qu'il n'a plus rien à faire ici, qu'il ne trouvera rien, et l'idée de faire un tour dans les restes de son ancienne maison ne lui plaît pas non plus. Dans un énième bruit sonore, Seamus transplanne. Cette fois il arrive dans une forêt qu'il ne connaît que trop bien, celle où son père l'emmenait de temps à autre, notamment en automne pour y ramasser quelques châtaignes, ou en été pour de longues balades.

Le Gyffondor fait quelques pas dans la forêt, sa baguette toujours entre ses doigts, et commence à s'enfoncer parmi les arbres pendant un instant. Sans doute une mauvaise idée, avec la paranoïa qui le prend constamment, qui prend tout le monde, de nos jours. Au moindre bruit, c'est tout son corps qui se tend, et il se fige pour savoir d'où vient la source, priant toujours silencieusement pour qu'il s'agisse d'un animal. Et pourtant, au bout d'un moment, un bruit différent attire son attention et Seamus inspire lentement avant de relever sa baguette, concentré sur les bruits qu'il entend un peu plus loin derrière lui. "Confringo!" Le tronc de l'arbre qui dissimule la personne -chose?- explose violemment et laisse le temps à Seamus de se retourner, profitant de l'effet de surprise pour être prêt à se protéger si jamais, voir même à attaquer. Son regard reste accroché à l'arbre, maintenant que le tronc semble avoir été chargé par un centaure, et observe la silhouette derrière. Une silhouette qu'il connaît, autrefois alliée, et qui résonne étrangement en Seamus. Après tout, c'est leur terre à tous les deux.

"Boris ?" Le blond lâche rapidement, sous la surprise, il faut dire que ça fait maintenant quelques années que leurs chemins ne se sont plus croisé, depuis qu'il est parti et que la vérité a éclaté au grand jour. Rien d'autre qu'un traître. Un peu comme Seamus maintenant, non ? Sa mâchoire se serre à la pensée et il remonte son regard vers l'irlandais face à lui, ses doigts serrés davantage sur sa baguette. Même si l'Ordre est toujours dans le coeur de Seamus, il n'en fait plus parti, plus depuis qu'il leur a tourné le dos, et il ne sait pas comment réagir face à Boris, mise à part cette colère qui semble bouillir lentement en lui. Il se rappelle encore du temps où le Poufsouffle avait été son ami, ou quelque chose qui s'en rapproche du moins. "Qu'est-ce-que tu fais ici, tu cherches quelqu'un à trahir ?" Le Gryffondor demande, une fois la surprise passée, et l'amertume pour seule compagnie.


Dernière édition par Seamus Finnigan le Mer 3 Juil - 22:21, édité 1 fois
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Boris Bagshot
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Tu as pris des congés pour te retirer un peu de la ville. Tes premiers pas en tant que vampire et Hound de la VB t’ont donné pas mal de fil à retordre, si bien que tu étais retourné dans le vieux manoir familial. Il y a quelques mois, si on t’avait dit qu’un jour tu t’y replierais de ton propre chef, tu aurais ri à la face de l’importun. Tu n’aimais pas cet endroit comme on redoute le chef-lieu de bon nombre de tes cauchemars d’enfant. La bâtisse était vieille et délabrée, depuis que vous aviez perdu de votre noblesse et de votre pureté. On disait que l’Irlande était une terre tellement chargée en magie qu’il n’était pas rare qu’une maison soit hantée, voire vivante, pour les plus anciennes. Pour ta part, maintenant que tu avais grandi, tu croyais surtout qu’elle était tellement mal isolée que le vent s’engouffrait de toutes parts et faisait tout grincer.

Ceci dit, même si ton pragmatisme avait levé le voile sur les mystères entourant ton atroce demeure, tu ne l’appréciais pas plus pour autant. Elle n’avait rien de confortable, ni de chaleureuse. Certaines pièces, comme la chambre de ton aînée, ou la salle de bain du second étage, étaient barricadées pour d’obscures raisons -un autre type de fantôme. Et, maintenant que ta mère créchait avec toi à Londres, il n’y avait plus qu’une lointaine grand-tante et ton père qui erraient dans les couloirs. Même le petit trot des elfes de maison s’étaient raréfiés, depuis que ta mère te les avait donnés en pâture ; et le dernier engagé en date te regardait de travers, fuyant quand il entendait tes talons marteler le plancher.

Tout ça pour expliquer pourquoi tu gambadais dans les forêts alentours, à l’ombre des sapins, les lunettes fumées chaussées sur ton nez, la capeline dissimulant nonchalamment ton oeil gauche. Tu avais transplané dans le coin, car tu ne pouvais pas supporter trop longtemps ton ancienne chambre, et que tes parents ne cessaient de t’assurer, maladroitement, que l’air frais te ferait le plus grand bien… à ceci près que tu ne pouvais plus t’exposer à la lumière du soleil trop longtemps…

Tu étais donc décidé à finalement rentrer, une fois que tu te serais abandonné à quelques besoins primaires contre un tronc d’arbre. Alors que tu défaisais ta ceinture, tu perçois à peine le sifflement qui jaillit dans ta direction et fait exploser le bois. Tu fais un bond en arrière, te rattrapes en battant l’air de tes membres interminables, un cri de fillette sifflant entre tes dents longues. Tes réflexes n’auront pas eu raison des quelques échardes qui se sont plantées dans tes paumes, et le cuir de ta ceinture sent un peu le roussi.
Affolé, la baguette entre les dents, tu essaies de reboucler ta ceinture dans la panique, viscéralement opposé à l’idée de te lancer dans un duel de magie avec le pantalon au milieu des cuisses.

