Date d'inscription : 14/11/2020 Messages : 289 Crédit : cassou!!!!!!! Âge : 47 ans, mais en fait bien six de moins Occupation : big boss de la VB Allégeance : le lord ftw Particularité : death eater
| | | göran falk (?) There's a beast at my door; Better not let it in. Though it cuts a fine figure, Someone I can put my trust in. Seen him talking to the neighbour: Look what become of him. There's a beast at my door; Better not let it in. "Onion, someone’s at the door, would you get it for me? - On it, Sir." L’elfe de maison disparaît, réalisant que c’était la première fois depuis des mois que Corban ne l’avait pas appelé correctement. Il se dit que son maître doit être de bonne humeur, que la grossesse de sa femme doit bien se dérouler, ou qu’il est simplement satisfait du fait qu’elle ne soit pas là aujourd’hui (ce qui ne s’était pas produit depuis longtemps). Ou peut-être était-ce dû à la lettre qu’il lui avait faite dépêcher quelques jours auparavant. Onion ne nourrissait pas particulièrement d’avis sur la question, mais il avait tout de même constater que, depuis que Corban était revenu de ses trois jours d’escapade on ne sait où, il n’avait plus vraiment été de mauvaise humeur; à vrai dire, il n’avait pas semblé avoir d’humeur du tout.
Depuis janvier, Corban avait effectivement relégué ses états d’âmes au placard. Le travail y avait été pour beaucoup, et il avait passé ces derniers mois à se chamailler avec le N9 (combien de fois avait-il retrouvé des langues-de-plomb en pleine dissection sur son propre bureau), ou à légiférer le sort de revenants toujours plus nombreux. Et, à la maison, s’il accompagnait de temps en temps Inès à Ste-Mungo afin de s’assurer que tout se passait bien pour elle, il se contentait du strict minimum, préservant avec son épouse, une fois n’est pas coutume, une distance intimidée, celle-là même qu’on peut retrouver chez un homme qui n’a absolument aucune idée d’à quel point attendre un enfant pouvait être exténuant, et qui ne manifeste son désarroi qu’au détour de la machine à café, quand il confiait à ses collègues que sa femme était devenue un véritable dragon (genre, elle n’en était pas un avant).
Les mois étaient donc passés sans qu’il n’ait de nouvelles de Göran, ni de Tula non plus. Il avait donc fini par estimer qu’elle n’était pas parvenue à honorer sa part du marché, à percer le secret du bras de Göran, et que, de fait, Corban n’avait pas de raisons d’honorer la sienne. Et puis, après être resté aussi longtemps sans contacter Göran, Corban pensait que ça ferait bien de le revoir en lui posant à ses pieds le trophée de la trahison maudite de Tula. Il estimait que son comparse méritait bien ça après l’incident avec Amycus.
Aussi, quelques jours auparavant, il avait envoyé un petit mot au brigand, l’invitant chez lui, avec pour prétexte d’avoir quelque chose de très important à lui annoncer, le tout formulé plus ou moins ainsi: want to know what happen to that kelpie’s trophee? oh, almost forgot: I have a lead about your curse. Il avait hésité avant de finalement signer le bout de parchemin the punisher, ravalant une impression de cringe qui avait fait crisser son rire.
Tandis qu’Onion était parti accueillir Göran (puisqu’il ne pouvait s’agir que de lui), Corban attend dans son bureau et se serre un verre (un mélange à base de Creamsonbull, dans un verre, de surcroît, qui laissait transparaître l’affreuse teinte laiteuse de la boisson énergisante coupée à l’alcool de contrebande). Il repense à ce que Göran lui avait dit, il y a quelques mois: I’m sorry, you know… for what happened to you when you were young. Sa main tremble autour du verre. Il repense à ses mots et à l’effet que ça lui a fait, à ce moment-là. Et puis à ce qu’ils sont devenus, tout de suite après, un écho faible dévalant l’abysse dans sa poitrine. Ils résonnent encore aujourd’hui, comme s’ils n’avaient toujours pas fini de tomber. Pourtant, c’est avec un enthousiasme non feint que Corban attend Göran. Il se surprend même à ménager leur retrouvaille en ne se retournant qu’au dernier moment, lorsqu’Onion réapparaît avec l’invité sur le seuil du bureau. Corban a envie de voir l’air à la fois surpris et décontenancé de Göran en visitant son immense maison toute propre. "Your guest, sir. Let me know if you need anything." Corban attend que l’elfe disparaisse dans un crépitement magique avant de se retourner, son verre à la main. "Come on in, big guy! I bet you’ve never seen a place that big! Wait till you see the bathroom!" |
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