BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 with all due respect, which is none [..] (sidie#1)

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Charlotte Ellis
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Charlotte Ellis
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tw/cw : chasses humaines, trauma, blessures, poids (malnutrition), maltraitance infantile (mention)

Ça fait quatre jour qu'on l'a envoyée ici, à la Fawkes.

Le temps passé dans l'appartement de Lance lui semble si loin maintenant - et elle se retrouve ici, dans cette école, à essayer de se reconstruire un petit cocon à partir de rien. Y a des visages familiers qui lui sont réapparus aussi - de la Damocles, ou d'ailleurs. Des visages qui lui ont foutu un goût amer dans le fond de la gorge. Why did they got here before me? Why did I have to go through that hell? Why me? La jalousie, l'envie, la colère, l'injustice: y a toutes ces émotions qui lui retournent l'estomac. La frustration, aussi.
C'est la première fois de sa vie qu'elle pratique réellement la magie, Lottie. La première fois qu'on lui apprend à se servir d'une baguette. Elle est en retard, et elle le sait bien: ses premiers cours n'ont pas été très concluants. Et elle n'est pas forcément l'élève la plus ouverte à la pratique de la magie, discipline qu'elle a haït toute sa vie et à laquelle elle vient à peine d'ouvrir sa vie.
Alors oui, voir ses camarades qui étaient autrefois avec elle à la Damocles se débrouiller bien mieux qu'elle, ça lui donne de tout casser. Parce qu'elle se sent débile. Parce qu'elle aimerait, pour une fois, exceller dans quelque chose. Mais c'est idiot, elle sait bien qu'elle ne deviendra pas une sorcière digne de ce nom en trois jours, elle pense juste comme une gamine. Et puis, sa magie à elle, elle est complètement rouillée à cause de l'île. C'est ce qu'on lui a expliqué. C'est ce qui arrive aux autres rescapés de Gracefield, comme elle - et ça la fout encore plus en rogne. Why me?

Lottie a râlé quand on lui a dit que quelqu'un allait passer pour l'ausculter et s'occuper un peu mieux de ses blessures restantes. I'm perfectly fine a été sa première réponse, mais elle-même sait que ce n'est pas vrai. Quand elle est arrivée chez Lance, ses blessures ont été pansées de sorte à ce qu'elles ne posent pas de problèmes, mais elle est parfaitement consciente que certaines n'ont pas bien cicatrisé, ou n'ont pas été soignées comme il le fallait. Si la plupart des bleus ont disparus en cinq mois, les vieilles coupures et blessures mal refermées, elles, restent.
La rouquine a un doigt qui se plie dans un angle bizarre quand elle ferme le poing - il n'est pas droit non plus quand elle le tend. Sa narine droite siffle bizarrement depuis la libération, elle a sûrement du se péter le nez pendant leur marathon. Et c'est sans parler de la cicatrice au-dessus de son sourcil qui n'a jamais réellement disparue quand elle s'est éclatée contre un arbre après l'explosion d'un cercle alchimique sous leurs pieds, le même jour. Toutes ces traces s'ajoutent à celles de son passage à l'orphelinat durant son enfance. Les cicatrices laissées sur sa peau par les nombreuses cigarettes fumées par Madame Murphy lui semblent presque anodines, maintenant, à côté du reste. Painful freckles.
Son état global est assez bon. Elle a un peu repris de poids en arrivant chez Lance, mais pourrait continuer d'en prendre pour remettre un peu plus son organisme sur pieds. Les cheveux qu'elle a perdu à cause du stress ont enfin recommencé à pousser. Les maux de ventre se sont apaisés. L'eczéma aussi, les démangeaisons causées par l'anxiété ont presque disparu grâce aux effets du dictame bien que leurs traces soient encore visibles sur les bras. Lottie recommence aussi à retrouver un cycle plus ou moins régulier (elle avait presque oublié ce que ça faisait).