« Boris ? » Tu lèves le nez, récupères ta baguette. Tes yeux se plissent, peinant à remettre un nom sur l’énergumène qui t’avait reconnu. T’as pas pu pisser comme il se doit, alors c’est dur de se concentrer. Il a ton âge, donc ça doit dater de Poudlard… et il a aussi ton accent… « Par Merlin, c’est pas Dean, c’est l’autre… » que tu marmonnes pour toi-même. « Finnigan ? » Oui, c’est bien le regard fauve de Seamus. Et puis, un sort pareil, il n’y en avait qu’un pour l’utiliser comme rappel à l’ordre.
Tu avances prudemment, te recomposant peu à peu derrière ton dédain naturel. C’est que tu en avais besoin, sachant que le bougre avait failli te surprendre en train d’uriner ; quelle honte. « J’ai fait mon temps, Finnigan, il faut te mettre à la page. » Tu époussettes ta cape, t’approches encore un peu. Mince, il a bien vieilli, le gueux ; pas comme toi. Si, à une époque, tu aurais fait la petite amie parfaite, tu relevais désormais plus de la méchante belle-mère. Tu te recoiffes, ne perdant pas de ta superbe, malgré la grignotante jalousie. « Et, si je ne m’abuse, à voir comme tu es seul, tapi dans la forêt à tirer sur tout ce qui bouge… je dois en déduire que c’est peut-être plutôt toi qui as trahi quelqu’un… » Tu appuies ton accusation d’un sourcil haussé, le torse bombé.


Dernière édition par Boris Bagshot le Ven 21 Juin - 21:46, édité 1 fois
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Le regard de l'irlandais se pose sur la silhouette qui réveille doucement des souvenirs, quelque chose dans les traits du visage, et rapidement il fait le rapprochement. Boris. Si l'étincelle ne semble pas jaillir sur le visage de son ancien camarade, Seamus ne s'en formalise pas plus que ça, ses doigts resserrés autour de sa baguette, il ne pense qu'à la trahison qu'a essuyé l'Ordre face à lui. Peut-être qu'il aurait dû s'en douter, quelque part, Boris n'a jamais été comme le reste du monde, c'est sans doute ça que Seamus aimait bien chez lui, qui lui donnait envie de passer ses journées avec lui plutôt qu'à se morfondre dans un coin. Et, malgré le sort jeté il y a quelques secondes, il ne bouge pas, comme tenu par les souvenirs, son regard naviguant simplement de l'arbre à Boris et des gestes qu'il fait, de son visage qui passe de surprise à quelque chose d'autre. Comme celui de Seamus, qui a préféré échangé la surprise contre une colère sourde, contre Boris, contre lui-même, c'est comme s'il n'avait pas le droit de ressentir cette haine pour la trahison du Poufsouffle, plus maintenant qu'il avait lui-même quitté l'Ordre il y a un an de ça.

Alors que Seamus se torture face à lui, il ne peut s'empêcher de piquer quand même Boris, de lui faire comprendre que, peu importe leur ancienne relation, tout avait été chamboulé par cette histoire. "J’ai fait mon temps, Finnigan, il faut te mettre à la page." Et pourtant, le lion reste sur ses gardes, ses poings toujours serrés et sa baguette prête à être utilisé à n'importe quel moment. Son regard remonte sur le visage de Boris, l'étudie silencieusement, avant de se rendre compte que le temps n'a pas vraiment marqué ses traits, il n'a pas l'air aussi changé que dans ses souvenirs. Mise à part sa taille, comme si son but avait été de concurrencer un troll. Charmant. "Tu n'as pas fais ton temps pour l'Ordre, tu es et resteras un traître." Le blond siffle dans la direction du Poufsouffle, il l'observe s'approcher en se redressant, sa baguette toujours entre ses doigts et, si son autre main se détend, elle, reste bien serrée autour du bois. Une petite voix ne peut s'empêcher de murmurer au fond de lui qu'il n'est pas le mieux placé pour discuter de ce sujet, que lui aussi, c'est un traître après tout. Mais c'est une information que Boris ne possède pas.

Et pourtant.

