BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 Parce qu’au MuTex, on le vaut bien ► Bernardo & Abram

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Isaline de Latour
DEATH EATER
Isaline de Latour
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Crédit : Thestral
Âge : 42 ans (03/01/1966)
Occupation : Psychiatre au MuTex, c'est fou ce que le cerveau humain a à raconter.
Allégeance : Lord Voldemort le Grand.
Particularité : Legilimens et Occlumens.
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Parce qu’au MuTex, on le vaut bien
Bernardo & Abram & Isaline
Le MuTex, c’est amusant. Enfin, ça l’était. Quand ils étaient au Niveau 9, quand fallait pas partager un niveau avec d’autres. Isaline, elle était pas trop partageuse alors là, c’était un peu le pompon sur la Garonne, c’était tout ce qui la mettait bien de mauvaise humeur, dès le matin. Mais elle ne disait rien, elle avait son sourire qui sonnait faux, qui voulait dire qu’il était préférable de lui foutre la paix. Enfin, même quand elle souriait pas, il valait mieux la laisser tranquille sous peine qu’elle rédige un joli papier demandant une consultation qu’elle jugeait prioritaire. Et ce n’était vraiment pas le genre de choses dont on avait envie avec Isaline. Fuir, oui. La consulter, plutôt mourir. Mais le plus important de tout, quand elle arrivait à ce maudit Niveau 2, c’était qu’elle avait besoin d’un café. Ca, c’était dans un monde parfait, un monde idéal dans lequel il n’y aurait aucune embûche. Tiens, v’la l’elfe de maison. Qu’elle pensait si fort alors que le Jiménez s’approchait. Trop joyeux, trop souriant, fallait qu’il arrête la caféine ou tout autre substance qu’il pouvait prendre celui parce qu’elle le supporterait pas très longtemps avec sa tête de bien heureux. Crétin. Qu’il l’était s’il pensait qu’un jour, il ferait autre chose que lécher les pompes du patron. Et en parlant du loup, évidemment qu’il n’était jamais loin. Elle roulait des yeux et souriait, pour faire genre, se faire bien voir. Elle ne voulait pas finir dans le bureau du patron, même si bon, on ne pouvait pas dire qu’il avait vraiment un bureau actuellement. « Café ? » Isaline serviable, c’était encore plus louche tout le reste. On pouvait certes croire que tout le monde pouvait changer mais pas elle. A son âge, c’était bien foutu mais elle le vivait plutôt bien à dire vrai, l’avis des autres importait si peu de toute manière. En réalité depuis quelques temps, elle avait trop à penser pour réfléchir comme elle le faisait habituellement et surtout pour se montrer sous sa véritable nature. Ce mariage lui pourrissait ses jours et ses nuits. Diable lui avait prit quand elle avait jugé que l’idée était bonne que d’épouser Marlon Travers. Diable lui avait prit que d’imaginer que les choses seraient simples. Mais rien ne l’était jamais, elle aurait dû s’en douter avec une famille comme ça et voilà qu’elle se retrouvait dans la boucle, à imaginer dire oui un jour simplement pour qu’il ne perde pas ses privilèges. C’était d’un pathétique pour un sang-pur que d’en arriver là. Réfléchir n’était pas donné à tout le monde il fallait croire. « Quand est-ce qu’on retrouve notre étage ? » Elle entrait dans le vif du sujet immédiatement parce que si elle avait appris une chose, c’était que ça ne servait à rien de tourner autour du pot, c’était plus simple de dire ce qu’on avait sur le coeur et dans la tête.
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Bernardo Jiménez
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bernardo Jiménez
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Occupation : assistant d'abram
Allégeance : le gouv i guess
Particularité : poisse de ouf
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"Vraiment, je comprends pas; si on nous assigne un bureau, on est censé pouvoir y bosser tranquillement, non?" Bernie ronchonne en trainant un suspicieux colis enrubanné de plastique noir, et qui ressemblait à s’y méprendre à un corps. Il le tire hors du bureau de Corban Yaxley qui le fustige, quand il ne siffle pas au nez d’Abram sur ses talons.
D’un autre côté, Bernie aurait dû se méfier quand on leur avait assigné ce bureau privatif et moins craignos que tous les autres petits bouts d’espaces dans lesquels on les avait refourgués, lui et ses collègues. Ceci dit, quand ce Rayane leur avait dit, dans un fort et charmant accent, que "oué chill y a zéro souc’ vous pouvez squatter là" en désignant ce que Bernie allait découvrir plus tard être le bureau du chef de la VB, il aurait dû se poser davantage de questions. Mais bon, là encore, il n’était pas payé pour ça, bien au contraire.