On l'a simplement foutue dans une petite pièce de la Fawkes, et on lui a dit d'attendre que le "doc" arrive. Elle a pas eu plus d'infos que ça. How am I supposed to know that the next person coming in is them? Elle marmonne dans sa barbe et va s'asseoir sur une table plutôt qu'une chaise, ramène ses genoux contre elle et les entoure de ses bras. Lottie observe la pièce, triture un peu son pantalon et se mordille l'intérieur des joues pendant quelques secondes avant de sortir sa baguette de sa poche pour l'observer.
Le bois de houx est rugueux sous ses doigts, et brille un peu sous la lumière de la pièce signe que la gamine vient tout juste de la nettoyer - on lui a dit que c'était important, alors elle a écouté. Elle s'habitue encore à la manipuler, à se faire à sa présence constante. Le ventricule de dragon en son coeur semble parfois vibrer sous ses doigts (ou peut-être qu'elle l'imagine).

Finalement, la porte s'ouvre. Lottie relève paresseusement la tête et croise le regard de l'homme qui se trouve dans l'encadrement. Sourcils broussailleux, grands yeux noirs, air pas très commode .. il n'a rien à voir avec elle et pourtant la née-moldue a la désagréable sensation de voir son reflet dans un miroir. La môme arque un sourcil et l'observe avec un peu plus d'attention (et de méfiance). "Are ye the medic now?" Au vu de ce qu'il a avec lui, la réponse se trouve dans la question qu'elle vient de poser. Et pourtant, elle laisse échapper un très sobre "You sure don't look like one." qui n'a rien de méchant (bien que le ton soit peut-être un poil critique), mais relève du simple constat. Il n'a rien à voir avec les (rares) médecins qu'elle a pu voir dans sa vie: il n'a même pas de blouse blanche!

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Isidore Oxley
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Isidore Oxley
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Particularité : Demi-triton. Depuis qu'il le sait, c'est devenu une excuse pour ses coups de sang (et une bonne occasion de faire flipper les sorcier.e.s bien-pensant.e.s).
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Il faisait un froid de canard à la Fawkes. L’intérieur chauffé des bâtiments rendait le froid hivernal d’autant plus vif, et les décorations qui restaient de Noël étaient couvertes d’un gel que Sid pouvait sentir s’accrocher jusque sur ses cils. Ce n’était pas si désagréable de sentir les températures de décembre tenter de lui mordre la peau – tenter étant le mot-clé. Il ne portait qu’un T-shirt manches longues et une veste en cuir, et mettait quand on lui faisait remarquer cette résistance (apparente) au froid sur le compte de sa peau dure de triton et de ses gênes de punk (avait-on jamais vu un rocker avec un col roulé ? exactement). Il tenait également de Door, qui traversait habituellement l’hiver en débardeur.

"M. Oxley." Sid tourna la tête éloigna par réflexe la cigarette de ses lèvres ; il lui fallait toujours quelques secondes, sous le regard de McGonagall, pour se rappeler qu’il n’avait plus quinze ans et qu’elle n’était plus en mesure de lui infliger des heures de colle. "There’s one last patient I would like you to see." La sorcière jeta un coup d’œil à la cigarette "She stayed for over six months at the Battues. I don’t believe you have already met her, we took her in a few days ago. She’s still a bit… Lost, rightfully so." Sid sonda les pupilles noires de Bastet : toutes les implications de ce choix de terme pouvaient nettement s’y lire, et Sid porta une dernière fois sa cigarette à ses lèvres, avant de l’écraser contre le muret en pierre devant lui (il ne pouvait décemment pas jeter son mégot devant effin McGonagall). "Sure. Where is she?"

Lost. Tout dans l’apparence de la gosse transpirait cette confusion – les genoux repliés contre elle, les cernes sous ses yeux, le regard méfiant qu’elle lui adressa sitôt qu’il repoussa la porte. Elle devait avoir l’âge de Fern, et une attitude qui lui rappela immanquablement la sienne – Sid lui jeta un regard rapide, accrochant la cicatrice sur son visage et faisant un rapide inventaire des dégâts de surface. "Are ye the medic now?" Le regard du concerné revint se ficher dans celui de la sorcière – un riche accent d’Irlande qui, lui, semblait en pleine forme. "You sure don't look like one." Brat. Sid retint une expiration amusée à cette attaque directe par souci de professionnalisme ; il lui opposa son regard le plus torve tandis qu’il s’approchait de la table adjacente à la sienne, comme pour lui donner raison.