"Et, si je ne m’abuse, à voir comme tu es seul, tapi dans la forêt à tirer sur tout ce qui bouge… je dois en déduire que c’est peut-être plutôt toi qui as trahi quelqu’un…" Le sang du blond ne fait qu'un tour et il doit se faire violence pour ne pas afficher sa surprise. Un sourcil arqué dans la direction de l'irlandais, il finit par secouer un peu la tête. "Je crois que tu as oublié les temps qui courent et à quel point faire parti de l'Ordre est dangereux. J'essaye de ne pas mourir, voilà tout." Seamus fini par souffler en resserrant très légèrement sa mâchoire. La voix se fait plus pressante en lui, soulignant que c'était plus qu'évident qu'il était un traître lui aussi, et il a l'impression que tout son corps est subitement en feu. La honte s'installe en lui, sournoisement, et Seamus essaye de la faire taire en se concentrant sur autre chose. Sur Boris, c'est une bonne idée. Même si la seconde d'après il réalise rapidement que non, ça n'en est pas une. "Mais je vois que tu ne regrettes en rien tes actions, je me demande bien ce que t'y as gagné. T'es juste un putain d'opportuniste en vrai, t'as jamais été fichu de sortir de ton trou à rats." Le Gryffondor secoue légèrement sa tête en sentant une seule et unique envie le prendre soudainement: celle de mettre son poing dans la figure du Bagshot. Et pourtant il n'en fait rien, la raison reprend le dessus, ranger sa baguette n'est sans doute pas la meilleure des solutions à ce stade.
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Boris Bagshot
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En vérité, tu pensais pas viser juste, à l’accuser de traîtrise. Tu étais même prêt à ce qu’il rebondisse sur ta remarque pour signaler qu’en vérité, il n’était pas tout seul et s’en serait suivi le débarquement de deux ou trois autres résistants qui t’auraient fait la misère. Tu n’avais pas trop eu l’occasion de souffrir des conséquences de ta trahison pour l’instant, mais ça ne saurait tarder. Ceci dit, pour le moment, à part une nervosité grandissante, Seamus ne laissait poindre aucun autre indice. Il est vrai qu’il n’était pas rare d’arrêter un résistant isolé (la tentation était alors grande pour le Hound en présence, loup comme vampire, de le réduire en charpies avant qu’il ne voit les bureaux du Ministère). D’ailleurs, il n’avait pas l’air plus paniqué que ça, à l’idée d’être tombé sur un membre de la VB ; heureusement pour lui que tu étais en congé, et que tu n’avais définitivement pas la tête de l’emploi.

Tu retires tes lunettes à verres fumées. « Ce que j’y ai gagné ? » tes lèvres épaisses sourient, mais tes yeux sont grand ouverts, sidérés. « Disons que… j’essaye de ne pas mourir, voilà tout. » que tu répètes, sur un ton identique au sien, haussant les épaules comme si c’était une évidence. « Nous avons juste des manières différentes de survivre. Tu devrais peut-être songer à revoir ton parchemin ; au cas où tu ne recevrais pas la Gazette dans ta forêt, Potter a opté pour la même technique de survie que moi ~ » que tu répliques, faussement badin.

A force de grignoter la distance entre vous, à grands pas crissant dans les feuilles mortes et les aiguilles de pins, tu es à présent juste en face de lui, et la différence de taille est risible. Tu le lui fais bien comprendre, d’ailleurs ; tu te tiens beaucoup trop droit, et ton sourire est beaucoup trop rouge (tu souris bouche fermée, désormais, histoire de ne pas exhiber tes longues canines).
« Tu devrais peut-être songer à une reconversion, toi aussi ; après tout, tu faisais partie de la petite bande de suiveurs de l’Elu… si c’est pas de l’opportunisme, ça... » Oui, tu es une peau de vache, et oui, tu as conscience qu’il risque de te péter le nez. A marcher et cracher sur cette époque, si douce, où vous aviez pu vous acoquiner. Oh, tu étais trop fier et trop peureux pour te pencher sur le cas Potter, à Poudlard, mais ça n’était pas pour autant que tu n’avais pas côtoyé les gens de sa cour, toute la clique des lions.

Dans le cas de Seamus, il était venu à toi dans un élan de faiblesse. Quand on avait envie de cracher sur le monde, à l’époque, on savait à quel dortoir frapper. Tu avais l’avantage de ne pas t’attacher, à les laisser aller et venir, attisant leur rancoeur et leurs petits problèmes d’ados. Tu te croyais presque au-dessus d’eux, à les écouter la bouche en coeur, et t’offrir quelques services en échange. En même temps, à l’époque, t’avais vraiment de jolis yeux.
Peut-être que le destin fait pas trop mal les choses, et que Seamus croise justement ton chemin parce qu’il est dans une mauvaise passe. Peut-être qu’il a juste besoin de se défouler, et que tu lui en offres dès lors l’occasion à grands coups de remarques blessantes ; grand prince.
« Alors ? Pas tenté de tous nous rejoindre dans notre trou à rats ? Sait-on jamais, qu’on devienne les gentils, à un moment, dans cette histoire ? » Tu bats des cils. C’est qu’il a une jolie gueule, de plus près encore, quel gâchis. Il ne t’avait pas rebuté, non plus, à l’époque. Dommage que tout ce foutoir ne soit plus autorisé.
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Peut-être que Seamus est devenu un brin suicidaire depuis qu'il a foulé le sol français, déjà juste l'idée de revenir ici relevait du suicide, mais ne pas réfléchir au point de ne pas attaquer Boris, c'est encore plus stupide que tout ce qui s'est passé avant. Après tout, il était un traître, et si ça se trouve, d'autres partisans étaient avec lui. Ca ne lui a même pas effleuré l'esprit, encore un peu trop surpris de le retrouver ici, bercé par l'illusion réconfortante de leur pays natal, malgré la vision des maisons dévastées plutôt. La stupidité. Un trait digne des Gryffondors qui ne savent pas quand s'arrêter et pousser le vice, comme Seamus dans l'instant, alors qu'il demande à Boris ce qu'il a bien pu gagner avec sa trahison. Une question que Boris répète et pendant une seconde Seamus se demande s'il ne le prend pas pour un idiot, comme si la réponse était évidente. "Disons que… j’essaye de ne pas mourir, voilà tout." Les mots font échos aux siens, comme si Boris relançait une balle dans un match bien trop serré, et le lion ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. "Vas te faire foutre." Les mots s'échappent dans un souffle avec la nette impression qu'il se fait prendre pour un crétin fini. Une sensation plus que désagréable et Seamus doit réellement faire un effort pour ne pas avoir un geste trop impulsif.