Par nervosité, Bernie était en train d’essayer d’imiter le rire de crécelle de Corban, lorsque lui et Abram passent devant la machine à café, où Isaline les interpelle. Bernie ne sait plus s’il s’agit de cette machine-là, ou celle du côté du Service de recensement des nés-moldus qui avait été empoisonnée par l’une des potions d’il ne sait quel matricule (sûrement pour empoisonner Lance Farrow ou Felix Wickham). Il se dit que, quoi qu’il en soit, Isaline devait être plus au courant que lui, et il décide de se taire.
Il va pour continuer son chemin, lorsque la sorcière demande à Abram s’il veut un café. Doutant qu’il ne soit pas inclus dans la question (elle lui avait fait comprendre plus d’une fois qu’elle le considérait avec le mépris inhérent au signe négatif devant son numéro de matricule à lui. Remarquant que son boss ralentissait, Bernie grimace, ravalant son rire nerveux avec une déconcertante rapidité.
La question parait assez incrédule, quand on voit comment ils sont couverts de sang. Bernie a roulé ses manches dans un espoir naïf de sauver sa chemise, qui est, so far, plus rouge que blanche.
Mais vous savez quoi? Il a découvert qu’il aimait bien déambuler dans les couloirs du N2 couvert de sang, ou en trottant alors qu’il tenait à bout de bras (ou de baguette) une fiole fumante; ça donnait un aspect dangereux et intimidant aux activités malmenées du N9, et se révélaient ainsi être une efficace piqûre de rappel auprès des dégénérés et autres butors du bras armé du Ministère.

Il lâche l’énorme sac en plastique noir qui s’affale dans un bruit un peu trop mou au sol. Produisant un mouchoir de la poche de son pantalon, il s’essuie les mains (là encore, c’est avec tant de dépit quand on voyait l’état de ses frusques), et fouille plus loin encore dans sa poche pour voir s’il lui restait un peu de monnaie. Le mec que tout le monde appelait Buck (i love it) lui avait montré dix fois comment obtenir un snack sans avoir à payer (à ceci près qu’il n’obtenait jamais celui qu’il voulait, mais plutôt la première friandise au hasard qui tombait), mais Bernie ne veut pas donner une mauvaise impression devant les deux autres sorciers (et puis, si c’était pour se retrouver avec une pomme moisie en fin de compte, il préférait raquer directement) (c’est qu’il avait une guigne légendaire, Bernie).  

"Quand est-ce qu’on retrouve notre étage ?" Bernie évite le regard perçant d’Isaline, dont les yeux trop clairs avaient l’air de lire chaque strate de son âme, et insère sa petite monnaie dans la machine. "Aux dernières nouvelles, on risque d’en avoir encore pour un petit moment… Et encore, c’est si on parvient à tout nettoyer…" A cet instant, Nils Fitzroy passe à leur hauteur et se prend les pieds dans son énorme colis laissé au sol, et dont la forme rappelait beaucoup trop celle d’un être humain. Bairagi, son hound, va pour le rattraper d’un geste vif, sans ralentir son allure, tandis que le jeune médicomage, confus, ronchonne, son mécontentement faisant écho à celui d’Isaline.
Bernie grimace, poussant du bout du pied son paquetage un peu inutilement. Il sélectionne un numéro sur la machine. La barre de céréales est sur le point de tomber, mais au dernier moment, reste dans un équilibre improbable contre la vitre. "Bah bien sûr… putain!" Il tape nerveusement sur le côté de la machine, embarrassé. "Je suppose qu’aucun de vous deux n’a de monnaie…"
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Abram Carrow
DEATH EATER
Abram Carrow
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Messages : 163
Crédit : self (av.), josman (cit.), poupoune (carrows gif), jool (santa's gift)
Âge : Quarante-cinq quoiqu'Azkaban, entre autres joyeusetés, lui ait ravagé sa jeunesse relative.
Occupation : Mage noir™. Chef du bureau d’expérimentation sur les nés-moldus et traîtres consentants (a.k.a MuTEx Office), au Département des Mystères. Membre de la Chambre à la tyrannie facile (prochain édit : taxer l'air que tu respires).
Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
Particularité : Maître Legilimens. S'enfonce dans les esprits comme une faux dans les blés ; y dévore aussi les émotions puissantes qui lui font dorénavant tant défaut. Le contrecoup, cependant, revêt parfois des allures de cauchemar.
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tw: expérimentations scientifiques (mention), cadavre, blessure (mention), sang.

