Trop contente d'avoir eu l'occasion de te remercier pour tous les dessins que tu as fait pour le forum à travers les années, pour tous les RP partagés ensemble (dont mon tout premier sur SM) et ceux que j'ai adoré stalker, et pour ta gentillesse et ta bienveillance.
J'espère que ça te plaira (c'est un peu expérimental, désolée)
Passe de bonnes fêtes de fin d'année !
C'était si loin de tout ce que tu avais imaginé. L'antre du Père Noël n'avait rien d'un vieux chalet peuplé de lutins et décoré de rouge et de vert. Ce que tu avais sous les yeux s'apparentait davantage à un cabinet des curiosités, un étalage disparate de créations plus ou moins réussies, de toutes les tailles et de toutes les formes. L'aspect quasi scientifique de l'endroit te laissa silencieuse quelques instants. Si les autres voyaient ça... Avec un sourire, tu songeas que tu n'avais pas fini de bassiner tes collègues du Ministère avec tes trouvailles, et que tu parviendrais même à combler les silences de tes trajets en ascenseur avec Yaxley.
Puis, poussée par la soif d'en savoir toujours plus, tu t'avanças en direction des étagères. A ta grande surprise, les bocaux et les ustensiles exposés changèrent immédiatement de forme. Leur aspect grotesque se transforma en une série d'objets et de photos familières, comme si tout avait été créé pour toi. La puissance de la magie abritée dans cet endroit faisait picoter le bout de tes doigts. Chaque objet, réalisas-tu, avait un comportement similaire à celui d'un épouvantard, capable de changer de forme à l'approche d'un sorcier. C'était donc ça, le secret de Noël ?
Tu jetas un regard tout autour de toi. Toute la salle était tapissée de cadeaux, juste pour toi.
A peine avais-tu eu le temps de scruter cet ensemble de créations étonnamment bancales et disgracieuses pour venir des mains du Père Noël, que le sol se déroba sous tes pieds, t'entrainant dans une chute longue et vertigineuse.
Ta magie amortit le choc et t'évita une fin des plus tragiques, du genre que Fitzroy aurait attribué à tes "troubles de l'attention" avant de griffonner dans un coin de son foutu carnet de checker ton background familial. Tu te relevas, non sans lâcher un grognement d'insatisfaction, et époussetas ta tenue en observant les alentours. Il faisait très sombre à présent, si bien qu'il te fallut quelques secondes avant que tes yeux se s'habituent à la
pénombre. En face de toi débutaient deux
chemins. De l'un d'eux s'élevait la voix étouffée d'une boule cristal rediffusant un vieil épisode d'
Amortension datant de la fin des années
1990. De l'autre, tu croyais percevoir le cliquetis métallique d'un vieux cadis rouillé par le temps, et dont le contenu s'entrechoque bruyamment.
1)) Tu décides d'emprunter le tunnel menant vers un vieil épisode d'
Amortension.
(Avance (clique) entre les deux chemins)2)) Tu décides d'emprunter le tunnel menant vers d'étranges bruits de cadis.
(Avance au milieu de la pénombre)--
Tu quittas la pièce avec un air perplexe et t'avanças dans un nouveau couloir. Le chemin suivit son cours, mais l'ambiance devint de plus en plus pesante. Une odeur
pestilentielle s'échappait de quelque part devant toi, et tu réalisas bien assez vite qu'elle provenait d'une porte sur ta gauche, au bout du couloir. Derrière celle-ci, tu pouvais aussi entendre quelques grognements qui, soyons honnêtes, ne te disaient rien qui vaille. Heureusement, sur ta droite se trouvait une seconde porte. Mais de celle-ci se dégageait quelque chose de plus lugubre encore. Une sensation étrange qui venait piquer tes
entrailles pour ne plus y laisser aucun souvenir joyeux, aucun rire, aucun plaisir.
1)) Tu prends la porte de gauche.
(Fraie-toi un chemin au milieu de cette odeur pestilentielle)2)) Tu prends la porte de droite.
(Cherche au fond de tes entrailles)--
Tu n'arrivais toujours pas à croire que tu sois parvenue à te sortir de cette pièce en un seul morceau. Le souffle encore court, tu pressais le pas, bien décidée à sortir de cet étrange
atelier qui, cela te paraissait de plus en plus évident, n'appartenait pas ou plus au Père Noël. Au bout du couloir, tu fis face à un nouveau choix.
Again? De la trappe du plafond s'élevaient des cris qui te rappelaient les soirées de la Brigade en fin de semaine, ou les ivrognes du Filet du Diable. De la trappe au
sol s'élevaient des cris de douleur ou d'encouragement, difficile à dire...
1)) Tu prends la trappe au plafond.
(Grimpe au cœur de l'étrange atelier)2)) Tu prends la trappe sur le sol.
(Fouille au sol)--
Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu ne t'attendais pas à celle-là... Tu t'extirpas de la salle par une fissure dans le bois du mur et te retrouvas à nouveau plongée dans la pénombre. Le plafond était bas, si bien que tu fus forcée d'avancer à quatre pattes. Tu atteignis finalement le bout de la salle dans laquelle tu te trouvais, ta tête rencontrant durement le mur d'en face, et tu te mis à tâtonner la fresque
gravée sur celui-ci. De tes doigts experts, tu réalisas qu'il y avait deux boutons enclenchés dans le mur : l'un avait la forme d'Anubis, l'autre de Yum
Kimil.
1)) Tu appuies sur Anubis.
(Étudie la fresque gravée)2)) Tu appuies sur Yum Kimil.
(On a dit appuie sur Yum Kimil)--
Contre toute attente, la porte indiquée par le petit sorcier t'emmena vers l'extérieur. Enfin de l'air frais ! Tu inspiras à grandes goulées avant de t'apercevoir que tu n'étais pas seule. L'un des hounds de la Brigade, le grand dadais au teint blafard, t'observais avec un mélange de compassion déplacée et de lassitude.
—
You look disheveled.—
I- I. There was a- a cabin full of- weird artefacts and then, then I was thrown into a maze and there was a dementor and some sort of fight club and- Nothing looked like Santa to me I-—
Santa? Darling I don't know what kinks you have but I'm here for it.—
Kinks? What do y-—
You're at the Faceless Grindilow, it's all about kinks you know. You should ask Jimenez, that hoe spends his rent here.—
Wh- I don't understand.—
Here.Il te refourguas une petite fiole au contenu bleuté.
—
This is a memory. Her memory.Tu lui lanças un regard perplexe.
—
It is also a clue on the identity of your Secret Santa. After all, she's the one who invited you here.Tu observas les reflets du liquide mouvant dans la fiole.
—
I better warn you though. My ass isn't as flat as she remembers.Avec un dernier regard au postérieur de Bagshot, tu plongeas dans ce souvenir qui, étrangement, était aussi le tien.
(Rendez-vous dans les années 1990)