Boris en rajoute une couche, alors qu'il tue la distance entre eux. "Nous avons juste des manières différentes de survivre. Tu devrais peut-être songer à revoir ton parchemin ; au cas où tu ne recevrais pas la Gazette dans ta forêt, Potter a opté pour la même technique de survie que moi ~" Cette fois, le blond ne peut s'empêcher de laisser un rire moqueur s'échapper de ses lèvres, rejetant un peu sa tête en arrière pour regarder le ciel. Il a eu un an pour se pencher sur le sujet Potter, y réfléchir plus précisément que lorsqu'il était encore au coeur de l'action, et il en est venu à une conclusion évidente. C'est le pire de tous. Mais c'est quelque chose qu'il garde pour lui, de toute manière il n'avait personne avec qui le partager en France, mais même maintenant, c'est une opinion qu'il garde. Pourquoi ? Tout simplement parce que tout le reste de la résistance semble se conforter dans l'idée évidente que Harry est sous l'emprise d'un sortilège, torturé, qu'il n'est pas lui-même, qu'il reviendra à la raison. Pour Seamus il y a bien plus. Et c'est cette pensée qui l'a poussé à revenir aussi. Ils ont peut-être eu Harry mais eux devaient continuer à se battre, lui le premier, il devait rentrer.

Finalement il laisse retomber sa tête, doucement, dardant son regard sur Boris et se parant d'un sourire. "La technique des lâches, bravo." Le lion souffle doucement et passe sa langue sur ses lèvres pour les humidifier légèrement avant de secouer légèrement sa tête. Une technique qu'il ne compte pas appliquer, malgré apparemment l'envie subite de Boris de l’amener à se liguer avec lui. "Tu devrais peut-être songer à une reconversion, toi aussi ; après tout, tu faisais partie de la petite bande de suiveurs de l’Elu… si c’est pas de l’opportunisme, ça..." Le regard du blond remonte entre eux, pour noter la différence de taille plus qu'évidente maintenant que Boris n'est plus qu'à quelques centimètres de lui, et il arque un sourcil finalement. "Tu devrais peut-être songer à prendre une potion de Ratatinage parce que la prochaine fois je me gênerais pas pour te faire exploser la tronche, on aurait cru une girafe derrière son arbre en train de brouter des feuilles." Seamus souffle finalement, un sourire effronté aux lèvres, alors que la pointe de sa baguette remonte inconsciemment entre eux. "Et arrête de jouer à l'hypocrite, tu te pavanais parmi nous comme si tu étais l'un des nôtres, mais visiblement t'étais rien qu'un gosse en manque d'attention." Il mord le bout de sa langue, doucement, pour retenir sans doute d'autres mots, des mots qui n'ont rien à faire là même s'ils le brûlent légèrement.

Peut-être que cette rencontre n'illustre que la pensée qui l'accompagne depuis ce matin, celle que tout ça, ce petit voyage en Irlande, c'est bien stupide. Boris, qu'il n'a pas croisé durant des années, sans lequel il se débrouillait parfaitement bien, fait son retour. Et tout a changé. Seamus a encore à l'esprit le jour où il a appris la mort de Lavender, le trou béant en lui et l'espèce de réconfort silencieux qu'il a trouvé auprès de l'irlandais. A présent, il se déteste tout simplement de lui avoir montré autant de faiblesse. "Alors ? Pas tenté de tous nous rejoindre dans notre trou à rats ? Sait-on jamais, qu’on devienne les gentils, à un moment, dans cette histoire ?" Il pousse, visiblement fier de lui, et Seamus secoue légèrement de la tête en se rapprochant davantage de Boris, écrasant le reste de centimètres pour qu'il puisse souffler, sans se départir de son sourire. "Je préférerais encore me faire torturer jusqu'à péter les plombs que de vous rejoindre." Un silence de quelques secondes s'installe, le regard de Seamus parcourt le visage qu'il ne connaît que trop bien. Il n'a pas réellement changé en six ans. "Vos noms ont juste la place à côté du mot pourriture, tu peux te mettre le gentil dans l'oeil, Bagshot." Un souffle et le lion secoue légèrement de la tête, comme s'il pouvait s'attendre à mieux.
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Boris Bagshot
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Tu lèves les yeux au ciel lorsqu’il tourne votre différence de taille à son avantage. Il n’est pas le premier à rire de ta soudaine poussée de croissance (qui avait été, soyons honnête, un calvaire à supporter), si bien que ça ne t’atteint plus vraiment. Depuis la puberté, tu ne comptais plus énormément sur ton allure de Détraqueur, te contentant de t’habiller comme si tu étais le seigneur des ténèbres. Tu avais beau être encore au goût de certains, tu n’osais plus te regarder dans un miroir, si ce n’était pour te tartiner d’onguents, supposés te protéger un tant soit peu de la lumière du jour. Le vampirisme ne t’allait pas au teint.
Déjà à l’époque de l’Ordre du Phénix, et encore aujourd’hui, à la brigade, on te rappelait régulièrement que tu dépassais tout le monde de bon gros centimètres. Des fois même, tu tendais le bâton pour te faire battre, à te surélever encore un peu à renfort de talons. A croire que l’air était plus respirable, là-haut.