"Vraiment, je comprends pas; si on nous assigne un bureau, on est censé pouvoir y bosser tranquillement, non?" Jiménez ronchonne et Yaxley siffle. Abram suit le premier en silence, non sans décélérer une poignée de secondes au niveau du second.

Abram savait parfaitement à qui appartenait ce bureau. C’est après tout écrit dessus, en lettres capitales gravées sur plaque métallique (probablement trop haut pour que son assistant ait pu la lire). Abram savait parfaitement à qui appartenait ce bureau et il y est entré quand même, en compagnie de Jiménez et du sujet d’étude nº406 comme c’est spécifié sur l’étiquette qui pendouille en bout d’orteil, pour y pratiquer des recherches il va de soi consciencieuses et d’utilité évidemment publique. Dans ce bureau, Abram y a laissé sa trace comme une maladie laisse des séquelles ; sous forme de deux objets maudits que le Chef du bras armé du Ministère finira, espérons-le, par utiliser. Parce qu’Abram savait parfaitement à qui appartenait ce bureau : à un putain de traître. Un traître à l’ancienne, attention, la couardise gravée sur la gueule et piquant le noir de la Marque d’un reflet minable parce qu’on a eu les jetons d’aller à Azkaban ; pas un traître traître comme le sujet d’étude nº406 était un traître (consentant).

L’haleine chimique que Corban siffle entre ses dents blanches vient se mêler à l’odeur de sang dans les narines d’Abram et Abram le regarde de ses yeux méchants, vides d’émotion et pourtant pleins, pleins comme s’ils étaient faits de verre et qu’un goudron toxique tanguait derrière.

S’il avait eu autre chose à foutre il aurait corsé ses deux malédictions.
Mais bon, ça sera déjà ça : une calvitie fulgurante et le pourrissement des gencives.  
Abram jette un coup d’œil à la coiffure impeccable de Corban, puis à ses dents très bien alignées et très blanches, grimace un rictus (un sourire ?), continue sa marche sans plus faire attention au Chef du bras armé du Ministère.

Sa marche, par ailleurs, est particulièrement cassante, aujourd’hui, raison pour laquelle il laisse Jiménez tirer seul le sac mortuaire (drôle d’idée, quand on est pourvu d’une baguette, mais Abram a arrêté d’interroger la logique de son assistant le jour où Jiménez a décidé d’offrir des gâteaux pour les anniversaires de ses employés - absurde). Raison pour laquelle il est d’humeur massacrante, aussi, car son genou le fait souffrir comme si chaque pas délivrait par fractions nerveuses la sensation de démembrement ressentie dix ans plus tôt. Il se concentre sur les résultats de ses recherches pratiquées un peu plus tôt, sur les éléments qu’il serait bon de transmettre à Kasuga Soixante-neuf ; mouvement de tête pareil à celui d’un rapace cherchant sa proie, d’ailleurs où est-