"Left my gown at home." Sid laissa tomber sa mallette de soin sur la table, décorée de pin’s à l’effigie de noms de groupes underground, moldus et sorciers confondus, avant de considérer, à cette distance, la ligne légèrement tordue de son nez. "Alright, how are you feeling? Anything odd?" interrogea-t-il en remontant dans les yeux de la gamine, son débit tout juste plus lent tandis qu’il enfilait sa blouse de doc invisible, prêt à recueillir le témoignage de sa patiente, paré de son indécrottable resting bitch face, avant d'ajouter : "The name's Sid by the way."
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Charlotte Ellis
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tw : trauma, blessures

Du docteur, elle n'obtient qu'un regard farouche à sa petite pique qui, elle, n'a été lancée que pour tâter le terrain et voir à qui elle a affaire. La rouquine le suit du regard, sans bouger de sa table. Les bras abandonnent ses genoux, laissant ainsi ses jambes se balancer tranquillement alors que le sorcier s'approche. "Left my gown at home." La réponse plate arrache un rictus à la gamine qui sursaute légèrement lorsque la mallette tombe sur la table. Son attention se porte alors dessus - elle l'étudie sans un mot, comme si un mauvais sort allait en sortir. "That's Radiohead innit?" demande-t-elle en reconnaissant le logo sur un des pin's qui décore la mallette.
L'oeil reste méfiant quand il suit les mains du soigneur envoyé par l'Ordre, par pure habitude. Lottie a un léger mouvement de recul quand elle croise le regard de l'inconnu qui, lui, est occupé à étudier son visage avec un peu trop d'attention (ça la met mal à l'aise). Elle ravale de justesse la pique qui lui monte aux lèvres. Un truc du genre "quoi, j'ai la mort sur le visage?". Elle ne pense pas que ça soit le genre de choses qu'on dit à un docteur. "Alright, how are you feeling? Anything odd?" Qu'est-ce qu'elle est supposée dire, d'ailleurs? Elle n'en a aucune foutue idée, la rouquine. On lui a jamais réellement posé la question. Les visites à l'infirmerie de l'école ou avec le Ministère ont toujours été très brèves, et pas très poussées - elle sait pas trop quoi répondre. Pour cette raison, la môme reste silencieuse quand le docteur lui pose la question, avec cet air toujours aussi indéchiffrable et renfrogné sur la gueule. "The name's Sid by the way." La née-moldue ne répond pas tout de suite et l'observe, penche légèrement la tête puis acquiesce.

Sid. Elle note l'information silencieusement (elle risque très certainement de continuer à l'appeler doc'). "Okay. I'm Lottie." répond-elle après un court silence à le regarder faire. Il n'a encore effectué aucun geste dans sa direction, ni même levé la main pour l'ausculter et pourtant elle continue de suivre ses mains du regard. L'anticipation anxieuse de chaque mouvement requiert toute son attention - c'est à peine si elle lui laisse l'occasion de se gratter le sourcil sans échapper à son regard. Presque prête à prendre ses jambes à son cou et filer par la porte au moindre instant - les muscles restent tendus, bien que le visage soit flanqué de cet éternel sourire en coin. À observer Sid et ses mouvements, elle doit bien reconnaître qu'il a bien l'air d'un docteur - ou peut-être qu'il est juste très fort dans l'art de faire semblant. Il ne serait qu'un parmi tant d'autres.