C’est limite si tu te cures pas les ongles, lorsque tu rétorques. « C’est vrai que tu préférais sans doute quand j’étais plus petit que toi, comme ça, tu pouvais me confondre avec ta petite amie... »
Cependant, aussitôt dit, ton sourire narquois se casse la figure, lorsque cette fois-ci, Seamus te traite de gamin en manque d’attention. Tu t’immobilises, comme changé en pierre. C’est que tu n’avais toi-même pas conscience que c’était effectivement ce que tu étais. Aussi, on a l’impression qu’il vient d’insulter ta mère et ta famille sur trois générations. A viser trop juste, tu te braques, et te refroidis, quand tu voulais faire le malin avec lui. Un pas en arrière, avant de frapper de nouveau, encore plus là où ça fait mal.

Tu louches sur la baguette (enfin, un oeil plus qu’un autre), les mains derrière le dos, s’agrippant à la tienne. C’est qu’à présent, il parle de torture. Tu te réarmes d’un rictus. « Ça, ça peut s’arranger. Comme on est les méchants, on en connait un rayon ; les Impardonnables, tout ça. » Bon, tu te vanterais un peu moins s’il apprenait que t’en avais jamais encore fait l’usage d’un, malgré ce que tu sous-entendais. Dans le genre, t’étais une mauviette, incapable d’embrasser la totale cruauté à laquelle on vous assimilait. Tu faisais bien sur la une des journaux, tu avais la gueule de l’employé du mois, mais en vérité, tu n’en menais pas large.

Jusque là, tu regardais un peu au-dessus de lui, comme s’il n’était pas digne. Seulement, cette fois-ci, insulte ultime, tu te penches vers lui, exagérément, pour être à sa hauteur, soufflant dans son oreille. « Mais tu sais, si tu finis par péter les plombs, rien ne nous empêchera de te rallier à notre cause. » Vos yeux se rencontrent de nouveau, les tiens, lessivés. « Les lavages de cerveau, tout ça, on aime bien par ici. » Tu te tapotes la tempe du bout de l’index. Bon là, c’est plus une offense que tu te fais à toi-même, parce que tu en as subis, des reboots, à cause de ta mère, qui avait un peu trop la mainmise sur ta mémoire. Elle aurait eu mille occasions d’effacer ton insolence, qu’elle serait quand même revenue au galop ; c’était trop tentant.

Tu n’avais rien à prouver à Finnigan. Il ne faisait que te renvoyer à un temps et un âge, où tu avais moins de choses à te reprocher. Seamus, c’était Poudlard, c’était quand t’étais joli, c’était quand toute l’école était dans le même camp et que le plus méchant, c’était genre, Malfoy.
Seamus, c’était aussi un bout de résistance, quand on te croyait encore chez les gentils, quand on te faisait encore un peu confiance, quand t’étais un allié pour certains. C’était le début des mensonges, mais aussi l’incapacité à réfléchir aux conséquences de tes actes manipulés par ta mère.

Tu n’avais rien à prouver à Finnigan, mais sa présence ne faisait que te prouver que tu avais bafoué tout ça.
C’est pour ça que te trouver en face de lui t’insupporte, plus encore que ton retour dans la baraque familiale, plus encore que les canines qui piquent ta langue quand tu gardes la bouche fermée. Ta baraque était pleine de fantômes, mais ta tête aussi, ta mémoire trouée et hantée. Et Seamus, de tous, lui qui n’avait jamais occupé une place particulière, mais en avait quand même occupé une, venait réveiller les spectres dans ta caboche.
« Donc à ta place, je tâcherai de signer tant que t’es encore potable. »
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La remarque concernant la taille de Boris semble rebondir contre un miroir, certainement habitué à les recevoir, tout comme habitué à les renvoyer, ce qui tire Seamus pendant une seconde de sa bulle de colère. La remarque laisse un goût acerbe dans la bouche du lion alors qu'il remonte son regard vers l'irlandais, les années au château sont loin derrière eux et pourtant, Seamus peut les sentir à nouveau, presque aussi vivaces. Il secoue la tête, lentement, pour chasser les souvenirs et l'idée, pour tout dire, il ne préfère rien. "Je crois que ça c'était ton plaisir, pas le mien." Il souffle, finalement, si Boris tente autant à le piquer sur leurs années à Poudlard, Seamus aussi possède quelques cartes, des cartes qui sont à présent incorrectes, teintées d'amertume. Peut-être que le plaisir a été partagé pendant ces quelques secondes, mais ça a toujours été un énorme 'peut-être' pour Seamus, toujours des questions auxquelles il préférait ne fournir aucune réponse. Et le Gryffondor cherche à appuyer là où ça fait mal, par simple revanche sans doute, ne lui pardonnant en aucun cas sa trahison. C'est comme si le Bagshot avait monté ça depuis ses tendres années, comme si tout ça, justement, n'avait été qu'un mensonge finalement.