"Café ?" Les grandes jambes du Carrow interrompent leur marche. Il darde sur Soixante-six son regard naturellement mauvais, sur lequel se hausse un sourcil perplexe, avant que les deux sourcils ne se froissent en une mimique résignée. Pourquoi pas. Patron et assistant quittent les ombres du corridor et apparaissent couverts de sang sous les lueurs plus vives de la salle de pause. La main osseuse que tend Abram pour récupérer le breuvage n’as pas été essuyée. Elle brille et dégage une forte odeur de fer et d’autre chose (capiteuse, désagréable, gerbante pour les odorats les plus fins). "Quand est-ce qu’on retrouve notre étage ? - Aux dernières nouvelles, on risque d’en avoir encore pour un petit moment… Et encore, c’est si on parvient à tout nettoyer…" Abram est là sans être là. Il boit le café brûlant et bon marché en ne s’intéressant pas à ce que disent ses deux employés ; et en les observant pourtant, formes organiques échangeant des sons, à peine différentes de l’autre forme organique empaquetée derrière eux et dont il a gardé par éclaboussures et tâches rouges un souvenir prégnant. Quelqu’un trébuche d’ailleurs dessus. Abram n’y prête pas non plus attention bien qu’il ait très nettement entendu le bruit spécifique que produit le déboîtement osseux d’une épaule.

"Bah bien sûr… putain!" Abram détache son regard cerné du profil racé de Soixante-six pour le reporter sur celui agité de Jiménez. "Je suppose qu’aucun de vous deux n’a de monnaie…" La baguette du patron est dégainée sans se presser, aussitôt quoi un moulinet sec et rapide est exécuté, provoquant une secousse bruyante sur la machine comme si trois grands gaillards s’étaient jetés contre elle épaules les premières. Les mécanismes couinent et laissent échapper de la fumée, gâtée d’une poix opaque trahissant la magie noire dont la baguette du sorcier déborde. Une dizaine de snacks et pommes pourries et capotes périmées et- bref, une dizaine de produits tombe à la renverse dans le bac en bas, à portée de la main agitée de Jiménez. "Ça répond à votre question ?" Abram s’est derechef tourné vers Soixante-six, comme si de rien n’était. La voix est grave est ennuyée et très peu intéressée à l’idée de s’adresser à la sang-pur comme autrement qu’à une employée et collègue Mangemort de second ordre. "Vous n’êtes pas la plus à plaindre, Soixante-six, les seules choses dont vous avez besoin sont deux chaises et (sa grimace rejoint son haussement de sourcil) qu’en sais-je, un calepin."

Abram ne voit pas que des giclées de sa magie noire sont restées dans la machine malmenée et qu’après avoir rampé via les rouages du mécanisme, elles coulent à présent sur la vitre, en direction de la main de Bernardo qui est occupé à récupérer sa part du butin. Elles aussi ont faim : de matière vivante.