Lottie ne baisse jamais complètement sa garde. Elle a appris, à la dure, que ça ne lui apportait rien. Alors, quand bien même Sid ne semble ni menaçant ni là pour lui faire du mal, elle ne peut s'empêcher de garder un oeil sur la sortie. La gamine fronce légèrement les sourcils et attrape son nez, qu'elle coince entre son pouce et son index. "My nose bloody hurts when I sneeze. It just does that thing when I breathe - listen" Et parce qu'un exemple est plus parlant qu'une explication un peu bancale, elle se met à souffler du nez - un sifflement un peu strident s'échappe de ces-dernières.
Un soupir agacé file entre les lèvres de la rousse qui roule des yeux, plaintive. "I sound like a feckin kettle!" Pause. Elle lève ensuite sa main. "And my finger just-" L'index droit se déplie d'une façon tout sauf naturelle et, lorsqu'elle ferme le poing, s'arque dans un angle qui n'a rien d'agréable."Can you do something about it or is it just gonna look like a minging noodle for the rest of my life?" La question est posée sur un ton un peu insolent alors qu'elle soutient le regard noir de Sid. Le corps semble nonchalant mais c'est juste pour masquer l'angoisse et la méfiance. La vérité, c'est que Lottie pourrait bien sauter à la gorge de Sid ici et maintenant si elle écoutait son instinct mais elle se fait une violence pour rester tranquille. He's a medic, and medics don't hurt people.
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Isidore Oxley
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Il y eut un bref silence, durant lequel Sid considéra la gosse sans broncher, toute la patience du monde (à peu de chose près) drapée sur ses épaules en attendant une réponse : "Okay. I'm Lottie." Lottie. Lottie communiquait un minimum, un avantage sensible dans cette situation presque tendue – il hocha brièvement la tête pour dire qu’il avait enregistré son nom, ne prenant pas la peine d’un nice to meet you qui n’aurait, de toute façon, pas collé à son style bourru. Pas sûr que Lottie mange de ce pain-là également ; le regard de la gosse valsa entre les doigts de Sid, tandis qu’il les calait dans une de ses poches, et la porte close de la petite pièce réservée à leur rencontre.

Sid comprenait : il n’en aurait pas fait moins si les positions avaient été inversées. L’avait fait, de fait, lorsqu’on l’avait catapulté dans son nouveau foyer trop beau pour être vrai. Lottie attrapa son nez en un froncement de sourcils contrarié. "My nose bloody hurts when I sneeze. It just does that thing when I breathe – listen." Le nez de Lottie produisit un son aigu, auquel se succéda un soupir agacé. "I sound like a feckin kettle!" You do, commenta intérieurement Sid, gardant néanmoins un air parfaitement sérieux (et accessoirement peu aimable, mais il s’agissait de l’angle naturel de ses sourcils au repos), prenant note de ce qui était visiblement un nez mal ressoudé après avoir été cassé une première fois. "And my finger just-" Une autre occurrence d’entorse mal soignée – et des conséquences directes des jeux de la haute société. Sid avait été mortifié d’entendre les horreurs des Battues à travers les bouches de ses collègues et survivant.es, quand bien même il n’avait pas été, dans le fond, surpris qu’elles existent. "Can you do something about it or is it just gonna look like a minging noodle for the rest of my life?" Le regard insolent de Lottie était rivé dans le sien – si elle avait été sa petite sœur, il se serait fendu d’un rire face à la mine butée qu’elle lui opposait, son attitude de sale gosse portée comme une dernière défense entre elle et le reste du monde.