Seamus note le subtil changement dans l'expression de Boris et il savoure la pointe de satisfaction qu'il ressent, il a réussi à le blesser aussi quelque part, à le déstabiliser. Il recule. Le regard du Gryffondor glisse sur le pas pris en arrière et remonte rapidement son regard vers le sien, un sourcil arqué, presque déçu de le voir déjà reculer. Sa baguette légèrement relevée entre eux, plus par un réflexe que par réelle conscience, il se laisse aller dans un geste héroïque, à dire qu'il préférerait être torturé plutôt que de les rejoindre. Apparemment Boris a son propre mot à dire sur le sujet et Seamus ne peut s'empêcher de sourire à ses mots. Donc, c'est là qu'ils en sont. "Toi ? Laisse-moi rire, c'est un impero que je demande, pas un rictusempra." Ce ne sont que suppositions, peut-être que Boris a réellement changé depuis le moment où il a quitté l'Ordre, peut-être qu'il a réellement appris à jeter ces sortilèges, qu'il a appris à le vouloir. Et si ce n'est pas le cas, il y a tout à parier qu'en voyant la tête de Seamus, Boris se trouve soudainement l'envie de le voir souffrir. Ca ne serait pas étonnant.

Lorsque le sorcier face à lui se penche dans sa direction, Seamus sent sa mâchoire se resserrer violemment, luttant contre l'envie de vraiment le frapper. Boris reste sur son idée de le rallier à leur cause et Seamus suit du regard le mouvement de son index, près de sa tempe, alors qu'il inspire légèrement et remonte finalement sur ses yeux. "C'est une menace?" Il demande, dans un murmure, les dents toujours serrées, et la haine accumulée au fil des ans pour l'irlandais semble se répandre dans tout son corps, s'arrêtant de ronger simplement son coeur pour voir plus grand. "J'ai plus rien à perdre, Bagshot, alors tu te doutes bien que j'en ai rien à foutre de ce que tu me racontes là." Qu'il est prêt à tout. Un haussement d'épaules accompagne ses paroles alors que son regard analyse la situation, qu'il analyse l'air suffisant qu'affiche Boris, un air qu'il a presque toujours eu mais auquel Seamus prêtait un son différent. A présent, il comprend mieux.

Tu t'es bien foutu de ma gueule, connard.

Et c'est lorsque Boris insinue qu'il peut le mettre en pièces, qu'il peut personnellement imploser son esprit, que Seamus sent sa colère ne faire qu'un tour et atteindre ce point de non-retour. C'est tout ce qu'il retenait qui finit par exploser, à commencer par son poing, qui vient violemment embrasser la mâchoire du sorcier, suivi de son autre main qui tient toujours fermement sa baguette et qui frappe son torse pour le faire reculer, et finalement, sa baguette, pointée sur lui. "Fais attention à ce que ce ne soit pas toi qui finisse dans un sale état, ça me ferait plaisir de te faire ravaler ton sourire d'imbécile." Et comme pour souligner ses paroles, la baguette de Seamus lance quelques étincelles, sensible à l'humeur de son maître. Une vraie bombe à retardement, comme lui.
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Boris Bagshot
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Un rire faux, les yeux grand ouverts, la gorge claire, t'échappe. « Oh non, c’est pas une menace ; plutôt une certitude, dans un avenir proche… Parce que tu vois, j-... » Seamus ne te laisse malheureusement pas terminer cette tirade. Tu te serais attendu au classique expelliarmus qu’ils avaient tous tendance à user à profusion. Sauf que cette fois-ci, le sortilège de Seamus, il le sort de son poing, à l’ancienne, à la moldue (en même temps, il l’était de moitié).
Ton visage bafouée vole sur le côté, tu exécutes des pas précipités vers l’arrière, tes bras moulinant l’air, révélant ta baguette, alors que tu cherches tant bien que mal à conserver ton équilibre. Tu patauges dans la gadoue et manques une fois de plus de te flanquer par terre.

Tu es abasourdi. Ta joue te brûle, un peu de sang coule de ton nez et de ta lèvre ouverte à cause de l’une de tes canines. Tu restes interdit, choqué, les yeux dans le vide, à masser ton visage endolori. Tu t’essuies fébrilement, enfournes frénétiquement les doigts maculés de sang dans ta bouche. C’est le tien, il ne t’apporte rien en terme nutritionnel, mais c’est une déformation professionnelle, tu peux pas t’en empêcher. T’en perds pas une miette, ça fait un peu de peine à voir, c’est même un peu déroutant, quand on sait pas que tu es un vampire.

Quand tu reprends un peu tes esprits, tu dévisages de nouveau Seamus, toujours sidéré. « Tu m’as frappé » constates-tu, dépité par l’évidence de cette remarque. Tu es grandement tenté de dégainer ta flasque de sang, histoire d’être au mieux de ta forme, si jamais tu devais en découdre avec lui, mais ça risque de l’alerter ou, au mieux, de te faire passer pour un pochtron. Par frustration, tu lisses les plis de ta cape et de ton manteau, la baguette entre deux doigts avec force manière.
Le duel n’était même pas une bonne idée. « Tu crois vraiment que me supprimer sur ces terres serait une bonne idée ? » Ta baguette est bridée, car les Hounds ne sont pas censés user de magie offensive, en dehors des heures de travail. Tu ne pourrais guère lui asséner plus qu’un Flipendo. Mais ça, il ne le savait pas, sauf s’il était au fait des petits conflits de pouvoir au sein de la VB, ce dont tu doutais. Tu décides donc de bluffer à ce propos.