"Mais n’hésitez surtout pas à vous porter volontaire pour aller nettoyer le niveau 9 en compagnie des équipes qui y ont été dépêchées." Une gorgée de café brûlant. Et la voix ennuyée de continuer. "Vous savez encore faire usage de votre baguette, rassurez-moi ?"
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Isaline de Latour
DEATH EATER
Isaline de Latour
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Parce qu’au MuTex, on le vaut bien
Bernardo & Abram & Isaline
Il y avait  toujours quelque chose qui n’allait pas. C’était sans doute ce qui les caractérisait le mieux. Enfin, il fallait aussi dire qu’aucun d’eux n’avait un caractère facile. Isaline qui proposait un café ? C’était du jamais vu. Heureusement qu’elle n’était pas seule, sinon elle aurait probablement craché dans les gobelets. Tant pis, il faudrait qu’elle se montre serviable à un autre moment, plus tard. Entre Bernardo l’assistant débile et Abram qui savait rien faire d’autre qu’être désagréable et les appeler par leur numéro, c’était prometteur. Mais la bienveillance, si on pouvait appeler cela ainsi, prit fin pour laisser place au ralage dont elle avait le secret. Elle, tout ce qu’elle voulait, c’était retourner au N9, là où elle était censée travailler. Parce que croiser son futur époux tous les jours, en plus du manoir, c’était pas ce qui l’aidait à se lever le matin. Elle levait les yeux au ciel en regardant Bernardo. Lui aussi, il ferait sans doute un bon cobaye. Tout comme Abram qui sans doute la délicatesse dont il était capable, n’eut pas de mal à résoudre le problème de l’assistant. Voilà qu’il en avait fini avec l’autre, c’était son tour, à la française, de subir. Une chance pour elle qu’elle sache garder son calme et son sourire en toute circonstance. Deux chaises et un calepin ? Des propos qui la firent éclater de rire. « A dire vrai, certains de mes patients se plaignent pour leur confort. Un sofa pour eux serait grandement apprécié. » Elle fit à moitié une révérence, comme si elle venait de demander la lune à son boss alors qu’elle ne faisait qu’énoncer un détail. Si elle était une psychiatre comme les autres, ça se saurait. « Ce n’est pas tant ce N2 qui me dérange mais plutôt les personnes que l’on peut y croiser. Le Ministère garde bien n’importe qui comme employé. » Une critique bien visée mais avait-elle vraiment besoin de prononcer un nom ? Non. Suffisait de regarder un peu partout pour savoir que ce n’était pas que des lumières qui travaillaient ici, N2 ou N9 compris. « Ne vous en faites pas pour ma baguette, elle va très bien, ma magie aussi. » Elle prit une gorgée de son café avant de reprendre. « Mais en toute sincérité, le traitement des équipes employées pour le nettoyage doit être bien trop doux pour qu’ils prennent tous autant leur temps. » Quelques Doloris et tout irait bien plus vite, mais ce n’était que son avis. « Je ne suis pas un larbin, j’ai pas que ça à faire de nettoyer, y’a des elfes pour ça. »
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Madoc Malfoy
DEATH EATER
Madoc Malfoy
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Messages : 137
Crédit : exe bb x wiisemary
Âge : 41 ans
Occupation : scientifique averti au MuTEx, mangemort de passion, écrivain chercheur spécialisé dans les malédictions, fanfaron du hellfire club
Allégeance : le régime et le MuTEx surtout
Particularité : magie sans baguette
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tw ; cadavre, dissection

Les cachots ne valaient pas la morbidité pérenne du N9 mais Madoc était bien content d’avoir fait main basse sur ces lieux. Bien qu’il passait ses journées davantage en compagnie des morts que des vivants, il savait apprécier la visite d’Abram et parfois de Bernie qu’il prenait un malin plaisir à (trop) taquiner. Madie pouvait s’étendre sur les paillasses de fortune qu’il avait fait installer, se poser tout un tas de question à voix haute et couvrir les échos de son rire grinçant quand il constatait le succès d’une expérimentation. C’était son cocon dont il partageait les prouesses auprès de collègues intéressés ou non.
Depuis qu’il avait compris qu’il ne devait plus ramener de cerveau abîmé d’une maladie dégénérative [dont il était le créateur] dans la salle de pause, tout se passait pour le mieux. Et tant pis s’il était particulièrement fier de sa trouvaille. Vexé comme un poux aux premiers abords, il avait fini par accepter le fait que l’initiative n’avait pas été très courtoise.
L’incident passé, il avait continué de réinvestir les lieux, tout en participant au nettoyage du N9 avec un enthousiasme certain (surtout quand il retrouvait des outils précieux presqu’intacts).

Se redressant, essoufflé comme s’il avait accompli une sale besogne, il essuie son front blond d’un revers de la main Eh bien mon cher, il est temps de s’amuser un peu avec 405 maintenant.. S’il se réservait 405 après une dure matinée de labeur, c’était parce que cette moldue était la seule, en sa possession, qui était décédée en portant encore son fœtus à 7 mois présentant donc un appareil digestif fonctionnel. Dès lors, ce trésor représentait l’aubaine que Madoc attendait pour explorer la piste d’une malédiction touchant directement le nourrisson à la manière d’une marque de naissance dont on ne pouvait se défaire.
Après avoir désinfecté et soigneusement rangé ses pinces et scalpels, Madoc trottine vers son meuble à chambres froides mortuaires et tire le premier tiroir sur la gauche, déroulant, dans un fracas résonnant, le corps de n°405 attendant tranquillement de servir la science.
Le rire enthousiaste laissa soudainement sa place à un couinement d’incompréhension : la place de 405 est vide !
Madoc grogne et retire ses gants doigt après doigt dans un silence de -mort- tentant de réfléchir à l’endroit où se trouvait son cobaye précieux, quand tout à coup, il constata que la place du sujet 406 était toujours pleine. Le même cobaye que, quelques heures plus tôt, Madoc avait demandé à Bernie et Abram de débarrasser.