Sid baissa les yeux sur sa mallette, reprenant ses deux mains pour ouvrir le rabat et sortir la baguette magique qu’il y avait coincée. "Lucky for you, they’ve sent the best medic of the Order", fit-il avec nonchalance, se saisissant de sa baguette avant de se saisir de l’une des chaises, la tirant jusque devant Lottie dans un crissement bref mais audible, soulignant cet état de fait, avant de s’asseoir, relevant les yeux vers Lottie, raccrochant son regard farouche rivé sur lui. "No, not really, ajouta-t-il après un bref silence, cassant la réplique digne d’un mélodrame sur les ondes cristal avec autant d’aplomb qu’il avait pu la débiter. But I’m a decent one and this is basic medic magic 101." Avec les bons sortilèges et un peu de précision, surtout quand il s'agissait des os de la main. Il eut un mouvement de la tête vers son doigt tordu. "Is it alright for me to touch you? I’d like to know if you broke your bone first", fit-il sans esquisser un geste dans sa direction, revenant chercher plutôt le regard de la gosse en attendant son accord ou son refus – il pouvait sentir sa réticence et sa posture était équivoque (fermée, ses jambes précédemment repliées contre elle, un rejet de l’extérieur qu’il ne pouvait que comprendre). "I’ll also have to ask you how by Merlin you know about Radiohead."
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Charlotte Ellis
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Sid ouvre sa mallette, et Lottie continue de le regarder faire. On sait jamais qu'il en sorte une baguette- le voilà qui en sort une baguette! La rouquine a un mouvement de recul et se tend un peu alors qu'il se saisit du bout de bois, mais elle prend sur elle. Come on now. He's not going to hurt you with it. Pourtant, le corps a sa propre mémoire indépendamment de l'esprit - et les douleurs qui ont résultées des sorts ayant fusas des baguettes brandies dans sa direction son encore fraîches dans sa mémoire. "Lucky for you, they’ve sent the best medic of the Order" Le ton est traînant - Lottie ne sait pas s'il est sincère, donc elle hausse un sourcil, hausse un sourcil.
Sous l'oeil d'acier de la môme, Sid attrape une chaise et la tire en face d'elle, s'y installe. Le crissement des pieds sur le sol arrachent une légère grimace à Lottie, mais rien de bien méchant. Elle continue d'étudier chacun des mouvements du médecin parce que God forbid qu'il échappe à son attention ne serait-ce qu'une seconde. "No, not really qu'il reprend après une courte pause. Soyons honnêtes - la réplique arrache un soufflement de nez à la rouquine, soufflement qui se métamorphose aussitôt en un sifflement digne de la plus aguerrie des mouettes. Il est drôle, elle lui accorde au moins ça. But I’m a decent one and this is basic medic magic 101." Lottie n'a aucune idée de ce qu'il considère être les bases de la médecine magique, mais elle ne peut que lui faire confiance de toute façon. Sid pourrait lui faire croire qu'il faut qu'elle aboie trois fois pour que son nez se soigne qu'elle s'exécuterait. Enfin quand même pas but still, ça n'est pas loin de la réalité. Tout ça pour dire qu'elle est complètement clueless.

Le doc' désigne son doigt blessé de la tête. "Is it alright for me to touch you? I’d like to know if you broke your bone first." qu'il demande. Et il attend. Ne fait pas un geste dans sa direction. Ça la surprend, Lottie. Elle reste un peu les bras ballants à le fixer, les yeux vides, sans savoir quoi répondre tout de suite. C'est rare qu'on la manipule après lui avoir demandé l'autorisation de la toucher. Ça ne s'est jamais fait à l'orphelinat, ni à la Fawkes, ni nulle part en fait. Elle a toujours été ballotée de mains en mains. "Yeah I don't mind, go on doc. Show me your medic magic!" fait-elle, après une pause dans laquelle l'hésitation et la surprise sont palpables. Sa bulle personnelle a été percée et encore percée alors, que Sid la respecte, ça la prend de court. Il est bizarre, ce doc. She's starting to warm up. "I’ll also have to ask you how by Merlin you know about Radiohead. - What do you mean man?" Y a comme un ouragan qui prend le dessus sur Lottie, qui s'enflamme d'excitation. Elle se penche vers lui, pose ses mains sur la table de sorte à encadrer ses genoux.  "They're huge! You can't call yourself a mudbl-muggleborn and not know about them. C'mon now." C'est vrai, quoi! On est en 2008 quand même! Tout pour British se doit de les connaître (à son humble avis). "We had this old ass record player that would work once in a blue moon in the orphanage I grew up in." Le ton se fait un peu plus tranquille. Un peu amer, aussi. Elle se souvient du son des vinyles, et du grésillement qu'il faisait à chaque fin de chanson - l'angle étrangle dans lequel ils devaient le placer pour pouvoir écouter un album. Quel enfer. "The older ones would always be blasting "Creep" 'til we were knackered and fast asleep after getting an earful from the Headmistress." Lottie n'a pas de bons souvenirs de l'orphelinat. Pourtant, celui-là reste un de ceux qu'elle s'autorise à garder. Not as terrible as the rest. "T'was great craic." Un petit hochement de tête. It was. Mais ça ne répond pas à la question qu'elle se pose. "Hold on. How do you know them?" Lui aussi, c'est un né-moldu? Ou un sorcier qui aime les moldus? Elle a appris, en rejoignant l'Ordre, qu'ils étaient plus nombreux qu'elle le pensait. À quelle catégorie est-ce qu'il appartient, Sid? Il est vraiment trop bizarre.