Tu t’approches de lui, dénouant ton foulard. « Tu sais ce que c’est, ça ? » que tu demandes, agressif, exhibant l’affreuse glyphe qu’on a tatoué sur ta nuque laiteuse. Elle se distingue mal des veines bleues. « Ça, c’est une invention du système en place. Pour ne pas perdre la trace des agents du gouvernement. » Oui, bon, en vérité, il n’y avait que les Hounds qui en possédaient une. « Si jamais il m’arrive un truc, tu peux être certain qu’ils le sauront... » Heureusement pour toi, et le suspens de rigueur, la marque est tatouée de l’autre côté de ta cicatrice de morsure. « ...et qu’ils débarqueront avant même que tu aies eu le temps de faire péter quoi que ce soit. » que tu siffles, perfide. Tu es de nouveau sous son nez -enfin, plutôt au-dessus, tendant un index accusateur vers son visage impassible.

Tu as la mèche qui barre ton front, c’est jamais bon signe, quand tu es décoiffé. « Diabolise-moi si ça te chante ; mais sache que j’ai pas tant changé du garçon avec qui t’as sifflé des Bièraubeurres au fond des Trois Balais. » Puisque tu es certain qu’il partageait ses souvenirs, tu le sais. Tu voudrais en être certain parce que tu t’y accroches, à cette époque, où tu étais joli, et surtout, surtout, encore sorcier à part entière, prétendant sang-pur, qui plus est. A l’époque, t’avais rien à faire, tout était écrit pour toi. Et puis il y avait eu cette morsure, qui avait tout défiguré, qui avait tout gâché. « C’est pas si facile que ça, tu sais, Finnigan. Y’a toujours quelque chose à perdre. Même un petit rien ; un souvenir. » Tu agrippes le col de sa veste, tu t’en rends même pas compte. « Il faut pas oublier tout ça, Finnigan ; c’est un coup à devenir fou. » Et ce qui est fou, à ce moment-là, c’est ton regard, trop bleu, trop rouge, qui s’enfonce dans le sien, malgré sa baguette armée, comme un coup de poing.
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Seamus ne lui laisse pas le temps de continuer, il ne veut pas d'explications supplémentaires, il ne veut pas savoir ce que le sorcier a en tête. Son poing s'écrase contre son visage et ça a le don d'être une surprise totale, Boris recule, en même temps il ne lui laisse pas réellement le choix et, à peine repoussé, la baguette de Seamus se lève, prête. Son regard remonte lentement sur le visage du sorcier, observant le sang couler alors que sa propre main tremble, tentée de recommencer. Mais il bouge et le lion observe silencieusement lorsque Bagshot essuie le sang sur son visage pour le glisser entre ses lèvres, ses sourcils se fronçant sous l'incompréhension, et un léger frisson le prend. "Qu'est-ce-que tu fais ?" Il ne peut s'empêcher de demander malgré la boule dans sa gorge et son corps transporté par la rage qu'il peut ressentir dans l'instant. Pourtant, l'attention que Boris avait détournée semble revenir sur lui, il réalise qu'il l'a frappé et le ton employé juste après glisse une pointe de remords dans le subconscient de Seamus. Il y repensera certainement plus tard.

Lorsque Boris se relève en arrangeant sa cape, les doigts du blond se resserrent automatiquement sur la baguette, la gardant toujours ente eux, bien décidé à s'en servir maintenant que l'envie de lui mettre son poing dans la figure a été assouvie. Lorsqu'il mentionne les terres et le fait de le supprimer, un léger rictus étire les lèvres de Seamus, un sourire qu'on pourrait qualifier de sourire de petit con, effronté à souhait. Pourtant, l'irlandais face à lui s'approche, malgré la baguette, et défait son foulard pour dévoiler une marque sur laquelle Boris donne quelques informations. Un doute s'installe pendant un moment dans l'esprit du Finnigan, est-ce-que le camps adverse s'amuserait à donner aussi facilement des informations sur un sujet aussi important ? Il en doute. Mais il écoute quand même, attentivement, ses yeux fixés sur la marque pendant un moment avant de remonter sur le regard du Poufsouffle. Il agite à présent son doigt face à lui, donnant l'impression à Seamus de voir une mère gronder son enfant, et il secoue très légèrement la tête en retour. "Ne t'en fais pas, tu ne vaux pas les efforts d'une suppression, et si c'est ce que je dois subir pour me faire plaisir et te refaire le portrait, je veux bien prendre le risque."

Sa baguette vient s'enfoncer contre les vêtements de Boris, appuyant contre ses côtés, montrant ainsi la distance quasi inexistante entre eux à nouveau. Le regard clair de Seamus remonte rapidement dans celui du sorcier alors que les souvenirs reviennent brutalement dans sa tête, à la simple mention, et il serre sa mâchoire. "J'en doute pas, c'est juste que tu prenais la peine de cacher les choses avant, maintenant tu te montres sous ton vrai jour, voilà tout. Opportuniste, qui traine où il peut pour gratter un minimum d'affection. J'étais peut-être trop jeune pour m'en rendre compte à cette époque, ou tu m'as juste bien pris pour un con." Pendant un instant, les souvenirs de cette époque se font plus insistants, peut-être pour blesser Seamus davantage, pour le torturer rien qu'un peu. L'odeur de la bièraubeurre, les sourires sur les visages, la chaleur réconfortante des Trois Balais, la légère pression de ses lèvres contre les siennes, mêlant le goût du caramel à la curiosité. Des souvenirs que Boris s'amuse plus à remuer qu'autre chose, et dans quel but ?