Finalement, le sang-pur quitte sa grotte et retrouve la chaleur des étages au fur et à mesure qu’il dévale les escaliers, les dents et les poings serrés, la blouse frottant son coquet col roulé, ses lunettes anti-éblouissement, toujours apposées sur le bout de son nez en trompette. Il traverse quelques couloirs, le bruit de ses talons trahissant sa détermination et finalement, pousse la porte du N2.
Des ombres se dessinent autour de la machine à café et Madoc constate avec soulagement qu’il s’agit de ses collègues qui prennent le temps de tailler une bavette. Discret, il glisse dans le couloir et se fond vers le trio sans un bruit, la seule odeur trop forte de son eau de Cologne le trahissant. Il finit par apparaître derrière Isaline, le regard fixé sur la masse noire qui trône dans le passage (tiens tiens) Mais en toute sincérité, le traitement des équipes employées pour le nettoyage doit être bien trop doux pour qu’ils prennent tous autant leur temps ; je ne suis pas un larbin, j’ai pas que ça à faire de nettoyer, y’a des elfes pour ça.
Madie esquisse un sourire, portant son poing à sa bouche le temps de se racler la gorge. Bien le bonjour chers collègues. lance-t-il de son air mesquin, comme s’il préparait un mauvais coup. Madame de Latour, je vous assure que l’équipe et moi-même faisons le nécessaire pour accélérer la désinfection. Cette tâche n’est nullement réservée aux « larbins », vous y êtes donc la bienvenue ; La réhabilitation de nos locaux est un sujet qui nous affecte tous. conclut-il, tout penaud, comme pour faire oublier qu’il s’était « littéralement » incrusté dans une conversation qui le concerne mais à laquelle il n’a nullement été convié.

Madoc se faufile ensuite derrière Bernie, observant sa mimine tenir fermement un sachet de dragées surprises. Il retient un rire, pensant déjà à une possible farce qu’il pourrait lui faire en ajoutant dans ses friandises, quelques-unes au goût humainement insupportable ; puis ses yeux finissent leur course sur la substance noirâtre qui s’approche dangereusement de ses doigts. M. Jiménez, vous devriez faire attention, le distributeur a dû manger quelque chose qu’il n’a pas digéré. ricanant de sa farce sans grande conviction, Malfoy se tourne vers Abram qu’il salue d’un signe de tête avant d’aussitôt pointer du doigt le cadavre qui jonchait toujours le sol. Mon cher Abram, je crains qu’il y ait eu méprise car actuellement, deux sujets 406 se baladent, l’un est ici et l’autre est dans ma chambre mortuaire. Il interroge Carrow du regard et s’accroupit vers l’orteil dont il nettoie l’étiquette du pouce, révélant un 405 et non un 406.
Le sorcier se redresse, frottant distraitement ses mains. Voilà qui est fâcheux. Je me réservais cette pauvre diablesse et son bébé pour le reste de mon après-midi. Madoc grimace. Non pas qu’il soit énervé contre Abram car il est son acolyte, seulement, la boucherie qui doit se trouver dans ce sac le frustre. De son sourire diabolique il se tourne finalement vers Bernie. M. Jiménez, vous n’êtes pas volontaire pour remplacer cette infâme moldue ? Après tout, votre sang et le sien sont presque le même non ? grisant et irrespectueux, Madie s’accompagne d’un rire étranglé, une main se perdant sur l’épaule de Bernardo comme pour lui préciser qu’il -plaisante mais pas trop quand même-.
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Parce qu’au MuTex, on le vaut bien ► Bernardo & Abram

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