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Isidore Oxley
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"What do you mean man? They're huge! You can't call yourself a mudbl-muggleborn and not know about them. C'mon now." Cette fois, un sourire étira le coin des lèvres de Sid. C’était comme si Lottie venait soudain de s’animer, effectuant un virage complet face à ce qui semblait être une véritable insulte à ses oreilles – Isidore nota sans mal le changement dans son attitude et ses gestes, ses bras s’ouvrant, son corps frêle se penchant vers lui alors que quelques secondes plus tôt encore, elle semblait prête à déguerpir au moindre coup d’œil trop insistant. "Fair enough", commenta-t-il sans chercher à l’interrompre ou à commencer son diagnostic (elle parlait, et lui fournissait au passage de précieuses informations), préférant faire rouler sa baguette entre ses doigts avec lenteur. Muggleborn taught the Mudblood way. Certainement passée à Damocles et probablement connu d’autres horreurs avant la chasse aux sorcier.es des Battues. "We had this old ass record player that would work once in a blue moon in the orphanage I grew up in." Sid considéra les grands yeux bleus fatigués de Lottie une brève seconde – l’impression fugace de se regarder dans un miroir qui l’avait saisi en la voyant, quelques instants plus tôt, venait de trouver son origine dans cette simple phrase. Le comportement farouche de la sorcière, sa propension à répliquer à la moindre remarque (même quand il n’y avait aucune remarque), l’air d’en avoir déjà trop vu alors qu’elle était tout juste adulte ; de quoi le propulser de nouveau dans son enfance complexe, dont il parlait désormais sur un ton désaffecté. Le passage de Demetrius et Olivier avaient sensiblement changé son rapport à ses années orphelines – les souvenirs restaient néanmoins, imprimés dans sa chair, prompts à lui revenir dans toute leur dureté. "The older ones would always be blasting "Creep" 'til we were knackered and fast asleep after getting an earful from the Headmistress. T'was great craic." Il y eut une brève pause, Sid rendu silencieux face à ces informations qui lui avaient appris en quelques secondes plus que n’importe quelle anecdote personnelle – il pouvait sentir de nouvelles questions chercher à se former dans son crâne, autant de volutes de fumée qu’il chassa d’un revers de la main. None of my business. "Hold on. How do you know them?"

Sid se redressa à cette question-ci, piqué par la curiosité soudaine de Lottie à son égard – elle remarquait surtout une anomalie dans le paysage, tant les sorcier.es pouvaient outrepasser l’excellence moldue par simple vanité. "Nothing special. My dad was a Muggleborn too, adored music and whatnot," fit-il en changeant sa baguette de main pour mieux venir prendre la main blessée de Lottie, ses gestes dénués de brusquerie ou d’hésitation. "He brought home records he thought might interest me and got me into punk and hard rock bands." L’index de Lottie était dans un état déplorable, comme une marionnette dont les articulations auraient été réduites en miettes – Sid palpa l’os avec douceur, confirmant sans mal l’hypothèse formulée un peu plus tôt. Il n’était pas surpris de constater que Lottie n’avait pas fait exception dans le manque de soins affligeant des Battues. "We didn’t have a record at the orphanage though, just a radio we could play during certain hours." Une règle qu’il avait régulièrement enfreinte, profitant de ses privilèges d’ancien pour dérober le poste et lui faire cracher une musique endiablée à travers les murs de l’orphelinat – il jouait des pieds et des mains pour pouvoir écouter son émission préférée, Mad Wizards, qui retraçait les classiques du rock sorcier tous les jeudis soirs.