"Y a certains souvenirs dont je me passerais bien." Seamus répond finalement en remontant son regard dans celui du Bagshot, sa mâchoire se serrant une nouvelle fois lorsque les doigts s'enroulent autour de sa veste, son poing prêt à frapper une nouvelle fois. Pourtant, il sent sa curiosité piquée en entendant le reste, ses sourcils légèrement froncés. "C'est pour ça que t'as pété un plomb, Bagshot?" Il siffle, reprenant son sourire d'enfoiré, malgré tout curieux, peut-être un peu inquiet. Mais il s'agit du camps adverse et la seconde d'après, la baguette de Seamus laissé échapper quelques étincelles à nouveau, brûlantes assez pour faire guise de diversion alors que son bras vient violemment dégager la main de Boris sur sa veste. Peut-être un peu trop, il peut sentir son pied glisser sur le sol boueux et son corps perdre l'équilibre. Son seul réflexe est de s'agripper au manteau de Boris, l’entraînant dans sa chute mais lui faisant aussi perdre son avantage lorsque le corps du sorcier se retrouve au-dessus du sien. "Putain de m-" Il grogne, entre ses lèvres, au moins sa baguette, elle, revient se coller contre les côtes du Bagshot. "Je ne ferais rien d'extrêmement con à ta place." Il prévient, même si ça doit en rameuter 15 comme lui, Seamus ne se laissera pas faire.
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Boris Bagshot
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Le coup de la marque alertant le reste de la meute n'a pas l'air de refroidir Seamus. D'un autre côté, ce genre de révélation à la deus ex machina était un peu tirée par les cheveux, dans ce genre de situation. Il n'était pas nouveau que tu aimes baratiner, ainsi, tes menaces pesaient tout de suite moins lourd.
Ceci dit, il a l’air d’être plus réceptif au possible délabrement de ton état mental. Et puis quoi encore. « Ça, ça te regarde pas. » que tu rétorques, sifflant comme un serpent à sonnette. Un classique Bagshot que de teaser un truc pour te refermer aussitôt comme une huître dès qu’on t'en demandait un peu plus. Tu préférais ménager toi-même le suspens de tes petites révélations dramatiques.

La suite t'échappe. Littéralement. Seamus se dérobe sous ses pieds et, alors qu'il venait de t'envoyer bouler une seconde fois, il a encore ce réflexe absurde de s’agripper à ton vêtement d’élégante facture et de t'entrainer dans sa chute. Tes genoux atterrissent dans la boue froide, t'arrachant un gémissement suraigu, à l'idée du prix que ce vêtement t'avait coûté. Tu te réceptionnes tant bien que mal, les mains enfoncées jusqu'aux poignets dans la gadoue, si bien que tu crains quelques secondes d'avoir égaré ta baguette. Heureusement, tu la sens encore entre tes doigts.

Il y a désormais deux choses qu'il ne faut jamais montrer à Boris Bagshot : ses regrets et sa carotide. Ainsi, ce que tu sens aussi, à présent, un peu trop distinctement, plus entêtant encore que la baguette de Seamus piquant dans ton ventre dès que tu respires, c'est le sang qui palpite sous sa peau à lui. Maintenant que vous êtes tous les deux par terre, la différence de taille ne se ressent plus. Vos visages se font face, et t'as même plus à trop baisser le nez pour renifler les veines gonflées dans son cou. Tu les sens palpiter jusque sur sa tempe. C'est infernal ; ça fait un vacarme insoutenable, comme un torrent à flanc de montagne. Sa baguette ne te crèverait même pas l'estomac que tu pourrais crever sa gorge, d'un coup de crocs bien placé. Il ne réalise pas, Seamus, la mauvaise passe dans laquelle il se trouve. Tout le Londres sorcier aurait donné cher pour ne pas se retrouver dans pareille position.

Inconsciemment, t'as même ouvert la goule, baillant aux corneilles, louchant sur sa pomme d'Adam qui bondit sous cette couche de peau si mince. « Me prends pas à la légère, Finnigan ; tu n’imagines même pas ce que je serai capable de faire, là, tout de suite. » Tes dents claquent, mais tes yeux n’ont pas l’air si sûrs d’eux. Tu fais le mesquin, mais en réalité, il t’est très difficile de résister à la tentation. Parce qu’il était hors de question que tu te laisses aller à bouffer du Seamus. Tu n’étais pas un monstre, contrairement à ce que tout le monde te répétait.
« Tu sais, la marque que je viens de te montrer, là ? » c’est vraiment pas le moment de faire ton petit cinéma, mais tu n’y peux rien, c’est ton seul moyen de ne pas avoir l’impression de perdre la face, alors que tu es livide, les yeux louchant partout sur les veines un peu trop apparentes. « Tu sais à qui on l’a fait, généralement, cette marque ?? » que tu continues de demander, sans vraiment attendre de réponse.

Tu allais lui révéler l'information en grande pompe, comme tu avais désormais pris l'habitude de t'annoncer en tant que vampire. Mais soudain, un soubresaut, comme quand on a envie de vomir, mais à l’inverse ; au lieu que ce soit un besoin viscéral de recracher quelque chose, c’est l’inclination, maladive, maudite, d’ingurgiter quelque chose. Si bien que, dans un élan éperdu, ta main vient se ficher autour de la gorge de Seamus, comme si tu allais l’étrangler, sauf que la prise est moins critique. Et, tu plantes tes dents dans ta propre main, étouffant un cri de frustration à briser le coeur.
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