Sid se tut, considéra les phalanges de Lottie une seconde de plus. "Looks like your bone didn’t heal properly. Probably the same thing going on with your nose," fit Sid avec un coup d’œil en direction du nez-bouilloire, sans transition et sans changement notable sur ses traits. "The best thing to do is to use a bone mending spell. It will be painful for about half a second – bone broken kind of painful." Il avait d’abord connu ce sortilège à l’autre bout de la baguette – son côté casse-cou bagarreur lui ayant valu de nombreuses visites à la clinique et plus tard à l’infirmerie de Poudlard. "We’ll do your finger, then we’ll see about the nose. It sounds ridiculous but if it’s not bothering you that much outside of sneezing, we could leave it as it is for a bit." Traumatiser le corps de Lottie ne lui semblait pas nécessaire – la douleur d’un nez cassé était mémorable, autrement plus vive que celle d’un doigt, et s’il voyait l’intérêt de lui remettre son index en place pour des questions motrices et pratiques, il n’était pas certain de l’urgence de lui réparer son nez – un traumatisme physique à la fois. "Broken noses are stylish, if you ask me," ajouta-t-il avant d’attendre son verdict, parfaitement sérieux et sincère quant au chien que pouvaient avoir les nez cassés.
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Âge : DIX-NEUF (02/04/1988)
Occupation : ÉCHAPPÉE DES BATTUES ; DISPLACED WIZARD DE L'ORDRE (MADMAX) DEPUIS LE 23/12/2007
Allégeance : F*CK THIS SH*T
Particularité : PRO DU LANCE PIERRE
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this class can suck my ass
27 décembre 2007 - fawkes learning center - @Isidore Oxley


tw : trauma, blessures

La question de la môme a pour effet de pousser Sid à se redresser. Lottie, elle, hausse un sourcil. Est-ce une interrogation aussi surprenante? Elle ne l'est pas vraiment, à ses yeux. Elle a plutôt tendance à foncer dans le tas (sauf quand elle est en classe)(elle a trop peur d'avoir l'air bête et qu'on rie d'elle dans son dos). "Nothing special. My dad was a Muggleborn too, adored music and whatnot." La rouquine note silencieusement qu'il emploie le passé mais ne pose pas de question. She knows that much, at least.
Elle ne sait pas vraiment pourquoi, mais l'entendre parler de son père, un né-moldu comme elle, lui retourne l'estomac. Ça lui pique le coeur. Pourquoi il a eu une famille, et pas elle? Elle se sent coupable de ses pensées noires, les tasse un peu au fond d'elle (elles vont rejoindre les plus anciennes, les plus douloureuses). Être né-moldu n'est donc pas synonyme de malheur: elle n'a simplement pas été chanceuse à la loterie de la vie. Tant mieux pour Sid. Et tant mieux pour le père de ce-dernier.

Si attrape main, celle au doigt tordu. Lottie ne réagit pas, finalement beaucoup plus détendue que l'on pourrait penser. Le sorcier est plus ou moins doux et tranquille dans ses gestes, elle ne les voit même pas venir. Ils montent des descendent, nuages qui passent sur les constellations de ses mains. "He brought home records he thought might interest me and got me into punk and hard rock bands. - He had bloody good taste." La née-moldue est soudainement plus intéressée par les anecdotes de Sid que ce qu'il fait avec son doigt. Un sursaut la fait cependant bouger quand il se met à tâter l'os: ça n'est pas douloureux, mais plutôt désagréable. Elle lève les yeux vers son visage, n'arrive pas à déchiffrer son expression. Est-ce qu'il est toujours aussi fermé? Ou alors est-ce parce qu'il a sa casquette de docteur? "We didn’t have a record at the orphanage though, just a radio we could play during certain hours." La gamine retient son souffle. Orphanage? "You too-?" Elle n'arrive pas à finir sa question, ne sait pas comment la formuler. Le regard suffit - et l'interrogation meurt sur ses lèvres. Elle est la première à savoir que, de toute façon, ça n'est pas écrit sur le visage des autres qu'ils sont passés par la case orphelinat. On y trouve tout plein de profils, tout plein d'âges différents. Ils n'en sont que deux exemples sur un spectre aussi large qu'interminable. Son regard sur Sid change de façon imperceptible. Someone that understands. Enfin.
Il regarde une nouvelle fois ses doigts, et elle l'imite (sans pour autant savoir quoi y chercher). C'est pour avoir l'air de suivre le mouvement, d'être attentive. "Looks like your bone didn’t heal properly. Probably the same thing going on with your nose. The best thing to do is to use a bone mending spell. It will be painful for about half a second – bone broken kind of painful." Un frisson coule le long de son échine, lent et violent. "How d'you know it hurts? Ever broke somethin'?" La question est posée d'un ton désinvolte, mais c'est avant tout pour faire taire l'angoisse qui remonte à l'intérieur de son oesophage. Elle peut la sentir contre son palais, sur ses dents: froide, et métallique. Elle déteste avoir mal (mais qui aime ça? il faut être à peu près aussi tordu que son doigt pour apprécier la douleur.) "We’ll do your finger, then we’ll see about the nose. It sounds ridiculous but if it’s not bothering you that much outside of sneezing, we could leave it as it is for a bit. - Uhhhh, how about seeing how I feel after the first one, hm?" fait-elle du bout des lèvres, soudainement devenue raide comme un piquet. "And it's not ridiculous it's quirky!" qu'elle ajoute ensuite avec un peu plus de vigueur, sa tignasse rousse désordonnée s'agitant au-dessus de ses sourcils comme un essaim de bourdons (idk t'as l'image du truc quoi).

"Broken noses are stylish, if you ask me." Il attend un instant en faced d'elle, sans bouger. Lottie a un large sourire (toujours pour masquer l'anxiété), et fait mine de gonfler ses biceps parce qu'elle est un clown et qu'on ne la changera pas. Faire de l'humour pour arrêter de penser à ce qui l'angoisse? C'est l'histoire de sa vie, elle a appris des meilleurs (Dan-bi this one's for you). "Scars too. Trust me, I got a shit ton of'em! Does the work. They make people piss themselves when you lie about how you got'em." La rouquine ne les compte plus - elles sont les premières à raconter le chemin chaotique de sa vie. Brûlures laissées par l'infernale Mrs Murphy, mésaventures à la Damocles, cauchemars à Gracefield. D'autres plus anodines qui, contrairement aux autres, lui rappellent de bons souvenirs. They're the only ones that will never leave me. My most loyal companions. À le regarder comme ça, elle se dit que Sid aussi il doit bien avoir sa petite collection de cicatrices secrètes (ou pas), nan? Il a ce regard qu'ont les durs, les anciennes têtes brûlées (peut-être même qu'il l'est toujours et qu'il ne fait que sauver les apparences, là).
Lottie ne fait que retarder l'inévitable. Elle se claque les mains sur les joues pour se donner un peu de courage (à la moldue, toujours!). Lorsqu'elle rouvre les yeux, c'est pour planter un regard plus déterminé sur Sid. "Okay, let's go." On dirait qu'elle se lance dans une mission suicide, alors qu'il est seulement là pour lui remettre le doigt en place. Lottie n'est pas une chochotte, ni une douillette: mais elle s'est habituée à ne plus avoir mal. La douleur ne fait plus partie de son quotidien, et elle préfère l'éviter - mais là, elle n'a pas vraiment le choix. "I'm ready!" Si c'est Sid qui s'en occupe, ça va aller, pas vrai? Les sourcils roux sont ensuite froncés. "Just close your eyes if I start crying okay? I'm tryna build a reputation here!"
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